Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce mercredi 2 juillet au Palais de Carthage la Cheffe du gouvernement, Sarah Zaâfrani Zenzri, afin d’évaluer sa participation à la 4e Conférence internationale sur le financement du développement, tenue à Séville, en Espagne. Le Chef de l’État s’est dit satisfait de cette participation, soulignant que […]
Des manifestants pacifistes juifs ont été arrêtés par la police de Philadelphie hier, mercredi 2 juillet 2025, alors qu’ils occupaient le hall de l’entreprise Day & Zimmermann, un important fournisseur de munitions de 120 mm utilisées par les chars militaires israéliens contre les Gazaouis.
Jack Poulson *
«La police arrête des manifestants de Jewish Voice for Peace et les expulse du hall de D&Z où nous nous sommes rassemblés pour dire : AUCUN PROFIT DU GÉNOCIDE», a écrit l’organisation de défense des droits Jewish Voice for Peace (JVP) de Philadelphie mercredi matin.
Un agent de sécurité du bâtiment d’Allied Universal a confirmé les arrestations, mais n’a pas pu distinguer l’organisation de défense des droits des Juifs de la section de Philadelphie des Students for Justice in Palestine (SJP), qui dénonce haut et fort la fourniture d’obus d’artillerie par Day & Zimmermann à l’armée israélienne. Chaque mardi, entre 6h30 et 8h30, les manifestants scandent à plusieurs reprises «Quit your job!» («Quitte ton travail !») tandis qu’ils battaient des tambours improvisés de Home Depot et secouaient des tambourins alors que les ouvriers traversaient l’entrée arrière du siège social de Day & Zimmermann à Philadelphie, au 1500 Spring Garden St.
Une grande partie de la controverse entourant Day & Zimmermann découle de sa production présumée de munitions antichars hautement explosives (Heat) M830A1 de 120 mm, utilisées par un char de combat israélien Merkava lors du massacre, le 29 janvier 2024, de la petite Palestinienne Hind Rajab, âgée de cinq ans, et de six membres de sa famille.
Selon une enquête menée par l’organisation quaker American Friends Service Committee (AFSC), lauréate du prix Nobel de la paix en 1947, «le numéro de série d’une munition explosée retrouvée dans l’ambulance envoyée au secours de Rajab suggère qu’elle a été fabriquée à l’usine de munitions de l’armée de l’Iowa par Mason & Hanger, filiale de Day & Zimmermann, en novembre 1996.»
Schéma d’un obus antichar explosif (Heat) M830AI de 120 mm.
SOC, filiale de sécurité privée de Day & Zimmermann, basée en Virginie, avait précédemment inscrit Philip F. Reilly, ancien chef de la division des activités spéciales de la CIA, parmi les membres de son conseil consultatif gouvernemental. Reilly suscite un vif intérêt du public depuis janvier, date à laquelle il est devenu PDG de la société de sécurité privée secrète Safe Reach Solutions, qui s’est associée à la société militaire privée UG Solutions, basée en Caroline du Nord, pour mener des inspections de véhicules le long du corridor Netzarim à Gaza. Reilly est de plus en plus surveillé depuis le lancement de la Gaza Humanitarian Foundation («Fondation humanitaire pour Gaza»), soutenue par Israël, à laquelle le Département d’État américain a récemment octroyé 30 millions de dollars dans le cadre d’une initiative israélienne de longue date visant à marginaliser l’aide humanitaire relevant des Nations Unies.
Au-delà des informations provenant de JVP, les arrestations de mercredi dans le hall de Day & Zimmermann ont été documentées par l’application controversée de surveillance de quartier Citizen, qui a signalé que les arrestations avaient commencé peu après 10 h.
