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La société chinoise « Asia Potash » intéressée par le site Tunisie

Des représentants de la société chinoise Asia Potash International Investment Guangzhou, spécialisée dans l’extraction de potasse et le développement de l’agriculture moderne, se disent intéressés à investir en Tunisie, notamment dans les domaines de la prospection et de l’exploitation minière.

Accueillie par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, la délégation, conduite par le vice-président de la société, Zheng Youye, a fait part de son intérêt à développer le projet d’exploitation de la mine de phosphate de « Sra Ouertane », située dans le gouvernorat du Kef, et à établir un partenariat avec la Tunisie dans la production d’engrais, indique un communiqué du ministère.

Il est à souligner que cette entreprise chinoise joue un rôle actif dans l’industrie de la potasse et du phosphate, et contribue au développement des filières agricoles et industrielles connexes.

Pour sa part, la ministre de l’Industrie a réaffirmé la volonté de son département à créer un climat favorable à l’investissement, soulignant l’importance de soutenir les projets innovants susceptibles de dynamiser l’économie nationale et de générer des opportunités d’emploi.

A rappeler que c’est la deuxième visite de la délégation d’Asia Potash en Tunisie, dans le cadre des discussions visant à renforcer la coopération dans le secteur minier.

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Le marché boursier termine la séance en légère baisse (-0,1%)

Le marché boursier a clôturé la séance sur une note négative, avec le principal indice en recul de 0,1% à 11 574,5 points. Le volume total des échanges a atteint 5,6 millions de dinars, selon Tunisie Valeurs.

Le titre UNIMED a enregistré la meilleure performance de la séance, progressant de 5% à 8,400 dinars, soutenu par un flux important de 1,6 million de dinars.

Sans transaction durant la séance, le titre ASTREE a néanmoins terminé en hausse de 4,5% à 48,420 dinars.

En revanche, BH a été le titre le plus pénalisé du TUNINDEX, reculant de 4,3% à 9,000 dinars, avec un volume de 60 000 dinars.

Enfin, MAGASIN GENERAL a également subi une baisse notable de 3,1% à 6,780 dinars, dans un volume d’échanges très faible de 2 000 dinars.

Avec TAP

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Lancement de l’application Jibaya pour la déclaration des avoirs non réclamés

L’application informatique « Jibaya », conçue pour la déclaration et le transfert des montants, dépôts, comptes titres et avoirs non réclamés au profit de l’État, développée par les services de l’administration fiscale, est désormais accessible et opérationnelle, a annoncé mercredi le Conseil du Marché Financier (CMF).

Son utilisation doit se faire conformément au cahier des charges disponible dans la section dédiée à la déclaration, précise le CMF.

La mise en place de cette application s’inscrit dans le cadre des efforts continus du CMF pour sensibiliser les établissements concernés par les dispositions des articles 43 à 48 de la loi n° 2024-48 du 9 décembre 2024, relative à la loi de finances pour l’année 2025.

Le CMF invite les intermédiaires en bourse, les banques, les sociétés émettrices de valeurs mobilières, les intermédiaires agréés mandatés ainsi que toutes les personnes soumises à ces obligations, à adopter cette plateforme pour le dépôt de leurs déclarations. Il leur recommande de prendre les mesures nécessaires afin de respecter les délais impartis et d’éviter tout retard ou manquement aux dispositions légales.

Avec TAP

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Audition parlementaire : stabiliser le coût de l’électricité et renforcer la STEG

Lors d’une audition devant la commission des Finances et du Budget, des responsables du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie ont indiqué que le prix moyen du kilowattheure (kWh) s’élève à environ 472 millimes, dont 70% sont liés au gaz naturel. Ce dernier est approvisionné à hauteur de 50% par des importations algériennes, 15% par des redevances, le reste provenant de la production locale.

La séance a également porté sur l’accord de « mourabaha » conclu entre la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) et la Société internationale islamique de financement du commerce, destiné à financer l’importation du gaz naturel et à soutenir la trésorerie de la STEG.

Les responsables ont souligné que 40% du coût réel de l’électricité est couvert par des subventions publiques, et que 85% des consommateurs utilisent moins de 200 kWh par mois. Ils ont insisté sur la nécessité de stabiliser le prix de l’électricité en développant les énergies renouvelables et en améliorant l’autonomie énergétique nationale. Toute augmentation tarifaire devra être précédée d’une étude approfondie, tandis que la STEG est appelée à réduire ses coûts de production.

Les députés ont relevé les difficultés financières de la STEG, demandant un renforcement de la gouvernance et une meilleure activation des mécanismes de recouvrement. Certains ont exprimé des réserves sur le recours à l’endettement via la « mourabaha », notamment en raison de l’absence d’un cadre clair sur les intérêts appliqués et de la baisse actuelle du prix du pétrole.

Enfin, les élus ont demandé des précisions stratégiques supplémentaires à la ministre de l’Industrie concernant la transition énergétique, le développement des sources d’énergie propres et le maintien du rôle de la STEG dans le paysage énergétique national.

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STEG: grève annoncée pour le 17 juillet 2025

La commission administrative sectorielle de l’électricité et du gaz, affiliée à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), annonce une journée de grève nationale qui aura lieu le jeudi 17 juillet 2025

Selon le communiqué de l’UGTT, les revendications sont claires. Ainsi le communiqué mentionne que les autorités de tutelle devraient permettre de mener à bien sa part des projets publics dans le domaine des énergies renouvelables. Tout en demandant l’allocation des reliquats du soutien complémentaire de 2016 à 2023. Ce qui contribue en l’occurrence budget d’investissement public destiné aux énergies renouvelables.
Autre élément, la commission exige le paiement immédiat des primes d’économie de gestion au titre de l’année 2020, la mise en œuvre du procès-verbal de la réunion du 28 avril 2025, ainsi que l’intégration des augmentations salariales des années 2023, 2024 et 2025 dans le salaire de base.

