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Irrigation et climat : 12 pays africains formés en Tunisie à l’IRA de Médenine

Les travaux de la session de formation sur la conception, l’exploitation et la maintenance des systèmes d’irrigation modernes pour l’adaptation au changement climatique dans l’agriculture africaine, ont été clôturés, jeudi, à l’Institut des Régions Arides (IRA) de Médenine.

Cette session qui a débutée le 16 juin courant, a réuni 13 cadres spécialisés représentant 12 pays africains.

Selon le directeur général de l’Agence Tunisienne de Coopération Technique (ATCT), Mohamed Blidi, cette formation visait à développer les compétences locales en matière de préservation et de valorisation optimale des ressources hydriques.

Il a ajouté qu’elle a permis d’aborder plusieurs thématiques scientifiques liées au développement et à la modernisation des techniques d’irrigation face aux changements climatiques, à la bonne gestion de l’eau, ainsi qu’à la présentation de l’expérience tunisienne dans ce domaine, dans l’objectif de la transférer et de la généraliser aux pays africains participants.

Cette session s’inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud et du partenariat entre l’ATCT, l’Union Africaine de recherche et développement sur les céréales vivrières semi-arides (UA-SAFGRAD), le Fonds Arabe d’Assistance Technique aux Pays Africains (AFTAAC) et l’Institut des Régions Arides (IRA) de Médenine.

La journée de clôture a été marquée par la mise en place des bases d’un partenariat et d’une coopération durables, reposant sur le rôle central de l’Agence tunisienne de coopération technique dans la valorisation des expertises tunisiennes auprès des organisations continentales et internationales, en vue de partenariats efficaces et d’une ouverture mutuellement bénéfique, au service du développement économique et scientifique de la Tunisie et des pays africains concernés.

La cérémonie de clôture a été ponctuée par la remise de certificats aux participants, en présence du directeur général de l’Agence Tunisienne de Coopération Technique, Mohamed Blidi, du directeur général de l’Institut des Régions Arides de Médenine, Sghaier Najari, du coordinateur et représentant du Fonds arabe d’assistance technique aux pays africains, Ahmed Elmekass, et de la ministre plénipotentiaire représentant le Fonds, Chirine Abdel Mejid.

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Le projet Terrasafe au secours des oasis du sud tunisien

L’Institut des Régions Arides (IRA) à Médenine soutient le projet Terrasafe, financé par l’Union européenne (UE), qui vise à mobiliser des innovations biologiques pour lutter contre le changement climatique et ralentir le processus de désertification dans le sud tunisien.

Terrasafe est un projet de recherche majeur de 5 ans (2024-2029) qui étudie les innovations pour prévenir et inverser la désertification. Il est mis en œuvre dans 5 pays méditerranéens : l’Espagne, l’Italie, la Roumanie, Chypre et la Tunisie.

La chercheuse Nissaf Karbout a déclaré, le 20 juin 2025, à l’agence de presse Tap que six agriculteurs avaient été sélectionnés le 6 juin pour participer à ce projet.

Des expériences seront bientôt menées dans les exploitations des participants sélectionnés, utilisant des innovations biologiques pour améliorer la qualité des sols et accroître la productivité des oasis du sud tunisien.

Les oasis sont soumises à une salinisation et une dégradation croissantes causées par l’engorgement, ce qui altère considérablement la teneur en matière organique du sol.

Le projet offrira aux agriculteurs l’opportunité d’expérimenter des innovations biologiques et de les comparer aux pratiques traditionnelles, notamment le remblayage pour favoriser la régénération des sols ou l’application annuelle d’engrais organiques et de compost à partir de résidus de palmiers.

Les expériences ont été menées dans des oasis plutôt que dans des centres de recherche afin d’évaluer les résultats sur le terrain.

Cette approche aidera les agriculteurs à évaluer l’impact des nouvelles technologies et à promouvoir leur mise en œuvre.

Ces innovations réduiront également les coûts liés à l’amélioration de la qualité des sols et atténueront les effets de la salinisation et de l’engorgement hydrique.

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La situation acridienne stabilisée en Tunisie

La situation acridienne est considérée comme stable dans le sud tunisien, après la réalisation des traitements nécessaires contre les criquets pèlerins. Le dessèchement de la végétation, la faible humidité des sols sableux et les précipitations au Sahel africain ont, également, favorisé la stabilisation de la situation. Toutefois, la vigilance et la surveillance continue, restent de mise.

C’est ce qu’a déclaré à l’agence Tap, Mouna Mhafdhi, représentante de la direction générale de la Santé végétale et du Contrôle des intrants agricoles, au ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Jusqu’au 16 juin courant, environ 21 500 hectares de terres ont été traités contre les criquets pèlerins dans les gouvernorats de Tataouine, Médenine, Kébili, Tozeur et Gabès. Parmi les superficies traitées, 5770 hectares l’ont été par hélicoptère.

Selon la responsable, les services centraux et régionaux du ministère de l’Agriculture ont mobilisé tous les moyens de lutte contre les criquets pèlerins, et ce, depuis le 12 mars dernier, date de leur apparition en Tunisie. Et de préciser que les différentes interventions menées ont ciblé tous les criquets dans leurs différents stades de développement, incluant ainsi les larves et les jeunes ailés.

Pour endiguer la propagation de ces acridiens, Mhafdhi a fait savoir que le ministère a collaboré avec des organisations régionales et internationales, ainsi qu’avec les pays voisins comme l’Algérie et la Mauritanie qui ont fourni à la Tunisie une aide logistique.

Habituellement présents dans les déserts semi-arides et arides d’Afrique de l’Est, du Proche-Orient et d’Asie du sud-ouest, les criquets pèlerins sont voraces. Ils peuvent former de grands essaims et font peser une lourde menace sur la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance locaux, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao).

Chaque nouvelle génération peut compter jusqu’à 20 fois plus d’individus que la précédente, ce qui constitue une croissance exponentielle, indique la même source.

En avril dernier, la Fao avait lancé un appel urgent aux pays d’Afrique du Nord-Ouest dont la Tunisie afin de renforcer la surveillance et mettre en œuvre des mesures de lutte précoce contre les criquets pèlerins.

D’après Tap.

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