Au cours du mois dernier, l’unité audiovisuelle de la police de Philadelphie a filmé avec acharnement les manifestations du mardi matin organisées par SJP et la Philly Palestine Coalition. Le caméraman le plus en vue était l’agent d’information Ritchie, dont le matricule 9452 est visible dans une vidéo enregistrée par cette publication le 24 juin. On peut y voir Ritchie braquer sa caméra directement sur le visage du journaliste et des étudiants manifestants (…)
Depuis l’arrivée au pouvoir du second gouvernement Trump, les étudiants étrangers dénonçant les massacres de femmes et d’enfants de Gaza perpétrés par l’armée israélienne sont la cible d’une campagne de reconnaissance faciale agressive, dans le but explicite de soumettre leurs noms en vue d’une expulsion à un Département d’État américain réceptif, dirigé par l’ancien sénateur Marco Rubio [actuel chef de la diplomatie américaine] (…)
Le 24 juin, des manifestants se sont rassemblés devant le siège social de Day & Zimmermann, à Philadelphie. Leur banderole portait l’inscription : «Day & Zimmermann, hors de Philadelphie ! Pas de profiteurs du génocide dans notre quartier.»
«Nous serons là tous les mardis matin», a proclamé l’un des meneurs de la manifestation dans un mégaphone à la fin de la manifestation de mardi matin, avant de demander : «Que ressentiriez-vous si vous étiez réveillés par une bombe chaque matin, comme les hommes, les femmes et les enfants de Gaza?»
Les autorités sanitaires de Gaza ont rapporté la semaine dernière que l’invasion militaire israélienne de Gaza, après le 7 octobre, avait franchi le seuil des 56 000 morts, dont environ la moitié sont des femmes et des enfants.
Dans ce qui est peut-être le moment le plus controversé des manifestations jusqu’à présent, le meneur de la manifestation a conclu la manifestation de mardi par la déclaration suivante: «Mort à Day et Zimmermann ! Mort à Israël ! Mort à Tsahal ! Et gloire à la Résistance !»
Mercredi 2 juillet 2025, le président de la République, Kaïs Saïed, recevait au Palais de Carthage le ministre des Affaires étrangères du Sultanat d’Oman, Badr Ben Hamad Ben Hamoud Al-Busaidi, indique un communiqué de la présidence de la République.
Après avoir rappelé les relations historiques qu’entretiennent les deux pays, le chef de l’État a salué la sollicitude dont bénéficie la communauté tunisienne résidant au Sultanat d’Oman. Il a souligné que ces relations historiques n’ont cessé de se renforcer dans divers domaines, notamment l’éducation, la formation professionnelle, la diplomatie, les sciences juridiques, ainsi que dans d’autres secteurs, en particulier les investissements, les échanges commerciaux et culturels.
Par ailleurs, Kaïs Saïed a évoqué les développements rapides et successifs survenus dans la région arabe et dans le monde, réaffirmant la position constante et inébranlable de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien à recouvrer chaque parcelle de sa terre occupée et à établir son État indépendant, pleinement souverain, sur l’ensemble du territoire de la Palestine, avec pour capitale Al-Qods. Le président de la République a, dans ce contexte, dénoncé les crimes de génocide commis par l’ennemi sioniste. Lequel vise à porter atteinte à la sécurité de toute la région arabe.
Les institutions « qui épuisent les finances publiques » doivent être nécessairement restructurées, avec des « solutions radicales souveraines » pour tous les secteurs concernés. Et ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités seront écartés.
C’est ce qu’a affirmé le président de la République, Kaïs Saïed, qui recevait la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri au palais de Carthage le 2 juillet 2025, informe un communiqué de la présidence publié dans la nuit de mercredi à jeudi.
Le chef de l’État a souligné que les chômeurs de longue durée seraient prioritaires pour remplacer les fonctionnaires écartés. « Ils prendront leur place même s’ils manquent d’expérience, car ils sont animés d’une forte volonté de contribuer à la reconstruction, à l’édification nationale et à la lutte contre la corruption », a-t-il déclaré.
Quid de la participation de la CDG à la Conférence de Séville?
