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Qui sont les pays les plus compétitifs en 2025 ? La Tunisie brille par son absence

Compétitivité 2025Bizarrement, la Tunisie, qui s’est toujours souciée d’améliorer son attractivité en tant que site de production internationale et de participer, à cette fin, aux classements internationaux pour s’informer de son positionnement mondial, ne figure pas, cette année, dans le classement de la compétitivité mondiale 2025.

Un classement de référence internationale

Ce rapport, publié par l’IMD Business School (IMD World Competitiveness Center), institut universitaire suisse indépendant, a étudié, en 2025, le degré de développement de la compétitivité dans 69 pays.

Sur le plan de la méthodologie, ce classement est établi sur la base de quatre principaux critères :

  • la stabilité macroéconomique,
  • la digitalisation des services publics,
  • le soutien à l’entrepreneuriat et
  • l’investissement dans l’éducation et la formation professionnelle, et son corollaire, l’émergence d’une main-d’œuvre qualifiée, capable de répondre aux exigences des marchés mondiaux.

Concrètement, les données statistiques comprennent 170 indicateurs provenant des institutions internationales, régionales et nationales comme la croissance du PIB, le volume des exportations, le taux d’alphabétisation, le climat des affaires, les infrastructures technologiques, la situation des finances publiques et le degré de développement des infrastructures technologiques.

« L’absence de la Tunisie dans le classement IMD 2025 soulève une question cruciale : comment un pays historiquement engagé dans l’amélioration de sa compétitivité peut-il se retrouver hors radar cette année ? »

 

Ces données statistiques pèsent deux tiers dans le score global de chaque pays. Les perceptions des dirigeants d’entreprise sont tirées d’une enquête en ligne portant sur 92 indicateurs de compétitivité liés à des aspects difficiles à quantifier comme la fraude, la corruption, la politique fiscale ou encore la disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée.

Une vision élargie de la compétitivité

Ses analyses ont pour spécificité de ne pas se limiter à la dimension économique pour évaluer la compétitivité d’un pays. Elles intègrent les dimensions politique, sociale et culturelle, en partant du principe que les économies qui allient force institutionnelle et développement inclusif sont en mesure de mieux résister aux chocs externes.

« La compétitivité ne se résume plus à des chiffres économiques : elle s’évalue aussi à l’aune de la qualité des institutions, de l’inclusion sociale et du cadre politique global. »

 

En plus clair encore, selon l’IMD : « La compétitivité d’une économie est synonyme de qualité de vie. Elle ne peut pas être réduite à son PIB, à sa productivité ou à son niveau d’emploi ; elle ne peut être mesurée qu’en considérant une matrice complexe de dimensions politiques, sociales et culturelles. »

Les champions régionaux et mondiaux

Au niveau nord-africain, seul le Maroc a participé à ce classement. Il a été classé 55ᵉ à l’échelle mondiale, 1er en Afrique et 6ᵉ dans le monde arabe.

Dans le monde arabe, seuls six pays figurent dans ce classement :

  • Émirats arabes unis (5ᵉ),
  • Qatar (9ᵉ),
  • Arabie saoudite (17ᵉ),
  • Bahreïn (22ᵉ),
  • Koweït (36ᵉ),
  • Jordanie (47ᵉ).

Au niveau africain, six pays figurent parmi les sites les plus compétitifs dans le monde. Il s’agit dans l’ordre :

  • Kenya (56ᵉ),
  • Botswana (59ᵉ),
  • Ghana (61ᵉ),
  • Afrique du Sud (64ᵉ),
  • Nigeria (67ᵉ) et
  • Namibie (68ᵉ).

Dans le reste du monde, le classement montre que la :

  • Suisse (1ʳᵉ),
  • Singapour (2ᵉ),
  • Hong Kong (3ᵉ),
  • le Danemark (4ᵉ) sont les économies les plus compétitives du monde.

Les États-Unis, première puissance économique mondiale, occupent le 13ᵉ rang sur les 69 économies étudiées, tandis que la Chine, deuxième puissance économique, arrive à la 16ᵉ position.

Un environnement mondial de plus en plus complexe

Et pour ne rien oublier cette déclaration d’Arturo Bris, directeur du Centre mondial de la compétitivité de l’Institut international pour le développement du management (IMD). Il estime que “dans le contexte mondial actuel, il devient plus difficile d’être compétitif dans un système qui restreint le commerce mondial. La guerre tarifaire en est la principale illustration“, a-t-il dit.

