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Gaza │ Mourir pour une bouchée de pain!

Au milieu de paysages apocalyptiques plein de poussière où tout est détruit, des Palestiniens marchent des kilomètres au péril de leur vie pour atteindre les centres de distribution des aides où l’armée israélienne tire sur eux faisant quotidiennement plusieurs morts. Cette situation de chaos dure depuis qu’Israël a confié la distribution des aides à la Fondation humanitaire pour Gaza, une entité créée par les Israéliens et les Américains pour remplacer l’UNRWA qu’ils accusent à tort et sans preuves d’avoir des liens avec le Hamas. 

Imed Bahri

Le New York Times a publié une enquête de Rawan Sheikh Ahmad et Adam Rasgon sur les dangers auxquels sont confrontés les Palestiniens lorsqu’ils se rendent dans les centres de distribution d’aide imposés par Israël dans le cadre d’un système supervisé par la très opaque Fondation humanitaire de Gaza. Selon les auteurs, des centaines de Palestiniens ont été tués dans ce guet-apens depuis le mois dernier. 

Un mois après le lancement d’un nouveau système d’aide soutenu par Israël à Gaza, l’accès aux centres de distribution sous haute surveillance est devenu périlleux pour les Palestiniens entravant ainsi les efforts visant à acheminer suffisamment de nourriture à la population affamée. Le journal américain indique que des incidents violents répétés se sont produits à l’entrée des centres d’aide dont la plupart se trouvent à Gaza et sont gérés par des sociétés de sécurité américaines et gardés par l’armée israélienne.

Piège mortel pour les Gazaouis

Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré mercredi que des centaines de personnes ont été tuées au cours du mois dernier à proximité des points de distribution.

Parallèlement, les agences des Nations Unies et les organisations d’aide humanitaire acheminent des vivres limités dans le nord de Gaza. Des personnes désespérées et affamées attaquent les camions transportant de la farine et d’autres marchandises à leur entrée dans la bande de Gaza selon des témoins.

Jens Leers, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha), a décrit le nouveau système de distribution de «piège mortel pour les Gazaouis». Il a déclaré mercredi: «Gaza est l’endroit le plus affamé de la planète et dès qu’on parvient à faire entrer n’importe quelle chose, les gens la pillent. C’est dire le niveau de désespoir!».

Le système d’aide, géré par la Fondation humanitaire pour Gaza, s’étend au-delà de quelques centres du sud. Il a été mis en place après qu’Israël a imposé une interdiction de trois mois sur l’entrée de fournitures humanitaires dans la bande de Gaza. Cette interdiction n’a été que partiellement levée le 19 mai.

Ce nouveau dispositif vise à remplacer un système efficace et fonctionnel dirigé par l’Onu via des centaines de points de distribution. L’Onu et d’autres organisations humanitaires internationales ont critiqué le nouveau système affirmant que l’aide fournie est bien en deçà des besoins et qu’il oblige les gens à marcher des kilomètres dans des conditions dangereuses pour tenter de trouver de la nourriture. Elles ont accusé Israël d’instrumentaliser l’aide.

Des témoins oculaires ont rapporté à plusieurs reprises que les forces israéliennes avaient tiré sur les entrées des nouveaux centres d’aide. L’armée israélienne a prétendu avoir tiré des tirs de sommation lorsque des personnes s’approchaient de ses troupes, ce qu’elle a qualifié de menace. Les responsables israéliens affirment que la Fondation humanitaire pour Gaza est essentielle pour empêcher le Hamas d’accéder au système d’aide. Ils ajoutent que le mouvement a contrôlé la majeure partie de l’aide qui entrait auparavant dans la bande de Gaza en mettant la main sur une partie pour la revendre au marché noir.

Attaques israélienne à proximité des sites de distribution d’aide

Mardi, la France a condamné les tirs des forces israéliennes sur des civils rassemblés autour des sites de distribution d’aide à Gaza affirmant que ces tirs avaient fait des dizaines de morts et de blessés parmi la population civile. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué mardi près d’un site géré par la Fondation humanitaire pour Gaza à Rafah dans le sud de la bande de Gaza. Le CICR a ajouté que son hôpital de campagne de Rafah, proche du centre, avait reçu 149 blessés après l’incident dont 16 ont été déclarés morts à leur arrivée et trois ont succombé à leurs blessures.

L’armée israélienne a déclaré ne pas être au courant de l’incident signalé sur le site de distribution d’aide à Rafah. La Fondation humanitaire pour Gaza n’a pas commenté spécifiquement l’incident mais a indiqué qu’il existait de fausses allégations d’attaques à proximité de ses sites de distribution d’aide et que les médias internationaux associaient à tort ses opérations à des violences à proximité des convois de l’Onu.

«En fin de compte, la solution pour mettre fin aux violences réside dans l’augmentation de l’aide ce qui renforcera la sécurité et réduira l’urgence de la situation. Il n’y a toujours pas de nourriture pour nourrir tous ceux qui en ont besoin à Gaza», indique un communiqué la Fondation.

L’organisation a appelé les Nations Unies et les autres parties à coopérer avec elle.

Depuis que la Fondation humanitaire pour Gaza a commencé à distribuer de l’aide à la mi-mai, la Croix-Rouge a signalé que son hôpital de campagne à Rafah avait activé ses procédures d’évacuation massive à 20 reprises. «Nous condamnons fermement le fait que, depuis un mois maintenant, des personnes soient blessées et tuées quotidiennement en tentant d’accéder à la nourriture dont elles ont désespérément besoin dans une zone de guerre», a déclaré jeudi Christian Cardon, porte-parole principal de la Croix-Rouge.

Dans un communiqué distinct publié lundi, le chef du commandement sud de l’armée israélienne a défendu l’importance de poursuivre la guerre à Gaza lancée selon lui pour écraser le Hamas après le 7 octobre 2023 contre Israël. «Nous ne pouvons tolérer le Hamas ici. Nous ne mettrons pas fin à cette guerre tant que la menace ne sera pas éliminée», a déclaré le général de division Yaniv Asor.

