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Zohran Mamdani, le candidat démocrate à la mairie de New York qui agace les sionistes

À seulement 33 ans, Zohran Mamdani sera le candidat démocrate à la mairie de New York. Candidat de l’aile gauche du Parti démocrate, il a remporté mardi la primaire de son parti face au favori Andrew Cuomo qui a été procureur général puis gouverneur pendant dix ans de l’État de New York. Mamdani a fait de la lutte contre la vie chère et la promesse de taxer les hauts revenus, ses thèmes de prédilection, cependant la candidature de ce musulman d’origine ougandaise et fervent soutien de Gaza agace le puissant lobby sioniste qui considère New York comme sa chasse gardée. 

Imed Bahri

Dans le Washington Post, Maeve Reston s’interroge sur ce nouveau venu sur la scène politique qui a bouleversé la dernière étape de la campagne des primaires démocrates pour la mairie de New York, en amassant une immense base de fans sur les réseaux sociaux. Il y a encore quelques mois, il était encore inconnu du grand public.

Le journal américain identifie ce nouveau venu comme étant le député de l’État de New York représentant le 36e district qui englobe Astoria et Long Island dans le Queens, démocrate de tendance socialiste et expliquant qu’il a attiré un grand nombre de jeunes électeurs en défendant des politiques de gauche.

Une surprise majeure

Mamdani était en tête de la course après le dépouillement du premier tour mardi et est désormais prêt à créer une surprise majeure face à l’ancien gouverneur Andrew Cuomo, 67 ans, qui a concédé sa défaite.

Bien que les résultats définitifs ne soient annoncés que la semaine prochaine, Mamdani qui pourra être le premier maire musulman de la ville, a reçu les éloges de ses partisans et bénéficie du soutien du sénateur indépendant Bernie Sanders et de la représentante démocrate Alexandria Ocasio-Cortez.

Mamdani a un programme axé sur la réduction des prix, qui, selon lui, «écrasent les travailleurs». Il a réclamé un gel des loyers pour les locataires établis, la gratuité des transports en commun, des services de garde d’enfants publics pour les moins de six ans et la création d’épiceries municipales qui achètent et vendent à prix de gros.

Le démocrate, qui prône une augmentation du salaire minimum à 30 dollars de l’heure d’ici 2030, affirme qu’il financera ses projets en augmentant le taux d’imposition des sociétés à 11,5% et en imposant un impôt forfaitaire de 2% aux New-Yorkais gagnant plus d’un million de dollars par an.

Le journal indique que l’ascension soudaine de Mamdani a été en partie alimentée par une campagne agressive sur les réseaux sociaux qui lui a permis de toucher de nombreux électeurs de la ville qui ne s’intéressaient pas à la politique. Il a expliqué ses idées dans de courtes vidéos, critiquant vivement l’influence de l’argent en politique et soulignant comment il a financé sa campagne grâce à de petits donateurs.

Mamdani est un grand critique des attaques israéliennes sur la bande de Gaza. Selon le WP, il a suscité la controverse en refusant de condamner le slogan «mondialiser l’Intifada», perçu par certains Juifs comme une incitation à la violence tandis que de nombreux Palestiniens y voient une adhésion à leur lutte pour leur patrie.

Élu à l’Assemblée de l’État de New York en 2020, Mamdani a bénéficié du soutien d’Osaka-Cortez et de Sanders, deux démocrates socialistes bénéficiant d’une large audience nationale et d’influents collecteurs de fonds.

En effet, Our Revolution, une organisation politique lancée par Sanders en 2016, a annoncé avoir mobilisé ses membres dans les cinq districts de New York et envoyé plus de 60 000 courriels et SMS exhortant les électeurs à se rendre aux urnes en faveur de Mamdani.

Un musulman soutenant Gaza

Mamdani est né à Kampala en Ouganda et a émigré à New York à l’âge de sept ans. Il a obtenu la nationalité américaine en 2018 et travaillé comme consultant en logement pour un programme d’aide aux propriétaires de couleur à faibles revenus. Cela l’avait incité à se lancer en politique et à se faire élire pour représenter le Queens.

Ce profil de musulman soutenant Gaza a déjà attiré les foudres du lobby sioniste qui considère la métropole américaine comme sa chasse gardée et qui a déjà accusé Mamdani d’antisémitisme. Dans une tribune publiée dans le journal israélien Haaretz, Abe Silberstein, chercheur en études et histoire hébraïques et juives à l’Université de New York, estime que même s’il n’existe aucune preuve pour étayer ces accusations, elles découlent en fait de véritables inquiétudes quant au déclin du soutien inconditionnel à Israël au sein du Parti démocrate. 

