D’après la même source, la présence de plus en plus précoce des méduses ces dernières années serait liée aux profondes transformations que subit la mer Méditerranée. Et notamment à une élévation exceptionnelle de la température de ses eaux, la plus élevée parmi les mers et océans du globe. En effet, celle-ci est en hausse perpétuelle depuis des années.
Yassine Ramzi Esghir a affirmé que la hausse de la température de l’eau de mer favorise largement le développement des méduses.
À cela s’ajoute la pollution marine, particulièrement sur certaines plages tunisiennes, qui constitue un véritable réservoir de nourriture pour ces espèces, accentuant ainsi leur prolifération.
L’expert pointe également du doigt la pêche anarchique comme l’une des causes majeures de la multiplication des méduses, connues localement sous le nom de horrika. En effet, cette pratique entraîne la raréfaction de certains poissons prédateurs des méduses, contribuant à un déséquilibre de l’écosystème marin.
Les méduses présentes sur les côtes tunisiennes se déclinent en plusieurs espèces. Celle actuellement la plus répandue est de grande taille, de couleur bleue. Impressionnante, elle demeure cependant inoffensive. Une autre espèce, plus petite, peut en revanche provoquer des brûlures cutanées en cas de contact.
En cas de piqûre, il est fortement déconseillé de frotter la zone atteinte avec du sable. Mais il faut rincer à l’eau de mer et enlever délicatement les tentacules restants.
En outre, il est recommandé de se rendre rapidement à la pharmacie la plus proche, en cas de réaction toxique.