Tunis, UNIVERSNEWS (Justice) – La Chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis, spécialisée dans les affaires de terrorisme, a décidé de reporter l’audience de l’affaire relative au complot contre la sûreté de l’Etat 2 à l’audience du vendredi prochain, et de consacrer la prochaine séance à permettre aux avocats de présenter leurs plaidoiries. Lors de l’audience de mardi, la Chambre criminelle pour les affaires de terrorisme a interrogé les accusés détenus, notamment Abdelkrim Labidi, Mehrez Zouari, Ridha Ayari et Rayan Hamzaoui. Samir Hannachi a refusé d’être interrogé à distance. De son côté, l’accusé Habib Ellouze a déclaré être médicalement incapable de répondre aux questions de la chambre
• La position historique de BNA Assurances, son portefeuille diversifié et sa notoriété en font une entreprise à fort potentiel de redéploiement • Les assureurs marocains ciblent désormais les marchés nord-africains plus matures, où la digitalisation et la transformation du modèled’assurance ouvrent de nouvelles perspectives • L’éventuelle entrée de groupes étrangers dans le capital de la BNA Assurances relancerait les dynamiques de consolidation et d’internationalisation du secteur
TUNIS-UNIVERSNEWS-Le paysage de l’assurance tunisienne s’apprête à connaître un bouleversement majeur. Selon des sources concordantes, au moins cinq groupes d’assurance ont officiellement manifesté leur intérêt pour l’entrée dans le capital de la BNA Assurances, l’un des principaux acteurs du secteur en Tunisie. Parmi eux, trois compagnies marocaines, confirmant l’intérêt grandissant des assureurs du Royaume pour le marché tunisien.
Une ouverture qui attise les convoitises régionales BNA Assurances, qui cherche à renforcer son capital dans un contexte de transformation stratégique, représente une cible de choix. Sa position historique, son portefeuille diversifié et sa notoriété en font une entreprise à fort potentiel de redéploiement, surtout dans un marché tunisien où la consolidation est attendue de longue date. D’après les premiers éléments, les trois candidats marocains seraient des groupes d’envergure, solidement implantés au Maghreb et en Afrique de l’Ouest, et qui cherchent aujourd’hui à étendre leur présence à l’est du continent.
Les assureurs marocains en quête de croissance extérieure Depuis une décennie, les assureurs marocains, à l’image de Saham (désormais Sanlam), Wafa Assurance ou encore AtlantaSanad, ont accéléré leur stratégie d’expansion régionale. Déjà présents en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Cameroun ou encore au Mali, ils ciblent désormais les marchés nord-africains plus matures, où la digitalisation et la transformation du modèle d’assurance ouvrent de nouvelles perspectives. La Tunisie, malgré une pénétration relativement faible de l’assurance (moins de 2 % du PIB), présente un marché stable, réglementé, et doté de ressources humaines qualifiées. Un terreau attractif pour des opérateurs cherchant à diversifier leurs risques et à renforcer leur présence dans des zones à fort potentiel.
Pourquoi BNA-Assurances attire autant ? Fondée dans les années 1980, BNA Assurances a connu plusieurs mutations, avec des résultats fluctuants ces dernières années. Toutefois, l’entreprise dispose : • d’un réseau national étoffé, • d’un portefeuille solide en santé et automobile, • et de marges de croissance importantes sur les produits à forte valeur ajoutée (multirisques, vie, digital). Sa recherche d’un nouvel actionnariat stratégique intervient à un moment-clé, alors que le secteur de l’assurance en Tunisie fait face à : • des pressions réglementaires accrues (IFRS 17, solvabilité), • une digitalisation inévitable des canaux de distribution, • et la nécessité d’élargir la base de clientèle par des produits plus inclusifs.
Un tournant pour l’écosystème tunisien ? L’éventuelle entrée de groupes étrangers dans le capital de la BNA Assurances relancerait les dynamiques de consolidation et d’internationalisation du secteur. Elle poserait également la question de l’émergence d’un véritable pôle maghrébin de l’assurance, capable de rivaliser avec les géants européens et sud-africains. Pour la Tunisie, il s’agirait d’un signal positif pour les investisseurs étrangers, dans un climat économique tendu. Cela marquerait aussi un rééquilibrage régional : après des années d’exportation de talents et d’idées, la Tunisie redeviendrait une terre d’accueil pour les capitaux du Maghreb.
Prochaines étapes : due diligence et choix stratégique Si les marques d’intérêt sont confirmées, les prochaines semaines seront cruciales. Le processus de due diligence (audit) permettra aux potentiels investisseurs d’évaluer précisément les actifs, les passifs et les perspectives de la BNA Assurances. La sélection finale devrait également tenir compte de l’alignement stratégique, notamment sur : • le maintien de la marque, • les synergies régionales, • et la gouvernance future de l’entreprise. Ce n’est pas seulement un enjeu financier. C’est un pari sur l’avenir de l’assurance en Tunisie.
