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Airbags Takata : les automobilistes tunisiens doivent-ils avoir peur?

Les airbags Takata sous le feu des critiques en France : un problème de sécurité majeur. Les airbags japonais Takata font actuellement l’objet d’une vive inquiétude en France. Soulevant des interrogations chez les automobilistes et les autorités compétentes.

Le problème provient de leur propulseur à base de nitrate d’ammonium sans agent desséchant. Sous l’effet de la chaleur et de l’humidité, ce composant peut se dégrader, entraînant une explosion trop violente de l’airbag. Ce dysfonctionnement peut projeter des fragments métalliques dans l’habitacle, causant des blessures graves, voire mortelles.

Des chiffres alarmants

Le ministère français des Transports a annoncé, le 17 juin 2025, avoir ordonné l’immobilisation de 800 000 véhicules supplémentaires équipés de ces airbags défectueux. Ce qui porte à 1,7 million le nombre total de voitures concernées par une interdiction de circuler en France, toutes marques confondues.

Cette décision, qui a provoqué une vive réaction, vise notamment les véhicules considérés à risque en Corse et en Outre-mer; ainsi que ceux datant d’avant 2011 en métropole hors Corse.

L’ampleur du problème dépasse les frontières françaises. En effet, dès 2021, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) – qui est l’agence fédérale américaine de sécurité routière -, avait exigé le rappel de près de trois millions de véhicules Ford et Mazda. En septembre de la même année, une enquête a été ouverte sur 30 millions de voitures produites entre 2001 et 2019 par une vingtaine de constructeurs.

En février 2025, on estimait encore à 2,3 millions le nombre d’airbags Takata défectueux sur le territoire français, nécessitant des remplacements urgents. Une prise de conscience tardive mais nécessaire. L’accident mortel survenu à Reims le 11 juin dernier a précipité la réaction des autorités.

Le ministre chargé des Transports, Philippe Tabarot, a ordonné le 24 juin le rappel de tous les véhicules équipés d’airbags Takata à risque, « quel que soit leur âge et sur l’ensemble du territoire français ». Les marques Citroën et DS sont concernées, contrairement à Renault, Dacia et Peugeot.

Qu’en est-il de la Tunisie ?

La question se pose également pour les consommateurs tunisiens et les véhicules vendus et circulant dans le pays. Pour avoir le cœur net, notre rédaction a contacté plusieurs sources au sein de la Chambre des concessionnaires et fabricants de voitures, ainsi que le ministère du Transport. À ce jour, aucune réponse officielle ne nous a été apportée, laissant planer le doute sur l’éventuelle présence des véhicules équipés de ces airbags dangereux en Tunisie.

Ceci étant, loin de nous l’idée de faire peur aux conducteurs et autres automobilistes. Nous avons juste voulu attirer l’attention sur la question qui inquiète cependant ailleurs en France et aux Etats-Unis. Sachant que les marques de véhicules concernées sont vendues au consommateur tunisien.

Car, vous admettrez avec nous que cette affaire souligne un enjeu crucial de sécurité routière et de protection des usagers. En attendant, il est important d’être vigilant face à d’éventuels défauts techniques potentiellement mortels.

L’Economiste maghrébin va suivre de près cette question afin d’apporter toutes les réponses nécessaires dans l’objectif de préserver le maximum de vies humaines.

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Renforcement des radars et des caméras en Tunisie : De nouveaux détails révélés

La Tunisie passe-t-elle à la vitesse supérieure en matière de sécurité routière ? Dans une récente déclaration, Aymen Ben Brahim, chef de la région Nord-Est à l’Observatoire national de la sécurité routière, a révélé qu’une nouvelle stratégie est en cours pour étendre significativement le nombre de radars et de caméras de surveillance sur tout le territoire. L’objectif : lutter contre les excès de vitesse, principal facteur de mortalité sur les routes tunisiennes.

S’exprimant sur les ondes de Mosaique FM, il a annoncé une augmentation massive : de 20 à près de 90 radars à l’échelle nationale. Ce plan ambitieux vise à couvrir un maximum de zones dangereuses, appelées « points noirs », identifiées en fonction des statistiques de sinistralité. À Tunis, la capitale ne sera pas en reste : jusqu’à sept nouveaux radars seront installés dans les prochains mois, marquant une intensification sans précédent des contrôles automatisés.

Des emplacements ciblés pour un maximum d’impact. Les autorités comptent privilégier les zones à risque, telles que l’entrée sud de la ville, la route rapide ouest ou encore certains grands axes urbains. Des études seront menées pour identifier les lieux exacts où les radars seront les plus efficaces, notamment en analysant les taux de mortalité liés à la vitesse excessive.

En plus des radars automatiques, des caméras intelligentes seront déployées, notamment aux abords des ronds-points. Leur mission : détecter automatiquement les infractions comme le non-port de la ceinture de sécurité ou l’usage du téléphone au volant, deux comportements dangereux encore trop fréquents sur les routes tunisiennes.

Une stratégie dissuasive avant tout. Selon Aymen Ben Brahim, il ne s’agit pas d’une politique punitive, mais bien d’un outil de prévention et de dissuasion. « Notre objectif est de sauver des vies, pas de verbaliser à tout prix », a-t-il précisé, en insistant sur le fait que la vitesse reste le facteur prédominant dans les accidents mortels.

Cette généralisation des radars s’inscrit dans une démarche plus large de sensibilisation à la sécurité routière. L’État veut désormais associer technologie, analyse des données et pédagogie pour faire évoluer les comportements des conducteurs tunisiens.

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