Un contexte de faim et de désespoir croissants

Malgré l’arrivée de fournitures humanitaires des agences des Nations Unies et du Programme alimentaire mondial, l’Onu estime que Gaza est confrontée à une famine catastrophique après plus de 20 mois de guerre et d’approvisionnements insuffisants ayant entraîné une pénurie alimentaire. L’agence humanitaire des Nations Unies a déclaré dans un rapport publié jeudi: «Les familles de Gaza risquent leur vie pour accéder à la nourriture et des pertes massives sont signalées presque quotidiennement. La plupart des familles survivent avec un seul repas par jour et sont privées de leurs apports nutritionnels tandis que les adultes sautent régulièrement des repas pour donner la priorité aux enfants, aux personnes âgées et aux malades, dans un contexte de faim et de désespoir croissants».

Ahmed Samir Qufina, du camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza, a déclaré avoir risqué sa vie à trois reprises en essayant d’atteindre les centres de distribution car sa famille élargie dépendait de lui pour l’approvisionnement alimentaire.

À chaque fois, il quittait le domicile familial au milieu de la nuit et marchait 45 minutes jusqu’aux centres de distribution, généralement accompagné de proches et de voisins. Un jour, il a réussi à obtenir une petite portion de nourriture mais il a été accueilli par des tirs. «J’ai vu la mort là-bas!», indique-t-il, expliquant avoir craint la bousculade et avoir vu des gens utiliser des objets tranchants pour voler la nourriture à ceux qui en avaient reçu. Malgré les risques et le danger qu’il court, il n’a pas le choix. «Nous n’avons pas les moyens de nous procurer de la nourriture», affirme-t-il.

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Israël était prêt à tuer Ali Khamenei, affirme son ministre de la Défense

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a affirmé aux médias locaux qu’Israël aurait été prêt à éliminer le guide suprême iranien, Ali Khamenei, si l’occasion s’était présentée lors du récent conflit de douze jours avec l’Iran. « S’il avait été à portée, nous l’aurions neutralisé », a-t-il déclaré, jeudi 26 juin, sur les ondes de la radio publique Kan.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a confirmé que l’élimination du guide suprême iranien, Ali Khamenei, avait été envisagée durant la guerre éclair de douze jours contre l’Iran, mais que l’opération n’avait pas pu être menée à bien. « Nous n’avons pas eu d’opportunité opérationnelle », a-t-il déclaré, jeudi 26 juin, à la radio publique israélienne Kan, ajoutant que le guide suprême s’était « enfoncé très profondément sous terre », rendant toute frappe irréaliste.

Invité sur Channel 12 et 13, M. Katz a confirmé qu’Israël n’avait pas pu localiser Khamenei. Lors du conflit, il avait affirmé que ce dernier ne pouvait « pas continuer à exister ». Il a reconnu, après le cessez le feu que la situation avait changé et qu’Israël ne poursuivait plus ce projet.

Il n’a cependant pas manqué d’avertir Ali Khamenei : « Je lui recommande de rester dans un bunker. »

Israël Katz estime que le guide suprême devrait prendre exemple sur l’ancien dirigeant du Hezbollah libanais pro-iranien, Hassan Nasrallah, qui s’était retranché pendant des années dans un bunker.

« Je lui recommande d’en faire autant », a-t-il lancé.

En effet, Nasrallah a été tué par une frappe israélienne en septembre 2024.

M. Katz a admis qu’Israël ignore l’emplacement exact des stocks d’uranium enrichi détenus par l’Iran, mais il a assuré que les frappes ciblées contre les sites nucléaires avaient neutralisé les capacités d’enrichissement de Téhéran. « Le matériel en lui-même n’était pas l’objectif direct », a-t-il expliqué à Channel 12.

« Nous avons détruit les infrastructures nucléaires ainsi que les capacités de développement des missiles iraniens, en éliminant toutes les usines de fabrication », a-t-il ajouté.

Cette information a été relayée par plusieurs médias.

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L’Iran a causé 3 milliards de dollars de dégâts à Israël

Des dommages de 10 milliards de shekels (environ 3 milliards de dollars) ont été causés à Israël au cours de sa guerre de 12 jours avec l’Iran, les fonds nécessaires à la fois pour réparer les bâtiments touchés par les missiles et pour payer des compensations aux entreprises locales.

Les calculs partagés jeudi 26 juin par le ministère israélien des Finances et l’Autorité fiscale montrent à quel point l’Iran a percé les défenses israéliennes au cours de près de deux semaines de tirs de missiles.

« C’est le plus grand défi auquel nous avons été confrontés – il n’y a jamais eu un tel volume de dégâts dans l’histoire d’Israël », a déclaré aux journalistes Shay Aharonovich, directeur général de l’Autorité fiscale israélienne responsable du versement des indemnisations.

Ce chiffre n’inclut pas le coût pour Israël du remplacement des armes et des systèmes de défense utilisés dans la campagne. Ce qui risque de faire grimper le total beaucoup plus haut lorsque les estimations seront terminées.

Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a souligné, lors d’une conférence de presse, que le coût total de la guerre pourrait atteindre 12 milliards de dollars. Tandis que le gouverneur de la Banque d’Israël, Amir Yaron, a estimé ce chiffre à environ la moitié… Quel que soit le chiffre final, il représente un défi pour une économie déjà mise à mal par un conflit généralisé qui dure depuis 20 mois.

Quid du système du dôme de fer?

Bien qu’Israël dispose de systèmes de défense aérienne parmi les plus avancés au monde, il s’attend généralement à ce que 10 à 15 % des missiles passent à travers. « Ces missiles balistiques, ont détruit beaucoup de bâtiments. Israël et l’Iran sont fatigués, épuisés », a déclaré Trump mercredi 25 juin.

Durant les 12 jours de campagne, l’économie de l’entité a été presque entièrement paralysée, les écoles et les commerces étant fermés, à l’exception de ceux jugés essentiels. Le gouvernement versera aux entreprises une indemnisation estimée à 5 milliards de shekels par le ministère des Finances.

Le montant des indemnisations auxquelles le gouvernement pourrait prétendre serait le double de ce qu’il a versé pour les dommages matériels depuis octobre 2023, y compris les indemnisations versées à des communautés entières détruites lors des attaques du Hamas…

La guerre d’Israël contre l’Iran a été beaucoup plus coûteuse que les conflits avec le Hamas et le Hezbollah pour deux raisons principales.