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L’UGTT appelle à relancer sans délai les négociations dans le secteur public

L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a réclamé, mercredi, l’ouverture urgente de nouvelles négociations sociales dans le secteur public et la fonction publique, estimant que tout retard équivaut à un refus des autorités d’engager un véritable dialogue social, ce qui freine les avancées dans ce domaine.

Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de sa commission administrative tenue mardi, l’UGTT a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre les accords déjà conclus, notamment ceux du 6 février 2021 et du 15 septembre 2022, de finaliser les négociations relatives aux statuts de base des secteurs public et privé, ainsi que de procéder à une révision des salaires.

Le syndicat a également appelé à une revalorisation du salaire minimum garanti (SMIG) afin de renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs.

Par ailleurs, l’UGTT a dénoncé le blocage persistant des négociations sociales dans le secteur privé et le manque de sérieux dans leur traitement, tenant pour responsables les partenaires sociaux, à savoir le gouvernement et l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), de la persistance des tensions sociales.

Le syndicat a réaffirmé son attachement à la reprise rapide des négociations sectorielles, portant à la fois sur les aspects financiers et réglementaires, dans le but de garantir justice aux travailleurs et d’améliorer leur pouvoir d’achat.

L’UGTT a également exprimé son soutien au mouvement de protestation des jeunes médecins résidents et condamné la poursuite de la guerre menée par l’alliance sioniste-américaine contre le peuple palestinien, dénonçant la « complicité officielle arabe ». Elle a appelé à l’arrêt des massacres et à une opposition ferme aux politiques de déplacements forcés.

Avec TAP

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Le gouverneur de la BCT plaide pour la simplification des services financiers

Le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouheir Nouri, a appelé mercredi à simplifier les démarches d’accès aux services financiers et à développer des produits adaptés aux réalités locales.

S’exprimant à l’ouverture de la 4ᵉ édition de la Conférence arabe sur l’épargne et l’éducation financière, tenue à Tunis, il a également souligné l’importance d’intégrer la culture financière dans les programmes éducatifs et d’en faire une pratique sociale plutôt qu’un simple concept abstrait.

Selon lui, la culture financière est aujourd’hui un pilier essentiel du développement, condition indispensable à la justice sociale et à la stabilité économique.

Il a insisté sur le rôle fondamental de l’éducation financière, devenue un des piliers de la sécurité sociale, particulièrement dans un contexte de changements économiques rapides, marqué par l’inflation, l’endettement, la transformation numérique et les crises bancaires.

Cette conférence constitue une opportunité pour renforcer les échanges et construire une vision arabe unifiée, capable de relever les défis, de promouvoir la justice financière et de valoriser le capital humain ainsi que les technologies dans la région.

Ibrahim Khalil Ibrahim, directeur général de « Mena Money », a souligné la nécessité de renforcer la sensibilisation à la culture financière à tous les niveaux — familial, individuel, institutionnel et gouvernemental —, rappelant que cette culture contribue à améliorer la sécurité sociale et économique dans les sociétés arabes.

Il a plaidé pour l’intégration de la culture financière et des compétences en gestion dans les programmes officiels du ministère de l’Éducation, en tant que matière nationale.

Raja Dahman, directrice générale de l’Observatoire de l’Inclusion Financière (OIF), a indiqué que des recommandations seront adoptées à l’issue de la conférence pour unifier les efforts des pays arabes en matière de culture financière et de promotion de l’épargne.

Elle a expliqué que la culture financière aide les citoyens à prendre des décisions éclairées et responsables, à mieux gérer leur budget familial et à planifier leur avenir.

La 4ᵉ Conférence arabe sur l’épargne et l’éducation financière se tient à Tunis du 2 au 3 juillet 2025, sous le thème « Vers l’instauration d’une culture financière inclusive dans les pays arabes ».

Organisée sous l’égide de l’OIF, cette rencontre réunit un large panel d’acteurs de l’écosystème arabe de l’inclusion financière, dans le but de promouvoir l’éducation et l’inclusion financière dans la région.

Avec TAP

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TUNISAIR : ajustements des vols vers et depuis la France

La compagnie aérienne nationale TUNISAIR a annoncé, mercredi, que certains vols à destination ou en provenance de France pourraient subir des réajustements en raison d’un préavis de grève des contrôleurs aériens français prévu les 3 et 4 juillet 2025.

Dans ce contexte, TUNISAIR invite ses passagers à consulter régulièrement leurs e-mails et SMS afin de rester informés des éventuelles modifications concernant leurs vols.

Pour toute information complémentaire, les voyageurs peuvent également contacter le centre d’appel de la compagnie aux numéros suivants :

Numéro Platine (Tunisie) : 81 10 77 77

Numéro international : +216 70 019 160

Avec TAP

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L’Université de la Manouba : 62 étudiants accèdent au statut d’étudiant entrepreneur

62 étudiants issus de 11 établissements relevant de l’Université de la Manouba ont obtenu, ce mercredi, le statut national d’étudiant entrepreneur.

Lors d’une cérémonie organisée à l’occasion de la troisième édition du Pôle de l’étudiant entrepreneur, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd, a mis en avant que cette initiative s’inscrit dans la nouvelle stratégie du ministère. Laquelle vise à transformer l’université en un espace dédié à la formation de porteurs de projets pour les étudiants et non plus seulement à la délivrance de diplômes.

