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La Tunisie 2e pays africain en matière de performance de transition énergétique

Le rapport “Fostering Effective Energy Transition 2025” offre une analyse approfondie de la position de 118 pays dans la transition énergétique mondiale, y compris la Tunisie. Classée 62e avec un score ETI global de 54,6, la Tunisie se situe légèrement au-dessus de la moyenne régionale du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et du Pakistan (MENAP), qui est de 53,2. Cette performance globale est le résultat de son score de performance du système (SP) de 59,7 et de son score de préparation à la transition (TR) de 46,9.

Malgré une légère amélioration de la performance du système à l’échelle mondiale, notamment en matière d’équité et de durabilité, la sécurité énergétique a stagné. Pour la région MENAP, à laquelle appartient la Tunisie, la sécurité énergétique a même connu une légère baisse en 2025 (-0,5% en un an). Le rapport identifie des vulnérabilités persistantes dans cette dimension, en particulier une flexibilité limitée des réseaux et des investissements insuffisants dans les infrastructures. La flexibilité du système électrique, cruciale pour gérer la volatilité des énergies renouvelables et répondre aux chocs de la demande, a détérioré de 1,3% en glissement annuel en 2025 à l’échelle mondiale. Pour la région MENAP, les défis incluent également une faible diversification et une inflexibilité du réseau. Ces contraintes structurelles sont d’autant plus importantes que les systèmes énergétiques sont mis sous pression par la numérisation croissante, avec l’expansion de l’intelligence artificielle (IA) et des centres de données qui augmentent la demande d’électricité.

Le poids des énergies fossiles et des subventions

Un autre défi majeur pour la région MENAP, qui concerne la Tunisie, est la dépendance structurelle aux combustibles fossiles et aux subventions. Bien que la région ait montré une amélioration de sa durabilité à partir d’une base faible, l’énergie propre représente toujours une part limitée de l’approvisionnement total. La nécessité de mettre en œuvre des réformes graduelles des prix de l’énergie est soulignée comme une stratégie clé pour la région afin d’équilibrer l’équité et la durabilité. Sans une diversification significative de l’approvisionnement et une amélioration de la flexibilité des réseaux, les systèmes énergétiques de la région, y compris celui de la Tunisie, restent vulnérables aux perturbations et pourraient voir leurs progrès en matière de durabilité ralentir.

En somme, bien que la Tunisie affiche une performance légèrement supérieure à la moyenne régionale, elle partage les défis fondamentaux de la flexibilité du réseau et de la dépendance aux combustibles fossiles qui caractérisent la région MENAP.

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Tunisie : 2ᵉ en Afrique du Nord dans l’Indice de transition énergétique 2025

La Tunisie a avancé de 27 places dans le dernier classement des performances de 118 pays dans le monde, en matière d’indicateurs de transition énergétique. Selon le dernier rapport “Energy Transition Index (ETI) 2025, le pays qui était en 2024, au 89ème rang mondial, s’est classé 62ᵉ en 2025 et 2ᵉ dans la région d’Afrique du nord et Moyen-orient.

Avec un score global de 54,6 points et un bon classement au niveau régional, la Tunisie a témoigné, ainsi, de ses avancées consolidées sur la voie de la transition énergétique, d’après ce rapport publié au mois de juin courant, par le Forum économique mondial (WEF).

Selon l’indice du WEF, qui fait l’évaluation des performances de 118 pays selon 43 indicateurs, reposant sur trois grands axes : la sécurité énergétique, la durabilité et l’équité d’accès à l’énergie, la Tunisie s’est distinguée surtout par son aptitude et la préparation de son système énergétique à aller de l’avant sur la voie du déploiement des énergies renouvelables et de la transition énergétique.

Il s’agit en premier lieu, de la sécurité, la durabilité et l’équité de son système énergétique, en dépit des besoins de renforcement de la gouvernance et de l’amélioration des aspects d’innovation et d’investissement.

