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Photographie : Ghar El Melh accueille la 10e Ă©dition des Rencontres internationales aprĂšs 10 ans d’absence

AprĂšs une Ă©clipse de dix ans depuis la derniĂšre Ă©dition (la neuviĂšme s’est tenue du 7 au 13 juin 2015), la 10Ăšme Ă©dition des Rencontres internationales de la Photographie de Ghar El Melh signe son grand retour, du 8 au 11 septembre 2025, au fort ottoman Lazaret.

OrganisĂ© par l’Association Club Photo de Tunis, avec le soutien notamment de la DĂ©lĂ©gation de l’Union europĂ©enne en Tunisie et de l’équipe Europe, l’évĂ©nement est parrainĂ© par l’association ADERC, en partenariat avec la galerie Le 32BIS. Il proposera une exposition principale, une participation internationale, des masterclasses, des ateliers, ainsi que des activitĂ©s rĂ©crĂ©atives.

Un programme d’animations riche et variĂ© sera Ă  la disposition des visiteurs, des passionnĂ©s et des participants au fort Lazaret et dans le village de Ghar El Melh : ateliers pour enfants, workshops, masterclasses, projections nocturnes, animations pour jeunes photographes, spectacles, etc.

AprĂšs Ghar El Melh, l’exposition principale sera prolongĂ©e dans une galerie de la capitale, oĂč sera prĂ©sentĂ©e, en plus des Ɠuvres de cette 10Ăšme Ă©dition, une rĂ©trospective des neuf Ă©ditions prĂ©cĂ©dentes, depuis la toute premiĂšre en 2003.

A cet effet, les photographes de tous horizons souhaitant exposer dans ce festival d’envergure internationale sont invitĂ©s Ă  soumettre leur candidature avant le 11 aoĂ»t 2025 Ă  l’adresse rencontresdegharelmelh@gmail.com. Le dossier doit comporter au minimum 15 photographies.

Ce retour est Ă©galement marquĂ© par un jumelage avec la campagne de la DĂ©lĂ©gation de l’Union europĂ©enne en Tunisie, “Sawer Bel Akhdhar” (Peins en vert), dĂ©diĂ©e Ă  la durabilitĂ© et Ă  la lutte contre les changements climatiques.

Créées en 2003, les Rencontres de Ghar El Melh se sont tenues chaque annĂ©e jusqu’en 2009, portĂ©es par l’engagement de quelques photographes bĂ©nĂ©voles. AprĂšs une interruption de quatre ans, elles sont revenues avec deux Ă©ditions, les 8Ăšme et 9Ăšme en 2014 et 2015.

Seul grand rendez-vous culturel consacrĂ© Ă  la photographie en Tunisie, cette manifestation  se tient au fort ottoman du Lazaret, principal lieu d’exposition, qui hĂ©berge Ă  chaque Ă©dition une trentaine d’expositions de photographes professionnels et amateurs, tunisiens et Ă©trangers, couvrant diverses disciplines photographiques. Un catalogue est Ă©ditĂ© Ă  chaque Ă©dition afin de garder une trace des expositions et des moments forts de chaque Rencontre.

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Tunisie-Concours neuviÚme : 16 290 admis, Kabīs Ben Sassi meilleur élÚve avec 19,37/20

Le taux de rĂ©ussite Ă  l’examen du diplĂŽme de fin de l’enseignement de base gĂ©nĂ©ral « NeuviĂšme Â» , session 2025 a atteint 63,07 %, parmi 25 827 Ă©lĂšves ayant passĂ© l’examen dont 4 287 Ă©lĂšves ont Ă©tĂ© orientĂ©s vers les collĂšges pilotes, a annoncĂ© le ministĂšre de l’Éducation.

Le ministĂšre a prĂ©cisĂ©, dans un communiquĂ© publiĂ© jeudi, que 16 290 candidats ont obtenu une moyenne Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  10 sur 20 Ă  l’examen de fin de l’enseignement de base gĂ©nĂ©ral, dont 4 287 ont Ă©tĂ© orientĂ©s vers les collĂšges pilotes.

L’élĂšve KabÄ«s Ben Sassi, du collĂšge pilote d’El Menzah 5, a obtenu la meilleure moyenne Ă  l’échelle nationale : 19,37 sur 20.

Il convient de noter que le taux de rĂ©ussite Ă  l’examen de fin de l’enseignement de base gĂ©nĂ©ral, session 2025, a connu une lĂ©gĂšre baisse par rapport Ă  la session prĂ©cĂ©dente, oĂč il avait atteint 64,99 %, contre une augmentation du nombre d’élĂšves orientĂ©s vers les collĂšges pilotes : 4 278 cette annĂ©e contre 3 515 l’annĂ©e derniĂšre.

Le taux de rĂ©ussite Ă  l’examen du diplĂŽme de fin de l’enseignement de base technique a atteint 56,27 %, parmi 263 Ă©lĂšves ayant passĂ© cet examen, soit l’équivalent de 148 Ă©lĂšves admis.

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Exportation des PME en Tunisie : 60% pointent la saturation des marchés et la concurrence comme principaux obstacles

En Tunisie, 60% des PME sondĂ©es ont affirmĂ© qu’une concurrence accrue et la saturation des marchĂ©s reprĂ©sentent une de leurs principales prĂ©occupations au moment de l’exportation, c’est ce qui ressort des rĂ©sultats d’une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par la Banque europĂ©enne d’investissement (BEI) sur les dĂ©fis des PME en Tunisie en 2025 publiĂ©e, jeudi.

Selon cette enquĂȘte rĂ©alisĂ©e dans le cadre du “Trade and Competitivenes Programme”(TCP) cofinancĂ© par l’Union EuropĂ©enne(UE), montre que prĂšs de la moitiĂ© des PME dĂ©plore un manque de financement limitant leur capacitĂ© Ă  investir Ă  l’international et que plus d’1 PME sur 10 n’arrive pas Ă  franchir le cap de l’exportation.