L’auteur indique que Mamdani a exprimé ouvertement et clairement ses opinions sur le conflit israélo-palestinien. Il affirme le droit d’Israël à exister mais insiste sur l’égalité des droits pour les Palestiniens. Silberstein, ajoute dans son article que Mamdani a déjà soutenu le mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre Israël et qualifié la guerre que mène Israël à Gaza de génocide.

Mamdani a également parrainé un projet de loi visant à révoquer le statut d’organisme de bienfaisance des organisations qui soutiennent les colonies israéliennes. Malgré ces opinions, il a condamné l’opération Déluge d’Al-Aqsa du 7 octobre 2023 et a toujours insisté sur son engagement à protéger toutes les communautés y compris la communauté juive qui compte un million de membres à New York.

Cependant, tout cela n’a pas aidé le jeune homme face à la campagne diffamatoire du lobby pro-israélien qui continue de le dépeindre comme antisémite en utilisant des tactiques malsaines comme la déformation de ses déclarations.

Maintenant qu’il a remporté la primaire et que ses chances de devenir maire de New York se sont accrues, les attaques vont se renforcer et il faudra avoir le cuir épais et être résilient pour y faire face. De plus, un autre protagoniste politique de premier plan peut en faire sa cible favorite en l’occurrence le président Donald Trump qui aura du mal à supporter que sa ville d’origine, New York, ait un maire issu de l’aile gauche du Parti démocrate. La bataille s’annonce rude. 

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Gaza : 37 martyrs palestiniens dans de nouvelles frappes israéliennes

Des frappes israéliennes menées aujourd’hui ont fait 37 morts, dont 29 civils tués qui attendaient l’aide humanitaire.

Le bilan des frappes menées mardi matin par l’armée israélienne dans la bande de Gaza s’est élevé à 37 morts, selon des sources médicales locales. Vingt-neuf des victimes ont été tuées alors qu’elles attendaient une aide humanitaire dans la région de Wadi Gaza, au centre du territoire.

Au moins 24 Palestiniens ont été tués et plusieurs dizaines blessés lors d’une série de frappes aériennes ciblant des zones résidentielles à Gaza-ville ainsi que des regroupements de civils au sud de Wadi Gaza.

Un correspondant de l’agence palestinienne WAFA a rapporté que cinq corps ont été extraits des décombres d’une maison bombardée dans le quartier de Sabra, au sud de la ville. Les victimes ont été transportées au complexe hospitalier Al-Shifa.

À Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, l’hôpital Al-Awda a fait état de 19 morts et 146 blessés à la suite d’un raid ayant visé la rue Salah al-Din, lieu de distribution d’aide. Selon les services médicaux, 62 blessés se trouvent dans un état critique.

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Gaza, Ukraine, Iran │ Répétition tragique des erreurs du passé

«Tout paraît comme un clou pour celui qui ne possède qu’un marteau.» Cette maxime attribuée au psychologue Abraham Maslow résume avec acuité l’impasse d’une vision du monde où la force militaire devient la seule réponse aux défis de notre temps. Ce que nous observons aujourd’hui, tant dans l’escalade entre la Russie et l’Ukraine, Israël et l’Iran, qu’à Gaza, illustre l’échec retentissant de cette réponse, ressuscitée sans nuance par le nouveau locataire de la Maison-Blanche.

Khemais Gharbi *

L’idée selon laquelle on pourrait imposer la paix par la force est une illusion ancienne, dangereuse et profondément incompatible avec les principes du droit international. Elle ne produit ni sécurité ni stabilité, mais bien l’inverse : la haine, la destruction, et les germes de nouveaux conflits.

Mais cette croyance n’est pas neuve. Elle a déjà conduit au désastre. L’histoire nous en a laissé une leçon amère : les Accords de Munich de 1938.

Munich 1938 : la paix par la soumission à la force

En 1938, face aux exigences d’Adolf Hitler d’annexer les Sudètes et d’expulser les populations tchèques de ces régions, les dirigeants britanniques et français ont cru préserver la paix en cédant à ses pressions.

Neville Chamberlain, Premier ministre britannique, pensait avoir évité la guerre en sacrifiant la souveraineté tchécoslovaque. Il revenait de Munich en déclarant avoir obtenu la «paix pour notre temps». En réalité, il n’avait obtenu que la soumission au fait accompli de la force.

