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IACE : Promouvoir la consommation locale, clé de souveraineté et de croissance inclusive

Une orientation vers la consommation de produits nationaux, voire locaux, s’avère cruciale pour une croissance inclusive et pour une optimisation de nos dépenses en devises, c’est ce qui ressort d’une note intitulée « Promouvoir la production nationale : Démolir d’abord le concept du consommateur universel » publiée, lundi, par l’institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE).

Recommandant vivement un changement des modes de consommation, l’IACE souligne que la promotion de la consommation nationale, voire locale, constitue un levier stratégique pour la résilience et la souveraineté économiques. La consommation nationale et locale vise à créer une synergie économique générale : chaque unité monétaire dépensée pour l’achat d’un produit national (ou local) génère une augmentation plus que proportionnelle du revenu national et de l’activité économique globale.

La consommation des produits nationaux voire locaux a aussi, selon l’IACE, des retombées sociales.

Elle permet de préserver l’identité culturelle et les traditions uniques des communautés. Une consommation responsable qui privilégie la proximité géographique et historique a pour objet d’améliorer les valeurs d’appartenance et de solidarité.

Concernant les objectifs de durabilité, la consommation des produits nationaux contrairement aux produits importés implique moins de pollution liée aux transports.

En ce qui concerne les retombées économiques de la consommation de produits nationaux, l’institut décrit des effets indirects qui se manifestent à travers une meilleure attractivité touristique pour ceux recherchant une expérience culturelle enrichissante et personnalisée (patrimoine culinaire, vestimentaire, architectural, …).

L’IACE, identifie également des effets économiques directs qui se manifestent essentiellement à travers une augmentation de la demande pour les produits nationaux, voire locaux, ce qui entraîne une augmentation de l’offre : plus d’entrepreneurs, plus de création d’emplois, plus de bien-être social. Cette spirale bénéfique est connue sous le nom d’effet multiplicateur de la consommation nationale/locale.

L’IACE considère qu’une conscience collective s’installe progressivement, à l’échelle mondiale, pour adopter un mode de vie responsable : sain, pro-environnemental, éthique et patriotique. Une des manifestations du patriotisme économique est la consommation de produits nationaux, qui s’étend à un niveau avancé et géographiquement plus restreint pour promouvoir la consommation locale, sans pour autant remettre en cause l’ouverture économique.

Cependant, estime l’institut, il convient de préciser qu’un taux élevé de pénétration des importations dans la production nationale réduit considérablement la plus-value de la consommation nationale. En d’autres termes, une meilleure optimisation de la consommation nationale passe par un meilleur contrôle de toute la chaîne de valeur des produits nationaux (maximisation des intrants nationaux).

Il est donc nécessaire de cibler la production et la consommation de produits nationaux, eux-mêmes composés de produits intermédiaires et primaires nationaux ; un objectif qui nécessite une approche systémique combinant des mesures réglementaires, des incitations économiques et des campagnes de sensibilisation.

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Migration légale : 4 000 Tunisiens recrutables chaque année en Italie selon les quotas

Le Forum international sur la migration, intitulé « Entre réalité et défis », tenu ce lundi à la Cité de la culture à Tunis, a été l’occasion de proposer une nouvelle approche de la migration, fondée sur la migration organisée comme une opportunité plutôt qu’un danger, et comme un moyen de réaliser des bénéfices communs à la fois pour le migrant et pour l’État.

Lors de l’ouverture du forum, le président de la Fédération des travailleurs tunisiens à l’étranger (FTTE), Houssin Laaribi, a insisté sur l’importance de dépasser l’image stéréotypée de la migration irrégulière, soulignant la nécessité de mettre en valeur les aspects positifs de la migration organisée, qui se fait dans le cadre d’accords internationaux garantissant les droits et protégeant la dignité.

« Aujourd’hui, nous œuvrons à présenter la migration comme un processus légal et sécurisé, qui ouvre de nouvelles perspectives à nos jeunes, loin des dangers de la migration clandestine et du drame des disparitions, a-t-il dit.

Il a également souligné l’importance des services fournis aux migrants tunisiens de retour au pays, expliquant que les procédures administratives, en particulier celles liées à la mobilité et aux documents, sont devenues plus fluides grâce à la numérisation des services et aux nouvelles applications adoptées par l’administration tunisienne et la douane. Il a affirmé que l’État tunisien oeuvre pour faciliter leur retour et réintégration dans le cycle économique national.

De son côté, l’experte en migration et coopération internationale, représentante de la partie italienne lors de ce forum, Nadine Abdia, a estimé que le traitement du dossier migratoire doit partir d’une compréhension précise des lois encadrant la migration dans les pays d’accueil, notamment l’Italie, qui demeure l’une des principales destinations pour les Tunisiens, selon elle.

Elle a souligné l’existence d’accords concrets entre la Tunisie et l’Italie portant sur la formation professionnelle et l’ouverture à l’emploi organisé, précisant que la législation italienne permet actuellement de recruter jusqu’à 4 000 Tunisiens par an dans le cadre du système officiel de quotas.

Elle a affirmé que l’article 27 de la loi italienne autorise le recrutement de personnes qualifiées, en particulier celles ayant achevé une formation professionnelle, ce qui ouvre de réelles perspectives pour les jeunes.