Sur le plan régional, la Tunisie, avec son score de 54,6 points, s’est forgée une place de choix dans la région MENA, en étant la deuxième juste derrière l’Arabie Saoudite (60ᵉ avec 55,0 points) et avant les Emirats arabes Unis (UAE) (48ᵉ avec 58,4 points).

Par rapport à d’autres pays africains, la Tunisie se place derrière un leader continental, qui est le Nigeria (61ᵉ, score ~54,8), et devance des pays tels que la Namibie (64e rang mondial), Maurice (69e), le Maroc (70e), l’Égypte (74e), l’Afrique du Sud (79e), le Kenya (88e) et l’Algérie (89e). La Côte d’Ivoire, quant à elle, ferme le Top 10 africain en se positionnant au 90e rang mondial.

Dans le détail, le score de la Tunisie en termes de Performance du système (sécurité, durabilité, équité) est 59,7 alors qu’en termes de Préparation à la transition (gouvernance, infrastructure, innovation, investissements…), son score est à 46,9.

“Jusqu’à ce jour, la capacité d’énergie solaire installée en Tunisie est estimée à environ 700 MW (toutes énergies confondues, solaire, éolien, hydro…) et sera portée, d’ici la fin de 2025, à 1000MW”, a indiqué à l’agence TAP, Nefaâ Baccari, directeur de l’Energie solaire au sein de l’Agence Nationale de la maitrise de l’énergie (ANME).

Commentant l’Indice de Transition énergétique, Baccari a qualifié le classement de la Tunisie d’important” et d’attendu”, “compte tenu des efforts déployés depuis environ 9 ans pour réaliser la transition énergétique espérée”. Ces efforts ont porté, entre autres, d’après le responsable, sur la création et l’actualisation du cadre règlementaire et la simplification des procédures.

“Nous allons récolter, enfin, les fruits de ces efforts et ressentir l’impact des actions entreprises, d’année en année, jusqu’à la concrétisation des objectifs de transition énergétique”, s’est-il félicité, ajoutant que la finalité est de soutenir “tout effort visant à atteindre les objectifs de transition énergétique à l’horizon 2035 et ceux de la neutralité carbone en 2050”.

Il y a lieu de rappeler que l’indice de transition énergétique prend également en compte la capacité des pays à opérer leur transition énergétique, en s’appuyant sur des critères comme le cadre réglementaire, les investissements, l’innovation, les infrastructures, ainsi que le capital humain.

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La Tunisie gagne 27 places dans l’Index mondial de la transition énergétique  

Le dernier rapport ‘‘Energy Transition Index (ETI) 2025’’, récemment publié par le Forum économique mondial (WEF), a classé la Tunisie 62ᵉ mondial sur 118 pays et 2ᵉ dans la région d’Afrique du nord et Moyen-Orient en matière de transition énergétique. Notre pays a gagné 27 places par rapport à 2024 où il occupait le 89e rang mondial.

Avec un score global de 54,6 points et un bon classement régional, la Tunisie a enregistré, ainsi, des avancées sur la voie de la transition énergétique.

L’indice du WEF évalue les performances des pays selon 43 indicateurs, reposant sur trois grands axes : la sécurité énergétique, la durabilité et l’équité d’accès à l’énergie. La Tunisie s’est distinguée surtout par son aptitude et la préparation de son système énergétique à aller de l’avant sur la voie du déploiement des énergies renouvelables et de la transition énergétique.

Il s’agit en premier lieu, de la sécurité, la durabilité et l’équité de son système énergétique, en dépit des besoins de renforcement de la gouvernance et de l’amélioration des aspects d’innovation et d’investissement.

La Tunisie s’est forgée une place de choix dans la région Mena, en étant la deuxième juste derrière l’Arabie Saoudite (60ᵉ avec 55 points) et avant les Emirats arabes Unis (UAE) (48ᵉ avec 58,4 points).

