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Tunis : la place Mongi Bali rénovée dans l’esprit des années 60

Tunis : la place Mongi Bali rénovée dans l’esprit des années 60

Après une importante phase de réaménagement, la place Mongi Bali, nichée au cœur de Tunis, renaît dans un esprit à la fois moderne et fidèle à son passé. Grâce au soutien de la BIAT, cet espace public emblématique a été entièrement rénové : une fontaine centrale, du mobilier urbain repensé et un aménagement plus accueillant […]

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Polluée par le phosphate, Gabès se meurt et appelle à l’aide

Dans le reportage que nous reproduisons ci-dessous, l’agence AFP revient sur le drame de Gabès, ville du sud-est de la Tunisie, la plus polluée par les industries chimiques dans le pays, et dont la population appellent les autorités à leur secours, sans que leur voix ne soient pour le moment entendue.    

La chambre de Cherifa Attia sent le caoutchouc brûlé. L’odeur provient d’une énorme usine de traitement des phosphates, installée à Gabès en Tunisie, qui déverse ses déchets à l’air libre et dans la mer.

Les riverains dénoncent depuis des années les émanations toxiques du Groupe chimique tunisien (GCT), plus grand complexe du pays, qui produit des engrais à base de phosphate.

Les autorités avaient annoncé la fermeture du site en 2017 mais le gouvernement a récemment promis de multiplier par cinq la production de phosphates, pour la faire passer de 3 à 14 millions de tonnes par an d’ici 2030.

«C’est en train de nous tuer, nous respirons cela nuit et jour», explique à l’AFP Cherifa, 74 ans, en humant l’air acre qui enveloppe Gabès et ses 400 000 habitants.

Après des années de troubles sociaux et de sous-investissements, le président Kaïs Saïed veut relancer le secteur des phosphates, principale richesse naturelle de Tunisie, qui a dégringolé du 5e rang mondial en 2010 au 10e actuellement.

«Cette usine est mauvaise pour l’air, la mer, toute forme de vie. Nous espérions une application de la décision de 2017 mais le gouvernement a visiblement abandonné cette idée», déplore Khayreddine Debaya, coordinateur de Stop Pollution, une ONG locale.

Cherifa dit avoir survécu à deux cancers du sein et de l’utérus alors que sa sœur Naftia, 76 ans, souffre de problèmes cardiaques et de peau.

Diverses études lient la transformation des phosphates à des pathologies semblables à celles des deux sœurs.

Des niveaux très élevés de polluants chimiques

Outre la relance de la production, le gouvernement a récemment décidé de retirer les phosphogypses – principal résidu de la production de fertilisants – de la liste des déchets dangereux.

La production d’engrais émet des gaz hautement toxiques comme le dioxyde de soufre et l’ammoniac, tandis que le phosphogypse contamine les sols et les nappes phréatiques avec des substances cancérigènes comme le plomb et l’arsenic.

L’Institut national de la santé aux Etats-Unis a établi une corrélation entre l’exposition à ces déchets et des affections comme l’«insuffisance hépatique, des maladies auto-immunes, des troubles pulmonaires».

Selon une étude du laboratoire universitaire français Géosciences Environnement Toulouse, datant de décembre dernier, l’usine de Gabès émet «des niveaux très élevés» de polluants.

Le document déplore des «conséquences dévastatrices» comme des «malformations cardiaques», soulignant que «cette pollution industrielle (..) est associée à divers problèmes de santé très répandus à Gabès, comme des cancers (poumon, nez, sein, foie, rein, estomac, sang)».

En l’absence de données officielles, il est difficile de quantifier l’ampleur du phénomène. Une cancérologue locale interrogée par l’AFP a refusé de commenter les cas spécifiques à Gabès. Pour beaucoup de riverains, la prudence de certains médecins s’explique par la peur d’une réaction des autorités.

Le complexe chimique donne du travail à environ 4 000 personnes à Gabès, où une personne sur quatre est sans emploi.

«Si les autorités refusent de la démanteler, il faudrait au moins arrêter de déverser des déchets dans l’air et en mer», estime Mouna Bouali, une autre riveraine de 45 ans, suggérant que les autorités utilisent l’argent du phosphate pour «assainir l’environnement».

L’argent pour l’Etat, la maladie pour la population

Sollicitées à plusieurs reprises par l’AFP, les autorités n’ont pas souhaité répondre.

«Nous sommes tous moribonds à Gabès», dénonce Mme Bouali, assise près de sa mère Dhabia, aveugle et atteinte d’une maladie auto-immune.

«Qu’ils prennent tout Gabès, nous ne voulons plus de cette ville» dont «l’Etat tire de l’argent et nous uniquement des maladies», lance Dhahbia, 67 ans, qui envisage de vendre sa maison mais se demande «qui voudrait acheter un logement ici».

Ces dernières semaines, des centaines de riverains ont été crier leur colère devant les bureaux du gouverneur local, brandissant des pancartes: «je veux vivre».

Les familles interrogées par l’AFP ont voté pour le président Saïed, réélu en octobre dernier, auquel elles font confiance. C’est pourtant sous son impulsion que la Tunisie mise sur le phosphate, ce «pilier de l’économie nationale», selon M. Saïed, pour stimuler la croissance grâce à des exportations destinées particulièrement aux marchés européens.

