Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Chine-USA : accord historique pour apaiser les tensions commerciales

La Chine a annoncé vendredi 27 juin avoir finalisé un accord commercial avec les États-Unis, confirmant les détails d’un cadre d’application convenu après plusieurs rounds de négociations, notamment à Genève en mai et à Londres en juin.

Cet accord prévoit la réduction temporaire des droits de douane prohibitifs que les deux pays s’imposent mutuellement. Et ce, avec une suspension des droits américains sur les produits chinois passant de 145 % à 30 %. De même qu’une baisse des droits chinois sur les produits américains de 125 % à 10 % pour une durée de 90 jours.

Par ailleurs, la Chine s’engage à faciliter l’exportation de certains articles soumis à contrôle, notamment les terres rares, essentielles aux industries technologiques et de défense. Tandis que les États-Unis lèveront une série de mesures restrictives à l’égard de la Chine.

Les discussions ont également permis de poser un « cadre général » destiné à normaliser les échanges commerciaux et à apaiser les tensions tarifaires entre les deux puissances. Ce cadre doit encore être validé par les présidents Xi Jinping et Donald Trump. La reprise des exportations de terres rares vers les États-Unis, bien que temporaire (limitée à six mois), constitue un élément central de cet accord, répondant aux demandes américaines de relance de ces flux jugés insuffisants.

En résumé, cet accord marque une avancée significative dans la désescalade de la guerre commerciale sino-américaine. Avec des engagements réciproques sur la réduction des droits de douane et la levée de certaines restrictions commerciales. Tout en maintenant un dialogue étroit pour poursuivre la normalisation de leurs relations économiques.

L’article Chine-USA : accord historique pour apaiser les tensions commerciales est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tarifs douaniers : Trump envisage un report stratégique

La Maison Blanche a annoncé, jeudi 26 juin, qu’elle pourrait prolonger la date limite fixée le 9 juillet pour l’imposition de nouveaux tarifs douaniers. Cette déclaration intervient dans un climat économique tendu, marqué par une instabilité persistante sur les marchés boursiers et financiers mondiaux.

Face aux perturbations provoquées par les menaces tarifaires – qui ont déstabilisé de nombreux secteurs, notamment l’automobile, l’acier et l’agriculture – Donald Trump a récemment décidé d’accorder des dérogations temporaires à plusieurs pays partenaires. Ces exemptions de 90 jours, mises en place afin d’éviter une escalade immédiate des tensions commerciales, visent à laisser le temps aux négociations bilatérales d’aboutir à des accords plus équilibrés.

Mais à l’approche de l’échéance du 9 juillet, les discussions semblent avancer plus lentement que prévu, poussant l’administration à envisager une nouvelle prolongation. « Le président reste déterminé à obtenir des accords commerciaux justes pour les travailleurs américains, mais il est également conscient de la nécessité de donner de la visibilité aux entreprises et aux marchés », a déclaré un haut responsable de l’administration sous couvert d’anonymat.

Cette possible extension du délai reflète à la fois la complexité des négociations en cours et les pressions économiques intérieures auxquelles la Maison Blanche doit faire face, notamment à l’approche des élections de mi-mandat.

Plusieurs alliés traditionnels des États-Unis, dont le Canada, le Japon et l’Union européenne, ont exprimé leur volonté de parvenir à un compromis. Tout en avertissant que des mesures de rétorsion seraient envisagées en cas d’imposition unilatérale de nouveaux droits de douane.

La décision finale sur une éventuelle prolongation devrait être annoncée dans les prochains jours, alors que les négociations commerciales s’intensifient à Washington.

L’article Tarifs douaniers : Trump envisage un report stratégique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Commerce : l’UE brandit la riposte face aux menaces tarifaires de Trump

L’Union européenne se prépare à imposer des « représailles » aux tarifs douaniers de Donald Trump, ciblant les importations américaines, dont les avions Boeing, si le président américain impose un tarif fixe de 10 % sur les produits du bloc, comme prévu. C’est ce que rapporte Bloomberg.

Les responsables de l’UE s’attendent à ce que les États-Unis maintiennent certains droits de douane même après la conclusion des négociations commerciales. Jusqu’à présent, la Commission européenne, responsable des questions commerciales de l’UE, n’a pas indiqué si cela entraînerait des représailles de la part de Bruxelles.

« Nous devrons riposter et rééquilibrer certains domaines clés si les États-Unis insistent sur un accord asymétrique », a déclaré à Bloomberg News le commissaire européen à la Prospérité et à la Stratégie industrielle, Stéphane Séjourné, notamment si « le résultat des négociations est de maintenir un tarif douanier de 10 % ».

