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Plage interdite à la baignade en Tunisie : Qu’est-ce que cela signifie vraiment ?

Chaque été, à l’approche de la saison balnéaire, les autorités tunisiennes publient une liste des plages interdites à la baignade. Si le terme peut inquiéter les vacanciers, il soulève surtout une question légitime : pourquoi certaines plages deviennent-elles non-conformes à la baignade ? Et que signifie concrètement cette interdiction ?

En Tunisie, c’est le Ministère de la Santé, à travers l’Observatoire National de la Santé Publique et ses laboratoires régionaux, qui est chargé d’évaluer la qualité des eaux de mer destinées à la baignade. Chaque année, entre mai et septembre, des prélèvements sont effectués régulièrement sur plus de 500 points de surveillance répartis sur tout le littoral tunisien.

Ces prélèvements permettent de mesurer le niveau de pollution microbiologique, notamment la concentration de colibacilles fécaux et d’entérocoques intestinaux, deux indicateurs de la présence de matières fécales dans l’eau. Lorsque les résultats dépassent les seuils tolérés définis par les normes internationales de l’OMS, la plage concernée est classée comme non conforme.

Pourquoi certaines plages deviennent-elles interdites ?

Les plages interdites à la baignade ne le sont pas par hasard. En général, plusieurs facteurs expliquent ce classement :

  • Rejets d’eaux usées non traitées ou partiellement traitées, souvent en raison de stations d’épuration défectueuses ou surchargées ;
  • Pollution urbaine due à des déchets ménagers, plastiques ou résidus industriels qui se déversent dans la mer via les oueds ou les canaux d’évacuation ;
  • Absence de surveillance ou de mesures correctives dans des zones sensibles proches de quartiers densément peuplés.
  • Certaines plages se trouvent aussi à proximité immédiate de ports, de zones industrielles ou de dépotoirs, ce qui augmente les risques de contamination.

Un classement préventif pour protéger la santé publique

L’interdiction de baignade n’a pas pour but de pénaliser les baigneurs, mais de les protéger contre les risques sanitaires. Nager dans une eau polluée peut entraîner des infections cutanées, gastro-intestinales, voire des pathologies plus graves, notamment pour les enfants, les personnes âgées ou les individus immunodéprimés.

Ainsi, le classement des plages interdites est un outil de prévention, et non une simple mesure administrative. Il est mis à jour chaque année à l’issue des campagnes de surveillance menées au printemps et au début de l’été.

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Forum arabe d’Alger : Issam Lahmar présente l’expérience tunisienne en protection sociale

La Tunisie a renforcé son arsenal juridique contre l’exploitation de la main-d’œuvre avec la promulgation d’une nouvelle loi encadrant les contrats de travail et interdisant la sous-traitance dans les secteurs public et privé. C’est ce qu’a annoncé le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, lors du quatrième Forum arabe pour l’égalité, tenu à Alger.

Le ministre est intervenu mardi lors de la deuxième session, consacrée à « La garantie d’une protection sociale dans le secteur informel », organisée par la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO). Il a précisé que la nouvelle législation criminalise désormais le recours à la sous-traitance et interdit les contrats à durée déterminée, sauf pour les emplois saisonniers.

Issam Lahmar a également présenté deux décrets-lois majeurs récemment adoptés par la Tunisie. Le premier porte sur le régime de sécurité sociale des ouvrières agricoles et prévoit la prise en charge, par l’État, des cotisations sociales durant les trois premières années d’activité, sous réserve d’une adhésion obligatoire à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Le second décret concerne les entreprises communautaires, encourageant l’auto-entrepreneuriat et la création de structures spécialisées dans des activités traditionnelles ou innovantes, notamment pour les femmes.

Ces mesures visent à assurer une protection sociale individuelle ou collective et à lutter efficacement contre l’économie informelle. Elles s’inscrivent, selon le ministre, dans la volonté de la Tunisie de combattre toute forme d’exploitation et de trafic de main-d’œuvre.

Le Forum, inauguré par le Premier ministre algérien Nadir Larbaoui, a réuni plusieurs ministres et experts internationaux spécialisés dans la protection sociale et l’économie informelle, soulignant l’importance régionale de ces enjeux.

