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«  Les chevaux et la nuit  » de karim Thlibi eu clôture du Festival de l’ASBU : Une célébration grandiose de l’unité culturelle arabe

La 25e édition du Festival arabe de la radio et de la télévision, organisée par l’Union des radios et télévisions arabes (Asbu), s’est tenue cette année du 23 au 25 juin 2025. En clôture de l’événement, le Théâtre de l’Opéra, à la Cité de la Culture de Tunis, a accueilli un grand concert panarabe suivi de la proclamation des résultats des concours télévisés et radiophoniques avec quatre prix pour la Tunisie.

La Presse — « Les chevaux et la nuit » (Al Khayl WalLayl) est un spectacle conçu par le compositeur tunisien Karim Thlibi dont le savoir-faire et l’art ont déjà été salués pour son précédent succès, le psychodrame musical « Imagine », unanimement apprécié par le public et la critique. 

La Mauritanienne Mouna Dandani

Le titre du spectacle s’inspire d’un célèbre vers du poète Al-Mutanabbi : « Les chevaux, la nuit et le désert me connaissent » (Al Khayl Wallayl Wal Baydaa Taarifouni ). Quelques vers empreints de bravoure et emblématiques des thématiques majeures de la poésie arabe.

La cérémonie de clôture  avait pour maîtresse de cérémonie Asma Ben Othmen, animatrice chevronnée de la télévision nationale tunisienne, élégante et éloquente, elle a présenté avec maîtrise et professionnalisme ce concert retransmis en direct en présence de nombreuses figures influentes du paysage audiovisuel et culturel arabe. 

Avec un orchestre de grande facture, le spectacle a, très vite, pris le public dans son univers. Des chanteurs qui portent des couleurs musicales de diverses régions arabes se sont alternés sur scène. Nos meilleurs musiciens et une vingtaine de choristes ont été réunis sous la baguette du maestro Rassem Dammak. Au programme, 21 titres classiques de la chanson arabe revisités dans des arrangements orchestraux, tous unis par un fil conducteur : les chevaux ou la nuit. 

Le spectacle s’est ouvert sur la récitation de célèbres vers d’Al-Mutanabbi, suivie d’une introduction musicale orchestrale signée Karim Thlibi. La chanteuse libanaise Christina Kasseb a ensuite lancé les festivités avec une reprise magistrale de « Hedhihi Laylati » de la grande Oum Kalthoum.

Les deux titres puissants du patrimoine ont été par la suite au cœur des chansons interprétées par le Tunisien Ahmed Rebai, le Marocain Redwan El Asmar, avec ses deux voix si différentes et à la fois si compatibles, « Ellayel Zahi » prenait des airs peu communs et empruntait des pistes subtiles et innovantes.

Avec le Saoudien Abdulmjeed Ibrahim, la Yamanite Souha Masri et la Mauritanienne Mouna Dandani. Le public a longuement applaudi « Al Layl Ya Layla Youatibouni », de Wadih El Safi, « Lih Ye Lil » de Mohammed Abdelwahab, « El Lil Mawal El Ochak » de Cherifa Fadhel, « El Faras Malaha » de Mohammed Abdou et bien d’autres titres célèbres interprétés par les chanteurs en solo, en duo et même en trio.

Le patrimoine tunisien a été une pièce maîtresse dans ce spectacle.  Entre « Ellayel Zahi », et « Rakeb Al Hamra », les percussions et les « Bneder », qui ont soutenu les mélodies, se sont alors imposés avec puissance et caractère. Des vers de poésie arabe classique, dont ceux de Qays ibn Al-Moullawwah ou encore Abul-Abbas ont servi d’intermède entre les titres chantés et suivis de morceaux composés par Karim Thlibi.

Sur grand écran, des cavaliers et la splendeur du désert se dessinaient en arrière-plan, donnant une dimension visuelle poétique au spectacle. Un hommage à la Palestine, avec le Dôme du Rocher en projection, a clôturé le concert sous la musique émouvante de « Chedou Baadhkom Ye Ahl Filastin ». 

La Yamanite Souha Masri

Ces artistes tunisiens qui ont marqué la soirée

La prestation des musiciens tunisiens dirigés par Rassem Damak est à saluer dans l’ensemble. Trois noms ont particulièrement captivé le public : le chanteur Ahmed Rebai, le violoniste Zied Zouari et le flûtiste Hsine Ben Miloud. 

Porté par un charisme naturel et une voix maîtrisée, Ahmed Rebai s’est imposé peu à peu comme une figure montante de la scène musicale. Son interprétation, à la fois sensible et puissante, a su traverser les genres avec aisance. Du répertoire classique arabe, avec « Lihyelil » aux sonorités plus contemporaines, en passant par la Hadhra tunisienne, il a témoigné d’une polyvalence remarquable. Chaque apparition sur scène confirme un peu plus son talent prometteur et sa capacité à séduire le public.

Zied Zouari, qui évolue à l’échelle internationale, s’est imposé comme l’une des figures centrales du concert « Al Khayl Wallayl ». Comme dans « Imagine », Karim Thlibi lui a accordé une place de choix dans la conception artistique du spectacle. La virtuosité de son jeu qui se décèle dans ses solos a captivé l’audience. Par son énergie débordante, chaque envolée de son archet a insufflé une intensité particulière aux morceaux. 

Un autre talent singulier que le public n’est pas près d’oublier est le flûtiste Hsine Ben Miloud. Karim Thlibi a choisi de le mettre en avant dans ce concert, reconnaissant en lui un atout musical majeur. Avec maîtrise et expressivité, il s’est imposé comme l’une des voix instrumentales les plus émouvantes de la soirée.