En Afrique, la Tunisie se place derrière un leader continental, le Nigeria (61ᵉ, score ~54,8), et devance des pays tels que la Namibie (64e), Maurice (69e), le Maroc (70e), l’Égypte (74e), l’Afrique du Sud (79e), le Kenya (88e) et l’Algérie (89e). La Côte d’Ivoire, quant à elle, ferme le Top 10 africain en se positionnant au 90e rang mondial.

Dans le détail, le score de la Tunisie en termes de ‘Performance du système’ (sécurité, durabilité, équité) est 59,7 alors qu’en termes de ‘Préparation à la transition’ (gouvernance, infrastructure, innovation, investissements…), son score est à 46,9.

«Jusqu’à ce jour, la capacité d’énergie solaire installée en Tunisie est estimée à environ 700 MW (toutes énergies confondues, solaire, éolien, hydro…) et sera portée, d’ici la fin de 2025, à 1000MW», a indiqué à l’agence Tap, Nefaâ Baccari, directeur de l’Energie solaire au sein de l’Agence nationale de la maitrise de l’énergie (ANME).

Pour Baccari, le classement de la Tunisie en matière de transition énergétique est «important» et «attendu», «compte tenu des efforts déployés depuis environ 9 ans pour réaliser la transition énergétique espérée». Ces efforts ont porté, entre autres, d’après lui, sur la création et l’actualisation du cadre règlementaire et la simplification des procédures.

D’après Tap.

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Finance durable : Amen Bank se bat pour réduire l’écart dans la transition énergétique

Amen BANKAvec 47 MW de projets solaires financés, une avancée stratégique sur les lignes vertes internationales et un portefeuille en expansion vers les prêts durables, AMEN BANK confirme sa position de chef de file bancaire sur le créneau de la transition écologique en Tunisie. 

L’Amen Bank a activement participé au cinquième appel à projets solaires lancés par les pouvoirs publics. La banque a financé 35 centrales photovoltaïques, représentant une puissance cumulée de 47 MW. Un volume qui correspond à 24 % de la capacité totale autorisée (200 MW), ce qui en fait la première en termes de parts de marché sur ce segment.  La production annuelle estimée à près de 87 GWh équivaut à la consommation d’une ville de 45 000 habitant traduisant un impact concret et mesurable en matière d’indépendance énergétique et de réduction d’émissions.

Des reconnaissances nationales et internationales pour la stratégie Amen Bank

En 2024 et 2025, Amen Bank a été sacrée « Meilleure Banque Verte en Tunisie » par Global Banking & Finance Review. Sacrée en 2022, lors de la WENERCON, grande messe du secteur, par le prix du meilleur projet énergétique, elle a été la première à décaisser les fonds SUNREF (cofinancement européen pour l’efficacité énergétique) et a été sélectionnée par l’USAID comme partenaire bancaire exclusif du programme Power Tunisia, un dispositif orienté vers le financement de PME durables.

“Amen Bank confirme sa position de chef de file bancaire sur le créneau de la transition écologique en Tunisie.”

 

La feuille de route 2025–2027 avec pour fer de lance du concret !

Pour consolider son positionnement de banque engagée dans la transition énergétique et le développement durable, Amen Bank a programmé de généraliser les Corporate PPA (Power Purchase Agreements) pour l’autoconsommation industrielle, d’accompagner les producteurs indépendants (IPP) dans les futurs appels d’offres et d’émettre des obligations vertes afin de lever des fonds à grande échelle pour des projets exclusivement durables.

La banque est aussi décidée à développer une offre diversifiée de prêts responsables, incluant les Sustainability Linked Loans (SLL), les prêts verts, les crédits à impact ou encore les fonds de décarbonation. Elle déploie aujourd’hui un panel de financements verts provenant d’institutions européennes et multilatérales, ciblant particulièrement les PME, catalyseurs de la croissance économique locale.

