La Tunisie fait face à un déficit énergétique important, estimé à près de 10,8 milliards de dinars en 2024. Ce déficit est principalement dû à la baisse de la production d’hydrocarbures, combinée à une forte dépendance aux importations énergétiques, notamment de pétrole et de gaz.
Imed Bahri
Le coût financier important de ce déficit énergétique contribue largement au déficit de la balance commerciale du pays, qui continue de se creuser inéluctablement. Et bien que des efforts soient faits pour développer les énergies renouvelables, leur part dans le mix énergétique reste faible, moins de 5%, et ne permet pas de combler le déficit.
Outre le déclin de la production de pétrole et de gaz naturel, principales sources d’énergie en Tunisie, ce déficit est aggravé par l’augmentation de la demande en énergie, notamment dans les secteurs de l’industrie, du transport et résidentiel.
Si la transition énergétique piétine, c’est parce que le passage aux énergies renouvelables se heurte à des difficultés techniques et financières complexes.
Face à cette situation, les solutions envisagées sont le développement des énergies renouvelables, notammentsolaire et éolien, dans le mix énergétique. Mais aussi l’amélioration de l’efficacité énergétique en réduisant la consommation d’énergie dans tous les secteurs. Il s’agit aussi de diversification les sources d’approvisionnement, par l’explorationd’autres sources d’énergie, y compris le nucléaire, envisagée depuis le milieu des années 1990, mais qui tarde à être mise en œuvre, eu égard les difficultés financières du pays.
Le développement de partenariats stratégiques avec des pays producteurs d’énergie pourrait garantir un approvisionnement stable et diversifié, mais là encore seule l’Algérie et la Libye, ses voisins de l’ouest et de l’est, du reste pays producteurs de pétrole et de gaz, ont accepté de développer de tels partenariats mais qui restent insuffisants et aggravent la dépendance énergétique du pays. Le projet de production d’hydrogène vert dans le cadre d’un partenariat stratégique avec l’Union européenne pourrait constituer, à moyen terme, une solution pour réduire le déficit énergétique du pays et assurer sa sécurité énergétique à long terme.
Les préparatifs pour l’organisation de la Haute commission mixte tuniso-algérienne qui se tiendra cette année en Tunisie, ont été au centre de la rencontre qui a eu lieu, lundi à Séville (Espagne), entre la Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri et le premier ministre algérien Nadir Larbaoui, en présence des ministres des Finances des deux pays.
Cette réunion, qui fait partie d’une série de rencontres avec des chefs de gouvernement et des responsables d’institutions financières a été tenue en marge de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), qui se tient du 30 juin au 3 juillet 2025
La Cheffe du gouvernement a mis en exergue les relations de coopération historiques et distinguées entre les deux pays, ainsi que la volonté continue de renforcer la coopération bilatérale dans l’intérêt des deux peuples.
De son côté, le Premier ministre algérien a souligné l’importance de renforcer davantage les relations pour faire face aux défis et aux changements actuels enregistrés sur la scène internationale.
Le sommet de Séville marquera la quatrième grande conférence onusienne sur le financement du développement, après celles de Monterrey en 2002, qui a adopté le consensus de Monterrey qui définissait les priorités du financement pour le développement, de Doha en 2008 qui a adopté la Déclaration de Doha sur le financement du développement, et d’Addis-Abeba en 2015, qui a adopté le Programme d’action d’Addis-Abeba.
L’Espagne accueille la FfD4, 10 ans après la troisième conférence, tenue à Addis-Abeba (Éthiopie) en 2015. Le Compromis de Sevilla, qui en sera le fruit, prendra le relais du Programme d’action d’Addis-Abeba pour les 10 prochaines années, selon l’Organisation des nations unies
Le gouvernement algérien a publié le décret n° 25-170 du 28 juin 2025 réglementant les activités des petits importateurs, surnommées « commerce du cabas » opérant illégalement, en tant qu’« entrepreneurs indépendants », afin de les intégrer à l’économie formelle en échange d’une fiscalité simplifiée.
La nouvelle législation accorde le statut d’« entrepreneurs indépendants » aux petits importateurs et définit la micro-importation comme des opérations effectuées individuellement par des personnes physiques lors de leurs déplacements à l’étranger afin d’importer pour la vente, dans leur état d’origine, une quantité limitée de marchandises. La nouvelle loi fixe la valeur d’importation à 1,8 million de dinars algériens, soit l’équivalent de 12 000 dollars, par voyage, à condition que le nombre de voyages ne dépasse pas deux par mois, et à condition que cette activité soit exercée à titre personnel et non sous une raison sociale.
La même loi prévoit que les micro-importateurs bénéficient d’une exemption de l’obligation d’inscription au registre du commerce, d’une exemption de licences d’importation préalables, d’un droit de douane de 5 %, d’un régime fiscal spécial et d’une comptabilité d’activité simplifiée par les autorités fiscales compétentes au niveau régional.