Il a rappelé que l’Université de la Manouba est la première institution en Afrique et dans la région MENA à avoir obtenu, en 2024, l’accréditation d’université entrepreneuriale.

Sur 203 candidatures, 62 étudiants ont été sélectionnés pour le statut d’étudiant entrepreneur : 32 en tant qu’entrepreneurs émergents; 28 comme entrepreneurs innovants; et 2 en tant qu’entrepreneurs confirmés. La majorité des lauréats sont des femmes (36 étudiantes contre 26 étudiants).

L’École supérieure de l’économie numérique (ESEN) s’est illustrée en tête des établissements les plus dynamiques, suivie par l’Institut de presse et des sciences de l’information (IPSI).

La journée s’est conclue par la signature d’un partenariat entre l’Université de la Manouba et une entreprise spécialisée dans les technologies de l’information. Et ce, afin de consolider l’écosystème d’accompagnement des étudiants entrepreneurs.

À noter que la première édition du Pôle de l’étudiant entrepreneur, en 2022, avait enregistré la participation de 18 étudiants issus de six établissements universitaires.

Avec TAP

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FfD4 – Pour tout comprendre de l’« Engagement de Séville »

Système commercial multilatéral menacé, réforme de l’architecture financière internationale à entreprendre d’urgence, dette souveraine intenable, tels étaient les principaux sujets « chauds » qui ont été abordés dans la capitale andalouse, Séville, au deuxième jour de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4).

Entamée lundi 30 juin 2025 avec l’adoption de l’Engagement de Séville, qui invite les États à se mobiliser en faveur d’un « cadre mondial renouvelé » pour le financement du développement, la Conférence a vu défiler aujourd’hui les délégations, au cours du débat général, plaider pour des solutions concrètes.

Les appels à réformer l’architecture financière internationale furent les plus retentissants. Les délégations, du Nord comme du Sud, ont ainsi, en écho à l’Engagement de Séville, appelé à une nouvelle architecture qui soit plus résiliente, plus cohérente et plus efficace, afin de faire face aux crises et aux problèmes, actuels et futurs.

Cet engagement doit être concrétisé, a plaidé le Liban, se disant en faveur d’une réforme des structures du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Le but est d’assurer une représentation plus équitable des pays en développement, de revoir les politiques en matière de surtaxes, d’étendre le rôle des droits de tirage spéciaux (DTS) et d’augmenter les quotes-parts. L’argument selon lequel « les financements doivent bénéficier à ceux qui en ont le plus besoin » sous-tend cet appel à la réforme, comme l’a dit l’Australie, au nom du groupe CANZ (Canada, Australie et Nouvelle-Zélande).

Pourquoi vouloir réformer l’architecture financière internationale?

Les attentes des économies en développement « enclavées », qui sont vulnérables du fait de cette caractéristique, sont d’avoir une voix et une représentation accrues au sein des institutions financières internationales, a expliqué le vice-Premier ministre du Kazakhstan, qui est aussi Ministre de l’économie nationale. Pour d’autres pays à vulnérabilité particulière, comme les petits États insulaires en développement (PEID), le vice-président des États fédérés de Micronésie a encouragé le FMI et la Banque mondiale à suivre des approches adaptées aux circonstances, en l’occurrence l’isolement des petites îles.

Le Brésil a plaidé avant tout pour une « gouvernance inclusive » de l’architecture financière internationale et une transition climatique juste. Il a jugé intenable la persistance des fuites de capitaux du Sud vers les pays riches. « Les priorités du Brésil ne figurent pas dans le document final » de Séville, s’est d’ailleurs lamenté le ministre brésilien.

Lire aussi : Zaafrani Zenzri à Séville : un nouvel élan pour la Tunisie !

« Les organisations régionales comme l’ASEAN (Association des Nations de l’Asie du Sud-Est) jouent un rôle central pour garantir la réforme de l’architecture financière internationale tout en faisant la promotion de l’intégration économique », a pour sa part avancé le vice-Premier ministre de la République démocratique populaire du Laos qui parlait au nom de l’Association.

Le commerce international comme moteur du développement 

Selon l’Engagement de Séville, « le commerce international est un moteur de la croissance inclusive et un moyen d’éliminer la pauvreté et de contribuer à la promotion du développement durable ».

Pourtant, le système commercial multilatéral est de plus en plus menacé, ont observé plusieurs délégations. Les restrictions au commerce, notamment les droits de douane contraires aux règles, principes et engagements de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), se multiplient dans le monde entier, sur fond de tensions commerciales croissantes et d’enlisement des négociations multilatérales.

L’Engagement de Séville vient donc s’attaquer à ce problème en recommandant « un système commercial multilatéral universel, fondé sur des règles, juste, ouvert, transparent, prévisible, inclusif, non discriminatoire et équitable », pour qu’il contribue à réaliser le développement durable. C’est ce qu’a prôné la Chine, qui a fait part de son aversion du protectionnisme. « Nous ouvrons nos marchés aux pays en développement », a expliqué la délégation.

Pour la Lettonie, le rôle de l’OMC est évident : « En réunissant des nations du monde entier, l’OMC est au cœur du système commercial international fondé sur des règles. » D’où son appel à réformer l’Organisation pour qu’elle soit mieux armée pour relever les défis futurs.

