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Maux de peau, infections ORL… les conséquences méconnues de la pollution marine en Tunisie

Le directeur général de la Direction de l’hygiène du milieu et de la protection de l’environnement (DHMPE) au ministère de la Santé, Samir Ouerghemmi, a mis en garde contre les risques sanitaires liés à la pollution bactériologique des eaux de baignade, lors d’une déclaration à Express FM, le 26 juin 2025. Les germes fécaux, issus des eaux usées et des rejets d’égouts, constituent la principale menace pour les baigneurs.

Ouerghemmi a souligné que la présence de germes pathogènes, notamment d’origine fécale, peut entraîner des affections cutanées, des maladies respiratoires, ainsi que des infections ORL . « Si une zone est contaminée, les baigneurs s’exposent à des allergies, des irritations ou des infections », a-t-il expliqué. Ces bactéries proviennent principalement des eaux usées domestiques et des réseaux d’assainissement mal contrôlés.

Le directeur a rappelé que la mer possède une capacité naturelle d’auto-nettoyage, grâce aux marées, aux courants et au renouvellement de l’eau. Cependant, cette régénération ne suffit pas toujours à éliminer rapidement les contaminants. « Une zone polluée un jour peut devenir propre le lendemain, et inversement », a-t-il précisé, insistant sur l’importance d’une surveillance renforcée.

Actuellement, la DHMPE effectue des prélèvements deux fois par mois en été et une fois par mois en hiver sur l’ensemble du littoral. Mais cette fréquence reste-t-elle adaptée face à la variabilité de la pollution ? M. Ouerghemmi n’a pas écarté l’idée d’un renforcement des mesures.

Du pionnier PROSOL à la saturation du réseau : la transition tunisienne en mutation  

La Tunisie enregistre une avancée notable dans sa transition énergétique, se hissant à la deuxième place africaine dans l’édition 2025 de l’Energy Transition Index (ETI), publié par le Forum économique mondial en partenariat avec Accenture. Classée 62e sur 118 pays, avec un score de 54,6, elle gagne ainsi trois rangs sur le continent par rapport à l’année précédente. Ce résultat traduit des efforts réels engagés depuis 2015, date à laquelle la stratégie nationale en matière d’énergies renouvelables a véritablement pris son envol.

Intervenant sur les ondes radiophoniques d’Express FM, le 26 juin 2025, Chekib Ben Mustapha, consultant en énergie, salue cette performance comme un « excellent indicateur », tout en rappelant que la Tunisie ne dépasse pas encore les 5 % d’énergies renouvelables dans son mix. Le Maroc, avec 21 gigawatts de capacité installée, et l’Égypte, engagée dans des partenariats stratégiques à grande échelle, affichent des performances supérieures. La Tunisie, quant à elle, ne compte que 5 gigawatts, avec un mix dominé par le photovoltaïque et un éolien encore marginal.

Cette dynamique s’appuie néanmoins sur des initiatives pionnières comme le programme PROSOL, lancé dès 2008. Ce dispositif innovant permet aux particuliers d’installer des panneaux solaires sur leur toit, en bénéficiant d’un financement bancaire étalé sur sept ans et intégré à leur facture d’électricité. Ce système, très utilisé dans le secteur agricole pour le pompage solaire, a contribué à démocratiser l’accès à l’énergie renouvelable. À ce jour, 6 000 foyers modestes ont été équipés gratuitement, réduisant leur facture de plus de 80 %.

Des ambitions élevées face à des contraintes structurelles

 

La Tunisie vise un objectif ambitieux de 35 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique, soit environ 4 850 mégawatts installés. Cet objectif soulève cependant de nombreuses questions techniques. Chekib Ben Mustapha rappelle que même des pays ayant dépassé les 20 % rencontrent déjà des difficultés de gestion du réseau. La production solaire, par nature intermittente, impose une adaptation rapide des infrastructures électriques. Des pays comme l’Espagne et le Portugal en ont récemment fait l’expérience avec des coupures majeures liées à la saturation du réseau en pleine journée.

