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Marché nigérian : la Tunisie intensifie ses liens économiques avec le lancement du TNBC

Lors des Assemblées annuelles d’Afreximbank (AAM) qui se tiennent du 25 au 28 juin 2025, à Abuja(Nigeria), le Tunisia–Nigeria Business Council (TNBC), a été lancé officiellement, a annoncé mercredi, le Conseil d’affaires tuniso-africain (TABC).

Il s’agit d’une initiative stratégique pilotée par le TABC dans le cadre de sa politique de consolidation des liens économiques avec les marchés d’Afrique subsaharienne.

À cette occasion, Chris Eruba a été officiellement présenté en tant que président du TNBC.

Le TNBC ambitionne de devenir une plateforme bilatérale de référence, dédiée à la structuration, à l’intensification et à la promotion des partenariats économiques, industriels, commerciaux et financiers entre la Tunisie et le Nigeria.

Le TABC a réaffirmé, à cette occasion, son engagement à accompagner les entreprises tunisiennes dans leur stratégie d’expansion en Afrique subsaharienne, en particulier au Nigeria, pays de plus de 220 millions d’habitants et aux perspectives économiques prometteuses.

Et de préciser que les exportations tunisiennes vers le Nigeria ont été multipliées par quatre en un an, passant de 7 millions de dinars entre janvier et avril 2024 à 82 millions de dinars à fin avril 2025.

Le Nigeria se positionne désormais parmi les premières destinations subsahariennes des exportations tunisiennes.

Les entreprises intéressées peuvent s’inscrire via le lien suivant : httpss://acp.com.tn/events/TNBC

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Tunisie–Algérie : renforcement de la coopération sur l’emploi et la sécurité sociale

Les enjeux liés au marché de l’emploi, à la sécurité sociale et à l’élargissement des opportunités professionnelles pour les jeunes, ainsi que la nécessité de renforcer la coordination au sein des instances régionales et internationales, notamment l’Organisation arabe du travail et l’Organisation internationale du travail, ont été au cœur de la rencontre tenue mardi à Alger entre le ministre tunisien des Affaires sociales, Issam Lahmar, et le ministre algérien du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Faycel Ben Taleb.

Selon un communiqué du ministère des affaires sociales, la rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite officielle de Issam Lahmar en Algérie, les 24 et 25 juin.

Les deux parties ont exprimé leur volonté commune d’intensifier le partenariat bilatéral à travers la mise en œuvre des mécanismes de coordination technique et l’échange d’expertises et des expériences réussies, notamment dans les domaines du dialogue social, de la sécurité sociale et de la lutte contre le travail informel.

Lahmar a souligné l’intérêt porté à l’expérience algérienne en matière d’emploi et de sécurité sociale, présentant de son côté les réformes engagées par la Tunisie pour développer son système national de sécurité sociale.

Pour sa part, le ministre algérien a mis en avant les efforts de son pays pour élargir la couverture sociale, soutenus par la reprise économique, ainsi que les politiques nationales en faveur de l’emploi, notamment les initiatives innovantes destinées à encourager les jeunes à intégrer le marché du travail et à promouvoir l’investissement dans le capital humain.

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FC Barcelone : retour au Camp Nou le 10 août 2025 pour le Trophée Joan Gamper

Le FC Barcelone a annoncé mercredi qu’il ferait son retour le 10 août dans son stade du Camp Nou, en travaux depuis deux ans, à l’occasion du Trophée Joan Gamper, face à un adversaire qui reste encore inconnu.

“Le FC Barcelone annonce officiellement le retour dans son stade, le Spotify Camp Nou, le 10 août 2025, une date qui marquera la réouverture partielle du nouveau foyer blaugrana”, a indiqué le club dans un communiqué.

Le Barça n’a pas disputé de rencontre au Camp Nou depuis mai 2023, date du début des travaux de rénovation de cette enceinte sportive: ses matchs à domicile, depuis lors, se sont tenus au stade olympique de Montjuïc.

Le club blaugrana n’a pas précisé dans son communiqué la capacité d’accueil du Camp Nou pour les premières rencontres. Mais selon la presse locale, elle sera d’environ 35.000 spectateurs.

