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Vers un renouveau du multilatéralisme à l’occasion de la conférence de Doha

Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a affirmé que la Tunisie ambitionne de faire de la Deuxième Conférence internationale de Doha sur le développement social, qui coïncide avec le 80e anniversaire de la création de l’Organisation des Nations Unies, une étape clé pour restaurer la confiance dans le multilatéralisme.

Cet événement a pour objectif de réaffirmer l’engagement mondial en faveur d’une action collective visant à promouvoir le développement social. Et ce, tout en élaborant de nouvelles approches internationales plus efficaces pour réduire les inégalités en matière de développement humain et combler le fossé entre les pays du Nord et du Sud. Ces déclarations ont été faites lors de la réunion arabe régionale de haut niveau organisée à Tunis les 30 juin et 1er juillet 2025, en préparation du deuxième Sommet mondial pour le développement social qui se tiendra au Qatar en novembre 2025.

Mohamed Ali Nafti a souligné que la Tunisie espère que le sommet de Doha aboutira à des résultats concrets pour renforcer la justice sociale dans le monde arabe. Notamment en accélérant la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030, en particulier l’éradication de la pauvreté, la lutte contre le chômage et toutes les formes de discrimination.

Il a insisté sur le fait que ces efforts doivent améliorer les conditions de vie des individus, qui constituent la clé de la stabilité et du développement tant régional que mondial. Et ce, dans une vision partagée centrée sur l’humanité arabe, qui doit être au cœur des politiques arabes. Car elle représente la véritable richesse de la région ainsi que le fondement de sa stabilité et de sa prospérité.

Enfin, le ministre a également rappelé que ces attentes reflètent la conviction unanime exprimée lors du cinquième Sommet arabe de développement économique et social à Bagdad. Selon laquelle l’activation du processus de développement social dans le cadre de la coopération arabe n’est plus une option, mais une nécessité urgente pour renforcer la stabilité dans la région.

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FfD4 Séville : La Tunisie engagée pour une réforme de l’architecture financière mondiale

La Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri est arrivée, ce dimanche, à Séville (Espagne ), pour participer aux travaux de la quatrième Conférence internationale onusienne sur le financement du développement (FfD4), qui doit se tenir du 30 juin au 1er juillet 2025.

La Cheffe du gouvernement, qui a été accueillie à l’aéroport international de Séville, par l’ambassadrice de Tunisie en Espagne , Fatma Omrani Chargui, prendra part à une série de panels qui porteront sur différentes questions économiques.

Elle s’entretiendra également, avec des chefs d’Etat et de gouvernement et des responsables d’institutions financières internationales et de groupes internationaux.

Cette quatrième édition de la conférence internationale sur le financement du développement vise à réformer le financement à tous les niveaux, y compris en donnant une impulsion à la réforme de l’architecture financière internationale, et de relever les défis qui freinent l’investissement.

La FfD4 rassemble une pléiade de dirigeants de tous les gouvernements, ainsi que les organisations internationales et régionales, les institutions financières et commerciales, les entreprises, la société civil

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FfD4 Séville : Sarra Zaafrani Zenzri représente la Tunisie à la conférence de l’ONU sur le financement du développement

La cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri participe, du 30 au 1er juillet 2025, à Séville (Espagne), au nom du président de la République Kaïs Saïed, aux travaux de la quatrième Conférence internationale onusienne sur le financement du développement (FfD4), consacrée à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et la promotion de la réforme de l’architecture financière internationale.

La Cheffe du gouvernement prendra part à une série de panels qui porteront sur différentes questions économiques. Elle s’entretiendra également, avec des chefs d’Etat et de gouvernement et des responsables d’institutions financières internationales et de groupes internationaux.

Cette quatrième édition de la conférence internationale sur le financement du développement vise à réformer le financement à tous les niveaux, y compris en donnant une impulsion à la réforme de l’architecture financière internationale, et de relever les défis qui freinent l’investissement.

La FfD4 rassemble une pléiade de dirigeants de tous les gouvernements, ainsi que les organisations internationales et régionales, les institutions financières et commerciales, les entreprises, la société civile et le système des Nations Unies, pour repenser la manière dont le monde finance le développement durable.

Selon les Nations Unies, le monde a besoin de 4.000 milliards de dollars supplémentaires chaque année pour relever certains des plus grands défis mondiaux, comme l’éradication de la pauvreté et la faim, la lutte contre le changement climatique et la réduction des inégalités.