Dans ce contexte, la signature récente d’un accord entre les secteurs public et privé pour le développement de 700 mégawatts constitue une étape importante. Ces projets sont déjà financés, sans recours au crédit international, et concernent principalement l’autoconsommation industrielle. Plus de 200 mégawatts supplémentaires sont également à l’étude. Toutefois, les grands projets restent confrontés à la volatilité du dinar tunisien, qui décourage les investisseurs étrangers en raison des clauses de réévaluation tarifaire.

La réglementation actuelle freine également le développement. Les entreprises ne peuvent injecter dans le réseau que 30 % de leur production excédentaire, ce qui limite la rentabilité des installations à grande échelle. Ce plafonnement devient problématique alors que la capacité solaire pourrait bientôt excéder largement la demande nationale, estimée à seulement 1 200 mégawatts.

Moderniser le cadre et mobiliser les financements

Outre les contraintes techniques, la Tunisie se heurte à des obstacles réglementaires et financiers. Le pays dispose certes d’interconnexions électriques avec l’Algérie et la Libye, et prépare une liaison avec l’Italie prévue pour 2027, mais ces infrastructures doivent être accompagnées de réformes profondes pour faciliter la circulation de l’énergie et l’investissement privé. Le manque de coordination entre les autorités et la saturation ponctuelle du réseau ralentissent la délivrance des autorisations.

Le secteur éolien reste en friche, avec des installations datant de 2010, concentrées à Bizerte et Hawaria. À l’inverse, le Maroc affiche 11 % d’éolien dans son mix, renforcé par des technologies de concentration solaire. La Tunisie, elle, mise presque exclusivement sur le photovoltaïque, qui ne représente que 1 % du mix marocain.

Face à ces constats, Chekib Ben Mustapha plaide pour une actualisation de la stratégie énergétique. Il appelle à prendre en compte les réalités techniques du réseau, les besoins en financement, notamment international, et les adaptations réglementaires nécessaires pour stimuler le secteur. Il reste modérément optimiste quant à une amélioration d’ici la fin de 2025, mais prévient que l’atteinte de 35 % d’énergies renouvelables ne sera possible qu’au prix de lourds investissements et de réformes structurelles décisives.

 

Arrêt sur image: Trou béant en pleine avenue … services municipaux en mode veille !

Ce n’est pas là une image qui choque pour le citoyen lambda, en particulier dans les quartiers qualifiés de « populaire ». Au fil des années, on s’est malheureusement accoutumé aux dysfonctionnements chroniques et aux manquements répétés des responsables municipaux et aux travaux de rafistolages.

Cette forme de négligence, devenue presque banale, traduit un profond désengagement des élus envers les populations les plus vulnérables, et alimente un sentiment d’abandon croissant qui mine peu à peu la confiance dans les institutions locales, au moment où le président de la République multiplie les mises en garde à l’égard des responsables qui « utilisent sciemment tous les moyens et subterfuges pour aggraver la situation dans le pays et provoquer des crises ». En effet, c’est cet immobilisme et cette indifférence de certains (bien que ce ne soit pas le cas de tous) responsables communaux qui amplifie le sentiment de défiance chez le citoyen à l’égard des institutions de l’État.

Il n’est pas essentiel de localiser précisément le lieu de la prise de vue, si ce n’est pour indiquer qu’elle se trouve dans la banlieue nord, où un vaste trou défigure une avenue depuis plusieurs mois. Ce trou résulte de travaux de réfection de la chaussée lancés à la hâte sous un ancien maire davantage soucieux de satisfaire son parti politique d’adoption (Ennahdha) que de répondre aux attentes des citoyens. Le revêtement, de qualité médiocre, n’a pas tenu face à la chaleur. Cela ne dispense en rien les nouveaux responsables de leurs obligations, d’autant qu’ils n’hésitent pas à remuer ciel et terre quand il est question de travaux à effectuer à proximités de leurs demeures.