Dette souveraine et aide publique au développement

Les Émirats arabes unis ont fièrement rappelé leur engagement, tenu, de dédier au moins 0,7 % de leur revenu intérieur brut à l’aide publique au développement (APD). Une promesse faite mais jamais respectée depuis plus de cinq décennies par les pays développés, a rappelé la République islamique d’Iran. Le Qatar a invité, à cet égard, les partenaires de développement à prendre l’initiative de soutenir la mise en œuvre du Programme d’action de Doha pour les pays les moins avancés (PMA).  La République dominicaine a, de même, insisté sur l’importance pour les pays développés de respecter leur promesse d’APD. La délégation a aussi agréé à l’idée d’émettre des « obligations stratégiques souveraines ».

Si l’APD reste indéniablement très importante, elle doit être considérée non pas comme une solution isolée, mais plutôt comme un catalyseur au sein du cadre global de la coopération internationale au développement, favorisant ainsi des progrès durables à plus grande échelle, a argumenté la Bulgarie. De plus, les pays doivent parallèlement améliorer leurs recettes fiscales pour financer leur développement, a plaidé le Royaume-Uni.

Par ailleurs, le secteur privé, tant national qu’international, joue un rôle indispensable et a besoin d’un cadre réglementaire solide et d’un environnement juridique et commercial favorable, ont souligné quelques voix comme celle du Cambodge, qui a plaidé en faveur de l’augmentation des flux d’investissements étrangers directs et de capitaux privés vers les PMA.

Financements verts et vulnérabilité climatique

N’oublions pas, a fait remarquer le Premier Ministre de la Guinée, qu’une aide au développement qui ignore les efforts d’investissement vert ou les contraintes de vulnérabilité climatique n’est ni juste, ni inclusive, encore moins efficace. Sur ce thème, le vice-Premier ministre de la République démocratique du Congo (RDC) a plaidé pour que les crédits carbone, générés par les forêts tropicales comme celles de son pays, soient reconnus à leur juste valeur sur les marchés internationaux.

Dans ce droit fil, la République dominicaine a incité à pratiquer des « échanges de dettes contre des financements climatiques » pour renforcer la résilience face aux catastrophes. Oui aux conversions de dettes en actions climatiques, s’est enthousiasmée la Malaisie.

Le Samoa a par ailleurs approuvé l’inclusion de clauses conditionnelles dans les instruments de dette, permettant la suspension du service de la dette en cas de chocs et de catastrophes. La délégation a invité toutes les institutions financières et tous les partenaires de développement à réfléchir à une meilleure intégration des facteurs de vulnérabilité dans leurs processus de réflexion et de décision. « Il ne s’agit pas seulement de financer une route ou une école, mais de construire des routes et des écoles résilientes aux changements climatiques. »

Les Palaos, au nom de l’Alliance des petits États insulaires, a rappelé que la flotte de Magellan était partie de Séville avant de parcourir les mers du globe. Les PEID, dont certains ont été « découverts » par cette flotte, connaissent une situation particulière de développement, étant en première ligne de la crise climatique.

Concrètement, les Palaos ont appelé à honorer les engagements pris au titre de l’Accord de Paris, à l’instar de plusieurs délégations qui ont manifesté leur impatience alors que la promesse des pays développés de dédier 100 milliards de dollars par an à l’action climatique jusqu’en 2030 reste sans suite.

Pourtant, les PEID ont fort besoin de soutien car la dette insoutenable est le principal obstacle au progrès, a encore plaidé le vice-président des Maldives en dénonçant un système de financement international inégal, désuet et qui « ne correspond pas à nos réalités ». Vu que ces États ne sont pas éligibles aux financements concessionnels pour se remettre des chocs climatiques, les Maldives ont préconisé un « mécanisme d’allégement de la dette pour le renforcement de la résilience ».

Le critère de vulnérabilité multidimensionnelle

Le Bhoutan, enclavé, a lui aussi appelé à des financements climatiques ciblant en priorité les pays les plus vulnérables. Malgré sa vulnérabilité, le pays reste stoïquement attaché à sa philosophie du « bonheur national brut » qui a fait sa renommée. Pour le Pérou, il est essentiel de ne plus considérer le revenu par habitant comme le seul critère d’accès au financement du développement. L’adoption d’une approche fondée sur des indicateurs multidimensionnels est essentielle pour mieux refléter les réalités et les vulnérabilités de nos pays, a dit la délégation.

Le Premier Ministre d’Antigua-et-Barbuda, au nom de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), a aussi appelé les institutions financières internationales, notamment la Banque mondiale, le FMI et les banques régionales de développement, à redéfinir l’éligibilité aux financements concessionnels en y intégrant la vulnérabilité multidimensionnelle comme critère central.

Pas de développement sans la paix 

Certains pays ont tenu à parler des conséquences des conflits sur le financement du développement, à commencer par les pays premiers concernés. Le Yémen, par exemple, a rappelé qu’il ne peut y avoir de développement durable sans paix, ni de paix sans développement durable. La Géorgie a dit être engagée à poursuivre les progrès vers le développement durable malgré le conflit imposé par la Fédération de Russie. Et la République islamique d’Iran a déploré l’agression des États-Unis et celle du « régime sioniste » qui a ciblé des sites civils, faisant 935 morts, dont 38 enfants.

Les États-Unis ont recours aux mesures coercitives unilatérales alors que le développement est un droit humain, a dénoncé l’Iran. Dans ce sillage, Cuba a souligné que les pays en développement ne demandent pas l’aumône, mais un traitement juste. Cela l’a amenée à demander la levée de l’embargo frappant Cuba depuis près de 60 ans.

La Tunisie a appelé à résoudre la question palestinienne, un autre conflit freinant le développement et « véritable blessure béante ». On ne peut parler de développement sans un État palestinien, a argué la délégation. Même son de cloche pour la Jordanie qui a appelé la communauté internationale à donner la priorité au relèvement de Gaza, où un cessez-le-feu est crucial. Il en va de même pour le Luxembourg qui s’est emporté face au « silence étrange » sur Gaza.