En fait, l’étude, menĂ©e auprĂšs de 150 dirigeants de PME tunisiennes opĂ©rant dans les chaĂźnes de valeur exportatrices du pays, notamment l’agro-industrie, le textile et l’automobile, dresse le portrait d’un tissu entrepreneurial Ă  la fois combatif et contraint, qui cherche Ă  se projeter Ă  l’international malgrĂ© un environnement particuliĂšrement compĂ©titif.

Les PME, essentielles pour l’économie tunisienne et reprĂ©sentant prĂšs de 97% du tissu productif national, incarnent une volontĂ© d’ouverture mais butent encore sur des rĂ©alitĂ©s structurelles et conjoncturelles qui freinent leur essor.

« Si l’accĂšs au financement et le manque de capital propre restent des prĂ©occupations centrales pour les chefs d’entreprise interrogĂ©s, c’est la concurrence accrue et la saturation de certains marchĂ©s qui apparaissent comme les obstacles les plus difficiles Ă  surmonter »a indiquĂ© l’enquĂȘte.

Sur des marchés saturés, la compétitivité devient un facteur différentiel

Dans un contexte mondial oĂč les marchĂ©s sont de plus en plus saturĂ©s par l’affluence de divers produits et services, un quart des dirigeants de PME identifient la concurrence accrue comme leur principale difficultĂ© Ă  croĂźtre, devant le manque de capital (17 %).

« Mais c’est Ă  l’international que leur compĂ©titivitĂ© est encore plus mise Ă  l’épreuve : 6 PME sur 10 estiment que la saturation des marchĂ©s Ă©trangers et l’intensitĂ© concurrentielle limitent fortement leur dĂ©veloppement » a soulignĂ© l’enquĂȘte BEI.

Face Ă  ce constat, le TCP mise sur le renforcement de la compĂ©titivitĂ© en proposant des formations techniques ciblĂ©es, autour de sujets stratĂ©giques comme les rĂšgles d’origine, ou encore la dĂ©carbonation, afin de positionner les PME tunisiennes comme des entreprises compĂ©titives sur les marchĂ©s europĂ©ens.

« Ce dont nous avons besoin, ce sont des idĂ©es audacieuses, des formations ciblĂ©es et un accompagnement structurĂ© pour franchir les barriĂšres Ă  l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compĂ©titivitĂ© et s’imposer durablement sur les marchĂ©s internationaux», tĂ©moigne un chef d’entreprise tunisien interrogĂ© lors de l’enquĂȘte.

Selon les rĂ©sultats de l’enquĂȘte, 48 % des dirigeants interrogĂ©s Ă©voquent que le manque de financement est un frein principal Ă  toute vellĂ©itĂ© d’internationalisation.

MalgrĂ© le fait que 88% des PME exportent dĂ©jĂ , seulement la moitiĂ© le fait de maniĂšre rĂ©guliĂšre, tandis que 1 PME sur 10 reste entiĂšrement absente des circuits d’exportation, faute de moyens pour investir dans l’innovation, la mise aux normes, ou la prospection commerciale.

Des freins structurels à l’exportation

Des freins structurels Ă  l’exportation mĂȘme pour les PME qui ont dĂ©jĂ  engagĂ© une stratĂ©gie exportatrice, les freins logistiques et commerciaux restent redoutables. 62 % des dirigeants sondĂ©s ont dĂ©noncĂ© des coĂ»ts logistiques, douaniers et de conformitĂ© prohibitifs, tandis que 44% ont Ă©voquĂ© la difficultĂ© Ă  identifier des partenaires commerciaux Ă  l’étranger.

« Ces contraintes techniques et relationnelles entravent l’intĂ©gration dans les chaĂźnes de valeur internationales, pourtant essentielle pour assurer une croissance pĂ©renne Ă  l’export »a dĂ©voilĂ© l’enquĂȘte.

BaptisĂ© le «Trade and Competitivenes programme», ce dispositif met en Ɠuvre des solutions concrĂštes en partenariat avec les banques tunisiennes. Il facilite l’accĂšs au crĂ©dit via des lignes de financement dĂ©diĂ©es aux PME, allĂ©gĂ©es en garanties, et orientĂ©es vers des projets structurants. Ces instruments visent Ă  libĂ©rer la capacitĂ© d’investissement des entreprises et Ă  leur permettre de franchir le cap de l’international avec des bases solides.

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Parcours vers l’emploi des femmes dans les sciences, technologie, ingĂ©nierie et mathĂ©matiques (STIM) Ă  Tunis

Les travaux de la confĂ©rence intitulĂ©e “ Parcours vers l’emploi des jeunes et des jeunes femmes dans les secteurs des STIM (sciences, technologie, ingĂ©nierie et mathĂ©matiques)” ont dĂ©marrĂ© ce jeudi Ă  la CitĂ© des sciences Ă  Tunis.

OrganisĂ© par le bureau d’ONU Femmes en Tunisie, en partenariat avec le Challenge Fund for Youth Employment (CFYE), l’ambassade des Pays-Bas, le ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique, ainsi que plusieurs entreprises privĂ©es, cet Ă©vĂšnement se poursuivra jusqu’à demain (4 juillet) et reprĂ©sente un espace d’échange entre 150 diplĂŽmĂ©es des filiĂšres scientifiques et techniques et une trentaine d’entreprises privĂ©es.

“L’objectif Ă©tant de rĂ©duire l’écart entre la formation universitaire et les besoins du marchĂ© de l’emploi”, a fait savoir Florence Basty, reprĂ©sentante d’ONU Femmes Tunisie et Libye.

Elle a, en outre, soulignĂ© que cette initiative vise Ă  renforcer l’inclusion des femmes sur le marchĂ© du travail dans les filiĂšres STIM, notant que la Tunisie est classĂ©e deuxiĂšme Ă  l’échelle mondiale en termes de pourcentage de diplĂŽmĂ©es dans ces disciplines, avec prĂšs de 60 % de femmes parmi les diplĂŽmĂ©s.