Entre opportunité et vigilance L’arrivée de partenaires marocains et étrangers dans le capital de la BNA Assurances pourrait constituer un tournant stratégique pour tout le secteur tunisien. Mais pour être fructueuse, cette opération devra s’accompagner de garanties en matière de transfert de compétences, de développement de nouveaux produits, et d’ouverture à l’innovation. Si elle est bien menée, la BNA Assurances pourrait redevenir un acteur central, au cœur d’un écosystème régional plus intégré, plus compétitif et plus ambitieux.
TUNIS-UNIVERSNEWS-Le taux moyen du marché monétaire tunisien (TMM) est resté fixé à 7,50 % en juin 2025, confirmant une tendance de stabilisation amorcée il y a trois mois. Ce niveau, inchangé depuis avril, reflète l’impact désormais digéré de la baisse du taux directeur décidée par la Banque Centrale de Tunisie (BCT) à la fin du premier trimestre.
Un ajustement désormais intégré par les marchés
La constance du TMM à 7,50 % sur trois mois consécutifs illustre l’ancrage progressif de la détente monétaire auprès des acteurs bancaires. Après une longue phase de resserrement – durant laquelle le taux est resté proche de 8 % – le repli engagé en avril marque une inflexion nette de la politique monétaire, orientée vers le soutien de la croissance.
Une normalisation progressive des conditions de financement
Entre juin 2024 et mars 2025, le TMM évoluait dans une zone haute, traduisant des tensions de liquidité et une politique monétaire prudente face aux pressions inflationnistes. Le basculement d’avril a non seulement corrigé cette trajectoire, mais semble aujourd’hui installer une phase de relative accalmie sur le marché interbancaire, où les conditions de refinancement apparaissent plus fluides et prévisibles.
Des signaux encourageants pour l’économie réelle
Cette phase de consolidation du taux directeur pourrait offrir une respiration bienvenue pour les entreprises et les ménages, en facilitant l’accès au crédit et en réduisant le coût du financement. Elle témoigne également de la volonté de la BCT de relancer l’investissement, sans renoncer à son mandat de stabilité macroéconomique.
Conclusion : une fenêtre de stabilité à surveiller
Si cette tendance à la stabilisation du TMM traduit un certain apaisement sur le front monétaire, les perspectives restent étroitement liées à l’évolution du contexte économique national et international. L’équilibre retrouvé demeure fragile, et la politique monétaire devra rester agile face aux chocs potentiels.
TUNIS-UNIVERSNEWS- (MONDE) – Dans une enquête approfondie, « Atlas Info » révèle l’implication d’institutions américaines, notamment la Fondation Open Society, financée par le milliardaire américain George Soros, dans l’instrumentalisation des droits de l’homme à des fins d’influence politique et économique, sous couvert d’action philanthropique.
Depuis près de quarante ans, cette fondation a bâti un vaste réseau d’influence, s’appuyant sur le soutien à la société civile et le financement massif d’organisations non gouvernementales, dans le cadre d’une stratégie géopolitique alignée sur les intérêts américains.
Le rapport dévoile que Soros se présente comme un « chef d’état sans État », ayant réussi à imposer son modèle de « société ouverte » grâce à son empire économique. Il a mis en place un réseau complexe mêlant acteurs de la société civile et institutions étatiques, soutenu par des ressources financières considérables et une stratégie bien rodée.
Son image publique a été soigneusement façonnée par d’imposantes campagnes médiatiques le présentant comme un défenseur universel de la liberté et de la démocratie.
En 1997, le magazine Time lui consacrait une une satirique, le surnommant « Saint George », pour ses campagnes militantes en faveur de l’immigration, des droits LGBT, de la dépénalisation des drogues et de la justice sociale, le tout sous le prétexte de renverser les dictatures au profit d’un ordre mondial transnational.
Sur le plan politique, Soros n’a jamais caché son soutien au Parti démocrate américain. Il a financé la campagne de John Kerry contre George W. Bush (2004), soutenu Barack Obama, Hillary Clinton contre Donald Trump, et contribué à faire élire de nombreux membres du parti démocrate.
Sa vision de la démocratie s’est souvent traduite par un soutien actif à des mouvements opposés aux États considérés comme hostiles à l’influence américaine : Ukraine, Russie, Chine, Hongrie, Géorgie, et même certaines institutions de l’Union européenne.
En Afrique, ses initiatives ont été accusées d’avoir contribué à la déstabilisation de pays comme la RDC ou le Burkina Faso.
Soros coopère également ouvertement avec des institutions officielles américaines, comme la National Endowment for Democracy (NED), financée par le Congrès américain via l’USAID.
Le président de la NED déclarait en 1991 : « Ce que la CIA faisait secrètement il y a 25 ans, nous le faisons aujourd’hui au grand jour. »
La NED et la Fondation Soros ont ainsi cofinancé et formé des mouvements qui ont mené les soulèvements du Printemps arabe.
