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Tunisie : Apprendre Ă  gĂ©rer son argent dĂšs l’enfance, la BCT insiste

La culture financiĂšre devient un impĂ©ratif stratĂ©gique pour la stabilitĂ© Ă©conomique et sociale du monde arabe. C’est le message fort du gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri, lors de l’ouverture du 4e CongrĂšs arabe de l’épargne et de la culture financiĂšre, les 2 et 3 juillet 2025 Ă  Tunis.

Selon lui, le faible niveau de planification budgĂ©taire, le recours aux circuits informels et l’absence de sensibilisation aux risques financiers fragilisent l’équilibre social. « La richesse ne se construit pas uniquement par les ressources, mais par la conscience de leur gestion », a-t-il dĂ©clarĂ©, appelant Ă  intĂ©grer la culture financiĂšre dans les programmes scolaires, Ă  adapter les produits aux rĂ©alitĂ©s locales et Ă  simplifier l’accĂšs aux services financiers.

Dans un contexte rĂ©gional marquĂ© par l’inflation, l’endettement et les crises bancaires, la culture financiĂšre devient, selon ses mots, « un pilier de la sĂ©curitĂ© sociale ». Il appelle Ă  une vision arabe commune face aux dĂ©fis Ă©conomiques.

Ebrahim K. Ebrahim, prĂ©sident exĂ©cutif de MenaMoney, a soulignĂ© pour sa part l’urgence d’éduquer les citoyens Ă  tous les niveaux — famille, institutions, gouvernements — pour consolider les bases de la stabilitĂ©. Il plaide pour l’introduction officielle de la culture et des compĂ©tences financiĂšres dans les systĂšmes Ă©ducatifs nationaux.

De son cĂŽtĂ©, Raja Dhamen, directrice Ă  la Banque centrale, a insistĂ© sur l’importance de former des citoyens capables de prendre des dĂ©cisions financiĂšres Ă©clairĂ©es, contribuant Ă  la fois Ă  l’épargne et Ă  l’autonomie familiale.

Le congrĂšs, organisĂ© par le Centre d’observation de l’inclusion financiĂšre, rĂ©unit rĂ©gulateurs, banques, fintechs et experts pour Ă©tablir une feuille de route arabe inclusive, adaptĂ©e aux mutations numĂ©riques et aux besoins sociaux.

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Tunisair : Quand la « fiertĂ© nationale Â» vire au cauchemar collectif

Alors que l’étĂ© bat son plein et que les aĂ©roports tunisiens sont submergĂ©s par le flux saisonnier de voyageurs, Tunisair s’enfonce dans une spirale de chaos organisationnel, battant des records de retards, d’annulations et de colĂšre publique. Une situation qui semble, cette annĂ©e, atteindre un sommet d’indignation rarement Ă©galĂ© – malgrĂ© les promesses prĂ©sidentielles et les engagements gouvernementaux.

« Ni les conditions Ă  bord des avions, ni la ponctualitĂ© des vols ne sont acceptables », avait lancĂ© le prĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed en mars 2025, dĂ©nonçant l’état dĂ©plorable des services de la compagnie nationale. Deux mois plus tard, il rĂ©affirmait son attachement Ă  l’entreprise publique : « Tunisair doit redevenir un symbole de fiertĂ© nationale », tout en promettant que « les institutions et entreprises publiques tunisiennes ne seront jamais mises en vente ».

Mais sur le tarmac comme sur les rĂ©seaux sociaux, les faits contredisent lourdement les discours. Depuis dĂ©but juin, les incidents s’enchaĂźnent, exposant au grand jour les failles profondes d’une compagnie que ni les injections financiĂšres, ni les slogans patriotiques ne semblent remettre sur pied.

Une colÚre virale et un ras-le-bol généralisé

Sur Facebook, X et Instagram, la colĂšre est virale. « Tunisair considĂšre et traite ses passagers comme du bĂ©tail ! », s’insurge un utilisateur. Un autre dĂ©crit une scĂšne ubuesque : « Sur Orly, les derniers vols sont dĂ©routĂ©s vers Roissy sans prĂ©venir, des familles entiĂšres errent en pleine nuit. »

L’exemple du vol TU 999, Nice–Tunis, du 30 juin dernier, a fait figure de dĂ©clencheur symbolique : 150 passagers, dont des enfants et des personnes ĂągĂ©es, apprennent Ă  23h passĂ©es que leur vol est annulĂ© – sans solution de rechange, sans hĂ©bergement, sans encadrement.

Et pourtant, Tunisair se voulait rassurante : « Le nombre d’avions en Ă©tat de voler a doublĂ© depuis l’annĂ©e derniĂšre », expliquait-on en interne. Mais cette « amĂ©lioration » semble dĂ©risoire face Ă  l’ampleur du dĂ©sordre opĂ©rationnel.

Une machine déréglée, une gouvernance dépassée

La compagnie a tentĂ© de temporiser : dans un communiquĂ© publiĂ© rĂ©cemment, Tunisair Ă©voque « des perturbations gĂ©nĂ©ralisĂ©es du trafic aĂ©rien ayant entraĂźnĂ© des ajustements horaires sur plusieurs vols ». Elle affirme dĂ©ployer « toutes les mesures nĂ©cessaires pour limiter l’impact sur ses passagers ». Des mots qui peinent Ă  masquer le dĂ©calage flagrant entre la communication officielle et la rĂ©alitĂ© vĂ©cue par les usagers.

Au cƓur du problĂšme : une dĂ©sorganisation chronique, une flotte toujours trop rĂ©duite, une maintenance insuffisante, un personnel sous pression, et une gouvernance incapable de restaurer la confiance. Loin d’un redressement, c’est une entreprise Ă  la dĂ©rive qui se profile.

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TrĂȘve de 60 jours Ă  Gaza : Trump annonce l’accord d’IsraĂ«l, le Hamas reste prudent

Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump a annoncĂ© mardi 1er juillet que l’État d’IsraĂ«l avait acceptĂ© les conditions d’un cessez-le-feu de 60 jours Ă  Gaza, dans le cadre d’un plan diplomatique soutenu par le Qatar et l’Égypte. L’annonce marque un tournant potentiel dans un conflit qui a dĂ©jĂ  coĂ»tĂ© la vie Ă  plus de 56.000 Palestiniens, selon le ministĂšre de la SantĂ© de Gaza, mais le Hamas n’a pas encore donnĂ© son feu vert.