“Ces objectifs font partie des 17 objectifs de développement durable adoptés par presque tous les pays, avec pour ambition de les atteindre d’ici 2030”, précise la même source. Toutefois, le retard s’accumule, principalement, en raison de l’insuffisance des financements et de leur irrégularité pour permettre de réels progrès, souligne l’ONU.

Mardi 25 juin 2025, les Etats membres de l’ONU sont parvenus, malgré le retrait des Etats-Unis, à un accord sur le document final de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement et, le Compromis de Séville qui doit être formellement adopté lors du sommet, de la FfD4, a précisé l’ONU.

Fruit de plusieurs mois de négociations, ce document est présenté comme un cadre de référence renouvelé pour mobiliser les financements en faveur du développement durable, souligne la meme source. Il vise à répondre au déficit estimé à 4.000 milliards de dollars par an, dont pâtissent particulièrement les pays en développement.

Le texte a été soutenu par une large majorité des États membres, à l’issue de discussions menées par le Mexique, le Népal, la Zambie et la Norvège. Il ne crée pas une nouvelle feuille de route, mais renforce les engagements existants, notamment ceux pris dans le cadre du Programme d’action d’Addis-Abeba adopté en 2015, d’après l’ONU

Le sommet de Séville marquera la quatrième grande conférence onusienne sur le financement du développement, après celles de Monterrey en 2002, qui a adopté le consensus de Monterrey (Mexique) qui définissait les priorités du financement pour le développement.

Le forum de Séville doit permettre de formuler des engagements précis pour soutenir la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030.

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Les 80 ans de l’ONU, fin ou renouveau ?

L’ONU célèbre son 80e anniversaire. La signature de la Charte fondatrice des Nations unies le 26 juin 1945 devait ériger un nouvel ordre mondial fondé sur la paix, le droit et le multilatéralisme. En cela, cet anniversaire a un goût amer tant ces principes et valeurs sont en crise : le nouvel ordre mondial relève de la loi de la jungle, celle de la force et de l’unilatéralisme brutal des grandes puissances. Un renouveau de l’Onu est néanmoins possible.

 

Naissance de l’ONU et d’un idéal

Après la Seconde Guerre mondiale, les vainqueurs se sont accordés pour mettre en place un dispositif de garantie de la paix et de la sécurité internationales plus large et efficace que celui de la Société des Nations (SDN). La Charte des Nations unies signée à San Francisco crée l’ONU, qui constituera ainsi le noyau dur politique et institutionnel du « système des Nations unies ». Celui-ci inclut un ensemble d’institutions spécialisées et une diversité d’organes subsidiaires (y compris de nombreux fonds et programmes) couvrant les champs politiques, juridiques, économiques, sociaux et culturels. Un système des Nations unies fondé sur les « principes de justice et du droit international » relèvent des buts de l’ONU (art. 1er).

Lire aussi: La fin du droit international?

C’est ainsi que le droit international a placé la guerre « hors la loi » : l’interdiction du recours à la force armée est l’une des clés de voûte du système de sécurité collective onusien. Le préambule de la Charte des Nations unies exprime la volonté de ses Etats fondateurs de « préserver les générations futures du fléau de la guerre ». Le corps du texte précise les conditions du renforcement de la paix et de la sécurité internationales. Le principe du règlement pacifique des différends est affirmé (article 2 du § 3), l’ONU encourageant la médiation, conciliation, bons offices, négociation.

La garantie de l’interdiction du recours à la force (article 2 § 4) repose sur un mécanisme de sécurité collective reposant sur le Conseil de sécurité, responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationale.

La paralysie du pouvoir de décision de l’ONU

Reste que le système onusien de sécurité collective requiert le consensus, du moins l’entente, des cinq Etats membres permanents du Conseil de sécurité. Leur droit de veto les érige au rang d’entité décisionnaire du système de sécurité collective, et leur offre une impunité de fait. En ce sens, la sécurité internationale conçue par la Charte est tributaire et limitée par le droit de veto des membres permanents. Celui-ci est de nature à bloquer la faculté de décision de l’ONU, comme le montrent les cas significatifs de la guerre en Ukraine et du génocide à Gaza.

