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Favoriser l’employabilitĂ© des jeunes et des femmes dans les STEM

Comment renforcer l’employabilitĂ© des jeunes et celle des femmes? C’est la question essentielle du forum intitulĂ© : « Parcours des jeunes et des femmes vers l’emploi dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingĂ©nierie et des mathĂ©matiques (STEM) Â». Lequel a rĂ©uni, ce jeudi 3 juillet 2025, dĂ©cideurs, experts et entreprises. 

PrĂ©sent lors de cet Ă©vĂ©nement, Issam Kharchani, reprĂ©sentant du Fonds nĂ©erlandais pour l’emploi des jeunes en Tunisie rappelle  que 58 % des diplĂŽmĂ©s en STEM sont des femmes. Mais que leur accĂšs au marchĂ© du travail reste limitĂ©. Il estime crucial de rĂ©duire l’écart entre formation acadĂ©mique et opportunitĂ©s d’emploi, surtout pour les jeunes femmes.

A cet Ă©gard, il souligne dans une dĂ©claration sur les ondes de MosaĂŻque fm, qu’un tel Ă©vĂ©nement offre une occasion unique. En effet, prĂ©cise-t-il, plus de 150 jeunes diplĂŽmĂ©es de l’enseignement supĂ©rieur pourront Ă©changer directement avec prĂšs de 30 entreprises privĂ©es, facilitant ainsi leur insertion professionnelle.

Depuis le lancement en 2022, le Fonds nĂ©erlandais pour l’emploi des jeunes en Tunisie, a permis la crĂ©ation de  4 000 emplois au profit de jeunes ĂągĂ©s de 18 Ă  35 ans. Et ce, dans des secteurs variĂ©s comme l’agriculture, les technologies modernes, le textile, partout en Tunisie.

OrganisĂ© par ONU Femmes Tunisie, le Challenge Fund for Youth Employment (CFYE), l’Ambassade des Pays-Bas, le ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique, ainsi que l’entreprise et la fondation Orange, ce forum s’inscrit dans une dynamique nationale et internationale visant Ă  promouvoir l’insertion professionnelle des jeunes, et en particulier des jeunes femmes, dans les STEM.

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Face au fĂ©minisme, faut-il s’inquiĂ©ter de la montĂ©e du masculinisme?

Depuis quelques annĂ©es, un peu partout dans le monde, un mouvement rĂ©actionnaire au fĂ©minisme, dĂ©nommĂ© « masculinisme Â», gagne du terrain. Face au mouvement #metoo, des hommes parlent de “crise de masculinitĂ©â€ qui alimente des discours conservateurs, voire extrĂ©mistes. Ce phĂ©nomĂšne touche en particulier la gĂ©nĂ©ration Z. 

Le quotidien français Le Monde Ă©voque, depuis quelques mois, un inquiĂ©tant regain du masculinisme, un mouvement rĂ©actionnaire au fĂ©minisme. D’ailleurs, il s’est basĂ© sur les donnĂ©es d’une vingtaine de pays ainsi que sur un article publiĂ© par le Financial Times dans lequel il est soulignĂ© que ce mouvement est en forte progression depuis plus de six ans.

Plus encore, ce mouvement ne se limite pas Ă  une simple revendication Ă©galitaire, mais s’appuie souvent sur une posture de victimisation.

Le paradoxe est que les jeunes femmes adoptent de plus en plus des valeurs progressistes alors que leurs homologues masculins tendent Ă  se tourner vers des idĂ©es conservatrices. Que ce soit en Tunisie, en France ou ailleurs, aucun pays n’est Ă©pargnĂ© par ce phĂ©nomĂšne, qualifiĂ© de prĂ©occupant. 

Qu’entend-on par masculinisme? 

Aujourd’hui, le grand dĂ©bat est lĂ . Il faut tout d’abord comprendre, puis analyser. Pour commencer, qu’est-ce que le masculinisme. Par dĂ©finition, le masculinisme regroupe divers courants sociaux et politiques qui mettent en avant la dĂ©fense des intĂ©rĂȘts, des droits et des prĂ©occupations des hommes dans la sociĂ©tĂ© actuelle. PlutĂŽt qu’une revendication strictement Ă©galitaire, il s’appuie sur l’idĂ©e que certains aspects de la condition masculine seraient relĂ©guĂ©s au second plan ou dĂ©valorisĂ©s; en particulier face aux avancĂ©es rĂ©alisĂ©es par le fĂ©minisme. 

Mais pourquoi Ă©voquer ce sujet aujourd’hui? Nous Ă©voquons ce sujet parce qu’il s’est passĂ© un incident qui a Ă©tĂ© relayĂ© par plusieurs mĂ©dias français dans la journĂ©e du mardi 2 juillet 2025. Il s’agit d’un jeune homme de 18 ans vivant Ă  Saint Etienne, affiliĂ© au mouvement dit masculiniste, et qui a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et incarcĂ©rĂ© pour avoir prĂ©parĂ© un attentat terroriste afin de tuer des femmes envers qui il nourrissait une haine profonde. Il s’identifie au mouvement « incel Â» – pour « cĂ©libataires involontaires Â» -, prĂŽnant une idĂ©ologie extrĂ©miste. Ce courant inquiĂšte. Car il illustre la radicalisation possible de ces idĂ©es, amplifiĂ©e par certains influenceurs et crĂ©ateurs de contenu sur les rĂ©seaux sociaux. 

Qu’en est-il en Tunisie?

Malheureusement, la Tunisie n’est pas en reste, car on y rencontre souvent des propos misogynes et ultra-conservateurs, reflĂ©tant une montĂ©e prĂ©occupante de ce courant. Pour y faire face, les solutions ne manquent pas. Il est essentiel d’agir par l’éducation, lutter contre les discours haineux dans les rĂ©seaux sociaux. Autrement dit, beaucoup de travail Ă  faire pour freiner ces misogynies.  

Une chose est sĂ»re : le masculinisme pose un dĂ©fi majeur Ă  nos sociĂ©tĂ©s. Il est donc indispensable de promouvoir les valeurs d’égalitĂ© et de respect pour contrer cette mouvance. Plus encore, il ne s’agit pas uniquement de combattre des idĂ©es; mais de reconstruire ce vivre-ensemble axĂ© sur la justice, le respect et la comprĂ©hension mutuelle. 

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Annulation de la grÚve des médecins

Profession habituellement silencieuse, les mĂ©decins brisent le silence et dĂ©noncent leurs conditions de travail et le manque de dialogue avec les responsables. Aujourd’hui, le corps mĂ©dical s’exprime aprĂšs plusieurs semaines de discorde. 

En effet, l’Organisation tunisienne des jeunes mĂ©decins (OTJM) et les autoritĂ©s de tutelle, placĂ©es sous l’égide de l’Ordre des mĂ©decins, ont conclu un accord de principe mercredi 2 juillet 2025. De ce fait, les deux parties ont convenu qu’à partir de la journĂ©e du  jeudi 3 juillet un premier tour de nĂ©gociations entre les reprĂ©sentants de l’OTJM, le ministĂšre de la SantĂ©, les membres du Conseil national de l’Ordre et les mĂ©diateurs nommĂ©s par les jeunes mĂ©decins aura lieu.

Parmi les premiers actes pratiques, toutes les rĂ©quisitions adressĂ©es aux internes et rĂ©sidents par les gouverneurs ont Ă©tĂ© levĂ©es, de mĂȘme que les calendriers de garde correspondants.

La grĂšve qui devait se poursuivre ce jeudi  3 juillet a Ă©tĂ© suspendue par l’OTJM en attendant les rĂ©sultats des nĂ©gociations avec les autoritĂ©s de tutelle. Autrement dit, les jeunes mĂ©decins sont encouragĂ©s Ă  rentrer au travail dans la mesure du possible.

Dans un message Ă  ses adhĂ©rents, l’OTJM a saluĂ© la persĂ©vĂ©rance des jeunes mĂ©decins et leur a demandĂ© de rester unis et mobilisĂ©s. 

