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ELFOULADH en crise : un déficit net de 42,82 millions de dinars en 2023

Les derniers états financiers de 2023 de  ELFOULADH révèlent un résultat net déficitaire de 42,82 millions de dinars, contre 6,61 millions de dinars en 2022.

Les produits d’exploitation s’élèvent à 145,72 millions de dinars en 2022, en baisse de 17,15 % par rapport à l’année précédente. Dans le même temps, les charges d’exploitation augmentent de 3,31 %, atteignant 149,64 millions de dinars. Cette évolution conduit à un résultat d’exploitation négatif de 3,92 millions de dinars, contre un bénéfice de 31,06 millions de dinars auparavant.

Les charges financières progressent de 6,64 %, pour s’établir à 40,32 millions de dinars. Par ailleurs, le montant de l’impôt sur les sociétés s’élève à 261 722 dinars, en recul de 22,80 %.

Les commissaires aux comptes ont émis un avis avec réserves, soulignant notamment des incertitudes sur la poursuite d’activité en raison des retards dans le plan d’assainissement. Les pertes accumulées atteignent 448,31 millions de dinars fin 2023, dépassant largement le capital social de 53,34 millions de dinars.

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Énergie sous tension : avec 69 % de dépendance, la Tunisie en zone rouge

La Tunisie creuse son déficit énergétique. Selon le dernier rapport du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, le taux de dépendance a atteint 60 % fin avril 2025, contre 55% un an plus tôt. Un chiffre qui bondit à 69 % si l’on exclut la redevance sur le transit du gaz algérien, contre 67 % en 2024. Une situation alarmante alors que les ressources énergétiques primaires ont chuté de 7 % sur un an, plombées par le recul de la production nationale de pétrole et de gaz.

Les ressources d’énergie primaire se sont établies à 1,2 million de tonnes équivalent pétrole (Mtep), en baisse de 7 %. Le pétrole et le gaz local représentent toujours 72 % du mix, tandis que les énergies renouvelables peinent à décoller, avec une part dérisoire de 2 %.

Dans le même temps, la redevance sur le transit du gaz algérien a chuté de 16 %, aggravant la pression sur la balance énergétique.

Demande en hausse, envol du déficit

La consommation d’énergie primaire a augmenté de 3 %, tirée par une hausse de 5 % de la demande en gaz naturel. Les produits pétroliers stagnent, mais leur part dans le mix énergétique recule légèrement (50 % contre 51 % en 2024), au profit du gaz (49 % contre 48 %). Résultat : le déficit énergétique s’élève désormais à 1,73 Mtep, en progression de 10 % sur un an.

Balance commerciale énergétique : un répit trompeur

Malgré une réduction de 8 % du déficit commercial énergétique (3,56 milliards de dinars contre 3,85 milliards en 2024), la situation reste fragile. Les exportations de produits énergétiques se sont effondrées de 28 %, tandis que les importations ont reculé de 12 %. Le rapport souligne la vulnérabilité du secteur face aux fluctuations du dollar, du prix du Brent et des volumes échangés. Une équation complexe qui, en l’absence de réformes structurelles, pourrait encore dégrader la situation dans les mois à venir.

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Mohamed Salah Ayari: la fraude fiscale coûte 23 milliards de dinars à l’État

La fraude fiscale en Tunisie représenterait environ 50% des recettes potentielles, selon les estimations de Mohamed Salah Ayari, expert en fiscalité et membre du Conseil national de la fiscalité (CNF). Intervenant jeudi 19 juin 2025 sur Diwan FM, il a indiqué que ce taux équivaudrait à un manque à gagner de près de 23 milliards de dinars pour l’État.

Bien qu’aucune étude approfondie n’ait été publiée par le ministère des Finances, Mohamed Salah Ayari s’est basé sur son expertise pour avancer ces chiffres. Il a rappelé que les autorités fiscales avaient évalué le taux de fraude à 40% en 2020, lors de la réforme du régime forfaitaire, tandis que la Direction générale des impôts l’estimait à 60% en intégrant les revenus non déclarés et d’autres contournements.

Considérant ces données, l’expert a jugé irréaliste l’objectif de réduire de moitié l’évasion fiscale, préconisant plutôt une cible de 25%, plus atteignable et suffisante pour renflouer les caisses publiques sans recourir à l’endettement. Il a également plaidé pour un allègement de la pression fiscale, arguant qu’une baisse des impôts entraînerait mécaniquement une diminution de la fraude et, in fine, une hausse des recettes.