Cherifa et Naftia se souviennent encore de l’inauguration du complexe GCT par le premier président tunisien Habib Bourguiba en 1972, dans un contexte d’essor industriel. «Nous sommes descendues dans la rue pour chanter et applaudir», souligne Naftia, sans savoir que «nous célébrions notre propre perte».

Source : AFP.

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Kaïs Saïed entre salut républicain et défis de gouvernance

La Tunisie a besoin aujourd’hui non seulement d’un cap politique, mais d’un dispositif administratif cohérent, innovant et résolument orienté vers les résultats. Il ne s’agit pas de renier le rôle historique joué par le président Kaïs Saïed dans le redressement du pays, mais bien de reconnaître que la phase actuelle exige une gouvernance plus structurée, plus participative et plus orientée vers l’efficacité.

Leith Lakhoua *

Il est incontestable que le président Kaïs Saïed a, à un moment décisif de l’histoire récente de la Tunisie, réussi à écarter de graves dangers qui menaçaient l’existence même de l’État républicain. Face à une anarchie parlementaire croissante, à la complaisance de certaines institutions de l’État vis-à-vis de réseaux mafieux, et à une infiltration systématique des intérêts privés dans les rouages publics, l’intervention du président a été salutaire. Elle a permis de remettre de l’ordre dans un pays qui glissait lentement mais sûrement vers une forme de désintégration institutionnelle.

Réussites et échecs

Parmi les actions positives à mettre à son actif, on peut citer la relance de plusieurs entreprises nationales stratégiques comme la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), la Société nationale des celluloses et du papier Alfa (SNCPA) et la Société tunisienne du sucre (STS). Ces entités, longtemps paralysées, connaissent depuis un retour progressif à l’activité, ce qui contribue indéniablement à l’effort national de relance économique.

Cependant, à côté de ces réussites, certaines initiatives du président ont montré leurs limites, voire leur inefficacité. C’est le cas notamment des «charikat ahlia», sociétés communautaires qui peinent à émerger, faute de garanties solides assurant la viabilité de leurs projets.

À cela s’ajoute l’opacité entourant le Conseil national des régions et des districts (CNRD), dont les prérogatives restent floues. Il semble que ce conseil devait contribuer à l’élaboration de la loi électorale relative aux collectivités locales; or, à ce jour, aucune élection municipale n’a été tenue, et les communes du pays vivent dans une anarchie croissante, marquée par l’abandon, l’inefficacité, et l’absence de toute gestion structurée.

Par ailleurs, la Tunisie se trouve à l’orée de plusieurs projets stratégiques à forte valeur ajoutée : le port en eaux profondes d’Enfidha, le pont de Bizerte, la réhabilitation de l’aéroport de Tunis-Carthage, le développement du réseau ferroviaire, la transition vers l’énergie verte, ou encore le projet ambitieux de la Cité médicale des Aghlabides. Ces projets, vitaux pour l’avenir économique du pays, mériteraient un pilotage institutionnel spécifique, méthodique et suivi.

C’est pourquoi, afin de passer à une vitesse supérieure et répondre aux exigences de l’heure, il devient nécessaire d’envisager une série de mesures structurelles :

– la réévaluation du CNRD pour déterminer de manière claire s’il constitue une véritable valeur ajoutée ou s’il représente une charge superflue pour les finances publiques; le cas échéant, sa dissolution permettrait de recentrer les ressources sur des structures réellement utiles;

– l’adoption d’une loi électorale claire et organisation des élections municipales : la vacance du pouvoir local ne peut plus durer, et il est impératif de rétablir les conseils municipaux élus afin de restaurer une gestion locale responsable, légitime et efficace;

– la création d’un ministère des Grands Projets qui aurait pour mission exclusive de piloter les projets d’envergure nationale, avec un calendrier précis, des budgets clairs et des rapports d’avancement périodiques (trimestriels ou semestriels);

– la constitution de cellules d’expertise auprès de la présidence : le président gagnerait à s’entourer de conseils techniques dans les différents domaines de gestion (économie, infrastructure, énergie, santé, gouvernance territoriale), capables de suivre le rendement des institutions, proposer des solutions et garantir un minimum de continuité et d’évaluation dans l’action publique.

Le temps est venu de construire

Il est vrai que Kaïs Saïed a été confronté à des trahisons, parfois au plus haut niveau de l’État, y compris parmi les personnes qu’il avait lui-même promues. Mais ces cas isolés ne doivent pas justifier une méfiance systématique ni entraver la dynamique nécessaire à la gestion efficace d’un pays en quête de stabilité et de croissance.

Le temps est venu non plus de dénoncer, mais de construire; non plus de soupçonner, mais de confier avec méthode, contrôle et rigueur.

La Tunisie a besoin aujourd’hui non seulement d’un cap politique, mais d’un dispositif administratif cohérent, innovant et résolument orienté vers les résultats. Il ne s’agit pas de renier le rôle historique joué par le président, mais bien de reconnaître que la phase actuelle exige une gouvernance plus structurée, plus participative et plus orientée vers l’efficacité. C’est à ce prix que la Tunisie pourra relever les défis du monde moderne et redonner espoir à ses citoyens.

* Consultant en organisation industrielle et logistique.