« Al Khayl WalLayl » a célébré, à travers la musique, ce qui rassemble les peuples arabes au-delà des frontières. C’est un hommage à l’unité culturelle de la région riche de sa diversité.

Zied Zouari à La Presse : « Le violon est un narrateur »

Dans le spectacle «Al Khayl Wal Layl» de Karim Thlibi, joué à la clôture du festival de l’Asbu, une attention particulière a été portée au violoniste Zied Zouari. Par sa présence scénique et sa maîtrise de l’instrument, il a su imposer une signature artistique forte, confirmant, une fois de plus, son statut de musicien d’exception. Entretien.

La Presse — Est-ce que le spectacle a été conçu spécialement pour cette soirée ou sera-t-il rejoué lors d’autres événements ?

Ce spectacle est une commande du Festival de l’Asbu, et comme toutes les soirées de clôture de ce festival, il ne sera joué qu’une seule fois. L’année dernière, j’ai été à la tête du projet «Rouh el Arab» dans le même cadre. Nous y avons investi énormément d’énergie, mais malgré les promesses de plusieurs grands festivals, il n’a été présenté qu’à l’occasion de la clôture.

Le principal obstacle reste le coût de production. Il s’agit de spectacles multinationaux, avec des artistes venus de différents pays, ce qui implique des dépenses en devises étrangères. Ce sont encore des projets naissants. On n’est pas sûr d’avoir un grand public à les suivre, ce qui complique leur diffusion commerciale. Cependant, sur le plan artistique, je pense que ces créations sont d’une grande qualité.

Combien de temps avez-vous mis pour préparer ce spectacle ?

Le travail a commencé en octobre 2024. C’est Karim Thlibi, le meneur du projet, qui nous a réunis pour des résidences de créations intermédiaires. Nous nous sommes vus au moins une dizaine de fois avant de commencer le cycle de répétitions au mois de juin avec les transcriptions. J’ai mis les mains à la pâte, moi aussi.

En revenant à «Imagine» et en regardant ce spectacle, on remarque que le violon est un instrument de prédilection dans les œuvres de Karim Thlibi. Est-ce son choix ou le vôtre ? 

C’est Karim qui prend les décisions. Il voit le violon au centre, comme un narrateur qui tisse le lien entre les différents solistes et raconte une histoire. C’est le fil conducteur qui est disséminé tout au long du concert. Vous avez vu l’énorme défi qu’on s’était fait sur un des solos. C’est un tempo inhumain.

C’était extraordinaire pour moi de jouer ce morceau en live. Un véritable challenge face au public, à mes étudiants qui me regardent.

Est-ce que vous avez d’autres projets en vue ?

Cet été, pour la Tunisie, nous avons « Imagine » de Karim Thlibi au Festival international de Carthage le 8 août. J’ai aussi ma tournée en France. J’espère pouvoir partir en Palestine du 15 au 20 juillet pour la création du premier orchestre symphonique palestinien à Al Qods. C’est le Conservatoire national palestinien Edward Said qui gère ce projet.

Je suis  parmi les coachs sélectionnés pour former l’orchestre avec deux concerts prévus. C’est un beau rêve que nous tenons à réaliser. Espérons que la situation se calmera. Au pire des cas, on peut les coacher en ligne et reporter les représentations. Garder le lien avec eux est très important pour moi.

Mes Humeurs : Brendel ou la musique hors sol

La Presse «Je suis né en Moravie (ex-Tchécoslovaquie), j’ai vécu en Autriche, je vis en Angleterre depuis 50 ans, mais je suis entièrement contre toute forme de nationalisme. Ce qui m’a façonné, c’est la musique allemande», ainsi s’exprimait Alfred Brendel, immense pianiste décédé le 17 juin à Londres, à l’âge de 94 ans. 

Amateur, branché tout le temps sur une radio musicale, Fr Musique pour ne pas la citer, j’ai parcouru les éloges des spécialistes et des amateurs ; les journaux et revues spécialisés, écouté les hommages qui ont afflué de partout, individuellement et collectivement, les uns érudits ( les grands pianistes et critiques de renom), j’ai évidemment apprécié les notes anecdotiques et écouté avec admiration les interprétations du maître et les commentaires qui les accompagnaient. 

Profondément habitée par son discours, nourrie par la pensée et par l’humeur, son jeu, sa carrière était traversée par des fidélités au premier desquelles Beethoven. «Il me rend heureux», disait Brendel qui avait une idée exigeante de son métier, un pianiste qui a marqué le XXe siècle.

Les critiques sont unanimes, avec lui, pensent-ils, s’éteint une certaine idée du piano :  l’esthète a laissé une immense discographie et aura, par ses interprétations, influencé le monde musical pendant plus d’un demi-siècle : il fut l’un des rares à avoir gravé trois intégrales des sonates de Beethoven, en dehors de celui-ci, on compte dans ses préférences, Schubert, Liszt, ou Mozart.   

Couronné par la reine Elisabeth II, Brendel était un interprète qui a servi le piano avec une très rare élégance. L’homme était curieux, il n’était pas seulement pianiste, mais un intellectuel, essayiste, poète loufoque (2 recueils), un pince-sans rire qui jouait avec un rare brio. 