Enfin, elle a saluĂ© la mobilisation des jeunes mĂ©decins, en dĂ©clarant qu’il Ă©tait plus que jamais temps de regrouper les forces.

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Vivre mieux sans se ruiner, mythe ou réalité ?

En ces temps de rĂ©flexion, la question du pouvoir d’achat interpelle. Car chacun de nous cherche les meilleures opportunitĂ©s pour mieux vivre, c’est-Ă -dire profiter au mieux de son pouvoir d’achat. D’ailleurs, il n’y a pas que le fait d’avoir un coĂ»t de la vie abordable. C’est dans ce contexte que la plateforme Numbeo a mis l’accent sur le coĂ»t de la vie un peu partout dans le monde.

Toutefois, ce qui nous intĂ©resse, qu’en est-il pour la Tunisie ? Selon les derniĂšres donnĂ©es, le coĂ»t de la vie en Tunisie est nettement infĂ©rieur Ă  celui des États-Unis. Ce qui veut dire que pour une famille de quatre personnes, les dĂ©penses mensuelles estimĂ©es hors loyer s’élĂšvent Ă  environ 5 078,7 dinars, tandis que les dĂ©penses mensuelles estimĂ©es d’une personne seule, Ă©galement hors loyer, sont d’environ 1 434,7 dinars. En moyenne, le coĂ»t global de la vie en Tunisie est infĂ©rieur de 57,4% Ă  celui des États-Unis, les prix des loyers Ă©tant notamment plus abordables – environ 87,1% de moins en moyenne.

Les prix typiques des dĂ©penses quotidiennes reflĂštent cette accessibilitĂ©. Un dĂźner dans un restaurant bon marchĂ© coĂ»te environ 10 dinars par repas, tandis qu’un repas de trois plats pour deux personnes dans un restaurant de milieu de gamme coĂ»te en moyenne 60 dinars Un repas combinĂ© chez McDonald’s coĂ»te environ 15 dinars. Le litre de lait coĂ»te 1,44  dinar , le pain de 500 g, 500 millimes, le kilogramme de riz 4,57 dinars, le kilogramme d’escalope de poulet coĂ»te  17,61  dinars et le kilogramme de pommes 5,70 dinars.

Les frais de transport sont Ă©galement peu Ă©levĂ©s : un aller simple dans les transports publics coĂ»te 1 dinar et un abonnement mensuel coĂ»te environ 30 dinars. Le prix de l’essence est d’environ 2,52 dinars  le litre. Les charges mensuelles pour un appartement de 85 mÂČ, comprenant l’électricitĂ©, l’eau, le chauffage et le ramassage des ordures, s’élĂšvent en moyenne Ă  157,64 dinars , tandis que le service Internet (60 Mbps ou plus) coĂ»te environ 58,56 dinars par mois.

En clair, des prix bas ne garantissent toutefois pas toujours une qualitĂ© de vie idĂ©ale, et inversement, des coĂ»ts plus Ă©levĂ©s ne signifient pas nĂ©cessairement un meilleur niveau de vie. Autrement dit, il suffit juste de trouver le juste milieu! 

 

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Mustapha Mezghani: La Tunisie est appelée à tracer une voie équilibrée en valorisant ses talents

L’intelligence artificielle comme amplificateur des capacitĂ©s humaines, c’est l’idĂ©e vĂ©hiculĂ©e par Mustapha Mezghani, directeur gĂ©nĂ©ral de la SociĂ©tĂ© de Gestion de la Technopole de Sfax (SGTS). L’entretien sera aussi l’occasion de s’arrĂȘter sur la nĂ©cessitĂ© d’un usage rĂ©flĂ©chi et Ă©thique de cette technologie.

Quels sont les facteurs clĂ©s de l’IA ?

L’intelligence artificielle va permettre de dĂ©velopper les capacitĂ©s cognitives de l’homme, d’accĂ©lĂ©rer sa maniĂšre de raisonner et d’obtenir des rĂ©sultats plus rapides en prenant en compte une quantitĂ© considĂ©rable d’informations. Ce qu’un individu seul ne pourrait pas faire avec ses seules capacitĂ©s.

Aujourd’hui, on peut synthĂ©tiser des millions de documents ou traiter un sujet en considĂ©rant le contenu de millions de livres, de documents, d’images ou de photos, ce qui Ă©tait impossible auparavant.

Quels sont les risques d’une dĂ©pendance aveugle Ă  l’IA ?

En effet, on peut parler de dĂ©rives possibles. Le fait de prendre des rĂ©sultats fournis par un moteur d’intelligence artificielle peut conduire Ă  ce que ce moteur introduise des biais dans le raisonnement. On peut alors se retrouver avec des rĂ©sultats qui ne sont pas conformes Ă  la rĂ©alitĂ©, ou qui sont entachĂ©s d’erreurs. Il est donc essentiel de comprendre comment le raisonnement de l’intelligence artificielle est construit.

Tout comme il convient de rappeler que l’intelligence artificielle est composĂ©e de deux grandes parties : d’une part, les donnĂ©es qui vont ĂȘtre traitĂ©es ou Ă  partir desquelles on va extraire les connaissances, et d’autre part, la maniĂšre dont le raisonnement va ĂȘtre conduit. Cette derniĂšre partie est trĂšs importante. À long terme, on risque de se retrouver face Ă  deux grandes Ă©coles de pensĂ©e, deux maniĂšres de rĂ©flĂ©chir.

Aujourd’hui, peut-on parler d’une dĂ©pendance Ă  l’IA ?

Je pense qu’à trop se baser sur l’intelligence artificielle, ceux qui l’utilisent deviennent de plus en plus dĂ©pendants de cet outil. Cette dĂ©pendance est telle que, mĂȘme lorsqu’ils font un raisonnement pour aboutir Ă  un rĂ©sultat, ils vont directement poser la question Ă  l’intelligence artificielle pour comparer et voir s’ils sont arrivĂ©s au mĂȘme rĂ©sultat ou non.

J’ajouterai que ceux qui utilisent l’intelligence artificielle s’en servent pour acquĂ©rir de l’expertise et remplacer principalement le travail des juniors. Or, l’intelligence artificielle est construite par des seniors. Et pour avoir des seniors, il faut des juniors. À terme, si tout le monde se base sur l’intelligence artificielle, on n’aura plus de juniors pour faire le travail. Donc, on ne pourra plus avoir de seniors puisqu’on n’aura plus de juniors.

Cette situation pourrait mener Ă  une forme de pensĂ©e unique. Et dans ce cas, il y a un problĂšme : l’intelligence artificielle va rĂ©flĂ©chir pour tout le monde.

Peut-on alors parler d’un prĂȘt-Ă -penser ?

Si tout le monde se contente d’un prĂȘt-Ă -penser, c’est un seul grand systĂšme qui pensera pour tous. C’est le risque d’une « bĂȘtise humaine » programmĂ©e. Car si l’on n’apprend plus aux gens Ă  construire leur raisonnement et qu’on leur enseigne seulement Ă  se baser sur celui d’une machine, on perdra l’intelligence humaine.

Le raisonnement se construit progressivement, avec l’expĂ©rience, les diffĂ©rents cas rencontrĂ©s, etc. Il faut comprendre qu’il y a une guerre technologique entre les deux Ă©coles, et l’une pourrait finir par dominer l’autre.

Je cite l’exemple de Cambridge Analytica aux États-Unis, accusĂ©e d’avoir manipulĂ© les votes lors du premier mandat de Donald Trump grĂące Ă  l’analyse des donnĂ©es issues des rĂ©seaux sociaux.

Aujourd’hui, certains veulent ĂȘtre dĂ©pendants de l’intelligence artificielle. Le rĂ©sultat sera donc pire que si cela Ă©tait imposĂ© Ă  des gens qui ne le souhaitaient pas. Ce qui fait que cette dĂ©pendance excessive empĂȘche la rĂ©flexion et l’innovation.