Elle a insisté sur la nécessité de conjuguer les efforts des institutions de l’État, de la société civile et des organisations internationales afin d’unifier la vision autour de la question migratoire et de l’organiser de manière à servir l’intérêt de tous. Elle a appelé à ne pas se contenter d’événements ponctuels, mais à institutionnaliser des mécanismes de suivi et à faciliter l’accès à l’information.

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Bourse de Tunis : le Tunindex stable à 11 577 pts, TPR dynamise les échanges avec 58 MD

Le marché boursier a terminé la séance du lundi proche de l’équilibre à 11577 points, dans un volume bien garni de 65,6 MD. Les échanges ont amplement profité de la réalisation d’une transaction de bloc, portant sur le titre TPR (une enveloppe de 58 MD), selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre SOTETEL a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action du spécialiste des réseaux de télécommunications s’est offert un gain de 3 % à 6,550 D, dans un flux de 44 mille dinars.

L’Assemblée Générale Ordinaire de la société tenue aujourd’hui a approuvé la distribution d’un dividende par action de 0,500 D au titre de l’exercice 2024, et ce à partir du 15 septembre 2025.

Le titre AMI a fait bonne figure sur le marché aujourd’hui. L’action du bras assurantiel du groupe BNA a signé une progression de 2,9 % à 3,160 D. La valeur a brassé des échanges de 220 mille dinars sur la séance.

Il semblerait que les investisseurs aient bien accueilli le feu vert donné, récemment, par la BVMT pour l’admission des actions de l’assureur au marché principal de la Cote de la Bourse.

Le titre STIP s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. Sans faire l’objet de transactions, l’action de l’unique producteur de pneus en Tunisie s’est effritée de –4,5 % à 2,780 D.

Le titre TELNET HOLDING a déçu par sa performance boursière aujourd’hui. Dans un volume de 38 mille dinars, l’action du spécialiste de l’ingénierie et du conseil en technologies a reculé de –3,5 % à 6,900 D.

TELNET tiendra son assemblée générale annuelle le 15 juillet 2025 pour approuver les comptes de l’exercice 2024 et examiner la proposition d’un dividende par action de 0,250 D.

TPR a été de loin la valeur la plus dynamique de la séance. Dévissant de –1 % à 10,000 Dt, l’action de l’extrudeur d’aluminium a alimenté le marché avec des capitaux de 58,1 MD sur la séance.

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FfD4 : Zenzri et Madbouli préparent une relance des relations économiques tuniso-égyptiennes

La Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri et le Premier ministre égyptien Moustafa Madbouli, ont souligné, lundi, l’importance de bien préparer la tenue de la commission mixte supérieure tuniso-égyptienne qui se tiendra en septembre 2025.

Au cours d’un entretien tenu, à Séville (Espagne), en marge de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), qui se tient du 30 juin au 3 juillet 2025, les deux parties ont, également, mis l’accent sur l’importance d’organiser un forum qui réunira des hommes d’affaires tunisiens et égyptiens afin de développer davantage les relations bilatérales dans les différents domaines au double plans commercial et économique.

La Cheffe du gouvernement a salué les relations bilatérales historiques et distinguées entre la Tunisie et l’Egypte, grâce à l’appui des dirigeants des deux pays, les présidents Kaïs Saïed et Abdel Fattah al-Sissi.

Pour sa part, le Premier ministre égyptien a affirmé l’appui total de son pays à la Tunisie et à toutes les mesures prises par le Chef de l’Etat Kaïs Saïed.

En marge de sa participation aux travaux de la FfD4, la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri tient une série de rencontres avec des chefs de gouvernement et des responsables d’institutions financières.

Le sommet de Séville marquera la quatrième grande conférence onusienne sur le financement du développement, après celles de Monterrey (Mexique) en 2002, qui a adopté le consensus de Monterrey qui définissait les priorités du financement pour le développement, de Doha en 2008 qui a adopté la Déclaration de Doha sur le financement du développement, et d’Addis-Abeba en 2015, qui a adopté le Programme d’action d’Addis-Abeba.

 

 

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Escrime : la Tunisie décroche 4 médailles au championnat d’Afrique 2025 à Lagos

La sélection tunisienne d’escrime a récolté 4 médailles (2 argent et 2 bronze) au Championnat d’Afrique d’escrime (seniors hommes et dames), qui s’est tenu à Lagos, au Nigeria, du 25 au 29 juin.

Hier, dimanche, les sabreuses tunisiennes ont raflé une médaille de bronze par équipes, tandis que le trio Rania Ferjani, Aicha Bouajina et Yasmine Rezgui n’a pas pu franchir le cap des demi-finales face à l’Algérie, s’inclinant 33-45.

Samedi, les tunisiens avaient décroché deux médailles d’argent; la première au sabre par équipes hommes et la seconde à l’épreuve du fleuret par équipes dames.

Ahmed Ferjani avait, quant à lui, remporté une médaille de bronze en individuel au sabre.