« Israël a accepté les conditions nécessaires pour finaliser le cessez-le-feu de 60 jours, pendant lequel nous travaillerons avec toutes les parties pour mettre fin à la guerre », a écrit Donald Trump dans une publication sur la plateforme Truth Social.

Il ajoute : « J’espĂšre, pour le bien du Moyen-Orient, que le Hamas prendra cet accord, car il ne s’amĂ©liorera pas – il ne fera qu’empirer. »

Deux responsables de l’administration amĂ©ricaine ont prĂ©cisĂ© que le Hamas Ă©tait toujours en phase d’évaluation du texte, transmis par les mĂ©diateurs qatariens et Ă©gyptiens. Aucun des deux camps – ni IsraĂ«l ni le Hamas – n’a encore officialisĂ© l’entrĂ©e en vigueur de cette trĂȘve.

Ce que prĂ©voit l’accord

D’aprĂšs les informations confirmĂ©es par plusieurs sources diplomatiques proches du dossier, la proposition de cessez-le-feu de 60 jours annoncĂ©e le 1er juillet 2025, rapportĂ©e par plusieurs mĂ©dias, comprend :

  • LibĂ©ration d’otages et de prisonniers :
    Le Hamas serait invitĂ© Ă  libĂ©rer 10 otages israĂ©liens vivants et 18 dĂ©cĂ©dĂ©s, tandis qu’IsraĂ«l devrait libĂ©rer 1000 prisonniers palestiniens, dont plusieurs purgeant de lourdes peines. Ces chiffres sont ceux communiquĂ©s dans la proposition de Trump relayĂ©e par les mĂ©dias.
  • Retrait militaire progressif :
    L’armĂ©e israĂ©lienne s’engagerait Ă  se retirer de certaines zones civiles densĂ©ment peuplĂ©es de la bande de Gaza, tout en conservant une prĂ©sence dans des secteurs stratĂ©giques.
  • AccĂšs humanitaire renforcĂ© :
    Le plan prĂ©voit l’acheminement de 600 camions d’aide humanitaire par jour, dont 300 destinĂ©s au nord de Gaza, ainsi que la livraison de carburant pour alimenter les hĂŽpitaux, boulangeries, et systĂšmes d’assainissement.
  • Phase de nĂ©gociations :
    Les 60 jours de trĂȘve visent Ă  ouvrir un canal de nĂ©gociation politique, avec comme objectif un arrĂȘt durable des hostilitĂ©s. IsraĂ«l maintient l’exigence du dĂ©mantĂšlement de l’appareil militaire du Hamas dans les discussions.

Une urgence humanitaire extrĂȘme

Pendant que les discussions se poursuivent, la situation sur le terrain reste dramatique. Plus de 600 Palestiniens ont Ă©tĂ© tuĂ©s ces cinq derniĂšres semaines alors qu’ils attendaient de la nourriture, selon des ONG prĂ©sentes Ă  Gaza. Le Programme alimentaire mondial (PAM) tire la sonnette d’alarme :

« La fenĂȘtre pour repousser la famine Ă  Gaza est en train de se refermer. »

Les hĂŽpitaux, dont al-Shifa Ă  Gaza-ville, manquent cruellement de carburant. Des centaines de patients sont en danger de mort, faute d’électricitĂ© pour les machines vitales.

Pressions diplomatiques et critiques croissantes

La proposition amĂ©ricaine s’accompagne de critiques croissantes Ă  l’encontre d’IsraĂ«l. Amnesty International, Human Rights Watch, MĂ©decins sans frontiĂšres (MSF) et 24 autres ONG demandent la libĂ©ration de 185 travailleurs humanitaires palestiniens dĂ©tenus sans procĂšs.

La rapporteuse spĂ©ciale de l’ONU, Francesca Albanese, est la cible d’attaques de l’administration Trump aprĂšs avoir publiĂ© un rapport accusant des entreprises occidentales de tirer profit de l’occupation israĂ©lienne.

Enfin, plus de 100 journalistes de la BBC dĂ©noncent une censure de la couverture du conflit, l’accusant de partialitĂ© en dĂ©faveur des Palestiniens.

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Chawki Tabib renvoyé devant la justice pour des faits présumés de corruption

La chambre d’accusation spĂ©cialisĂ©e dans les affaires de corruption financiĂšre, relevant de la Cour d’appel de Tunis, a dĂ©cidĂ© de renvoyer Chawki Tabib, ancien prĂ©sident de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) et ex-bĂątonnier de l’Ordre national des avocats, devant la chambre criminelle du Tribunal de premiĂšre instance de Tunis, rapporte la radio Mosaique FM.

Cette dĂ©cision s’inscrit dans le cadre d’une instruction portant sur la gestion de l’INLUCC durant la pĂ©riode oĂč Chawki Tabib en assurait la prĂ©sidence. Les charges retenues contre lui concernent des soupçons de malversations financiĂšres et de mauvaise gestion administrative.

ParallĂšlement, la chambre a dĂ©cidĂ© de classer sans suite les poursuites engagĂ©es contre un second accusĂ©, faute d’élĂ©ments probants.

Selon la mĂȘme source, la justice a Ă©galement rejetĂ© la demande de levĂ©e de l’interdiction de voyager formulĂ©e par Chawki Tabib, une mesure conservatoire toujours en vigueur.

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Béchir Akermi renvoyé devant la chambre criminelle

La Chambre d’accusation prĂšs la Cour d’appel de Tunis a dĂ©cidĂ© de renvoyer l’ancien magistrat BĂ©chir Akermi devant la chambre criminelle du Tribunal de premiĂšre instance de Tunis, a indiquĂ© vendredi Ă  l’agence TAP l’avocat Hamadi Zafraani, membre du collectif de dĂ©fense.

Le juge d’instruction et ex-procureur de la RĂ©publique, rĂ©voquĂ© en 2021, sera poursuivi pour des faits prĂ©sumĂ©s de « falsification, dĂ©tention et usage de documents falsifiĂ©s ».

Akermi est notamment connu pour avoir dirigĂ© l’enquĂȘte sur les assassinats des opposants Chokri BelaĂŻd et Mohamed Brahmi, deux figures majeures de la scĂšne politique tunisienne tuĂ©es en 2013.

Cette nouvelle dĂ©cision intervient quelques mois aprĂšs l’arrĂȘt de la Cour de cassation du 26 fĂ©vrier 2025, qui avait annulĂ© une prĂ©cĂ©dente dĂ©cision de renvoi prise par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel, ordonnant un rĂ©examen du dossier.