En outre, on ne cherche plus Ă  innover, Ă  crĂ©er de nouvelles solutions ou de nouvelles situations. Si l’on ne cherche plus Ă  trouver des solutions par soi-mĂȘme, mais que l’on se base sur l’intelligence artificielle pour les obtenir, on tuera notre intelligence humaine. Ce Forum a ainsi mis en lumiĂšre les immenses potentialitĂ©s de l’intelligence artificielle pour la Tunisie.

Le mot de la fin

Il est nécessaire de faire un usage réfléchi et éthique de cette technologie. Entre opportunités économiques et risques sociétaux, la Tunisie est appelée à tracer une voie équilibrée en valorisant ses talents, tout en préservant la capacité humaine à penser, raisonner et innover.

Cette interview est disponible dans le mag de l’Economiste maghrĂ©bin du 18 juin au 2 juillet 2025

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Tunisie-Canada: 70 ans de coopĂ©ration et d’échanges culturels

Comme chaque 1er juillet, l’Ambassade du Canada cĂ©lĂšbre le Jour de la ConfĂ©dĂ©ration, qui commĂ©more la formation du Canada. Il s’agit de l’Acte de l’AmĂ©rique du Nord britannique, connu sous le nom de Loi constitutionnelle de 1867, ayant donnĂ© naissance au Canada.

Lors de cette cĂ©lĂ©bration, l’ambassadrice du Canada en Tunisie, Lorraine Diguer, a mis l’accent sur l’importance de  la soliditĂ© des relations diplomatiques entre la Tunisie et le Canada. Tout en rappelant les liens d’amitiĂ© unissant le Canada et la Tunisie.

Il est important de rappeler que la Tunisie et le Canada ont Ă©tabli des relations diplomatiques en 1957.  La diaspora tunisienne au Canada compte environ 35 000 personnes, principalement au QuĂ©bec. Par ailleurs, le Canada attire chaque annĂ©e de nombreux Ă©tudiants tunisiens.

Dans son allocution, l’ambassadrice a Ă©galement Ă©voquĂ© la fin prochaine de son mandat et a partagĂ© quelques rĂ©flexions sur son expĂ©rience au cours des trois derniĂšres annĂ©es. Elle a soulignĂ© que le Canada est un pays multiculturel engagĂ© Ă  accueillir les nouveaux arrivants et Ă  se rĂ©concilier avec les peuples autochtones. Elle prĂ©cise dans ce contexte: « ĂȘtre Canadien signifie diversitĂ©, libertĂ© avec responsabilitĂ©, inclusion, compassion et espoir, des valeurs particuliĂšrement cĂ©lĂ©brĂ©es en cette pĂ©riode de turbulences mondiales Â». 

Elle ajoute entre autres que le Canada demeure aux cÎtés de ses partenaires pour promouvoir la paix, la résolution des conflits et soutenir les jeunes en favorisant le dialogue. Et ce dans le but de freiner la propagation de la haine et de la peur aux nouvelles générations.

Il convient de rappeler que la Tunisie et le Canada  cĂ©lĂšbrent plus de 70 ans de relations diplomatiques, mais leur partenariat dĂ©passe largement ce cadre. Tout en ajoutant la contribution de la sociĂ©tĂ© civile ainsi que la coopĂ©ration multilatĂ©rale avec de nombreuses organisations internationales. De ce fait, Mme Lorraine Diguer  a saluĂ©  les rĂ©alisations accomplies ensemble, tout en reconnaissant que face aux dĂ©fis climatiques et aux conflits actuels, « beaucoup reste Ă  faire Â», poursuit-elle. 

Elle a conclu en remerciant l’équipe de l’ambassade pour leur soutien et leur engagement dans le renforcement des relations bilatĂ©rales et multilatĂ©rales. Elle a Ă©galement soulignĂ© que l’échange culturel demeure l’un des domaines les plus importants de la coopĂ©ration entre les deux pays.

PrĂ©sent lors de cet Ă©vĂ©nement, le ministre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique, Mondher BelaĂŻd, a quant Ă  lui insistĂ© sur l’importance de favoriser la mobilitĂ© des talents tunisiens vers le Canada dans une approche Ă©quilibrĂ©e et mutuellement bĂ©nĂ©fique.

Il a Ă©voquĂ© l’importance de promouvoir les formations universitaires et professionnelles, ainsi que la reconnaissance rĂ©ciproque des diplĂŽmes pour une meilleure intĂ©gration des jeunes dans la sociĂ©tĂ© canadienne. Il a Ă©galement rappelĂ©   la coopĂ©ration universitaire et scientifique entre les deux pays a atteint   plus de 70 accords de partenariat entre Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur.

Il  a aussi rappelĂ© l’accord cadre de coopĂ©ration signĂ© avec les fonds de recherche du QuĂ©bec, couvrant les domaines de la nature et technologie, santĂ©, sociĂ©tĂ©s et cultures. Cet accord, ratifiĂ© en novembre 2022 lors du sommet de la francophonie Ă  Djerba, a permis le lancement d’appels Ă  projets conjoints. Et ce dans le but pour mieux encourager la recherche collaborative. 

Sur le plan économique

Le ministre a soulignĂ© l’importance d’un partenariat inclusif, notamment dans les Ă©changes commerciaux entre la Tunisie et le Canada. Tout en Ă©voquant  qu’en termes de chiffres, les exportations et importations ont atteint respectivement 596 millions et 206,2 millions de dinars, mĂȘme si  ces derniers demeurent en deçà des attentes.

Evoquant la rĂ©cente mission des entrepreneurs du secteur textile Ă  MontrĂ©al et Toronto reflĂšte une volontĂ© d’explorer de nouvelles opportunitĂ©s d’affaires. A savoir, renforcer l’environnement rĂ©glementaire et les mĂ©canismes d’accompagnement des secteurs privĂ©s des deux pays. Il a saluĂ©  la reconduction, Ă  compter du 1er janvier 2025, de la Tunisie parmi les pays bĂ©nĂ©ficiaires du tarif de prĂ©fĂ©rence gĂ©nĂ©ral canadien.

Il a Ă©galement mis en avant des secteurs stratĂ©giques Ă  dĂ©velopper, tels que l’agriculture durable, la valorisation de la recherche scientifique et le tourisme mĂ©dical, ce dernier attirant environ 34 500 touristes canadiens en 2024.

Mondher BelaĂŻd a Ă©galement soulignĂ©  que les deux pays partagent une vision commune fondĂ©e sur le multilatĂ©ralisme, la solidaritĂ©, la diversitĂ© culturelle et linguistique, la paix, la dĂ©mocratie et le dĂ©veloppement durable. La participation active de la ministre des Affaires culturelles Ă  la cinquiĂšme confĂ©rence des ministres de la Culture et de la Francophonie, tenue en mai dernier Ă  QuĂ©bec, en est l’exemple. 

L’annĂ©e 2025, marquĂ©e par le 80e anniversaire de la fondation de l’ONU, verra Ă©galement la Tunisie renforcer son action multilatĂ©rale et sa coopĂ©ration avec le systĂšme des Nations unies, rĂ©affirmant ainsi son attachement Ă  une gouvernance mondiale plus juste, Ă©quitable et solidaire.

Ainsi le partenariat entre la Tunisie et le Canada prend toute sa signification dans le cadre de l’intĂ©rĂȘt affirmĂ© du Canada pour le continent africain. La Tunisie, grĂące Ă  sa position gĂ©ographique et son engagement en faveur de l’intĂ©gration rĂ©gionale et Ă©conomique africaine, reprĂ©sente un partenaire fiable pour un partenariat trilatĂ©ral entre le Canada, la Tunisie et l’Afrique.

Enfin, il a conclu l’importance de renforcer le partenariat avec le Canada  dans des domaines essentiels tels que l’enseignement, la culture, la recherche scientifique et l’innovation.

In fine, Ă  Tunis, au QuĂ©bec ou ailleurs dans le monde, le 1er juillet est une date importante pour les Canadiens, qui cĂ©lĂšbrent l’anniversaire de la crĂ©ation de la ConfĂ©dĂ©ration canadienne. 