La ligne KfW de 140 M€ destinée aux TPME tunisiennes et gérée par l’Amen Bank, finance les crédits de gestion, les fonds de roulement et les investissements et ce jusqu’à 2 MD par opération sur une durée de 7 ans, dont 1 an de différé.  Le taux d’intérêt est indexé sur le bailleur ainsi que la couverture de change.

“Bonifications pour les entreprises dirigées par des femmes et celles actives dans l’économie verte.”

 

La ligne de financement BIRD de 114 M€ provenant de la Banque mondiale vise les PME viables, classées 0 ou 1 (hors restructuration de dette avant 2019). Elle peut œuvrer à la consolidation du crédit jusqu’à 1,5 M TND (70 % du coût du projet) mais aussi être orientée vers des crédit investissement qui peuvent atteindre jusqu’à 15 M TND pour un seul projet remboursable sur 12 ans et au TMM + 3 %.

Les femmes entrepreneures avantagées !

Des bonifications sont prévues pour les entreprises dirigées par des femmes, situées en zones défavorisées ou actives dans l’économie verte.  Ces entrepreneures peuvent bénéficier de la ligne BEI de 170 M€ orientée vers les PME leur offrant un financement jusqu’à 12,5 M€ (ou équivalent TND).  Conjuguée aux financements suscités, un appui technique de 3 M€ est inclus pour assurer la conformité sociale et environnementale des projets.

Une attention particulière aux secteurs verts, sociaux et agricoles

Amen Bank propose également des mécanismes de financement adaptés à des secteurs spécifiques :  la ligne PRASOC vert pour les PME et TPME opérant dans l’agriculture, l’économie sociale et solidaire (ESS), le crédit agricole : jusqu’à 2 M TND (12 ans, 5 ans de grâce), le crédit ESS : jusqu’à 300 000 TND (7 ans, 2 ans de grâce) avec un taux fixe de 8 % ainsi que la ligne ADAPT de 25 M€, un Fonds d’appui à la transition écologique dans les secteurs agricoles, halieutiques et ruraux avec des subventions de 3 000 à 70 000 €, plafonnées à 16 % du coût total des projets. Ce dispositif s’étend jusqu’en mars 2028.

En associant ces outils financiers autour d’une vision intégrée, Amen Bank, ne se contente pas de verdir ses portefeuilles : elle crée un écosystème bancaire durable centré sur la performance, la transparence et la création de valeur.

Amel Belhadj Ali

Chiffres clés

  • 47 MW — Puissance cumulée des centrales photovoltaïques financées par Amen Bank.
  • 24 % — Part de marché d’Amen Bank dans les projets solaires tunisiens.
  • 87 GWh — Production annuelle estimée des projets financés, équivalant à la consommation de 45 000 habitants.
  • 140 M€ — Ligne de financement KfW pour les TPME tunisiennes gérée par Amen Bank.
  • 170 M€ — Ligne de financement BEI dédiée aux PME, avec un focus sur les entreprises dirigées par des femmes.

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Banque et climat : Amen Bank mise sur le vert

Depuis la signature de l’Accord de Paris de 2015, qui a appelé à aligner les flux financiers avec les objectifs climatiques, la mobilisation du secteur financier, toutes composantes incluses, et les régulateurs de la finance ont multiplié les initiatives pour l’accompagnement et le financement des projets prenant en compte les impératifs climatiques et environnementaux.

L’Amen Banque s’est intégrée dans cette mouvance depuis 2009 incluant les risques climatiques dans ses projets de financement et d’accompagnement des entreprises avec une première ligne de financement provenant de la banque mondiale suivie ensuite de la ligne de crédit Prasoc et du programme de subvention Power Tunisie.

ADAPT : un levier vert pour les entreprises privées

Le lundi 23 juin, Amen Bank a mis en avant son rôle clé dans la transition climatique, dévoilant sa vision et ses réalisations, avec un engagement financier de 323 millions de dinars, incluant 179 millions dédiés à soutenir 53 projets innovants.