Le magistrat dĂ©chu est visĂ© depuis plusieurs annĂ©es par des plaintes du Parti des Patriotes DĂ©mocrates Unis et des proches des deux martyrs. Un mandat de dĂ©pĂŽt avait Ă©tĂ© Ă©mis Ă  son encontre en 2023, ainsi que deux mandats d’arrĂȘt successifs dans le cadre de ces affaires non Ă©lucidĂ©es.

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Vacances en Tunisie : Deux numéros verts pour faire entendre sa voix

Le ministĂšre du Tourisme a rĂ©cemment remis en avant ses numĂ©ros verts, outils mis en place pour permettre Ă  tout citoyen tunisien et touriste Ă©tranger de signaler des problĂšmes rencontrĂ©s dans les Ă©tablissements touristiques. Depuis les annĂ©es 2000, ces lignes directes existent pour renforcer la proximitĂ© entre les vacanciers et les autoritĂ©s, mĂȘme si leur usage reste parfois discret.

Le premier numĂ©ro, 80100440, dĂ©pend directement du ministĂšre. Il est destinĂ© Ă  recueillir les plaintes liĂ©es aux hĂŽtels et aux sĂ©jours touristiques. Le second, 80100333, est gĂ©rĂ© par l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), chargĂ© de suivre la qualitĂ© des services offerts dans le secteur.

Dans une intervention Ă  la radio nationale le 27 juin 2025, Wahida JaaĂŻt, chargĂ©e de mission auprĂšs du ministre, a insistĂ© sur le fait que les touristes tunisiens bĂ©nĂ©ficient du mĂȘme traitement que les Ă©trangers, un point souvent Ă©voquĂ© mais parfois contestĂ© dans les faits.

Un outil pour tous les touristes, sans distinction

Elle a aussi prĂ©cisĂ© que les rĂ©clamations peuvent ĂȘtre dĂ©posĂ©es par tĂ©lĂ©phone ou par courrier, et qu’une structure administrative centrale est dĂ©diĂ©e Ă  leur suivi, en liaison avec les dĂ©lĂ©gations rĂ©gionales rĂ©parties sur tout le territoire tunisien.

Cependant, si l’existence de ces numĂ©ros verts est un progrĂšs indĂ©niable, la transparence sur leur efficacitĂ© et le volume des appels reçus reste limitĂ©e. Le ministĂšre ne communique pas rĂ©guliĂšrement de statistiques sur le traitement des plaintes, ce qui alimente une certaine mĂ©fiance chez les usagers.

Le tourisme intérieur en chiffres

Sur le plan des chiffres, les touristes tunisiens constituent une part non nĂ©gligeable du secteur. On estime Ă  environ 6 millions le nombre de nuitĂ©es passĂ©es par les Tunisiens rĂ©sidents dans les hĂŽtels touristiques, soit 25 % du total enregistrĂ©. Leur nombre est Ă©valuĂ© Ă  prĂšs de 2,5 millions de personnes, reprĂ©sentant ainsi 38 % de l’ensemble des clients.

Enfin, le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a rappelĂ© l’importance de la rĂ©servation anticipĂ©e via les agences de voyage agréées pour assurer un sĂ©jour bien organisĂ© et protĂ©ger les droits des consommateurs.

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Les retraités italiens à Hammamet : Un exil fiscal devenu réalité

Le basculement est dĂ©sormais chiffrĂ©. Selon de nouveaux chiffres publiĂ©s hier par Il Messaggero, la Tunisie s’impose comme la deuxiĂšme destination prĂ©fĂ©rĂ©e des retraitĂ©s italiens Ă  l’étranger, derriĂšre l’Espagne. Une tendance amorcĂ©e il y a quelques annĂ©es, mais qui prend aujourd’hui une dimension structurelle, notamment dans la ville cĂŽtiĂšre de Hammamet.

Entre 2019 et 2023, prĂšs de 1 000 retraitĂ©s italiens ont transfĂ©rĂ© leur rĂ©sidence fiscale en Tunisie. Mais c’est surtout le chiffre de 2023 qui interpelle : l’INPS (caisse italienne de retraite) y a versĂ© 87 millions d’euros, avec un montant moyen mensuel de 3 564 euros par pensionnĂ©, un record absolu dans la rĂ©gion.

Hammamet concentre une part significative de cette communautĂ©, avec plus de 4 000 retraitĂ©s italiens recensĂ©s – soit environ 8 % de la population locale. Un chiffre qui confirme l’attractivitĂ© fiscale de cette ville et la consolidation d’une forme de migration grise, ni Ă©conomique ni humanitaire, mais fiscale.

Une fiscalité taillée sur mesure

La lĂ©gislation tunisienne autorise une exonĂ©ration de 80 % du revenu de pension perçu de l’étranger. Seuls 20 % sont imposables, selon un barĂšme progressif dont l’impĂŽt maximal ne dĂ©passe pas 35 %. Le chef de famille bĂ©nĂ©ficie Ă©galement d’une dĂ©duction supplĂ©mentaire.

Mais l’atout le plus stratĂ©gique de la Tunisie reste l’exception qu’elle constitue pour les anciens fonctionnaires italiens. Alors que ces derniers ne peuvent gĂ©nĂ©ralement pas bĂ©nĂ©ficier de la dĂ©fiscalisation dans d’autres pays europĂ©ens (Portugal, Espagne, etc.), ils en bĂ©nĂ©ficient en Tunisie. RĂ©sultat : 63 % des retraitĂ©s italiens installĂ©s Ă  Hammamet en 2023 sont issus de la fonction publique.

La chute du Portugal, la montée de la Tunisie

Le phĂ©nomĂšne s’inscrit dans un rééquilibrage rĂ©gional. Longtemps en tĂȘte, le Portugal a supprimĂ© son rĂ©gime fiscal spĂ©cial en 2024, entraĂźnant une chute de plus de 80 % des nouveaux arrivants italiens. Le pays reste encore premier en valeur totale de pensions versĂ©es (157,4 M€), mais c’est un effet d’inertie.

DĂ©sormais, ce sont la Tunisie, l’Espagne, la Roumanie et l’Albanie qui se partagent les nouveaux flux. Ces deux derniers pays proposent des systĂšmes trĂšs attractifs : exonĂ©ration totale en Albanie, et forfait de 10 % sur les pensions Ă©trangĂšres en Roumanie.