La loi stipule que toute personne souhaitant exercer une activité de micro-importation ne doit exercer aucune autre activité lucrative, que ce soit en tant que salarié, commerçant ou travailleur indépendant.
De plus, elle doit être titulaire d’une carte de travailleur indépendant incluant une activité de « micro-importation », obtenir une licence générale d’exercice délivrée par le ministère du Commerce extérieur, être affiliée à la Caisse nationale de sécurité sociale des travailleurs indépendants et ouvrir un compte bancaire en devises à la Banque d’Algérie.
Le 19 mai, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a décidé d’intégrer les commerçants à la valise dans l’économie formelle en leur permettant d’importer des quantités limitées de marchandises et en leur accordant le statut d’« entrepreneurs indépendants ». Il a chargé le gouvernement de « régler de manière globale et définitive la situation des jeunes travaillant dans des microentreprises auto-importatrices et de les protéger en les intégrant dans le commerce extérieur formel, en leur accordant les avantages prévus par la loi sur les entrepreneurs indépendants », dans le contexte de ce que le communiqué décrit comme « une préoccupation concernant la situation de divers groupes de jeunes ».
Cette mesure devrait mettre fin à la crise à laquelle sont confrontés les petits commerçants de bagages, après une période de durcissement important des mesures douanières contre leurs activités. Au cours des derniers mois, d’importantes quantités de marchandises fournies par ces petits commerçants et fournisseurs ont été saisies.
Durant la même période, le ministère du Commerce a lancé une campagne d’inspection stricte dans les magasins afin de saisir tous les biens et équipements entrant sur le marché par sacs (valises), avec destruction immédiate des denrées alimentaires comme le chocolat et autres, au motif qu’ils n’étaient pas dédouanés, d’origine inconnue et qu’ils pouvaient concurrencer la production nationale.
Cette campagne a conduit les commerçants et les prestataires de services à dissimuler les marchandises achetées aux vendeurs de sacs, ce qui a entraîné une pénurie de certains articles, notamment de cosmétiques importés.
La Tunisie a remporté les premiers prix des quatre compétitions « SumoRobot » au Championnat Arabe de Robotique et d’Intelligence Artificiel tenu, les 28 et 29 juin, au complexe olympique Mohamed Boudhiaf à Alger.
Outre ces prix décrochés en “sumo Junior”, “sumo classic”, “sumo unlimited” et “time trial junior”, la participation tunisienne a été marquée par l’obtention de la deuxième place dans deux compétitions supplémentaires et du prix du meilleur projet d’innovation.
Huit équipes issues du « Junior Robotics Club », regroupant 20 enfants âgés de 9 à 18 ans, ont représenté la Tunisie à cette compétition.
Le fondateur du club, Slim Makhlouf, s’est félicité de ces performances, rappelant que deux membres du club avaient déjà obtenu une deuxième place lors d’une compétition internationale tenue aux États-Unis en avril 2025.
Fondé en 2018, le « Junior Robotics Club » compte aujourd’hui 50 jeunes membres et œuvre au développement des compétences en robotique et en programmation chez les enfants et adolescents.
La nomination de Samira Draoua à la tête de LDA symbolise une avancée majeure pour les femmes dans l’industrie maritime, mais aussi une fierté pour l’Algérie, dont elle est issue. Avec sa vision moderne et son expérience internationale, elle s’apprête à marquer de son empreinte l’avenir de l’une des entreprises les plus emblématiques du pavillon français.
L’Algéro-Française Samira Draoua va prendre dans quelques jours les commandes de l’une des plus grandes entreprises françaises du secteur, en l’occurrence LDA – pour Louis Dreyfus Armateurs. Et si l’on en parle, c’est parce que c’est une première dans l’histoire de la navigation maritime en France.
Dès le début du mois de juillet prochain elle entrera officiellement en fonction, « marquant ainsi un tournant stratégique pour ce géant historique du transport maritime », comme le rappelle avec fierté le site algerie360.com.
Un brillant parcours
Car, il faut le rappeler, cette nomination intervient dans un contexte de transformation profonde de l’entreprise, mais aussi de tensions diplomatiques entre l’Algérie et la France. Et pour ce qui est de la transformation de LDA, on note que 80 % de son capital a récemment été racheté par le fonds d’investissement InfraVia pour un montant d’un milliard d’euros, « afin d’accompagner la transition vers des services maritimes à haute valeur ajoutée et renforcer la compétitivité du groupe sur la scène internationale ». Seul 20% du capital reste donc la propriété de la famille fondatrice Louis Dreyfus. Tandis que la gestion opérationnelle passe entièrement aux mains du nouvel actionnaire. Samira Draoua aura donc la charge de piloter cette transition ambitieuse.