L’UE tente de conclure un accord avec Washington avant que les droits de douane sur la quasi-totalité de ses exportations vers les États-Unis n’augmentent à 50 % le 9 juillet.

Trump a pris l’UE pour cible, dénonçant son excédent commercial avec les États-Unis et les « obstacles » qu’il impose aux entreprises américaines. L’UE estime que les droits de douane américains couvrent désormais 380 milliards d’euros, soit environ 70 % de ses exportations vers les États-Unis.

La Commission fait tout ce qu’elle peut pour parvenir à une solution qui profitera aux deux parties, assure un responsable de l’UE. Elle évaluera le résultat final et décidera alors quel niveau d’asymétrie – le cas échéant – elle est prête à accepter.

Parmi les exigences américaines figurent des quotas sur les exportations de poisson, que les Européens jugent potentiellement incompatibles avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Des mesures tarifaires non réciproques sont également prévues, ainsi qu’une série d’exigences en matière de sécurité économique qu’ils considèrent comme excessives.

L’industrie de l’aviation civile sera touchée

Stéphane Séjourné a clairement indiqué qu’Airbus SE ne peut pas être soumis à une « concurrence déloyale » de la part de Boeing car l’entreprise européenne est confrontée à des droits de douane supplémentaires de 10 %. « Si nous ne trouvons pas un nouvel équilibre, nous laisserons les principaux secteurs [de l’économie européenne] sans protection », a-t-il averti.

Même si les négociations progressent, de nombreux Européens estiment que le meilleur scénario serait un accord de principe qu’elles puissent se poursuivre au-delà de la date limite du 9 juillet…

L’UE a déjà approuvé des droits de douane sur 21 milliards d’euros de marchandises américaines, qui pourraient être appliqués immédiatement en réponse aux droits de douane imposés par Trump sur les exportations d’aluminium et d’acier. La réponse européenne cible des secteurs politiquement sensibles de l’économie américaine et des produits tels que le soja de Louisiane – État d’origine du président de la Chambre des représentants, Mike Johnson -, ainsi que les produits agricoles, la volaille et les motos.

Le bloc prépare également une liste supplémentaire de droits de douane sur 95 milliards de dollars de marchandises américaines, en réponse aux droits de douane dits réciproques et aux droits de douane sur les automobiles. Cette liste pourrait évoluer à mesure que les États membres et les industries cherchent à obtenir des amendements pour protéger leurs secteurs.

Trump a récemment déclaré, à son retour du sommet du G7 au Canada, qu’il ne pensait pas que l’UE proposait « un accord équitable pour le moment ». En tout cas, « soit ils concluront une bonne affaire, soit ils paieront tout ce que nous leur dirons », a-t-il déclaré.

L’article Commerce : l’UE brandit la riposte face aux menaces tarifaires de Trump est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Après l’attaque américaine contre l’Iran, déclin du statut de valeur refuge du dollar

La réaction des marchés financiers à l’intensification des tensions entre les États-Unis et l’Iran a révélé une forte érosion du statut de valeur refuge du dollar américain, prévient Nigel Green, PDG du cabinet de conseil financier mondial deVere Group, alors que les investisseurs guettent la prochaine action de Téhéran.

À la suite des frappes américaines ciblées sur les sites nucléaires iraniens – une escalade qui risque d’entraîner la région dans un conflit plus large – le dollar ne s’est que modestement raffermi.

Cette réaction modérée a surpris plus d’un, notamment compte tenu de la gravité du contexte géopolitique. Mais la réaction est révélatrice : le billet vert n’est plus le refuge automatique qu’il était autrefois.

«Nous assistons à un moment de vérité pour la réputation du dollar comme valeur refuge par excellence», déclare Green.

La réaction modérée du marché, même dans un contexte de confrontation à enjeux élevés, souligne l’évolution de la confiance des investisseurs. Le monde observe l’Iran, mais il réévalue aussi discrètement la fiabilité du dollar en temps de crise.

Ce changement de sentiment intervient après la chute de 8,6% du dollar face à un panier de devises majeures cette année. Cette baisse, explique Green, est en partie due à l’inquiétude suscitée par les dommages à long terme des droits de douane imposés par le président Donald Trump, qui ont miné les prévisions de croissance américaine et obscurci la stabilité politique, ainsi qu’aux inquiétudes concernant la dette nationale américaine.