Une influence globale dans plus de 100 pays:
Toujours selon le rapport, Soros a mis en place un réseau transnational couvrant plus de 100 pays, dirigé par des ONG, des médias et des institutions académiques.
Pour le chercheur Thibault Kerlirzin, chaque dollar dépensé par Soros est un « investissement stratégique », et non un don philanthropique.
Parmi les principales organisations soutenues par sa fondation :
1. Human Rights Watch (HRW)
A reçu 100 millions de dollars de la Fondation Soros (2010–2020). Accusée de biais idéologiques et de pratiques douteuses. Son fondateur, Robert Bernstein, l’a accusée de « faillite morale » dans un éditorial.
2. Amnesty International
Financée par Soros, la NED, le gouvernement britannique et l’Union européenne, malgré ses déclarations d’indépendance financière.
3. FIDH (Fédération internationale des droits de l’homme)
Revenus en 2018 : 8,7 millions d’euros, dont Soros est le principal bailleur de fonds.
4. Reporters sans frontières (RSF)
Soutenue par la NED et la Fondation Soros. Critiquée dans l’ouvrage « Le visage caché de RSF » de Maxime Vivas, pour ses liens avec la CIA et le Pentagone.
5. Investigative Journalism for Europe
Soutenue par Soros et la NED. Active dans le journalisme d’investigation en Europe.
6. ICIJ (Consortium international des journalistes d’investigation)
Financé par Soros. Connu pour avoir participé au scandale des Panama Papers.
7. IFEX
Plus grande coalition mondiale pour la défense de la liberté d’expression. Reçoit un appui financier constant de la Fondation Soros.
8. Freedom of the Press Foundation
Présidée par Edward Snowden. Reçoit un financement régulier de la Fondation Open Society.
9. OCCRP
Spécialisé dans les enquêtes sur la criminalité et la corruption en Europe de l’Est. Financée par l’USAID, le Département d’État américain et Soros.
10. ATTAC
Présidée par Susan George, proche alliée de Soros via le Transnational Institute (TNI).
11. Oxfam
Collaboratrice régulière de Soros. A exercé une forte influence sur les politiques en Afrique et en Europe.
12. Bertha Foundation
Soutient des campagnes de justice sociale et de réformes juridiques. Financée par la Fondation Soros.
13. Transparency International
A reçu 750 000 dollars de Soros entre 2018 et 2021.
Les fuites “SorosLeaks” de 2016 ont révélé des documents confirmant le financement de plusieurs de ses antennes à Riga, Budapest et Bruxelles.
14. Center for Public Integrity
A bénéficié d’un financement d’un million de dollars de 2002 à 2005. En 2011, le Washington Post l’a accusé de pratiquer la propagande sous couverture journalistique, notamment via un partenariat controversé avec Greenpeace.
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Education) – Zeïneb Bent Slim Ben Amara, élève de l’école primaire Jeanne d’Arc, à Tunis, avec une moyenne remarquable de 19 sur 20, est la lauréate du concours national d’entrée aux collèges pilotes (sixième année primaire) pour l’année 2025. Elle a obtenu des notes parfaites : 20 en maths, 19,5 en arabe, 19,75 en français, 19,25 en anglais et 16,5 en éveil scientifique.
Plein d’humilité, Zeïneb n’a pas cessé de rendre hommage à ses parents, à l’administration de l’école et à ses enseignants qui l’ont accompagné et encouragé tout au long de l’année. « C’est grâce à eux que j’ai réussi. Ils ont été très bons pour nous préparer. Ils ont toujours été là, très impliqués, à nous suivre et nous encadrer durant toute l’année scolaire ». Elle est convaincue que pour briller dans ses études, il ne faut négliger aucune matière et persévérer dans l’effort.
«Tout mon entourage croyait en moi et m’encourageait à obtenir de bons résultats», avait-elle poursuivi. Je travaille quand il faut, mais surtout, je suis curieuse de tout, j’aime lire, dessiner, faire du théâtre. J’aime prendre part à des activités scientifiques, je n’ai jamais voulu n’être qu’un réceptacle à connaissances, ne faire que gober ce qu’on me disait pour le ressortir tel quel le jour du sixième. Tout m’intéresse. »
Prochaine étape ? Le lycée pilote mais elle pense déjà à ses études supérieures, bien évidemment, mais de préférence en médecine, discipline qui la passionne depuis toujours. A l’école Jean d’Arc, Zeïneb fait la fierté de ses enseignants. «Elle a tout pour réussir : une capacité de réflexion hors du commun, l’assiduité, la persévérance. C’est remarquable pour une fille qui a réussi avec une trés bonne moyenne. Sa réussite est le fruit de son travail, de son effort continu depuis le jardin d’enfant, de ses enseignants qui l’ont soutenue tout au long de son parcours mais aussi de ses parents», a déclaré, Thérèse Aziz, la directrice de l’école (M.S)
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Football) – Le club saoudien d’Al Hilal new-look, a fait du chemin, depuis le renouveau du football saoudien, avec des recrutements monstres, en milliards de pétrodollars. Il a créé l’exploit en éliminant Manchester City (4-3 a.p.) lors des huitièmes de finale de la Coupe du monde des clubs, lundi soir à Orlando, au terme d’un match spectaculaire et indécis jusqu’à la fin de la prolongation.