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Kaïs Saïed │ Les chômeurs de longue durée seront appelés à remplacer les mauvais fonctionnaires

Les groupes d’intérêt qui tentent par tous les moyens d’envenimer la situation et de créer des crises [dans le pays] doivent rendre compte de leurs actes, ainsi que ceux qui sont à leur service au sein de l’administration publique.

C’est ce qu’a déclaré le président Kaïs Saïed, lors de sa rencontre avec la Première ministre Sarah Zaafrani Zenzeri, mercredi 25 juin 2025, au Palais de Carthage, ajoutant, selon un communiqué de presse publié par la présidence, que les chômeurs de longue durée sont souvent mieux qualifiés et prêts à occuper ces postes.

Le président Saïed a souligné que le patriotisme, le dévouement, l’abnégation et l’austérité doivent être des critères clés dans la sélection des futurs responsables chargés de superviser les services publics, les institutions et les entreprises publiques.

Il a également dénoncé la complaisance injustifiée de certains responsables administratifs qui utilisent la complexité et les lenteurs des procédures comme prétexte pour ne pas satisfaire les demandes des citoyens.

Dans ce contexte, le chef de l’État a souligné que de nombreux textes de lois doivent être révisés en profondeur, ainsi qu’un certain nombre de nominations et d’institutions dont l’utilité est sujette au doute.

Ces déclarations présidentielles ont un air de déjà entendu. Elles ont déjà été faites à plusieurs reprises au cours des deux dernières années, et adressées aux différents chefs de gouvernement qui se sont succédé au poste.

Est-ce à dire que Saïed s’impatiente de voir enfin concrétisées ses recommandations relatives à la réforme de l’administration publique?

On est tentés de le penser, et de voir dans cette insistance présidentielle un reproche adressé à ceux et celles qui sont censés mettre en œuvre ses recommandations. Et qui tardent à le faire…

I. B.   

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Kaïs Saïed : il est urgent de revoir les critères de choix des responsables

Le président de la République, Kaïs Saïed, a accordé une audience, mercredi 25 juin au palais de Carthage, à la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzrri.

Au cours de l’entretien, le chef de l’État a souligné que les lobbies qui tentent par tous les moyens d’attiser les tensions et de provoquer des crises ne peuvent rester en dehors du champ de la reddition des comptes et de la responsabilité.

De même, ceux qui les servent au sein de l’administration ne resteront pas, eux non plus, à l’abri de la responsabilité. Ceux qui sont au chômage depuis longtemps sont plus dignes de les remplacer.

Pour le président de la République, le patriotisme, la loyauté, le dévouement, l’austérité et le don sans limites doivent tous être des critères essentiels dans le choix de ceux qui veillent à la gestion de plusieurs services publics ou qui travaillent au sein des appareils, des institutions et des établissements publics de l’État.

Il n’a pas manqué de faire savoir à la cheffe du gouvernement que beaucoup invoquent les procédures, alors que lorsqu’une intervention directe est nécessaire pour résoudre un simple problème rencontré par les agents de l’administration en général, cette lenteur et ces prétextes injustifiés disparaissent soudainement. Selon lui, il s’agit ni plus ni moins qu’une forme de négligence ou de mauvaise foi.

Par conséquent, le chef de l’État a appelé à la révision en profondeur d’un grand nombre de textes, mais aussi de certaines nominations et institutions dont l’existence même est inutile.

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Saïed met en garde les lobbies et appelle à une refonte de l’administration

Le président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé, lors d’une rencontre tenue mercredi au Palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, que les lobbies qui tentent, par tous les moyens, d’attiser les tensions et de provoquer des crises, ne sauraient rester en dehors du champ de la reddition des comptes. Ceux qui les servent au sein de l’administration seront eux aussi tenus responsables, a-t-il ajouté.

Selon un communiqué de la présidence, Kaïs Saïed a souligné que ceux qui sont au chômage depuis longtemps sont plus dignes d’occuper les postes de ceux qui manquent de loyauté. Il a insisté sur le fait que le patriotisme, la sincérité, le dévouement, l’austérité et la générosité sans limites doivent être les critères fondamentaux dans le choix des responsables de la gestion des services publics, ainsi que des agents de l’État et des entreprises publiques.

Le chef de l’État a également déploré le recours systématique aux procédures administratives comme prétexte à l’inaction, estimant que lorsqu’une intervention directe permet de résoudre un problème simple, ces justifications disparaissent étrangement.

Il a ainsi appelé à une révision en profondeur de nombreuses lois, ainsi que de certaines nominations et institutions dont l’existence même est remise en question.

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Mahmoud Abbas salue la position de la Tunisie en faveur de la cause palestinienne

Mahmoud Abbas salue la position de la Tunisie en faveur de la cause palestinienne

Le président de l’État de Palestine, Mahmoud Abbas, a salué, lors d’une rencontre tenue avant-hier lundi au siège de la présidence à Ramallah, les positions de la Tunisie, direction et peuple, en faveur du peuple palestinien et sa juste cause. Des positions, a-t-il affirmé, qui ont eu un impact positif dans le soutien aux droits […]

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De Bagdad à Téhéran ou quand l’histoire se répète

L’histoire, dit-on, ne se répète pas, mais elle bégaie. En 2003, les États-Unis envahissent l’Irak au nom d’un danger imminent : Saddam Hussein détiendrait des armes de destruction massive (ADM). Vingt ans plus tard, le monde assiste au bombardement de l’Iran par Israël et les Etats-Unis, justifié par la crainte que la République islamique soit sur le point d’acquérir l’arme nucléaire. Dans les deux cas, les faits sont contestés, les preuves fragiles, et les conséquences dévastatrices.