«Pendant des décennies, la domination du dollar était une évidence en période de turbulences», note le PDG de deVere. Il ajoute : «Que ce soit pendant la guerre du Golfe, la crise financière mondiale ou après le 11 septembre, les capitaux affluaient vers le dollar comme garantie de sécurité. Mais cette certitude s’estompe.»

Des marchés sur le qui-vive

En revanche, la récente flambée de tension au Moyen-Orient n’a pas provoqué de ruée vers le billet vert. Malgré une hausse initiale, les investisseurs hésitent encore à s’engager. Ces faibles gains suggèrent que cette décision pourrait être une réaction tactique temporaire, et non un vote de confiance structurel.

«Il existe un consensus croissant sur le fait que la trajectoire budgétaire américaine, les dysfonctionnements politiques et l’instrumentalisation du dollar par les sanctions comportent des risques réels», explique Green.

Les marchés sont désormais sur le qui-vive face à la prochaine action de l’Iran. Si Téhéran riposte d’une manière qui menace les flux pétroliers mondiaux ou provoque une nouvelle escalade américaine, le monde pourrait connaître une volatilité importante. Mais cette volatilité pourrait ne pas se traduire par «le type d’afflux de dollars auquel nous nous attendions par le passé», explique Green. Il poursuit : «Si l’Iran réagit avec force et que les prix du pétrole flambent, nous pourrions assister à une rapide mobilisation des capitaux, mais pas nécessairement vers les actifs américains. Certains continueront de se tourner vers le dollar, mais moins nombreux et avec plus de prudence. D’autres privilégieront les matières premières, la zone euro, voire les marchés émergents considérés comme protégés des risques liés aux États-Unis.»

 Le rééquilibrage de la domination du dollar se renforce depuis des années. Nigel Green évoque les conséquences de la crise de 2008, lorsqu’un assouplissement quantitatif sans précédent a commencé à miner la valeur à long terme du dollar, et les années plus récentes où la politique étrangère et commerciale imprévisible de Washington a aliéné ses alliés et miné la confiance.

«Le monde a commencé à se couvrir contre le dollar», déclare-t-il. Et d’ajouter : «Les banques centrales diversifient leurs réserves. Les institutions explorent des alternatives. Les monnaies numériques, notamment les monnaies numériques de banque centrale et le Bitcoin, font également partie de la combinaison.»

Les investisseurs en état d’alerte maximale

Le directeur général de deVere met néanmoins en garde contre toute complaisance : «Le dollar ne disparaîtra pas du jour au lendemain en tant que valeur refuge, mais son attrait s’affaiblit.»

Alors que le monde attend la réponse de l’Iran, les investisseurs sont en état d’alerte maximale.

«Mais l’une des intrigues secondaires clés ne concerne pas seulement l’escalade militaire : il s’agit d’un réalignement fondamental de la perception du risque et de la sécurité par les capitaux mondiaux. Le mystère du billet vert s’estompe. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère où la confiance aveugle dans le dollar ne définit plus les crises financières», », conclut Nigel Green.

L’article Après l’attaque américaine contre l’Iran, déclin du statut de valeur refuge du dollar est apparu en premier sur Kapitalis.

QNB Revue Economique : La Chine devrait faire preuve de résilience face aux chocs du commerce mondial 

L’année a commencé sur une note positive pour la Chine, portée par un retournement du sentiment dans le secteur privé, sous l’effet d’un mélange de politiques économiques plus favorables, de l’optimisme autour des capacités du pays en matière d’intelligence artificielle (IA), et d’une stabilisation de l’activité manufacturière. Ce rebond intervient après plusieurs années de désengagement des investisseurs et de croissance volatile, marquées par les séquelles du secteur immobilier, la rigueur réglementaire, un soutien budgétaire limité, et le traumatisme des confinements stricts liés à la pandémie.

Cette amélioration de la conjoncture et du sentiment s’est traduite par une activité économique renforcée et des révisions haussières constantes des perspectives de croissance depuis septembre 2024. Toutefois, les perspectives macroéconomiques mondiales ont été brutalement bouleversées en février, lorsqu’une inflexion radicale de la politique commerciale américaine a été annoncée : le président Trump a dévoilé une hausse massive des droits de douane à l’importation. La Chine a été particulièrement ciblée par les États-Unis, avec des droits équivalents à un embargo, atteignant 140 %, et des possibilités très limitées d’exemptions. Après l’ouverture de négociations bilatérales, ces droits ont été réduits à un niveau plus gérable, mais toujours élevé, de 40 %.