La première est que les communautés ciblées par les milices soutenues par Téhéran étaient petites et rurales. En revanche, l’Iran lui-même a ciblé des villes densément peuplées du centre d’Israël – une zone d’environ 1 600 kilomètres carrés, incluant l’agglomération de Tel-Aviv, où vit au moins 50 % de la population israélienne, souvent dans des quartiers surpeuplés ou des immeubles de grande hauteur.

La deuxième raison est que les missiles iraniens sont beaucoup plus puissants que ceux des alliés de l’Iran, certains transportant au moins 500 kilogrammes d’explosifs et de bombes à fragmentation qui se dispersent à l’impact.

Benjamin Netanyahou a déclaré durant la campagne électorale que limiter la capacité de l’Iran à utiliser des missiles balistiques était un objectif de guerre essentiel, au même titre que la destruction de son programme nucléaire. Selon les estimations israéliennes, à la veille du conflit, l’Iran disposait de 2 000 à 2 500 missiles de ce type et en possède encore environ la moitié.

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Plusieurs enseignes européennes annoncent le boycott des produits israéliens

Plusieurs enseignes européennes annoncent le boycott des produits israéliens

La chaîne de supermarchés italienne Coop Alleanza 3.0 a décidé de retirer de ses rayons les produits israéliens, tels que le tahini, les cacahuètes ou encore les machines SodaStream, en signe de solidarité avec la population de Gaza. Dans un communiqué publié le 25 juin, l’enseigne a affirmé qu’elle ne pouvait rester insensible face à […]

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Khamenei s’exprime après le cessez-le-feu : Entre triomphalisme et mise en garde

L’ayatollah Ali Khamenei est sorti de son silence ce jeudi 26 juin 2025, une semaine après l’entrée en vigueur de la trêve entre l’Iran et Israël. Dans un message vidéo largement diffusé à travers les médias d’État, le guide suprême iranien a salué ce qu’il qualifie de « victoire » de la République islamique, tout en adressant des menaces voilées mais fermes aux États-Unis.

Dans une posture résolument triomphaliste, Khamenei a affirmé que l’Iran avait infligé « une gifle au visage de l’Amérique » et que le régime israélien avait été « humilié » par la résistance iranienne. Il n’a pas hésité à présenter la fin des affrontements comme une démonstration de la puissance stratégique de l’Iran dans la région. Selon lui, ni les frappes ni les sanctions américaines n’ont pu freiner les capacités militaires du pays.

Mais derrière ces déclarations, le discours du guide suprême s’inscrit aussi dans une logique de dissuasion. Khamenei a averti que l’Iran ne resterait pas passif face à d’éventuelles nouvelles attaques. Il a rappelé que son pays garde l’œil sur les bases américaines dans la région et que toute action hostile serait suivie de représailles « douloureuses ». Ce ton martial s’adresse autant à la communauté internationale qu’à l’opinion publique iranienne, dans un contexte de tensions persistantes malgré l’accalmie apparente.

Ce message survient alors que l’Iran sort d’un épisode militaire intense ayant mobilisé son appareil sécuritaire et diplomatique. La trêve obtenue grâce à une médiation régionale a permis une désescalade, mais la situation demeure fragile. Si les États-Unis n’ont pas officiellement réagi aux propos de Khamenei, les chancelleries occidentales redoutent une nouvelle phase d’instabilité.

Dans ce contexte tendu, les déclarations du guide suprême marquent un tournant : elles referment provisoirement un cycle de confrontation directe, tout en laissant planer une menace explicite en cas de regain de tension. Un équilibre instable, dans lequel la parole du leader iranien continue de peser lourd.

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Trêve Israël-Iran : les Bourses mondiales entre prudence et soulagement

Mercredi 25 juin, les marchés boursiers mondiaux oscillent entre un sentiment d’optimisme et de prudence face à une trêve Iran-Israël jugée encore fragile, qui diminue toutefois la prime de risque géopolitique. La plupart des marchés européens étaient en hausse.

Un cessez-le-feu précaire est actuellement en place entre l’Iran et Israël. Benjamin Netanyahu, le Premier ministre d’Israël, a qualifié de « victoire historique » la lutte contre Téhéran et son programme nucléaire. L’Iran, qui a été frappé par les États-Unis dimanche 22 juin sur trois de ses sites nucléaires majeurs, lui aussi a revendiqué une « victoire », réaffirmant ses « droits légitimes » à continuer son programme nucléaire à des fins civiles.

Entre prudence et soulagement

Dans les marchés boursiers, le sentiment varie entre soulagement et prudence. Lors des premières transactions en Europe, la Bourse de Paris a enregistré une baisse de 0,16%, celle de Francfort de 0,14%, Londres de 0,16% et Milan de 0,30%. L’indice principal SMI de la Bourse suisse, quant à lui, enregistrait une légère hausse de 0,20% aux alentours de 09h45, comme le rapporte le site spécialisé Zone Bourse.

À la Bourse de Tokyo en Asie, l’indice phare Nikkei a conclu sur une augmentation de 0,39%. L’indice boursier de Hong Kong a augmenté de 1,23%. Sur le continent chinois, l’indice global de Shanghai a progressé de 0,99%, tandis que celui de Shenzhen a augmenté de 1,65%. « L’espoir de conserver la fragile paix entre l’Iran et Israël a stimulé les marchés boursiers, propulsant les valeurs. Cependant, des incertitudes commencent à se manifester sur la pérennité de cette trêve », remarque Susannah Streeter, directrice de l’analyse des marchés chez Hargreaves Lansdown, citée par l’AFP.

Plusieurs médias américains ont rapporté mardi qu’un document classifié du renseignement américain a révélé que les attaques américaines contre l’Iran n’avaient retardé son programme nucléaire que de quelques mois, sans donc le détruire totalement.

Streeter souligne que ce rapport « a ravivé les inquiétudes d’une possible reprise des hostilités ». Un autre élément à surveiller pour les marchés : le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, sera entendu par le Sénat américain mercredi. En effet, il a réaffirmé mardi, devant la Commission financière de la Chambre des représentants, qu’il ne percevait « pas d’urgence » à réduire les taux d’intérêt, contrairement à certains membres de l’institution, mais aussi Donald Trump.