Le monde musical (classique) ne rend pas hommage seulement au pianiste, mais à un homme érudit, ses commentaires sur la musique sont des références ; son répertoire qui fait aussi une place à Haydn lequel est « le plus malicieux des compositeurs, un génie de la surprise et de l’ironie», disait-il.

Qu’évoque pour lui, lui qui se présentait comme autodidacte ? «Informer, distraire et éduquer, telle est la mission de l’artiste». «Actif, artiste, musicien et penseur jusqu’au bout», ajoute Philippe Cassard, critique musical et pianiste. Les grands chefs ( de Karajan à Abbado ou Harnoncourt…) avec qui il a joué lui portent un respect singulier et mentionnent souvent son érudition musicale et littéraire. 

Brendel qui s’est arrêté de jouer à la fin de 2008  a laissé des traces indélébiles chez les pianistes, il était très sollicité par les  jeunes, les musiciens confirmés et les critiques, tous étaient subjugués par ses connaissances, son humour et sa modestie,il a fait rayonner son art, sa pensée auprès de plusieurs générations de musiciens, il a écrit de nombreux ouvrages sur la musique, sur des œuvres en particulier, sur des compositeurs (Busoni, Haydn Mozart et évidemment Beethoven), c’est un artiste multiple, un penseur, un penseur de la musique,  comme il y en a peu.

Le producteur Habib Attia invité à rejoindre The Academy of Motion Picture Arts and Sciences

Le producteur tunisien Habib Attia figure parmi les nouveaux membres invités à rejoindre l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences, prestigieuse institution qui organise chaque année les Oscars. Cette reconnaissance confirme l’importance de son parcours et de sa contribution au renouveau du cinéma tunisien, qu’il accompagne depuis près de deux décennies à travers des œuvres puissantes, singulières et désormais incontournables sur la scène internationale.

Habib Attia rejoint ainsi un cercle encore restreint de professionnels tunisiens admis au sein de l’Academy, tous ayant joué un rôle actif dans le développement du cinéma tunisien. Avant lui, la réalisatrice Kaouther Ben Hania – dont il a produit plusieurs films –, la réalisatrice Raja Amari, la productrice Dorra Bouchoucha, la monteuse franco-tunisienne Nadia Ben Rachid, ou encore la réalisatrice Meryam Joobeur (Brotherhood, nommé aux Oscars en 2020), ont été invités à siéger dans différentes branches de l’institution. Le producteur Tarak Ben Ammar, qui a produit plusieurs films tournés en Tunisie et soutenu l’industrie locale dès les années 1970, en fait également partie. L’entrée d’Habib Attia vient ainsi renforcer une présence tunisienne encore modeste mais croissante dans cette institution de référence.

À la tête de la société Cinétéléfilms, fondée par son père Ahmed Bahaeddine Attia, producteur historique de films majeurs comme Les Silences du palais, Les Sabots en or et Halfaouine, Habib Attia a su, dès son retour en Tunisie en 2007 après avoir terminé ses études en Italie, faire émerger une nouvelle génération de cinéastes. Son nom est aujourd’hui indissociable de la percée du cinéma tunisien sur la scène mondiale, notamment grâce à une série de films qui ont franchi les frontières des festivals pour accéder aux plus hautes sphères de reconnaissance, jusqu’à l’Académie elle-même.

L’un des projets les plus marquants qu’il a portés reste L’homme qui a vendu son dos/The Man Who Sold His Skin, réalisé par Kaouther Ben Hania, qui a permis à la Tunisie de décrocher sa toute première nomination à l’Oscar du meilleur film international, en 2021. Le film, audacieux et visuellement stylisé, interroge les notions de liberté, de frontières et de marchandisation des corps, à travers l’histoire d’un réfugié syrien devenu œuvre d’art vivante. Présenté à la Mostra de Venise, il a connu un parcours exceptionnel jusqu’aux Oscars, consolidant la réputation de Habib Attia comme producteur capable de porter des projets à la fois artistiquement exigeants et internationalement viables.

Deux ans plus tard, en 2023, il produit Les Filles d’Olfa, également réalisé par Kaouther Ben Hania. Le film est présenté en compétition officielle au Festival de Cannes (première présence d’un film tunisien en sélection officielle depuis 1970) et y remporte quatre prix décernés par des jurys indépendants : l’Œil d’or du meilleur documentaire, le Prix François-Chalais, le Prix de la Citoyenneté et le Prix du Cinéma positif. Il est ensuite nommé aux Oscars 2024 dans la catégorie meilleur documentaire. Œuvre hybride, entre documentaire et fiction, Les Filles d’Olfa interroge le destin d’une mère tunisienne dont deux filles ont rejoint Daech, tout en explorant les traumatismes intimes et politiques que cette histoire incarne. Là encore, le geste de production de Habib Attia est fondamental : accompagner une œuvre complexe, qui bouscule les formats narratifs traditionnels, tout en lui assurant une visibilité mondiale.

Mais au-delà de ces deux films emblématiques, Habib Attia a produit, depuis une quinzaine d’années, plusieurs œuvres majeures du cinéma tunisien post-révolutionnaire. Dès 2013, Le Challat de Tunis, satirique et impertinent, marquait le début de sa collaboration avec Kaouther Ben Hania. Il s’était auparavant engagé dans la production de No More Fear de Mourad Ben Cheikh, l’un des tout premiers films à documenter la révolution tunisienne, ou encore It Was Better Tomorrow de Hinde Boujemaa. Il est aussi coproducteur de Brotherhood de Meryam Joobeur, qui a valu à la Tunisie sa première nomination aux Oscars dans la catégorie du court-métrage de fiction.