Florence Basty a rappelĂ© que les normes socioculturelles et les stĂ©rĂ©otypes continuent d’empĂȘcher les femmes d’accĂ©der Ă  l’emploi et aux postes de responsabilitĂ©, les mĂ©tiers liĂ©s aux STIM Ă©tant encore largement perçus comme des professions masculines.

Elle a aussi soulignĂ© que les rĂŽles sociaux assignĂ©s aux femmes, notamment les tĂąches domestiques et l’éducation des enfants, constituent un obstacle majeur Ă  leur accĂšs Ă  un emploi digne.

De son cĂŽtĂ©, Hajer El Ouardani, chargĂ©e de mission au ministĂšre de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche scientifique pour diriger le bureau des Ă©tudes, de la planification et de la programmation, a rappelĂ© que le taux de chĂŽmage des femmes en Tunisie atteint 37 % et il est particuliĂšrement Ă©levĂ© dans les domaines STIM.

Elle a ajoutĂ© que cet Ă©vĂ©nement constitue une opportunitĂ© prĂ©cieuse pour les femmes en quĂȘte d’emploi puisqu’il leur offre la possibilitĂ© de renforcer leurs compĂ©tences en participant aux workshops sur les soft skills et la rĂ©daction d’un curriculum vitae, dans le but de faciliter leur insertion professionnelle.

La conférence a également pour objectif de favoriser le dialogue entre décideurs publics et privés, chercheurs, experts, représentants de la société civile et partenaires internationaux, afin de proposer des solutions concrÚtes face aux défis actuels.

Les politiques publiques d’emploi des jeunes, l’évolution des secteurs STIM, et les innovations favorisant l’inclusion Ă©conomique des femmes sont parmi les thĂšmes dĂ©battus lors de cette manifestation.

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Hausse record des prix des fruits, légumes et poissons à Bir El Kassaa en mai 2025 (infographie)

Les prix des diffĂ©rents fruits au marchĂ© de gros de Bir El Kassaa ont enregistrĂ© une hausse considĂ©rable, au cours du mois de mai 2025, en comparaison avec la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e derniĂšre, d’aprĂšs les donnĂ©es, publiĂ©es jeudi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri).

Ainsi, les prix des oranges ont évolué de 301%, passant de 752 millimes, en mai 2024, à 3014 millimes en mai 2025, alors que ceux des citrons ont augmenté de 195% (à 1980 millimes), et ceux de pomme ont progressé de 114% (à 4800 millimes).

De mĂȘme, les prix des abricots et des pĂȘches ont enregistrĂ© une hausse respectivement de 90% (Ă  3811 millimes) et de 29% (Ă  2769 millimes), durant la pĂ©riode mai 2024- mai 2025.

Des hausses moins importantes ont été enregistrées, aussi, au niveau des prix du melon (+20% à 2261 millimes), des fraises (+19%, à 4419 millimes), et des amandes (+8%, à 2814 millimes).

Les prix de pommes ont, Ă  leur tour, augmentĂ© de 64% (Ă  3692 millimes), alors que ceux de l’orange ont enregistrĂ© une hausse comprise entre 53% et 134% (avec des prix variant de 1561 millimes Ă  3323 millimes), selon les diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s.

MĂȘme constat pour les lĂ©gumes, dont plusieurs variĂ©tĂ©s ont vu leur prix augmentĂ©, notamment les pommes de terre (+74% Ă  1699 millimes), l’oignon (+19% Ă  1555 millimes), le persil (+11% Ă  1000 millimes) et le fenouil (de 59% Ă  1125 millimes).

D’autres variĂ©tĂ©s de lĂ©gumes ont vu, en revanche, leur prix baisser, en l’occurrence le piment doux (-33%, Ă  1773 millimes), les courgettes (-21% Ă  851 millimes), le concombre (-12%, Ă  1250 millimes), et les tomates (-11%, Ă  1110 millimes).

Quant aux poissons, les prix de la majoritĂ© des variĂ©tĂ©s ont augmentĂ©. Il s’agit surtout de Rouget (+38%, Ă  33328 millimes), de Chinchard (+33% Ă  5255 millimes), du Pageot (+24% Ă  4217 millimes)  et du Poulpe  (+22% Ă  25167 millimes).

Idem, pour les prix du Merlan et du Mulet dont les prix du kilo ont évolué, chacun de 19%, respectivement à 18 285 millimes et 10 886 millimes.

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Michket Slama Khaldi à FfD4 : La Tunisie appelle à convertir la dette en projets de développement

“La Tunisie cible de booster ses relations dans le cadre de la coopĂ©ration financiĂšre et Ă©conomique internationale, au terme de la 4e confĂ©rence internationale onusienne sur le financement du dĂ©veloppement (FfD4)”, a dĂ©clarĂ© Ă  l’agence TAP, la ministre de Finances, Michket Slama Khaldi.

La ministre qui accompagnait la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, lors de sa visite effectuĂ©e du 30 juin au 3 juillet Ă  SĂ©ville en Espagne, pour participer aux travaux de la FfD4, a prĂ©cisĂ© ” nous avons prĂ©sentĂ©, lors du sommet de SĂ©ville, notre opinion sur la nĂ©cessitĂ© de promouvoir une coopĂ©ration internationale favorable au dĂ©veloppement des peuples et des pays dans le monde”.

Elle a pris part, le 2 juillet, lors de la 2Ăšme journĂ©e de la confĂ©rence, Ă  une table ronde portant sur l’architecture de la dette souveraine, qui doit ĂȘtre axĂ©e sur le dĂ©veloppement.

“Les recommandations qui ont Ă©tĂ© formulĂ©es par la Tunisie, sont en conformitĂ© avec celles issues du sommet de SĂ©ville”. “Nous avons proposĂ© le rĂ©examen des mĂ©thodes et des conditions de financement, mais, aussi, de dĂ©velopper l’approche consistant Ă  convertir les dettes en projets de dĂ©veloppement, d’étudier de nouvelles mĂ©thodes de gestion des dettes, et des programmes pouvant ĂȘtre rĂ©alisĂ©s dans le cadre de la coopĂ©ration internationale», a indiquĂ© la ministre.