L’Azerbaïdjan a rappelé avoir dû consacrer des ressources à lutter contre l’agression arménienne, puis à reconstruire, après la fin de l’occupation arménienne en 2020. « Le déminage est pour nous le 18ODD », a souligné la délégation.

L’humain au cœur des efforts

Devant ce monde tiraillé et instable, l’Inde, dans l’esprit de la philosophie civilisationnelle indienne « Vasudhaiva Kutumbakam » où « le monde est une seule famille », a appelé à unir nos efforts pour impulser un changement significatif qui profite à tous. Ce changement passe par la mobilisation des flux illicites perdus chaque année et évalués à près de 100 milliards de dollars par an, a indiqué le Nigéria. Un avis partagé par l’Islande, qui a encouragé les investissements dans l’égalité des genres, une approche qui lui a permis de passer, en seulement 50 ans, de nation la plus pauvre d’Europe à l’une des plus riches. La Finlande a aussi estimé que l’égalité des genres est tout aussi cruciale pour un développement se voulant durable.

La Suisse a fait don de « la Genève Internationale », une plateforme d’humanité et d’innovation qui réunit les acteurs divers autour de l’humanitaire, de la paix, des droits humains, du commerce, de la finance, de l’environnement, de la recherche et de l’anticipation, tout cela dans une seule ville. Les thèmes et les défis discutés et traités chaque jour à Genève s’inscrivent pleinement dans l’engagement de Séville, a avancé la délégation. Dans la même veine, le Turkménistan a invité les délégations à se rendre en août sur les rives de la mer Caspienne, dans la zone touristique nationale d’Avaza, pour participer à la troisième Conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral.

Avec l’ONU

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Kaïs Saïed : nos compétences valent plus que l’argent

Il est urgent d’établir un nouveau cadre juridique afin de garantir les droits et la dignité des médecins, du personnel paramédical et des travailleurs du secteur de la santé. C’est en substance ce qu’a déclaré le président de la République, Kaïs Saïed, lors d’une audience accordée, mardi 1er juillet au Palais de Carthage, au ministre de la Santé, Mustapha Ferjani.

A cette occasion, le chef de l’État a salué l’excellence des médecins tunisiens, dont les compétences sont très prisées à l’étranger. Et le président d’étayer ses dires : « La Tunisie prête à de nombreux pays des compétences inestimables, qu’aucune monnaie ne peut évaluer ». Et interpellé par ce paradoxe, il s’interroge : « Alors, qui prête à qui ? », en référence aux difficultés économiques du pays, contraint d’emprunter malgré l’exportation de ses talents médicaux.

Par conséquent, Kaïs Saïed estime urgent de consacrer le droit constitutionnel et humain à la santé, insistant sur la nécessité de mesures immédiates pour le garantir en attendant une réforme en profondeur du système de santé publique, notamment dans les régions défavorisées.

Il a également rendu hommage à plusieurs figures historiques de la médecine tunisienne, comme le Dr Habib Thameur, Ahmed Ben Miled, surnommé « le médecin des pauvres », Slimane Ben Slimane et Tawhida Ben Cheikh, pionnière de la médecine féminine en Tunisie. Le chef de l’État a salué les efforts des fondateurs de la Faculté de médecine de Tunis dans les années 1960, qui avaient choisi de revenir dans leur pays pour contribuer à l’édification du système médical national.

Enfin, Kaïs Saïed a plaidé pour une approche nationale afin de résoudre les problèmes économiques et sociaux, avertissant que « pour les corrompus, seules des nouvelles lois et un règlement juste des comptes constitueront un remède efficace ».

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Tunisie – Royaume-Uni : renforcer les partenariats dans l’enseignement supérieur

Une délégation tunisienne de haut niveau a pris part aux Deep Dialogues on Transnational Education (TNE), organisés par le British Council du 25 au 27 juin à Cardiff (Pays de Galles).

Cet événement a rassemblé plus de 43 participants venant de 21 pays pour discuter de l’avenir de l’enseignement supérieur international et des stratégies de localisation des modèles éducatifs en TNE.

Une plateforme d’échange stratégique pour la Tunisie

La Tunisie a marqué sa présence aux côtés de l’Égypte et de l’Arabie saoudite. Affirmant de la sorte son engagement dans la construction d’un enseignement supérieur innovant et durable. Les discussions ont porté sur :

  • L’adaptation des programmes éducatifs internationaux aux contextes locaux;

  • Les cadres réglementaires pour une éducation transnationale efficace;

  • L’expérience étudiante dans les cursus internationaux;

  • Le renforcement des partenariats académiques durables.

Co-organisé par Universities UK International et Universities Wales, l’événement visait à favoriser le partage d’expertise et à proposer des solutions pour une TNE plus équitable. Des ateliers animés par des experts ont permis aux représentants tunisiens d’échanger sur les meilleures pratiques et d’explorer de nouvelles collaborations.

Un renforcement des liens académiques tuniso-britanniques

Elizabeth Green, cheffe de mission adjointe, a souligné : « La Tunisie émerge comme un pôle académique dynamique en Afrique. Et nous sommes fiers de soutenir cette évolution en collaboration avec les institutions britanniques. »

Cette participation s’inscrit dans la continuité des travaux de la 8e Commission UK-Tunisie pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, tenue à Londres en avril 2025.