Dr. Sadok Zerelli *

Deux guerres, un même mensonge

Après les attentats du 11 septembre 2001, l’administration Bush lance la «guerre contre le terrorisme». L’Irak est rapidement désigné comme cible prioritaire. Les justifications officielles abondent : liens supposés entre Saddam Hussein et Al-Qaïda, mais surtout, accusations de possession d’armes chimiques, biologiques et nucléaires.

Malgré les inspections de l’Onu qui n’ont trouvé aucune preuve tangible, la machine de guerre s’emballe. Colin Powell, alors secrétaire d’État, brandit des fioles supposées remplies de produits chimiques et bactériologiques dangereux et des schémas douteux à l’Onu.

Le 20 mars 2003, les États-Unis et leurs alliés envahissent l’Irak. La suite est connue : aucune arme de destruction massive ne sera jamais trouvée. Le régime est renversé, mais le pays s’enfonce dans le chaos, donnant naissance à une guerre civile et à des groupes terroristes comme Daech.

L’objectif réel ? Redessiner le Moyen-Orient, contrôler les ressources pétrolières, affirmer la domination américaine. Le mensonge d’État devient outil de guerre.

L’Iran, nouvelle cible du mensonge d’Etat

Le 13 juin 2025, Israël lance une série de frappes contre des sites iraniens. Motif officiel : empêcher l’Iran de fabriquer une bombe nucléaire. Pourtant, toutes les sources indépendantes, y compris des services de renseignement occidentaux et même la CIA, confirment que l’Iran ne possède pas d’arme nucléaire et n’est pas à quelques semaines de l’avoir. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n’a trouvé aucun indice de militarisation active du programme iranien.

Comme en 2003, les avertissements diplomatiques sont ignorés. Le récit dominant est imposé par une minorité de faucons politiques et militaires. Une peur orchestrée l’emporte sur les faits. A nouveau, le monde découvre, trop tard, que les raisons invoquées relèvent davantage de l’idéologie que de la vérité.

Un même schéma basé sur la peur, la désinformation et la création d’un ennemi absolu.

– En 2003, Saddam Hussein présenté comme un tyran fou prêt à utiliser ses ADM contre l’Occident.

-En 2025, le régime iranien décrit comme messianique, irrationnel, et résolu à détruire Israël avec une bombe nucléaire fictive.

Dans les deux cas, on assite à une marginalisation des organismes internationaux.

En Irak, l’Onu est contournée, ses inspecteurs discrédités.

En Iran, l’AIEA est ignorée malgré ses rapports rassurants.

La mise en scène médiatique est identique.

En 2003, les grands médias relayent les assertions américaines sans enquête sérieuse.

En 2025, de nombreuses chaînes occidentales reprennent les éléments israéliens sans vérification, noyant les avertissements contradictoires.

Le dogme de la guerre préventive

Les bombardements par Israël depuis le 13 juin des sites nucléaires et civils en Iran suivis par des bombardements encore plus dévastateurs il y a quelques jours de trois sites nucléaires par les B-52 américains, illustrent parfaitement la mentalité de «cowboy» de Donald Trump, un grand amateur du sport de combat MMA dont il ne rate pas les grands matchs, et qu’il a résumé lui-même ainsi : «Lorsque la bataille est inévitable, il faut frapper le premier». Il n’hésite pas à appliquer le même principe de combat dans les relations internationales comme si le monde est une vaste arène où celui qui frappe le premier et de préférence par surprise gagne le match.

Ce faisant, il oublie que l’’invasion de l’Irak a été un désastre humanitaire, politique et moral et que le bombardement de l’Iran, sous un faux prétexte nucléaire, pourrait mettre en danger la paix mondiale et engendrer un cataclysme bien plus vaste pour toute l’humanité.

L’Eté de toutes les peurs 

La riposte immédiate de l’Iran aux bombardements d’Israël et des Etats-Unis a été jusqu’à maintenant une pluie de missiles et de drones sur les villes israéliennes et même une base américaine dans la région.

Cependant, le Liban, la Syrie et même certains Etats monarchiques du Golfe tels que le Qatar ou l’Arabie Saoudite risquent d’être aspirés dans le conflit. Les prix du pétole vont flamber à la suite de la fermeture éventuelle par l’Iran du détroit d’Ormuz. Les marchés paniquent et la récession économique et l’inflation seront mondiales, obligeant d’autres puissances telles que la Chine ou la Russie ou l’Europe d’intervenir : l’embrasement régional deviendra mondial, avec le risque d’utilisation en dernier recours d’armes nucléaires tactiques ou balistiques, ce qui provoquera la disparition à plus ou moins brève échéance de l’humanité et de toute vie sur terre.

Ce scénario catastrophe rejoint malheureusement les conclusions du ‘Bulletin of the Atomic Scientists Doomsday Clock’, un modèle symbolique élaboré par un grand nombre de scientifiques du monde entier qui mesure la «proximité de la fin du monde» en minutes avant minuit et qui intègre les risques de guerre nucléaire, changement climatique, IA non contrôlée, etc. En 2024, il a été placé à «90 secondes avant minuit», le plus proche jamais atteint. 