Et de poursuivre, “il s’agit, Ă©galement, de changer l’approche classique de l’endettement public, pour qu’il profite aux peuples”. Elle a soulignĂ© l’obligation de prendre pleinement en compte les prioritĂ©s du dĂ©veloppement, en particulier l’emploi des jeunes. Les flux d’endettement doivent ĂȘtre dirigĂ©s vers des projets structurants, non pas financer le fonctionnement de l’État.

“La communautĂ© internationale est appelĂ©e Ă  identifier de nouvelles mĂ©thodes de financement, notamment en ce qui concerne la finance publique et l’amĂ©lioration des budgets des Etats”.

La ministre des finances a, aussi, proposĂ©, lors de sa participation Ă  cette table ronde, de redĂ©finir la soutenabilitĂ© de la dette, car une dette est soutenable si elle permet d’assurer la richesse. Et de rappeler que le niveau d’endettement de la Tunisie a Ă©tĂ© stabilisĂ© Ă  80% de son PIB.

Elle a, encore, demandĂ© que la vulnĂ©rabilitĂ© climatique et sociale des pays, entre autres, soit prise en compte, Ă©tant donnĂ© que les critĂšres d’éligibilitĂ© aux prĂȘts concessionnels restent inadaptĂ©s. “La dette ne doit pas ĂȘtre une contrainte mais un instrument de transformation stratĂ©gique”.

Cette table ronde a Ă©tĂ© coprĂ©sidĂ©e par le prĂ©sident du SĂ©nĂ©gal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le chef du Gouvernement espagnol, Pedro SĂĄnchez PĂ©rez-CastejĂłn. Plusieurs pays y ont pris part. Le dĂ©bat a portĂ© sur la soutenabilitĂ© de la dette, la gestion des dettes et le changement de l’architecture financiĂšre.

Selon les Nations unies, PĂ©rez-CastejĂłn, a soulignĂ© l’existence d’un consensus autour du poids de la dette, qui « Ă©trangle » bon nombre de pays. «Lorsque la dette est bien gĂ©rĂ©e, elle est un instrument de dĂ©veloppement, lorsqu’elle est mal gĂ©rĂ©e, elle creuse la pauvreté».

Les travaux de la quatriÚme Conférence internationale sur le financement du développement, qui ont démarré le 30 juin à Séville (Espagne), prennent fin, jeudi 3 juillet courant.

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Marchés de capitaux : Le CMF expose à Rabat les avancées tunisiennes en régulation financiÚre

Le Conseil du MarchĂ© Financier (CMF) a pris part, du 30 juin au 2 juillet 2025, Ă  Rabat (Maroc), aux travaux de la 23Ăšme session annuelle de l’Institut Francophone de la RĂ©gulation FinanciĂšre (IFREFI).

Cette Ă©dition, placĂ©e sous le thĂšme « Financement des infrastructures : enjeux et rĂŽle des marchĂ©s de capitaux », a rĂ©uni les prĂ©sidents et hauts reprĂ©sentants des autoritĂ©s de rĂ©gulation francophones, autour de rĂ©flexions stratĂ©giques sur la contribution des marchĂ©s financiers au financement des infrastructures et au dĂ©veloppement Ă©conomique, Ă  travers des instruments tels que les obligations vertes, la titrisation et les fonds d’investissement, selon un communiquĂ© publiĂ©, jeudi, par le CMF.

Le Conseil a prĂ©sentĂ©, Ă  cette occasion, les derniers dĂ©veloppements du marchĂ© financier tunisien, en particulier, les rĂ©formes engagĂ©es pour renforcer la mobilisation de l’épargne nationale au service du financement productif et durable. Cette contribution a, Ă©galement, permis de mettre en lumiĂšre les avancĂ©es en matiĂšre de rĂ©gulation du marchĂ© et de promotion de l’éducation financiĂšre.

La participation du CMF aux travaux de cette organisation, s’inscrit dans le cadre de ses efforts continus pour renforcer la coopĂ©ration rĂ©gionale, promouvoir les bonnes pratiques et appuyer la transformation du marchĂ© financier tunisien », a fait savoir la mĂȘme source.

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Monastir : Le rĂ©gime d’autoentrepreneur sĂ©duit jeunes freelances et artisans

Depuis l’instauration de ce rĂ©gime en Tunisie en mars 2024, le nombre personnes ayant obtenu le statut d’autoentrepreneur a atteint jusqu’au mois de juin dernier 122 (jeunes freelances, artisans et travailleurs indĂ©pendants,..) au gouvernorat de Monastir.

Lors d’une journĂ©e organisĂ©e, mercredi, pour faire connaitre les avantages de ce rĂ©gime, la directrice rĂ©gionale de l’emploi et de la formation Saoussen Touir a ajoutĂ© qu’actuellement 115 personnes qui exercent dans des activitĂ©s libres sont inscrites sur la plateforme dĂ©diĂ©e Ă  ce rĂ©gime en vue de l’obtention de ce statut dans la rĂ©gion.

Éligible Ă  ce rĂ©gime, toute personne exerçant, individuellement, un mĂ©tier dans les secteurs de l’industrie, de l’artisanat, du commerce ainsi que des services hors des mĂ©tiers commerciaux et rĂ©alisant un chiffre d’affaires annuel qui ne dĂ©passe pas les 75 mille dinars.

Outre les procĂ©dures administratives simplifiĂ©es et entiĂšrement numĂ©risĂ©es, le statut d’autoentrepreneur offre plusieurs avantages dont l’accĂšs Ă  la couverture sociale, aux cartes de soins, Ă  la pension de retraite, Ă  l’assurance travail, et ce, dĂšs l’obtention de la carte d’autoentrepreneur. Les bĂ©nĂ©ficiaires ont Ă©galement droit Ă  un rĂ©gime fiscal prĂ©fĂ©rentiel puisqu’ils ne payent qu’une seule contribution qui inclut Ă  la fois la cotisation sociale et l’impĂŽt.