À partir du 1er juillet, les fonds des comptes bancaires inactifs seront transférés au Trésor public

À partir du 1er juillet 2025, les avoirs déposés sur les comptes bancaires inactifs seront transférés à la Trésorerie générale de l’État, conformément à une disposition inscrite dans la loi de finances pour l’année 2025.
Intervenant ce jeudi sur les ondes de la radio nationale, l’expert-comptable Sofiene Ouerimi a précisé que cette mesure concerne tout compte bancaire n’ayant enregistré aucune opération financière durant une période égale ou supérieure à 15 ans. Les fonds qui y sont déposés seront alors automatiquement versés au Trésor public.
Il a toutefois indiqué que les titulaires de ces comptes peuvent encore régulariser leur situation d’ici le 30 juin 2025, en consultant leurs comptes ou en y effectuant une opération financière.
De son côté, le président de l’Organisation d’orientation des consommateurs (OTIC), Lotfi Riahi, a estimé que cette décision constitue une solution plus juste, notamment dans le cas des clients décédés sans héritiers, dont les comptes restent ouverts pendant des années, générant des frais et des intérêts indus. « Il vaut mieux que ces fonds profitent à l’État plutôt que d’être exploités indéfiniment par les banques », a-t-il déclaré.

Barrages intelligents et pluie provoquée : la Tunisie explore des technologies pour renforcer son offre en eau

Dans un contexte de rareté et depression croissante sur les ressources en eau, l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche à travers le Bureau de planification et des équilibres hydrauliques (BPEH), lancent le projet « TECH-EAU » qui vise l’augmentation de l’offre en eau en Tunisie.

La projet « TEC-EAU » ambitionne d’évaluer la faisabilité de quatre solutions technologiques destinées à optimiser la mobilisation de l’eau et à diminuer l’évaporation dans les bassins d’eau, incluant petits et grands barrages. Il prévoit d’identifier et de tester l’application de films monomoléculaires sur les barrages, de piloter des panneaux photovoltaïques flottants sur les retenues, ainsi que d’explorer les opportunités d’ensemencement des nuages etl’augmentation de la recharge des nappes grâce à la techniquedes barrages souterrains dans le contexte tunisien.

Ces actions s’inscrivent dans une démarche visant à renforcer l’offre en eau et à favoriser la production d’énergie renouvelable en Tunisie, tout en tenant compte des spécificités locales telles que les ressources disponibles, le climat et les capacités techniques.

Le Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a mis en exergue l’importance cruciale des partenariats institutionnels et la relation entre science et recherche, qui constituent un levier essentiel pour accompagner la Tunisie dans sa transition vers une gestion durable et résiliente de ses ressources hydriques.

Monsieur Amrani, représentant de la FAO en Tunisie, a réaffirmé l’engagement de la FAO pour soutenir les initiatives innovantes bénéficiant à toutes les parties prenantes notamment aux agriculteurs, à travers des expériences de recherche pilotes qui serviraient de modèle à d’autres pays.

Cet atelier a offert aux participants, notamment la Société d’Exploitation du Canal et des Adductions des Eaux du Nord (SECADENORD), de la Direction Générale de la Production Végétale (DGPA) et de la Direction Générale de l’Aménagement et de la Conservation des Terres Agricoles (DGACTA), l’occasion de mieux cerner les champs d’intervention respectifs et de participer à des échanges constructifs autour des enjeux liés à la gestion de l’eau.

D’après communiqué

Afflux massif de familles libyennes au poste frontalier de Ras Jedir

Le poste frontalier de Ras Jedir connaît, depuis la nuit dernière, un afflux massif de familles libyennes en provenance du territoire voisin. Selon les témoignages recueillis sur place, un important engorgement est observé du côté libyen comme du côté tunisien, en raison d’un flux élevé d’entrées vers la Tunisie.
Le temps d’attente pour accomplir les formalités de passage atteint près de 10 heures, dans des conditions climatiques particulièrement difficiles marquées par une forte canicule. Les voyageurs, parmi lesquels se trouvent des enfants, des personnes âgées et des malades ayant des rendez-vous médicaux, souffrent du manque d’infrastructures d’accueil et d’espaces de repos adaptés.
Selon Jawhara FM, l’absence de mesures d’accompagnement aggrave la situation pour ces familles en quête de sécurité ou de soins en territoire tunisien.