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Elon Musk et Donald Trump : de l’alliance au divorce dispendieux

Le temps semble bien loin oĂč Elon Musk et Donald Trump posaient, souriants, devant la Maison-Blanche avec la fameuse Tesla rouge. Leur relation, autrefois marquĂ©e par un soutien public et une certaine complicitĂ©, s’est aujourd’hui transformĂ©e en une confrontation ouverte.

Elon Musk a repris ses critiques virulentes contre le projet de loi budgĂ©taire de Trump, qu’il qualifie de « complĂštement insensĂ© » et « fourre-tout ». Il dĂ©nonce notamment une augmentation massive des dĂ©penses militaires et anti-immigration au dĂ©triment des prestations sociales. Musk accuse Ă©galement les membres du CongrĂšs « d’hypocrisie pour avoir votĂ© une forte hausse de la dette malgrĂ© leurs promesses de rĂ©duire les dĂ©penses publiques, allant jusqu’à menacer de faire perdre leurs primaires Ă  ces Ă©lus. Â»

Cette opposition a dĂ©jĂ  provoquĂ© la rupture entre les deux hommes, avec Trump trĂšs déçu par les attaques de Musk contre sa loi. Au point de menacer de rompre les contrats gouvernementaux avec les entreprises de Musk, notamment Tesla et SpaceX. Musk a rĂ©pliquĂ© en menaçant d’arrĂȘter le vaisseau spatial Dragon, utilisĂ© par la NASA.

La Tesla rouge, symbole de leur ancienne alliance, a mĂȘme disparu des pelouses de la Maison-Blanche, Trump envisageant de s’en sĂ©parer aprĂšs cette brouille publique. Ce qui Ă©tait autrefois une vitrine de leur entente est dĂ©sormais le reflet d’une fracture profonde entre les deux figures, dont la guerre est dĂ©sormais dĂ©clarĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux et dans les mĂ©dias.

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Vieillir demain : le dĂ©fi silencieux d’une rĂ©volution mondiale

Le vieillissement de la population est un phĂ©nomĂšne mondial aux consĂ©quences majeures pour nos sociĂ©tĂ©s et nos Ă©conomies. Bien qu’il soit prĂ©visible et gĂ©rable, il demeure largement absent des prioritĂ©s politiques, Ă©clipsĂ© par d’autres enjeux comme le changement climatique ou la transition numĂ©rique. Aujourd’hui, la question essentielle est de savoir  comment nos sociĂ©tĂ©s, nos Ă©conomies et nos systĂšmes de protection sociale pourront-ils accompagner cette transformation sans prĂ©cĂ©dent? Car le vieillissement de la population n’est pas une simple statistique, c’est une rĂ©volution silencieuse qui touche chaque pays, chaque famille, chaque individu. C’est ce qu’a rĂ©vĂ©lĂ© le dernier rapport de la Banque mondiale. 

Pourtant, malgrĂ© son ampleur, ce phĂ©nomĂšne reste trop souvent dans l’ombre des dĂ©bats publics, Ă©clipsĂ© par d’autres urgences. Il est temps de raconter cette histoire, de comprendre ses enjeux, et surtout, d’agir pour que cette longĂ©vitĂ© accrue soit une chance pour tous. Ainsi, le rapport de la BM a mis l’accent sur trois facteurs principaux expliquant ce manque d’attention :

La transition dĂ©mographique s’effectue beaucoup plus rapidement dans les Ă©conomies Ă©mergentes que dans les pays dĂ©veloppĂ©s. LĂ  oĂč la France a mis plus d’un siĂšcle pour doubler la part des plus de 65 ans, des pays comme la Chine, l’Inde ou le BrĂ©sil accompliront cette transition en moins de 30 ans. ParallĂšlement, l’augmentation de la longĂ©vitĂ© concerne toutes les rĂ©gions, y compris l’Afrique subsaharienne, oĂč la population ĂągĂ©e va tripler d’ici 2050. Pourtant, l’attention reste focalisĂ©e sur la jeunesse et la population active.

Aujourd’hui, prĂšs d’un milliard de personnes ĂągĂ©es de 60 Ă  79 ans sont en meilleure santĂ© que jamais. Les capacitĂ©s cognitives d’une personne de 70 ans en 2022 Ă©quivalent Ă  celles d’une personne de 53 ans en 2000, selon le FMI. Le dĂ©fi est donc d’accompagner ces seniors pour qu’ils restent actifs et productifs.

D’oĂč l’importance d’agir maintenant. Ce qui fait que le vieillissement pose des dĂ©fis complexes : santĂ©, retraites, emploi, financement et pression croissante sur les systĂšmes de santĂ©. La plupart des pays en dĂ©veloppement vieillissent rapidement et doivent anticiper ces mutations pour Ă©viter des crises sociales et Ă©conomiques majeures.

Selon la Banque mondiale, il est urgent d’adopter une approche globale, articulĂ©e autour de trois axes :

  • Vieillir en bonne santĂ©
    Investir dans la santĂ© tout au long de la vie permet de rĂ©duire les coĂ»ts mĂ©dicaux et de favoriser le bien-ĂȘtre et l’activitĂ© des seniors.

 

  • Vieillir en emploi
    Adapter le marchĂ© du travail pour permettre aux seniors de continuer Ă  travailler s’ils le souhaitent, via la formation, la flexibilitĂ© et des dispositifs adaptĂ©s.

 

  • Vieillir dans la dignitĂ©
    Garantir des pensions sociales, des dispositifs d’épargne pour les travailleurs informels et des rĂ©gimes de retraite Ă©quitables, tout en dĂ©veloppant les soins de longue durĂ©e.

L’allongement de la vie est une rĂ©ussite du dĂ©veloppement, Ă  condition d’ĂȘtre accompagnĂ© de politiques adaptĂ©es. Il s’agit de garantir la santĂ©, la sĂ©curitĂ© financiĂšre et l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es, tout en prĂ©parant les jeunes gĂ©nĂ©rations Ă  anticiper leurs besoins futurs. Penser globalement, le vieillissement peut devenir un levier pour bĂątir des sociĂ©tĂ©s plus inclusives et en meilleure santĂ©.

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BCT : TMM et taux directeur stables Ă  7,50 % au 30 juin 2025

Au 30 juin 2025, le Taux du MarchĂ© MonĂ©taire (TMM) ainsi que le Taux d’IntĂ©rĂȘt Directeur de la BCT s’établissent Ă  7,50 %. Cette stabilitĂ© reflĂšte la politique monĂ©taire adoptĂ©e par la Banque centrale, visant Ă  concilier la maĂźtrise de l’inflation et le soutien Ă  la croissance Ă©conomique. Le taux moyen du marchĂ© monĂ©taire (TMM) pour le mois de juin 2025 est Ă©galement fixĂ© Ă  7,50 %, confirmant la tendance baissiĂšre observĂ©e depuis plusieurs mois suite Ă  la rĂ©duction du taux directeur en mars 2025, passĂ© de 8 % Ă  7,5 %.

Par ailleurs, le taux de rĂ©munĂ©ration de l’épargne (TRE) pour le mois de juillet 2025 est fixĂ© Ă  6,50 %, reflĂ©tant une lĂ©gĂšre dĂ©cote par rapport aux taux directeurs, dans le cadre des mesures incitatives Ă  l’épargne dĂ©cidĂ©es par la BCT.

Ceci s’explique par le fait que la configuration des taux traduit la volontĂ© de la BCT Ă  adapter sa politique monĂ©taire Ă  un contexte Ă©conomique en mutation tout en prĂ©servant les Ă©quilibres macroĂ©conomiques essentiels.

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NafaĂą Laribi dĂ©nonce l’isolement de Abir Moussi

NafaĂą Laribi, membre du comitĂ© de dĂ©fense de Abir Moussi, avocate et prĂ©sidente du PDL dĂ©tenue arbitrairement depuis le 3 octobre 2023, a exprimĂ© sa vive protestation suite au refus d’accĂšs Ă  la prison de Bulla Regia (gouvernorat de Jendouba). MalgrĂ© une autorisation de visite conforme aux rĂšgles en vigueur, NafaĂą Laribi s’est vue refuser l’entrĂ©e sous prĂ©texte que MaĂźtre Moussi ne peut recevoir que deux visites par jour, celles-ci ayant dĂ©jĂ  Ă©tĂ© assurĂ©es par deux autres avocats.