L’installation croissante des retraitĂ©s Ă©trangers en Tunisie – concentrĂ©e sur des zones comme Hammamet, Sousse ou Monastir – alimente la demande immobiliĂšre et stimule certains segments de l’économie locale, notamment les services mĂ©dicaux, paramĂ©dicaux et touristiques Ă  l’annĂ©e.

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Cessez-le-feu fragilisé : Trump critique sévÚrement Israël

Le cessez-le-feu annoncĂ© entre IsraĂ«l et l’Iran n’aura tenu que quelques heures. Moins d’une journĂ©e aprĂšs la signature de l’accord, le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump a accusĂ© IsraĂ«l de l’avoir immĂ©diatement violĂ©, provoquant une reprise des hostilitĂ©s.

« À peine on a conclu l’accord, ils [IsraĂ«l] sont sortis et ont lĂąchĂ© un tas de bombes, comme je n’en avais jamais vu », a-t-il dĂ©clarĂ© mardi, avant de s’envoler pour un sommet de l’OTAN Ă  La Haye. Visiblement en colĂšre, Trump a poursuivi sans retenue :
« On a en gros deux pays qui se battent depuis si longtemps et si fort qu’ils ne savent mĂȘme plus ce qu’ils foutent. »

Cette sortie brutale tranche avec le langage habituellement mesurĂ© dans les affaires diplomatiques. Elle rĂ©vĂšle la frustration du prĂ©sident amĂ©ricain face Ă  un accord qu’il avait personnellement soutenu, et qui semble dĂ©jĂ  compromis.

Le ministre israĂ©lien de la DĂ©fense, Israel Katz, a revendiquĂ© des « frappes intenses » sur TĂ©hĂ©ran, justifiĂ©es selon lui par une prĂ©tendue violation iranienne de la trĂȘve. TĂ©hĂ©ran nie catĂ©goriquement, et accuse IsraĂ«l de saboter le processus dĂšs ses premiĂšres heures.

En reprĂ©sailles, l’Iran a menacĂ© de rĂ©pondre avec force Ă  toute nouvelle attaque. Les tensions restent vives, et la fragile mĂ©diation amĂ©ricaine apparaĂźt plus incertaine que jamais.

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Iran – IsraĂ«l : Trump proclame un cessez-le-feu, mais les missiles tombent encore

Donald Trump s’autocongratule pour avoir, selon lui, mis fin Ă  la guerre des 12 jours entre IsraĂ«l et l’Iran. Mais sur le terrain, la violence continue.

Dans une dĂ©claration nocturne publiĂ©e sur Truth Social, Donald Trump a annoncĂ© un cessez-le-feu « progressif Â» entre IsraĂ«l et l’Iran : arrĂȘt des frappes iraniennes prĂ©vu Ă  04h00 GMT, puis israĂ©liennes douze heures plus tard. Un deal qui aurait Ă©tĂ©, selon lui, « inspirĂ© par la raison et la vĂ©ritĂ© Â». Pourtant, dans le ciel de la rĂ©gion, la guerre reste bien active.

Au mĂȘme moment, l’Iran a tirĂ© six salves de missiles sur IsraĂ«l, tuant au moins trois personnes Ă  Beersheba. L’armĂ©e israĂ©lienne et les secours ont confirmĂ© les victimes et des blessĂ©s, alors que des interceptions ont Ă©tĂ© observĂ©es au-dessus d’Al-Qods et HaĂŻfa.

En rĂ©alitĂ©, le cycle de reprĂ©sailles n’a jamais cessĂ©. Avant mĂȘme l’annonce du cessez-le-feu, le 23 juin au soir, l’Iran avait dĂ©jĂ  frappĂ© la base amĂ©ricaine d’Al-Udeid, au Qatar, en rĂ©ponse aux bombardements amĂ©ricains contre ses installations nuclĂ©aires. Selon les sources militaires, les missiles ont Ă©tĂ© interceptĂ©s et aucune victime n’est Ă  dĂ©plorer.

En Irak Ă©galement, plusieurs bases militaires amĂ©ricaines – Taji, Balad, Victory, Imam Ali – ont Ă©tĂ© visĂ©es. Ces attaques confirment un Ă©largissement gĂ©ographique du conflit.

Dans un autre dĂ©veloppement inquiĂ©tant, Iran Press TV a affirmĂ© qu’un haut scientifique nuclĂ©aire iranien, Sedighi Saber, a Ă©tĂ© tuĂ© dans une frappe israĂ©lienne Ă  TĂ©hĂ©ran. Une opĂ©ration qui aurait prĂ©cipitĂ© les derniĂšres ripostes iraniennes.

IsraĂ«l n’a pas confirmĂ© le cessez-le-feu annoncĂ© par Trump. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a rĂ©uni son cabinet de sĂ©curitĂ© et imposĂ© une discrĂ©tion totale Ă  ses ministres. TĂ©hĂ©ran, de son cĂŽtĂ©, nie l’existence d’un accord formel. Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a dĂ©clarĂ© que l’Iran cesserait ses attaques uniquement si IsraĂ«l mettait fin Ă  ses « agressions illĂ©gales Â».

Le Qatar aurait agi en tant que médiateur discret, facilitant les discussions indirectes. Mais malgré cette tentative de désescalade, les faits montrent que la guerre continue.

Depuis le 13 juin, l’Iran affirme que plus de 400 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es, dont 13 enfants. CĂŽtĂ© israĂ©lien, le bilan s’élĂšve Ă  24 morts depuis le dĂ©but des frappes iraniennes.

Sur les rĂ©seaux sociaux, Trump continue Ă  saluer « une paix historique Â», allant jusqu’à conclure son message par un Ă©trange « Que Dieu bĂ©nisse IsraĂ«l, que Dieu bĂ©nisse l’Iran ». Un refrain diplomatique bien dĂ©connectĂ© des rĂ©alitĂ©s sur le terrain.

Le plan horaire du cessez-le-feu annoncé par Donald Trump

Lundi soir, vers 18h (heure locale Ă  Washington, soit 22h GMT), Donald Trump a publiĂ© sur sa plateforme Truth Social un calendrier prĂ©cis pour l’entrĂ©e en vigueur du cessez-le-feu entre IsraĂ«l et l’Iran.

