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L’Iran saisit l’ONU et accuse Israël et les États-Unis d’agression

L’Iran a officiellement demandé à l’Organisation des Nations unies de reconnaître Israël et les États-Unis comme responsables de la guerre de 12 jours qui l’a opposé à l’entité sioniste, et qui s’est achevée le 24 juin par un cessez-le-feu.

Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, appelle le Conseil de sécurité à reconnaître la responsabilité des deux pays, en tant qu’agresseurs, dans ce conflit.

« Nous demandons officiellement par la présente au Conseil de sécurité de reconnaître le régime israélien et les États-Unis comme les initiateurs de l’acte d’agression, et de reconnaître leur responsabilité ultérieure, y compris le paiement d’indemnisations et de réparations », écrit Araghchi dans son courrier rendu public dimanche.

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AIEA : l’Iran pourrait relancer ses activités nucléaires et redémarrer ses centrifugeuses dans les mois à venir

AIEA : l’Iran pourrait relancer ses activités nucléaires et redémarrer ses centrifugeuses dans les mois à venir

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a déclaré dans une interview à la chaîne américaine CBS News que l’Iran pourrait reprendre l’enrichissement d’uranium dans les mois à venir. Malgré les affirmations de l’ancien président américain Donald Trump selon lesquelles le programme nucléaire iranien aurait été freiné pour des années, […]

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Nucléaire : L’Iran suspend toute coopération avec l’AIEA

L’escalade des tensions au Moyen-Orient franchit une nouvelle étape. Le Parlement iranien a voté, ce mercredi, la suspension de toute coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en réaction aux récentes frappes israéliennes et américaines ayant visé plusieurs sites nucléaires sur le territoire iranien.

L’annonce a été faite par la télévision d’État iranienne, citant une déclaration du président du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf. « L’AIEA, qui n’a même pas daigné condamner les attaques contre nos installations nucléaires, a gravement entamé sa crédibilité sur la scène internationale », a-t-il affirmé à l’issue du vote.

Le responsable politique a indiqué que la suspension des échanges avec l’agence onusienne resterait en vigueur « tant que la sécurité de nos sites nucléaires ne sera pas pleinement assurée ». Cette décision, qui marque un tournant dans les relations déjà tendues entre Téhéran et l’Occident, est perçue comme une riposte politique forte à l’inaction supposée de l’AIEA face aux frappes ciblées.

Cette mesure survient au douzième jour d’un conflit armé entre l’Iran et Israël, auquel les États-Unis ont pris part. Depuis le début des hostilités, plusieurs installations sensibles iraniennes ont été la cible de bombardements, exacerbant les inquiétudes autour du programme nucléaire iranien et de son encadrement international.

En suspendant son dialogue avec l’AIEA, Téhéran envoie un signal clair à la communauté internationale : il n’entend plus coopérer tant que sa souveraineté et la sécurité de ses infrastructures nucléaires ne sont pas garanties. Cette rupture de coopération pourrait compliquer davantage les efforts de contrôle du programme nucléaire iranien, relançant les craintes d’un isolement accru et d’une potentielle reprise d’activités sensibles à l’abri de toute surveillance.

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Guerre israélo-américaine contre l’Iran : les clés du puzzle

L’implication de Washington dans les guerres d’Ukraine, de Gaza et d’Iran n’est pas dans l’intérêt des Etats-Unis, répètent inlassablement les opposants à la tenace agressivité de la politique étrangère américaine. Cette implication, dévastatrice pour la paix et la stabilité dans le monde, n’est pas dans l’intérêt du peuple américain sans aucun doute. Mais elle est dans l’intérêt évident de Wall Street, du Complexe militaro-industriel et de l’infime minorité de millionnaires et de milliardaires en dollars qui tiennent les rênes du pouvoir de décision dans la capitale américaine.

Cette militarisation effrayante de la politique étrangère américaine a atteint l’Iran dans la nuit du 21 au 22 juin, menaçant d’engloutir la région dans un tourbillon de violence. Les promoteurs de cette politique se soucient comme d’une guigne des principes de la morale, du droit international, des Nations Unies, et même de la Constitution américaine. Mais ils ne vont pas jusqu’à déclarer les vraies raisons et les réelles motivations qui les poussent à poursuivre cette stratégie du bord du gouffre : s’opposer à l’émergence du monde multipolaire, entraver la dédollarisation du commerce et de l’investissement dans le monde et déstabiliser les promoteurs de cette nouvelle tendance mondiale initiée par la Chine et la Russie et dont l’Iran constitue un pilier central.

Pour cacher ces vraies raisons, ils mettent en avant la rengaine de la démocratie contre l’autoritarisme et versent les larmes de crocodile sur le sort des peuples russe, chinois et iranien « enchainés » par Vladimir Poutine, Xi Jinping et Ali Khamenei.

Les opposants à la guerre avec l’Iran à Washington, y compris dans l’entourage de Donald Trump ont empêché l’intervention directe à côté d’Israël pendant une semaine. Finalement les avions américains ont lancé quelques bombes sur l’Iran. Mais il semble que, cette fois, les néoconservateurs ne sont pas entrés en guerre par volonté de détruire l’Iran et renverser son régime comme ils l’avaient fait en 2003 avec l’Irak; mais par détresse de voir Israël détruit par les violentes représailles iraniennes qui ont dévasté Tel-Aviv, Haifa et d’autres villes israéliennes, dévastations que l’Etat sioniste n’a jamais subies ou pensées subir un jour.