L’Iran rouvre son espace aérien dans l’est du pays

L’Iran a annoncé, mercredi 25 juin, la réouverture de son espace aérien dans l’est du pays aux vols domestiques et internationaux, selon un communiqué publié sur le site du ministère iranien des Routes et du Développement urbain.
Cette décision, précise le même communiqué, a été prise « après l’approbation de l’Autorité iranienne de l’aviation civile et la finalisation des évaluations liées à la sécurité, compte tenu de la situation actuelle dans le pays ».
Dans le communiqué, le porte-parole du ministère, Majid Akhavan, a déclaré que « cette mesure vise à rétablir progressivement le trafic aérien aux niveaux d’avant le conflit », précisant que « les vols actuellement autorisés concernent uniquement les trajets au départ ou à destination des aéroports situés dans l’est de l’Iran ».
L’Iran avait fermé son espace aérien le 13 juin, suite à l’agression sioniste qui a visé son territoire pendant douze jours.

Ali Khamenei crie à la « victoire » de l’Iran après le cessez-le-feu avec l’entité sioniste et dit avoir donné une « gifle cinglante » à l’oncle Sam

« Je tiens à féliciter la grande nation iranienne : tout d’abord pour sa victoire sur le régime sioniste », a déclaré Ali Khamenei, guide suprême de l’Iran, dans un message vidéo relayé par l’agence de presse iranienne Fars, estimant que « le régime sioniste a failli s’effondrer et a été écrasé sous les coups » de l’armée iranienne.
Les États-Unis « n’ont rien gagné » de leurs attaques contre l’Iran, a-t-il martelé. Selon lui, Washington « n’est entré en guerre directement que parce qu’il pensait que le régime sioniste serait complètement détruit autrement ». « Là aussi, l’Iran a gagné, et donné une gifle cinglante » à l’oncle Sam, a-t-il ajouté.

Hégire 1447 : le montant de la Zakât al-Maal officiellement annoncé

Le montant de la Zakât al-Maal pour l’année 1447 de l’hégire est fixé à 27 002 dinars et 976 millimes, a annoncé mardi le Mufti de la République, Cheikh Hichem Ben Mahmoud.
La Zakât al-Maal, ou aumône obligatoire, est un devoir religieux annuel en vertu des principes de solidarité de l’Islam. Elle s’applique à la valeur des biens ayant atteint ou dépassé le Nissab — seuil minimal de fortune — selon un taux de 2,5 %.
L’acquittement de cette aumône devient obligatoire lorsque la richesse d’un individu atteint ce seuil. Les fonds doivent être redistribués aux personnes dans le besoin, notamment les indigents et les personnes lourdement endettées, conformément au verset 60 de la sourate al-Tawba, précise un communiqué du cabinet du Mufti (Diwan al-Ifta).
Cette pratique vise à renforcer le partage et la solidarité envers les plus démunis.

Frappes américaines sur l’Iran: Les bombardiers furtifs B-2 n’ont pas détruit le programme nucléaire

… selon des médias américains

Un document classé confidentiel du renseignement américain a établi que les frappes américaines sur l’Iran avaient retardé son programme nucléaire de seulement quelques mois, sans le détruire complètement, ont rapporté plusieurs médias américains avant-hier.

Les États-Unis ont bombardé dans la nuit de samedi à dimanche les installations nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan, le président Donald Trump s’ayant vanté d’«une réussite militaire spectaculaire ». Mais selon un rapport préliminaire dont le contenu a été décrit par des sources proches du dossier à des médias américains, les frappes n’auraient pas éliminé complètement les centrifugeuses ou les stocks d’uranium enrichi iraniens. Elles auraient plutôt scellé les entrées de certaines installations sans détruire les bâtiments souterrains.

Une fuite pour tenter de « rabaisser » Trump

« Les sites nucléaires en Iran sont complètement détruits ! », a réitéré avant-hier Donald Trump sur son réseau Truth Social, réfutant ces informations.