Mené dès la 9e minute après un but de Bernardo Silva, Al Hilal a renversé la vapeur en début de seconde période grâce à Marcos Leonardo (46e) et Malcom (52e). Erling Haaland a permis aux hommes de Guardiola de revenir à égalité (55e), avant une fin de match haletante.
En prolongation, Kalidou Koulibaly (94e) a redonné l’avantage aux Saoudiens, puis Phil Foden (104e) a relancé les Citizens. Mais c’est une nouvelle fois Marcos Leonardo (112e) qui a fait la différence, scellant la victoire historique d’Al Hilal.
Le portier des Lions de l’Atlas, Yassine Bounou, s’est une nouvelle fois illustré, en multipliant les arrêts décisifs face aux offensives de Manchester City, jouant un rôle clé dans la qualification d’Al Hilal.
En quarts de finale, Al Hilal affrontera vendredi le club brésilien Fluminense, tombeur plus tôt de l’Inter Milan (2-0).
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Divers) – Le plongeur Khitam Nasser, membre de l’équipe nationale de plongée, a indiqué mardi que « le corps de Mariam a été retrouvé à Beni Khiar, par des marins en coordination avec les unités de la Garde nationale, après avoir été entraîné par le courant de l’eau depuis les côtes de la zone d’Ain Garnes à Kélibia sur plus de 30 kilomètres ».
« Ce fut une journée exceptionnelle », a expliqué Nasser lors d’une intervention téléphonique à l’émission « Sabah Al Ward », à Jawhara.fm « où des opérations de ratissage et de recherche intensives et continues ont été menées, en utilisant divers moyens tels que des drones ». Il a salué les efforts des unités de la Garde nationale qui, dès les premières heures de la disparition de “Maryam”, ont réussi à trouver la bouée en caoutchouc à 14 km du lieu où elle a disparu », a-t-il dit.
Nasser, un plongeur participant à l’opération de recherche de Mariam, a déclaré que le père de la fillette lui avait « fourni des informations sur les circonstances de l’incident afin de les utiliser dans l’opération de recherche et d’en faciliter le déroulement », notant que « l’opération a été menée avec la participation de plongeurs volontaires en coordination avec la protection civile ». « L’enfant a passé trois jours au large, et le soir du troisième jour, son corps a flotté au-dessus de l’eau et a été découvert par un certain nombre de marins », a-t-il ajouté.
Dans le même ordre d’idées, le plongeur Khitam Nasser a appelé les citoyens à « ne pas utiliser de bouées en caoutchouc de toutes sortes, que ce soit pour les enfants ou les adultes, afin d’éviter de tels accidents tragiques », soulignant le danger de leur utilisation. (M.S)
TUNIS-UNIVERSNEWS- (SEF) – À l’occasion du retour estival de la diaspora tunisienne, Attijari Bank réaffirme avec force son engagement en faveur du lien intergénérationnel et du développement solidaire. Fidèle à sa mission de proximité, la banque lance une nouvelle édition de sa campagne dédiée aux Tunisiens Résidents à l’Étranger (TRE), sous le slogan évocateur : « بلادنا فينا تعيش », symbole d’une identité vivante, partagée et transmise.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche stratégique à fort impact, visant à tisser des ponts durables entre les générations et les territoires, en plaçant la diaspora au cœur du projet de développement économique et social du pays.
À travers un accompagnement sur mesure, fondé sur le conseil et l’innovation, Attijari Bank entend valoriser le rôle de la diaspora comme vecteur de mémoire collective, de solidarité familiale et de transformation locale.
Une offre complète, conçue pour répondre aux attentes d’une communauté connectée et engagée.
Dans ce cadre, Attijari Bank propose une offre de bienvenue exclusive pour la saison estivale, incluant des avantages financiers et non financiers spécialement pensés pour les TRE et leurs familles :
Réduction sur la commission de versement en devises étrangères,
Réduction sur la commission de gestion du crédit immobilier « Dari Fi Bledi » pour les clients équipés d’un pack,
Bonification du taux de change lors du versement en compte,
Partenariat innovant avec la plateforme E-Tafakna pour simplifier la gestion des documents juridiques et comptables à distance.
Le digital au service de la proximité
La banque met la digitalisation au cœur de son dispositif d’accompagnement, avec des services bancaires 100 % en ligne accessibles depuis l’étranger. Le parcours digitalisé permet désormais l’ouverture de comptes à distance, la souscription à des offres packagées et la gestion fluide des opérations courantes.
Par ailleurs, l’application Attijari Up constitue une avancée majeure, avec une interface intuitive, sécurisée et inclusive, pensée pour offrir à chaque membre de la diaspora une expérience bancaire optimisée.
