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BCT : les recettes touristiques et les transferts des Tunisiens à l’étranger atteignent 6,8 milliards de dinars en 2025

Les recettes touristiques et les revenus du travail cumulés ont drainé, durant la période allant du 1er janvier au 20 juin 2025, 6,8 milliards de dinars, selon les indicateurs monétaires et financiers, rendus publics, mercredi, par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Les recettes touristiques ont enregistré une hausse de 8,5%, passant de 2,7 milliards de dinars, le 20 juin 2024, à 3 milliards de dinars, actuellement alors que les revenus du travail ont progressé de 8,4%, à 3,7 milliards de dinars, durant la même période.

L’ensemble de ces recettes ont permis de couvrir à hauteur de 89,5% des services de la dette extérieurs, lesquels ont dépassé les 7,6 milliards de dinars, à la date du 20 juin courant.

Pour ce qui est des avoirs nets en devises, ils ont légèrement régressé de 3,5%, à 23,3 milliards de dinars (l’équivalent de 101 jours d’importation), le 24 juin 2025, contre 24,1 milliards de dinars (111 jours d’importation), une année auparavant.

La BCT a fait état, en outre, d’une hausse des billets et monnaies en circulation, de 12,4%, pour dépasser les 24,7 milliards de dinars.

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6,8 milliards de dinars : le duo gagnant tourisme-travail à l’étranger

Les recettes touristiques et les revenus du travail cumulés ont drainé, durant la période allant du 1er janvier au 20 juin 2025, 6,8 milliards de dinars, selon les indicateurs monétaires et financiers rendus publics, mercredi, par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Les recettes touristiques ont enregistré une hausse de 8,5%, passant de 2,7 milliards de dinars, le 20 juin 2024, à 3 milliards de dinars, actuellement, alors que les revenus du travail ont progressé de 8,4%, à 3,7 milliards de dinars, durant la même période.

L’ensemble de ces recettes ont permis de couvrir à hauteur de 89,5% des services de la dette extérieurs, lesquels ont dépassé 7,6 milliards de dinars, à la date du 20 juin courant.

Pour ce qui est des avoirs nets en devises, ils ont légèrement régressé de 3,5%, à 23,3 milliards de dinars (l’équivalent de 101 jours d’importation), le 24 juin 2025, contre 24,1 milliards de dinars (111 jours d’importation), une année auparavant.

La BCT a fait état, en outre, d’une hausse des billets et monnaies en circulation de 12,4%, pour dépasser 24,7 milliards de dinars.

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Forum arabe pour l’égalité : la Tunisie présente sa nouvelle législation contre l’exploitation de la main-d’œuvre

La Tunisie a renforcé son arsenal juridique contre l’exploitation de la main-d’œuvre avec la promulgation d’une nouvelle loi réglementant les contrats de travail et interdisant la sous-traitance dans les secteurs public et privé, a annoncé le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, lors du quatrième Forum arabe pour l’égalité à Alger.

Le ministre a participé mardi à la deuxième session consacrée à “La garantie d’une protection sociale au secteur informel”, organisée par la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO). La nouvelle législation criminalise la sous-traitance et interdit les contrats à durée déterminée, excepté pour les emplois saisonniers.

Issam Lahmar a présenté deux décrets-lois majeurs adoptés par la Tunisie. Le premier concerne le régime de sécurité sociale des ouvrières agricoles, prévoyant une prise en charge par l’État des cotisations sociales pendant les trois premières années d’activité, sous condition d’adhésion obligatoire à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Le second porte sur les entreprises communautaires, favorisant l’installation à son propre compte et la création d’entreprises spécialisées dans des activités traditionnelles ou innovantes pour les femmes.

Ces mesures garantissent une protection sociale individuelle ou collective et contribuent à lutter contre l’économie informelle. Selon le ministre, elles s’inscrivent dans l’engagement tunisien contre l’exploitation et le trafic de la main-d’œuvre.

Le Forum, inauguré par le Premier ministre algérien Nadir Larbaoui, a réuni plusieurs ministres et experts internationaux spécialisés dans la protection sociale et l’économie informelle, témoignant de l’importance régionale de ces enjeux.

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Amina Srarfi expose la stratégie du ministère au CNRD

Le Conseil national des régions et des districts (CNRD) a tenu, vendredi 20 juin, une séance plénière consacrée à la présentation de la stratégie de travail et des projets du ministère des Affaires culturelles. Cette séance s’est déroulée en présence de la ministre Amina Srarfi, qui a exposé le plan d’action de son département ainsi que les principaux projets en cours.

En ouverture de séance, Imed Derbali, président du Conseil, a souligné que la réforme du secteur culturel nécessite une collaboration étroite entre tous les acteurs concernés, en vue d’élaborer des projets fondés sur les valeurs de citoyenneté, de liberté et de justice. Il a insisté sur la nécessité de développer une culture capable de contrer toute forme d’aliénation intellectuelle et d’extrémisme, nuisibles à la pensée libre et à la créativité.