Une paralysie qui n’est pas propre à notre époque. Dès le début de la guerre froide, le jeu des deux superpuissances (via notamment l’usage de leur droit de veto au Conseil de sécurité) a en partie neutralisé les potentialités du multilatéralisme institutionnel et normatif. Une période de guerre froide qui, néanmoins, n’a pas empêché le développement d’un multilatéralisme propre aux pays issus de la décolonisation (exercé en particulier au sein de l’Assemblée générale de l’ONU), ni le régionalisme international.

Il n’empêche, les organisations internationales, en général, et l’ONU (cœur institutionnel du multilatéralisme universel), en particulier, essuient des critiques de diverses natures liées à des défaillances structurelles, décisionnelles, organisationnelles et financières. Celles-ci nourrissent une crise de légitimité et d’efficacité, qui commande une série de réformes structurelles. Le multilatéralisme se trouve aujourd’hui confronté à une crise aiguë, qui résulte de la conjugaison d’une série de phénomènes : l’affirmation de pôles de puissance qui veulent remodeler l’ordre international; un néonationalisme qui se traduit par la prévalence du souverainisme et des stratégies égoïstes (choix de l’unilatéralisme et de la politique de puissance) sur la coopération et la solidarité internationales; une dégradation de l’effectivité du droit international.

Quelles réformes de l’ONU?

 L’enjeu de la réforme de la composition du Conseil de sécurité (organe décisionnel et centre politique névralgique des mécanismes onusiens relatifs à la paix et la sécurité internationales) est symptomatique des enjeux liés à la réforme de la gouvernance mondiale et à une meilleure représentation des nouveaux équilibres (géographiques, démographiques, économiques) internationaux. C’est ainsi que nombre d’Etats (Allemagne, Japon, Inde, Brésil, mais aussi Afrique du Sud, Pakistan) revendiquent un siège permanent.

Pareille ambition suppose l’accord des cinq membres permanents. Or ils se montrent plus enclins au statu quo qu’à une quelconque remise en cause de leur statut privilégié, dérogatoire.

Quant aux méthodes de travail du Conseil de sécurité, l’une des idées de réforme consiste à restreindre le champ d’application du droit de veto des membres permanents. La France a ainsi proposé que le « P5 » (formé par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité) collectivement et volontairement suspende l’usage du veto en cas de crimes internationaux. Le renouveau de l’ONU passe aussi par cette de voie…

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L’Iran saisit l’ONU et accuse Israël et les États-Unis d’agression

L’Iran a officiellement demandé à l’Organisation des Nations unies de reconnaître Israël et les États-Unis comme responsables de la guerre de 12 jours qui l’a opposé à l’entité sioniste, et qui s’est achevée le 24 juin par un cessez-le-feu.

Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, appelle le Conseil de sécurité à reconnaître la responsabilité des deux pays, en tant qu’agresseurs, dans ce conflit.

« Nous demandons officiellement par la présente au Conseil de sécurité de reconnaître le régime israélien et les États-Unis comme les initiateurs de l’acte d’agression, et de reconnaître leur responsabilité ultérieure, y compris le paiement d’indemnisations et de réparations », écrit Araghchi dans son courrier rendu public dimanche.

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Gaza : l’aide humanitaire bloquée, les civils pris pour cibles selon l’ONU

Gaza : l’aide humanitaire bloquée, les civils pris pour cibles selon l’ONU

La Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur le droit à la santé, Tlaleng Mofokeng, a tiré la sonnette d’alarme concernant la situation humanitaire dramatique dans la bande de Gaza, affirmant qu’il est désormais impossible de parler d’un droit à la santé dans ce territoire, ravagé par 21 mois de violences ininterrompues de la part de […]

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Rana Taha, nouvelle cheffe de l’ONU en Tunisie, reçue par le ministre Mohamed Ali Nafti

Le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, lundi, la nouvelle coordinatrice résidente des Nations Unies en Tunisie, Rana Taha, qui lui a remis la lettre de sa nomination par le secrétaire général de l’organisation onusienne.

À cette occasion, cite un communiqué, le ministre a passé en revue les étapes historiques qui ont marqué les relations de coopération entre notre pays et l’Organisation des Nations Unies et la volonté de la Tunisie, depuis son indépendance, de promouvoir la coopération et le partenariat avec celle-ci et de contribuer aux opérations de maintien de la paix de l’ONU.