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FfD4 Séville : Sarra Zaafrani Zenzri réaffirme le soutien de la Tunisie à la cause palestinienne

La Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri s’est entretenue, lundi 30 juin 2025, au Palais des expositions et des congrès FIBES de Séville (Espagne), avec le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa, en marge de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), en présence de l’ambassadrice de Tunisie à Madrid, Fatma Omrani Chargui

La Présidence du gouvernement La Cheffe du gouvernement a rappelé les positions de principe du Président de la République Kaïs Saïed en faveur de la cause palestinienne et des droits légitimes du peuple palestinien à établir son Etat indépendant sur l’ensemble de ses territoires, avec Al-Qods comme capitale.

« Nous ne pouvons pas évoquer les valeurs de justice et des principes de sécurité collective sans aborder la cause palestinienne », a affirmé Zenzri.

Selon la présidence du gouvernement, la Cheffe du gouvernement a souligné la disposition de la Tunisie à contribuer à la reconstruction de Gaza et à mettre à la disposition du peuple palestinien toutes ses compétences, après la destruction totale e Gaza causée par l’agression sioniste et l’anéantissement du peuple palestinien.

Pour sa part, le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa a salué la position ferme du Chef de l’Etat Kaïs Saïed et son appui continu au peuple palestinien.

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri tient une série de rencontres avec des chefs de gouvernement et des responsables des institutions financières qui participent à la FfD4, laquelle présente une opportunité majeure pour accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et promouvoir la réforme de l’architecture financière internationale.

Le sommet de Séville marquera la quatrième grande conférence onusienne sur le financement du développement, après celles de Monterrey en 2002, qui a adopté le consensus de Monterrey qui définissait les priorités du financement pour le développement, de Doha en 2008 qui a adopté la Déclaration de Doha sur le financement du développement, et d’Addis-Abeba en 2015, qui a adopté le Programme d’action d’Addis-Abeba.

La FFD4 devra être marquée par l’adoption formelle de l’accord sur le financement du développement conclu le 25 juin 2025 entre les Etats membres de l’ONU, sans les Etats-Unis. Il s’agit d’un cadre de référence renouvelé pour mobiliser les financements en faveur du développement durable et à répondre à un besoin de développement estimé à 4000 milliards de dollars par an, dont pâtissent particulièrement les pays en développement

 

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Fin de parcours prématurée pour Ons Jabeur à Wimbledon 2025 sur blessure

La tunisienne Ons Jabeur (59e mondiale) a quitté le tournoi de Wimbledon dès le premier tour sur abandon devant la Bulgare Viktoriya Tomova (111e mondiale) en raison d’une blessure.

Le match était en faveur de la Bulgare, qui menait 7-6, 2-0 au moment de l’abandon.

Ons Jabeur, 30 ans, avait atteint la finale de Wimbledon à deux reprises consécutives, en 2022 et 2023.

A noter que Jabeur, qui a occupé la 2e place mondiale (son meilleur classement), a disputé cette saison 26 matchs dans différents tournois, remportant 12 victoires et subissant 14 défaites.

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Lucerne 2025 : Ahlem Jeday offre une médaille de bronze à la Tunisie en para-aviro

L’avironneuse paralympique tunisienne Ahlem Jeday a décroché la médaille de bronze en individuel (PR1W1x) lors de la coupe du monde de para-aviron, disputée à Lucerne (Suisse) du 27 au 29 juin en cours.

Cette médaille de bronze, obtenue à l’occasion de sa première participation internationale, marque une première étape vers la préparation des Jeux paralympiques de Los Angeles 2028.

 

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Tunis accueille la réunion préparatoire arabe au 2e Sommet mondial sur le développement social – Doha 2025

Les travaux de la réunion préparatoire régionale du deuxième Sommet mondial sur le développement social (Doha, du 4 au 6 novembre 2025) ont démarré lundi matin, à Tunis.

Cette réunion se poursuivra jusqu’à demain mardi, avec une large participation de représentants des pays arabes et des organisations internationales. Elle est organisée en partenariat entre le Secrétariat général de la Ligue des États arabes et le ministère tunisien des Affaires sociales, en collaboration avec l’Organisation des Nations unies.

Les participants à cette rencontre préparatoire discutent d’un ensemble de questions prioritaires de développement dans la région arabe, notamment la lutte contre la pauvreté, la promotion de l’emploi et du travail décent et la réalisation de l’inclusion sociale. L’ordre du jour comprend également d’autres axes secondaires tels que la sécurité alimentaire, la couverture sanitaire universelle, la qualité de l’éducation, l’adaptation aux changements climatiques, l’égalité des genres et les migrations.

Le ministre tunisien des Affaires sociales, Issam Lahmar, a souligné que cette réunion constitue une opportunité importante pour formuler une position arabe unifiée sur les principaux défis sociaux auxquels fait face la région, ajoutant que cette étape préparatoire revêt une importance particulière puisqu’elle précède le sommet de Doha, qui intervient trente ans après la tenue du premier Sommet sur le développement social en 1995 à Copenhague.

Le ministre a insisté sur la nécessité d’unir les efforts et de moderniser les politiques sociales pour éradiquer la pauvreté et l’exclusion, et œuvrer à fournir des opportunités d’emploi décent pour toutes les catégories, notamment les plus vulnérables, de manière à garantir la justice sociale selon des approches fondées sur les droits humains. Il a rappelé les politiques adoptées par l’État tunisien dans ce domaine, parmi lesquelles la loi n° 9 de l’année 2025 relative à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction du recours à la sous-traitance, affirmant que la Tunisie oeuvre à renforcer l’autonomisation économique dans un cadre équitable et juste.