Une équipe dédiée à l’écoute des Tunisiens résidant à l’Etranger
Pour renforcer la qualité de service et la proximité, la banque mobilise l’équipe “DIMA TOUNSI”, un dispositif exclusif de téléconseillers 100 % dédiés aux TRE, joignables via :
Ce service d’assistance personnalisée répond aux attentes spécifiques de la diaspora, en matière de conseil, d’orientation et de gestion à distance.
À travers la campagne « بلادنا فينا تعيش », Attijari Bank affirme sa volonté d’inscrire son action dans une logique d’impact, de transmission et de mémoire vivante, pour une diaspora pleinement actrice du présent et de l’avenir de la Tunisie.
TUNIS-UNIVERSNEWS- (NAT) – Les Bureaux de Poste seront ouverts de 7h 30 jusqu’à 13h 00, du lundi au jeudi et de 7h 30 jusqu’à12h30 le vendredi, et ce, à partir du mardi 01 juillet jusqu’au 31 août 2025, a fait savoir, mardi, la Poste Tunisienne.
Les agences RapidPost et les agences Colis Postaux assurent une séance de 7h 30 jusqu’à13h 30 du lundi au jeudi et de 7h 30 jusqu’à12h 30 le vendredi.
Par ailleurs, 67 Bureaux de Poste et 25 agences RapidPost continuent à assurer une séance de travail les samedis de 9h00 à 12h15.
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Coopération) – Le Consul général de France à Tunis, Dominique Maas, a indiqué qu’un nombre croissant de jeunes tunisiens poursuivent leurs parcours scolaires et professionnels en France, dans le cadre de partenariats académiques et professionnels solides entre les deux pays en marge de sa participation au forum international « Les migrations entre réalité et défis », organisé à la Cité de la culture de la capitale.
M. Maas a expliqué que les étudiants et les chercheurs tunisiens représentent l’une des communautés estudiantines les plus en vue en France, précisant qu’environ 14.000 jeunes tunisiens poursuivent leurs études supérieures en France, dans de multiples disciplines dont la médecine, l’ingénierie, les sciences de la vie, l’économie et les mathématiques, ce qui reflète, a-t-il dit, le niveau prestigieux de la formation universitaire en Tunisie et la vitalité de la jeunesse tunisienne.
Il a souligné que la Tunisie occupe la troisième place en termes d’obtention de titres de séjour en France après l’Algérie et le Maroc, précisant qu’un tiers de ces titres a été accordé dans le cadre du visa-talent, qui est attribué aux ressortissants étrangers ayant une expertise et des qualifications élevées, tandis que le deuxième tiers a été attribué pour le regroupement familial et que le dernier tiers comprend des étudiants et des chercheurs.
La France accueille également de nombreux diplômés en haute technologie et des personnes ayant des qualifications appliquées qui poursuivent leur formation ou s’intègrent au marché du travail, dans le cadre de programmes structurés et organisés qui répondent aux besoins des deux parties, a-t-il déclaré.
Il a ajouté que le déplacement des talents tunisiens vers la France n’est pas perçu comme une perte de ressources, mais plutôt comme une opportunité de renforcer les échanges scientifiques et la coopération professionnelle, notamment à la lumière des investissements conjoints dans l’éducation et la formation entre les deux pays.
En ce qui concerne les procédures de visa et de résidence, le consul a noté que plus de 80 % des demandes de visa soumises par les étudiants et les personnes souhaitant travailler sont acceptées, soulignant que le fait de remplir les documents requis reste le facteur décisif pour faciliter les procédures.
Il a expliqué que certains retards dans le traitement des dossiers sont dus à un manque de données ou à des dossiers incomplets. En ce qui concerne les visas d’études, M. Maas a indiqué que le passage par l’Agence française pour l’enseignement supérieur à l’étranger accélère le processus et que la décision d’acceptation ou de rejet est généralement prise en moins de dix jours. (M.S)
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Météo) – Températures en légère hausse avec des maximales comprises entre 30 et 35 degrés dans les régions côtières et sur les hauteurs et entre 36 et 40 degrés dans le reste des régions. Nuages passagers devenant plus denses, l’après-midi, sur les régions ouest du centre.
Vent de secteur est faible à modéré, puis relativement fort, l’après-midi, près des côtes. Mer moutonneuse dans le golfe de Gabès et calme à peu agitée sur le reste des côtes.
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Justice) – La chambre criminelle près le tribunal de première instance de Tunis a condamné l’avocate Sonia Dahmani à deux ans de prison. Le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis avait précédemment ordonné le renvoi de Sonia Dahmani devant la chambre criminelle pour y être jugée en vertu du décret n° 54, relatif à une déclaration médiatique qu’elle avait faite concernant la question des migrants africains en Tunisie.