Nafti a souligné que la conjoncture internationale et régionale commande impérativement de passer vers une nouvelle phase dans laquelle un surcroît d’attention doit être accordé à la concrétisation des priorités nationales tunisiennes, dont notamment, la transition digitale et énergétique, la lutte contre la pauvreté, la réduction des disparités régionales, l’instauration de la justice sociale, la sécurité alimentaire et hydrique.

Le ministre a dans ce contexte rappelé l’initiative lancée par le président de la République, Kais Saïed de placer l’année 2025 sous le signe du renforcement de l’action multilatérale et de la consolidation de la coopération et du partenariat avec le système des Nations unies ».

Cette initiative, précise le communiqué, s’inscrit dans le droit-fil de l’adhésion de la Tunisie aux efforts internationaux visant à renforcer les piliers de la sécurité, de la paix et du développement dans le monde, selon une nouvelle approche humaniste qui prend en considération les enjeux actuels et des moyens permettant d’y faire face collectivement.

De son côté, la responsable onusienne a souligné l’importance qu’accorde l’organisation onusienne à la mise en œuvre des programmes de coopération entre la Tunisie et l’ONU et au renforcement de la coordination dans ce cadre afin de conférer à son action toute l’efficacité requise de manière à soutenir l’effort national de développement et à garantir la cohésion de ces programmes avec les priorités du plan de développement de la Tunisie dans la perspective de l’élaboration du plan-cadre des Nations unies pour la coopération en faveur du développement pour la période 2030-2027 .

Rana Taha a à son actif plus de vingt ans d’expérience au sein du système des Nations unies, notamment dans les domaines du développement et du maintien de la paix.

Avant sa nomination à Tunis, elle a occupé le poste de conseillère principale pour la paix et le développement au Kenya.

Elle a également occupé plusieurs postes au siège des Nations unies entre 2015 et 2019, où elle a présidé le programme régional pour le moyen Orient et l’Afrique du Nord et a travaillé au Liban et au Soudan entre 2007 et 2015 ainsi que dans les territoires palestiniens occupés entre 2003 et 2007.

Rana Taha possède plusieurs diplômes en relations internationales, politiques publiques et sociologie. Elle est mariée et mère d’un enfant.

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Tunisie – ONU : Mohamed Ali Nafti accueille Rana Taha, nouvelle coordinatrice résidente des Nations unies

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, lundi 23 juin 2025, Rana Taha, récemment nommée coordinatrice résidente des Nations unies en Tunisie. Elle lui a remis à cette occasion la lettre officielle de nomination émise par le secrétaire général de l’ONU.

Dans un communiqué, le ministère indique que cette rencontre a permis de revisiter les grandes étapes de la coopération historique entre la Tunisie et l’ONU. M. Nafti a réaffirmé la volonté constante de la Tunisie, depuis son indépendance, de consolider ce partenariat et de participer activement aux opérations de maintien de la paix de l’organisation.

Le ministre a insisté sur la nécessité, dans le contexte régional et international actuel, de franchir une nouvelle étape dans la coopération bilatérale. Il a mis en avant des priorités nationales clés telles que la transition numérique et énergétique, la lutte contre la pauvreté, la réduction des inégalités régionales, la justice sociale, ainsi que la sécurité alimentaire et hydrique.

Il a également évoqué l’initiative du président de la République, Kaïs Saïed, visant à désigner l’année 2025 comme celle du renforcement de l’action multilatérale et du partenariat accru avec le système onusien. Cette démarche s’inscrit dans l’engagement de la Tunisie à soutenir les efforts internationaux pour la paix, la sécurité et le développement, selon une approche humaniste adaptée aux défis contemporains.

De son côté, Mme Taha a exprimé l’attachement des Nations unies à la mise en œuvre efficace des programmes de coopération avec la Tunisie. Elle a souligné l’importance d’une coordination renforcée afin d’aligner ces programmes avec les priorités nationales, en particulier dans la perspective du prochain cadre de coopération des Nations unies pour le développement 2027–2030.

Rana Taha cumule plus de vingt ans d’expérience au sein du système onusien, notamment dans les domaines du développement et de la consolidation de la paix. Avant son arrivée en Tunisie, elle exerçait en tant que conseillère principale pour la paix et le développement au Kenya.