Aujourd’hui, son entrée à l’Academy vient consacrer un parcours fondé sur la rigueur, la fidélité artistique et une rare capacité à faire rayonner des récits tunisiens profondément ancrés dans le réel. Elle atteste aussi de la place croissante qu’occupe le cinéma tunisien sur la scène internationale. Si le cinéma tunisien est de plus en plus présent dans les festivals majeurs et accède aux cérémonies prestigieuses comme les Oscars, il reste cependant en marge des grands circuits industriels de production mondiaux, marqués par des enjeux économiques et de distribution complexes. La trajectoire de producteurs comme Habib Attia prouve qu’un autre modèle est possible : celui d’un cinéma indépendant, audacieux, libre, qui n’attend pas qu’on lui tende la main pour exister.

Neïla Driss

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Culture Moves Europe : le Goethe-Institut Tunis présente les opportunités de mobilité artistique

Le Goethe-Institut Tunis organise une série de séances d’information inédites, autour du programme européen “Culture Moves Europe”. Ces rencontres auront lieu le 1er juillet au Centre culturel CIRTA au Kef, le 2 juillet au Goethe-Institut Tunis, et le 3 juillet à l’Institut français de Sousse.

Dans ce contexte, Judith Schulde, cheffe de projet du programme présentera en détail cette initiative de l’Union européenne, qui soutient la mobilité internationale des artistes et des professionnels de la culture dans 40 pays. La rencontre portera sur les opportunités de mobilité internationale pour les artistes et les professionnels de la culture. Ce dispositif permet aux individus et aux groupes actifs dans les domaines suivants de bénéficier de bourses de mobilité dans les domaines de l’architecture, du patrimoine culturel, du design, de la littérature, de la musique et des arts visuels et de la scène.

“Culture Moves Europe” est financé par le programme Europe Créative de l’Union européenne et mis en œuvre par le Goethe-Institut. Ce programme, qui s’étend de 2022 à 2025, vise à encourager les échanges, la collaboration artistique et le développement professionnel à l’échelle européenne.

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Zaghouan : 80 % des surfaces moissonnées, 550 000 quintaux déjà stockés

La saison des moissons touche à sa fin au gouvernorat de Zaghouan où les superficies récoltées ont dépassé jusqu’à présent 40 000 hectares sur un total de 63 000 hectares emblavés (blé tendre, blé dur et d’orge), soit un taux d’avancement de 80%.

Selon le chef de service de la vulgarisation agricole au Commissariat régional de l’Agriculture, les quantités de céréales collectées depuis le début de la saison des moissons ont atteint 550 mille quintaux stockés dans les 7 centres de collecte de la région, dont la capacité maximale est estimée à 650 mille quintaux.

Il a ajouté à l’Agence TAP que plus de 120 mille quintaux ont été transportés vers les centres de collecte dans les gouvernorats avoisinants.

D’après la même source, toutes les mesures nécessaires ont été prises pour assurer le transport et le stockage des céréales dans de bonnes conditions.

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Mobilisation poétique mondiale │ Chant d’amour du monde pour Gaza

Le World Poetry Movement (WPM) ou Mouvement Poétique Mondial organise les 28 et 29 juin 2025, une vaste mobilisation poétique intitulée «Chant d’amour du monde pour Gaza», une action en ligne qui rassemblera 170 poètes issus de 110 pays, dont la Tunisie, pour une série de lectures poétiques des quatre coins du monde.

«Ecrire et lire des poèmes ne suffira pas à éteindre la guerre à Gaza ni à empêcher l’extermination du peuple palestinien. Mais cela s’inscrit dans la trame d’une révolution poétique mondiale, destinée à secouer l’esprit confus de notre espèce et à la ramener vers les grands idéaux oubliés de l’Humanité… Et si les peuples du monde sont convaincus qu’ils continueront à défendre l’esprit humain et à poursuivre le rêve de vivre en paix, il est tout aussi vrai que la poésie, voix de l’Humanité, incarne ce rêve», lit-on dans la Déclaration du comité de coordination du WPM, dans le cadre de l’appel lancé aux poètes du monde entier pour cette vaste mobilisation poétique.

Cette initiative du WPM, présidé par le poète, journaliste et éditeur colombien Fernando Rendón, se veut d’une ampleur sans précédent, tant par sa portée organisationnelle que par son impact symbolique et humain.

Trois poètes représentent la Tunisie

Dans cet élan poétique de solidarité, l’événement prend forme grâce à l’engagement de 76 coordinateurs mobilisés aux quatre coins du monde. Radhouane Ajroudi, coordinateur du WPM en Tunisie, a précisé à l’agence Tap que trois poètes ont été choisis par le WPM pour représenter chaque pays. Pour la Tunisie, il s’agit de Ahmed Zaabar, poète vivant à Londres, de la poétesse Faten Guemri et du poète Radhouane Ajroudi.

Les lectures, enregistrées sous forme de vidéos sous-titrées en anglais et en espagnol, sont diffusées en ligne, les 28 et 29 juin, depuis Medellín (Colombie), via les réseaux sociaux du mouvement, notamment Facebook et YouTube. Par ailleurs, une quinzaine de poètes de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, du Moyen-Orient et du monde arabe participent à une action nationale en Tunisie, dans le prolongement d’une première initiative organisée en mai dernier baptisée «Toute la poésie du monde avec Gaza», diffusée notamment sur la page du WPM-Tunisia.