Une stratégie axée sur la diplomatie culturelle, l’investissement et la gouvernance

Dans son intervention, la ministre a détaillé les grands axes de sa stratégie, à savoir :

  • le renforcement de la diplomatie culturelle,

  • l’amélioration du climat des affaires,

  • le développement du système de gouvernance et de financement,

  • la réforme culturelle,

  • la promotion de la participation communautaire.

Dans cette perspective, Amina Srarfi a annoncé la suppression de certaines autorisations administratives, remplacées par des cahiers des charges simplifiés, afin de faciliter la création de projets culturels, notamment pour les jeunes et les initiatives régionales. Ces cahiers seront également révisés pour mieux répondre aux mutations numériques et aux évolutions des métiers du secteur.

Concernant l’encouragement à l’investissement, la ministre a évoqué les efforts en cours pour unifier la classification des activités culturelles et créatives dans le système national, facilitant ainsi la création d’entreprises culturelles. Un guichet unique dédié à la production cinématographique sera mis en place, avec pour objectif de raccourcir les délais, simplifier les procédures et renforcer l’attractivité de la Tunisie comme destination de tournage.

Une plateforme numérique sera également déployée pour la gestion des subventions publiques, dans un souci d’amélioration de la gouvernance, de célérité dans le traitement des dossiers et d’équité dans la répartition des ressources. Parallèlement, des mécanismes plus souples d’accès au financement seront instaurés.

Le Fonds d’encouragement à la création littéraire et artistique verra son champ d’intervention élargi pour inclure les entreprises privées, soutenant ainsi les projets émergents et favorisant la création d’emplois. De même, le Fonds de garantie des industries culturelles (FGIC) sera renforcé afin de faciliter l’accès au crédit bancaire et réduire les risques pour les investisseurs.

Ces mesures visent à structurer un tissu économique dynamique, reposant sur l’innovation, la décentralisation et la diversification des sources de financement.

La protection du patrimoine, un axe central

Le patrimoine constitue un pilier fondamental de la stratégie du ministère. À ce titre, la ministre a consacré une partie de son intervention à la protection, la conservation et la valorisation du patrimoine national. Elle a présenté plusieurs projets intégrant les technologies modernes, les énergies renouvelables, l’amélioration des infrastructures et la réforme du cadre juridique.

Elle a notamment évoqué une feuille de route, en cours de finalisation d’ici fin 2025, qui comprend l’achèvement du projet d’auto-assurance des monuments, sites et musées ouverts au public (à hauteur de 71 % d’avancement, pour un coût estimé à 17 millions de dinars), ainsi que la poursuite des opérations de restauration et de numérisation des collections artistiques dans les domaines des arts plastiques et du cinéma.

En matière de documentation, 80 % des pièces archéologiques ont déjà été inventoriées à l’aide d’un système numérique avancé, avec une finalisation prévue d’ici juillet 2025.

Dans le cadre de la transition énergétique, un projet d’installation de systèmes solaires est en cours dans 34 institutions culturelles (musées, sites archéologiques, maisons de la culture, centres artistiques), avec une échéance fixée à 2026.

Par ailleurs, la révision du Code de protection du patrimoine est en cours d’élaboration, avec un taux d’avancement de 40 %, en vue de son alignement sur les standards internationaux.

Modernisation de la gouvernance et restructuration des établissements

Concernant la question de la gouvernance, la ministre a présenté les grandes lignes d’un programme de restructuration organisationnelle et de transition numérique globale, destiné à améliorer l’efficience des politiques publiques et à optimiser la gestion des ressources.

Un projet de création d’un nouvel établissement public chargé de la gestion de la Cité de la culture, selon des normes modernes, a été finalisé. Le texte juridique afférent sera soumis en septembre 2025.

Le ministère prévoit également la création de l’Office national du patrimoine, destiné à regrouper trois institutions existantes en un seul établissement public chargé de la gestion et de la valorisation du patrimoine. Ce projet vise à renforcer les ressources propres du secteur et à améliorer l’impact des actions menées. Le dossier de restructuration sera soumis au gouvernement à la fin du mois de juin.

Un projet de numérisation des bibliothèques publiques est également en cours, pour un budget de 470 000 dinars. Une phase pilote sera lancée dans quatre bibliothèques situées au Kef, à Médenine, à Gafsa et à Kasserine.

Concernant la gestion des droits d’auteur et des droits voisins, Srarfi a indiqué que l’Organisme tunisien des droits d’auteur et des droits voisins (OTDAV) sera transformé en autorité de régulation, dotée d’un rôle d’encadrement et d’accompagnement technique au profit des structures indépendantes.

Une réforme en profondeur du système de subventions publiques est également envisagée, avec l’introduction de nouvelles approches de gestion.

Vers une cartographie nationale des festivals

La ministre a conclu son intervention en évoquant la création d’une carte nationale des festivals, qui permettra de classer les événements selon des critères géographiques et de diversité des contenus. Cet outil vise à rationaliser l’attribution des subventions publiques et à valoriser les événements à forte valeur ajoutée.

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