  • Le cessez-le-feu devait dĂ©buter environ six heures plus tard, soit Ă  04h00 GMT (7h00 en IsraĂ«l, 7h30 Ă  TĂ©hĂ©ran). Cette pĂ©riode de six heures permettrait aux deux pays de finaliser leurs « missions finales ».
  • L’Iran devait ĂȘtre le premier Ă  respecter le cessez-le-feu, dĂšs 04h00 GMT (mardi matin).
  • IsraĂ«l devait suivre 12 heures plus tard, Ă  19h heure locale (16h GMT).
  • IsraĂ«l Ă©tait tenu de maintenir la trĂȘve pendant 12 heures, aprĂšs quoi le cessez-le-feu serait considĂ©rĂ© comme pleinement effectif.

Donald Trump a affirmĂ© que ce calendrier marquerait la fin officielle de ce qu’il a qualifiĂ© de la « guerre des douze jours » entre IsraĂ«l et l’Iran.

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Trump frappe l’Iran : les sites nuclĂ©aires visĂ©s, la rĂ©gion en alerte

Dans une annonce fracassante, le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump a confirmĂ© dans la nuit de samedi Ă  dimanche que les forces armĂ©es des États-Unis avaient menĂ© des frappes aĂ©riennes « trĂšs rĂ©ussies » contre plusieurs installations nuclĂ©aires iraniennes, notamment les sites de Fordow, Natanz et Ispahan. Ces infrastructures figurent parmi les plus stratĂ©giques du programme nuclĂ©aire iranien. Selon Trump, elles auraient Ă©tĂ© « totalement et complĂštement dĂ©truites », bien qu’aucune preuve n’ait Ă©tĂ© fournie Ă  l’appui de ces affirmations.

Dans une allocution solennelle depuis la Maison Blanche, le prĂ©sident amĂ©ricain a averti l’Iran qu’en cas de riposte, d’autres cibles Ă©taient « prĂȘtes Ă  ĂȘtre frappĂ©es ». Sur les rĂ©seaux sociaux, il a insistĂ© : « N’oubliez pas, il reste beaucoup de cibles. »

Téhéran dénonce une attaque « scandaleuse »

La rĂ©action iranienne ne s’est pas fait attendre. Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres a qualifiĂ© ces frappes d’« outrageuses » et averti qu’elles auraient des « consĂ©quences durables ». L’Organisation iranienne de l’énergie atomique a jurĂ© de ne « jamais » renoncer Ă  son programme nuclĂ©aire, appelant la communautĂ© internationale Ă  condamner l’intervention amĂ©ricaine.

Dans un contexte de tensions exacerbĂ©es, un haut conseiller du guide suprĂȘme iranien a Ă©voquĂ© la possibilitĂ© de frappes contre les navires amĂ©ricains dans le Golfe et la fermeture du dĂ©troit d’Ormuz, point nĂ©vralgique du commerce pĂ©trolier mondial. Le guide suprĂȘme, l’ayatollah Ali Khamenei, ne s’est pas encore exprimĂ© publiquement.

Escalade rĂ©gionale : IsraĂ«l et l’Iran en premiĂšre ligne

Les frappes amĂ©ricaines surviennent alors que le conflit entre IsraĂ«l et l’Iran a pris un tournant dramatique depuis le 13 juin. L’Iran affirme que plus de 400 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es et plus de 3 000 blessĂ©es depuis le dĂ©but de l’offensive israĂ©lienne. En rĂ©ponse, les missiles iraniens ont visĂ© le centre et le nord d’IsraĂ«l, faisant au moins 23 blessĂ©s et 24 morts cĂŽtĂ© israĂ©lien.

Le Premier ministre israĂ©lien, Benyamin Netanyahou, a saluĂ© la « dĂ©cision audacieuse » de Donald Trump, assurant que l’opĂ©ration avait Ă©tĂ© menĂ©e en « parfaite coordination » entre les deux alliĂ©s.

Une communauté internationale inquiÚte

Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies s’est dit « profondĂ©ment alarmĂ© » par l’intervention amĂ©ricaine, appelant toutes les parties Ă  Ă©viter une escalade incontrĂŽlable. Plusieurs pays d’AmĂ©rique latine ont condamnĂ© les frappes, tandis que d’autres ont simplement exprimĂ© leur prĂ©occupation, appelant au dialogue.

De son cĂŽtĂ©, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a indiquĂ© qu’aucune augmentation du niveau de radiation n’avait Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e autour des sites ciblĂ©s.

Un tournant dans la confrontation Iran–États-Unis ?

Alors que les observateurs internationaux retiennent leur souffle, une question cruciale demeure : ces frappes vont-elles prĂ©cipiter une guerre ouverte dans la rĂ©gion ou, au contraire, ouvrir la voie Ă  une nouvelle dynamique diplomatique ? L’ampleur rĂ©elle des dĂ©gĂąts infligĂ©s aux installations nuclĂ©aires iraniennes reste, Ă  ce stade, incertaine.

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En temps de guerre, CNN préfÚre voler nos salades !

Missiles au-dessus de TĂ©hĂ©ran, silence Ă  Gaza, tension Ă  Washington
 et tomates Ă  Tel Aviv. Ce 18 juin, pendant que les gros titres annoncent une possible intervention militaire amĂ©ricaine aprĂšs les frappes israĂ©liennes sur l’Iran, CNN publie, juste en dessous de sa rubrique “Breaking News”, un article frais, croquant, et bien assaisonnĂ© : “Les 24 meilleures salades du monde”.

Et au cƓur du top 5 de ce palmarĂšs planĂ©taire, entre une panzanella toscane et une salade thaĂŻe : la fameuse “salade israĂ©lienne”. Ou devrions-nous dire
 notre salade tunisienne, version simplifiĂ©e, sans thon ni Ɠuf.

Une salade rebaptisée, une mémoire confisquée
Tomates. Concombres. Persil. Jus de citron. Huile d’olive. Sel. Rien de plus, rien de moins. Une recette plus vieille que les frontiĂšres, connue sous mille noms dans tout le monde arabe — salata baladi en Égypte, salade mĂ©chouia en Tunisie, salade arabe en Palestine. Chez nous, on l’appelle “slata”, tout simplement.

Mais dans l’univers de CNN, cette salade devient « israĂ©lienne Â». Plus fort encore : Michael Solomonov, chef israĂ©lo-amĂ©ricain citĂ© dans l’article, reconnaĂźt sans gĂȘne ses “origines arabes”. Et pourtant, CNN classe la salade sous la banniĂšre bleue et blanche. L’aveu est lĂ . Le rebranding, aussi.