Couvrant 540 activitĂ©s Ă©conomiques, le statut d’autoentrepreneur devrait bĂ©nĂ©ficier Ă  plus de 260 mille personnes en Tunisie. En termes d’objectifs chiffrĂ©s, le gouvernement vise l’inscription de 25 mille autoentrepreneurs chaque annĂ©e sur la plateforme www.autoentrepreneur.tn.

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Wimbledon 2025 : La N.5 mondiale Jasmine Paolini éliminée au 2e tour par Kamilla Rakhimova

La N.5 mondiale Jasmine Paolini, finaliste sortante, a été éliminée dÚs le deuxiÚme tour de Wimbledon mercredi par la Russe Kamilla Rakhimova (62e) en trois manches.

L’Italienne de 29 ans, battue 4-6, 6-4, 6-4, rejoint les quatre autres membres du top 10 de la WTA Ă©liminĂ©es de maniĂšre prĂ©coce sur le gazon de Londres (Coco Gauff, Jessica Pegula, Zheng Qinwen et Paula Badosa).

Au premier tour, Paolini avait cĂ©dĂ© le premier set avant de redresser la barre contre la la Lettone Anastasija Sevastova, ex-N.11 redescendue au 402e rang.

Mercredi, l’inverse s’est produit: Paolini a pris les commandes avant de perdre deux manches d’affilĂ©e. Elle a Ă©cartĂ© trois balles de match, mais pas la quatriĂšme.

Son adversaire de 23 ans, Ă©liminĂ©e l’annĂ©e derniĂšre au premier tour pour sa premiĂšre apparition Ă  Wimbledon, n’avait jamais battu une membre du top 10 mondial en sept tentatives prĂ©cĂ©dentes.

Au troisiĂšme tour, elle affrontera la TchĂšque Linda Noskova (27e).

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Tunisie – Oman : Kaïs Saïed reçoit le chef de la diplomatie omanaise et salue des relations historiques solides

Le prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, a reçu, mercredi, au Palais de Carthage, le ministre des Affaires Ă©trangĂšres du Sultanat d’Oman, Badr Ben Hamad Ben Hamoud Al-Busaidi, selon un communiquĂ© de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique publiĂ© dans la nuit de mercredi Ă  jeudi.

AprĂšs avoir rappelĂ© les relations historiques qu’entretiennent les deux pays et les deux peuples frĂšres, le chef de l’État a saluĂ© la sollicitude dont bĂ©nĂ©ficie la communautĂ© tunisienne rĂ©sidant au Sultanat d’Oman. Il a soulignĂ© que les relations historiques unissant les deux pays, tant avant qu’aprĂšs l’indĂ©pendance du Sultanat d’Oman, n’ont cessĂ© de se renforcer dans divers domaines, notamment l’éducation, la formation professionnelle, la diplomatie, les sciences juridiques, ainsi que dans d’autres secteurs, en particulier les investissements, les Ă©changes commerciaux et culturels.

KaĂŻs SaĂŻed a, par ailleurs, Ă©voquĂ© les dĂ©veloppements rapides et successifs survenus dans la rĂ©gion arabe et dans le monde, rĂ©affirmant la position constante et inĂ©branlable de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien Ă  recouvrer chaque parcelle de sa terre occupĂ©e et Ă  Ă©tablir son État indĂ©pendant, pleinement souverain, sur l’ensemble du territoire de la Palestine, avec pour capitale Al-Qods. Le prĂ©sident de la RĂ©publique a, dans ce contexte, dĂ©noncĂ© les crimes de gĂ©nocide commis par l’ennemi sioniste, lequel vise Ă  porter atteinte Ă  la sĂ©curitĂ© de toute la rĂ©gion arabe.

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Restructuration en Tunisie : KaĂŻs SaĂŻed s’attaque aux institutions jugĂ©es trop coĂ»teuses

Le prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, a ordonnĂ© une restructuration de plusieurs institutions “qui Ă©puisent les finances publiques” et exigĂ© des “solutions radicales souveraines” pour tous les secteurs, lors d’une rĂ©union mercredi avec la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, au palais de Carthage. Il a affirmĂ© qu’il n’hĂ©siterait pas Ă  Ă©carter ceux qui ne sont pas Ă  la hauteur de leurs responsabilitĂ©s.

Selon un communiquĂ© de la prĂ©sidence publiĂ© dans la nuit de mercredi Ă  jeudi, le chef de l’État a soulignĂ© que les chĂŽmeurs de longue durĂ©e seraient prioritaires pour remplacer les fonctionnaires Ă©cartĂ©s. “Ils prendront leur place mĂȘme s’ils manquent d’expĂ©rience, car ils sont animĂ©s d’une forte volontĂ© de contribuer Ă  la reconstruction, Ă  l’édification nationale et Ă  la lutte contre la corruption”, a-t-il dĂ©clarĂ©.

La rĂ©union a Ă©galement portĂ© sur les rĂ©sultats de la participation de la Cheffe du gouvernement Ă  la 4e ConfĂ©rence internationale sur le financement du dĂ©veloppement Ă  SĂ©ville. Le prĂ©sident s’est dit satisfait que “la voix de la Tunisie s’y soit fait entendre”, saluant son approche visant Ă  privilĂ©gier les capacitĂ©s nationales et une coopĂ©ration “d’égal Ă  Ă©gal”.

Enfin, SaĂŻed a tenu Ă  rassurer que le travail se poursuit “jour et nuit” pour rĂ©pondre aux attentes du peuple, mettant en avant “le patriote libre”, dĂ©terminĂ© malgrĂ© les obstacles, comme “la figure idĂ©ale” pour mener la bataille de la reconstruction.