De son côté, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a appelé à l’élaboration de nouvelles approches internationales pour traiter les disparités en matière de développement humain entre le Nord et le Sud. Il a exprimé son espoir de voir le sommet de Doha aboutir à des résultats concrets susceptibles d’impulser la justice sociale et d’accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable à l’horizon 2030, en particulier en ce qui concerne l’éradication de la pauvreté, la lutte contre le chômage et la discrimination, contribuant ainsi à améliorer la vie des individus et à renforcer la stabilité régionale et mondiale.

Nafti a affirmé que les défis auxquels est confrontée la région arabe lui imposent des responsabilités supplémentaires, nécessitant le développement de politiques sociales globales garantissant des moyens de subsistance décents, offrant des opportunités d’emploi et assurant l’égalité entre les sexes, dans un cadre de solidarité internationale efficace.

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Gabès : Le port de Zarat menacé par l’ensablement et la vétusté, les pêcheurs en danger

L’infrastructure du port de pêche de Zarat (gouvernorat de Gabès) a été détériorée au cours des dernières années, ce qui représente un gros risque pour les pêcheurs de la région, a regretté Abdessalem Dahmeni, membre de l’Assemblée des représentants du peuple.

Il a affirmé à l’Agence TAP que les marins pêcheurs ont souvent du mal à accéder au port en raison de l’état de son infrastructure et du problème d’ensablement au niveau de son entrée.

La même source a critiqué l’Autorité de tutelle pour son retard dans la réalisation des travaux de réaménagement de ce port, projet annoncé lors du Conseil ministériel du 25 juin 2015, précisant que les études de faisabilité ont été achevées mais depuis aucun appel d’offres relatif à ce projet n’a été publié jusqu’à présent.

“Il n’y a aucun motif qui justifie le retard constaté pour la mise en œuvre de cet important projet”, a estimé la même source. appelant à hâter la réalisation des travaux programmés.

Par ailleurs, le gouverneur de Gabès, Radhouane Nsibi a effectué, la semaine dernière, une visite au port de pêche de Zarat où il a inspecté de près l’état de l’infrastructure du port, recommandant de prendre les mesures nécessaires pour assurer la protection des pêcheurs ainsi que de conjuguer tous les efforts afin de remédier au plus vite à la situation de ce port.

A noter que la délégation de Gabès est dotée d’une bande côtière s’étendant sur 85 km et ne compte cependant que deux ports de pêche en mer, à savoir le port de Gabès et le port de Zarat, malgré l’importance du secteur dans la région.

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Tunisie–Portugal : Vers un forum économique bilatéral à Tunis après la rencontre Zenzri–Montenegro à Séville

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri s’est entretenue lundi, à Séville avec le premier ministre portugais, Luis Montenegro, en marge de la 4e conférence internationale onusienne sur le financement du développement (FfD4). Ils ont convenu d’organiser un forum économique tuniso-portugais à Tunis, après l’accord des présidents de deux pays.

Zenzri qui participe du 30 juin au 1e juillet 2025 à la FfD4, a souligné l’importance d’intensifier les visites entre les deux pays pour préparer l’organisation de ce conclave économique et fixer les domaines concernés par cette manifestation.

La Cheffe du gouvernement a, également, mis l’accent sur la nécessité de renforcer le partenariat économique entre la Tunisie et le Portugal, d’encourager l’investissement et d’inciter les entreprises portugaises à s’installer en Tunisie. notamment dans les domaines des énergies renouvelables, de l’infrastructure, du transport et des nouvelles technologies.

Pour sa part, le Premier ministre portugais a exprimé la disposition de son pays à renforcer les relations bilatérales, à accroître l’investissement en Tunisie et à diversifier ses domaines.

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri tient une série de rencontres avec des chefs de gouvernement et des responsables des institutions financières qui participent à la FfD4, laquelle présente une opportunité majeure pour accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et promouvoir la réforme de l’architecture financière internationale.

Le sommet de Séville marquera la quatrième grande conférence onusienne sur le financement du développement, après celles de Monterrey en 2002, qui a adopté le consensus de Monterrey qui définissait les priorités du financement pour le développement, de Doha en 2008 qui a adopté la Déclaration de Doha sur le financement du développement, et d’Addis-Abeba en 2015, qui a adopté le Programme d’action d’Addis-Abeba.

La FFD4 devra être marquée par l’adoption formelle de l’accord sur le financement du développement conclu le 25 juin 2025 entre les Etats membres de l’ONU, sans les Etats-Unis. Il s’agit d’un cadre de référence renouvelé pour mobiliser les financements en faveur du développement durable et à répondre à un besoin de développement estimé à 4000 milliards de dollars par an, dont pâtissent particulièrement les pays en développement.

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Programme d’aide à la publication 2025 : l’IFT mise sur les jeunes talents et le rapprochement des cultures

L’Institut français de Tunisie (IFT) vient de lancer la deuxième session du Programme d’aide à la publication (PAP) au titre de l’année 2025. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 31 août 2025 et la proclamation des résultats est prévue le 30 septembre 2025, informe l’IFT.