Ce refus, intervenu aprĂšs un dĂ©placement de plus de 150 kilomĂštres, constitue selon NafaĂą Laribi une violation flagrante du Code de procĂ©dure pĂ©nale, de la loi n°52 de 2001 relative au rĂ©gime pĂ©nitentiaire, ainsi que des normes internationales, notamment les Principes de base relatifs au rĂŽle du barreau adoptĂ©s par l’ONU. Il s’inscrit dans une sĂ©rie d’entraves mĂ©thodiques destinĂ©es Ă  isoler la dĂ©tenue de sa dĂ©fense et de l’opinion publique, portant atteinte aux droits fondamentaux Ă  un procĂšs Ă©quitable et au principe d’égalitĂ© devant la loi.

Il dĂ©plore Ă©galement le silence des instances reprĂ©sentatives de la profession, en particulier du Conseil de l’Ordre national des avocats, qu’elle accuse d’avoir renoncĂ© Ă  son rĂŽle protecteur face aux violations des droits de ses membres, surtout lorsqu’ils dĂ©fendent des causes de principe.

Face Ă  cette situation, Me Laribi appelle Ă  une mobilisation collective des avocats pour dĂ©fendre la dignitĂ© de la profession, l’indĂ©pendance de la justice et le droit fondamental Ă  un procĂšs Ă©quitable. Elle tient pour responsables l’administration pĂ©nitentiaire et toutes les autoritĂ©s impliquĂ©es, et se rĂ©serve le droit d’engager toutes les procĂ©dures nĂ©cessaires au niveau national et international.

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La tomate tunisienne réinventée grùce au zéro résidu de pesticides

La tomate tunisienne SICAM rĂ©invente la tomate tunisienne en lançant un ambitieux programme « zĂ©ro rĂ©sidu de pesticides Â», une dĂ©marche pionniĂšre en Tunisie, en Afrique et dans le monde arabe. Cette initiative, qui conjugue santĂ©, innovation et responsabilitĂ© environnementale, marque une Ă©tape majeure pour une agriculture tunisienne durable et compĂ©titive.

SICAM porte une vision claire : « Cultiver autrement, transformer durablement ». Cette ambition se concrĂ©tise Ă  travers son programme innovant zĂ©ro rĂ©sidu de pesticides (ZRP), qui vise Ă  produire des tomates sans aucun rĂ©sidu dĂ©tectable de pesticides, rĂ©pondant ainsi aux prĂ©occupations croissantes des consommateurs tunisiens.

Ainsi plus de 100 collecteurs et producteurs venus des principaux bassins agricoles de Kairouan, Kasserine et du Cap-Bon se sont réunis à Sbikha, sur une parcelle témoin symbolique, pour célébrer le deuxiÚme anniversaire du programme ZRP. Cette rencontre, placée sous le signe de la convivialité et de la transparence, a permis de remercier les acteurs engagés dans cette démarche collective, essentielle à la stratégie agricole de SICAM.

Ce programme, lancĂ© en 2023 sans contrainte rĂ©glementaire, repose sur les valeurs historiques : protĂ©ger la santĂ© des consommateurs, agir en entreprise responsable, encourager une agriculture durable et renforcer la confiance des familles tunisiennes. Jaloul Kribi, Directeur GĂ©nĂ©ral, a insistĂ© sur l’importance d’une approche responsable et coopĂ©rative avec le monde agricole pour garantir un avenir sain Ă  l’agroalimentaire tunisien.

Face Ă  l’inquiĂ©tude grandissante des Tunisiens,  96% se disent prĂ©occupĂ©s par l’impact des pesticides sur la santĂ© selon le BaromĂštre 2025 de la consommation responsable.

De ce fait, les agriculteurs partenaires bĂ©nĂ©ficient d’un suivi permanent, avec une rĂ©duction stricte des intrants chimiques, des analyses indĂ©pendantes portant sur 600 molĂ©cules, et une traçabilitĂ© complĂšte de la graine Ă  la rĂ©colte.

L’annĂ©e 2025 marque une Ă©tape charniĂšre : aprĂšs une phase pilote en 2023 et une campagne expĂ©rimentale rĂ©ussie en 2024, le programme ZRP passe Ă  l’échelle industrielle. DĂ©jĂ , 74% des agriculteurs partenaires se sont engagĂ©s volontairement, et les volumes de tomates ZRP livrĂ©s Ă  l’usine ne cessent d’augmenter. L’objectif est clair : atteindre 100% d’approvisionnement en tomates fraĂźches certifiĂ©es ZRP d’ici 2030.

En effet, la tomate tunisienne propose ainsi une troisiĂšme voie entre l’agriculture conventionnelle et le label BIO, souvent perçu comme coĂ»teux et inaccessible. Tout en affirmant son rĂŽle de moteur d’une agriculture responsable, qui conjugue santĂ© publique, protection de l’environnement, dĂ©veloppement rural Ă©quitable et souverainetĂ© alimentaire nationale.

Le programme ZRP garantit une rĂ©duction drastique des rĂ©sidus chimiques tout en maintenant la compĂ©titivitĂ© des producteurs et en offrant aux consommateurs des produits sains Ă  un prix abordable. Ce modĂšle tunisien d’excellence agricole concilie exigences sanitaires, efficacitĂ© Ă©conomique et bĂ©nĂ©fices environnementaux.

Au-delà d’un simple programme technique

Malek Bayahi, Directeur Supply Chain souligne l’ambition de cette dĂ©marche : « Ouvrir une voie nouvelle, crĂ©dible et accessible, fondĂ©e sur la science et l’éthique, pour consolider notre position de pionnier dans le secteur.  Â»

En somme, une vĂ©ritable avancĂ©e pour l’agriculture tunisienne et un engagement fort pour l’avenir de l’alimentation du pays.

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IACE: consommons Tounsi, levier économique et social

Et si consommer tunisien devenait un acte citoyen et stratĂ©gique ?  Ainsi l’IACE vient de publier une Ă©tude intitulĂ©e: “Promouvoir la production nationale : DĂ©molir d’abord le concept du consommateur universel Â». L’objectif Ă©tant de faire face aux dĂ©fis Ă©conomiques, sociaux et environnementaux. Plus encore, il est important de privilĂ©gier les produits locaux dont ils sont un levier puissant pour soutenir l’emploi, prĂ©server notre identitĂ© et renforcer la rĂ©silience de l’économie nationale. PlongĂ©e au cƓur du “Consommons tunisien”, une dĂ©marche qui redĂ©finit notre rapport Ă  la consommation et Ă  la souverainetĂ©.

Il convient de rappeler que depuis plusieurs décennies, la mondialisation a uniformisé les modes de consommation, favorisant la circulation massive de biens et la standardisation des habitudes.

Cependant, les crises successives, qu’elles soient financiĂšres, sanitaires ou encore gĂ©opolitiques, elles ont mis en lumiĂšre la fragilitĂ©  du modĂšle . A savoir, ruptures d’approvisionnement, dĂ©pendance accrue Ă  l’importation, perte de souverainetĂ© Ă©conomique.

Dans ce contexte, un mouvement international prĂŽne le retour Ă  une consommation plus locale et responsable, valorisant le “Made in” national. Aujourd’hui cette Ă©vidence est de taille car cette prise de conscience se traduit par la montĂ©e du slogan : Consommons tunisien ou plus opĂ©rationnel consommons tounsi. 