Le WPM se définit comme une coordination internationale rassemblant plus de 2 150 membres, 187 festivals et 118 associations partenaires. Son siège se trouve à Medellín, en Colombie, qui s’apprête à vivre du 5 au 12 juillet 2025 au rythme de la 35e édition du Festival international de poésie de Medellín, où de nombreux prix seront remis dont celui portant le nom du poète palestinien Mahmoud Darwich.

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Droits d’auteur au cinéma : une journée d’étude pour moderniser le cadre légal en Tunisie

À l’initiative du Syndicat indépendant des réalisateurs-producteurs tunisiens (SIRP) et sous l’égide du ministère des Affaires culturelles, une journée d’étude consacrée aux droits d’auteur et droits voisins dans le cinéma s’est tenue ce mercredi à Tunis.
Organisée en partenariat avec la direction générale des arts dramatiques et visuels, l’Organisme tunisien des droits d’auteur et des droits voisins (OTDAV) et le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), cette rencontre a réuni de nombreux professionnels du secteur audiovisuel et juridique.
Les échanges ont porté sur les enjeux de la propriété intellectuelle, les mécanismes de protection des droits des réalisateurs et des producteurs, ainsi que les défis juridiques et institutionnels liés à l’évolution technologique et numérique du secteur.
Dans un contexte de transformations rapides du paysage audiovisuel, cette journée a été saluée comme une étape stratégique vers la modernisation du cadre légal encadrant la création cinématographique en Tunisie. Elle a permis de poser les bases d’une réflexion collective sur les moyens à mettre en œuvre pour renforcer les droits des auteurs et adapter les textes aux nouvelles réalités du métier.
Le Syndicat indépendant des réalisateurs-producteurs a exprimé ses remerciements à l’ensemble des partenaires et intervenants pour leur contribution au succès de cette journée, soulignant l’importance d’un tel événement pour impulser une dynamique de réforme au service de la création artistique nationale.

Medina Book Club | Rencontre littéraire au Club Tahar Haddad

Le Club Culturel Tahar Haddad de Tunis accueille, demain samedi 28 juin à partir de 10h, le Medina Book Club pour un moment de partage autour des livres.

Venez papoter de vos lectures, découvrir celles des autres, et passer un bon moment ensemble, commentent les organisateurs, qui promettent aussi une occasion de rencontrer des personnes qui aimeraient aider pour faire revivre le club.

« Communication, graphisme, modération… peu importe votre talent, on a besoin de vous ! », ont-ils précisé.

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Les derviches tourneurs au RIO : Un rituel mystique séculaire

C’est une expérience mystique qui puise ses origines dans la philosophie du poète et mystique soufi Jalâl ad-Dîn Rûmî. « Tous les savoirs nous invitent à une quête introspective, un retour vers soi-même pour se découvrir, car c’est en explorant les profondeurs de l’âme que l’on peut commencer à déchiffrer les mystères de l’univers.

La Presse — Le 24 juin, Le Rio a accueilli un spectacle de l’ensemble de musique soufie et de derviches tourneurs de la municipalité de Konya en Turquie. La soirée a été organisée sous le patronage de l’ambassade de Turquie. en Tunisie, avec la collaboration de l’attaché culturel du ministère turc du Tourisme et de la Culture et de l’Institut Yunus Emre. De nombreux représentants diplomatiques ont été présents ainsi que des membres de la communauté turque vivant en Tunisie.

Devant une salle comble, SEM l’ambassadeur de Türquie à Tunis, Ahmet Misbah Demircan, a souligné dans son mot d’ouverture que ce spectacle est bien plus qu’une prestation artistique. C’est une expérience mystique qui puise ses origines dans la philosophie du poète et mystique soufi Jalâl ad-Dîn Rûmî.

«Tous les savoirs nous invitent à une quête introspective, un retour vers soi-même pour se découvrir, car c’est en explorant les profondeurs de l’âme que l’on peut commencer à déchiffrer les mystères de l’univers. Pour Mawlana Rûmî, la sagesse naît de la connaissance de soi, étape essentielle vers l’union avec la dimension divine », explique SEM l’ambassadeur.

L’ensemble d’artistes, constitué de 11 musiciens, 9 danseurs et un maître spirituel, est originaire de Konya, berceau de la danse soufie. C’est dans cette ville que Rûmi (1207–1273) vécut ses dernières années, laissant derrière lui un héritage profond qui continue de marquer le soufisme. Ce rituel des derviches tourneurs, très codifié, accompagné de musique traditionnelle et de chants religieux, est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008.

Le spectacle a débuté, comme prévu, par la récitation d’un poème de Rûmî, dont les vers, empreints de sagesse, élèvent l’esprit et préparent le cœur des spectateurs à une expérience mystique intense. Cette introduction sacrée a laissé place aux premières notes des cordes et percussions qui ont doucement installé l’atmosphère avant l’entrée solennelle des danseurs, guidés par leur maître spirituel.

Les tenues, conformément aux rituels, ont été faites de chapeau en poil de chameau avec une longue robe blanche qui symbolise le linceul couverte d’un mante au noir incarnant la tombe. Après des tours de marche lente, les derviches ont retiré leurs manteaux pour tourner de manière plus rapide et continue.

Ces mouvements exécutés dans un rythme hypnotique et fluide font écho à la rotation des planètes autour du soleil.En effet, si l’on remonte aux origines de cette tradition, Rûmî croyait que le corps, en tournant sans fin, pouvait se fondre dans une communion divine, transcendant ainsi les limites terrestres. La danse des derviches a été alors conçue comme une forme d’appel au divin, un acte d’amour pur, dans lequel le corps et l’esprit se rejoignent pour entrer en communion avec l’univers.