La défense sous le radar

Tous les projecteurs sont maintenant tournés vers le sommet de l’Otan qui se tient à La Haye ce 25 juin, où les pays participants devraient s’engager à augmenter considérablement leurs dépenses militaires, jusqu’à 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) d’ici à 2035. « Cet accord pourrait appuyer les perspectives du domaine de la défense, bien qu’une majorité des prévisions de dépenses soit déjà prise en compte dans les évaluations », souligne Streeter, selon la même source.

Aux alentours de 09h15 à Paris, Thales enregistrait une hausse de 0,71% tandis que Dassault Aviation progressait de 1,03%. BAE Systems a enregistré une hausse de 0,67% à Londres. À Francfort, Rheinmetall a progressé de 1,39%, Hensoldt de 2,18%. À Stockholm, Saab a augmenté de 1,15% et à Milan, Leonardo a progressé de 1,49%.

À la fin de 2024, seulement 22 des 32 pays membres de l’Otan ont atteint le but fixé de consacrer 2% de leur budget à la défense, une cible établie lors du sommet de l’Alliance en 2014.

Augmentation modérée du prix du pétrole

Concernant le pétrole, le prix du baril de Brent de la mer du Nord augmentait de 1,62% pour atteindre 68,23 dollars, tandis que le brut américain, WTI, progressait de 1,69% pour se fixer à 65,46 dollars aux alentours de 09h15. Cela marque une légère reprise après une chute importante la veille.

Selon Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB, « le détroit d’Ormuz, voie maritime cruciale traversée par une grande partie du pétrole mondial, reste accessible. Il ne semble pas que l’Iran ait l’intention de le fermer, c’est la raison pour laquelle la prime liée au prix du pétrole a été diminuée lors des dernières sessions », rapporte le média suisse Zone Bourse.

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Nucléaire │ L’Iran veut se libérer de tout engagement envers l’AIEA

En votant, ce mercredi 25 juin 2025, en faveur d’un projet de loi pour la suspension de la coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le parlement iranien n’a fait que prendre acte de l’inutilité d’une telle coopération qui ne lui a pas évité douze jours de bombardements israéliens et américains, notamment contre ses installations nucléaires pourtant surveillées par l’AIEA.

«L’AIEA, qui n’a même pas daigné condamner les attaques contre nos installations nucléaires, a gravement entamé sa crédibilité sur la scène internationale», a déclaré le président du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf, à l’issue du vote.

Il a précisé que «l’Organisation iranienne de l’énergie atomique suspendra toute coopération avec l’AIEA tant que la sécurité de ses sites nucléaires ne sera pas pleinement assurée», selon les propos rapportés par la télévision officielle.

Les frappes israéliennes et américaines ont certes détruit une bonne partie des infrastructures nucléaires iranienne, mais les experts estiment que l’Iran a su mettre à l’abri certains de ses équipements et même l’essentiel de son uranium enrichi. Ce qui reste à confirmer, l’Iran étant resté silencieux sur cet aspect de la guerre, laissant les Israéliens et les Américains fanfaronner tout leur soul sur une supposée destruction des capacités nucléaires iraniennes.

La plupart des scientifiques impliqués dans le programme nucléaire iranien ont certes été tués, mais le savoir nucléaire iranien, lui, reste intact et peut à tout moment être mis à contribution pour relancer ce programme, affirment plusieurs experts internationaux.   

Quoi qu’il en soit, l’Iran cherche désormais à se libérer de tout engagement envers la communauté internationale en matière de limitation de son programme nucléaire, à l’instar d’Israël, de la Corée du Nord, du Pakistan et de tous les autres pays déjà détenteurs de la bombe atomique, et qui ne rendent compte à aucune instance de leurs capacités dans ce domaine.

I. B.

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Iran-Israël: la trêve tient, Gaza s’effondre, et Trump défend sa frappe nucléaire

Douze jours après le déclenchement du conflit entre Israël et l’Iran, un cessez-le-feu fragile, annoncé par Donald Trump, semble tenir entre les deux puissances rivales. En ce 25 juin 2025, les armes se sont tues au nord, mais la guerre continue de faire rage dans la bande de Gaza, où les frappes israéliennes ont tué au moins 21 Palestiniens depuis minuit, selon des sources médicales locales.

La Maison Blanche a vigoureusement démenti un rapport du renseignement américain qui remet en cause l’efficacité des frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes. Contrairement aux évaluations de plusieurs agences, l’administration Trump assure que les sites ont été « sévèrement endommagés » et que le programme nucléaire iranien a été « irrémédiablement compromis ».

De part et d’autre, Israël et l’Iran revendiquent la victoire. À Téhéran, des scènes de liesse ont envahi les rues, symbolisant une résilience nationale face à l’attaque israélo-américaine.  À Al-Qods, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a parlé d’un « succès stratégique qui marquera l’histoire de l’État hébreu pour des générations ».

Selon les autorités iraniennes, les bombardements israéliens depuis le 13 juin ont causé la mort d’au moins 610 personnes, dont 13 enfants, et blessé plus de 3 000 civils. En Israël, 28 personnes ont péri sous les frappes iraniennes, principalement dans le nord du pays.

Alors que le monde s’interroge sur la durabilité de cette accalmie entre Tel-Aviv et Téhéran, une autre guerre, celle contre les civils à Gaza, se poursuit dans un silence international de plus en plus pesant.

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Cessez-le-feu fragilisé : Trump critique sévèrement Israël

Le cessez-le-feu annoncé entre Israël et l’Iran n’aura tenu que quelques heures. Moins d’une journée après la signature de l’accord, le président américain Donald Trump a accusé Israël de l’avoir immédiatement violé, provoquant une reprise des hostilités.

« À peine on a conclu l’accord, ils [Israël] sont sortis et ont lâché un tas de bombes, comme je n’en avais jamais vu », a-t-il déclaré mardi, avant de s’envoler pour un sommet de l’OTAN à La Haye. Visiblement en colère, Trump a poursuivi sans retenue :
« On a en gros deux pays qui se battent depuis si longtemps et si fort qu’ils ne savent même plus ce qu’ils foutent. »

Cette sortie brutale tranche avec le langage habituellement mesuré dans les affaires diplomatiques. Elle révèle la frustration du président américain face à un accord qu’il avait personnellement soutenu, et qui semble déjà compromis.

Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a revendiqué des « frappes intenses » sur Téhéran, justifiées selon lui par une prétendue violation iranienne de la trêve. Téhéran nie catégoriquement, et accuse Israël de saboter le processus dès ses premières heures.

En représailles, l’Iran a menacé de répondre avec force à toute nouvelle attaque. Les tensions restent vives, et la fragile médiation américaine apparaît plus incertaine que jamais.

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Les prix du pétrole chutent après le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël

Les prix du pétrole chutent après le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël

Les prix du pétrole ont fortement chuté ce mardi 24 juin 2025, atteignant leur plus bas niveau depuis plus d’une semaine, à la suite de l’annonce d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël. Cette accalmie dans les tensions au Moyen-Orient, annoncée par le président américain Donald Trump, a rassuré les marchés quant à la stabilité des […]

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Iran Vs Israël : match nul, victoire stratégique?

Le récent affrontement militaire entre Israël et l’Iran n’a pas seulement été une démonstration de puissance : il a révélé une nouvelle architecture de la guerre moderne. Un conflit mené sur plusieurs plans- militaire, psychologique, technologique et médiatique- où les objectifs flous d’un camp ont rencontré la résilience et l’adaptation tactique de l’autre.

Résultat : une guerre sans vainqueur déclaré, mais dont les dividendes stratégiques penchent, contre toute attente, en faveur de Téhéran.

Objectifs changeants, stratégie confuse : le faux départ israélien

Dès les premières heures de l’offensive, Israël a présenté un discours brouillé. Était-il question de neutraliser les capacités nucléaires de l’Iran? D’éliminer ses missiles balistiques? Ou de faire tomber le régime? Cette succession d’objectifs contradictoires a semé le doute non seulement chez ses alliés, mais également au sein de ses propres cercles décisionnels.

Une guerre déclenchée sans vision claire produit rarement les résultats escomptés. Et celle-ci n’a pas fait exception.

Supériorité militaire israélienne… mais vulnérabilité stratégique

Israël dispose d’un avantage technologique considérable : des systèmes de renseignement redoutablement efficaces, une domination aérienne quasi absolue, des capacités de frappe chirurgicale testées et éprouvées. Pourtant, ces atouts n’ont pas empêché l’Iran d’infliger des coups d’une intensité inédite au cœur même du territoire israélien. Des infrastructures militaires, économiques et sécuritaires majeures ont été atteintes, mettant à nu une réalité que Tel-Aviv peine à admettre : la dissuasion classique ne fonctionne plus face à un ennemi capable de mêler drones, missiles de saturation et guerre de l’information.

L’ADN d’une guerre hybride et asymétrique

Ce conflit n’a rien eu de conventionnel. Il a été mené à la fois sur le terrain, dans les airs, dans le cyberespace et dans l’espace symbolique. L’Iran a montré qu’il pouvait transformer son infériorité technologique en une force tactique en combinant la dispersion stratégique, l’opacité de ses installations et une guerre psychologique maîtrisée. Nous sommes entrés dans l’ère des conflits multidimensionnels : asymétriques dans les moyens, hybrides dans les méthodes, flous dans les lignes rouges. Le champ de bataille est désormais sans frontières.

Un programme nucléaire intact? La grande inconnue

Israël a martelé avoir visé les sites de centrifugeuses et les stocks d’uranium hautement enrichi. Mais jusqu’à présent, aucun élément tangible ne permet de conclure que les capacités nucléaires iraniennes ont été significativement entamées. Au contraire, de nombreuses sources suggèrent que Téhéran aurait pu anticiper l’attaque, disperser ses matériaux sensibles et préparer des installations de repli dans des zones souterraines. Si cela est confirmé, le cœur du programme nucléaire iranien aurait survécu. Ce qui rend l’objectif israélien initial doublement manqué.

Une guerre gagnée… sur le terrain du récit?

Le rôle de la narration dans cette guerre est central. Si Israël a mené la guerre avec des armes, l’Iran l’a aussi menée avec des symboles : se présenter comme la victime d’un axe américano-israélien, rallier l’opinion publique régionale à sa cause, et revendiquer la capacité de riposter avec une efficacité stratégique. L’intervention militaire américaine, modérée et limitée, a paradoxalement renforcé la posture de résistance du régime iranien. En sauvant la face d’un allié, Washington a peut-être offert à l’ennemi commun un levier de légitimité intérieure.

La fin du mythe de la guerre décisive

Ce conflit marque aussi la fin d’un modèle hérité : celui de la guerre aux contours clairs avec un gagnant et un perdant. Ni Israël, ni l’Iran n’ont remporté une victoire totale. Pourtant, l’Iran, en parvenant à encaisser l’assaut, à riposter, à maintenir sa structure étatique et, peut-être, à protéger l’essentiel de ses capacités stratégiques, a transformé une guerre défensive en succès psychopolitique. « Ne pas perdre », dans ce nouveau paradigme, devient une forme de victoire absolue.

Tout compte fait, ce que révèle la guerre irano-israélienne, c’est une transformation radicale du concept même de conflit armé. La supériorité technologique ne garantit plus la sécurité. L’ambiguïté stratégique est un piège pour ses auteurs. Et la capacité de nuisance, plus que la conquête, redéfinit le rapport de force.

Dans ce duel où personne n’a triomphé, c’est l’Iran qui ressort renforcé. Non pas pour avoir gagné la guerre, mais pour avoir survécu à celle que tout annonçait comme perdue.

 

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* Mahjoub Lotfi Belhedi

Chercheur en réflexion stratégique & digitale // Data scientist & Aiguilleur d’IA

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Le pétrole dévisse après la réponse mesurée de l’Iran aux frappes américaines

Les prix du pétrole poursuivent leur repli ce mardi, portés par l’accalmie relative dans les tensions entre l’Iran et les États-Unis. La riposte iranienne aux récentes frappes américaines, jugée symbolique, semble avoir éloigné le spectre d’une fermeture du détroit d’Ormuz, passage stratégique pour l’approvisionnement mondial en brut.

Lundi, l’Iran a tiré des missiles sur la base militaire américaine d’Al-Udeid, au Qatar – la plus importante du Moyen-Orient – en représailles aux frappes américaines menées ce week-end contre trois sites nucléaires iraniens. Toutefois, cette attaque n’a causé ni blessés ni pertes humaines, selon les autorités américaines.

