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Mondial des clubs – les 4 clubs de l’Afrique éliminés au premier tour : La réalité en face…

Le football africain n’est pas compétitif et ses footballeurs affichent un écart monstre par rapport à ceux européens et sud-américains.

La Presse — On nous a toujours raconté que le football Africain a énormément progressé pour tenir tête aux cadors du monde. La demi-finale du Maroc au Mondial 2022 a été sûrement l’arbre qui cache la forêt, car si on prend les résultats sur les trente dernières années, on voit bien que la réalité est tout autre.

Les quelques grands joueurs africains qui ont brillé en Europe pendant des années ne peuvent pas inverser les faits : ce football africain n’est pas aussi généreux en talents. Ceux qui réussissent encore, même portant une nationalité africaine, ont été, en grande partie, formés et accompagnés en Europe et dans des clubs structurés.

Le football en Afrique est actuellement une bulle gonflée, mais qui n’a pas une valeur réelle aussi importante. Les clubs sont très loin au niveau performances.  Ils gagnent plus d’argent qu’avant oui, mais leurs joueurs, leurs structures techniques, leur attitude ne sont pas ceux des grands clubs en Europe ou en Amérique du Sud.

Parce qu’au fond, la qualité des joueurs qui évoluent en Afrique est très moyenne, et elle est souvent surestimée. La preuve, les quatre clubs de l’Afrique, Al Ahly, l’EST, Sundowns et le WAC n’ont pas été capables de passer aux huitièmes. Piètre performance et ce n’est pas un match de gagné qui va changer la donne. Si le football africain a évolué comme on le dit, au moins un représentant aurait pu être présent au second tour.

Et pourtant, ce n’était pas une mission impossible. Peut-être que le WAC a eu la malchance de tomber dans un groupe où il y avait la Juve et Manchester City, mais le club marocain a été battu au dernier match par Al Aïn Emirati et ça veut tout dire. L’EST, notre représentant, a certes gagné un match, mais elle n’était pas capable de suivre le rythme de Flamenco et de l’équipe réserve de Chelsea, alors que Al Ahly, avec toute un armada de stars ramenée, a été si léger et inefficace pour rater une qualification dans ses cordes, se contentant de deux points.

Pour Sundowns, qui a totalisé 4 points, soit le meilleur bilan, il n’a pas pu sortir de son football faux lent et stérile avec une possession en largeur surtout au dernier match contre Fluminense. Il a bousculé Dortmund oui, il a gagné face à Ulsan, oui, mais en fin de compte, c’est une élimination.

Les Sud-Africains étaient tout proches, mais ils n’ont pas réussi à le faire. Pour un continent qui a 9 places au moins à la coupe du monde et qui a maintenant des moyens fous à l’image du budget d’Al Ahly et de Sundowns, la moisson est maigre. Ce cap symbolique du second tour n’a pas été franchi et cela en dit bien long sur la réalité du foot en Afrique.

La Ligue des champions est, également, une compétition pas extraordinaire avec 4 ou 5 clubs qui se partagent la domination. Et surtout avec des joueurs moyens et surpayés. Ce mondial des clubs est un vrai échec sportif même si la cagnotte est juteuse. La CAF doit se pencher vite sur ce petit bilan des 4 Africains. C’est même un coup de massue qui doit servir de leçon pour se relever. 

CA – la reprise effectuée : Sahli et ses chantiers

Du changement de l’effectif à la recherche d’une nouvelle  identité de l’équipe, le nouvel entraîneur clubiste fait de son mieux avec la contrainte temps. 

La Presse — En l’absence de plusieurs joueurs de l’exercice passé et en attendant les nouvelles recrues, le CA a repris les entraînements sous la direction de Mohamed Sahli. Débarqué en fin de saison en tant que directeur sportif, il a fini par prendre les rênes de l’équipe. Une mission des plus délicates après une saison complètement ratée qui a laissé de lourdes séquelles.

Sahli succède à Bettoni qui a tout fait pour perdre le titre de champion et pour faire du mal à son équipe avec ses limites criardes et son incompétence qui n’a plus besoin d’être démontrée. Sahli pourra-t-il changer le visage de l’équipe ? C’est que la qualité des joueurs a été aussi moyenne  et surestimée. Même Ali Youssef, le meilleur, a fléchi au bout de la course, que dire alors des Khadhraoui, Ait Malek, Ben Abda et Zemzemi qui restent et qui ont beaucoup à faire pour se racheter ?

 Ce CA n’aborde pas la saison comme l’an passé. Cette année, il y a un retour à la réalité, une déception pas encore absorbée. La reprise a été calme, sans public et avec les moyens du bord. Il y a eu plusieurs jeunes de l’équipe élite présents et qui promettent si on leur tend la main. Les Sayari, Mrad, Abdelhak, Tayachi vont-ils continuer à avoir une chance de faire partie de la première équipe ? Sahli y croit et avec Sadok Mahmoud, Mesmari, Sghaier, c’est un groupe de jeunes qui peuvent progresser si la confiance leur est donnée. 

En attendant Romdhane et Chamekh

Sahli compose avec un groupe qui va sûrement changer. Il y a les joueurs en fin de  contrat comme Khelil, Srarfi, Hassan, Garreb et Bedoui qui vont partir sur recommandation du nouvel entraîneur, et des renforts vont débarquer.  Deux joueurs sont attendus dans les prochains jours : Romdhane, l’arrière droit de l’ESZ, et Mouhib Chamekh, gardien de l’ESM, qui viennent en tant que joueurs libres.

D’autres pistes sont étudiées au fur et à mesure. Les dirigeants vont essayer de recruter des joueurs de qualité pour remplacer les partants et améliorer l’entrejeu en premier lieu. Les noms ne manquent pas, de Ghandri à Haddadi en passant par Mughisha, Touré, Abid et Touis. Pour les transactions importantes, c’est la discrétion totale avec une commission formée de techniciens étrangers qui scandent des noms de grands joueurs en Afrique et aussi des joueurs qui ont évolué dans des championnats européens.

L’idée de Sahli et ses dirigeants est de changer d’orientation : la qualité d’abord au détriment de la quantité. Sauf que le temps presse, et Sahli veut que l’effectif soit disponible le plus tôt possible. Il compte aussi sur certains joueurs qui n’ont pas réussi la saison dernière mais qui peuvent le faire tels que Kinzumbi. Cela en attendant de voir si le CA va résister aux offres venues pour plein de ses joueurs étrangers. Pour Sahli, ce n’est pas très clair jusqu’à maintenant. Il essaye de faire de son mieux, mais le temps presse. 

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