Inutile de s’étendre sur les tensions entre Paris et Alger. Revenons simplement sur Mme Draoua pour dire qu’elle est née à Alger en 1968, a commencé ses études à l’Université des sciences et des technologies d’Alger, avant de poursuivre un brillant parcours académique en France.
Diplômée et experte
Diplômée de grandes écoles, dont le prestigieux INSEAD, elle a occupé des postes stratégiques dans de grandes entreprises européennes.
En effet, Samira Draoua entame sa carrière au sein de BNP Paribas, où elle fonde le département des comptes internationaux, puis rejoint Cisco Capital, qu’elle propulse au rang de leader européen, rapporte le site algérien. « En 2012, elle entre dans le groupe Econocom, où elle grimpe les échelons jusqu’à diriger la filiale française – la plus importante du groupe avec plus de 6 500 salariés ». Rien que ça. « Son talent reconnu dans la restructuration d’organisations complexes lui vaut de mener en 2020 l’acquisition de la société maritime Abeilles International, avant de superviser sa revente stratégique au groupe Boluda en 2024 ».
Son arrivée à la tête de Louis Dreyfus Armateurs, qui exploite une flotte diversifiée allant des vraquiers aux navires câbliers, intervient dans un contexte de mutation technologique et économique de grande ampleur.
Sa tâche ne sera pas de tout repos par ces temps d’incertitudes que rencontre le secteur maritime mondial. Mais peut-être qu’impossible n’est pas algérien!
Saipem a remporté un contrat d’ingénierie d’avant-projet détaillé (FEED) auprès de Sonatrach, dans le cadre du projet Phosphate Integrated pour la production d’engrais en Algérie.Le contrat a été attribué dans le cadre d’une procédure concurrentielle de double FEED, qui prévoit que le travail de conception soit effectué à la fois par Saipem et par un […]
‘‘Boudiaf, un espoir brisé’’ est le titre du premier roman de Saida Abouba, une œuvre forte et émouvante qui revient sur l’assassinat tragique de l’ancien président Mohamed Boudiaf, le 29 juin 1992, événement marquant et douloureux de l’histoire algérienne récente, dont on commémore aujourd’hui le 33e anniversaire.
Djamal Guettala
Loin du simple récit historique, l’autrice fait le choix de la fiction romanesque pour porter la voix d’un peuple meurtri et exprimer les déchirements intimes et collectifs suscités par cette disparition brutale.
Par une écriture directe, sincère et souvent très intense, Saida Abouba donne vie à des personnages profondément humains, ancrés dans le quotidien d’une Algérie en crise. Ces figures incarnent à la fois la douleur, la colère, la résilience et la quête de justice. Elles sont le reflet d’une société fracturée, qui peine à panser ses blessures et à retrouver confiance en l’avenir.
Un moment charnière
Le roman ne se focalise pas sur la reconstitution biographique de Mohamed Boudiaf, mais plutôt sur l’impact moral et psychologique que son assassinat a eu sur la nation algérienne. Il restitue avec force et pudeur le choc collectif, la désillusion, et la peur d’un avenir incertain.
À travers la fiction, Saida Abouba interroge ce moment charnière qui a ouvert la décennie noire, avec ses violences et ses silences pesants.
Ce récit est aussi un message adressé aux jeunes générations, souvent éloignées des drames passés mais néanmoins héritières de leurs conséquences.
L’autrice invite à une prise de conscience, à une transmission de la mémoire comme une responsabilité sacrée, un devoir de vigilance face aux dangers de l’oubli. Ce roman se présente ainsi comme un pont entre passé et présent, entre mémoire et espoir.
‘‘Boudiaf, un espoir brisé’’ est donc plus qu’un simple hommage. C’est une œuvre de littérature engagée, qui mêle émotion, témoignage et dénonciation. Par la force de son écriture, Saida Abouba affirme la nécessité de raconter ce qui ne doit jamais se taire, et ouvre une nouvelle voix dans la littérature algérienne contemporaine.
Pour rappel
Au retour d’un long exil au Maroc (1962-1992), suite à un désaccord avec Ahmed Ben Bella, Boudiaf débarque à Alger, le 16 janvier 1992, après la démission du président Chadly Bendjedid cinq jours plus tôt. Il est rappelé en Algérie pour devenir le président du Haut Comité d’État, en charge provisoire des pouvoirs de chef de l’État. Il apparait alors comme un homme nouveau sans lien avec l’establishment politique et militaire.
Souhaitant une Algérie démocratique tournée vers la modernité, Boudiaf dit vouloir mettre fin à la corruption qui gangrenait l’État. En juin de la même année, il lance un nouveau parti politique, le Rassemblement patriotique national. Au même moment, il envisage de limoger le général Mohamed Mediène, le chef du gouvernement Sid Ahmed Ghozali et de lancer une purge anticorruption. La suite on la connaît : l’Algérie plonge dans une «décennie noire»… En est-elle vraiment sortie ?