Mention spéciale à tout le monde
 sauf à nous
Dans ce classement, le Liban est citĂ© pour son taboulĂ©, l’Iran pour sa salade Shirazi. Cette derniĂšre est mĂȘme comparĂ©e Ă  la salade israĂ©lienne — ce qui revient Ă  dire que l’original ressemble Ă  sa propre copie. On frĂŽle la caricature.

Mais la Tunisie, elle, brille par son absence, malgrĂ© la richesse de ses salades : mĂ©chouia, houria, slata tounsia
 Rien, pas mĂȘme une note de bas de page. On est pourtant au cƓur de cette tradition culinaire partagĂ©e, oĂč la tomate et le concombre se mangent crus, cuits, Ă©crasĂ©s, fumĂ©s, marinĂ©s. Mais visiblement, le goĂ»t des origines s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence la gĂ©ographie du pouvoir.

Soft power dans l’assiette : la guerre culturelle continue
Ce n’est pas une simple salade. C’est une stratĂ©gie. Celle de l’effacement, du maquillage, du renommage. Falafel, houmous, keffieh — tous sont devenus “produits d’exportation” israĂ©liens aux yeux d’un certain storytelling occidental.

Et maintenant, la salade.
Publier cet article au moment mĂȘme oĂč IsraĂ«l bombarde l’Iran et oĂč les États-Unis menacent d’entrer en guerre, ce n’est pas un hasard. C’est une forme de dissonance stratĂ©gique. Tandis que les bombes tombent, les concombres racontent une autre histoire. Plus douce. Plus digeste.

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Trump Ă  Poutine : « Occupe-toi d’abord de la Russie Â»

Alors que les tensions entre IsraĂ«l et l’Iran entrent dans leur deuxiĂšme semaine, Donald Trump multiplie les dĂ©clarations tonitruantes. Mardi soir, depuis les jardins de la Maison Blanche, le prĂ©sident amĂ©ricain a balayĂ© d’un revers de main l’offre de mĂ©diation russe dans le conflit en cours.

« Je lui ai dit : Fais-moi une faveur — commence par t’occuper de tes propres affaires. RĂ©glons d’abord les problĂšmes de la Russie, d’accord ? Vladimir, occupons-nous d’abord de la Russie, tu te soucieras du reste plus tard. », a-t-il lancĂ© en rĂ©ponse Ă  l’initiative de Vladimir Poutine, qui avait proposĂ© plus tĂŽt dans la journĂ©e d’aider Ă  dĂ©samorcer l’escalade militaire entre TĂ©hĂ©ran et Tel-Aviv.

“I said do me a favor – mediate your own. Let’s mediate Russia first, OK? I said, ‘Vladimir, let’s mediate Russia first, you can worry about this later’”.

Ce rejet, formulĂ© avec une ironie glaciale, en dit long sur la posture actuelle de Washington : aucune place pour une mĂ©diation extĂ©rieure, surtout venue d’un Kremlin que Trump cherche dĂ©sormais Ă  marginaliser sur la scĂšne internationale.

Menace nucléaire implicite

Dans la mĂȘme intervention, Trump a haussĂ© le ton contre l’Iran, affirmant sans apporter de preuve que « le pays n’a aucune dĂ©fense aĂ©rienne », le qualifiant mĂȘme de « totalement sans dĂ©fense ». Il a ensuite Ă©voquĂ© une hypothĂ©tique « reddition inconditionnelle » de TĂ©hĂ©ran.

« Ensuite, on va faire exploser tout ce qui est nuclĂ©aire lĂ -bas », a-t-il lancĂ©, en rĂ©fĂ©rence aux sites atomiques de la RĂ©publique islamique. Une menace Ă  peine voilĂ©e de frappes prĂ©ventives, que de nombreux analystes interprĂštent comme un retour Ă  la doctrine de « dissuasion extrĂȘme » chĂšre aux faucons de Washington.

Des négociations
 trop tard ?

Trump a par ailleurs affirmĂ© qu’il avait Ă©tĂ© approchĂ© par des responsables iraniens pour entamer un dialogue. Il leur aurait rĂ©pondu qu’« il Ă©tait trĂšs tard pour parler ». Tout en se gardant d’annoncer clairement une intervention militaire, il a semĂ© le doute : « Je vais peut-ĂȘtre le faire, peut-ĂȘtre pas. Personne ne sait. » Une ambiguĂŻtĂ© stratĂ©gique assumĂ©e, qui vise autant Ă  dĂ©stabiliser l’adversaire qu’à garder la main sur le tempo diplomatique.

Une semaine « trÚs importante »

MalgrĂ© ces menaces, Trump n’a pas exclu la possibilitĂ© d’un dĂ©nouement rapide : « La semaine prochaine sera trĂšs importante, peut-ĂȘtre mĂȘme avant. » Il a toutefois reconnu que « rien n’est encore gagnĂ© » et que « la guerre, c’est compliquĂ©, beaucoup de choses peuvent tourner mal ».

Ces propos arrivent alors que les États-Unis poursuivent leur soutien dĂ©fensif Ă  IsraĂ«l depuis le dĂ©but des affrontements avec l’Iran. Mais en usant du « nous » pour parler d’éventuelles frappes, Trump continue de brouiller la ligne entre aide indirecte et entrĂ©e en guerre ouverte.

Entre menace et confusion

À travers ce mĂ©lange de bravades, de fausses ouvertures diplomatiques et d’imprĂ©cisions stratĂ©giques, Donald Trump entretient une ambiguĂŻtĂ© dangereuse. D’un cĂŽtĂ©, il souffle la possibilitĂ© d’un apaisement ; de l’autre, il attise les braises d’un embrasement rĂ©gional. Cette posture confuse, marquĂ©e par un mĂ©pris affichĂ© pour l’ordre diplomatique multilatĂ©ral et les institutions internationales, fait redouter le pire.

Alors que les missiles continuent de tomber au Proche-Orient, le monde retient son souffle. Et les prochaines heures pourraient bien ĂȘtre dĂ©cisives.

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Moscou revient sur scĂšne et avertit : L’ntervention US en soutien Ă  IsraĂ«l menace la rĂ©gion

Alors que le conflit entre IsraĂ«l et l’Iran entre ce mercredi 18 juin dans son sixiĂšme jour, la Russie sort de sa rĂ©serve pour alerter sur les risques d’une implication militaire directe des États-Unis, qui pourrait embraser durablement le Moyen-Orient.