Pour sa part, Susanna Carmody, directrice régionale Éducation pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a ajouté :
« Les stratégies présentées par la Tunisie, l’Arabie saoudite et l’Égypte montrent comment la TNE peut répondre à la fois aux enjeux locaux et globaux. »

Au final, cet événement renforce la position de la Tunisie dans le paysage éducatif international, ouvrant la voie à de futurs partenariats structurants.

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Tunisie – Météo : températures en hausse ce 2 juillet

L’Institut national de la météorologie (INM) prévoit pour ce mercredi 2 juillet un temps marqué par des nuages passagers dans la matinée, devenant progressivement denses l’après-midi, sur les régions ouest du nord et du centre avec apparition de cellules orageuses accompagnées de pluies, parfois intenses et de chutes locales de grêle.

La mer sera peu agitée à localement agitée. Quant aux températures, elles seront en légère hausse avec des maximales comprises entre 33 et 37 degrés sur les régions côtières et les hauteurs, et entre 38 et 42 degrés pour le reste des régions.

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L’ARP adopte l’accord de prêt de 50 M€ entre la Tunisie et l’AFD

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, mardi 1er juillet, l’accord de prêt de 50 millions d’euros (environ 170 millions de dinars), conclu le 24 septembre 2024 entre la Tunisie et l’Agence française de développement (AFD), visant à contribuer au financement du projet de modernisation de l’Office national de la protection civile (ONPC).

Le prêt vise à renforcer les moyens d’intervention de l’ONPC et ses capacités opérationnelles dans le cadre de la prévention contre les catastrophes naturelles (inondations, vagues de chaleur, incendies …).

Remboursable sur une période de 20 ans, dont sept ans de grâce, le prêt permettra de renforcer le système d’alerte proactive, de prévention et de gestion des risques de la protection civile en Tunisie.

Il convient, également, de noter qu’un don de 1,5 million d’euros de l’AFD a été alloué pour accompagner ce projet et apporter un soutien technique à ses différentes composantes, en collaboration avec Expertise France.

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Zaafrani Zenzri à Séville : un nouvel élan pour la Tunisie !

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, est revenue à Tunisie dans la soirée de mardi 1er juillet après sa participation à la 4ème Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4) qui se tient du 30 juin au 3 juillet 2025 à Séville en Espagne.

Durant son séjour, Sarra Zaafrani Zenzri a eu plusieurs entretiens bilatéraux de haut niveau. Elle s’est entre autres entretenue avec le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, mais également avec les Premiers ministres portugais Luis Montenegro, palestinien Mohamed Mustapha, égyptien Mustapha Kamel Madbouli, algérien Nadir Larbaoui, et la présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud–Basso.

Dix ans après le Programme d’action d’Addis-Abeba, les délégations ayant pris part à la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement ont adopté l’ »Engagement de Séville », lors de la première journée.

Ledit engagement, conclu le 25 juin 2025 entre les Etats membres de l’ONU – à l’exception des Etats-Unis, constitue un cadre de référence renouvelé pour mobiliser les financements en faveur du développement durable et répondre à un besoin de développement estimé à 4 000 milliards de dollars par an, dont pâtissent particulièrement les pays en développement du Sud.

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État des finances publiques – Maîtrise et discipline à fin mars 2025

Les résultats provisoires de l’exécution du Budget de l’Etat à fin mars 2025 montrent un progrès satisfaisant et reflètent des efforts pour maîtriser et rationaliser les dépenses. C’est ce qu’a déclaré, mardi 1er juillet à Séville en Espagne, la ministre de Finances, Michket Slama Khaldi, citée par l’Agence TAP.

« Notre action a été focalisée sur le remboursement des dépenses les plus importantes, celles relatives aux échéances des projets publics (à échéance fin mars 2025), a précisé la ministre qui accompagnait la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, aux travaux de la 4ème Conférence internationale des Nations unies sur le financement de développement « FfD4 » (30 juin et 1er juillet 2025).

Ainsi, à fin mars 2025, le budget de l’Etat a enregistré un excédent de l’ordre de 2 milliards de dinars. Ce qui représente une hausse de 74 % comparativement avec la même période de l’année 2024 (qui était de l’ordre de 1,2 milliard de dinars), selon les résultats provisoires de l’exécution du Budget de l’Etat publiés au mois de juin par le ministère de Finances.

Interrogée sur ses prévisions concernant la clôture du budget de 2025, Michkat Slama Khaldi a fait savoir que les estimations ne sont pas encore claires, mais ils seront prévisibles d’ici la fin de la saison estivale. Concernant le budget de l’année 2026, la ministre a indiqué que des esquisses seront réalisées conformément au plan de développement (2026-2030).

« Nous veillons, sous l’égide de la présidence du gouvernement et en collaboration avec tous les ministères, notamment celui de l’Economie et de la planification, à élaborer le plan de développement et à assurer l’exécution dans les délais », a-t-elle conclu.

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Accord sur l’amendement de l’article 96 du Code pénal

Réunie le 30 juin, la Commission de législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a approuvé une version consensuelle issue de deux propositions de loi visant à amender l’article 96 du Code pénal.

En effet, ledit texte introduit plusieurs modifications notables, entre autres la réduction de la peine d’emprisonnement à six ans et la prise en compte de l’intention dans les cas d’abus de fonction.

Du délit matériel et du délit intentionnel

Cette réforme, qui sera prochainement soumise au vote en plénière de l’ARP, vise à combler les lacunes de l’article en vigueur, lequel réprime l’abus de fonction destiné à procurer un avantage indu. Désormais, la commission exige la démonstration d’une intention délibérée, faisant passer cette infraction d’un délit matériel à un délit intentionnel.