L’erreur fatale de Boudiaf : il s’est pris au sérieux, un peu trop au regard de son ou de ses assassins.
Du 12 juillet au 16 août 2025, l’amphithéâtre d’El Jem, monument millénaire au cœur de la Tunisie, s’apprête à vibrer à nouveau sous les notes des Nocturnes d’El Jem, à l’occasion de leur 38e édition. Plus qu’un simple festival, ce rendez-vous est une célébration enivrante où la musique classique se mêle aux pierres chargées d’histoire, dessinant un pont entre passé et présent, entre les rives de la Méditerranée.
Au fil des soirs d’été, l’espace grandiose résonnera des harmonies de l’Orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger, invité d’honneur le 9 août. Cette présence, chargée de symboles, incarne une fraternité artistique entre la Tunisie et l’Algérie, deux pays aux destins croisés et aux cultures riches, où la musique devient un langage commun, un souffle partagé d’émotion et d’espoir.
La clôture du festival, le 16 août, offrira un écrin somptueux à l’Orchestre symphonique tunisien, porté par le talent exceptionnel du violoniste Yury Revich. Ensemble, ils composeront une fresque sonore où virtuosité et sensibilité dialogueront avec l’âme même des pierres antiques d’El Jem.
Le festival invite également des formations venues d’Italie, de Belgique, d’Espagne et d’Autriche, ainsi que des artistes tunisiens tels que Mohamed Ali Kammoun et Hassen Doss. L’Oriental Heritage Choir du Canada apportera, quant à lui, une touche d’ouverture et de métissage, reflet d’un monde en mouvement.
Les Nocturnes d’El Jem, par leur alliance singulière de patrimoine et d’excellence musicale, continuent de tisser une toile où l’art devient un vecteur d’unité méditerranéenne, un hymne vibrant aux mémoires croisées, à la beauté et au partage.
Après avoir intégré le réseau Visa à ses services de paiement électronique internationaux, la Banque de développement local (BDL) s’apprête à lancer prochainement le réseau Mastercard. Il s’agit d’une avancée majeure qui permettra aux e-commerçants algériens de recevoir directement sur leurs comptes bancaires des paiements de l’étranger pour des biens ou des services fournis à l’étranger.
Cette initiative vise à renforcer l’intégration de l’économie algérienne dans le paysage numérique mondial, notamment en permettant aux exportateurs numériques d’élargir leur clientèle à l’international.
Dans ce contexte, Boualem Reguieg, directeur de la monétique et de la banque digitale à la BDL, a annoncé jeudi 26 juin à l’Agence de presse algérienne (APS), en marge de la 56e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA), le lancement imminent du réseau Mastercard. Ce nouveau service viendra compléter son homologue du réseau Visa et facilitera les transactions financières électroniques des commerçants algériens ciblant une clientèle étrangère. « Ce service est principalement destiné aux e-commerçants, leur permettant d’élargir leur clientèle à l’étranger et de contribuer à l’augmentation des recettes en devises de l’Algérie », a déclaré Reguieg cité par l’APS.
L’expérience de Visa : des résultats positifs et une expansion attendue
Bien que le service Mastercard soit encore en développement, l’expérience avec le réseau Visa porte déjà ses fruits. En mai dernier, la BDL a signé une convention avec la Caisse nationale d’assurance sociale (CNAS) pour permettre aux membres de la communauté algérienne de payer leurs cotisations sociales en ligne.
M. Reguieg a confirmé que la banque a l’intention d’étendre l’utilisation de ces services à d’autres acteurs économiques dans un avenir proche, soulignant que le service n’est actuellement disponible que pour les e-commerçants, en attendant son expansion progressive.
Innovation dans les services numériques : l’application Wimpay
La réunion, consacrée à l’annonce de Mastercard, a été non seulement informative, mais aussi l’occasion d’échanges entre la banque et les commerçants présents. L’application mobile Wimpay, qui vise à simplifier les paiements par smartphone, a également été présentée.
L’application s’appuie sur la technologie du code QR pour faciliter les transactions, une technologie qui est devenue largement utilisée par les professionnels, dont un certain nombre ont confirmé avoir presque totalement adopté les méthodes de paiement électronique, compte tenu de la facilité et de l’efficacité qu’elles offrent dans les transactions quotidiennes.
Les enjeux liés au marché de l’emploi, à la sécurité sociale et à l’élargissement des opportunités professionnelles pour les jeunes, ainsi que la nécessité de renforcer la coordination au sein des instances régionales et internationales, notamment l’Organisation arabe du travail et l’Organisation internationale du travail, ont été au cœur de la rencontre tenue mardi à Alger entre le ministre tunisien des Affaires sociales, Issam Lahmar, et le ministre algérien du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Faycel Ben Taleb.