Sur la question de l’équité, Mohamed Salah Ayari a dénoncé la répartition inégale de la charge fiscale, évoquant la situation des salariés, qui supportent l’essentiel des prélèvements via la retenue à la source. Sur 12,7 milliards de dinars de recettes fiscales prévues, 8,7 milliards proviendraient ainsi de cette catégorie, une disproportion qui remet en cause toute justice sociale.

Enfin, il a alerté contre les risques d’une augmentation des impôts, prônant plutôt un élargissement de l’assiette fiscale pour une meilleure répartition des contributions. Il a aussi souligné l’importance d’améliorer les services publics, un levier incitatif pour une fiscalité plus juste et mieux acceptée par les contribuables.

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Négociations sociales : l’UGTT engage de nouvelles démarches

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a annoncé son intention d’adresser une nouvelle demande officielle au gouvernement pour relancer les négociations sur les dossiers sociaux dans la fonction publique et le secteur public. L’information a été confirmée par Echaâb News, le média affilié à la centrale syndicale.

Cette décision a été prise lors d’une réunion du bureau exécutif national de l’UGTT, tenue à son siège central sous la direction de son secrétaire général, Noureddine Taboubi.

Par ailleurs, l’instance administrative nationale du syndicat a été convoquée pour une réunion le mardi 1er juillet, afin d’examiner les derniers développements et préparer la suite des discussions avec les autorités.

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Transformation digitale et RH : Tunis accueille la 3ᵉ édition des Rencontres RH & Digital

La 3ᵉ édition des Rencontres RH & Transformation Digitale se tiendra le 24 juin 2025 à Gammarth. Cet événement, organisé par Business France en partenariat avec l’ARFORGHE, la French Tech Tunis et la Fondation Tunisie pour le Développement, rassemblera professionnels des ressources humaines, experts du digital et décideurs autour des défis du capital humain en Tunisie.

Cette édition mettra l’accent sur les nouveaux modes de management face à la transformation digitale, alors que les entreprises tunisiennes doivent conjuguer innovation technologique, attentes des talents et réorganisation des pratiques. Au programme : tables rondes, retours d’expérience, pitchs de solutions RH et rendez-vous BtoB.

Parmi les temps forts, l’intervention d’Arnaud Collery, coach en leadership et expert en transformation humaine, qui abordera l’évolution des postures managériales. Des entreprises françaises spécialisées en solutions RH et digitales présenteront également des outils concrets pour la gestion des talents, le recrutement et l’accompagnement au changement.

Public visé et inscriptions

L’événement s’adresse aux DRH d’entreprises tunisiennes et internationales basées en Tunisie, souhaitant intégrer l’humain dans leur stratégie face aux bouleversements du travail.

Participation gratuite sur inscription obligatoire pour les responsables RH :
🔗 https://forms.office.com/e/ga1H1n9k9w

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Dreaming in Color met en lumière deux entrepreneures tunisiennes

Cinq femmes d’exception redéfinissent l’entrepreneuriat en Tunisie dans le podcast Dreaming in Color (The Bridgespan Group). Leur particularité? Allier rentabilité et impact social.

Parmi ces pionnières, Leila Ben-Gacem convertit le patrimoine architectural en leviers économiques grâce à des projets comme la réhabilitation de la Médina de Tunis. Son modèle intègre artisans et jeunes diplômés.

Farah Mami, présidente de YPO Tunisie, se distingue par son approche inclusive du leadership. Elle œuvre pour l’épanouissement professionnel des femmes et minorités via l’investissement à impact.

Cette saison du podcast consacre la moitié de ses épisodes (5/10) à ces Tunisiennes qui réinventent les secteurs culturels, sociaux et économiques du pays.

Dans un contexte national marqué par les crises, leurs initiatives démontrent qu’une nouvelle économie inclusive est possible. La Médina renaît, des emplois émergent et des voix féminines s’imposent dans des sphères traditionnellement masculines.

Chiffres clés :

  • 100 % des projets présentés associent rentabilité et impact social.

  • Trois des cinq entrepreneures opèrent dans des zones défavorisées.

  • +30 % de création d’emplois locaux générés par leurs activités.

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