Des programmes dont ADAPT (Appui à la Durabilité des Activités Productives) dotés de 25 millions d’euros, dédiés à la transition écologique. Destinée aux opérateurs privés, cette initiative vise à promouvoir des systèmes de production durables dans des secteurs clés comme l’agriculture, la pêche artisanale et l’aquaculture.

Une réponse concrète à l’urgence environnementale

L’initiative ADAPT s’inscrit dans une conjoncture marquée par l’urgence climatique, la dégradation des ressources naturelles et la nécessité d’une transition vers une économie plus résiliente. Pour Seifeddine Radhouani, responsable de la direction « Green Finance », l’enjeu est clair : “les banques ne peuvent plus se contenter d’être de simples pourvoyeuses de capitaux. Elles doivent devenir des actrices du changement, en orientant l’investissement vers des modèles vertueux“.

Un dispositif incitatif et accessible

Le programme ADAPT répond à cette exigence. Il s’adresse aux entreprises et aux entrepreneurs dans des filières à fort impact écologique et économique, avec pour objectif de les inciter à adopter des pratiques durables et innovantes. Le programme permet de financer une large palette de dépenses, allant de l’achat de matériel et d’équipements, à l’acquisition ou à la rénovation d’infrastructures, en passant par les services immatériels (études techniques, accompagnement, conseil).

« Les banques ne peuvent plus se contenter d’être de simples pourvoyeuses de capitaux. Elles doivent devenir des actrices du changement, en orientant les investissements vers des modèles vertueux. »

 

Les fonds peuvent également couvrir une partie du fonds de roulement des projets. La subvention accordée varie entre 3 000 € et 70 000 €, et peut représenter jusqu’à 16 % du total des financements éligibles. Cette aide est combinée à un crédit bancaire à un taux d’intérêt fixe rendant l’ensemble attractif pour les opérateurs cherchant à moderniser leurs pratiques sans mettre en péril leur équilibre financier. “Nous avons voulu créer un dispositif accessible, clair, et qui donne une vraie impulsion. L’idée est de lever les freins à l’investissement vert”.

Alignement avec les objectifs de développement durable

Le programme ADAPT en partenariat avec des bailleurs internationaux et des institutions de développement s’inscrit dans un cadre plus large d’initiatives visant à aligner le système financier tunisien sur les objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies et les engagements pris lors des conférences sur le climat.

Agir localement pour transformer durablement

L’un des objectifs défendus par l’Amen Bank est d’ancrer la transition écologique dans les territoires ruraux et côtiers, en favorisant l’émergence de projets économiquement viables et socialement inclusifs. Dans de nombreuses régions, les filières ciblées représentent les principales sources de revenus pour les populations locales. Leur transformation durable est donc essentielle pour garantir la sécurité alimentaire, la protection des écosystèmes et le maintien de l’emploi. La banque identifie les porteurs de projets, les accompagne dans le montage de leurs dossiers et assure la gestion des fonds délégués. Cette approche permet d’instaurer un climat de confiance entre les acteurs économiques, la banque et les institutions internationales.

Des projets concrets pour des territoires vivants

Un projet de conversion d’une exploitation agricole conventionnelle en ferme agroécologique peut bénéficier d’un financement ADAPT pour l’achat de composteurs, la mise en place d’un système d’irrigation économique en eau, ou encore la formation des équipes. De même, une coopérative de pêche artisanale pourra être soutenue dans l’acquisition d’équipements moins polluants, ou le développement d’activités touristiques responsables en lien avec la mer. “Ce que nous voulons, c’est que des projets concrets voient le jour, qu’ils améliorent la vie des gens, et qu’ils montrent que l’économie verte n’est pas un luxe mais une nécessité“.