Lire aussi : Réforme de l’article 96 du Code pénal : vers un assouplissement des sanctions pour les fonctionnaires?

Critiqué depuis 2011 pour sa portée jugée excessive, l’article 96 concerne les manquements des agents publics, et aurait, selon ses détracteurs, nui à l’efficacité de l’administration et au climat des affaires. Il incrimine actuellement six formes de violations liées à l’exercice de la fonction publique.

Réduction de la peine de prison…

Fruit de consultations avec des spécialistes en droit pénal, la nouvelle mouture du texte prévoit une peine de prison réduite (de dix à six ans), avec la possibilité de sursis ou de peine pécuniaire, et introduit explicitement la nécessité de prouver l’intention coupable.

En effet, les professeurs Mongi Lakhdhar, Hatem Bellahmar et Najet Brahmi, auditionnés par la commission, ont salué ces changements. Ils ont notamment recommandé de supprimer l’incrimination de « nuisance à l’administration », jugée vague et plus proche du champ disciplinaire que pénal.

Ils ont également plaidé pour l’instauration d’une enquête préalable avant toute suspension d’un agent public, afin de prévenir les abus de procédure. L’élargissement de la définition du fonctionnaire public à d’autres catégories de personnel a également été évoqué.

A souligner que cette réforme s’inscrit dans une démarche de modernisation du droit pénal tunisien. Elle vise ni plus ni moins à restaurer la confiance entre les citoyens et l’administration, sécuriser l’action des agents publics, réduire les plaintes infondées, et aligner la législation tunisienne sur les normes internationales en matière de criminalisation. L’objectif affiché est clair: concilier la protection des deniers publics avec le bon fonctionnement de l’appareil administratif.

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Agriculture et système capitaliste

Agriculture en Tunisie: Il faut couper avec le «maldéveloppement» imposé par le système capitaliste (étude) :

Une nouvelle étude sur « les petits agriculteurs face au changement climatique, perceptions et mécanismes de résilience », publiée récemment par la Fondation allemande Henrich boll Stiftung, a recommandé de « déconnecter » les politiques nationales agricoles de l’Etat et surtout de réviser la politique de production « orientée vers l’exportation, en se basant sur les avantages comparatifs, finalement illusoires ».

Cela signifie « refuser de soumettre stratégiquement le développement national aux contraintes de la mondialisation», et cela “en adaptant les relations internationales au service des choix locaux », expliquent les auteurs de l’étude.

Et d’ajouter « la déconnexion ne consiste pas en l’adoption d’un système de production fermé aux flux du commerce international ou aux relations financières et technologiques, mais plutôt en la rupture avec le « maldéveloppement », imposé par le système capitaliste.

Cela implique de réorienter la production agricole vers la consommation locale dans le but d’approvisionner la société, tout en soutenant les agriculteurs tunisiens.

Selon l’étude, les politiques agricoles tunisiennes ne tiennent pas suffisamment compte des priorités de l’économie nationale et des objectifs de développement local, car elles sont assujetties au système capitaliste.

Sur un autre plan, l’étude recommande de réviser les systèmes de production considérés stratégiques (l’olivier, les dattes, les agrumes, etc.) et les remplacer par d’autres systèmes (céréales, viandes, fourrage, etc.), ce qui permettrait de garantir l’autosuffisance de la population et de se libérer de l’emprise des marchés mondiaux.

Elle préconise aussi d’investir dans le développement rural en créant une infrastructure qui assure une vie décente pour les habitants des zones rurales, tout en préservant les terres, les ressources naturelles et les écosystèmes.

Les auteurs de l’étude estiment aussi que la privatisation progressive des chaînes de production agricole, initiée depuis les années 70 du siècle dernier, a engendré une désorganisation dans la production et a entraîné la marginalisation des petits agriculteurs.

Ils ont fait remarquer que les engagements climatiques de l’État tunisien, illustrés par sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), « ne s’accordent pas avec la réalité du secteur agricole et celle de ses acteurs principaux, à savoir les petits agriculteurs qui jouent un rôle essentiel dans la production alimentaire en Tunisie ».

Des journalistes tunisiens formés dans l’analyse de données liées aux ressources hydrauliques :

Des journalistes tunisiens exerçant dans la capitale et dans les régions, ont pris part à une formation de deux jours (20 et 21 juin 2025) sur la thématique « Gestion des ressources en eau et data-journalisme », et ce dans le cadre d’un parcours de formation de six mois, dédié au journalisme environnemental.

Cette formation s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui aux médias en Tunisie dans sa deuxième phase (PAMT2), lequel s’inscrit dans une initiative plus large celle d’appui à la gouvernance économique (PAGE), adopté par la Commission européenne en 2019 et ayant comme objectif global d’accompagner la transition économique de la Tunisie.

La formation a permis d’initier les journalistes à l’utilisation des outils et méthodes d’analyses de données spécifiques pour traiter les questions liées aux ressources en eau.

La Tunisie est particulièrement, vulnérable au changement climatique (elle est classée parmi les 10 premiers pays au monde les plus affectés par le changement climatique) et elle fait face à des défis environnementaux majeurs.

Le WWF Afrique du nord forme des journalistes en plaidoyer environnemental :

Une formation en plaidoyer et communication environnementale a été organisée par le Fond mondial pour la nature Afrique du nord (WWF) au profit de journalistes de différents médias nationaux dont l’Agence TAP.

Cette formation qui s’est déroulée à Tunis, avait pour objectif notamment, de développer « une compréhension approfondie du plaidoyer environnementale, de sensibiliser les journalistes à leur rôle stratégique dans la plaidoyer pour la biodiversité et de les outiller pour la conception de message et de communication percutante ainsi que favoriser le réseautage et les échanges d’expérience entre eux de manière à encourager la co-construction d’action futures en faveur de la biodiversité.