Une attention particulière sera accordée aux projets de traduction du français vers l’arabe ou de l’arabe vers le français. La priorité sera donnée à la fiction contemporaine et au débat d’idées favorisant le rapprochement des espaces francophones et arabophones.

Sont éligibles tous les types d’ouvrages, à l’exception des manuels scolaires, des ouvrages techniques, des guides ou des livres pratiques.

Les candidatures sont également ouvertes aux projets qui n’ont jamais été soumis à l’IFT pour examen et qui n’ont pas été publiés avant leur présentation en commission.

Pour les projets de traduction, seules sont éligibles les traductions d’un ouvrage depuis sa langue originale (français ou arabe). Les traductions relais ou intermédiaires, précise l’IFT, ne sont donc pas acceptées.

Le Programme d’aide à la publication (PAP) “Abdelwahab Meddeb” vise à favoriser des projets éditoriaux innovants tant dans leur contenu que dans leur forme notamment en matière de littérature contemporaine, de littérature jeunesse et/ou de bande dessinée ayant l’ambition de s’adresser à un large public. Il ambitionne également d’accompagner l’émergence de jeunes talents et le renouveau des éditeurs tunisiens.

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FfD4 : La Tunisie mise sur la dette intérieure et un nouveau plan 2026-2030 pour son développement

La quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), s’est ouverte, officiellement, lundi, à Séville, avec pour objectif la réforme du financement à tous les niveaux, notamment en promouvant la réforme de l’architecture financière internationale et en relevant les défis qui freinent l’investissement.

Une délégation tunisienne conduite par la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri est arrivée dimanche matin, dans cette ville du Sud de l’Espagne, pour participer à ce conclave économique, dont les travaux se poursuivront jusqu’au 3 juillet 2025. La ministre des Finances, Michket Slama Khaldi et des responsables du ministère des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, ainsi que du département de l’Economie et planification, prennent part à cette délégation.

Zenzri participe du 30 juin au 1er juillet 2025, à Séville, aux travaux de la FfD4, au nom du président de la République, Kaïs Saïed. La Cheffe du gouvernement tiendra, au 1er jour de la conférence, des entretiens bilatéraux avec le premier ministre portugais, Luis Montenegro, le premier ministre palestinien, Mohamed Mustapha, le premier ministre égyptien, Mustapha kamel Madbouli , la Directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, le premier ministre algérien, Nadir Larbaoui et la Présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud–Basso.

La FfD4 devra être marquée par l’adoption formelle de l’accord sur le financement du développement conclu le 25 juin 2025 entre les Etats membres de l’ONU, sans les Etats-Unis. Il s’agit d’un cadre de référence renouvelé pour mobiliser les financements en faveur du développement durable et répondre à un besoin de développement estimé à 4000 milliards de dollars par an, dont pâtissent, particulièrement, les pays en développement.

Le forum de Séville doit permettre de formuler des engagements précis pour soutenir la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030.

Selon l’ONU, aujourd’hui, 3,3 milliards de personnes vivent dans des pays qui dépensent plus pour rembourser leurs dettes que pour la santé ou l’éducation. En outre, les pays en développement paient leur dettes à des taux bien plus élevés que les pays riches, deux à quatre fois plus et ces coûts explosent en période de crise, ce qui entrave ces pays dans l’investissement dans le développement.

Pour la Tunisie, l’encours de sa dette publique a atteint en 2024, 135 milliards de dinars, en 2024, représentant 81,2% du produit intérieur brut (PIB) . Elle table sur un encours de sa dette publique de 147,4 milliards de dinars en 2025 (80,5%).

L’Etat tunisien a adopté une nouvelle politique au cours de ces dernières années, privilégiant le recours à la dette intérieure au détriment de la dette extérieure. Ainsi, la proportion de la dette intérieure au niveau de l’encours de la dette publique est passée de 39,6% en 2021, à 53,8% en 2024. En 2025, cette proportion dépassera les 58%, selon les prévisions de la loi de finances 2025.

Les services de la dette publique se sont élevés à 24,8 milliards de dinars en 2024, en hausse de 19,5% par rapport à 2023. Le principal de la dette a dépassé les 18,5 milliards de dinars, marquant une progression de 24%, alors que les intérêts ont évolué de 7,8 %, passant de 5,8 milliards de dinars en 2023 à près de 6,3 milliards de dinars en 2024.

La Tunisie prépare un nouveau plan de développement 2026-2030, élaboré dans le cadre d’une nouvelle approche partant du niveau local pour atteindre le central, alors que les plans précédents étaient axés sur un système central présentant des propositions et des orientations de développement . Il intervient dans un cadre politique et institutionnel basé sous le signe «construction et édification” et basé sur la concrétisation des objectifs de la constitution, notamment le rôle social de l’Etat et l’importance des volets local et régional dans la proposition des politiques de développement.

La FFD4 constitue le seul forum où les dirigeants de tous les gouvernements, ainsi que les organisations internationales et régionales, les institutions financières et commerciales, les entreprises, la société civile et le système des Nations Unies, se réunissent au plus haut niveau, et renforce ainsi la coopération internationale.