« L’économie verte n’est pas un luxe. C’est une nécessité absolue pour préserver nos ressources, garantir la sécurité alimentaire et assurer un avenir aux prochaines générations. »

 

Le programme ADAPT est ouvert jusqu’au 31 mars 2028, ce qui laisse plusieurs années aux opérateurs économiques pour se saisir de cette opportunité. Néanmoins, l’Amen Bank invite les candidats à ne pas attendre : la procédure de sélection des projets est rigoureuse, et les fonds seront accordés au fil de l’eau. Des campagnes d’information sont d’ores et déjà en cours, à travers les agences régionales de la banque, des séminaires de sensibilisation et la mise en ligne d’un portail dédié. Un dispositif d’accompagnement technique est également prévu, avec des experts mobilisables pour aider les entreprises à structurer leur démarche.

Œuvrer à la souveraineté énergétique !

Lorsqu’un pays dépend à hauteur de 70% sur le plan énergétique d’un autre pays, il est normal que ses institutions financières s’engagent dans le financement des projets d’énergies renouvelables. Amen Bank se positionne, depuis 2014, comme un acteur clé de l’accompagnement à la transition énergétique. À travers sa Banque d’Affaires, elle offre une gamme complète de services de conseil et de financement, adaptés aux besoins des entreprises engagées dans des projets durables.

« La transition n’est plus un choix ; elle est un impératif. C’est pourquoi Amen Bank s’engage avec méthode et ambition dans une stratégie bas-carbone cohérente. »

 

Un accompagnement stratégique et financier sur mesure

Amen Bank a mobilisé une équipe pluridisciplinaire (ingénieurs, analystes, conseillers techniques…) pour accompagner ses clients à chaque étape de leur projet. Elle offre  des conseils stratégiques, une optimisation fiscale, des restructurations financières, des études de rentabilité et d’évaluation des risques environnementaux et sociaux, un montage financier et des solutions de financement adaptées, incluant l’optimisation de la structure de capital (ratio d’endettement, syndication de crédits, ouverture du capital) ainsi que l’élaboration de business plans et de plans d’investissement/financement.

Vers une stratégie bas-carbone cohérente

Amen Bank propose un suivi technique à la décarbonation à travers l’analyse des émissions de gaz à effet de serre (GES), la mise en place de stratégies de réduction des émissions ainsi que le suivi de l’impact climatique et économique des projets.

En 2024, la banque a rejoint le Partnership for Carbon Accounting Financials (PCAF) afin de mesurer ses émissions financées, qui représentent l’essentiel de son empreinte carbone. Le bilan carbone Scopes 1, 2 et 3 a été finalisé au 1er semestre 2025, avec un calcul en cours des émissions financées selon les normes PCAF.

Alors que les défis climatiques s’intensifient, l’engagement pragmatique et visionnaire de l’Amen Bank a décidé de suivre une trajectoire crédible vers une économie verte, résiliente et souveraine. La transition n’est plus un choix ; elle est un impératif. Amen Bank l’a compris, a vu et a agit.

Amel Belhadj Ali

Chiffres clés

  • 323 MD — Engagement financier global d’Amen Bank pour soutenir des projets durables.
  • 179 MD — Montant destiné à financer 53 projets innovants.
  • 25 M€ — Budget du programme ADAPT pour la transition écologique.
  • 70 000 € — Montant maximal de la subvention par projet ADAPT.
  • 31 mars 2028 — Date limite pour déposer un projet au programme ADAPT.

 

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Néji Ghandri – Amen Bank : Bannir le carbone, accélérer la transition énergétique

Amen BANK

Amen Bank affirme son rôle de leader dans la transition énergétique tunisienne. La banque a organisé ce lundi une conférence cruciale pour ses clients, allant des grandes entreprises aux PME, sous le thème “Transition énergétique : Amen Bank, un acteur clé du changement”. L’objectif principal est clair : accélérer la marche de la Tunisie vers un modèle économique bas carbone.