Selon un communiqué du ministère des affaires sociales, la rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite officielle de Issam Lahmar en Algérie, les 24 et 25 juin.
Les deux parties ont exprimé leur volonté commune d’intensifier le partenariat bilatéral à travers la mise en œuvre des mécanismes de coordination technique et l’échange d’expertises et des expériences réussies, notamment dans les domaines du dialogue social, de la sécurité sociale et de la lutte contre le travail informel.
Lahmar a souligné l’intérêt porté à l’expérience algérienne en matière d’emploi et de sécurité sociale, présentant de son côté les réformes engagées par la Tunisie pour développer son système national de sécurité sociale.
Pour sa part, le ministre algérien a mis en avant les efforts de son pays pour élargir la couverture sociale, soutenus par la reprise économique, ainsi que les politiques nationales en faveur de l’emploi, notamment les initiatives innovantes destinées à encourager les jeunes à intégrer le marché du travail et à promouvoir l’investissement dans le capital humain.
La Tunisie a renforcé son arsenal juridique contre l’exploitation de la main-d’œuvre avec la promulgation d’une nouvelle loi réglementant les contrats de travail et interdisant la sous-traitance dans les secteurs public et privé, a annoncé le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, lors du quatrième Forum arabe pour l’égalité à Alger.
Le ministre a participé mardi à la deuxième session consacrée à “La garantie d’une protection sociale au secteur informel”, organisée par la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO). La nouvelle législation criminalise la sous-traitance et interdit les contrats à durée déterminée, excepté pour les emplois saisonniers.
Issam Lahmar a présenté deux décrets-lois majeurs adoptés par la Tunisie. Le premier concerne le régime de sécurité sociale des ouvrières agricoles, prévoyant une prise en charge par l’État des cotisations sociales pendant les trois premières années d’activité, sous condition d’adhésion obligatoire à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Le second porte sur les entreprises communautaires, favorisant l’installation à son propre compte et la création d’entreprises spécialisées dans des activités traditionnelles ou innovantes pour les femmes.
Ces mesures garantissent une protection sociale individuelle ou collective et contribuent à lutter contre l’économie informelle. Selon le ministre, elles s’inscrivent dans l’engagement tunisien contre l’exploitation et le trafic de la main-d’œuvre.
Le Forum, inauguré par le Premier ministre algérien Nadir Larbaoui, a réuni plusieurs ministres et experts internationaux spécialisés dans la protection sociale et l’économie informelle, témoignant de l’importance régionale de ces enjeux.
L’ancien ministre algérien de la justice, Tayeb Louh, a comparu devant le tribunal de Sidi M’hamed à Alger le 16 juin pour répondre de faits d’enrichissement illicite et de fausses déclarations de patrimoine. Le procès a toutefois été reporté en raison de l’absence de parties civiles. Le prévenu s’est présenté sur le banc des accusés […]
Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a participé lundi à Alger, à la 16ème session de la Commission du développement social, et ce, à l’invitation de la ministre algérienne de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, ainsi que de la secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (CESAO).
Le ministre des Affaires sociales participera également, mardi 24 et mercredi 25 juin 2025 à Alger, au quatrième Forum arabe pour l’égalité, organisé par la CESAO en partenariat avec le ministère algérien de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, selon un communiqué du ministère.
À cette occasion, le ministre des Affaires sociales a mis en avant les principales réformes sociales menées par la Tunisie, qui reposent essentiellement sur le principe de la justice sociale réelle, en adoptant une approche socio-économique visant à promouvoir l’autonomie et la création de richesse. Il a également évoqué l’interdiction de la sous-traitance, l’organisation des contrats de travail, le projet de fonds d’assurance pour la perte d’emploi, ainsi que l’instauration d’un système de protection sociale au profit des ouvrières agricoles.
L’ordre du jour de la seizième session de la Commission du développement social comprend plusieurs points, notamment le suivi de la mise en œuvre des activités du programme de travail de la CESAO, les recommandations de la quinzième session de la Commission (Le Caire 2024), ainsi que les principaux dossiers liés à la réduction des inégalités à travers des réformes de la protection sociale.
Le quatrième Forum arabe pour l’égalité vise à poursuivre les discussions entamées lors des précédents forums et à impliquer les parties prenantes (décideurs politiques, ministres concernés, secteur privé, experts, organisations de la société civile et jeunes du monde arabe) dans un dialogue susceptible de déboucher sur des solutions concrètes pour remédier aux inégalités.
L’aviation américaine a donc bombardé **, dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin 2025, trois sites nucléaires iraniens. On aurait dû le savoir depuis que le président américain avait exigé une reddition sans conditions de l’Iran, et qu’Israël avait attaqué ce pays qui pourtant poursuivait des négociations directes avec l’administration américaine sur son programme nucléaire.(Ph. Le site nucléaire iranien de Fordo, bombardé par l’US Army).