La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a confirmé l’authenticité du rapport mais déclaré qu’il était « tout à fait erroné et classé +top secret+ et pourtant divulgué ». Cette fuite « est une tentative évidente de rabaisser le président Trump et de discréditer les courageux pilotes qui ont parfaitement exécuté leur mission pour détruire le programme nucléaire iranien », a-t-elle écrit sur X.

L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a lui affirmé avant-hier sur Fox News que dans les trois sites ciblés, « la plupart, sinon la totalité, des centrifugeuses ont été endommagées ou détruites de telle sorte qu’il sera presque impossible de relancer le programme ».

« La partie n’est pas terminée », selon l’Iran

Le gouvernement iranien a annoncé avant-hier avoir « pris les mesures nécessaires » pour assurer la poursuite de son programme nucléaire. Un conseiller de l’ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a affirmé que son pays possédait toujours des stocks d’uranium enrichi et que « la partie n’(était) pas terminée ».

L’entité sioniste a lancé à partir du 13 juin des attaques massives sur l’Iran, accusé de vouloir se doter de l’arme atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à développer un programme nucléaire civil. L’Iran a répondu à l’offensive sioniste par des tirs de missiles. Un fragile cessez-le-feu, annoncé par le président américain Donald Trump, est en place depuis avant-hier, après une guerre de 12 jours. En Iran, la guerre a fait au moins 610 morts et plus de 4.700 blessés, selon un bilan officiel qui ne recense que les victimes civiles. Les tirs iraniens sur l’entité sioniste ont fait 28 morts, selon les autorités.

Combien a réellement gagné l’Espérance de Tunis lors de la Coupe du Monde des Clubs 2025 ?

Éliminée dès la phase de groupes lors de la Coupe du Monde des Clubs 2025, l’Espérance Sportive de Tunis quitte les États-Unis avec un trésor inespéré : près de 11,5 millions de dollars engrangés, soit environ 34 millions de dinars tunisiens. Ce montant, inédit pour un club tunisien, provient de la généreuse prime de participation fixée par la FIFA (9,5 millions de dollars) et des performances sportives.
Malgré une victoire contre Los Angeles FC (1-0), les Sang et Or n’ont pu résister à Flamengo (0-2) et Chelsea (0-3), terminant troisièmes du groupe D. L’absence de renforts et la suspension de Youcef Belaili ont cruellement limité les options offensives de Maher Kanzari. Le coach assume néanmoins un choix stratégique basé sur la stabilité et l’honneur de représenter la Tunisie.
Au-delà du terrain, l’Espérance a bénéficié d’un soutien populaire impressionnant. Des milliers de supporters ont accompagné l’équipe aux États-Unis, dans une ambiance saluée par les médias internationaux. Ce bilan financier record pourrait marquer un tournant pour le club, qui envisage désormais des investissements ciblés en infrastructure et recrutement.
Dans cette dynamique, l’Espérance de Tunis vise aussi une nouvelle étape majeure : son introduction en Bourse. La Bourse de Tunis a bel et bien annoncé, ce mardi 24 juin 2025, avoir donné son accord pour l’admission de TARAJI Holding sur le marché principal. Ce projet, initié avec le dépôt du dossier d’introduction le 31 décembre 2024, représente une première pour un club sportif en Tunisie. Cette opération pourrait renforcer la solidité financière du club et ouvrir de nouvelles perspectives de développement.

Centre-ville de Tunis : Habib Bourguiba fermée aux voitures pendant deux jours

La gouvernorat de Tunis a annoncé l’organisation de l’événement « Deux jours sans voitures sur l’avenue Habib Bourguiba », les samedi 28 et dimanche 29 juin 2025, en partenariat avec les services régionaux et centraux ainsi que les autorités de sécurité.

Selon un communiqué publié par le gouvernorat, la circulation sera interdite sur la place du 14-Janvier jusqu’à l’intersection de la rue d’Algérie et la rue de Hollande, le samedi de 14h à 20h, et le dimanche de 7h à 20h.

Cette manifestation vise à promouvoir la culture environnementale à travers la sensibilisation à l’idée de villes sans voitures. Elle ambitionne également de créer un espace sécurisé et agréable pour les familles, leur permettant de profiter d’activités culturelles, sportives et récréatives, tout en incitant les enfants et les jeunes à découvrir de nouvelles disciplines sportives et des ateliers pédagogiques ludiques.