L’impact sur la Tunisie

Je ne suis pas particulièrement superstitieux, mais je ne peux pas ne pas relever la succession de catastrophes internationales depuis cinq ans qui se traduisent par des «chocs extérieurs» subis par la Tunisie : Covid-19 avec récession mondiale, guerre en Ukraine avec flambée du coûts des produits énergétiques et alimentaires, élection de Donald Trump avec imposition de nouveaux droits de douanes supplémentaires de 28% sur le produits tunisiens exportés aux Etats-Unis, et maintenant la guerre entre Israël et l’Iran avec risque d’un embrasement du Moyen-Orient dont la Tunisie fait partie intégrale, si elle n’engendrera pas une troisième guerre mondiale.

Certes, la Tunisie ne serait pas directement impliquée militairement, mais elle subirait des conséquences politiques, économiques et sociales importantes, qui viendront aggraver la récession économique, le chômage et l’inflation qu’elle endure déjà depuis 2011, et réduiront pratiquement à néant les faibles espoirs de reprise de la croissance économique et de la paix sociale.

Même si le président Kaïs Saïed chercherait probablement à maintenir une position de neutralité, toutefois, une pression populaire anti-israélienne pourrait surgir, avec manifestations, voire troubles, en particulier si des images de civils iraniens massacrés circulent massivement.

Sur le plan de la politique interne, la guerre entre Israël et l’Iran pourrait réactiver des de vieux clivages idéologiques : certains mouvements islamistes ou panarabes (comme Ennahdha ou d’anciens milieux nassériens) pourraient exprimer un soutien implicite à l’Iran, vu comme une puissance antisioniste, tandis que d’autres courants pourraient appeler à la modération ou au soutien indirect à Israël, par hostilité à l’axe chiite.

Sur le plan de la politique internationale, un soutien tunisien – même diplomatique – à l’Iran serait immédiatement perçu par Donald Trump comme inacceptable et risque d’être qualifié de «soutien à une puissance terroriste». Avec son tempérament fougueux et imprévisible, il ne se contenterait pas de critiques verbales mais pourrait immédiatement ordonner le gel des aides économiques américaines, l’extension des sanctions financières internationales via la pression américaine sur Fonds monétaire international (FMI) et la Banque Mondiale (BM), ou de nouveaux tarifs douaniers sur les exportations tunisiennes vers les Etats-Unis encore plus élevés que les 28% qu’il a déjà décidé d’instaurer en mars dernier. Pire, il pourrait utiliser son réseau social Social Truth pour s’en prendre personnellement à Kaïs Saïd, en le qualifiant de «sympathisant de l’ennemi» et exercer même des pressions sur ses alliés du Golfe (Arabie Saoudite, Émirats, Qatar) pour qu’ils isolent diplomatiquement et économiquement la Tunisie, davantage qu’elle ne l’est déjà.

Bref, à part les retombées directes et indirectes de la guerre entre l’Iran et Israël, la Tunisie risque de payer cher les affinités présumées de Kais Saïd avec le régime iranien.

Que Dieu nous protège !

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Kaïs Saïed préside la sortie de la 55e promotion des Académies Militaires

À l’occasion du 69e anniversaire de la création de l’Armée nationale, le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé ce mardi 24 juin la cérémonie de sortie de la 55e promotion des trois académies militaires. L’événement s’est déroulé à Fondouk Jedid, dans le gouvernorat de Nabeul.

Lors de cette cérémonie solennelle, le chef de l’État a échangé avec les parents des diplômés, leur souhaitant succès et réussite pour l’avenir de leurs enfants au service de la nation.

Le chef de l’Etat préside la cérémonie de sortie de la 55e promotion des trois académies militaires

À l’occasion du 69e anniversaire de la création de l’Armée nationale, le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, mardi 24 juin à Fondouk Jedid dans le gouvernorat de Nabeul, la cérémonie de sortie de la 55e promotion des trois académies militaires.

Lors de cette cérémonie, lit-on dans un communiqué, le chef de l’État a échangé avec les parents des nouveaux diplômés, leur souhaitant plein succès et réussite.

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Kaïs Saïed : Les forces armées, un rempart indéfectible contre tous les dangers

Kaïs Saïed : Les forces armées, un rempart indéfectible contre tous les dangers

Le président de la République, Kaïs Saïed, chef suprême des forces armées, a déclaré que les forces armées tunisiennes représentent un rempart indéfectible contre tous les dangers. Kaïs Saïed a souligné que ce rempart se dresse contre le terrorisme, la contrebande, la migration irrégulière et toutes tentatives d’atteinte au pays. Dans l’Ordre du jour adressé […]

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Kaïs Saïed salue le rôle des forces armées face aux menaces

Le président de la République, Kaïs Saïed, chef suprême des forces armées, a affirmé que l’armée tunisienne constitue un rempart indéfectible contre tous les dangers.

Il a souligné que ce rempart se dresse contre le terrorisme, la contrebande, la migration irrégulière ainsi que toute tentative d’atteinte à l’intégrité du pays.

Dans l’Ordre du jour adressé aux officiers, sous-officiers et soldats, à l’occasion du 69e anniversaire de la création de l’Armée nationale, en présence notamment du ministre de la Défense, des membres du Conseil supérieur des forces armées et de hauts responsables militaires, le chef de l’État a rappelé que, au-delà de sa mission sécuritaire, l’armée a toujours été un soutien constant aux forces de sécurité dans de nombreux domaines.