La formation, financé par l’Agence française du développement (AFD) s’inscrit dans le cadre de la phase 2 du projet BIODEV 2030 (2030-2026) qui a pour objectif du Cadre Mondial de ma Biodiversité de Kunming-Montréal en encourageant l’adoption de pratiques productives conciliant biodiversité et développement durable

Mainmise de 4 entreprises sur les secteurs clés de l’agroalimentaire dans le monde :

Quatre entreprises internationales dominent les secteurs clés de l’agroalimentaire, des semences et des pesticides. Il s’agit de Bayer, Corteva, Syngenta et BASF qui contrôlent 56 % du marché mondial des semences commerciales et 61 % du marché des pesticides, révèle une recherche actualisée, co-publiée par le collectif international de recherche ETCGROUP avec GRAIN, ONG internationale qui soutient les petits agriculteurs et les mouvements sociaux dans leurs luttes pour des systèmes alimentaires communautaires et fondés sur la biodiversité.

Selon cette recherche menée par le groupe d’action en faveur de la justice sociale et environnementale, des droits humains et de la défense de systèmes agroalimentaires justes et écologiques, les géants de l’agroalimentaire ont exploité des crises comme la guerre en Ukraine et la pandémie de COVID-19 pour gonfler les prix.

Les fabricants d’engrais, par exemple, ont vu leurs revenus bondir de 57 % entre 2020 et 2023, certains étant accusés de pratiques abusives, a encore fait valoir l’étude de 26 pages, consultable sur le lien suivant : https://www.etcgroup.org/sites/www.etcgroup.org/files/files/top_10_agribusiness_giants.pdf

D’après ce document, les entreprises intègrent rapidement l’Intelligence Artificielle (IA), l’édition génétique et les plateformes numériques à l’agriculture grâce à des partenariats avec les géants de la technologie. « Ces technologies permettent d’extraire des données auprès des agriculteurs, de faciliter les systèmes de crédits carbone et de renforcer le contrôle des systèmes alimentaires, tout en suscitant des inquiétudes quant à la biosécurité, à la confidentialité et aux monopoles d’entreprise », préviennent les chercheurs.

« Aujourd’hui, une poignée d’entreprises agroalimentaires ont consolidé un contrôle sans précédent sur l’approvisionnement alimentaire mondial, avec des conséquences dévastatrices pour les agriculteurs, les consommateurs et la planète », lit-on sur le site du groupe ETC.

La recherche rendue publique le 13 juin 2025, révèle l’ampleur de ce contrôle et montre l’état de concentration des entreprises dans six secteurs essentiels à l’agriculture : les semences commerciales, les pesticides, les engrais de synthèse, les machines agricoles, les produits pharmaceutiques vétérinaires et la génétique animale.

L’IA désormais utilisée pour modifier les performances des plantes :

L’usage de l’intelligence artificielle (IA) est en plein boom actuellement dans tous les secteurs. L’IA est désormais intégrée dans la sélection des plantes. Un partenariat a été conclu entre l’une des principales entreprises mondiales de technologie agricole, Syngenta et la société britannique d’IA et de machine learning InstaDeep, « pour apprendre le langage de l’ADN des plantes » et prédire la façon dont leurs différentes séquences génétiques se comportent et comment modifier leurs performances.

La collaboration entre Syngenta et Instadeep, une société à la base tunisienne, rachetée par la société de biotechnologie allemande BioNTech, permet de raccourcir, à travers l’analyse des données génomiques assistée par l’IA, les cycles de sélection de 6 ans à seulement 4 mois.

La solution de pointe développée par Instadeep et baptisée « AgroNT1 » permet d’interpréter le langage complexe du code génétique et de mieux contrôler les caractères et la performance des cultures.

Les développeurs de cette solution, estiment que le langage de l’ADN pourra fournir plus rapidement les traits dont les agriculteurs ont besoin pour améliorer et protéger leurs rendements.

Empreinte carbone de l’industrie du football :

L’industrie du football dans le monde produit plus de 30 millions de tonnes de CO2 par an, selon l’organisation « Earth.org»

Le dernier Mondial de foot au Qatar a rejeté officiellement 3,63 millions tonnes de CO2 dont 52% ont été produit par le transport et 20% par l’hébergement. Malgré les déclarations et engagements de la FIFA concernant la réduction des émissions de carbone sur les deux prochaines décennies, l’augmentation prévue du nombre d’équipes et de pays hôtes pour les éditions de 2026 et 2030 « soulève des inquiétudes quant à l’accroissement de l’empreinte carbone ». « Avec 48 équipes et 104 matchs disputés dans trois pays, la Coupe du monde de la FIFA 2026 pourrait causer des émissions de carbone records », selon certains experts en la matière.

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Ministre omanais des Affaires étrangères en visite officielle à Tunis, mercredi 2 juillet

Le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr bin Hamad bin Hamoud Al Busaidi, effectuera, mercredi 2 juillet, une visite de travail en Tunisie, à l’invitation de son homologue tunisien, Mohamed Ali Nafti.

Cette visite a pour objectif de renforcer les relations historiques entre les deux pays et d’élargir les perspectives de coopération bilatérale, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Les discussions porteront également sur les moyens de renforcer cette coopération, à la hauteur des liens fraternels unissant la Tunisie et le Sultanat d’Oman.

Par ailleurs, les deux parties aborderont des questions arabes, régionales et internationales d’intérêt commun.

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