Le programme, réparti sur deux jours, comprend une série d’animations variées : exposition de sculptures géantes, ateliers artisanaux de fabrication de poupées, concerts scolaires, spectacle de danse espagnole, ainsi que des pavillons culturels tels que la tente coréenne (jeux traditionnels, ateliers, costumes) et la tente palestinienne (musique traditionnelle et cuisine).

Un carnaval international sera également proposé le long de l’avenue Habib Bourguiba, avec des spectacles de « Bou Saâdia », de marionnettes lumineuses, de danses africaines (Afrique du Sud), du théâtre d’ombres égyptien (Aragoz), ainsi que des performances venues de Grèce, Palestine, Espagne, Chili, Algérie, et des numéros de cirque du Liban, d’Allemagne et du Brésil.

Transtu : 189 bus chinois attendus en juillet

La Société des transports de Tunis (Transtu) a réceptionné, mercredi 25 juin, la deuxième et dernière tranche du don octroyé par Île-de-France Mobilités et la Régie autonome des transports parisiens (RATP), a annoncé ce jeudi Hayet Chamtouri, directrice de la communication de l’entreprise.

Ce don comprend 85 bus d’occasion, portant à 165 le nombre total de véhicules livrés dans le cadre de cet accord, après une première livraison effectuée le 14 avril 2025.

Lors de son passage sur Express Fm, Chamtouri a précisé que ces bus sont entièrement révisés et adaptés aux exigences du transport public. Ils présentent un atout écologique et sont notamment dotés de rampes automatiques facilitant l’accès aux personnes à mobilité réduite. Certains véhicules sont équipés de systèmes de climatisation, de six ventilateurs dynamiques, d’un dispositif de vidéosurveillance ainsi que d’une boîte de vitesses automatique.

Par ailleurs, Transtu a réceptionné le 18 juin une première tranche de 111 bus neufs sur un total de 300, acquis dans le cadre d’un contrat d’achat avec un fournisseur chinois. La deuxième livraison, comprenant 189 bus supplémentaires, est prévue pour le mois de juillet prochain.

Ces nouvelles acquisitions visent à renforcer significativement le réseau de transport public à Tunis et dans les environs. La responsable de la communication a souligné que les nouveaux bus seront affectés en priorité aux quartiers à forte densité de population. Elle a également appelé les citoyens à préserver les équipements publics et à faire preuve de civisme dans leur utilisation.

Incendie dans une usine de plastique à Medjez el-Bab : deux entrepôts détruits

Un incendie s’est déclaré dans la nuit de mercredi à jeudi dans une usine de plastique située dans la zone industrielle de Medjez el-Bab. Le feu a ravagé deux grands entrepôts contenant des matériaux plastiques et des fournitures scolaires, causant la destruction totale de leur contenu, a confirmé une source de la protection civile à l’agence TAP.
Les opérations de lutte contre l’incendie ont débuté vers minuit et se sont poursuivies jusqu’à 7 heures ce matin. Selon la même source, le feu a été maîtrisé et la phase actuelle est celle de refroidissement et de surveillance pour éviter toute reprise.
Les services de secours ont également réussi à empêcher la propagation des flammes aux usines voisines, qui abritent des matériaux sensibles, notamment des produits pharmaceutiques. Aucune blessure n’a été signalée parmi le personnel, l’incendie étant confiné aux entrepôts.
Les causes du sinistre restent pour l’instant inconnues et font l’objet d’une enquête.

Transtu reçoit 85 nouveaux bus écologiques grâce à un partenariat franco-tunisien

La Société des Transports de Tunis (Transtu) a réceptionné, ce mercredi matin, la deuxième et dernière tranche des bus prévus dans le cadre de la convention de don signée le 27 janvier 2025 avec l’établissement Île-de-France Mobilités et la Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP).

Cette seconde livraison comprend 85 bus, portant à 165 le total des véhicules remis à Transtu, après une première livraison effectuée le 14 avril 2025.