Elle a également occupé plusieurs fonctions au siège des Nations unies entre 2015 et 2019, notamment à la tête du programme régional pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Elle a travaillé précédemment au Liban, au Soudan, et dans les territoires palestiniens occupés entre 2003 et 2015.

Titulaire de plusieurs diplômes en relations internationales, politiques publiques et sociologie, Rana Taha est mariée et mère d’un enfant.

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La nouvelle coordonnatrice de l’ONU en Tunisie reçue par Mohamed Ali Nafti

Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a reçu le lundi 23 juin 2025 Mme Rana Taha. Elle lui a remis sa lettre de nomination officielle, signée par le secrétaire général des Nations Unies. Elle occupera désormais le poste de coordonnatrice résidente du système onusien en Tunisie.

Lors de cette rencontre, le ministre a rappelé les liens forts entre la Tunisie et l’ONU. Il a évoqué les étapes importantes de cette relation depuis l’indépendance. Il a aussi salué la contribution du pays aux missions de paix des Nations Unies.

Nafti a souligné que le contexte actuel exige une nouvelle approche. Il a appelé à accorder plus d’attention aux priorités tunisiennes. Parmi elles : la transition numérique et énergétique, la lutte contre la pauvreté, la réduction des inégalités entre les régions, la justice sociale, ainsi que la sécurité alimentaire et hydrique.

Il a également mis en avant l’initiative du président de la République. L’année 2025 a été placée sous le signe du renforcement du multilatéralisme et de la coopération avec l’ONU. Cette démarche vise à soutenir les efforts mondiaux pour la paix, la sécurité et le développement. Elle s’inscrit dans une vision humaine, fondée sur la solidarité et la coopération internationale.

De son côté, Rana Taha a affirmé l’engagement de l’ONU à renforcer ses actions en Tunisie. Elle a insisté sur l’importance d’une meilleure coordination des programmes communs. Elle souhaite qu’ils soient mieux adaptés aux besoins réels du pays.

La coordonnatrice a également évoqué la préparation du nouveau plan cadre de coopération. Celui-ci couvrira la période 2027-2030. Il visera à appuyer les efforts de développement en tenant compte des priorités fixées par la Tunisie.

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Rana Taha prend ses fonctions comme coordinatrice résidente de l’ONU en Tunisie

La Jordanienne Rana Taha a officiellement pris ses fonctions en tant que coordinatrice résidente des Nations Unies en Tunisie, après avoir présenté ses lettres de créance, ce lundi 23 juin, au ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti.

Nommée par le Secrétaire général des Nations Unies le 19 juin 2025, Mme Taha prend ses fonctions en affirmant l’engagement renouvelé de l’ONU à soutenir la Tunisie dans la mise en œuvre de ses priorités nationales, notamment dans le cadre du développement durable. Lors de son entretien avec le chef de la diplomatie tunisienne, elle a insisté sur l’importance de renforcer le partenariat entre le système onusien et la Tunisie.

Dotée d’une expérience de plus de vingt ans au sein des Nations Unies, Rana Taha a occupé plusieurs postes de haut niveau dans les domaines du développement, du maintien de la paix et de la coordination régionale. Avant sa nomination à Tunis, elle était cheffe d’équipe et conseillère principale pour la paix et le développement au Kenya.

Elle a également exercé des fonctions de coordination stratégique au siège des Nations Unies entre 2015 et 2019, supervisant notamment le programme régional pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Elle a été en poste dans plusieurs zones sensibles : Liban, Soudan et territoires palestiniens occupés.

Elle est diplômée en relations internationales, politiques publiques et sociologie.

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Israël-Iran │ L’heure est aux règlements de comptes

Entre attaques israéliennes et représailles iraniennes, c’est une guerre qui se déroule depuis vendredi au Moyen-Orient dont les observateurs ont du mal à apprécier l’éventuelle durée. En attendant le retour aux négociations politiques, qui ne sont pas pour le moment à l’ordre du jour, les deux parties continuent d’enregistrer des morts, des blessés et des dégâts matériels. Un climat d’instabilité et de peur règne dans toute la région, provoquant une onde de choc planétaire. (Ph. Secours israéliens déployés après une frappe iranienne).

Deux personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres blessées dans une frappe iranienne sur Israël, a indiqué le Maguen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, à l’aube de ce samedi 14 juin 2025. Cela porte à trois morts le bilan des tirs de représailles menés par l’Iran contre les attaques aériennes israéliennes d’une ampleur sans précédent qui ont visé plus de 200 sites militaires et nucléaires.