“Il convient de souligner que le retour se produira alors que les travaux du nouveau Spotify Camp Nou se poursuivent, ce qui nécessitera de cohabiter avec des interventions dans différentes zones du complexe”, précise le club.

A l’issue du Trophée Gamper, un match amical de gala qui marque traditionnellement le début de saison du Barça, le club disposera d’un mois supplémentaire pour continuer les préparatifs, La Liga ayant accepté qu’il joue ses trois premiers matchs à l’extérieur.

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Tunisie–Burundi : vers un renforcement du partenariat en faveur des femmes, enfants et personnes âgées

La ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Asma Jebri, a reçu mardi à Tunis son homologue burundaise, Imelde Sabushimike, ministre de la Solidarité nationale, des Affaires sociales, des Droits humains et du Genre.

Selon un communiqué du département, les deux responsables ont discuté des moyens de promouvoir le partenariat entre les deux pays notamment dans les domaines liés à la famille, à la femme, à l’enfance et aux personnes âgées.

A cette occasion, Asma Jebri a réaffirmé l’attachement de la Tunisie à promouvoir les droits de la femme, à assurer son autonomisation économique, à lutter contre toutes les formes de violence et à garantir l’égalité des chances entre les différentes catégories sociales et régionales.

Elle a, en outre, exprimé la volonté de la Tunisie de renforcer ses relations avec l’ensemble des pays africains amis, en particulier le Burundi, dans les secteurs d’intérêt commun au service de la famille et des catégories vulnérables.

Pour sa part, la ministre burundaise a salué l’expérience tunisienne en matière de promotion des droits des femmes. Elle a appelé à un renforcement de la coopération bilatérale, notamment dans la lutte contre la violence faite aux femmes et aux filles, tout en exprimant son intérêt pour les approches, mécanismes et bonnes pratiques développés par la Tunisie dans ce domaine.

En visite officielle en Tunisie du 24 au 27 juin, La délégation burundaise a manifesté un intérêt particulier pour les politiques tunisiennes en matière de législation, d’institutions, de droits des femmes, des enfants et des personnes âgées, ainsi que pour les programmes d’intégration économique des femmes et des familles.

Une présentation détaillée des orientations stratégiques du ministère tunisien, ses projets, programmes et institutions œuvrant dans les domaines de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées a été faite à lors de cette rencontre.

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Développement local à Manouba : un plan 2026-2030 axé sur justice sociale, économie et gouvernance

Les huit conseils locaux du gouvernorat de Manouba ont achevé l’élaboration du plan local de développement 2026-2030, et l’ont remis au président du Conseil Régional conformément au calendrier préétabli.

L’accent a été mis lors de la préparation des plans de développement sur quatre axes principaux liés notamment à la justice sociale, l’infrastructure de base, l’économie et l’investissement privé ainsi que la gouvernance d’entreprise.

Selon la chargée de gestion du commissariat régional au développement à Manouba, Najet Ben Taieb, il a été procédé lors de l’élaboration du plan local, avec la participation de composantes de la société civile et des habitants, notamment à l’examen de la situation de développement , ainsi que l’étude des statistiques sur les projets et des indicateurs de développement dans chaque délégation, en plus des priorités risques et défis possibles.

La même source a souligné à l’Agence TAP qu’à partir de cette semaine, le processus d’accompagnement des membres du Conseil régional a débuté dans le cadre de l’élaboration du Plan de Développement Régional, processus qui se poursuit jusqu’au 22 juillet prochain.

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Ooredoo lance sa campagne estivale “Activi Sifek” et dévoile une nouvelle gamme d’offres et de services

Ooredoo Tunisie a annoncé aujourd’hui mardi le 24 Juin 2025, le lancement officiel de sa nouvelle saison estivale sous le slogan “Activi Sifek”.

Cette campagne vise à offrir une expérience estivale exceptionnelle, alliant innovation, confort et proximité avec ses clients, en mettant l’accent sur des solutions numériques adaptées aux besoins des Tunisiens, petits et grands, tout au long de l’été.