Avec leurs gestes fluides et leurs robes flottantes, les derviches se sont élancés, les yeux fermés, dans une chorégraphie où la danse devient prière et la musique un guide vers le divin. Les musiciens ont monté en parallèle le rythme de leurs chants soutenus par des instruments traditionnels dont le nay, l’oud et le qanun. 

Cette valse sacrée, à la fois empreinte de spiritualité et d’une grande finesse artistique, a captivé l’ensemble du public. La vitesse des rotations qui augmente et la musique qui s’intensifie ont créé une poésie visuelle rare. Et, pour souligner davantage l’aspect spirituel et religieux de la soirée, la chorégraphie a été suivie par des prières et une récitation de versets du coran.

L’émotion était palpable parmi les spectateurs, dont un grand nombre assiste à cette performance authentique pour la première fois. Une ovation chaleureuse a suivi la représentation, signe du profond écho suscité par cette expérience artistique et mystique à la fois.

Porté par une mise en scène raffinée et une performance d’une grande intensité, le spectacle des derviches tourneurs a été une découverte de la profondeur de la sagesse soufie.Ce rituel perdure encore aujourd’hui, à la fois comme pratique spirituelle et spectacle traditionnel. En plus du divertissement, cette représentation a agi en un véritable pont artistique, invitant  à s’ouvrir à la diversité culturelle avec respect et émerveillement.

Un vernissage pas comme les autres : Faïrouz, mélodies et couleurs

La Presse — La galerie d’art Sophonisbe de la municipalité de Carthage a accueilli, jeudi 21 juin dernier, une manifestation culturelle « hybride » qui mariait musique et peinture. Cet événement a été organisé à l’initiative du Club de chant Jârat el-Kamar. Ce club a été fondé en 2019 par la chanteuse Hajer Bouzid, artiste militante qui voue la plus grande admiration à la diva libanaise Faïrouz à laquelle elle a emprunté le titre de l’une de ses plus belles chansons pour en faire l’enseigne de ce groupe.

Celui-ci comprend un orchestre de 9 musiciens et 28 choristes, exclusivement féminines, affectueusement surnommées Kmaïrât, et dont le répertoire est quasi uniquement composé de chansons de Faïrouz. A travers ses prestations, ce groupe ne vise pas seulement à célébrer l’incomparable œuvre des Rahabani père et fils qui ont fait de leur épouse et mère une véritable star qui illumine la planète musicale bien au-delà de leur Liban natal et du monde arabe qu’ils ont doté de l’un de ses patrimoines le plus précieux.

Il s’emploie aussi sans relâche depuis sa création à associer ses prestations artistiques à des valeurs de partage et de solidarité avec les causes nobles. « Un pont de musique et de lumière pour l’espoir, parce que l’art n’a de sens que s’il se met au service des hommes. » Voilà la devise de ce groupe qui multiplie les événements, d’ordinaire organisés le jeudi, à travers les quartiers et les villes pour porter le bon message mais aussi pour élargir les horizons, les siens propres et ceux de son public de plus en plus nombreux, à travers des manifestations parallèles qui varient d’une fois à l’autre.

A l’espace Sophonisbe, les organisateurs ont choisi de mêler les arts plastiques à la fête. Une exposition comprenant une majorité d’œuvres picturales mais également des compositions variées à base de tissus, de végétaux, etc. Toutes ont été inspirées par les chansons de Faïrouz dont elles ont emprunté le titre pour figurer sur le cartel, ainsi que les premières paroles pour éclairer la création.

65 œuvres, au total, ont été accrochées pour cet événement. 24 artistes, des femmes, y ont participé aux côtés de…trois hommes. Il y avait là des talents confirmés mais l’écrasante majorité de ces œuvres sont le fruit d’une vocation cultivée de manière spontanée. Et, s’il y a eu quelques acquisitions, il n’en est pas moins évident que c’était vraiment l’art pour l’art qui a motivé les participants, pour la plupart membres du Club. 

Voilà donc « Mélodies et toiles » (titre de la manifestation) qui ont plongé l’assistance dans des moments de pure délectation.

Tunisie – Gaza : trois poètes tunisiens dans la mobilisation du Mouvement Poétique Mondial pour la paix

“Ecrire et lire des poèmes ne suffira pas à éteindre la guerre à Gaza ni à empêcher l’extermination du peuple palestinien. Mais cela s’inscrit dans la trame d’une révolution poétique mondiale, destinée à secouer l’esprit confus de notre espèce et à la ramener vers les grands idéaux oubliés de l’Humanité… Et si les peuples du monde sont convaincus qu’ils continueront à défendre l’esprit humain et à poursuivre le rêve de vivre en paix, il est tout aussi vrai que la poésie, voix de l’Humanité, incarne ce rêve”.

Ce sont quelques extraits de la Déclaration du comité de coordination du Mouvement Poétique Mondial (World Poetry Movement WPM), dans le cadre de l’appel lancé aux poètes du monde entier pour une vaste mobilisation poétique “Le Chant d’amour du monde pour Gaza”.

Prévue les 28 et 29 juin 2025, cette action en ligne rassemblera 170 poètes issus de 110 pays, dont la Tunisie, pour une série de lectures poétiques des quatre coins du monde. Cette initiative du WPM, présidé par le poète, journaliste et éditeur colombien Fernando Rendón, se veut d’une ampleur sans précédent, tant par sa portée organisationnelle que par son impact symbolique et humain.