Néji Ghandri, Président du directoire d’Amen Bank, a inauguré l’événement, soulignant l’importance de cette initiative. La conférence a été marquée par plusieurs ateliers dédiés à la décarbonation de l’économie, aux mécanismes de financement innovants et aux formes d’accompagnement spécifiques proposées par la banque.

Une annonce majeure a été faite : la création d’un département entièrement dédié au financement vert. Cette nouvelle entité sera dotée d’une équipe d’experts qualifiés, dont la mission sera de guider les entreprises dans leur démarche de transition énergétique ou dans le développement de projets d’énergies propres.

Selon Néji Ghandri, “Réduire la facture énergétique peut créer des emplois, booster la productivité et ouvrir de nouvelles perspectives d’investissement.” Une vision qui s’appuie sur des actions concrètes : Amen Bank a déjà financé 35 projets solaires et compte bien amplifier cet effort pour encourager davantage d’investisseurs à s’engager dans cette voie.

Dans un contexte mondial marqué par la volatilité des prix du pétrole, Néji Ghandri a insisté sur le fait que la transition énergétique représente à la fois une urgence impérieuse et une opportunité sans précédent. Il a rappelé le rôle essentiel du secteur bancaire, et plus particulièrement celui d’Amen Bank, pour soutenir cet élan national.

Le dirigeant a également alerté sur les défis majeurs auxquels la Tunisie est confrontée, notamment un déficit énergétique avoisinant les 9 milliards de dinars. Il a en outre souligné l’impact potentiel de la taxe carbone européenne, qui entrera en vigueur en janvier 2026 et pourrait pénaliser lourdement les exportations tunisiennes vers l’Union Européenne si les entreprises locales n’adoptent pas rapidement des pratiques plus respectueuses de l’environnement.

Pour faciliter ces investissements cruciaux, Amen Bank, en partenariat avec des bailleurs de fonds internationaux, prépare de nouveaux produits financiers. Ces offres promettent des taux préférentiels et des durées de remboursement attractives, pouvant aller jusqu’à 10 ou 20 ans, afin de rendre l’investissement dans le solaire et la transition énergétique plus accessible que jamais.

Hajer KRIMI

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Tunis │ Débat à l’Utica sur les stratégies de décarbonation

L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), la Konrad Adenauer Stiftung (KAS) et la Société chimique de Tunisie (SCT) organisent une journée de réflexion et d’échange autour du thème : «Face au changement climatique : enjeux et stratégies de décarbonation», le lundi 16 juin 2025 au siège de l’organisation patronale à Tunis.

Face à l’urgence climatique mondiale et aux engagements internationaux pour la neutralité carbone, la Tunisie, comme de nombreux pays, est appelée à repenser ses modèles de production, de consommation et de gouvernance environnementale.

La question de la décarbonation des secteurs industriels devient un axe stratégique incontournable, tant pour la transition énergétique que pour la compétitivité à long terme.

C’est dans ce cadre qu’est organisée cette journée de réflexion et d’échange autour des enjeux et des stratégies liés au changement climatique et à la décarbonation, avec la participation de représentants du secteur industriel (énergie, chimie, matériaux, agroalimentaire, etc.), d’enseignants-chercheurs et doctorants, d’institutions publiques et organismes de régulation et d’ONG et acteurs de la société civile impliqués dans la transition écologique.

Le but est d’explorer les synergies possibles entre la lutte contre le changement climatique et les stratégies de décarbonation dans le contexte tunisien, et d’offrir une plateforme d’échange entre industriels, chercheurs et étudiants sur les avancées technologiques, les défis et les perspectives.

Il s’agit aussi de renforcer le dialogue entre science et industrie sur les enjeux climatiques, de valoriser des solutions innovantes en matière de décarbonation, de constituer un réseau d’acteurs intéressés par des initiatives communes, et d’élaborer des recommandations ou une feuille de route pour les parties prenantes.

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