Le sommet de Séville marquera la quatrième grande conférence onusienne sur le financement du développement, après celles de Monterrey en 2002, qui a adopté le consensus de Monterrey qui définissait les priorités du financement pour le développement, de Doha en 2008 qui a adopté la Déclaration de Doha sur le financement du développement, et d’Addis-Abeba en 2015, qui a adopté le Programme d’action d’Addis-Abeba.

 

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Tunisie : L’Otic réclame une initiative législative pour garantir l’accès équitable au tourisme

L’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (Otic) a appelé, lundi, à lancer une initiative législative urgente visant à consacrer le droit du citoyen tunisien, notamment les familles à faible revenu, à bénéficier d’au moins 30% de la capacité touristique nationale, moyennant des prix préférentiels, clairs et transparents, et soumis au contrôle d’instances indépendantes.

L’organisation a demandé, également, à mettre en place “un mécanisme national permanent pour le tourisme social”, mobilisant les ressources et les établissements publics inutilisée pendant les vacances, telles que les foyers et les restaurants scolaires et universitaires, les maisons de Jeunes et de la Culture, les centres de camping et les complexes sportifs, et ce, afin d’offrir un hébergement et des activités au profit des enfants, des élèves, des étudiants et des jeunes, dans le cadre de programmes de loisirs, de culture et d’éducation.

Elle a réitéré, en outre, l’impératif d’intégrer une clause spéciale dans la prochaine Loi de finances stipulant la mise en place d’un fonds public fixe pour soutenir le tourisme social et intérieur, ainsi que l’instauration d’incitations fiscales pour les établissements touristiques qui s’engagent dans cette approche.

L’Otic a souligné, finalement, que le droit du citoyen aux loisirs et à la connaissance géographique et culturelle de son pays est un droit civique qui constitue un pilier de l’appartenance, de la citoyenneté et du développement équilibré.

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Microfinance en Tunisie : Plus de 800 000 bénéficiaires en 2024 malgré un TEG élevé

Le Taux Effectif Global (TEG) supporté par les emprunteurs auprès des institutions de microfinance a atteint 25,7% à la fin de l’année dernière, c’est ce qui ressort des données publiées, récemment, par l’autorité de contrôle de la microfinance (ACM).

Ce taux comprend toutes les charges liées à l’emprunt, y compris les primes d’assurance.

En fait, le TEG est un pourcentage, qui représente le coût réel d’un crédit.

Créée en vertu du Décret-loi n° 2011-117 du 5 novembre 2011, portant organisation de l’activité des institutions de la microfinance, l’ACM est une instance indépendante, qui se compose d’une direction générale et d’un conseil d’administration, regroupant plusieurs membres, dont des représentants du ministère de Finances, de la Banque Centrale de Tunisie…

Son objectif principal consiste à contrôler les institutions de microfinance.

Les statistiques de l’ACM ont fait ressortir, également, que plus de 800.000 clients ont reçu des microcrédits, dont le montant global s’élève à 2.562,5 millions de dinars (MD), au cours de l’exercice 2024, contre 769 150 clients (mobilisant des microcrédits à hauteur de 2211,3 MD) une année auparavant.

L’ACM estime que ces données reflètent la hausse du nombre de clients des institutions de microfinance d’une part, et l’accroissement des recettes drainées par cette activité, d’autre part.

Toutefois, elle considère que l’augmentation du TEG entravera l’objectif de ce système de financement, qui consiste à faciliter l’inclusion financière des personnes vulnérables.

Les autorités financières en Tunisie œuvrent à renforcer les programmes d’inclusion financière pour permettre aux individus et aux institutions d’accéder aux services de financement, afin de booster la croissance économique, de réduire la vulnérabilité des personnes à faible revenu et de créer de nouvelles opportunités d’emploi.

Il convient de noter qu’une ligne de crédit, dotée d’une enveloppe de l’ordre de 20 MD, a été créée, dans le cadre de la loi de finances 2025, pour soutenir l’inclusion financière et économique des groupes vulnérables et à faibles revenus.

Pour rappel, le secteur de la microfinance en Tunisie regroupe 7 institutions, actives à travers 232 filiales implantées dans les différentes régions du pays, en plus d’une huitième institution sous forme associative et 289 associations de microfinance opérant conformément aux dispositions du décret-loi n° 2011-117.

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Formation professionnelle : 600 jeunes réunis à Nabeul pour le 46e Festival national de l’ATFP

Organisée annuellement par l’Agence tunisienne de la formation professionnelle (ATFP), la 46ème édition du Festival national culturel et sportif des jeunes de la formation professionnelle a pris fin hier à Nabeul.

A cette occasion, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, a remis les prix aux lauréats des différentes compétitions sportives et culturelles de ce festival qui vient couronner les activités culturelles et sportives organisées tout au long de l’année dans tous les centres de formation.

Le ministre a souligné l’importance accordée à ces activités dans les centres de formation, afin de renforcer les soft skills des stagiaires et faciliter leur intégration professionnelle.
Quelque 600 jeunes et formateurs représentant les 50 centres de l’ATFP ont pris part au festival.