La réunion a également porté sur les résultats de la participation de la cheffe du gouvernement à la 4e Conférence internationale sur le financement du développement à Séville. Le président s’est dit satisfait que « la voix de la Tunisie s’y soit fait entendre », saluant son approche visant à privilégier les capacités nationales et une coopération « d’égal à égal ».
Enfin, M. Saïed a tenu à rassurer que le travail se poursuit « jour et nuit » pour répondre aux attentes du peuple. Tout en mettant en avant « le patriote libre », déterminé malgré les obstacles, comme « la figure idéale » pour mener la bataille de la reconstruction.
La Banque africaine de développement, par le biais d’un financement du Fonds pour les changements climatiques en Afrique (ACCF), a soutenu les gouvernements du Botswana, du Gabon, du Lesotho et du Liberia dans l’élaboration de visions à long terme pour un développement économique à faible émission de carbone et résilient au climat.Le projet mis en […]
L’alliance Tasis a annoncé la formation d’un conseil de gouvernance. Cette coalition de groupes armés, de partis politiques et d’organisations de la société civile, alliés des paramilitaires des Forces de soutien rapide, avait été lancée en février à Nairobi, au Kenya. Son objectif : former un gouvernement parallèle à celui de Port-Soudan, où s’est installée […]
Alors que la République islamique d’Iran dormait sur ses deux oreilles durant de longues années, Israël l’a infiltré jusqu’à la moelle. Avec la guerre du mois dernier qui a révélé au grand jour l’ampleur de l’infiltration, le réveil fut brutal. La léthargie a laissé place à la suspicion. C’est désormais dans un climat de paranoïa que se déroule la chasse aux espions à la solde de l’ennemi israélien. (Les Iraniens se sont rassemblés dimanche pour protester contre l’attaque américaine contre les sites nucléaires du pays. Ph. Arash Khamooshi pour le New York Times).
Imed Bahri
Dans une enquête d’Erika Solomon et de Sanam Mohoozi consacrée au climat de suspicion extrême qui prévaut aujourd’hui en Iran, le New York Times indique qu’à la suite des attaques israéliennes contre ses installations militaires et nucléaires, la République islamique a lancé une campagne contre l’ennemi intérieur.
Suite aux raids israéliens, les autorités iraniennes ont demandé à la population de signaler toute personne portant des sacs, des lunettes de soleil la nuit ou un chapeau, une rareté en Iran. Elles ont exhorté le public à signaler les plaques d’immatriculation volées, les pickups avec des caisses fermées ou les camions circulant à des heures inhabituelles. Elles ont averti que tous ces comportements pourraient être le signe d’ennemis opérant de l’intérieur.
Traque intensive des espions présumés
Sous le choc de l’ampleur des frappes israéliennes du mois dernier, l’Iran mène une traque intensive contre les infiltrés et les espions présumés en s’appuyant sur la population pour cette campagne.
Si les autorités ont arrêté des centaines de personnes, elles ont accéléré les procès et les exécutions d’espions présumés et une loi a été modifiée pour étendre le recours à la peine de mort pour toute personne reconnue coupable d’espionnage.
Compte tenu de l’ampleur de la campagne d’arrestations, même après le cessez-le-feu de la semaine dernière, certains en Iran craignent qu’elle ne se transforme en une nouvelle répression de la dissidence politique par un gouvernement qui a une longue tradition de répression.
«Tel un lion blessé, la République islamique poursuit chaque menace perçue dans le pays avec une force meurtrière», a déclaré Hadi Ghaemi, directeur du Centre pour les droits de l’homme en Iran, cité dans un communiqué publié jeudi dernier.
Israël a une longue tradition d’infiltration en Iran pour recueillir des renseignements et commettre des assassinats et des sabotages. Des responsables des deux camps affirment que lors de la dernière guerre, Israël a démontré sa capacité à construire des réseaux et à lancer des attaques de grande envergure de l’intérieur même du territoire iranien.