Trois poètes pour représenter la Tunisie

Dans cet élan poétique de solidarité, l’événement prend forme grâce à l’engagement de 76 coordinateurs mobilisés aux quatre coins du monde. Contacté par l’agence TAP, Radhouane Ajroudi, coordinateur du WPM en Tunisie, a précisé que trois poètes ont été choisis par le Mouvement poétique mondial pour représenter chaque pays. Pour la Tunisie, il s’agit de Ahmed Zaabar, poète vivant à Londres, de la poétesse Faten Guemri et du poète Radhouane Ajroudi.

Les lectures, enregistrées sous forme de vidéos sous-titrées en anglais et en espagnol, seront diffusées en ligne à partir du 28 juin à 14h00 GMT depuis Medellín (Colombie), via les réseaux sociaux du mouvement, notamment Facebook et YouTube. Par ailleurs, une quinzaine de poètes de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, du Moyen-Orient et du monde arabe participeront à une action nationale en Tunisie, dans le prolongement d’une première initiative organisée en mai dernier baptisée “Toute la poésie du monde avec Gaza”, diffusée notamment sur la page du WPM-Tunisia.

Le Mouvement mondial de la poésie se définit comme une coordination internationale rassemblant plus de 2 150 membres, 187 festivals et 118 associations partenaires. Son siège se trouve à Medellín, en Colombie, qui s’apprête à vivre du 5 au 12 juillet 2025 au rythme de la 35ème édition du Festival international de poésie de Medellín, où de nombreux prix seront remis dont le prix “Mahmoud Darwish”.

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Gabès : Le projet Farhet El Hicha s’étend sur 10 hectares supplémentaires

À Oudhref, dans le gouvernorat de Gabès, les travaux d’extension du projet agricole Farhet El Hicha avancent à un rythme soutenu.

Ce projet, fruit d’un partenariat entre la Tunisie et les Pays-Bas, explique-t-on, vise à renforcer la production de primeurs, en particulier les tomates cultivées sous serre. C’est ce que rapporte l’agence TAP

L’extension en cours prévoit l’aménagement de 10 hectares supplémentaires, pour un coût estimé à 35 millions de dinars. Une fois achevée, la superficie totale exploitée atteindra 60 hectares, représentant ainsi 50 % de l’investissement total annoncé par la société néerlandaise, selon Néjib Zarrouk, partenaire tunisien du projet.

Lire aussi: Tunisie – Pays-Bas : Reinette Klever visite le projet Farhet El-hicha à Gabès

Cette expansion devrait permettre la création de 210 emplois additionnels, portant le nombre total de postes à 1 700. Par ailleurs, les exportations de tomates passeront de 15 000 tonnes actuellement à 18 000 tonnes à l’horizon 2026.

En parallèle, une station de dessalement d’eau est en cours de construction. Dotée d’une capacité de 15 000 m³ par jour, elle devrait fournir 75 000 m³ d’eau d’irrigation d’ici fin avril 2026. Cette capacité sera doublée quelques mois plus tard, en septembre de la même année plus précisément, pour répondre à la demande croissante.

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Le compositeur de Mission impossible tire sa révérence

Le monde artistique est en deuil. En effet, le compositeur argentin Lalo Schifrin, célèbre pour avoir signé le mythique thème de « Mission: Impossible », s’est éteint à l’âge de 93 ans.

Le compositeur emblématique de la série Mission impossible et de films cultes tels que Bullitt, L’Inspecteur Harry ou encore Opération Dragon est décédé jeudi 26 juin à l’âge de 93 ans, des suites d’une pneumonie.

Né en 1932 à Buenos Aires dans une famille de musiciens, Schifrin montra très tôt un talent exceptionnel. Celui lui a permis, grâce à son professeur, d’obtenir une bourse pour étudier à Paris, alors en pleine effervescence jazz dans les années 1950.

L’Académie des Oscars a rendu hommage à Lalo Schifrin, jeudi 26 juin, sur X en déclarant : « Le compte à rebours débute, la mèche s’enflamme, la musique s’élance, et soudain, vous êtes plongé au cœur de l’action. Voilà tout le génie de Lalo Schifrin. » Elle a souligné que l’artiste « ne se contentait pas de composer, il créait du suspense, faisait monter l’adrénaline et insufflait un rythme haletant aux récits ». Elle a salué « un compositeur capable de transformer chaque battement en frisson et chaque silence en tension palpable ».

Le secrétaire à la culture argentin, Leonardo Cifelli, a de son côté déclaré sur son compte X : « C’est avec une grande tristesse que nous recevons la nouvelle de la perte de Lalo Schifrin, un génie musical qui a transcendé les frontières et les générations et dont l’héritage s’étendra à jamais dans l’histoire culturelle de notre pays et du monde ».

Lalo Schifrin, pianiste et chef d’orchestre argentin naturalisé américain, a marqué l’histoire du cinéma avec plus de cent compositions pour le grand écran. Nominé six fois aux oscars, il a reçu en 2018 un Oscar d’honneur.

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Festival arabe de la radio et de la télévision : La Tunisie distinguée par quatre prix

La Tunisie a brillamment marqué la 25e édition du Festival arabe de la radio et de la télévision, organisée par l’Union des radios et télévisions arabes (ASBU), du 23 au 26 juin 2025 à la Cité de la Culture Chedly Klibi à Tunis. La cérémonie de clôture, tenue jeudi soir au Théâtre de l’Opéra, a révélé un palmarès riche dans lequel la Tunisie s’est distinguée à quatre reprises.