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Développement en Afrique : AFREXIMBANK accorde sa confiance à l’expertise tunisienne via un accord avec TUCAD

En marge des AFREXIMBANK Annual Meetings tenus, du 25 au 28 juin à Abuja (Nigeria), une convention de partenariat stratégique a été signée vendredi, 27 juin 2025, entre le Tunisia Consortium for African Development (TUCAD), représenté par son président, M. Anis Jaziri, et Mme Kanayo Awani, Vice-Présidente Exécutive d’AFREXIMBANK.

Ce partenariat ambitieux vise à soutenir TUCAD dans le financement de projets structurants à fort impact sur le continent africain, indique un communiqué publié lundi, 30 juin 2025, par TUCAD.

La signature de cette convention illustre la confiance accordée par AFREXIMBANK à l’expertise tunisienne et marque une étape décisive pour l’ancrage de TUCAD en tant qu’acteur régional de référence dans le développement de projets à haute valeur ajoutée. Elle ouvre également la voie à une coopération renforcée pour le transfert de technologies, la souveraineté industrielle et l’accélération de l’intégration économique du continent africain, ajoute la même source.

Le TUCAD est une initiative innovante portée par le Tunisia Africa Business Council (TABC), réunissant des entreprises tunisiennes de référence opérant dans des secteurs stratégiques tels que les infrastructures, l’énergie, l’eau, les technologies, la construction, la logistique, l’assainissement, les services maritimes et l’ingénierie. En mettant en commun leurs expertises, ces entreprises entendent proposer une offre intégrée fondée sur le modèle EPC (Engineering, Procurement and Construction), allant du conseil stratégique à la réalisation opérationnelle des projets. L’objectif de TUCAD est de mobiliser les compétences tunisiennes pour accompagner les pays africains dans la conception, le financement et l’exécution de leurs projets de développement, en favorisant la complémentarité, l’excellence opérationnelle et la création de valeur locale.

Pour sa part, AFREXIMBANK s’impose comme un acteur de premier plan dans le financement du développement en Afrique. Sous le leadership du Professeur Benedict Oramah, la banque a renforcé son rôle de catalyseur de transformation économique, avec un portefeuille d’engagements cumulés de plusieurs centaines de milliards de dollars. Elle finance des projets structurants dans des secteurs clés comme l’industrialisation, les infrastructures, l’agrobusiness, la logistique, l’énergie et la santé, à travers des instruments innovants, des lignes de crédit dédiées et des programmes structurants comme la Foire Commerciale Intra-Africaine (IATF) et le programme de développement des chaînes de valeur africaines.

La cérémonie de signature de la convention s’est déroulée en présence de M. Mourad Abdesslem, Vice-Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), M. Mohsen Antit, Ambassadeur de Tunisie au Nigeria, M. Aymen Zoghbi, Directeur du Département Trade, Investment and Corporate Finance d’AFREXIMBANK, et M. Hafedh Ben Aifa, Responsable Afrique du Nord au sein de la banque.

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Accord d’association Tunisie – UE : Trente ans après sa signature, le bilan serait « globalement positif »

Tunisie Union Européenne
image IA

En prévision de la célébration du 30ème anniversaire de l’Accord d’association conclu le 17 juillet 1995 avec la Tunisie, l’ambassade de l’Union européenne à Tunis, s’emploie, depuis la célébration le 8 mai dernier de la Journée de l’Europe, à sponsoriser, directement ou indirectement, diverses manifestations consacrées à l’examen du bilan de cet accord et au balisage de nouvelles pistes pour le relancer.

D’après des observateurs de la chose tunisienne, l’objectif non-dit de ces manifestations organisées en partenariat avec des médias de la place, serait, semble-t-il,  de tâter le pool et de prendre connaissance de la lecture que se font les cadres tunisiens de cet accord et des moyens de le réviser.

Car normalement, la célébration d’un évènement géostratégique d’une telle importance aurait du être précédé par une évaluation objective des résultats de cet accord, surtout,  après une si longue période de sa conclusion.

« L’Europe a soutenu l’industrialisation de la Tunisie, mais a oublié ses jeunes, sa mobilité, et ses ambitions technologiques. »

 

Mention spéciale pour les centaines de participants invités à ces manifestations. Ils sont triés au volet. Il s’agit pour la plupart des personnalités pro-européennes : universitaires, anciens ministres qui ont accompagné l’Accord, banquiers, diplomates, investisseurs, industriels, hauts cadres, journalistes…

Conséquence : le ton était à l’autosatisfaction, à la satisfaction et au triomphalisme. Pour relativiser, les participants ont estimé que l’accord a été globalement positif avec quelques nuances.

Pour l’Union européenne, l’Accord d’association a été un succès

Au rayon des résultats positifs, ils ont cité la contribution de l’accord au développement du secteur industriel, au renforcement de l’ouverture de l’économie tunisienne à la concurrence internationale et à son intégration dans la chaîne des valeurs européennes.

Selon Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, l’Accord d’association est « une success story». Il a indiqué que grâce à cet accord, le marché européen est un marché prioritaire pour l’industrie tunisienne, voire un marché qui garantit les exportations tunisiennes Il a jouté que « l’accroissement des échanges entre les deux partenaires a été une ressource pour investir et créer des emplois en Tunisie. Il n’est pas inutile de rappeler  que les 3400 entreprises off shore européennes implantées en Tunisie ont créé 400 mille emplois ».