Des responsables iraniens ont déclaré avoir découvert plusieurs éléments de preuve indiquant que le Mossad, l’agence israélienne de renseignement extérieur, reçoit l’aide d’agents sur le terrain. Ces preuves, selon les autorités, incluent l’assemblage et le déploiement de missiles israéliens à l’intérieur du pays et la découverte de milliers de petits drones dans la capitale Téhéran.
Faille massive dans la sécurité et le renseignement
«Il est clair que le Mossad dispose d’un réseau très étendu en Iran et environ 90% de ses effectifs sont locaux», a déclaré la semaine dernière Mohammad Ali Shabani, analyste iranien et rédacteur en chef du site d’information indépendant Amwaj Media. Il ajoute: «La question la plus importante est: qui sont-ils? Aujourd’hui, leq doigts accusateurs sont partout».
Quelques heures après la première frappe contre l’Iran, le 13 juin, Israël a démontré la précision de ses renseignements en tuant plusieurs généraux et scientifiques nucléaires de haut rang à leur domicile. Ces attaques ont également détruit des lanceurs de missiles et des systèmes de défense aérienne, contraignant le guide suprême iranien à se cacher.
«Nous avons été témoins d’une faille massive dans la sécurité et le renseignement. C’est indéniable», a concédé Mehdi Mohammadi, conseiller principal du président du Parlement iranien, dans un enregistrement audio.
Depuis des années, le gouvernement iranien est confronté à des failles. Aujourd’hui, sa campagne de contre-espionnage nationale intervient à un moment particulièrement sensible.
Les Iraniens interrogés par le New York Times, y compris ceux qui sont critiques du gouvernement, ont déclaré comprendre les préoccupations sécuritaires de Téhéran, un sentiment ancré dans la colère nationale face aux pertes civiles causées par les attaques israéliennes.
Toutefois, les responsables iraniens n’ont montré aucune volonté publique de reconnaître leurs graves défaillances en matière de renseignement alors même qu’ils poursuivent une campagne répressive qui, selon les groupes de défense des droits humains, touche de manière disproportionnée les minorités ethniques et religieuses, les figures de l’opposition et les étrangers.
Ces groupes affirment que nombre des personnes arrêtées ces deux dernières semaines ont été détenues sans mandat et n’ont pas été autorisées à consulter un avocat. Amnesty International s’est déclarée préoccupée par les procès sommaires et les exécutions manifestement inéquitables dans plusieurs affaires, qualifiant les dernières actions de l’Iran de démonstration de force malavisée.
Sollicités par le NYT, les responsables iraniens se sont abstenus de tout commentaire.
Mercredi 25 juin, le Mossad a publié une vidéo rare de son directeur David Barnea accueillant un parterre d’espions aux visages floutés qu’il a vivement remercié de leur travail en Iran. Barbea a ajouté: «Nous serons là-bas comme nous l’avons toujours été», a-t-il déclaré.
Le djihad du renseignement contre les agents israéliens
Le ministère iranien du Renseignement a juré de poursuivre sans réserve ce qu’il a appelé son «djihad du renseignement contre les agents israéliens».
Le gouvernement qui a reconnu avoir coupé Internet en Iran pendant plusieurs jours par crainte de cyberattaques continue d’exhorter les Iraniens à éviter les réseaux sociaux internationaux et à privilégier les plateformes nationales.
Les agents étrangers cherchant à recruter en Iran n’hésiteront pas à trouver des citoyens mécontents parmi sa population de près de 90 millions d’habitants. L’Iran a connu des périodes de protestations populaires pendant des décennies qui ont été matées par une répression meurtrière. De plus, l’espionnage pourrait trouver un terreau favorable à cause des problèmes d’argent, l’Iran étant embourbé dans une crise économique paralysante causée par des décennies de sanctions occidentales et de mauvaise gestion gouvernementale. La population est en proie à l’hyperinflation, à la paupérisation et au chômage des diplômés.