Acheter tunisien, c’est injecter de la valeur dans l’économie nationale. Selon le principe de l’effet multiplicateur, chaque dinar dĂ©pensĂ© dans un produit local gĂ©nĂšre une activitĂ© Ă©conomique bien supĂ©rieure Ă  sa valeur initiale : crĂ©ation d’emplois, augmentation des revenus, dynamisation des entreprises locales. La derniĂšre Ă©tude de l’IACE a  montrĂ© qu’un achat local peut produire entre 2 et 2,5 fois plus de retombĂ©es Ă©conomiques sur le territoire qu’un achat de produit importĂ©, Ă  condition que les intrants soient eux-mĂȘmes locaux.

Soutien à l’entrepreneuriat et à l’innovation

En privilĂ©giant les produits tunisiens, le consommateur stimule la demande, encourageant ainsi la crĂ©ation d’entreprises, l’innovation et la diversification de l’offre. 

 RĂ©duction du dĂ©ficit commercial

La croissance continue des importations, notamment dans les secteurs agricoles, alimentaires, manufacturiers et Ă©nergĂ©tiques, accentue le dĂ©ficit commercial et Ă©puise les rĂ©serves en devises. Consommer tunisien permet de limiter cette “fuite” de richesse vers l’étranger et de renforcer la stabilitĂ© macroĂ©conomique du pays.

La consommation locale ne se limite pas Ă  l’économie : elle est aussi un acte de valorisation du patrimoine culinaire, vestimentaire, artisanal et architectural tunisien. Elle permet de prĂ©server les savoir-faire, les traditions et l’authenticitĂ© qui font la richesse de la sociĂ©tĂ© tunisienne.

Acheter tunisien, c’est soutenir ses voisins, ses proches, sa communautĂ©. Ce choix favorise la solidaritĂ©, l’appartenance et la confiance dans le tissu Ă©conomique local, tout en contribuant Ă  rĂ©duire le chĂŽmage et la prĂ©caritĂ©.

Moins de pollution, plus de résilience

Les produits locaux nĂ©cessitent moins de transport, ce qui rĂ©duit considĂ©rablement l’empreinte carbone liĂ©e Ă  la logistique internationale. Le secteur des transports est l’un des plus polluants au monde : privilĂ©gier la proximitĂ©, c’est donc agir concrĂštement pour la planĂšte.

 Modes de vie et de consommation plus sains

Revenir Ă  des pratiques de consommation inspirĂ©es de nos traditions, c’est aussi adopter un mode de vie plus sain, respectueux de l’environnement et du bien-ĂȘtre individuel. Les produits locaux sont souvent plus frais, moins transformĂ©s et mieux adaptĂ©s aux besoins des consommateurs tunisiens.

Les défis à relever

L’effet multiplicateur de la consommation nationale est d’autant plus fort que les matiĂšres premiĂšres et composants sont eux-mĂȘmes produits localement. Or, de nombreux produits tunisiens intĂšgrent encore des intrants importĂ©s, ce qui limite l’impact positif sur l’économie. Il est donc crucial de dĂ©velopper des filiĂšres de production intĂ©grĂ©es et de renforcer l’autonomie industrielle.

Changement des mentalités et des habitudes

Promouvoir le “Consommons tunisien” nĂ©cessite une Ă©volution des comportements : valoriser la qualitĂ©, l’innovation et la fiertĂ© nationale, tout en luttant contre les prĂ©jugĂ©s qui associent parfois le produit local Ă  une moindre valeur. L’éducation, la communication et l’exemplaritĂ© des institutions publiques sont essentielles pour ancrer ce rĂ©flexe dans la sociĂ©tĂ©.

Au final, l’IACE a mis l’accent sur l’importance des recommandations et perspectives. De ce fait, encourager la production locale par des politiques incitatives, des labels de qualitĂ© et des campagnes de sensibilisation.

Renforcer l’intĂ©gration des filiĂšres pour rĂ©duire la dĂ©pendance aux importations.

Soutenir l’innovation et l’entrepreneuriat afin de diversifier l’offre et d’amĂ©liorer la compĂ©titivitĂ© des produits tunisiens.

Mobiliser les consommateurs autour d’un patriotisme Ă©conomique moderne, Ă©thique et responsable.

Impliquer les institutions publiques dans l’exemplaritĂ© de leurs achats et dans la promotion du “Consommons tunisien”.

En somme, consommer tunisien, c’est investir dans l’avenir. Une chose est sĂ»re: adopter le “Consommons tunisien” n’est pas un repli sur soi, mais une stratĂ©gie de rĂ©silience et de souverainetĂ©. C’est un acte concret pour soutenir l’économie, prĂ©server l’environnement et renforcer le tissu social. Plus qu’un slogan, c’est une invitation Ă  repenser nos choix quotidiens pour bĂątir une Tunisie plus forte, plus solidaire et plus durable.

 

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Hausse encourageante du taux de remplissage des barrages Ă  38,1 %

Le taux de remplissage des barrages s’élevait Ă  38,1 %. Il enregistre ainsi une progression significative de 27,4% par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e en 2024. C’est ce que rĂ©vĂšlent les derniĂšres donnĂ©es de l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri). Les rĂ©serves en eau ont atteint 902 millions de mĂštres cubes Ă  cette date.

Toutefois, comparĂ©e Ă  la moyenne des trois derniĂšres annĂ©es, qui s’établit Ă  850,3 millions de mĂštres cubes, cette augmentation du taux de remplissage des barrages reste modĂ©rĂ©e, avoisinant les 6 %.

Plus encore, les barrages situĂ©s dans le nord du pays affichent un taux de remplissage plus Ă©levĂ©, proche de 44,5 %, avec des rĂ©serves atteignant 826,4 millions de mĂštres cubes. Soit une hausse de 25 % par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. À l’inverse, les barrages des rĂ©gions centrale et du Cap Bon prĂ©sentent des niveaux plus faibles, respectivement Ă  12,9 % (58,2 millions de mĂštres cubes) et 28 % (17,2 millions de mĂštres cubes).

Par ailleurs, le seul 27 juin, les apports en eau ont Ă©tĂ© estimĂ©s Ă  0,230 million de mĂštres cubes, principalement dans les barrages du nord. La consommation journaliĂšre totale d’eau a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e Ă  2,388 millions de mĂštres cubes.
Depuis le début de la saison hydrologique, le 1er septembre 2024, les apports cumulés ont atteint 965,9 millions de mÚtres cubes. Soit une augmentation de 48 % par rapport à la saison précédente.

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Vers un renouveau du multilatĂ©ralisme Ă  l’occasion de la confĂ©rence de Doha

Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Mohamed Ali Nafti, a affirmĂ© que la Tunisie ambitionne de faire de la DeuxiĂšme ConfĂ©rence internationale de Doha sur le dĂ©veloppement social, qui coĂŻncide avec le 80e anniversaire de la crĂ©ation de l’Organisation des Nations Unies, une Ă©tape clĂ© pour restaurer la confiance dans le multilatĂ©ralisme.

Cet Ă©vĂ©nement a pour objectif de rĂ©affirmer l’engagement mondial en faveur d’une action collective visant Ă  promouvoir le dĂ©veloppement social. Et ce, tout en Ă©laborant de nouvelles approches internationales plus efficaces pour rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s en matiĂšre de dĂ©veloppement humain et combler le fossĂ© entre les pays du Nord et du Sud. Ces dĂ©clarations ont Ă©tĂ© faites lors de la rĂ©union arabe rĂ©gionale de haut niveau organisĂ©e Ă  Tunis les 30 juin et 1er juillet 2025, en prĂ©paration du deuxiĂšme Sommet mondial pour le dĂ©veloppement social qui se tiendra au Qatar en novembre 2025.

Mohamed Ali Nafti a soulignĂ© que la Tunisie espĂšre que le sommet de Doha aboutira Ă  des rĂ©sultats concrets pour renforcer la justice sociale dans le monde arabe. Notamment en accĂ©lĂ©rant la mise en Ɠuvre des Objectifs de dĂ©veloppement durable (ODD) Ă  l’horizon 2030, en particulier l’éradication de la pauvretĂ©, la lutte contre le chĂŽmage et toutes les formes de discrimination.