Le président américain Donald Trump a qualifié cette riposte de « très faible » et a même remercié Téhéran d’avoir prévenu Washington « à temps », permettant d’éviter toute victime. Une réaction qui a contribué à détendre les marchés.

« Les frappes iraniennes étaient plus symboliques que destructrices », explique Ole Hvalbye, analyste chez SEB. Une lecture partagée par Jorge Leon, de Rystad Energy : « Le risque de fermeture du détroit d’Ormuz a nettement diminué, les tensions s’étant apaisées. »

Chaque jour, environ 20 millions de barils de pétrole – soit près de 20 % du commerce mondial – transitent par ce détroit, considéré comme l’un des points névralgiques du marché énergétique.

À 09h20 GMT,, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, chutait de 3,30 %, à 69,12 dollars. Le WTI américain, pour la même échéance, perdait 3,28 %, à 66,26 dollars.

Malgré l’annonce par Donald Trump d’un cessez-le-feu accepté par les deux parties – confirmé par Israël –, le ministre israélien de la Défense a rapidement déclaré avoir ordonné une riposte à ce qu’il considère comme une « violation » de l’accord par l’Iran. Un flou persiste donc sur la suite des événements.

En attendant, la prime de risque géopolitique, qui avait alimenté la hausse des prix depuis la première frappe israélienne contre l’Iran il y a deux semaines, s’est « totalement évaporée », constate Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

Pour les analystes, un blocage total du détroit d’Ormuz reste improbable. Deux oléoducs stratégiques – l’un en Arabie saoudite, l’autre aux Émirats arabes unis – permettent déjà de détourner environ 6,5 millions de barils par jour de cette voie maritime, selon Sumit Ritolia, analyste chez Kpler.

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Etats-Unis / Iran / Qatar │ La Tunisie ménage la chèvre et le chou  

Dans un exercice périlleux de diplomatie de crise, la Tunisie a cherché à ménager la chèvre et le chou, en exprimant sa solidarité avec la «victime» du jour, l’État du Qatar, et en renouvelant sa condamnation de toute agression contre l’«agresseur» du jour, la République islamique d’Iran.  

Imed Bahri

Dans un communiqué publié mardi 23 juin 2025 par le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, la Tunisie a exprimé sa solidarité avec l’Etat du Qatar et affirmé son rejet des attaques visant son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale, lesquelles constituent une menace pour la sécurité du peuple qatari. Le communiqué ne nomme ni ne condamne l’«agresseur», en l’occurrence l’Iran, qui, quelques heures auparavant, avait lancé un missile balistique contre le territoire de l’émirat gazier.  

Dans le même communiqué, la Tunisie a trouvé le moyen de renouveler, également, sa condamnation de toute agression contre la République islamique d’Iran, affirmant son rejet de toute atteinte à ses ressources nationales, à son intégrité territoriale, à sa souveraineté et à la sécurité de son peuple. Et là aussi, le communiqué a pris soin de ne pas nommer l’«agresseur», en l’occurrence les Etats-Unis, en service commandé par l’«Etat sioniste», expression qu’utilise souvent la Tunisie officielle pour désigner Israël.  

Après avoir ménagé tous les pays amis, sans en condamner clairement aucun, se livrant au passage à un exercice pour le moins périlleux, la Tunisie a réitéré une position de principe consistant à fermement rejeter toute action militaire portant atteinte à la stabilité et à la souveraineté des États. Elle a, par ailleurs, appelé toutes les parties à faire face aux tentatives de l’entité sioniste de semer la discorde et la division entre les pays et de déstabiliser la sécurité et la stabilité de la région.

La Tunisie a également appelé la communauté internationale et l’humanité tout entière à prendre des mesures urgentes pour mettre fin au saccage et à la brutalité de l’entité sioniste, qu’elle tient pour responsable de la violation des valeurs et principes humanitaires, du piétinement des droits et de la poursuite des crimes les plus odieux contre le peuple palestinien sans défense.

Reste qu’à vouloir mettre tout le monde d’accord, le Qatar, l’Iran et les Etats-Unis, notre pays a pris le risque de les mécontenter tous, en mettant sur un pied d’égalité agresseurs et agressés.

Décidément, la diplomatie est difficile en temps de guerre. On se souvient, dans ce contexte, des malentendus suscités par l’incompréhension des Koweïtiens de la position de la Tunisie, qui s’est gardée de clairement condamner l’occupation de l’émirat par l’Iraq.

 

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L’or à son plus bas niveau en deux semaines après le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran

L’or est tombé à son plus bas niveau en près de deux semaines mardi 24 juin après que Donald Trump a annoncé que l’Iran et Israël avaient convenu d’un cessez-le-feu pour mettre fin au conflit de 12 jours, réduisant la demande pour le métal comme valeur refuge.

L’or au comptant a chuté de 0,6 % à 3 349,89 dollars l’once à 00h30 GMT. Dans le même temps, les contrats à terme sur l’or américain ont chuté de 0,9 % à 3 364,20 dollars, selon Reuters.

Quant aux autres métaux précieux, l’argent au comptant a augmenté de 0,1 % à 36,03 $ l’once, le platine a chuté de 0,3 % à 1 260,78 $ et le palladium a chuté de 0,1 % à 1 043 $.

Trump a annoncé hier soir sur Truth Social qu’un cessez-le-feu « complet et global » entre Israël et l’Iran entrerait en vigueur à l’aube mardi 24 juin, et que la guerre serait alors considérée comme « terminée ».

Un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré que Trump avait négocié l’accord lundi lors d’un appel téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, alors que son équipe communiquait avec des responsables iraniens.

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Le compte à rebours de la 3e guerre mondiale s’accélère-t-il ?

Les récentes frappes américaines contre les principales installations nucléaires iraniennes montrent les limites de la résistance du président Donald Trump à l’état profond et au lobby sioniste et surtout au diabolique Benjamin Netanyahu, malgré l’évaluation récente de la communauté américaine du renseignement selon laquelle le danger d’une militarisation du programme nucléaire iranien n’est pas imminent.

Elyes Kasri *

Les gouvernements du Golfe appréhendent une escalade qui risque de compromettre le commerce des hydrocarbures, leur principale source de revenus, en plus d’une contamination nucléaire en provenance de l’Iran ou d’Israël maintenant que le tabou des installations nucléaires a été levé.