C’est alors que Winston Churchill prononça cette réplique restée dans l’histoire : «Vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre.»

Ces mots sont d’une justesse tragique. L’Europe avait voulu préserver la paix à tout prix, même au prix de l’abandon du droit et de la justice. Elle a eu l’humiliation… et la guerre, en moins d’un an.

2025 : le retour de la politique de la canonnière

En six mois, la politique étrangère américaine, marquée par la menace permanente de la force, a produit des résultats accablants :

– la perpétuation du génocide à Gaza, amorcé avant la réélection du président, avec 160 000 Palestiniens morts ou blessés, une population exsangue privée d’abris, de nourriture, d’eau, d’hôpitaux, de soins, de perspectives;

– une nouvelle région en flammes, avec l’entrée dans une phase ouverte du conflit armé entre l’Iran et Israël, porteur de conséquences potentiellement dévastatrices à l’échelle mondiale.

Tout cela n’a apporté ni sécurité, ni paix, ni règlement durable. La violence engendre la violence. Et les peuples d’aujourd’hui ne sont plus désarmés comme en 1938 : la disproportion militaire est bien moins certaine, et la spirale de l’armement et de la violence peut rapidement devenir incontrôlable.

Ni Dôme de Fer, ni Dôme d’Acier ne pourront garantir une sécurité totale. Seul le dôme de la paix, invisible mais solide, peut protéger durablement un peuple — en assurant des relations stables avec ses voisins, fondées non sur la peur ou la domination, mais sur le respect mutuel.

Un pays ne peut durablement vivre en sécurité si ses voisins vivent dans l’humiliation, la peur de l’expulsion, ou la contamination permanente par des conflits qu’on leur impose. La puissance militaire ne doit pas devenir un permis d’annexer, de mépriser, ni de déplacer les problèmes au-delà de ses frontières.

Aucune ville, si fortifiée soit-elle, n’est à l’abri de la folie humaine. Le monde entier se souvient des tours jumelles de New York, frappées au cœur d’un pays que l’on croyait inattaquable. Aujourd’hui, en voyant des villes du Moyen-Orient rivaliser en ruines, qui aurait cru que Tel-Aviv et Jabaliya puissent, à terme, se refléter l’une dans l’autre — non dans la paix, mais dans la désolation ? Qui aurait imaginé que la guerre puisse faire ressembler des ennemis par le bas, jusque dans leurs décombres et leurs abris souterrains ?

C’est cela, le paradoxe cruel de la force : elle détruit l’autre… mais finit toujours par se retourner contre soi.

Le droit, seule base d’une paix durable

Il ne peut y avoir de paix durable sans le respect du droit. Pas de solution aux problèmes complexes sans concessions réciproques.

La seule voie de sortie viable réside dans le dialogue, la diplomatie, les accords multilatéraux, le respect du droit international et des résolutions de l’Onu.

Les peuples n’aspirent pas à mourir sous les bombes. Ils veulent vivre. Ils veulent consacrer leur énergie aux véritables périls de notre temps :

– les catastrophes climatiques;

– les pandémies;

– les inégalités croissantes.

La politique du Far West — celle du revolver posé sur le pupitre de justice — comme dans la bande dessinée de Lucky Luke, est une caricature du droit. C’est le règne de l’arbitraire, où la loi est inversée, comme ce juge qui lit son code à l’envers, revolver à la main.

Cette époque doit être révolue. La force brute ne construit rien de solide.

En 1938, le monde a choisi l’illusion de la paix par la soumission à la force. Il a reçu la guerre en retour.

En 2025, il est encore temps d’éviter la même erreur. La paix ne se construit pas par la force. Elle se bâtit avec le droit, la justice, et le courage de parler — même à ses ennemis.

La paix imposée par la force n’est qu’un mirage : elle sacrifie le droit sans jamais garantir la paix. Il est temps d’inverser les priorités — puiser notre force dans le droit et la justice, pour bâtir une paix digne… et dans l’honneur.

Ecrivain et traducteur.

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Gaza : Au moins 50 morts et plus de 200 blessés près d’un centre de distribution d’aide

Un nouveau drame humanitaire s’est produit, ce mardi matin, dans le sud de la bande de Gaza. Selon la Défense civile palestinienne, au moins 51 civils ont été tués et plus de 200 blessés dans une attaque israélienne près d’un centre de distribution d’aide humanitaire, dans la ville de Khan Younès.