Dr Mounir Hanablia *
Le fait qu’à la suite de ces bombardements, il n’y ait pas eu d’émanations radioactives laisse raisonnablement supposer que ces sites étaient hors service.
Abstraction faite du devenir du stock d’uranium enrichi déjà constitué, rien ne prouve donc que l’Iran ait perdu ses capacités nucléaires, et il est tout à fait plausible qu’il en ait sauvegardé au moins une partie. Mais le plus important n’est pas ce nouvel épisode du contentieux américano-iranien. Si on peut le qualifier de guerre, ainsi que le font les néo-sionistes américains, elle aurait débuté en 1953 avec le renversement par la CIA du gouvernement, démocratiquement élu il faut le rappeler, du Premier ministre Mohammad Mossadegh qui avait chassé le Chah et nationalisé le pétrole iranien au détriment des Britanniques. Elle se serait poursuivie avec le rétablissement du Chah, et le soutien militaire à son régime, l’un des plus répressifs et des plus sanglants au monde.
L’invasion de l’Iran par l’armée de Saddam Hussein en 1981 soutenue par l’Occident, l’usage des armes chimiques contre sa population, la destruction de ses villes, et de ses installations pétrolières, durant huit années de guerre, les millions de morts, l’Airbus civil iranien abattu «par erreur» par l’armée américaine, le gel des avoirs iraniens entreposés dans les banques américaines, tout cela n’avait fait qu’ajouter à l’exaspération des Iraniens qui avaient trouvé l’occasion de riposter au cours les années 80 et 90 au Liban dans des attaques contre les armées américaine, française, israélienne, puis dans des attentats à Paris.
C’est bien au début de la guerre Irak-Iran que, rappelons-le, l’armée de l’air israélienne avait attaqué et détruit le réacteur nucléaire irakien Osirak, du moins selon la version officielle. Ce réacteur avait été prévu pour ne pas permettre l’enrichissement du combustible nucléaire, démontrant ainsi que le but poursuivi par les Israéliens, et les Américains, était moins d’empêcher les Irakiens d’avoir la bombe, que d’acquérir le savoir-faire pour le faire.
Le sort des savants atomiques irakiens après l’invasion américaine de 2003 demeure inconnu. Ils ont probablement pour la plupart été pris et liquidés, selon un modus operandi qui vient d’être récemment appliqué en Iran avec l’élimination des spécialistes en nucléaire.
Ainsi pour en revenir au dernier bombardement américain contre les trois sites nucléaires iraniens, ils démontrent une fois de plus que les Américano-sionistes ne permettront à aucun pays du Moyen-Orient ou du Maghreb l’usage de l’énergie atomique, même à des fins civiles, en dehors de leur contrôle.
Il reste l’exception pakistanaise, mais il faut désormais s’attendre à ce qu’il y soit mis bon ordre, à l’emporte-pièce.
Cette intervention américaine était-elle programmée dès le début? Certainement ! Et même depuis le 7 octobre 2023, on peut affirmer que tout ce qui s’est passé ensuite était programmé. Mais il fallait laisser les villes israéliennes souffrir des dommages de la riposte iranienne afin de convaincre l’opinion américaine de son opportunité. Si c’est bien le cas, force est de constater que plusieurs voix se sont élevées en Amérique même pour dénoncer le caractère illégal d’un acte qui engage leur pays dans une guerre non approuvée préalablement par le Congrès Américain en exposant les vies américaines à des représailles.
Naturellement, les Sionistes n’ont pas manqué d’applaudir, mais le fait est là: au Moyen-Orient, ce sont une nouvelle fois les thèses favorables au gouvernement israélien qui ont prévalu, et le président américain préfère une guerre de soutien à un pays qui ne cesse de coûter des sommes astronomiques au contribuable américain, du fait d’une politique colonialiste et belliciste, plutôt qu’un accord avec le pays le plus important de la région.
Malgré leur silence et leur soumission au diktat américano-sioniste, les pays arabes se retrouvent bel et bien dans l’œil du cyclone. D’aucuns ont même annoncé la prochaine cible: l’Algérie!
Quoi qu’il en soit, dans le monde actuel, le tandem israélo américain avec sa politique impérialiste démontre une nouvelle fois que le rêve d’indépendance et d’intégrité territoriale des Etats arabes et musulmans, et même de tous les pays, demeurera vain tant qu’ils n’auront pas acquis l’arme nucléaire et le savoir nécessaire pour le faire.
* Médecin de libre pratique.
** Donald Trump a annoncé tôt ce dimanche 22 juin sur X que les États-Unis ont mené une attaque « très réussie » sur trois sites nucléaires iraniens, Fordo, Natanz, et Ispahan, larguant une « charge complète de bombes » sur celui de Fordo. Les bombardiers B-2 qui ont mené l’opération avaient décollé d’une base américaine au-dessus du Pacifique.