Sourour, une Téhéranaise de 39 ans, estime qu’il existe un vaste réseau d’espions dans le pays. Elle a demandé à n’être identifiée que par son prénom craignant des répercussions pour avoir parlé à des journalistes internationaux. «Dans notre quartier, on a signalé une cachette», a-t-elle déclaré, ajoutant avoir vu les autorités arrêter plusieurs personnes et retirer des drones du site. «J’ai tout vu de mes propres yeux», a-t-elle précisé.
Les autorités iraniennes affirment que les agents d’Israël sur le terrain utilisent des cachettes pour assembler des missiles et des drones qui sont ensuite secrètement transportés, stockés et déclenchés. Elles ont autorisé les médias locaux à filmer ce qu’elles ont décrit comme des ateliers et des compartiments destinés à dissimuler des drones sur des camions. Cependant, le New York Times n’a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante l’authenticité des vidéos.
Pour tenter de démasquer ces cellules, les autorités iraniennes ont publié des notices sur les réseaux sociaux et les sites d’information, parfois accompagnés de caricatures de saboteurs utilisant des outils et du matériel d’assemblage. L’une des notices indiquait: «Si vous avez loué votre propriété ou votre logement ces derniers mois, que ce soit par des moyens traditionnels ou non, sous couvert d’un usage résidentiel à court ou à long terme, à une entreprise, veuillez le signaler», rapporte un communiqué publié par l’agence de presse Fars, affiliée au gouvernement, au nom d’Ahmad Reza Radan, chef de la police iranienne.
Depuis l’attaque israélienne contre l’Iran le 13 juin, les autorités iraniennes affirment avoir détecté plus de 10 000 petits drones rien qu’à Téhéran, selon l’agence de presse Fars.
Ces petits drones, parfois équipés d’intelligence artificielle, ont été utilisés lors de récents assassinats de scientifiques liés au programme nucléaire, selon des responsables de la sécurité iranienne cités par la même agence de presse.
Afin d’encourager la coopération populaire, les autorités annoncent régulièrement que leurs arrestations ou confiscations d’armes ont été facilitées par des Iraniens ordinaires.
«Ce public ne souhaite généralement pas interagir avec le ministère du Renseignement», a déclaré Shabani, l’analyste iranien. «Dans un État autoritaire, moins on a de contacts avec ces personnes, mieux c’est. Mais dans une nouvelle dynamique, il semble que certaines personnes souhaitent réellement les aider», a-t-il ajouté affirmant que l’attaque israélienne a galvanisé un sentiment d’unité. Certains responsables politiques modérés ont exhorté les autorités à capitaliser sur le soutien du public pour une introspection.
«La guerre et l’unité du peuple ont été l’occasion de changer notre vision de la gouvernance et du comportement de nos responsables», a déclaré le président Massoud Pezeshkian à son cabinet, selon les médias d’État.
«C’est une occasion en or de changer les choses», a ajouté Pezeshkian, élu grâce à une campagne visant à améliorer l’économie en difficulté et à nouer des relations avec l’Occident.
Mohammad Reza, un quadragénaire habitant à Tabriz dans le nord-ouest de l’Iran, a estimé que ce n’est qu’une question de temps avant que le gouvernement n’intensifie sa répression contre les opposants politiques. «Pour l’instant, ils veulent s’assurer que personne ne se moque du régime ni n’espère de changement. La principale crainte du régime est que les gens le perçoivent comme faible. Si les gens savent que le pouvoir est fébrile, ils se révolteront», a-t-il déclaré.
Avec “La Nuit des Chefs”, l’Orchestre symphonique tunisien sera en tournée estivale dans trois des festivals les plus prestigieux du pays à commencer par le Festival International de Hammamet (FIH), le 12 juillet 2025, enchainant le 20 juillet au Festival International de Musique Symphonique “Les Nocturnes d’El Jem” et le 1er août 2025 au Festival International de Carthage (FIC).