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InstaDeep et Syngenta utilisent l’intelligence artificielle pour dĂ©crypter le langage de l’ADN vĂ©gĂ©tal

L’usage de l’intelligence artificielle (IA) est en plein boom actuellement dans tous les secteurs. L’IA est dĂ©sormais intĂ©grĂ©e dans la sĂ©lection des plantes. Un partenariat a Ă©tĂ© conclu entre l’une des principales entreprises mondiales de technologie agricole, Syngenta et la sociĂ©tĂ© britannique d’IA et de machine learning InstaDeep, “pour apprendre le langage de l’ADN des plantes” et prĂ©dire la façon dont leurs diffĂ©rentes sĂ©quences gĂ©nĂ©tiques se comportent et comment modifier leurs performances.

La collaboration entre Syngenta et Instadeep, une sociĂ©tĂ© Ă  la base tunisienne, rachetĂ©e par la sociĂ©tĂ© de biotechnologie allemande BioNTech, permet de raccourcir, Ă  travers l’analyse des donnĂ©es gĂ©nomiques assistĂ©e par l’IA, les cycles de sĂ©lection de 6 ans Ă  seulement 4 mois.

La solution de pointe dĂ©veloppĂ©e par Instadeep et baptisĂ©e “AgroNT1” permet d’interprĂ©ter le langage complexe du code gĂ©nĂ©tique et de mieux contrĂŽler les caractĂšres et la performance des cultures.

Les dĂ©veloppeurs de cette solution, estiment que le langage de l’ADN pourra fournir plus rapidement les traits dont les agriculteurs ont besoin pour amĂ©liorer et protĂ©ger leurs rendements.

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Bayer, Corteva, Syngenta et BASF : Un monopole croissant sur l’agriculture mondiale, selon une Ă©tude

Quatre entreprises internationales dominent les secteurs clĂ©s de l’agroalimentaire, des semences et des pesticides.

Il s’agit de Bayer, Corteva, Syngenta et BASF qui contrĂŽlent 56 % du marchĂ© mondial des semences commerciales et 61 % du marchĂ© des pesticides, rĂ©vĂšle une recherche actualisĂ©e, co-publiĂ©e par le collectif international de recherche ETCGROUP avec GRAIN, ONG internationale qui soutient les petits agriculteurs et les mouvements sociaux dans leurs luttes pour des systĂšmes alimentaires communautaires et fondĂ©s sur la biodiversitĂ©.

Selon cette recherche menĂ©e par le groupe d’action en faveur de la justice sociale et environnementale, des droits humains et de la dĂ©fense de systĂšmes agroalimentaires justes et Ă©cologiques, les gĂ©ants de l’agroalimentaire ont exploitĂ© des crises comme la guerre en Ukraine et la pandĂ©mie de COVID-19 pour gonfler les prix.

Les fabricants d’engrais, par exemple, ont vu leurs revenus bondir de 57 % entre 2020 et 2023, certains Ă©tant accusĂ©s de pratiques abusives, a encore fait valoir l’étude de 26 pages, consultable sur le lien suivant : https://www.etcgroup.org/sites/www.etcgroup.org/files/files/top_10_agribusiness_giants.pdf

D’aprĂšs ce document, les entreprises intĂšgrent rapidement l’Intelligence Artificielle (IA), l’édition gĂ©nĂ©tique et les plateformes numĂ©riques Ă  l’agriculture grĂące Ă  des partenariats avec les gĂ©ants de la technologie. « Ces technologies permettent d’extraire des donnĂ©es auprĂšs des agriculteurs, de faciliter les systĂšmes de crĂ©dits carbone et de renforcer le contrĂŽle des systĂšmes alimentaires, tout en suscitant des inquiĂ©tudes quant Ă  la biosĂ©curitĂ©, Ă  la confidentialitĂ© et aux monopoles d’entreprise », prĂ©viennent les chercheurs.

« Aujourd’hui, une poignĂ©e d’entreprises agroalimentaires ont consolidĂ© un contrĂŽle sans prĂ©cĂ©dent sur l’approvisionnement alimentaire mondial, avec des consĂ©quences dĂ©vastatrices pour les agriculteurs, les consommateurs et la planĂšte », lit-on sur le site du groupe ETC.

La recherche rendue publique le 13 juin 2025, rĂ©vĂšle l’ampleur de ce contrĂŽle et montre l’état de concentration des entreprises dans six secteurs essentiels Ă  l’agriculture : les semences commerciales, les pesticides, les engrais de synthĂšse, les machines agricoles, les produits pharmaceutiques vĂ©tĂ©rinaires et la gĂ©nĂ©tique animale.

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Communication environnementale : Le WWF outille les médias tunisiens dans le cadre du projet BIODEV 2030

Une formation en plaidoyer et communication environnementale a Ă©tĂ© organisĂ©e par le Fond mondial pour la nature Afrique du nord (WWF) au profit de journalistes de diffĂ©rents mĂ©dias nationaux dont l’Agence TAP.

Cette formation qui s’est dĂ©roulĂ©e Ă  Tunis, avait pour objectif notamment, de dĂ©velopper « une comprĂ©hension approfondie du plaidoyer environnementale, de sensibiliser les journalistes Ă  leur rĂŽle stratĂ©gique dans la plaidoyer pour la biodiversitĂ© et de les outiller pour la conception de message et de communication percutante ainsi que favoriser le rĂ©seautage et les Ă©changes d’expĂ©rience entre eux de maniĂšre Ă  encourager la co-construction d’action futures en faveur de la biodiversitĂ©.

La formation, financĂ© par l’Agence française du dĂ©veloppement (AFD) s’inscrit dans le cadre de la phase 2 du projet BIODEV 2030 (2030-2026) qui a pour objectif du Cadre Mondial de ma BiodiversitĂ© de Kunming-MontrĂ©al en encourageant l’adoption de pratiques productives conciliant biodiversitĂ© et dĂ©veloppement durable

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City Cars – Kia accompagne la Protection Civile de Tunis et de Sfax dans la formation aux vĂ©hicules Ă©lectriques

Dans le cadre de son engagement continu en faveur de la mobilitĂ© durable et de la transition Ă©nergĂ©tique, City Cars – Kia Tunisie a apportĂ© son soutien Ă  la protection civile lors de deux formations dĂ©diĂ©es aux vĂ©hicules Ă©lectriques : les 23 et 24 juin Ă  Tunis, puis le 1er juillet Ă  Sfax.