AprĂšs plusieurs jours de silence relatif, le ton s’est nettement durci Ă  Moscou. Le vice-ministre russe des Affaires Ă©trangĂšres, SergueĂŻ Riabkov, a prĂ©venu dans une dĂ©claration Ă  l’agence Interfax que toute aide militaire directe amĂ©ricaine Ă  IsraĂ«l risquerait de dĂ©stabiliser profondĂ©ment la rĂ©gion. Il a exhortĂ© Washington Ă  la retenue.

L’avertissement est sans Ă©quivoque : selon Moscou, une entrĂ©e en guerre des États-Unis contre l’Iran constituerait un point de non-retour aux consĂ©quences imprĂ©visibles.

Mise en garde sur le risque de catastrophe nucléaire

La porte‑parole du ministĂšre russe des Affaires Ă©trangĂšres, Maria Zakharova, a estimĂ© que le monde Ă©tait « à quelques millimĂštres d’une catastrophe nuclĂ©aire », en raison des frappes quotidiennes israĂ©liennes contre les infrastructures nuclĂ©aires iraniennes

Poutine en premiĂšre ligne diplomatique

Dans un geste diplomatique important, le prĂ©sident Vladimir Poutine a Ă©changĂ© ce matin avec son homologue des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed Al Nahyan.

Selon l’agence russe TASS, les deux dirigeants ont exprimĂ© une « profonde inquiĂ©tude » face Ă  l’escalade et ont soulignĂ© l’urgence d’un cessez-le-feu immĂ©diat. Moscou a confirmĂ© sa disponibilitĂ© Ă  jouer un rĂŽle de mĂ©diateur, assurant ĂȘtre en contact avec TĂ©hĂ©ran et Tel Aviv.

IsraĂ«l-Iran : une spirale qui menace de s’étendre

Depuis le lancement vendredi dernier de l’opĂ©ration israĂ©lienne « Rising Lion Â», les frappes s’intensifient des deux cĂŽtĂ©s. IsraĂ«l a frappĂ© plusieurs sites nuclĂ©aires et militaires en Iran. En rĂ©ponse, l’Iran a lancĂ© des missiles balistiques sur des zones densĂ©ment peuplĂ©es en IsraĂ«l. Le guide suprĂȘme iranien, Ali Khamenei, a mis en garde contre une intervention amĂ©ricaine, qui, selon lui, plongerait la rĂ©gion dans un chaos gĂ©nĂ©ralisĂ©. Le risque d’un affrontement militaire direct entre Washington et TĂ©hĂ©ran inquiĂšte dĂ©sormais les capitales du Moyen-Orient.

Une crise Ă  double tranchant pour Moscou

Si Moscou exprime son inquiĂ©tude, certains experts soulignent que ce conflit offre aussi des avantages gĂ©opolitiques au Kremlin. La hausse des prix du pĂ©trole profite Ă  la Russie malgrĂ© les sanctions. Par ailleurs, l’attention mondiale se dĂ©tourne de la guerre en Ukraine pour se concentrer sur le Moyen-Orient. Enfin, cette crise donne Ă  Moscou l’occasion de renforcer son rĂŽle de mĂ©diateur international, malgrĂ© les critiques liĂ©es Ă  son invasion de l’Ukraine. L’Iran reste cependant un alliĂ© stratĂ©gique majeur pour la Russie. Membre des BRICS depuis 2024 et partenaire dans plusieurs projets Ă©nergĂ©tiques, TĂ©hĂ©ran est un pilier essentiel de la stratĂ©gie russe face Ă  l’Occident.

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Khamenei dĂ©fie Washington : « Ni guerre imposĂ©e, ni paix imposĂ©e Â»

À la tĂ©lĂ©vision nationale, le guide suprĂȘme iranien Ali Khamenei a lancĂ© une mise en garde cinglante Ă  l’adresse des États-Unis, dĂ©nonçant toute tentative d’imposer une guerre ou une paix Ă  la RĂ©publique islamique.

« Ce peuple ne se rendra Ă  personne face Ă  l’imposition », a-t-il dĂ©clarĂ© d’un ton ferme, dans un discours retransmis par les agences Tasnim et Mehr. « L’Iran rĂ©sistera Ă  une guerre imposĂ©e tout comme Ă  une paix imposĂ©e. »

Cette prise de parole intervient alors que les tensions atteignent un nouveau sommet dans la région, une semaine aprÚs des frappes israéliennes sur le territoire iranien.

Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump, particuliĂšrement virulent sur les rĂ©seaux sociaux, a qualifiĂ© Khamenei de « cible facile », appelant mardi Ă  une « reddition inconditionnelle » de l’Iran.

Une rhĂ©torique jugĂ©e provocatrice par TĂ©hĂ©ran. Sans nommer directement Trump, Khamenei a taclĂ© ceux qui « ne connaissent ni l’histoire ni le caractĂšre du peuple iranien ». « Ceux qui connaissent vraiment cette nation savent qu’elle ne rĂ©pond pas au langage des menaces. »

Le guide suprĂȘme a prĂ©venu : toute intervention militaire amĂ©ricaine serait accueillie par des « consĂ©quences graves et irrĂ©parables ».

Dans un contexte d’escalade, oĂč la diplomatie semble marginalisĂ©e par le fracas des ultimatums, les propos de Khamenei rĂ©sonnent comme une tentative de dissuasion stratĂ©gique. Mais aussi comme un signal clair : TĂ©hĂ©ran ne reculera pas.

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Iran – IsraĂ«l : Un colonel amĂ©ricain suspendu pour propos anti-israĂ©liens

Le Pentagone a suspendu un officier supĂ©rieur aprĂšs la publication de messages hostiles Ă  IsraĂ«l. L’affaire intervient alors que le CongrĂšs cherche Ă  encadrer tout recours Ă  la force contre l’Iran.

Le 17 juin 2025, le colonel Nathan McCormack, responsable de la cellule Levant et Égypte au sein de l’état-major interarmĂ©es amĂ©ricain, a Ă©tĂ© suspendu de ses fonctions. En cause : des publications sur X (ex-Twitter) jugĂ©es incompatibles avec ses responsabilitĂ©s stratĂ©giques.

Dans ces messages, McCormack qualifie IsraĂ«l de « pire alliĂ© » et accuse le Premier ministre Benyamin Netanyahou de vouloir « expulser les Palestiniens » dans le cadre d’un projet de « purification ethnique ». Il critique aussi la complaisance occidentale envers IsraĂ«l, qu’il attribue Ă  une « culpabilitĂ© post-Shoah ».