Malgré ce choc majeur, l’économie chinoise semble faire preuve de résilience. Parmi les principales économies, la Chine apparaît comme la moins affectée par les révisions à la baisse des prévisions de croissance depuis le « jour de libération tarifaire » des États-Unis, et ce malgré le fait qu’elle soit, de loin, le plus grand exportateur mondial.

QNB ECOTrois facteurs clés expliquent cette résilience chinoise face au choc tarifaire américain :

  1. Un impact limité des tarifs américains sur la croissance chinoise

Bien que la Chine soit le plus grand exportateur mondial et un acteur central de la production mondiale, l’impact global des tarifs américains sur sa croissance reste très limité. Cela s’explique en grande partie par la baisse relative de l’importance des États-Unis comme destination d’exportation et par la réorientation stratégique de Pékin.

Au début des années 2000, les États-Unis représentaient près de 20 % des exportations chinoises. Ce chiffre est tombé à environ 15 % ces dernières années, ce qui correspond à environ 2,8 % du PIB chinois. En parallèle, la Chine a renforcé ses exportations vers l’Asie du Sud-Est, l’Union européenne, et les pays de l’Initiative la Ceinture et la Route, compensant ainsi les pertes liées au marché américain.

De plus, la contribution des exportations au PIB chinois a fortement diminué, passant de 35 % en 2006 à moins de 20 % aujourd’hui, dans un contexte de réorientation vers la consommation intérieure, l’innovation technologique, et les services. Ces mutations structurelles et la mise en place de stratégies commerciales adaptatives ont contribué à atténuer l’impact macroéconomique des droits de douane et à maintenir l’excédent extérieur du pays.

  1. QNBL’inefficacité des tarifs dans un monde de chaînes de valeur mondiales fragmentées

Les droits de douane sont des instruments peu efficaces dans un environnement de production mondialisé. Le rôle central de la Chine dans les chaînes de valeur mondiales a considérablement réduit l’efficacité de ces mesures protectionnistes.

Contrairement aux échanges bilatéraux d’autrefois, les biens modernes traversent de nombreuses frontières avant d’être finalisés, ce qui rend difficile l’identification de la valeur ajoutée nationale. Les entreprises multinationales s’adaptent rapidement en transférant l’assemblage final vers des pays tiers tout en continuant à utiliser des composants chinois via des mécanismes de transbordement. Ces ajustements surpassent souvent les capacités de contrôle, ce qui réduit considérablement l’impact voulu des barrières commerciales.

Par ailleurs, une part importante des exportations chinoises – notamment les composants critiques pour l’électronique, les machines-outils, ou les produits pharmaceutiques – reste difficile à substituer et demeure essentielle pour les entreprises américaines. Cela réduit la probabilité de relocalisations de production (reshoring) et renforce le statut incontournable de la Chine dans l’industrie mondiale.

  1. La compétitivité prix renforcée par la dépréciation du renminbi (RMB)

La dépréciation du renminbi (RMB), notamment en termes réels effectifs, est venue compenser les effets des tarifs douaniers. Depuis l’escalade du conflit commercial en février, le RMB s’est affaibli face au dollar, mais encore davantage face à un panier élargi de devises, ce qui a entraîné une dépréciation significative du taux de change effectif réel (REER).

Cela a permis de rendre les exportations chinoises plus compétitives sur les marchés non libellés en dollars, favorisant une hausse de leurs parts de marché mondiales malgré les barrières américaines. Cette dépréciation agit comme un stabilisateur automatique de l’économie chinoise, en soutenant la demande externe et en contribuant à maintenir l’excédent commercial, soulignant ainsi les limites des mesures commerciales unilatérales.

Conclusion

Les perspectives de croissance de la Chine pour 2025 restent modérément solides, malgré les tensions commerciales persistantes. Cela s’explique par :

  • la réduction structurelle de la dépendance aux exportations vers les États-Unis,
  • l’inefficacité des droits de douane dans un système de production mondialisé,
  • et le regain de compétitivité prix grâce à la dépréciation du RMB.

Ces éléments ont permis de coussin l’impact des chocs externes majeurs sur l’économie chinoise, confirmant sa capacité à absorber les secousses liées aux politiques commerciales protectionnistes.

QNB Revue Economique

L’article QNB Revue Economique : La Chine devrait faire preuve de résilience face aux chocs du commerce mondial  est apparu en premier sur WMC.

❌