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Basket) – Dans un post sur sa page officielle, le joueur international Makram Ben Ramadan, 37 ans, a annoncé sa retraite de l’équipe nationale de basket-ball, après une carrière de plus de 18 ans sous le maillot des Aigles de Carthage : « Le moment est venu, après mûre réflexion et hésitation, de prendre une décision difficile… La décision de me retirer de l’équipe nationale et de donner une chance à d’autres, comme je l’ai fait pour moi », a-t-il déclaré, soulignant que sa carrière internationale était pleine « d’amour, de fatigue, de sacrifices et de souvenirs » qui resteront gravés dans son cœur. (M.S)
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Social) – Une séance de travail s’est tenue dimanche 29 juin 2025, au siège du ministère des Finances, en présence du ministre des Affaires sociales, Essam El Ahmar, afin d’ examiner l’avis de grève émis par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) concernant le débrayage des employés du ministère des Finances.
Selon un communiqué du ministère des affaires sociales, la grève, qui devait avoir lieu le 30 juin 2025, a été annulée. (M.S)
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Divers) – Un jeune âgé de 28 ans, originaire de Mahdia, est mort noyé dimanche 29 juin à la plage Mraissa à Sidi Rais à Soliman après avoir été emporté par les vagues. Les autorités ont immédiatement dépêché les unités de protection civile, qui ont extrait son corps de l’eau. Celui-ci a été transféré à l’hôpital universitaire Mohamed Taher Mâamouri pour être examiné par la médecine légale. L’enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de ce tragique accident. (M.S)
Le tissu des PME, colonne vertébrale de l’économie nationale, est en train de s’effondrer silencieusement, faute d’un modèle de financement adapté à ses besoins
Moins de 15 % des crédits bancaires sont alloués aux PME, et cette proportion tombe à des niveaux dérisoires dans les régions de l’intérieur
À travers les écarts se lit une injustice économique profonde, mais aussi une impuissance collective à faire émerger une croissance inclusive et durable
Banques, compagnies d’assurance, sociétés de leasing, fonds d’investissement : tous doivent sortir de leur logique de gestion passive des risques
Financer les PME, ce n’est pas prendre un risque : c’est investir dans la résilience, la prospérité et la stabilité de notre pays
TUNIS-UNIVERSNEWS- (SEF) – Alors que l’économie tunisienne traverse l’une de ses périodes les plus critiques depuis la révolution de 2011, une question clé revient avec insistance : comment sauver nos petites et moyennes entreprises (PME), ce tissu économique vital qui représente plus de 90 % des entreprises du pays et plus de 70 % de l’emploi privé ?
La réponse est sans ambiguïté : il faut réformer d’urgence le modèle de financement en Tunisie.
Le tissu des petites et moyennes entreprises (PME), colonne vertébrale de l’économie nationale, est en train de s’effondrer silencieusement, faute d’un modèle de financement adapté à ses besoins. Dans un pays où les PME représentent plus de 90 % du tissu productif et plus de 70 % de l’emploi privé, leur marginalisation structurelle par le système financier ne relève plus de l’anomalie, mais du danger stratégique. Moins de 15 % des crédits bancaires leur sont alloués, et cette proportion tombe à des niveaux dérisoires dans les régions de l’intérieur. Les jeunes entreprises, les femmes entrepreneures, les projets à contenu technologique ou culturel, tous restent durablement exclus des circuits classiques du crédit, prisonniers d’un modèle fondé sur la garantie matérielle, la taille critique et l’aversion au risque. Cette situation n’est pas nouvelle, mais elle devient aujourd’hui insoutenable. Nous faisons face à une triple fracture : entre grandes et petites entreprises, entre les régions du littoral et celles de l’intérieur, entre l’économie tangible et l’économie de la connaissance.
À travers ces écarts se lit une injustice économique profonde, mais aussi une impuissance collective à faire émerger une croissance inclusive et durable. Et c’est là que se joue notre avenir. Il ne s’agit pas simplement d’ouvrir quelques lignes de crédit supplémentaires ou de créer de nouveaux guichets. Il s’agit de refonder en profondeur le système de financement tunisien, pour qu’il cesse d’être un frein à l’initiative, et devienne au contraire un levier de transformation économique.
Cette réforme doit être systémique, audacieuse et portée par une vision de long terme. Elle implique de réorienter les flux de financement vers les PME, de développer des instruments hybrides adaptés aux réalités des entrepreneurs tunisiens, de faciliter l’accès au capital pour les porteurs d’idées dans tous les territoires, et de valoriser les actifs immatériels qui font la richesse du XXIe siècle : la créativité, le savoir-faire, le numérique, l’innovation sociale. Il est également essentiel que l’État reprenne une position stratégique, non pas en se substituant au marché, mais en le guidant : en fixant des priorités claires, en créant des incitations intelligentes, en assumant son rôle de garant de la cohésion économique et sociale. Car une stratégie nationale de financement des PME n’est pas un luxe : c’est un impératif de survie, un acte de souveraineté économique. Elle permet de renforcer l’emploi, de lutter contre l’économie informelle, d’élargir l’assiette fiscale et de stabiliser les territoires. Mais l’État ne pourra rien sans l’engagement du secteur financier lui-même. Banques, compagnies d’assurance, sociétés de leasing, fonds d’investissement : tous doivent sortir de leur logique de gestion passive des risques et prendre part activement à la construction d’un modèle de croissance soutenable. Leur responsabilité est historique. Le moment est venu pour ces institutions de prouver leur utilité nationale en soutenant, avec courage, les entrepreneurs qui innovent, produisent et embauchent malgré les obstacles. Financer les PME, ce n’est pas prendre un risque : c’est investir dans la résilience, la prospérité et la stabilité de notre pays. La Tunisie ne pourra pas rebondir sans ses PME. Et celles-ci ne pourront survivre sans un environnement financier profondément repensé. Il est temps de choisir : continuer à ignorer les signaux d’alerte, ou enfin bâtir un pacte économique fondé sur la confiance, la justice et l’engagement partagé.