« Face à la Chine et aux États-Unis, l’Europe doit inventer un nouveau partenariat avec l’Afrique, fondé sur la technologie, la transition énergétique et l’éducation inclusive. »

 

Au chapitre des insuffisances, les participants à ces manifestations financées par l’UE ont estimé que l’accord d’association a été dissymétrique en ce sens où il n’a pas favorisé ni une grande mobilité de la main d’œuvre tunisienne vers l’Europe, ni un transfert technologique significatif dans les secteurs porteurs (technologies de pointe), ni un flux d’investissements directs étrangers conséquents.

A la lumière de ce diagnostic divergent, les participants ont appelé à réviser l’Accord d’association sur de nouvelles bases et critères.

Bien négocier tout nouveau accord de partenariat avec l’UE

Du côté officiel, intervenant lors de la célébration de la Journée de l’Euripe, le 8 mai 2025, le ministre des Affaires étrangères,  Mohamed Ali Nafti, a plaidé, mollement, « pour un soutien accru à la migration régulière et à la mobilité, réitérant l’appel de la Tunisie à adopter une approche humaine et globale face au phénomène de la migration irrégulière, en s’attaquant à ses causes profondes».

Pour d’autres intervenants, il s’agit, en premier lieu, d’affirmer clairement une volonté commune pour l’instauration d’un partenariat pérenne entre la Tunisie et l’UE. Cette dernière est invitée à accompagner cette volonté et à fournir à la Tunisie des fonds structurants  comme elle l’avait fait avec le Portugal, l’Espagne et la Grèce.

Toujours au rayon du financement, les participants ont suggéré de créer, à la charge  de l’UE,  des fonds d’investissement pour accompagner les entreprises exportatrices tunisiennes et à les aider à contourner les barrières érigées aux frontières de l’Union à l’instar de la taxe carbone (taxe environnementale sur les émissions de dioxyde de carbone). L’idée serait de prendre en charge le risque climatique.

Dans un second temps, ils ont recommandé d’oublier l’amateurisme avec lequel le premier accord d’association a été finalisé et d’engager de véritables professionnels pour bien négocier toute révision de cet accord et de se faire aider s’il le faut par des cabinets internationaux indépendants.

Un partenariat en matière d’IA serait la bonne piste à explorer

Par delà ces propositions pratiques, les participants tunisiens ont eu le mérite de suggérer aux européens de mettre à contribution, la nouvelle technologie de rupture, en l’occurrence,  l’Intelligence artificielle (IA) pour instaurer un partenariat new look.

L’enjeu serait pour Mehdi Haouas ancien ministre du tourisme et de l’artisanat et président fondateur du groupe Talan spécialisé dans le conseil et l’expertise technologique   que « face au tandem Etats Unis et Chine qui vont concevoir, à la faveur de leur technologies avancées (IA et autres)  des modèles de croissance selon leurs propre visions, il y a, peut être une troisième voie, Celle là même qui consisterait d’après lui à créer un partenariat entre l’Afrique et l’UE qui n’est pas compétitive en matière de technologie, un modèle de développement inclusif fondé sur l’accès à l’éducation, la transition énergétique, l’économie circulaire et la maîtrise des nouvelles technologies (IA..) ».

Tout futur partenariat avec l’UE ne sera pas une œuvre facile

Abstraction faite des points de vue des uns et des autres, il faut admettre, dans l’absolu,  que tout projet de révision et de rénovation de l’Accord d’Association avec l’UE ne sera pas une œuvre facile, et ce, pour deux raisons.

« On ne peut plus négocier l’avenir d’un pays avec les méthodes du passé. Ce nouvel accord devra être pensé par des experts, et non improvisé par complaisance. »

 

La première réside dans le fait que l’UE d’aujourd’hui,  n’est plus celle de 1995. Ce groupement économique a mal évolué depuis. Sur le plan économique,  il est en déclin avancé et sur le plan géopolitique, il n’est plus crédible. Son image a été ternie par le soutien que les européens ont apporté, de manière inconditionnelle,  le génocide à ciel ouvert accompli par les sionistes dans la bande de Gaza. Les tunisiens n’ont plus confiance dans un groupement qui ne respecte pas le droit humain et le droit international. Il y a un sérieux problème de confiance.

La deuxième raison consiste en le fait que la Tunisie de 2025 n’est plus celle de 1995.  La démocrature (mix d’autocratie et de liberté d’expression) qui prévaut actuellement dans le pays est de loin moins contraignante que la dictature absolue qui régnait du temps de Ben ALI.  Mieux, à la faveur de la configuration géopolitique mondiale qui se profile à l’horizon, la Tunisie, plus que jamais souveraine, a,  aujourd’hui, la grande possibilité de diversifier ses partenaires.

Cela pour dire in fine que les conditions de négociation ont beaucoup changé en faveur de la Tunisie.

Abou SARRA

Chiffres clés

  • 3400 — Entreprises européennes installées en Tunisie
  • 400 000 — Emplois créés grâce aux investissements européens
  • 1995 — Date de signature de l’Accord d’association
  • 30 ans — Durée de l’accord sans révision structurelle majeure
  • ZERO — Transfert technologique significatif vers la Tunisie, selon les critiques.

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