Le Pentagone a rĂ©agi en soulignant que ces opinions ne reprĂ©sentent pas la position du DĂ©partement de la DĂ©fense. L’officier a Ă©tĂ© Ă©cartĂ© du Joint Staff le temps d’une enquĂȘte administrative.

Le Congrùs tente de freiner une escalade contre l’Iran

Le mĂȘme jour, les reprĂ©sentants Thomas Massie (rĂ©publicain) et Ro Khanna (dĂ©mocrate) ont dĂ©posĂ© une rĂ©solution bipartisane pour empĂȘcher tout engagement militaire contre l’Iran sans autorisation du CongrĂšs. « Ce n’est pas notre guerre », a dĂ©clarĂ© Massie.

Alors que Donald Trump accentue sa rhĂ©torique contre TĂ©hĂ©ran, plusieurs parlementaires, dont Bernie Sanders et Tim Kaine, appellent Ă  un strict encadrement du pouvoir exĂ©cutif. Leur objectif : Ă©viter une nouvelle intervention militaire au Moyen-Orient, alors que les tensions entre IsraĂ«l et l’Iran restent Ă  un niveau critique.

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Trump exige la reddition de l’Iran

Alors que la guerre entre IsraĂ«l et l’Iran entre dans son sixiĂšme jour, Donald Trump change de ton. Le prĂ©sident amĂ©ricain a exigĂ© mardi soir la “reddition inconditionnelle” de TĂ©hĂ©ran, affirmant que les États-Unis “contrĂŽlent totalement le ciel iranien”. Cette inflexion majeure survient alors que les bombardements israĂ©liens sur TĂ©hĂ©ran s’intensifient et que les frappes iraniennes se poursuivent sur le territoire israĂ©lien.

“La patience amĂ©ricaine touche Ă  sa fin”

Dans un message publiĂ© sur Truth Social, Donald Trump a directement visĂ© l’ayatollah Ali Khamenei, qu’il a qualifiĂ© de “cible facile”. “La patience des États-Unis touche Ă  sa fin”, a-t-il Ă©crit, avant de rĂ©clamer une “reddition inconditionnelle” de l’Iran.

Quelques heures plus tĂŽt, le prĂ©sident amĂ©ricain s’était rĂ©uni pendant plus d’une heure et vingt minutes dans la Situation Room avec ses principaux ministres, chefs militaires et le prĂ©sident des chefs d’état-major interarmĂ©es. Selon plusieurs sources relayĂ©es par CNN, Trump se montre de plus en plus favorable Ă  des frappes amĂ©ricaines contre les infrastructures nuclĂ©aires iraniennes, mĂȘme s’il n’écarte pas une sortie diplomatique — Ă  condition que TĂ©hĂ©ran cĂšde sans conditions.

Coordination avec Israël, vers une posture commune

Dans la soirĂ©e de mardi, Trump s’est Ă©galement entretenu par tĂ©lĂ©phone avec le Premier ministre israĂ©lien Benyamin Netanyahou. Aucun communiquĂ© officiel n’a Ă©tĂ© publiĂ©, mais cet Ă©change, tenu au plus fort des frappes israĂ©liennes sur TĂ©hĂ©ran, laisse peu de doutes sur l’objectif commun : neutraliser la capacitĂ© militaire stratĂ©gique de l’Iran.

Washington affirme dĂ©sormais exercer un “contrĂŽle total” de l’espace aĂ©rien iranien. Ce message vise autant Ă  dissuader une riposte de TĂ©hĂ©ran qu’à signaler aux alliĂ©s rĂ©gionaux que la doctrine de “pression maximale” est pleinement rĂ©activĂ©e.

Téhéran sous les bombes

TĂŽt ce mercredi matin, plusieurs explosions ont secouĂ© la capitale iranienne. L’armĂ©e israĂ©lienne a confirmĂ© avoir menĂ© des frappes aĂ©riennes visant des sites militaires et nuclĂ©aires Ă  TĂ©hĂ©ran et ses environs, notamment des centres de production d’armes et des centrifugeuses Ă  Natanz.

Les dĂ©fenses aĂ©riennes iraniennes ont tentĂ© d’intercepter les missiles, mais des images partagĂ©es sur les rĂ©seaux sociaux montrent des panaches de fumĂ©e noire s’élevant au-dessus de plusieurs quartiers rĂ©sidentiels. Les autoritĂ©s iraniennes restent avares en dĂ©tails, et le bilan humain exact demeure incertain.

Riposte iranienne et black-out israélien

En rĂ©ponse, l’Iran a lancĂ© dans la nuit une salve de missiles, dont certains de type hypersonique “Fattah”, vers le centre et le nord d’IsraĂ«l. Des explosions ont Ă©tĂ© entendues Ă  Tel-Aviv, et 94 blessĂ©s ont Ă©tĂ© recensĂ©s par le ministĂšre israĂ©lien de la SantĂ©, principalement en raison d’éclats liĂ©s aux interceptions.

L’armĂ©e israĂ©lienne maintient une stricte censure sur les cibles touchĂ©es et l’étendue des dĂ©gĂąts. La presse locale Ă©voque nĂ©anmoins plusieurs incendies dĂ©clenchĂ©s par les frappes.

Un bilan déséquilibré

Depuis le dĂ©but des hostilitĂ©s, les frappes israĂ©liennes sur l’Iran ont fait plus de 240 morts, dont au moins 70 femmes et enfants, selon des sources hospitaliĂšres. CĂŽtĂ© israĂ©lien, 24 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es par les attaques iraniennes.

Gaza en ruines

ParallĂšlement, la guerre Ă  Gaza se poursuit dans l’indiffĂ©rence diplomatique. Ce mercredi, les forces israĂ©liennes ont tuĂ© 89 Palestiniens Ă  Khan YounĂšs, dont une majoritĂ© se trouvait dans une file d’attente pour l’aide alimentaire. Le ministĂšre de la SantĂ© local affirme que le nombre total de morts dĂ©passe 55 000, avec plus de 128 000 blessĂ©s.

Vers un affrontement direct ?

L’exigence amĂ©ricaine de capitulation marque un tournant stratĂ©gique. La ligne rouge semble franchie. Face Ă  une posture de guerre totale portĂ©e par Trump, TĂ©hĂ©ran devra choisir entre l’escalade ou une difficile nĂ©gociation en position de faiblesse. Aucun canal diplomatique crĂ©dible n’est, Ă  cette heure, activĂ©.

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