Financer les PME, c’est financer l’avenir de la Tunisie. Le moment est venu d’en faire une priorité nationale.
TUNIS-UNIVERSNEWS- (MONDE) – Le commandement de l’armée algérienne a publié une circulaire ordonnant aux officiers supérieurs d’abandonner l’utilisation des téléphones portables de dernière génération. Cette circulaire incluait un ordre interdisant l’utilisation de smartphones à l’avenir. Cet ordre intervient quelques jours seulement après la fin de la guerre irano-israélienne et confirme les craintes croissantes du régime algérien quant aux répercussions des accords au Moyen-Orient sur l’Afrique du Nord.
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Justice) – La Chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé, lors de sa séance tenue aujourd’hui, lundi, de retenir le dossier déposé contre l’avocate Sonia Dahmani pour délibérations et de rendre son verdict à l’issue de la séance.
Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Tunis avait décidé de déférer Sonia Dahmani devant la chambre criminelle en état de liberté pour des accusations liées au décret n°54 relatif à la question des migrants africains en Tunisie, suite à des déclarations médiatiques qu’elle avait faites.
À première vue, rien d’illégal. Mais à y regarder de plus près, les signaux d’alerte sont innombrables… et ignorés
la Société ALMAJED SANTÉ a pu lever plus de 50 millions DT par le biais de billets de trésorerie, sans la moindre garantie et dans un silence comptable prolongé
117 billets sont échus et impayés, représentant 15,550 millions DT en défaut. Le reste (249 billets) pour 35,9 millions DT, arrivera à échéance d’ici avril 2026
Financement disproportionné et soupçons graves d’un mécanisme de blanchiment d’argent dissimulé sous couvert d’opérations de marché
Mais au-delà de l’incompétence ou de la négligence, la taille colossale des fonds levés, pourrait masquer un mécanisme de blanchiment d’argent
Au-delà de la responsabilité évidente de la société ALMAJED SANTÉ, c’est toute la chaîne de décision et de contrôle qui mérite un audit immédiat
TUNIS-UNIVERSNEWS- (SEF) – Comment une société d’intermédiation financière a-t-elle pu placer plus de 51 millions de dinars dans une entreprise de santé déficiente en transparence financière, lourdement endettée et silencieuse depuis trois exercices ?
L’affaire TSI révèle les failles inquiétantes du système de placement en Tunisie et soulève des questions majeures sur la gouvernance, la diligence financière et les mécanismes de contrôle.
Des placements colossaux dans l’opacité
Début 2024, la TSI (Tunisie Société d’Intermédiation), acteur sulfureux du marché financier, déjà critiquée pour sa gestion opaque et ses prises de position risquées, a procédé à un placement massif et controversé dans la Société ALMAJED SANTÉ. Le véhicule d’investissement ? 366 billets de trésorerie qui ont été émis pour un montant colossal de 51,450 millions de dinars, et ce, dans une société lourdement endettée, en retard réglementaire flagrant, et dont les états financiers n’ont plus été publiés depuis l’exercice 2021.
À première vue, rien d’illégal. Mais à y regarder de plus près, les signaux d’alerte sont innombrables… et ignorés.
Une société de santé… malade de sa gestion
Les derniers états financiers disponibles datent du 31 décembre 2021, un retard grave et injustifiable dans un environnement réglementé. Ils révèlent une entreprise sous perfusion bancaire, avec :
Des revenus modestes de 4,67 millions de dinars,
Une charge financière écrasante de 3,6 millions de dinars (soit 77 % des revenus),
Des capitaux propres limités à 13 millions de dinars,
Et surtout, un résultat net quasiment nul.
Et pourtant, la Société ALMAJED SANTÉ a pu lever plus de 50 millions de dinars par le biais de billets de trésorerie, sans la moindre garantie apparente, et dans un silence comptable prolongé de plus de deux ans.
Des défauts de paiement déjà constatés
À ce jour, 117 billets sont échus et impayés, représentant 15,550 millions de dinars en défaut. Le reste – 249 billets pour 35,9 millions de dinars – arrivera à échéance d’ici avril 2026. L’insolvabilité partielle est donc déjà une réalité, et la perspective d’un défaut global se dessine.