De son côté, l’Europe craint les effets des hostilités sur le cours des hydrocarbures, facteur supplémentaire d’intensification de la crise économique et le détournement de l’attention mondiale et américaine du théâtre ukrainien.

Le président américain doit faire face à sa base politique Maga (Make America Great Again) auprès de laquelle il s’était engagé de ne pas laisser entraîner les Etats-Unis d’Amérique dans les guerres des autres et surtout pas dans le bourbier moyen oriental.

D’importants membres du Congrès ont pris leur distance avec les frappes contre le programme nucléaire iranien, certains invoquant la condition constitutionnelle de l’autorisation préalable du Congrès à tout acte de guerre.

Pour sa part, le célèbre chroniqueur Tucker Carlson qui a été très actif lors de la campagne présidentielle de Trump est allé jusqu’à annoncer la fin de la présidence de ce dernier.

Le compte à rebours de la troisième guerre mondiale s’accélère-t-il ?

* Ancien ambassadeur.

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Guerre Iran-Israël : un cessez-le-feu aux contours flous

Le président américain Donald Trump a annoncé lundi soir que l’Iran et Israël avaient accepté un « cessez-le-feu total » qui doit déboucher sur « la fin officielle » de la guerre. Trop beau pour être vrai?

Après la guerre, le défi de la paix? Quarante-huit heures après le bombardement américain des sites nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan, l’Iran avait deux options : attaquer des bases américaines dans la région, avec le but d’avoir un impact limité, pour sauver la face ou opter pour une attaque meurtrière contre personnel américain, avec le risque d’une escalade face à la première puissance militaire du monde. Téhéran a choisi la désescalade, comme il l’avait fait lors de sa riposte après l’assassinat du général Soleimani en 2020, après une frappe ordonnée par Donald Trump. Avec un cessez-le-feu à la clé.

Ainsi, l’armée iranienne vient de tirer 14 missiles-un nombre égal à celui des bombes américaines larguées sur ses sites nucléaires-en direction de la base militaire d’Al-Udeid au Qatar, la plus importante pour les États-Unis dans la région avec plus de 10 000 soldats stationnés. Mais le régime des mollahs avait averti les États-Unis et le Qatar en amont. « A l’heure actuelle, aucune victime américaine n’a été signalée », a déclaré un responsable américain, affirmant n’être au courant « d’aucun dégât sur la base ».

Une riposte calibrée

Toutefois, Téhéran a bien précisé dans un communiqué que son attaque visait « exclusivement » les intérêts américains, mais ne constituait aucune menace pour le Qatar, «notre voisin ami et frère».

Faut-il rappeler que l’Iran aurait prévenu les autorités qataries de l’imminence des tirs, afin de minimiser les pertes. Comme, il aurait alerté Washington d’avance de leur riposte contre la base américaine au Qatar.

La preuve? Donald Trump a assuré lundi soir dans un message publié sur sa plateforme Truth Social que l’Iran avait prévenu en amont les Etats-Unis de ces frappes ; allant même jusqu’à « remercier l’Iran de nous avoir prévenus à temps. Ce qui a permis de ne pas perdre de vies et de ne blesser personne ».

De même, selon les révélations d’Axios, Téhéran aura prévenu la Maison-Blanche après les tirs de missiles qu’il n’y aurait pas d’autre attaque. Trump, qui avait hésité à frapper l’Iran, considérait que les bombardements américains devaient être « une opération ponctuelle » et ne souhaitait pas engager l’Amérique dans une nouvelle « guerre éternelle » au Moyen-Orient. Toujours selon la même source, il aurait informé l’Iran, par l’intermédiaire du Qatar, qu’il ne riposterait pas et que la diplomatie pouvait reprendre.

Faut-il en conclure que la riposte iranienne, par ailleurs soigneusement calibrée et circonscrite, n’était qu’un baroud d’honneur destiné à sauver la face tout en évitant une escalade militaire avec le « Grand Satan » à l’issue de laquelle le régime islamique laisserait forcement des plumes? Bref, une porte de sortie convenable pour les deux parties?

D’ailleurs, cité anonymement par l’agence Reuters, un haut responsable iranien a d’ailleurs ouvert lundi la porte à une reprise du dialogue, indiquant que l’Iran avait « la rationalité nécessaire » pour renouer avec la voie diplomatique « après avoir puni l’agresseur ». A condition cependant que cessent les frappes israéliennes et américaines.

« Il est temps pour la paix »

Acceptant la main tendue, Trump, s’empressa de remercier lundi l’Iran pour sa « notification précoce » après que le pays eut attaqué une base aérienne américaine au Qatar. Tout en ajoutant qu’il souhaitait que Téhéran « continue vers la paix et l’harmonie dans la région et encouragerait avec enthousiasme Israël à faire de même ». Dans un deuxième message, il écrit : « Félicitations au monde, il est temps pour la paix ».

Moins de six heures plus tard, le 47e président des Etats-Unis annonça avec fracas sur son réseau Truth Social : l’Iran et Israël ont donné leur accord à un « cessez-le-feu complet et total ».

Donald Trump, a décrit un cessez-le-feu échelonné qui devait commencer autour de minuit à Washington (soit 5 heures du matin à Tunis ) : l’Iran est censé respecter l’accord le premier pendant 12 heures, puis Israël doit s’abstenir de toute attaque pendant les 12 heures suivantes. Et, si les armes se taisent pendant 24 heures, la guerre sera « terminée » ce mardi soir.

Un cessez-le-feu fragile

Premier couac : l’Iran a d’abord démenti ce mardi 24 juin tout « accord ». Mais dans le même temps, le ministre iranien des Affaires étrangères, Seyed Abbas Araghchi, a affirmé à l’aube que son pays n’avait « pas l’intention de continuer » sa riposte si Israël stoppait « son agression ».

Pour sa part, le gouvernement israélien a annoncé mardi matin avoir accepté la proposition américaine d’un « cessez-le-feu bilatéral » avec Téhéran, affirmant non sans fanfaronnade avoir atteint « tous les objectifs » de la guerre qu’il a déclenchée le 13 juin contre l’Iran.

