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Une motion de censure déposée contre Ursula von der Leyen sur le fond de l’affaire Pfizergate

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est confrontée à un vote de défiance au sujet de l’affaire « Pfizergate« , scandale lié aux négociations de contrats d’achat de vaccins COVID-19 par la Commission européenne. 

Les législateurs d’extrême droite du Parlement européen affirment avoir obtenu le soutien suffisant pour une motion contre Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Ils exigent même la démission de l’ensemble de la Commission, après qu’un tribunal de l’UE a statué contre la gestion par Madame von der Leyen de messages privés avec le directeur général d’une société pharmaceutique.

Mince chance de succès

La motion a été déposée jeudi 26 juin après le recueil des 72 signatures nécessaires. L’extrême droite justifie cette initiative par la nécessite du maintien de la transparence et la garantie d’un processus démocratique et authentique.

Mais tout porte à penser qu’Ursula von der Leyen devrait survivre au vote qui pourrait avoir lieu au mois de juillet prochain. Si le seuil de déclenchement d’un vote de défiance est bas, le renversement la présidente de la Commission nécessiterait plus de deux tiers des députés présents.

A noter au passage que le Parlement européen compte 720 députés, 401 d’entre eux ayant voté pour qu’elle devienne présidente il y a un an.

Les chances de succès de cette motion de censure sont donc minces. Néanmoins, cela obligera la Commission à répondre à des questions embarrassantes et à fournir des justifications.

Rappel des faits

L’affaire est liée au procès dit “Pfizergate“. Au mois de mai dernier, le Tribunal de l’Union européenne s’est prononcé contre la Commission dans une bataille concernant la publication de messages textuels entre Mme von der Leyen et le directeur général de Pfizer, Albert Bourla, lors des négociations pour la fourniture de vaccins Covid-19 en 2021.

Le New York Times avait porté l’affaire devant le Tribunal après que l’équipe de Mme von der Leyen a refusé de divulguer les messages. Ledit Tribunal a estimé que le refus de la Commission n’était pas juridiquement fondé et qu’il manquait de justification crédible.

Néanmoins, cela ne peut passer que par davantage de compromis et de concessions avec la gauche et la droite pour s’assurer de leur soutien. Les votes de défiance ne sont pas une monnaie courante, mais peuvent avoir de graves conséquences.

En 1999, l’équipe de Jacques Santer avait démissionné à la suite d’allégations de fraude et d’un manque de transparence, même après avoir obtenu un vote de confiance.

Par ailleurs, la Commission actuelle a déclaré avoir l’intention de retirer une loi interdisant le greenwashing, ou les déclarations environnementales infondées des entreprises, quelques jours avant que le Parlement et les États membres ne parviennent à un accord final sur ce sujet.

Les Verts, qui ont soutenu Mme von der Leyen, ont attaqué cette initiative. Certaines capitales européennes ont également exprimé leur désaccord, estimant que ce retrait de dernière minute compromettait la crédibilité de la législation européenne.

L’été politique de l’Europe, entre les problèmes internes et la pression économique de Trump, semble déjà très chaud.

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