La situation acridienne est considérée comme stable dans le sud tunisien, après la réalisation des traitements nécessaires contre les criquets pèlerins. Le dessèchement de la végétation, la faible humidité des sols sableux et les précipitations au Sahel africain ont, également, favorisé la stabilisation de la situation. Toutefois, la vigilance et la surveillance continue, restent de mise.
C’est ce qu’a déclaré à l’agence Tap, Mouna Mhafdhi, représentante de la direction générale de la Santé végétale et du Contrôle des intrants agricoles, au ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
Jusqu’au 16 juin courant, environ 21 500 hectares de terres ont été traités contre les criquets pèlerins dans les gouvernorats de Tataouine, Médenine, Kébili, Tozeur et Gabès. Parmi les superficies traitées, 5770 hectares l’ont été par hélicoptère.
Selon la responsable, les services centraux et régionaux du ministère de l’Agriculture ont mobilisé tous les moyens de lutte contre les criquets pèlerins, et ce, depuis le 12 mars dernier, date de leur apparition en Tunisie. Et de préciser que les différentes interventions menées ont ciblé tous les criquets dans leurs différents stades de développement, incluant ainsi les larves et les jeunes ailés.
Pour endiguer la propagation de ces acridiens, Mhafdhi a fait savoir que le ministère a collaboré avec des organisations régionales et internationales, ainsi qu’avec les pays voisins comme l’Algérie et la Mauritanie qui ont fourni à la Tunisie une aide logistique.
Habituellement présents dans les déserts semi-arides et arides d’Afrique de l’Est, du Proche-Orient et d’Asie du sud-ouest, les criquets pèlerins sont voraces. Ils peuvent former de grands essaims et font peser une lourde menace sur la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance locaux, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao).
Chaque nouvelle génération peut compter jusqu’à 20 fois plus d’individus que la précédente, ce qui constitue une croissance exponentielle, indique la même source.
En avril dernier, la Fao avait lancé un appel urgent aux pays d’Afrique du Nord-Ouest dont la Tunisie afin de renforcer la surveillance et mettre en œuvre des mesures de lutte précoce contre les criquets pèlerins.
216 Capital, une équipe d’entrepreneurs et d’investisseurs tunisiens, annonce un nouvel investissement stratégique dans Talenteo, startup RH Tech fondée en Algérie, qui propose une solution SaaS complète de gestion RH et de paie conçue pour répondre aux besoins spécifiques des PME et ETI africaines.
D’ici 2030, l’Afrique comptera plus d’un milliard d’actifs, devenantle plus grand vivier de talents au monde. Avec plus de 80% des emplois créés par les PME et ETI, la gestion des ressources humaines devient un enjeu majeur de performance, de conformité et de compétitivité pour les entreprises du continent. C’est dans ce contexte que Talenteo s’impose comme une réponse technologique locale et adaptée à ces enjeux.
Plateforme RH augmentée, simple, intelligente et conforme
Déjà adoptée par plus de 10 000 utilisateurs actifs et près de 150 clients, Talenteo propose une plateforme SaaS intégrant intelligence artificielle, référentiels juridiques locaux et automatisation des processus clés : administration du personnel; gestion du temps et de la paie; développement des talents et conformité réglementaire.
Grâce à son moteur intelligent, Talenteo fiabilise les opérations RH, automatise les tâches chronophages et renforce la capacité des DRH à anticiper, dans un environnement réglementaire et économique en mutation permanente.
«Nous croyons que la réussite des entreprises passe par l’investissement dans leurs équipes. Talenteo a été pensée pour accompagner les entreprises africaines dans la digitalisation de leur gestion RH, au service de leur croissance et de leur impact», affirme Louai Djaffer, Ceo de Talenteo.
Accélérer l’expansion panafricaine
Dans un marché où la demande pour des solutions RH digitalisées explose, Talenteo franchit une nouvelle étape avec une levée de fonds à 6 chiffres, menée principalement par 216 Capital.
Cet investissement permet une installation en Tunisie, première étape de l’expansion régionale, le renforcement technologique de la plateforme, notamment en IA, une montée en puissance sur plusieurs marchés RH stratégiques en Afrique francophone dans un premier temps.
«Talenteo incarne exactement le type d’innovation que nous soutenons : une solution pensée localement, scalable, et construite pour répondre aux réalités opérationnelles des entreprises africaines», déclare Dhekra Khelifi, Partner à 216 Capital Ventures.
Malgré les tensions diplomatiques entre Alger et Paris, qui durent depuis un an et ont été marquées par des échanges musclés entre les dirigeants des deux pays, le géant français de l’énergie TotalEnergies a obtenu un contrat majeur dans le secteur gazier en Algérie.