Dans un communiqué, la société précise que ces bus écologiques respectueux de l’environnement sont équipés de rampes automatiques facilitant l’accès des personnes à mobilité réduite, ainsi que d’un système de ventilation dynamique (six ventilateurs) et, pour certains, de climatisation.

Ils sont également dotés d’un système de vidéosurveillance ainsi que d’un boîtier de vitesses automatique, répondant aux normes de sécurité et de confort du transport urbain moderne.

Ce partenariat s’inscrit dans une volonté de renforcer et de moderniser le parc de transport public à Tunis, tout en adoptant des technologies respectueuses de l’environnement et inclusives.

Entrée sud de Tunis : voici les nouveaux axes ouverts à la circulation

Dans le cadre de l’avancement des travaux d’extension de l’entrée sud de Tunis, le ministère de l’Équipement et de l’Habitat, à travers la Direction générale des ponts et chaussées, a annoncé ce mercredi 25 juin 2025 l’ouverture de nouvelles portions du projet à la circulation routière, à partir de 17h00.

Les tronçons désormais accessibles concernent :

La bretelle issue de l’entrée sud, permettant aux automobilistes en provenance de Tunis de rejoindre les villes de Ben Arous et Radès,

Ainsi que la liaison entre M’nihla/Mourouj et Radès, facilitant l’accès à la capitale pour les usagers venant du sud de Tunis.

Ces ouvertures visent à désengorger le trafic sur cet axe stratégique, en attendant l’achèvement complet du projet.

Le ministère a appelé l’ensemble des usagers de la route à faire preuve de vigilance et à suivre attentivement la signalisation temporaire mise en place pour garantir la fluidité et la sécurité de la circulation.

Sirocco et pic de chaleur : jusqu’à 44°C dans certaines régions

Le ciel sera dégagé à peu nuageux, jeudi, sur l’ensemble du pays, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM).

Le vent soufflera du secteur sud, puis s’orientera vers le secteur est. Il sera généralement faible à modéré, mais se renforcera relativement près des côtes nord et localement sur le sud. La mer sera peu agitée, devenant agitée sur les côtes nord.

Les températures maximales seront comprises entre 33 et 37 degrés près des côtes et sur les hauteurs, entre 38 et 42 degrés dans le reste des régions, et atteindront jusqu’à 44 degrés dans l’extrême sud, avec l’apparition locale de coups de sirocco.

La Tunisie célèbre la Journée Mondiale de la Réfrigération 2025 : Vers une industrie du froid durable, inclusive et circulaire

À l’occasion de la Journée Mondiale de la Réfrigération, célébrée chaque 26 juin, un atelier national a été organisé aujourd’hui 25 juin à Tunis par l’Unité Nationale Ozone de l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement (ANPE), avec le soutien de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).

La journée Mondiale de la Réfrigération met en lumière l’importance des technologies du froid dans notre quotidien tout en soulignant leur rôle central dans la lutte contre le changement climatique lorsqu’elles sont utilisées de manière durable.

Réunissant des représentants du secteur public et privé, des experts et des partenaires techniques, l’atelier a permis de faire le point sur les avancées de la Tunisie dans le domaine de la réfrigération et de la climatisation. Parmi les thématiques clés abordées :

Le déploiement du système national de récupération, recyclage et régénération des fluides frigorigènes (RRR), un projet pilote positionnant la Tunisie comme pays précurseur dans la région.

Le renforcement des capacités techniques, notamment dans le domaine de la climatisation automobile.

L’impact environnemental des produits d’entretien frigorifique et les solutions durables proposées par les entreprises

L’intégration de la dimension genre dans le secteur RAC (réfrigération et climatisation), en faveur d’une plus grande inclusion professionnelle.

Le moment fort de la journée a été marqués par la présentation des Champions Nationaux du Froid 2025, une initiative valorisant les professionnels engagés pour une réfrigération responsable et respectueuse de l’environnement.