Des milliers de Palestiniens affamés s’étaient rassemblés tôt dans la matinée pour tenter d’obtenir vivres et produits de première nécessité lorsque les tirs ont éclaté. Mahmoud Bassal, porte-parole des secours civils, a affirmé que des drones israéliens avaient ouvert le feu sur la foule, suivis peu après par plusieurs obus tirés par des chars. « Il y a eu un massacre. Le nombre de martyrs est très élevé. Il y avait des femmes, des enfants, des personnes âgées », a-t-il déclaré à l’AFP. Selon des témoins, des chars sionistes ont tiré au moins deux obus en direction d’une foule de plusieurs milliers de personnes.

L’incident survient alors que le nouveau système de distribution humanitaire, géré par la « Gaza Humanitarian Foundation » (GHF) avec l’appui d’Israël et des États-Unis, connaît des difficultés croissantes. Depuis sa mise en place fin mai, plusieurs bousculades, tirs et violences ont émaillé les points de ravitaillement, provoquant déjà des dizaines de morts.

Alors que l’aide humanitaire est devenue un enjeu central dans le conflit, de nombreux Palestiniens dénoncent des conditions de distribution inhumaines, souvent non sécurisées, et soumises au contrôle militaire.

Les humanitaires s’inquiètent d’une instrumentalisation de l’aide. Plusieurs ONG internationales et agences de l’ONU, écartées du système mis en place par GHF, accusent Israël de politiser l’assistance alimentaire et de compromettre la sécurité des civils.

Depuis le début de l’offensive israélienne à Gaza en octobre 2023, plus de 55 000 Palestiniens ont été tués, selon le ministère de la Santé du Hamas. La majorité sont des civils, dont un grand nombre de femmes et d’enfants. Le territoire vit désormais une crise humanitaire sans précédent, avec des pénuries chroniques de nourriture, d’eau potable et de médicaments.

L’attaque de Khan Younès est la plus meurtrière depuis plusieurs semaines dans le cadre de la distribution d’aide. Elle relance les appels de la communauté internationale en faveur d’un cessez-le-feu immédiat, d’un accès humanitaire sans entrave et d’un retour de l’ONU à la coordination de l’aide.

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Libye │ Les affidés du Maréchal Haftar bloquent la Caravane Al-Soumoud  

Les participants la Caravane de la résilience (Al-Soumoud) ont décidé de retourner en Tunisie, mais ils ne quitteront pas la Libye avant la libération de leurs camarades activistes arrêtés par des autorités libyennes près de l’entrée de Syrte.

C’est ce qu’a annoncé Jawaher Channa, porte-parole de la caravane, dans une déclaration aux médias, ce lundi 16 juin 2025, tout en appelant les autorités tunisiennes à intervenir pour la libération des personnes arrêtées.

Les autorités tunisiennes sont restées silencieuse à propos de cette initiative lancée à Tunis par des organisations de la société civile et à laquelle se sont joints des activistes d’autres pays, notamment d’Algérie, de Mauritanie et de Libye. Le but était d’appeler à la levée du blocus infligé par l’Etat d’Israël aux Palestiniens à Gaza, qui sont soumis à un véritable génocide depuis le 7 octobre 2023, sans que le monde dit «civilisé» ne s’en émeuve outre mesure.

Cependant, à l’approche de Syrte et de l’est de la Libye, région contrôlée par le Maréchal Khalifa Haftar, allié de l’Egypte et des Emirats arabes unis qui comptent parmi les Etats arabes ayant noué des relations diplomatiques avec Israël, les problèmes ont commencé et les activistes ont subi des harcèlements, des vols et des arrestations de la part de groupes libyens proches ou affidés audit Maréchal.

Les intérêts d’Israël sont bien défendus sous ces cieux…   A elle seule, l’Egypte a interpellé plus de 200 activistes venus le plus légalement du monde pour prendre part à la marche pacifique vers Gaza.

Partie de Tunis le 9 juin en direction de Gaza via la Libye et l’Égypte, la Caravane Soumoud est bloquée depuis vendredi soir à l’entrée de Syrte par les autorités de l’Est libyen.

Elle dénonce un siège systématique qui empêche l’accès à la nourriture, à l’eau, aux médicaments et aux communications.

Environ 1 500 participants sont bloqués, dont certains ont été arrêtés, sans assistance juridique ni contact avec leurs familles.

La caravane appelle à l’intervention des organisations internationales pour lever ce blocus jugé arbitraire.

I. B.  

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