Il a mis en avant la contribution des militaires à la sécurisation des élections et des examens, à la lutte contre les incendies ainsi qu’aux opérations de secours.

Le président de la République a également salué l’apport du génie militaire à la réalisation, en un temps record, de plusieurs projets, à l’instar de celui de Rjim Maâtoug, qui a permis de transformer des zones arides en espaces verts.

« Cette journée ne suffit pas à retracer toutes les épopées accomplies par nos forces armées en temps de paix, des actions gravées dans la mémoire de chaque citoyen fier d’appartenir à la Tunisie », a-t-il déclaré.

Il a tenu à rendre hommage à tous les martyrs tombés pour la patrie et salué la détermination des soldats et officiers blessés à poursuivre leur mission de défense.

À ce titre, il a évoqué la Fondation Fidaa et l’amendement de la loi qui la régit, soulignant la fidélité du peuple tunisien envers ses martyrs et leurs familles. Il a également insisté sur la nécessité de renforcer les capacités de l’armée à travers l’élaboration de nouveaux textes de loi et le développement de l’industrie militaire nationale.

Kaïs Saïed a précisé que certains projets de lois sont déjà prêts, tandis que d’autres sont en cours de finalisation.

Par ailleurs, il a rappelé que les forces armées tunisiennes participent régulièrement aux missions de maintien de la paix à travers le monde, et ce, depuis les années 1960.

« La patrie est la responsabilité de chacun. Elle est notre maison, notre rempart, notre espoir et notre avenir. Elle incarne le plus haut degré d’honneur », a-t-il conclu.

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Tunisie : Kais Saied célèbre le 69ᵉ anniversaire de l’Armée nationale

À l’occasion de la fête de l’armée, le président de la République a présidé, ce mardi 24 juin, une cérémonie de promotion de hauts gradés, soulignant le rôle historique et stratégique de l’institution militaire.

Le chef de l’État, Kais Saied, en sa qualité de chef suprême des forces armées, a présidé ce mardi 24 juin 2025 la cérémonie marquant le 69ᵉ anniversaire de la création de l’armée nationale tunisienne.

À cette occasion, deux officiers supérieurs ont été promus au grade de général de division : le général de brigade Saleh Ben Abdessalam et le général de brigade Lamjed Hammami.

Cette célébration vient rappeler l’attachement de la Tunisie à une armée républicaine, fidèle à sa mission de défense du territoire, de la souveraineté nationale et de la sécurité du pays.

Créée en juin 1956, l’armée tunisienne a joué un rôle déterminant dans les grandes étapes de l’histoire contemporaine du pays, notamment lors de la bataille de l’évacuation des troupes coloniales, ainsi que lors des événements de Sakiet Sidi Youssef et de Remada.

Institution respectée, l’armée nationale demeure un pilier de stabilité, incarnant les valeurs de discipline, de sacrifice et de loyauté envers la patrie.

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Le CRLDHT organise un débat à Paris sur le populisme et la démocratie

Dans le cadre du cycle Liquaet consacré au populisme, le Centre pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) organise une rencontre sur le thème suivant : «Populisme – un défi pour les démocraties, expériences comparées», jeudi 26 juin 2025, à 19 heures, au Maltais Rouge (40 Rue de Malte, 75011 Paris).  

Il s’agit de revenir sur des concepts-clé autour du populisme, de caractériser le régime en place en Tunisie depuis 2021 et d’avoir un panorama avec les expériences d’autres régions du monde : l’Amérique latine et l’Europe centrale et orientale.

Les intervenants sont Hatem Nafti, essayiste, auteur de «Tunisie, vers un populisme autoritaire ?» et «Notre ami Kaïs Saïed, essai sur la démocrature tunisienne»; Jérôme Heurtaux, maître de conférences en science politique à l’Université Paris-Dauphine, spécialiste de l’Europe centrale et orientale ; Gabriel Peries, docteur en science politique et en sciences de l’information et de la communication (Université Paris I Panthéon-Sorbonne).

Le débat sera animé par Yosr Laarifi, étudiante en droit à l’Université de Toulouse.

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Kais Saied : “L’État tunisien ne cédera pas au chantage, la loi s’appliquera à tous”

Le président de la République Kais Saied a affirmé qu’il se trompe celui qui croit pouvoir empêcher l’application de la loi et du principe de redevabilité, soulignant que nombreux services publics ne fonctionnent pas conformément à la politique arrêtée par l’État tunisien ni dans le respect de la législation en vigueur.

Présidant jeudi le conseil des ministres, il a ajouté que le crime est double lorsque, non seulement, on se soustrait à son devoir, mais qu’en plus, on entrave délibérément la mise en œuvre des projets nationaux, dans le seul but d’attiser les tensions sociales par tous les moyens.

Certains responsables ont failli à leur devoir, a-t-il fait observer, jugeant inadmissible que le président de la République se trouve obligé d’intervenir pour résoudre un problème censé relever de la compétence d’un responsable local.

Kais Saied a jugé “absolument anormales” les coupures fréquentes d’eau et d’électricité dans plusieurs régions de la République. Il a insisté sur le besoin d’une nouvelle approche nationale des services publics incluant entre autres les transports, la santé, le marché de gros….