Il a insistĂ© sur le fait que ces efforts doivent amĂ©liorer les conditions de vie des individus, qui constituent la clĂ© de la stabilitĂ© et du dĂ©veloppement tant rĂ©gional que mondial. Et ce, dans une vision partagĂ©e centrĂ©e sur l’humanitĂ© arabe, qui doit ĂȘtre au cƓur des politiques arabes. Car elle reprĂ©sente la vĂ©ritable richesse de la rĂ©gion ainsi que le fondement de sa stabilitĂ© et de sa prospĂ©ritĂ©.

Enfin, le ministre a Ă©galement rappelĂ© que ces attentes reflĂštent la conviction unanime exprimĂ©e lors du cinquiĂšme Sommet arabe de dĂ©veloppement Ă©conomique et social Ă  Bagdad. Selon laquelle l’activation du processus de dĂ©veloppement social dans le cadre de la coopĂ©ration arabe n’est plus une option, mais une nĂ©cessitĂ© urgente pour renforcer la stabilitĂ© dans la rĂ©gion.

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Une nouvelle Ă©quipe Ă  l’ATIP pour relever les dĂ©fis de la plasturgie

À l’heure oĂč la plasturgie tunisienne se rĂ©invente pour rĂ©pondre aux enjeux de la dĂ©carbonation et de la rĂ©volution numĂ©rique, l’Association tunisienne des industriels de la plasturgie (ATIP) s’offre un nouveau souffle. PortĂ©e par une Ă©quipe dirigeante renouvelĂ©e, l’ATIP s’engage Ă  guider la filiĂšre vers une industrie plus verte et plus intelligente.

Ainsi, les membres de l’ATIP se sont rĂ©unis pour Ă©crire un nouveau chapitre de leur histoire. AprĂšs six annĂ©es de prĂ©sidence, Chekib Debbabi a transmis le flambeau Ă  Rami Kessentini, dirigeant de Plasti-ka. 

La nouvelle équipe, composée de représentants de sociétés phares telles que Clayens, Sartorius, Magriplast, Decoplast, SKG et Amcor, a une ambition claire : faire de la plasturgie tunisienne un modÚle de transformation durable.

Depuis sa crĂ©ation en 2019 sous l’impulsion de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française, l’ATIP fĂ©dĂšre les acteurs majeurs du secteur, en majoritĂ© exportateurs et Ă  capitaux franco-tunisiens ou mixtes, Ɠuvrant dans des domaines aussi stratĂ©giques que l’automobile, le mĂ©dical ou l’aĂ©ronautique.

 

 

Mais aujourd’hui, l’enjeu dĂ©passe la simple compĂ©titivitĂ©. La filiĂšre s’engage rĂ©solument sur la voie de la dĂ©carbonation, avec des programmes de formation et d’accompagnement pour rĂ©duire l’empreinte carbone de la production.

ParallĂšlement, l’intĂ©gration de l’intelligence artificielle dans les processus industriels s’impose comme un levier incontournable pour optimiser la performance, la qualitĂ© et la traçabilitĂ©.

À travers ces axes stratĂ©giques, l’ATIP entend propulser la plasturgie tunisienne vers l’excellence, en conjuguant savoir-faire, innovation et responsabilitĂ© environnementale. Un dĂ©fi de taille, mais aussi une opportunitĂ© pour toute une industrie de se rĂ©inventer et de s’inscrire durablement dans les standards internationaux.

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La Tunisie renforce sa coopération avec le Fonds saoudien de développement

La Tunisie renforce sa coopĂ©ration avec le Fonds saoudien de dĂ©veloppement pour soutenir la sĂ©curitĂ© alimentaire et la gestion durable de l’eau. C’est ce qui ressort du partenariat fructueux entre la Tunisie et le Fonds saoudien de dĂ©veloppement, notamment dans le secteur agricole, considĂ©rĂ© comme un pilier fondamental pour garantir la sĂ©curitĂ© alimentaire face aux dĂ©fis posĂ©s par le changement climatique.

Il convient de rappeler que cette convention a Ă©tĂ© signĂ©e par le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, ainsi que par le directeur gĂ©nĂ©ral du Fonds saoudien de dĂ©veloppement, Sultan Ben Abdelrahman Al-Murshid, en prĂ©sence du gĂ©nĂ©ral FaĂŻz Ben Rejeb, directeur gĂ©nĂ©ral du bureau de RĂ©gim Maatoug pour le dĂ©veloppement du Sud et du Sahara, et de l’ambassadeur  de l’Arabie saoudite en Tunisie, Abdelaziz Ben Ali Al-Saqr.

Ezzeddine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pĂȘche, a fait savoir dans une dĂ©claration sur les ondes de Mosaique fm rĂ©cemment l’engagement de la Tunisie Ă  accroĂźtre la productivitĂ© et la durabilitĂ© du secteur, tout en modernisant les infrastructures agricoles. Cela passe par des investissements dans des projets d’irrigation, l’optimisation de la gestion de l’eau, l’utilisation accrue des eaux non conventionnelles, ainsi que le dessalement et le traitement des eaux usĂ©es. Ces efforts visent Ă  lutter contre la pĂ©nurie d’eau et Ă  promouvoir le recours aux Ă©nergies alternatives.

En outre, il  a soulignĂ© que la rĂ©alisation de ces ambitions nĂ©cessite une collaboration Ă©troite entre toutes les parties prenantes. Il a assurĂ© que son ministĂšre reste dĂ©terminĂ© Ă  apporter le soutien nĂ©cessaire et Ă  Ɠuvrer collectivement pour un dĂ©veloppement agricole durable.

Le ministre a Ă©galement mis en avant l’importance de la collaboration historique avec le Fonds saoudien de dĂ©veloppement, active depuis 1984. Ce partenariat a permis de financer des projets agricoles majeurs pour un montant global d’environ 776 millions de dinars, dont le projet de dĂ©veloppement agricole intĂ©grĂ© Ă  Sidi Bouzid, le projet de dĂ©veloppement agricole Ă  Ghezala, Joumine et Sejnane dans le gouvernorat de Bizerte (actuellement en seconde phase), ainsi que le projet d’amĂ©lioration de l’accĂšs Ă  l’eau potable en zone rurale Ă  Bizerte. 

Ces initiatives seront prochainement complĂ©tĂ©es par la crĂ©ation d’un pĂŽle oasien Ă  Tataouine, fruit d’un accord de financement entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite, qui devrait insuffler une nouvelle dynamique au sud du pays.

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Rencontre Ă©conomique tuniso-turque Ă  l’UTICA : vers de nouvelles opportunitĂ©s d’investissement

Du 23 au 25 juin 2025, une importante dĂ©lĂ©gation turque de la Chambre d’Industrie de Konya (Konya Sanayi Odası) a effectuĂ© une visite en Tunisie. À cette occasion, l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), en collaboration avec l’Ambassade de Turquie en Tunisie, a organisĂ© le mercredi 25 juin au siĂšge de l’UTICA une rencontre d’affaires tuniso-turque. Étaient prĂ©sents l’ambassadeur de Tunisie en Turquie, Ahmed Misbah Demircan, le prĂ©sident de la Chambre d’Industrie de Konya, Mustapha BĂŒyĂŒkeken, ainsi que  Hamadi Kooli, vice-prĂ©sident de l’UTICA, et M. Khaled Sellami, membre du bureau exĂ©cutif de l’UTICA.

Lors d’une table ronde, Thouraya Khayati, directrice du Marketing International Ă  FIPA-Tunisia, a prĂ©sentĂ© le climat des investissements en Tunisie, les derniĂšres donnĂ©es sur l’investissement, ainsi que les opportunitĂ©s dans les secteurs Ă  forte valeur ajoutĂ©e.

Par la suite, des rencontres bilatérales ont eu lieu entre entreprises turques et tunisiennes afin de favoriser les échanges et partenariats économiques.

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Chine-USA : accord historique pour apaiser les tensions commerciales

La Chine a annoncĂ© vendredi 27 juin avoir finalisĂ© un accord commercial avec les États-Unis, confirmant les dĂ©tails d’un cadre d’application convenu aprĂšs plusieurs rounds de nĂ©gociations, notamment Ă  GenĂšve en mai et Ă  Londres en juin.