Conçu et dirigé sous le signe de la diversité artistique, le concert sera interprété sous la baguette de plusieurs chefs invités, venus de pays proches ou lointains. Sélectionnés pour l’excellence de leur parcours et la singularité de leur direction, ces chefs partagent tous une même passion pour la musique, ce langage universel propre à l’humanité. Chacun d’eux apportera sa propre lecture, sa touche personnelle, sa sensibilité et son énergie à une œuvre ou à un mouvement.
La présence de plusieurs chefs dans une même soirée constitue une invitation à redécouvrir l’orchestre comme un organisme capable de se transformer sous l’impulsion de mains différentes.
Bien plus qu’une simple performance, ce concert se veut un véritable dialogue entre chefs, musiciens et spectateurs, dans une célébration de la richesse et de la diversité de l’interprétation musicale, sublimée par la participation des chœurs du Théâtre de l’Opéra de Tunis.
La coopération tuniso-égyptienne dans le domaine militaire a été au centre de la rencontre entre le ministre de la Défense nationale, Khaled Seyhi, et l’ambassadeur d’Égypte en Tunisie, Bassem Hassan. À cette occasion, les deux parties ont réaffirmé la solidité des relations historiques unissant les deux pays, tout en soulignant l’importance de renforcer leur partenariat […]
L’Iran a officiellement suspendu, ce mercredi, sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), à la suite de la promulgation d’une loi adoptée par le Parlement et validée par le président Masoud Pezeshkian. Cette décision intervient dans un contexte de tensions accrues entre Téhéran et l’agence onusienne, sur fond d’attaques menées récemment par les […]
La participation du chanteur algérien Cheb Mami au Festival international de Hammamet en août 2025 suscite une vive polémique en Tunisie, notamment dans les milieux féministes. La campagne « Ana Zeda » a lancé un appel à retirer immédiatement l’invitation adressée à l’artiste et à ce que les organisateurs présentent des excuses publiques. Cette mobilisation […]
P. Diddy acquitté des accusations de trafic sexuel mais reconnu coupable de transport de personnes à des fins de prostitution. Le célèbre rappeur et producteur P. Diddy, de son vrai nom Sean Combs, a été déclaré non coupable mercredi 2 juillet des charges les plus graves qui pesaient contre lui, à savoir trafic sexuel et […]
L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a réclamé, mercredi, l’ouverture urgente de nouvelles négociations sociales dans le secteur public et la fonction publique, estimant que tout retard équivaut à un refus des autorités d’engager un véritable dialogue social, ce qui freine les avancées dans ce domaine.
Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de sa commission administrative tenue mardi, l’UGTT a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre les accords déjà conclus, notamment ceux du 6 février 2021 et du 15 septembre 2022, de finaliser les négociations relatives aux statuts de base des secteurs public et privé, ainsi que de procéder à une révision des salaires.
Le syndicat a également appelé à une revalorisation du salaire minimum garanti (SMIG) afin de renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs.
Par ailleurs, l’UGTT a dénoncé le blocage persistant des négociations sociales dans le secteur privé et le manque de sérieux dans leur traitement, tenant pour responsables les partenaires sociaux, à savoir le gouvernement et l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), de la persistance des tensions sociales.
Le syndicat a réaffirmé son attachement à la reprise rapide des négociations sectorielles, portant à la fois sur les aspects financiers et réglementaires, dans le but de garantir justice aux travailleurs et d’améliorer leur pouvoir d’achat.
L’UGTT a également exprimé son soutien au mouvement de protestation des jeunes médecins résidents et condamné la poursuite de la guerre menée par l’alliance sioniste-américaine contre le peuple palestinien, dénonçant la « complicité officielle arabe ». Elle a appelé à l’arrêt des massacres et à une opposition ferme aux politiques de déplacements forcés.