Grâce à cette guerre, Israël « a éliminé une double menace existentielle immédiate : nucléaire et balistique », affirme dans un communiqué le gouvernement israélien, remerciant le président américain Donald « Trump et les États-Unis pour leur soutien en matière de défense et leur participation à l’élimination de la menace nucléaire iranienne ».

Entre temps, des explosions ont été signalées dans le ciel de Tel-Aviv et de Jérusalem à 4 h 45 du matin, et un missile a touché un immeuble de Beer-Sheva, dans le sud du pays, faisant trois morts et six blessés, selon un bilan provisoire des services d’urgence israélien. Ceci explique cela.

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Le pétrole chute de 5 % après l’annonce du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël

Les prix du pétrole ont chuté de 5 % mardi après que le président Donald Trump a annoncé un accord de cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, apaisant les craintes de ruptures d’approvisionnement dans le principal pays producteur de pétrole du Moyen-Orient.

Les contrats à terme sur le Brent ont chuté de 2,08 dollars, soit 2,9 %, à 69,40 dollars le baril à 03h30 GMT lundi, après avoir chuté de plus de 4 % et atteint leur plus bas niveau depuis le 11 juin.

Le brut américain West Texas Intermediate a chuté de 2,03 dollars, soit 3,0 %, à 66,48 dollars le baril, après avoir chuté de 6 % à son plus bas niveau depuis le 9 juin plus tôt dans la séance, selon Reuters.

Trump a annoncé lundi qu’Israël et l’Iran avaient pleinement convenu d’un cessez-le-feu. Si les deux parties respectent le calendrier convenu, la guerre prendra officiellement fin dans les 24 heures, mettant ainsi fin à un conflit de 12 jours.

« Si les deux parties respectent le cessez-le-feu annoncé, les investisseurs peuvent s’attendre à un retour à la normale des prix du pétrole », a déclaré Priyanka Sachdeva, analyste de marché senior chez Philip Nova. « À l’avenir, la mesure dans laquelle Israël et l’Iran adhéreront aux termes du cessez-le-feu récemment annoncé jouera un rôle important dans la détermination des prix du pétrole », a-t-elle ajouté.

L’Iran est le troisième producteur de pétrole brut de l’OPEP, et la désescalade lui permettra d’exporter davantage de pétrole et d’éviter les perturbations de l’approvisionnement, un facteur majeur de la hausse des prix du pétrole ces derniers jours.

Les prix du pétrole ont chuté de plus de 7% à la clôture de la séance précédente, après avoir atteint leurs plus hauts niveaux en cinq mois suite à l’attaque américaine contre les installations nucléaires iraniennes en début de semaine, qui a fait craindre une escalade du conflit israélo-iranien.

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Gaza : 37 martyrs palestiniens dans de nouvelles frappes israéliennes

Des frappes israéliennes menées aujourd’hui ont fait 37 morts, dont 29 civils tués qui attendaient l’aide humanitaire.

Le bilan des frappes menées mardi matin par l’armée israélienne dans la bande de Gaza s’est élevé à 37 morts, selon des sources médicales locales. Vingt-neuf des victimes ont été tuées alors qu’elles attendaient une aide humanitaire dans la région de Wadi Gaza, au centre du territoire.

Au moins 24 Palestiniens ont été tués et plusieurs dizaines blessés lors d’une série de frappes aériennes ciblant des zones résidentielles à Gaza-ville ainsi que des regroupements de civils au sud de Wadi Gaza.

Un correspondant de l’agence palestinienne WAFA a rapporté que cinq corps ont été extraits des décombres d’une maison bombardée dans le quartier de Sabra, au sud de la ville. Les victimes ont été transportées au complexe hospitalier Al-Shifa.

À Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, l’hôpital Al-Awda a fait état de 19 morts et 146 blessés à la suite d’un raid ayant visé la rue Salah al-Din, lieu de distribution d’aide. Selon les services médicaux, 62 blessés se trouvent dans un état critique.

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Après avoir imposé «leur» guerre, les Etats-Unis et Israël veulent imposer «leur» paix

Après avoir bombé le torse et copieusement bombardé les installations nucléaires iraniennes, endossant pour l’occasion le costume du chef de guerre, le président américain Donald Trump cherche à réendosser le costume de l’homme de paix dont il espère qu’il lui vaille le Prix Nobel de la Paix. C’est écœurant et pathétique de la part du dirigeant de la première puissance mondiale !

Imed Bahri

Dans cette sanglante tragi-comédie, où on n’a pas fini de compter les morts, surtout du côté iranien et palestinien, les États-Unis ont cru pouvoir annoncer, ce mardi 24 juin 2025, l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël. Dans la foulée, les autorités israéliennes ont dit avoir accepté la proposition américaine tout en menaçant que leur pays «réagira avec force à toute violation du cessez-le-feu» avec l’Iran, auquel pourtant les deux agresseurs, souvent alliés pour le pire, n’ont pas pris le soin de demander l’avis.

Il s’agit, on l’a compris d’un «cessez-le-feu bilatéral» israélo-américain, décidé unilatéralement après avoir atteint «tous les objectifs» de la guerre qu’Israël avait déclenchée le 13 juin contre l’Iran.

Grâce à cette guerre, Israël «a éliminé une double menace existentielle immédiate: nucléaire et balistique», affirme dans un communiqué le gouvernement israélien, remerciant le président américain Donald «Trump et les États-Unis pour leur soutien en matière de défense et leur participation à l’élimination de la menace nucléaire iranienne».

Le sale boulot ayant été mené à terme par les deux agresseurs, l’agressé n’a, lui, qu’à manger son chapeau et à accepter la défaite. Cela n’a qu’un seul nom : la loi du plus fort.

Les nations qui ne possèdent pas la puissance de feu nécessaire pour se protéger, à savoir la bombe nucléaire, que possède du reste Israël, savent ce qui les attend : ou bien s’incliner face à la puissance des armes adverses ou œuvrer secrètement, comme a tenté de le faire l’Iran sans y parvenir, à se doter de l’arme de dissuasion massive.

Outre Israël, deux autres pays au moins ont réussi à se doter secrètement de ce joujou, le Pakistan et la Corée du Nord, deux gros morceaux que les Etats-Unis se garderont bien d’attaquer. Pour le moment, du moins !

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