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Alerte à Bizerte : la couleur de l’eau change, la chaleur de la mer favorise la prolifération des algues

Alerte à Bizerte : la couleur de l’eau change, la chaleur de la mer favorise la prolifération des algues

Le ministère de l’Agriculture tunisien a annoncé, dans un communiqué officiel, que les premières mesures de terrain effectuées suite au phénomène de changement de la couleur de l’eau de mer à Ghar El Melh et à la prolifération des algues à Sidi Ali El Mekki, dans le gouvernorat de Bizerte au nord du pays, ont […]

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L’excellence gastronomique tunisienne s’invite à Rome

La deuxième édition de l’événement «Excellence gastronomique tunisienne», organisée les 11 et 12 juin 2025 au Centro Agroalimentare di Roma (CAR), s’est conclue avec succès. Promue par l’ambassade de Tunisie en Italie et le Centre de promotion des exportations (Cepex), l’initiative a mis en valeur le meilleur de la production agroalimentaire tunisienne, entre tradition ancestrale et innovation durable.

L’événement a vu la participation de six entreprises tunisiennes, engagées dans la promotion de produits d’excellence tels que l’huile d’olive, les dattes, les tomates séchées, les fruits de mer et les conserves, tous conformes aux normes européennes de qualité et de sécurité. L’objectif affiché : consolider les relations commerciales avec le marché italien, à travers des dégustations, des rencontres B2B et des ateliers techniques dédiés aux grossistes automobiles.

«Cette initiative constitue une nouvelle étape dans le programme de coopération lancé l’année dernière avec le Centre agroalimentaire de Rome, et la participation croissante des opérateurs italiens témoigne d’un intérêt concret pour l’offre tunisienne», a déclaré l’ambassadeur de Tunisie en Italie, Mourad Bourehla. Et d’ajouter : «L’Italie et la Tunisie partagent des affinités culturelles et culinaires qui rendent le renforcement de nos liens économiques naturel et stratégique.»

Une vision également partagée par le directeur du Cepex Milan, Anis Basti, qui a souligné l’importance de «promouvoir les produits tunisiens par des dégustations et des réunions d’information, favorisant ainsi de nouvelles opportunités commerciales entre les deux rives de la Méditerranée.»

Pour Fabio Massimo Pallottini, directeur général de Car et président d’Italmercati, l’événement a été «l’occasion d’entamer un dialogue structuré avec un secteur d’activité tunisien de plus en plus compétitif. L’objectif n’était pas de signer des contrats, mais de construire un parcours commun de croissance et de collaboration».

L’Italie s’affirme comme le deuxième partenaire commercial de la Tunisie dans le secteur agroalimentaire, avec des échanges dépassant les 460 millions d’euros par an.

Dans un contexte mondial marqué par les tensions géopolitiques et les défis logistiques, la Tunisie se présente comme un fournisseur fiable et durable : sa proximité géographique, ses délais de livraison rapides, sa faible empreinte carbone et ses certifications de qualité font du pays un allié idéal pour l’industrie italienne.

L’événement à Rome s’est conclu avec satisfaction pour les organisateurs et les participants, confirmant le Car comme une plateforme de référence pour l’internationalisation de l’industrie agroalimentaire et le dialogue économique entre l’Italie et la Méditerranée.

D’après Ansa.

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Forum mondial de la mer Bizerte 2024 pour «sauver la Méditerranée»

Alors que la Méditerranée a connu en cet été 2024 des épisodes de réchauffement aussi inédits que dramatiques, la 7ème édition du Forum mondial de la Mer se réunira ce 13 septembre 2024 à Bizerte (Tunisie) et se dédiera totalement à un agenda d’urgence, ambitieux et pragmatique, pour « sauver la Méditerranée ».

Plus de soixante-dix experts représentant une dizaine de pays méditerranéens et des responsables de la Commission européenne, proposeront un agenda Méditerranée 2030 aux organisateurs de la Conférence Océan des Nations Unies(UNOC3), qui se tiendra à Nice, en juin 2025.

Avec l’ambition de faire à Nice pour la Méditerranée avec l’UNOC3 ce qui a été fait dix ans plus tôt à Paris pour le climat avec la COP21, les organisateurs et participants au Forum mondial de la Mer publieront un manifeste à l’intention des Nations Unies. «  Adressé aux Nations Unies réunies à Nice en 2025, l’Appel de Bizerte pour sauver la Méditerranée sera l’expression des voix du Sud d’une mer en voie de disparition accélérée », annonce Rym Benzina, directrice du Forum mondial de la Mer de Bizerte et présidente de La Saison Bleue.

Créé en 2018 à Bizerte, le Forum mondial de la Mer, présidé par Pascal Lamy, est le seul rendez-vous dédié à l’océan au sud de la Méditerranée.

Dans le même sillage, et sous l’impulsion de Rym Benzina, présidente de la Saison Bleue, et de l’Académie du Royaume du Maroc, la seconde édition du Blue Africa Summit se tiendra également à Tanger le 10 octobre 2024 et proposera de son côté l’agenda 2030 du continent africain aux organisateurs de l’UNOC3.

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