L’Établissement de la télévision nationale tunisienne a été doublement récompensé : il a obtenu le premier prix dans la catégorie « programmes de débat » pour l’émission Iradat al-Hayat (Volonté de vivre), et le deuxième prix en « nouveaux médias » pour la coproduction La Tunisie et Malte, mémoire de la Méditerranée.

Du côté de la radio, l’Établissement de la radio nationale tunisienne a décroché le premier prix dans la catégorie dramatique (œuvres inspirées de la littérature mondiale) avec la production Les règles de l’amour… en quête de soi.
La radio privée Diwan FM a également été distinguée en remportant le premier prix des programmes sportifs (spécial sport féminin) grâce à son émission Championnes d’or.

Cette édition a rassemblé 299 œuvres – 145 productions radiophoniques et 154 télévisuelles – issues de 15 pays arabes et partenaires : Tunisie, Palestine, Qatar, Émirats, Arabie saoudite, Chine, Algérie, Maroc, Égypte, Irak, Soudan, Liban, Jordanie, Oman et Koweït. 109 radios et 107 chaînes TV ont concouru officiellement, accompagnées de 83 participants aux compétitions parallèles.

La clôture a été marquée par un spectacle poético-musical intitulé Le cheval et la nuit, une création de Karim Thlibi, dirigée par Raçem Dammak, qui a fait voyager le public entre poésie classique arabe et envolées musicales contemporaines, dans un hommage vibrant à l’identité culturelle arabe.

Aujourd’hui… festival de l’épervier d’El Haouaria!!!

Aujourd’hui… festival de l’épervier d'El Haouaria!!! | Univers News

TUNIS-UNIVERSNEWS- (CULT) – La ville d’El Haouaria abrite le fameux festival de l’épervier qui a lieu cette année du 27 au 29 juin 2025. Organisé par l’Association régionale des fauconniers du gouvernorat de Nabeul El Haouaria, le Festival de l’épervier d’El Haouaria se tiendra avec le soutien du ministère des Affaires culturelles.

Cette nouvelle édition essaie de promouvoir la culture et le patrimoine de la région sur un fond d’animation varié et alléchant avec au menu un concours de Ball trap au club des fauconniers, des exhibitions de fauconnerie, des spectacles de folklore, de cavalerie, de fantasia. El Haouaria compte environ 150 éleveurs d’éperviers et une dizaine d’éleveurs de faucon borni. Le club de la fauconnerie abritera, le samedi 28 juin, un séminaire scientifique intitulé : «Du local à l’international» qui sera consacré aux connaissances, compétences et traditions liées à l’art de la fauconnerie dans la région. Une exposition photographique sur la «mémoire d’El Haouaria» est prévue sur le même lieu.

La cérémonie d’ouverture sera marquée par un spectacle d’animation qui sera organisé à l’avenue Habib-Bourguiba. La soirée verra un évènement qui s’intitule : «La nuit des étoiles» qui sera organisé au club de la fauconnerie, en partenariat avec la Cité des Sciences de Monastir. (M.S)

Festival ASBU : quatre prix pour la Tunisie et une clôture avec « Le Cheval et la Nuit », une ode poético-musicale à une mémoire partagée

La Tunisie a remporté quatre prix à la clôture de la 25ème édition du Festival arabe de la radio et de la télévision organisée du 23 au 26 juin 2025 par l’Union des radios et télévisions arabes (ASBU). Le palmarès des compétitions, officielle et parallèle, a été dévoilé lors de la cérémonie de clôture qui […]

Revue │ ‘‘Notre regard’’ pour accompagner le cinéma tunisien  

La dynamique du cinéma tunisien et sa présence à l’échelle internationale ne sont plus à prouver. Aussi était-il important de l’accompagner par une revue tenue par des spécialistes et des critiques qui suivent son parcours depuis des décennies.

Voilà la revue ‘‘Notre regard’’, qui paraît à Paris, dont le numéro 3 (juin 2025) propose des entretiens comme celui de Selma Baccar ou des gros plans sur des films comme ‘‘Thalathoun’’ de Fadhel Jaziri ou des hommages rendus à Moufida Tlatli et Kahina Attia. L’actualité ne manque pas, Lotfi Achour et ses ‘‘Enfants Rouges’’.

La revue se veut aussi l’écho solide du cinéma arabe et africain de l’Algérienne Assia Djebar au Palestinien, Rachid Mashrawi et Malien Souleymane Cissé.

Fiches techniques, dossiers, datations, photos historiques, problématiques posées avec sérieux sur la production, le financement, l’industrie du cinéma, etc., font de cette revue bien imprimée et dans une mise en page agréable et accessible, un vrai outil de travail, outre ce qu’elle apporte comme plaisir de lecture.

Tahar Bekri

Contact : notreregard@cinematunisien.com

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Fadhel Jaziri hospitalisé : inquiétude autour de la santé du grand artiste tunisien

Fadhel Jaziri hospitalisé : inquiétude autour de la santé du grand artiste tunisien

Le célèbre metteur en scène et artiste tunisien Fadhel Jaziri a récemment été admis à l’hôpital militaire de Tunis à la suite d’une crise de santé ayant perduré plusieurs jours. Son état, actuellement stable, fait l’objet d’un suivi médical attentif. Figure incontournable du paysage culturel tunisien, Jaziri a marqué des générations par son engagement artistique, […]

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