L’Etat social et la révolution législative doivent être suivis par une révolution administrative et culturelle, a-t-il soutenu.

La solution ne peut être que de portée nationale et non sectorielle. Elle doit s’inscrire dans le cadre d’une approche globale, a-t-il fait observer.

L’Etat tunisien ne cède pas à la pression du chantage et ceux qui se posent aujourd’hui en victimes portent pourtant une part de responsabilité dans l’appauvrissement d’une large partie de la population.

Les Tunisiens sont victimes d’une politique adoptée depuis des décennies qui a sapé les fondements de plusieurs services publics comme la santé, l’éducation, le transport, la sécurité sociale….., a-t-il fait observer.

C’est un combat mené sur plusieurs fronts que nous menons, aujourd’hui, pour asseoir les fondements de la justice sociale dans le cadre d’un Etat qui garantit, effectivement, les droits et les libertés…

La souveraineté de l’Etat tunisien est indiscutable, nous traitons en position d’égal à égal et nos positions sont claires puisqu’elles procèdent de la volonté de tous les Tunisiens, a-t-il, par ailleurs, souligné, insistant que le pays avance dans la bonne voie, celle tracée par le peuple.

Les infiltrés qui se sont immiscés dans l’administration tunisienne pour servir les intérêts des lobbies doivent comprendre que la Tunisie appartient à un peuple souverain et non à ceux qui ont pris le contrôle de l’économie et du taux de croissance, où presque tous les services publics ont été cédés, a poursuivi le président de la République avant de souligner l’engagement de l’Etat tunisiens à restituer les ressources des Tunisiens.

Abordant le dossier des fonds spoliés, le président de la République a fait savoir que plusieurs parties étrangères évoquent des prétextes juridiques pour justifier leur rétention.

Il a par ailleurs souligné l’urgence d’accélérer la réforme de plusieurs structures qui représentent une véritable hémorragie pour les finances publiques.

 

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Tunisie │ Kaïs Saïed réitère ses griefs contre l’administration publique

Présidant le conseil des ministres hier, jeudi 19 juin 2025, au Palais de Carthage, le président Kaïs Saïed a réitéré ses griefs contre l’administration publique et les agents de l’Etat qui continuent de faire obstruction à la mise en œuvre du projet politique, économique et social qu’il a initié par la proclamation de l’état d’exception, le 25 juillet 2021.  Vidéo.

Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, Saïed est revenu sur le fonctionnement de l’administration et un certain nombre de services publics qui, a-t-il dit, ne fonctionnent pas conformément à la politique décidée par l’État tunisien et conformément à sa législation, ajoutant que personne ne peut faire obstacle à l’application de la loi et que tous les responsables sont redevables devant elle.

Les personnes qui, non seulement, ne remplissent pas leur rôle comme il se doit, mais entravent également délibérément la mise en œuvre d’un certain nombre de projets commettent un double délit, dans le but, comme chacun sait, d’attiser les tensions sociales par tous les moyens.

Certains fonctionnaires chargés de gérer des établissements publics ne remplissent pas le rôle qui leur est assigné. Leur place n’est pas dans l’État, a lancé Saïed, dans ce qui ressemble à une menace de mise à l’écart, ajoutant qu’il est absolument inacceptable que le chef de l’État doive intervenir à chaque fois pour résoudre un problème qui est censé être du ressort d’un fonctionnaire local.

Dans ce contexte, il a évoqué certains problèmes portés à sa connaissance et qu’il a dû intervenir pour les régler, alors qu’ils sont du ressort d’un gouverneur ou d’un maire.

Evoquant les coupures d’eau survenues dans de nombreuses régions à la veille de l’Aïd Al-Adha, justifiées par la vétusté du réseau de distribution de l’eau potable, pour un rétablissement deux jours plus tard, Saïed a déclaré que ces coupures ne sont pas normales, pas plus que les coupures intempestives du courant électrique, en plus de nombreuses autres pratiques tout aussi inacceptables. Ceux qui tentent d’envenimer ainsi la situation doivent rendre compte de leurs manquements, a lancé le président de la république, en soulignant la nécessité d’établir une nouvelle approche nationale de la gestion des services équipements publics de base, comme les transports, la santé et la distribution alimentaire. L’État social et la révolution législative doivent être suivis d’une révolution administrative et culturelle, a indiqué le chef de l’Etat.

«Nous lutterons contre la corruption et ouvrirons de vastes horizons devant ceux qui sont victimes des politiques d’exclusion, de marginalisation et d’appauvrissement ayant prévalu pendant des décennies», a déclaré Saïed, expliquant les difficultés actuelles du pays par la mauvaise gestion des affaires publiques par tous ses prédécesseurs. Parmi ces difficultés héritées du passé, et qui ont causé l’appauvrissement d’une grande partie de la population tunisienne, Saïed a évoqué celles observées dans les services publics, comme la santé, l’éducation, les transports et la sécurité sociale.

Nous menons un combat sur plusieurs fronts pour instaurer la justice sociale au sein d’un État garantissant effectivement les droits et les libertés, lesquels doivent être suivis de droits économiques et sociaux.

La liberté de circulation est vaine si les transports sont inexistants, et le droit à l’éducation est vain si de nombreuses régions ne sont pas dotées des moyens nécessaires, a martelé le locataire du palais de Carthage.