La télévision d’Etat iranienne a annoncé, ce matin, «une nouvelle série d’attaques dans le cadre de l’opération “Promesse honnête 3”», nom donné aux tirs de représailles aux frappes israéliennes.

Téhéran, dont la riposte a commencé vendredi soir a affirmé viser «des dizaines de cibles», «de bases et d’infrastructures militaires» en Israël.

Certains de ces missiles ont pu être interceptés, a déclaré l’armée israélienne qui avait appelé la population à se réfugier dans des abris anti-bombardements. Vendredi soir, les pompiers israéliens ont fait état de «plusieurs incidents majeurs» autour de Tel-Aviv.

Dans le même temps, de fortes explosions ont été entendues dans la nuit à Téhéran, alors que la défense antiaérienne était activée, selon l’agence officielle Irna, contre de nouvelles frappes israéliennes. Des flammes dégageant une épaisse fumée s’élevaient, samedi matin, à l’aéroport Mehrabad de Téhéran, a constaté un journaliste de l’AFP alors que les médias locaux faisaient état d’une explosion dans les environs.

La République islamique iranienne a annoncé, ce matin, avoir abattu samedi des drones israéliens qui étaient en mission de reconnaissance au-dessus du nord-ouest du pays, a rapporté un média d’État.

Les forces iraniennes «ont réussi à abattre des drones israéliens qui avaient violé l’espace aérien du pays dans la région frontalière de Salmas», a indiqué la télévision d’État iranienne, ajoutant que «les drones avaient pénétré dans l’espace aérien iranien pour des missions d’espionnage et de reconnaissance».

Les frappes israéliennes en Iran ont tué 78 personnes et en ont blessé plus de 320 autres, «une large majorité étant des civils, dont des femmes et des enfants», selon l’ambassadeur iranien à l’Onu, Amir Saeid Iravani.

En Israël, le bilan des tirs de missiles iraniens s’élève à 3 morts et une cinquantaine de blessés. Les services de secours avaient fait état, vendredi soir, de 47 blessés, puis une sexagénaire est décédée de ses blessures dans la région de Tel-Aviv, selon les médias locaux.

L’armée israélienne a annoncé avoir « démantelé » la base militaire de Tabriz, dans le nord-ouest de l’Iran.Une attaque a également visé le site d’Hamadan, situé 500 km environ plus au sud.

L’armée israélienne a aussi affirmé avoir «démantelé» une usine d’uranium à Ispahan, au centre du pays. Les dégâts sur ces installations comme sur le site de Fordo, au sud de Téhéran, sont mineurs, a, au contraire, assuré l’organisation iranienne du nucléaire.

Benjamin Netanyahu a déclaré qu’Israël avait mis en place contre l’Iran «une des plus grandes opérations militaires de l’histoire». L’heure est venue pour les Iraniens de se révolter contre le «régime maléfique et oppressif» qui les gouverne, a ajouté le premier ministre israélien.

Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi, a écarté, vendredi, toute retenue vis-à-vis d’Israël. De son côté, le ministre de la défense israélien a estimé que l’Iran avait franchi des «lignes rouges» en tirant des missiles sur des centres urbains israéliens.

L’organisation de l’aviation civile iranienne a annoncé que l’espace aérien du pays serait fermé jusqu’à samedi, à 14 heures (12 h 30, heure de Paris). De nombreuses compagnies, comme Air India, Emirates ou Air France avaient déjà supprimé ou dérouté des dizaines de vols, vendredi, après les frappes israéliennes sur le territoire iranien.

Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a appelé, vendredi soir, Iran et Israël à mettre fin à leurs attaques. «Bombardements israéliens sur des sites nucléaires iraniens. Frappes de missiles iraniens sur Tel-Aviv. Assez de l’escalade, il est temps que ça cesse. La paix et la diplomatie doivent l’emporter», a-t-il écrit sur X.

Le premier ministre britannique, Keir Starmer, et le président américain, Donald Trump, ont, eux, «convenu» de «l’importance de la diplomatie et du dialogue» dans la résolution du conflit entre Israël et l’Iran, lors d’un entretien téléphonique vendredi soir, a annoncé Downing Street.

I. B. (avec agence).

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