Une autre question fondamentale se pose :
Comment la clinique ALMAJED SANTÉ, dont l’activité peine à dégager une rentabilité, pourra-t-elle honorer un engagement de plus de 50 millions de dinars sur un horizon aussi court ? La quasi-totalité des revenus est absorbée par les charges financières, et aucun signal ne laisse entrevoir une amélioration significative à court terme. La structure risque tout simplement de s’effondrer sous le poids de sa dette si des solutions de refinancement ou de restructuration ne sont pas mises en œuvre d’urgence.
Un financement disproportionné
Au regard des données financières disponibles, il est manifeste que la capacité réelle de remboursement de la société ALMAJED SANTÉ est très en deçà des engagements souscrits. Lever plus de 51 millions de dinars en billets de trésorerie, pour une entreprise dont les revenus annuels plafonnent à moins de 5 millions de dinars, et dont 77 % de ces revenus sont absorbés par les charges financières, relève d’une inadéquation économique flagrante.
Cette opération soulève des interrogations profondes sur :
La cohérence entre les flux de trésorerie prévisionnels et les échéances des billets émis ;
L’absence de sûretés ou de garanties visibles, malgré la fragilité de la contrepartie ;
Et surtout, la plausibilité d’un remboursement dans un horizon aussi court, en l’absence de restructuration ou d’adossement à une nouvelle source de liquidité.
Mais au-delà de l’incompétence ou de la négligence, la taille colossale des fonds levés, sans justification économique solide ni transparence, pourrait masquer un risque encore plus grave : celui d’un mécanisme de blanchiment d’argent dissimulé sous couvert d’opérations de marché.
Dans un contexte où :
L’origine des fonds investis n’est pas clairement documentée,
Les contrôles anti-blanchiment semblent absents ou inefficaces,
Et les parties prenantes (dont les CAC de la TSI) n’ont pas rempli leurs obligations d’alerte,
… le doute est permis. Il est légitime de se demander si cette opération ne s’inscrit pas dans un schéma de recyclage de capitaux douteux, utilisant une société malade comme écran, dans l’indifférence générale.
Une enquête financière approfondie s’impose donc, non seulement sur la structure d’ALMAJED SANTÉ, mais également sur les flux entrants et sortants de la TSI liés à ce placement, ainsi que sur l’identité réelle des bénéficiaires économiques de cette transaction.
Où étaient les Commissaires aux Comptes de la TSI ?
Au-delà des défaillances internes de gouvernance, une question majeure subsiste : quel a été le rôle des commissaires aux comptes de la TSI dans la validation et le suivi de ce placement à haut risque?
Les CAC ont pour mission de certifier la régularité et la sincérité des états financiers, mais aussi de veiller à la qualité des procédures de contrôle interne, en particulier dans une société d’intermédiation financière exposée à des opérations sensibles. Dans ce cas précis, plusieurs interrogations légitimes se posent :
Ont-ils été informés en temps réel de l’opération d’investissement dans ALMAJED SANTÉ, et ont-ils demandé les diligences préalables adéquates ?
Ont-ils émis des réserves ou des alertes sur le caractère risqué de cette opération, notamment au regard de la situation financière de la société cible ?
Ont-ils examiné et validé les procédures de gestion du risque et de conformité internes à la TSI, qui ont conduit à un tel engagement ?
Enfin, ont-ils alerté le conseil d’administration ou le CMF, conformément à leur devoir de signalement en cas de risque significatif pour la continuité d’exploitation ou la régularité des opérations ?
Le silence apparent des commissaires aux comptes face à un placement aussi disproportionné, réalisé dans une entité aussi fragile et opaque, interpelle directement leur responsabilité professionnelle. Leur inertie – ou leur absence d’opposition explicite – questionne la robustesse du système de contrôle externe et soulève un enjeu de crédibilité du métier d’audit légal dans le secteur financier tunisien.
Un système à revoir ?
Cette affaire soulève une série de questions critiques :
Où sont passées les diligences préalables ?
Le CMF a-t-il été informé de ces placements ?
Quels mécanismes de contrôle internes à la TSI ont validé une telle exposition ?
Pourquoi aucune alerte n’a été déclenchée dès le non-respect des obligations de publication?
Au-delà de la responsabilité évidente de la société ALMAJED SANTÉ, c’est toute la chaîne de décision et de contrôle qui mérite un audit immédiat.
Une affaire symptomatique
L’affaire TSI – ALMAJED SANTÉ est emblématique d’un laxisme latent dans certaines pratiques financières. Quand la recherche du rendement prime sur la prudence, quand les billets de trésorerie deviennent des produits toxiques déguisés, c’est la confiance dans tout le marché qui vacille.
Et maintenant ?
Le silence n’est plus permis. Il est urgent que les autorités de régulation, à commencer par le CMF et la BCT, prennent position. Et que la lumière soit faite, point par point, sur un montage financier dont les conséquences pourraient s’avérer dévastatrices pour les investisseurs… et pour la réputation du secteur financier tunisien.