Ces initiatives visent Ă  accompagner les institutions publiques dans leur adaptation aux nouvelles technologies de mobilitĂ©. GrĂące Ă  l’appui de City Cars – Kia, les Ă©quipes de la
Protection Civile ont pu se familiariser avec le fonctionnement d’un vĂ©hicule 100 % Ă©lectrique, dĂ©couvrir les bonnes pratiques d’utilisation et maĂźtriser les mesures de sĂ©curitĂ© essentielles en cas d’intervention.

Cette action s’inscrit dans la continuitĂ© des initiatives entreprises par City Cars – Kia pour promouvoir l’électromobilitĂ©. En 2024, un workshop exclusif EV a Ă©galement Ă©tĂ© organisĂ© au sein de l’atelier dĂ©diĂ© aux vĂ©hicules Ă©lectriques, situĂ© au siĂšge de City Cars, rĂ©unissant des experts du secteur automobile autour des enjeux liĂ©s Ă  la mobilitĂ© Ă©lectrique.

Au-delĂ  de la sensibilisation, City Cars – Kia agit concrĂštement pour soutenir l’écosystĂšme de l’électromobilitĂ©. L’entreprise a dĂ©jĂ  installĂ© des bornes de recharge rapide de 60 kW au siĂšge d’El Kram, ainsi que dans ses agences certifiĂ©es EV de Sfax, Sousse et Monastir. De nouvelles installations sont Ă©galement prĂ©vues trĂšs prochainement dans les agences de GabĂšs, Gafsa et Djerba, renforçant ainsi l’accessibilitĂ© Ă  l’électrique sur l’ensemble du territoire.

Par ces actions, City Cars – Kia confirme sa position d’acteur clĂ© dans le dĂ©veloppement de la mobilitĂ© Ă©lectrique en Tunisie, en conjuguant accompagnement, formation et infrastructures, pour un avenir plus durable et plus responsable.

www.kia.tn

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Ain Draham : La rĂ©gion retrouvera-t-elle son Ăąge d’or touristique ?

Le parc hĂŽtelier du village touristique d’Ain-Draham vient d’ĂȘtre enrichi par la rĂ©habilitation de l’hĂŽtel « La ForĂȘt Â». AprĂšs une fermeture de dix ans, l’hĂŽtel s’est offert, tout en conservant sa structure extĂ©rieure, un nouveau look architectural intĂ©rieur de luxe.

RĂ©ouvert en grande pompe, le 20 juin 2025, l’hĂŽtel sera ouvert, toute l’annĂ©e, pour les sĂ©jours nature, les familles, le tourisme de chasse, le tourisme d’affaires et les groupes sportifs. L’hĂŽtel Ă©tant situĂ© Ă  quelques mĂštres du Complexe sportif international d’AĂŻn Draham.

Mention spĂ©ciale pour les tarifs. Ils seront linĂ©aires sur toute l’annĂ©e, afin de garantir une accessibilitĂ© constante, sans variation saisonniĂšre. Ils varient entre 360 dinars pour une chambre double standard Ă  572 dinars pour une suite de luxe. Il s’agit, de toute Ă©vidence,  d’une montĂ©e en gamme.

ClassĂ© 4 Ă©toiles, l’établissement d’une capacitĂ© totale de 134 lits propose 58 chambres, en plus de 3 suites junior et 2 suites senior supĂ©rieures.

Parmi les nouveautés majeures de cette réhabilitation, figurent la création de deux piscines, une piscine extérieure et une autre intérieure chauffée et un centre spa, intégrant cabines de massage, hammam et salon de coiffure.

“AprĂšs une fermeture de dix ans, l’hĂŽtel s’est offert, tout en conservant sa structure extĂ©rieure, un nouveau look architectural intĂ©rieur de luxe.”

 

BientĂŽt deux autres hĂŽtels

Le parc hĂŽtelier d’Ain draham, qui compte jusqu’à la rĂ©ouverture de l’hĂŽtel La forĂȘt, trois Ă©tablissements : Le centre thermal El Mouradi Hammam Bourguiba (4 Ă©toiles), Royal Rihana HĂŽtel (3 Ă©toiles), Dar Ismail Nour El Ain (4 Ă©toiles), sera renforcĂ©, en principe,  en 2026 par deux autres hĂŽtels : Les chĂȘnes By El Badira (ex l’hĂŽtel les chĂȘnes, trois Ă©toiles) et, l’Eco HĂŽtel et Spa de luxe bientĂŽt Ă  BĂ©ni M’tir.

Nous disions bien «en principe» parce que les promoteurs de ces deux derniĂšres unitĂ©s traĂźnent trop la patte et s’ingĂ©nient Ă  inventer, souvent, de fausses raisons pour justifier le retard.

“Ce renouveau hĂŽtelier va permettre au site touristique d’Ain Draham, haut lieu de villĂ©giature sereine, de renouer avec son glorieux passĂ©.”

 

Est-il besoin de rappeler que la rĂ©ouverture de l’hĂŽtel «Les chĂȘnes By El Badira» Ă©tait prĂ©vue pour septembre 2022. Idem pour Green Hill Resorts qui va exploiter la source de Hammam Salhine. Ce centre thermal, lancĂ© depuis 2006 (20 ans de retard) avec un cofinancement europĂ©en n’a pas pu ouvrir ses portes jusqu’à ce jour. Il pose sĂ©rieusement problĂšme. Son propriĂ©taire semble attendre un cadeau du ciel pour achever les travaux et ouvrir l’établissement. La patience des habitants du village de Ben Metir est mise Ă  rude Ă©preuve. Le ministĂšre du tourisme et les autoritĂ©s rĂ©gionales, en fermant l’Ɠil sur les tergiversations du promoteur,  assument avec lui, une grande responsabilitĂ© dans ce retard monstre.