Cet accord prĂ©voit la rĂ©duction temporaire des droits de douane prohibitifs que les deux pays s’imposent mutuellement. Et ce, avec une suspension des droits amĂ©ricains sur les produits chinois passant de 145 % Ă  30 %. De mĂȘme qu’une baisse des droits chinois sur les produits amĂ©ricains de 125 % Ă  10 % pour une durĂ©e de 90 jours.

Par ailleurs, la Chine s’engage Ă  faciliter l’exportation de certains articles soumis Ă  contrĂŽle, notamment les terres rares, essentielles aux industries technologiques et de dĂ©fense. Tandis que les États-Unis lĂšveront une sĂ©rie de mesures restrictives Ă  l’égard de la Chine.

Les discussions ont Ă©galement permis de poser un « cadre gĂ©nĂ©ral » destinĂ© Ă  normaliser les Ă©changes commerciaux et Ă  apaiser les tensions tarifaires entre les deux puissances. Ce cadre doit encore ĂȘtre validĂ© par les prĂ©sidents Xi Jinping et Donald Trump. La reprise des exportations de terres rares vers les États-Unis, bien que temporaire (limitĂ©e Ă  six mois), constitue un Ă©lĂ©ment central de cet accord, rĂ©pondant aux demandes amĂ©ricaines de relance de ces flux jugĂ©s insuffisants.

En résumé, cet accord marque une avancée significative dans la désescalade de la guerre commerciale sino-américaine. Avec des engagements réciproques sur la réduction des droits de douane et la levée de certaines restrictions commerciales. Tout en maintenant un dialogue étroit pour poursuivre la normalisation de leurs relations économiques.

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Pétrole et tensions géopolitiques : quand les conflits régionaux dictent les prix mondiaux

Les conflits rĂ©gionaux, en particulier au Moyen-Orient, continuent de façonner la dynamique du marchĂ© pĂ©trolier mondial. La volatilitĂ© des prix, accentuĂ©e par ces tensions gĂ©opolitiques, rĂ©vĂšle la fragilitĂ© des chaĂźnes d’approvisionnement et l’interdĂ©pendance Ă©nergĂ©tique entre les nations. De nombreux experts ayant participĂ© au dĂ©bat en ligne organisĂ© par l’IACE sur le thĂšme « â€ŻL’impact des conflits rĂ©gionaux sur les prix du pĂ©trole  Â», ont proposĂ© leur analyse. Tout en mettant en lumiĂšre les mĂ©canismes par lesquels ces crises influencent le marchĂ© pĂ©trolier, les Ă©conomies nationales et la sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique mondiale.

Depuis le début de 2025, les prix du pétrole évoluent dans un contexte de fortes tensions géopolitiques, en particulier au Moyen-Orient.

Des tensions gĂ©opolitiques au cƓur de la volatilitĂ© pĂ©troliĂšre

Les affrontements entre Iran et IsraĂ«l, les attaques contre les infrastructures pĂ©troliĂšres et les menaces sur les routes maritimes stratĂ©giques, comme le dĂ©troit d’Ormuz ou la mer Rouge, ont provoquĂ© des hausses brutales du prix du baril. Par exemple, en juin 2025, le Brent a bondi de plus de 13 % Ă  la suite de l’escalade entre IsraĂ«l et l’Iran, dĂ©montrant la sensibilitĂ© extrĂȘme du marchĂ© Ă  la moindre perturbation rĂ©gionale.

Les attaques de groupes armĂ©s, notamment les Houthis au large du YĂ©men, ont entraĂźnĂ© des dĂ©tournements massifs du trafic maritime, allongeant les routes et augmentant les coĂ»ts logistiques et les primes d’assurance. Ce phĂ©nomĂšne a contribuĂ© Ă  la hausse des prix et Ă  l’incertitude persistante sur les marchĂ©s.

Les fondamentaux du marchĂ© contrebalancĂ©s par l’instabilitĂ©

Si la demande mondiale et la production de l’OPEP+ continuent d’influencer les prix, le risque gĂ©opolitique est dĂ©sormais le principal moteur des fluctuations du marchĂ© pĂ©trolier. Les menaces de blocage du dĂ©troit d’Ormuz, par oĂč transite un tiers des exportations mondiales de pĂ©trole, pourraient provoquer des flambĂ©es jusqu’à 120 dollars le baril selon certains analystes, avec des consĂ©quences majeures pour l’économie mondiale et l’inflation.

Cependant, ces tensions sont parfois attĂ©nuĂ©es par des signaux baissiers, comme le ralentissement de la demande mondiale ou l’augmentation de la production. MalgrĂ© tout, l’équilibre reste fragile, et chaque nouvelle crise rĂ©gionale ravive la volatilitĂ© du marchĂ©

Reste à savoir ce qu’il en est pour le cas de la Tunisie

A cet effet, la Tunisie illustre la vulnĂ©rabilitĂ© des Ă©conomies dĂ©pendantes des importations Ă©nergĂ©tiques. Sa production nationale de pĂ©trole est en dĂ©clin, avec une moyenne de 27 300 barils/jour en avril 2025, loin de couvrir une demande quotidienne d’environ 100 000 barils. Ce dĂ©ficit Ă©nergĂ©tique s’est aggravĂ© malgrĂ© une baisse des prix mondiaux, en raison d’une production en repli et d’une demande intĂ©rieure soutenue.

Les exportations tunisiennes d’hydrocarbures ont chutĂ©, tandis que les importations augmentaient, creusant le dĂ©ficit commercial Ă©nergĂ©tique. Cette situation rend la Tunisie particuliĂšrement sensible aux fluctuations des prix mondiaux, elles-mĂȘmes dictĂ©es par les crises rĂ©gionales.

Vers une coopération régionale accrue ?

Face Ă  ces dĂ©fis, les experts invitĂ©s lors de l’émission « â€Ż90 minutes avec L’IACE  Â»insistent sur la nĂ©cessitĂ© d’une intĂ©gration Ă©nergĂ©tique rĂ©gionale. L’exemple nord-amĂ©ricain, oĂč le Canada exporte son pĂ©trole vers les États-Unis, montre l’intĂ©rĂȘt de renforcer les Ă©changes intra-rĂ©gionaux pour sĂ©curiser l’approvisionnement et limiter l’impact des crises extĂ©rieures.

En Afrique du Nord, la coopĂ©ration entre la Tunisie, l’AlgĂ©rie et la Libye dans le domaine des hydrocarbures pourrait attĂ©nuer la vulnĂ©rabilitĂ© face aux chocs externes. Le transit du gaz algĂ©rien et libyen via la Tunisie vers l’Europe, avec une part destinĂ©e au marchĂ© local, en est une illustration concrĂšte.

Perspectives et enjeux mondiaux

Les intervenants rappellent que, malgrĂ© la montĂ©e en puissance des Ă©nergies renouvelables, le pĂ©trole reste la colonne vertĂ©brale de l’économie mondiale. La transition Ă©nergĂ©tique sera longue et les Ă©nergies fossiles continueront de jouer un rĂŽle central dans les dĂ©cennies Ă  venir. Ainsi, la stabilitĂ© des marchĂ©s pĂ©troliers demeure un enjeu stratĂ©gique, conditionnĂ© en grande partie par la gestion des conflits rĂ©gionaux et la capacitĂ© des pays producteurs et consommateurs Ă  coopĂ©rer.

En somme, tout cela nous amĂšne Ă  dire que l’impact des conflits rĂ©gionaux sur les prix du pĂ©trole est immĂ©diat et profond, affectant non seulement les marchĂ©s mais aussi la sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique et la stabilitĂ© Ă©conomique mondiale. La coopĂ©ration rĂ©gionale et la diversification des sources d’énergie apparaissent comme des rĂ©ponses incontournables pour attĂ©nuer cette vulnĂ©rabilitĂ© structurelle.

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