La bande de Gaza a une nouvelle fois été le théâtre d’une tragédie ce mardi, alors que les forces d’occupation israéliennes ont intensifié leurs frappes, ciblant des zones censées être des refuges pour les civils. Trois personnes ont perdu la vie et plusieurs autres ont été blessées dans une attaque ayant visé une tente abritant […]
Le président de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) Brahim Bouderbala a mis l’accent sur les efforts de la Tunisie dans le développement du climat d’investissement et la mise en place de réformes pour renforcer la coopération avec ses partenaires.
Lors de sa rencontre au Palais du Bardo avec l’Ambassadeur de Corée en Tunisie, Bouderbala a exposé les caractéristiques de la révolution législative en Tunisie, lit-on dans un communiqué publié mercredi par l’Assemblée.
Le président de l’ARP a à cette occasion mis l’accent sur les liens solides entre la Tunisie et la République coréenne, soulignant les efforts conjoints à impulser la coopération dans les secteurs économique social culturel et académique.
Il a également évoqué les relations parlementaires et leur contribution à l’établissement d’une coopération étroite à différents niveaux, soulignant l’importance d’intensifier les rencontres et les échanges de visites et d’expériences entre les parlementaires des deux pays.
De son côté, l’ambassadeur de Corée en Tunisie a souligné l’intérêt de son pays à renforcer sa coopération avec la Tunisie dans les différents domaines et ceci à travers la mise en place de bourses d’étude pour les étudiants tunisiens.
Il a par ailleurs évoqué la présence de plusieurs entreprises coréennes en plus de la coopération entre les deux pays dans les domaines scientifique technologique et agricole.
L’ambassadeur coréen a affirmé la volonté de son pays de soutenir la coopération dans le secteur touristique et de promouvoir la Tunisie en tant que destination touristique.
En Tunisie, la consommation de cannabis chez les adolescents connaît une hausse alarmante, avec un taux multiplié par quatre chez les jeunes de 15 à 17 ans entre 2013 et 2021, selon Nabil Ben Salah, représentant du ministère de la Santé. Cette tendance préoccupante a été évoquée lors de la 22ᵉ session « Population et […]
Un projet de 12 mois intitulé “Décarbonisation de la pêche artisanale en Tunisie : promouvoir l’énergie propre pour des communautés côtières durables” a été lancé, mercredi, par l’Ambassade britannique en Tunisie, en partenariat avec le WWF Royaume-Uni et le WWF Afrique du Nord.
D’après un communiqué de l’Ambassade de Grande Bretagne, l’objectif de ce projet est d’introduire des moteurs électriques solaires sur les embarcations de pêche artisanale dans le Golfe de Gabès, afin de réduire la consommation de carburant, les émissions de carbone et la pollution sonore, tout en diminuant les coûts d’exploitation pour les pêcheurs et en protégeant la biodiversité marine.
Ce projet bénéficie d’un fort soutien stratégique des autorités nationales, garantissant son alignement avec les priorités de la Tunisie en matière de transition énergétique et de gestion des pêches. Le WWF Afrique du Nord et ses partenaires de mise en œuvre suivront de près les progrès réalisés et partageront les enseignements tirés pour favoriser la reproduction du projet à l’échelle nationale et régionale.
Le projet vise aussi, selon la même source, à faire progresser la transition vers l’énergie propre, la conservation marine, l’égalité des genres et l’innovation mondiale, en construisant des communautés côtières durables et inclusives grâce à une collaboration internationale.
Financé par le gouvernement britannique à hauteur de 254 950 £ (environ 1 million de dinars), le projet est mis en œuvre en étroite collaboration avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA), des organisations et coopératives locales de pêche, ainsi que des fournisseurs d’équipements solaires et des institutions financières.
Le Produit Intérieur Brut (PIB) devrait enregistrer une hausse de 5,1% en 2025 en Guinée-Bissau, selon les prévisions du Fonds Monétaire International (FMI).
Parallèlement à cette croissance économique, la Guinée-Bissau devrait connaitre, durant la même période, une inflation modérée évaluée à 2%, a ajouté le FMI dans une note relayée par la presse.