« Dans un monde de plus en plus fragmenté et marqué par des tensions commerciales, seules les économies dotées de politiques bien structurées et d’institutions solides peuvent préserver leur prospérité. »

 

Bris a également souligné que, « face à la fragmentation sociopolitique mondiale, la prospérité économique peut être préservée grâce à une gouvernance efficace et à la solidité des institutions ».

Nous avons besoin de réglementations et de politiques gouvernementales bien structurées et bien établies. C’est l’élément le plus important du classement de cette année“, a-t-il relevé.

Abou SARRA

Indicateurs clés

  • 69 pays étudiés dans le classement mondial de l’IMD 2025
  • 170 indicateurs statistiques + 92 indicateurs qualitatifs
  • Le Maroc : 55e mondial, 1er africain
  • La Suisse, Singapour et Hong Kong : top 3 mondial
  • Les États-Unis : 13e, la Chine : 16e

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Affaire AirHelp / Tunisair: le transporteur national monte au créneau

Suite à son classement par la société AirHelp comme étant la plus mauvaise parmi les compagnies sondées, Tunisair riposte pour démonter l’argumentaire.

Tunisair 109e et dernière compagnie du classement d’AirHelp pour l’année 2024: l’information a fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux le weekend écoulé, certains étant surpris par un tel réquisitoire, d’autres au contraire estimant que les retards enregistrés par la compagnie sur certains de ses vols n’étaient qu’un juste retour des choses.

Les dessous d’AirHelp

Mais sur quels critères AirHelp a-t-elle établi ce classement polémique ? D’abord, il faut savoir qu’il s’agit plus d’une entreprise à but lucratif qu’une association de protection des passagers comme elle se plait à le revendiquer. Elle se propose en effet de gérer les dossiers des voyageurs aériens ayant subi des retards sur les vols des compagnies aériennes avec la promesse de leur obtenir jusqu’à 600 euros de compensation, mais en contre-partie, elle récupère une commission quand elle réussit à faire payer la compagnie. Chose à laquelle les passagers ne s’attendent souvent pas. Elle n’hésite pas à se présenter comme «leader mondial du marché des droits des passagers et de l’indemnisation de vol», mais loin de tenir ses engagements.

Critères discutables

En second lieu, AirHelp use de critères somme toute discutables pour évaluer les compagnies aériennes. Dans le cas de Tunisair, elle pointe du doigt la ponctualité des vols, le service-client, mais aussi «l’efficacité du service client» sans aucune référence ou outil de mesure fiable ou indiscutable basé sur un panel représentatif de passagers ou sur un sondage concret fait dans les règles de l’art.

Tunisair n’est certes pas exempte de tout reproche, loin s’en faut, mais le classement qui lui a été attribué ne peut pas se résumer à ces quelques critères, certes impactants mais loin d’être suffisants pour mesurer sa fiabilité de manière globale.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, Tunisair rappelle qu’elle a été «classée dans le domaine de la sécurité aérienne avec un score de 6/7 par Skytrax, une agence de notation reconnue et dotée d’une riche expertise», souligne-t-elle. Dans le classement Skytrax pour les prestations de services, et certainement beaucoup plus fiable car usant des outils de mesure concrets, Tunisair récolte entre 2 et 3 étoiles. Très loin en tout cas de l’image attribuée par AirHelp.

Elle ne manque pas de souligner également qu’elle « compte parmi les compagnies les plus sûres au monde. Ses standards en matière de sécurité figurent parmi les plus élevés, grâce à une expertise technique reconnue et un personnel hautement qualifié.» «La compagnie est reconnue pour ses normes de sécurité élevées, attestées par des certifications internationales prestigieuses telles que l’IOSA (IATA Operational Safety Audit) et l’ISO 9001.»

Et à tous ceux qui ont pris ce classement pour de l’argent comptant, il n’est pas inutile de rappeler que dans le ciel européen, toute compagnie ne respectant pas les normes établies est tout simplement bannie de son espace aérien et placée dans une black-list (pour les plus dangereuses d’entre elles). Plus encore et pour être habilitée à faire du long-courrier et notamment des vols sur le Canada, Tunisair a obligation d’être parfaitement en phase avec les exigences et les critères les plus stricts en matière de transport aérien, et qu’elle doit être au même niveau de conformité que les majors internationales parmi les plus réputées.

D.T

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