L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a annoncé, mardi 17 juin 2025, à Alger, à l’issue de l’appel d’offres international «Algeria Bid Round 2024», le premier lancé dans le pays depuis 2014.
TotalEnergies a remporté, en consortium avec QatarEnergy, l’attribution du champ d’Ahara, situé dans le sud-est de l’Algérie, près de la frontière avec la Libye. C’est la première fois que l’entreprise qatarie pénètre le marché algérien.
Outre ce contrat, le consortium composé de l’Italien Eni et du Thaïlandais Pttep a remporté le champ de Reggane II.
Un autre contrat a été attribué au consortium Zangas-Filada pour le champ de Toual II, également dans le sud-est du pays.
La Chine est également présente avec deux accords : l’un pour Sinopec sur le champ de Guern El Guessa II, dans le sud-ouest, et l’autre pour Zpec sur le champ de Zarafa II, au cœur du Sahara algérien.
Les contrats définitifs, a déclaré Mourad Beldjeham, président d’Alnaft, seront signés d’ici le 30 juillet.
La caravane Al Soumoud a dénoncé, ce samedi 14 juin 2025, un blocus systématique exercé par les autorités de l’Est libyen.
Dans son communiqué, Al Soumoud explique que la caravane a été empêchée d’avancer vers Syrte et a été isolée du monde extérieur après la coupure des réseaux de communication téléphoniques et d’Internet. Pis encore, la situation s’est aggravée hier après l’interdiction de toute livraison de nourriture, d’eau et de médicaments aux 1500 participants de la caravane.
Les autorités ont également bloqué une caravane de soutien organisée par des citoyens libyens solidaires avant d’empêcher les organisateurs d’apporter des provisions de première nécessité au campement.
En parallèle, une cinquantaine de participants ont été interdits de rejoindre la caravane, entraînant une division en trois groupes : un se trouvant sur le site initial du campement, un deuxième qui s’est éloigné à 1,5 km avec la nette interdiction formelle de tout contact avec le premier groupe et un troisième, composé de quelques dizaines de participants bloqués à l’extérieur et qui s’est regroupé dans une zone sécurisée disposant de réseau, à environ 40 km du campement.
Dans son communiqué, Al-Soumoud précise que plusieurs membres du deuxième groupe de la caravane ont été arrêtés sous prétexte de publication de vidéos jugées offensantes envers les autorités de Benghazi, et ce , sans leur permettre ni la présence d’un avocat ni de prendre contact avec leurs proches. La même source affirme qu’il s’agit de 8 blogueurs, dont les noms et nationalités seront communiqués ultérieurement.
Des arrestations similaires ont eu lieu au sein du groupe principal. L’un des agents de sécurité est même allé jusqu’à menacer un participant avec une arme, suite à une protestation contre l’arrestation arbitraire d’un membre du groupe, déplore la même source en pointant du doigt une escalade de la part des forces de sécurité du gouvernement de l’Est libyen, qui intervient alors que les membres du comité de pilotage poursuivent leurs négociations avec ses représentants afin de trouver une solution acceptable pour permettre à la Caravane Soumoud d’avancer vers la frontière libyo-égyptienne.
Tout en saluant le peuple libyen dans toutes les régions du pays pour sa position historique remarquable, la caravane Al Soumoud a par ailleurs appelé les autorités de l’Est libyen à mettre fin ces pratiques, à lever le blocus, à rétablir les communications, à libérer les participants arrêtés et à mettre fin à toute forme de harcèlement.
La Caravane Soumoud, appuyée par la Coordination d’Action Commune pour la Palestine, réaffirme qu’elle ne renoncera jamais, malgré les obstacles et les sacrifices, à son objectif humanitaire : « atteindre le poste-frontière de Rafah pour contribuer à mettre fin au blocus et au génocide visant notre peuple résistant de Gaza », ajoute encore la même source.
Et d’ajouter : « En conclusion, nous renouvelons notre engagement envers la fierté de notre nation : nos frères et sœurs résistants de Gaza. À nos peuples arabes, et à toutes les personnes libres dans le monde : nous ne faiblirons pas, nous ne reculerons pas, jusqu’à l’arrêt du génocide et la levée du blocus inhumain ».
Ce rendez-vous primordial pour les professionnels du tourisme tunisien aura lieu en avril.
Siyaha change de date. Le salon international du tourisme, du voyage et des transports qui se déroule dans la ville d’Oran n’aura pas lieu cette année en février comme de coutume.
Les nouvelles dates pour l’édition 2025 annoncées par l’organisateur sont du 23 au 26 avril 2025.
Le salon Siyaha aura lieu cependant toujours au même endroit, au Centre des Conventions CCO et se tiendra en parallèle avec le Siaha Equipements, salon des services et équipements pour les hôtels.
Ce changement de date a été dicté par la proximité du mois de Ramadan qui aura lieu cette année tout au long du mois de mars.