Par la même occasion, l’Institution de Bretton Woods a loué l’engagement des autorités Bissau-guinéennes en vue d’une réduction du déficit budgétaire de ce pays de l’Afrique de l’Ouest.
Et de faire observer que les données attendues sont le reflet d’un espoir de reprise économique, portée par des secteurs clés comme l’agriculture et les investissements dans les infrastructures.
“Les autorités de la Guinée-Bissau sont déterminées à atteindre un déficit budgétaire de 3,4% du PIB en 2025, afin de mettre la dette publique sur une trajectoire fermement descendante”, a indiqué, de son côté, le ministère des Finances.
Les perspectives restent “soumises à des risques internes et externes significatifs”, et bien que l’impact direct des récentes tensions commerciales internationales sur la Guinée-Bissau “soit limité, l’économie continue de se détériorer dans un climat sociopolitique difficile, en cette année électorale”, explique-t-on de même source.
Une révision de la coopération internationale dans le domaine énergétique en Tunisie est nécessaire pour mieux servir les intérêts nationaux plutôt que de renforcer les schémas de dépendance, estime l’Initiative de réforme arabe (IRA), organisme de recherche arabe indépendant fondé en 2005.
Dans un rapport publié à l’issue d’une table ronde tenue sur le thème “Vers une transition énergétique : La Tunisie échapper a-t-elle à la colonisation verte ?”, l’organisation a expliqué que les initiatives actuelles pilotées par l’UE, telles que RePowerEU (plan visant à réduire la dépendance de l’Europe à l’égard des combustibles fossiles), ELMED ( interconnexion électrique entre la Tunisie et l’Italie) et MEDGRID (initiative pour des réseaux électriques méditerranéens), donnent largement la priorité aux besoins énergétiques de l’Europe, au détriment des besoins de développement de la Tunisie et augmentent la pression sur les ressources nationales (eau, sols).
« Bien que présentés comme des opportunités pour booster la croissance économique, ces projets risquent de transformer la Tunisie en un simple corridor pour l’exportation d’énergie vers l’Europe, alors que les communautés rurales continuent de lutter pour avoir accès à l’électricité», indique encore le rapport.
Les auteurs du rapport estiment que si cette approche n’est pas repensée, elle continuera de reproduire les mêmes schémas historiques d’extraction des ressources, selon des dictats extérieurs au détriment de la souveraineté nationale.
Pour contrer cette réalité, le rapport souligne que la Tunisie devrait diversifier de manière proactive ses partenariats énergétiques en dehors de l’UE, en explorant les opportunités d’investissement avec des partenaires africains et asiatiques, tels que la Chine. Ces derniers pourraient proposer des schémas financiers plus favorables au pays.
Le renforcement des liens avec l’Afrique et l’Asie pourrait donner lieu à des stratégies énergétiques plus alignées sur les réalités socio-économiques locales, affirme encore le rapport.
Toutefois, selon les auteurs du rapport, au-delà de la diversification des partenariats, la Tunisie devrait aussi s’éloigner des modèles verticaux d’investissements dirigés par les investisseurs, vers des projets émanant des communautés locales, afin de garantir que le retour sur investissement soit équitablement réparti.
Le pays devrait, encore, s’orienter vers des schémas de financement alternatifs, pour s’éloigner des modèles d’investissement conditionnés, basés sur des prêts, qui ont longtemps limité les marges de manœuvre des politiques publiques en Tunisie.
«Sans un changement radical de la trajectoire actuelle, la transition vers les énergies renouvelables en Tunisie ne sera qu’un nouveau processus extractif qui profite à des entités étrangères tandis que la Tunisie en supporte les coûts. Au-delà des réformes techniques et de l’augmentation des investissements étrangers, une transition énergétique juste exige une révision radicale des modèles de gouvernance, de propriété et de financement pour s’assurer que l’avenir énergétique du pays soit façonné par le peuple et pour l’intérêt de ce dernier».