Les droits sont garantis dans la constitution, et sont d’ordres politique, civil, économique et social pour que les citoyens, où qu’ils soient, aient les moyens d’une vie et d’un travail décents, et que de vastes horizons s’ouvrent devant eux, a affirmé le président de la république, estimant la Tunisie est capable de satisfaire les besoins de tous ses citoyens en comptant sur ses propres moyens.

I. B.

Vidéo.

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Kais Saied : Nul n’empêchera l’application de la loi ni le principe de redevabilité

Kais Saied : Nul n’empêchera l’application de la loi ni le principe de redevabilité

Le président de la République Kais Saied a affirmé qu’il se trompe celui qui croit pouvoir empêcher l’application de la loi et du principe de redevabilité, soulignant que nombreux services publics ne fonctionnent pas conformément à la politique arrêtée par l’État tunisien ni dans le respect de la législation en vigueur. Présidant jeudi le conseil […]

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Tunisie: Saïed dénonce les responsables qui « servent des lobbies, pas l’État »

Lors du Conseil des ministres tenu hier au Palais de Carthage, le président de la République, Kaïs Saïed, a prononcé un discours fleuve d’une rare virulence à l’encontre de certains hauts responsables de l’administration publique, qu’il accuse de « saboter volontairement » les services de base pour attiser la colère sociale.

« Certains ne se contentent pas de ne pas faire leur devoir, ils bloquent délibérément la machine administrative », a lancé le président en ouverture de la réunion. Pointant du doigt plusieurs incidents récents, dont des coupures d’eau dans la région du Kef survenues en pleine fête de l’Aïd, il s’est indigné d’avoir dû intervenir personnellement, à des heures indues, pour régler des problèmes qui relèvent normalement des compétences locales.

« Ce n’est pas au président de la République de se réveiller à l’aube pour résoudre une affaire d’eau ou d’électricité. C’est une défaillance grave de l’État local », a-t-il martelé.

Un diagnostic sans concession

Dans un ton grave, le chef de l’État a dénoncé l’inaction et la duplicité de plusieurs agents publics, accusés d’entraver sciemment le fonctionnement des services publics, en particulier dans les domaines du transport, de l’énergie et de l’approvisionnement.

« Certains responsables ne servent pas l’État, ils servent des intérêts particuliers, voire des lobbies économiques. Ces gens-là n’ont plus leur place dans l’administration », a-t-il affirmé.

Évoquant les coupures électriques récurrentes, les pratiques frauduleuses dans la facturation de l’eau ou encore la désorganisation des marchés de gros, le président a appelé à « une nouvelle approche », rompant avec ce qu’il considère comme l’échec des politiques antérieures.

La triple révolution : législative, administrative, culturelle

Saïed a développé une vision qu’il qualifie de transformation structurelle : une révolution législative, déjà amorcée selon lui, accompagnée d’une réforme administrative profonde et d’un renouveau culturel. Ces mutations visent à restaurer la confiance des citoyens dans l’État et à répondre aux attentes en matière de justice sociale, d’emploi, de dignité et d’égalité territoriale.

« Il faut raccourcir les distances de l’Histoire. Nous devons travailler bien au-delà de ce que certains exigent », a-t-il déclaré, exhortant à la mobilisation collective.

Souveraineté nationale et rejet des ingérences

Le chef de l’État a également profité de cette adresse pour réaffirmer, à plusieurs reprises, la souveraineté de la Tunisie face à toute tentative d’ingérence extérieure. Dans une charge particulièrement dure contre certains acteurs politiques et médiatiques, il a dénoncé ceux qui « se prosternent devant les ambassades » ou qui « vendent leur conscience à l’étranger ».

« La Tunisie est un État indépendant. La souveraineté appartient au peuple. Nous ne sommes pas à vendre », a-t-il tonné.

Il a en outre mis en garde contre le rôle de certaines élites et anciens responsables qu’il accuse d’avoir pillé les ressources nationales, citant des fortunes tunisiennes gelées à l’étranger, et appelant à leur restitution dans un cadre international.

Un État fort, une justice sociale active

Le discours présidentiel, centré sur la lutte contre la corruption, la récupération des fonds détournés, et le renforcement de la justice sociale, s’inscrit dans une logique de restauration d’un État fort, garant de l’égalité réelle et de l’accès équitable aux services publics.

« Il n’y a pas de liberté réelle sans transport pour tous. Il n’y a pas de droit à l’éducation si les moyens manquent. Les droits politiques doivent aller de pair avec les droits économiques et sociaux », a insisté Saïed.

Enfin, le président a promis que les réseaux qui continuent à « brûler en silence » l’administration et les institutions seront démantelés, et que la Tunisie poursuivra, avec « fermeté et foi », son « passage historique » vers un nouveau modèle politique et social.

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Kaïs Saïed appelle à la restructuration des « institutions devenues inutiles »

Kaïs Saïed appelle à la restructuration des « institutions devenues inutiles »

Le président de la République Kaïs Saïed a souligné mercredi la nécessité de restructurer certaines institutions “dont l’existence est devenue inutile”. Recevant mercredi la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, le président Saied a souligné que la Tunisie s’engage aujourd’hui à lever tous les défis qui se posent, un moment historique qui exige des responsables […]

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