Il faut préciser tout d’abord que, les frappes terminées, Trump a salué « l’excellent travail que seule l’Amérique peut faire. Nous avons détruit le programme nucléaire iranien. Maintenant, il faut faire la paix. » Mais personne ne l’a cru. Chacune des bombes ‘’bunker buster’’, dont Trump a prétendu en avoir utilisé six, aurait dû provoquer des secousses équivalentes à un tremblement de terre de 3,5 ou 4 degrés sur l’échelle de Richter que les Iraniens auraient dû  ressentir, si elles avaient été réellement lancées sur les sites nucléaires. Or, ils n’ont rien ressenti.

Ensuite, si toutes les installations nucléaires ont été détruites comme le prétendent Trump et Netanyahu, on aurait assisté à une catastrophe provoquée par les rejets de radioactivité dans l’atmosphère, comme ce fut le cas en 1986 à Chernobyl. Or, les autorités iraniennes n’ont décelé aucune trace de radioactivité.

Enfin, immédiatement après l’attaque, Trump a dépêché des intermédiaires en Iran pour les informer que « les Etats-Unis n’ont programmé aucune autre attaque et ne cherchent pas à renverser le régime ». Une telle assurance de Trump pour les Iraniens est intervenue peu de temps après ses fanfaronnades, ordonnant aux 17 millions d’habitants de Téhéran… d’évacuer leur ville, et menaçant Ali Khamenei en ces termes : « Nous savons où vous êtes, mais nous ne comptons pas vous tuer, du moins pas pour le moment » ! Et c’est le président de la plus grande puissance de l’histoire qui utilise ce langage d’un chef de bande mafieuse.

Un autre élément important à prendre en compte : la nuit du 22 au 23 juin est la première nuit calme depuis le début de l’agression israélienne.

Alors qu’est-ce qui s’est passé? Où se trouvent les clés du puzzle? L’explication est fournie d’une part par les missiles iraniens et la terrifiante efficacité et l’incroyable précision avec lesquelles ils atteignent leurs cibles. Elle est fournie d’autre par l’inefficacité des défenses anti-aériennes qui a laissé la voie libre à l’Iran d’atteindre d’importantes cibles militaires, industrielles et stratégiques. Sans parler des dévastations qui font que de nombreux quartiers de Tel-Aviv et Haifa ressemblent comme deux gouttes d’eau à Khan Younes et Jabalia.

Hassan Nasrallah devrait se délecter dans sa tombe. C’est grâce à lui que le fameux ‘’Hodhod’’, le drone muni de caméra, avait en juin et juillet 2024, filmé tous les sites militaires, industriels et stratégiques israéliens. Trésor que Nasrallah avait passé à l’Iran…

Partis le 13 juin avec l’idée de faire de l’Iran une nouvelle Syrie, Trump et Netanyahu se sont trouvés le 22 juin avec un Iran plus solide, uni, défiant et déterminé à poursuivre les destructions en Israël et l’humiliation de l’Etat sioniste. D’où leur recherche d’une stratégie non pas de détruire l’Iran, mais d’empêcher la destruction d’Israël.

Si les néoconservateurs s’étaient souciés du sort de l’Ukraine et des Ukrainiens comme ils se soucient aujourd’hui du sort d’Israël et des Israéliens, la crise russo-ukrainienne aurait été résolue dès le début et des centaines de milliers de vies humaines auraient été épargnées. Mais à Washington, l’élite gouvernante a décidé de poursuivre la guerre contre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien. Mais pas de poursuivre la guerre contre l’Iran jusqu’au dernier Israélien.

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L’AIEA alerte sur les risques d’une attaque contre la centrale nucléaire de Bouchehr en Iran

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a lancé un avertissement solennel vendredi face aux risques majeurs que représenterait toute attaque ciblant la centrale nucléaire de Bouchehr, dans le sud de l’Iran.

Intervenant par visioconférence devant le Conseil de sécurité des Nations unies, Grossi a qualifié Bouchehr de site nucléaire iranien « où les conséquences d’une frappe seraient les plus graves », précisant avoir été récemment contacté par plusieurs pays de la région manifestant leur vive inquiétude face à une possible escalade.

« Une attaque directe sur la centrale entraînerait un niveau extrêmement élevé de radioactivité dans l’environnement », a-t-il prévenu. Bouchehr, qui abrite des milliers de kilogrammes de matières nucléaires, ne dispose que de deux lignes électriques principales. Si ces lignes venaient à être endommagées ou détruites, cela pourrait provoquer une fusion du cœur du réacteur, générant une contamination radioactive de grande ampleur.

Dans le pire des scénarios, Grossi a évoqué la nécessité de mesures d’urgence telles que l’évacuation des populations, la mise à l’abri ou l’administration d’iode stable, les effets pouvant s’étendre sur plusieurs centaines de kilomètres.

Le chef de l’AIEA a également fait part de son inquiétude quant à la sécurité du réacteur de recherche nucléaire de Téhéran. « Une attaque contre cette installation pourrait avoir des conséquences graves pour la capitale et ses habitants », a-t-il souligné, appelant à une vigilance extrême.

Rafael Grossi a conclu en réaffirmant l’engagement de l’AIEA à assurer un suivi constant de la situation, à informer en toute transparence sur l’état des installations nucléaires en Iran et à alerter sur les risques sanitaires et environnementaux que toute action militaire pourrait engendrer.

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