En dĂ©pit de ces difficultĂ©s gĂ©rables, nous ne pouvons que saluer ce renouveau hĂŽtelier dans la ville d’Ain Draham.

L’idĂ©al serait toutefois d’accompagner cette nouvelle dynamique par deux initiatives : la rĂ©ouverture de l’Ecole de formation dans les mĂ©tiers du tourisme Ă  Ain draham et l’octroi d’autorisations Ă  des privĂ©s pour animer la rĂ©gion (restaurants de luxe, salons de thĂ©, boĂźtes de nuit
.).

Ain Draham sur la voie de renouer avec son passé glorieux

Et pour ne rien oublier, ce renouveau hĂŽtelier va permettre au site touristique d’Ain Draham, haut lieu de villĂ©giature sereine, de renouer avec son glorieux passĂ©.

Dans son ouvrage, «Ain Draham, village de crĂ©ation rĂ©cente aux multiplies spĂ©cificitĂ©s», le professeur d’histoire Mohamed Dabboussi revient sur l’ñge d’or d’Ain Draham, spĂ©cialisĂ© depuis 1930 dans le tourisme intĂ©rieur et administratif.

“En 1937, Ain Draham Ă©tait un des rares sites touristiques tunisiens Ă  figurer Ă  l’époque sur les revues spĂ©cialisĂ©es, routards et guides touristiques français.”

 

En 1937, Ain Draham Ă©tait un des rares sites touristiques tunisiens Ă  figurer Ă  l’époque sur les revues spĂ©cialisĂ©es, routards et guides touristiques français (Michelin, Joanne
).

Selon Mohamed Daboussi, sur un total de 66 hĂŽtels (480 lits au total) que comptait la Tunisie en 1937, quatre Ă©taient opĂ©rationnels Ă  Ain Draham, soit une capacitĂ© de 100 lits. Il s’agit des hĂŽtels « Beau SĂ©jour Â», « Les ChĂȘnes Â», « Les FougĂšres Â», « Les Sources Â».

Pour comprendre l’ñge d’or touristique de ce village Ă  cette Ă©poque, des villes balnĂ©aires comme Sousse et Hammamet comptaient chacune, Ă  cette Ă©poque,  2 hĂŽtels seulement. Seule Tunis se dĂ©marquait avec 22 hĂŽtels.

Abou SARRA

EN BREF

  • L’hĂŽtel “La ForĂȘt” Ă  Ain Draham a rouvert, marquant un renouveau hĂŽtelier majeur aprĂšs dix ans de fermeture.
  • Deux autres hĂŽtels sont prĂ©vus pour 2026, bien que leur dĂ©veloppement subisse des retards notables.
  • Ain Draham cherche Ă  retrouver son passĂ© glorieux en tant que destination touristique prisĂ©e.

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Agriculture tunisienne : Une étude appelle à déconnecter les politiques agricoles des diktats du marché mondial

Une nouvelle Ă©tude sur “les petits agriculteurs face au changement climatique, perceptions et mĂ©canismes de rĂ©silience”, publiĂ©e rĂ©cemment par la Fondation allemande Henrich boll Stiftung, a recommandĂ© de “dĂ©connecter” les politiques nationales agricoles de l’Etat et surtout de rĂ©viser la politique de production “orientĂ©e vers l’exportation, en se basant sur les avantages comparatifs, finalement illusoires”.

Cela signifie “refuser de soumettre stratĂ©giquement le dĂ©veloppement national aux contraintes de la mondialisation», et cela “en adaptant les relations internationales au service des choix locaux”, expliquent les auteurs de l’étude.

Et d’ajouter “la dĂ©connexion ne consiste pas en l’adoption d’un systĂšme de production fermĂ© aux flux du commerce international ou aux relations financiĂšres et technologiques, mais plutĂŽt en la rupture avec le “mal-dĂ©veloppement”, imposĂ© par le systĂšme capitaliste.

Cela implique de rĂ©orienter la production agricole vers la consommation locale dans le but d’approvisionner la sociĂ©tĂ©, tout en soutenant les agriculteurs tunisiens.

Selon l’étude, les politiques agricoles tunisiennes ne tiennent pas suffisamment compte des prioritĂ©s de l’économie nationale et des objectifs de dĂ©veloppement local, car elles sont assujetties au systĂšme capitaliste.

Sur un autre plan, l’étude recommande de rĂ©viser les systĂšmes de production considĂ©rĂ©s stratĂ©giques (l’olivier, les dattes, les agrumes, etc.) et les remplacer par d’autres systĂšmes (cĂ©rĂ©ales, viandes, fourrage, etc.), ce qui permettrait de garantir l’autosuffisance de la population et de se libĂ©rer de l’emprise des marchĂ©s mondiaux.

Elle prĂ©conise aussi d’investir dans le dĂ©veloppement rural en crĂ©ant une infrastructure qui assure une vie dĂ©cente pour les habitants des zones rurales, tout en prĂ©servant les terres, les ressources naturelles et les Ă©cosystĂšmes.

Les auteurs de l’étude estiment aussi que la privatisation progressive des chaĂźnes de production agricole, initiĂ©e depuis les annĂ©es 70 du siĂšcle dernier, a engendrĂ© une dĂ©sorganisation dans la production et a entraĂźnĂ© la marginalisation des petits agriculteurs.

Ils ont fait remarquer que les engagements climatiques de l’État tunisien, illustrĂ©s par sa Contribution dĂ©terminĂ©e au niveau national (CDN), « ne s’accordent pas avec la rĂ©alitĂ© du secteur agricole et celle de ses acteurs principaux, Ă  savoir les petits agriculteurs qui jouent un rĂŽle essentiel dans la production alimentaire en Tunisie ».

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