 

Des résultats concrets et mesurables en Tunisie

 

La Tunisie a mis en place une stratégie nationale pour réduire la consommation des hydrochlorofluorocarbures (HCFC), des substances appauvrissant la couche d’ozone et contribuant au réchauffement climatique. Cette stratégie est appuyée par des initiatives majeures : le Protocole de Montréal et l’amendement de Kigali, mis en œuvre par l’Unité Nationale d’Ozone au sein de l’ANPE, en collaboration avec l’ONUDI.

Depuis 2010, la Tunisie affiche des résultats significatifs dans sa transition écologique dans le secteur du froid :

55 % de réduction de la consommation de HCFCs entre 2010 et 2023.

Plus de 720 000 tonnes CO₂ équivalent évitées.

4 entreprises converties à des technologies plus propres.

Plus de 600 techniciens formés aux bonnes pratiques de 2021 à 2024, et 83 agents douaniers sensibilisés au contrôle des substances réglementées, en 2024.

Lancement d’un système national de certification des professionnels du secteur.

Un engagement constant pour une industrie plus verte

À travers cet atelier, les parties prenantes ont réaffirmé leur engagement à renforcer la réglementation, diffuser les bonnes pratiques, promouvoir les fluides frigorigènes alternatifs et soutenir l’innovation.

“L’engagement de la Tunisie en faveur d’un secteur du froid plus durable et plus responsable est aujourd’hui une réalité concrète. Grâce au soutien de l’ONUDI, et à l’appui de nos partenaires nationaux et internationaux, nous avons pu créer une dynamique collective qui conjugue protection de l’environnement et montée en compétences”, a indiqué Youssef Hammami, Coordinateur National de l’Unité d’Ozone en Tunisie

 

Contribution mondiale de l’ONUDI dans le cadre du Protocole de Montréal

 

L’ONUDI est l’une des quatre agences de mise en œuvre du Protocole de Montréal. Grâce à ses interventions en 2024, l’ONUDI a permis d’éviter l’émission de 82 millions de tonnes de CO₂, soit l’équivalent de 19,2 millions de voitures en circulation pendant une année. Depuis 2010, l’ONUDI a accompagné plus de 448 entreprises dans 98 pays dans leur transition vers des procédés de production respectueux du climat, dans le cadre du Protocole de Montréal.

« L’ONUDI s’engage à construire et à renforcer des écosystèmes — politiques, réglementations, institutions, technologies et pratiques — permettant aux États membres de bâtir des économies à faibles émissions de carbone », a déclaré Alois Mhlanga, Directeur de l’innovation climatique et de la Division du Protocole de Montréal à l’ONUDI.

 

D’après communiqué

Tunisie : L’UTICA et la BAD en concertation sur l’efficacité des projets de développement

Une séance de travail s’est tenue mercredi, au siège de l’UTICA, entre le président de la Fédération Nationale des Entrepreneurs de Bâtiments et Travaux Publics, Jamel Ksibi, accompagné de responsables de l’organisation patronale, et une délégation d’experts de la Banque Africaine de Développement (BAD). Cette réunion visait à examiner les propositions de l’Union relatives aux programmes et projets de la Banque en Tunisie, notamment en lien avec l’avancement des réformes et la stratégie de sélection des projets.

Selon l’UTICA, cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une mission d’évaluation menée en Tunisie du 23 au 27 juin 2025, par des représentants de l’Unité d’Évaluation Indépendante du Développement (IDEV), relevant de la BAD. L’objectif de cette mission est double : évaluer la contribution de la septième augmentation générale du capital (AGC-VII), approuvée en octobre 2019 pour soutenir les projets dans les pays membres, et analyser la stratégie sélective de financement des projets, adoptée par la Banque depuis 2021.

Les représentants de l’UTICA ont présenté, à cette occasion, leur vision quant à l’état d’avancement des projets partiellement financés par la BAD. Ils ont également évoqué les obstacles rencontrés sur le terrain, tout en formulant une série de propositions concrètes visant à renforcer l’efficacité des interventions de la Banque et à mieux les aligner sur les priorités de l’économie nationale.

Il convient de noter que l’IDEV est une entité indépendante et impartiale, chargée d’améliorer l’efficacité des activités de développement menées par la BAD.

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