Dans ce cadre, M. Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, a déclaré : « La campagne «Activi Sifek» reflète parfaitement notre vision fondée sur l’innovation et la proximité avec nos clients. À travers cette initiative, nous voulons offrir une expérience complète qui allie des solutions numériques avancées à un engagement sociétal fort, afin d’être toujours le partenaire de confiance des Tunisiens pendant l’été et au-delà. »

Une offre complète et des services sur mesure

Dans le cadre du programme Activi Sifek, Ooredoo propose une large gamme d’offres et de services conçus pour répondre aux besoins des clients pendant la saison estivale, que ce soit en déplacement, à domicile ou en voyage. Ces offres comprennent des solutions innovantes pour l’internet mobile et sans fil, telles que des appareils MIFI 5G, des options Box 4G et Fibre Box à haut débit, ainsi que des offres pour maisons intelligentes associant connectivité et équipements connectés pour une expérience de divertissement complète. Ooredoo met également à disposition des solutions dédiées aux voyageurs et touristes via des cartes Holiday SIM et des services d’itinérance améliorés couvrant plusieurs destinations internationales, en plus de nouveaux services de divertissement numérique comme le Cloud Gaming et des forfaits destinés aux passionnés de jeux vidéo. L’opérateur dévoile également sa nouvelle offre post payée Shahry accompagnée d’un pack smartphone, afin d’offrir aux clients une expérience de connectivité complète et pratique. Le tout s’inscrit dans l’engagement de Ooredoo à offrir une expérience estivale exceptionnelle alliant confort, innovation et proximité avec ses clients, avec des solutions numériques complètes qui répondent à tous les besoins.

Un engagement sociétal fort pour un été plus solidaire

Au-delà des services commerciaux, la campagne “Activi Sifek” s’inscrit aussi dans une démarche de responsabilité sociétale. À travers son programme « Tounes T3ich », Ooredoo organisera un camp d’été dédié aux enfants orphelins, avec pour objectif de leur offrir des moments de joie mémorables dans un cadre sécurisé et enrichissant, alliant loisirs, apprentissage et accompagnement psychologique.

Cette initiative illustre l’engagement d’Ooredoo pour un été à forte dimension humaine, touchant toutes les composantes de la société tunisienne et valorisant les principes de solidarité et d’inclusion.

Le rendez-vous musical estival par excellence

Dans sa volonté de soutenir la culture et de la rendre accessible à tous, Ooredoo prépare la troisième édition du « Ooredoo Music Fest » : un festival 100 % Ooredoo, repensé, dynamisé et prêt à marquer l’été 2025 avec une programmation inédite et des moments forts.

Cette année, en plus de l’événement principal, Ooredoo sera également présent dans plusieurs régions à travers son Music Tour, afin de se rapprocher encore plus des Tunisiens. Ce tour proposera de nombreuses surprises, du divertissement et des moments inoubliables pour tous.

Un événement qui s’annonce comme l’un des temps forts du divertissement de l’été 2025, dont les détails seront dévoilés prochainement.

Ooredoo, toujours plus proche des Tunisiens

À travers cette campagne, Ooredoo réaffirme son engagement à offrir des expériences enrichissantes et innovantes à ses clients, à chaque saison de leur vie.

” Activi Sifek ” n’est pas qu’une série d’offres : c’est une promesse de proximité, d’innovation continue et d’écoute des attentes des Tunisiens.

Lien : https://www.facebook.com/share/v/1AgDV9Kxeu/

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Mondial des clubs 2025 : l’Espérance ST s’incline face à Chelsea et quitte la compétition

L’Espérance sportive de Tunis a vu son rêve d’une qualification historique pour le second tour de la Coupe du monde des clubs 2025 s’envoler dans la nuit de Philadelphie, après une défaite sans appel face à Chelsea FC (0-3). Malgré une résistance honorable en première période, les Sang et Or ont finalement cédé sous la pression anglaise, révélant des lacunes tactiques et techniques face à une équipe de Premier League bien supérieure.

Dès les premières minutes, Chelsea a montré son intention de dominer, avec un premier avertissement dès la 4e sur un corner mal défendu, où la tête de Badiashile a frôlé le poteau. Les Tunisiens, alignés en 4-2-3-1 avec Elias Mokwana en soutien de Achref Jabri, ont tenté de résister, mais le manque de créativité en l’absence de Youssef Belaili (sanctionné) s’est rapidement fait sentir.

Si le match s’est équilibré vers la 10e, Chelsea a rapidement repris le contrôle, avec Nkunku et Delap qui ont mis la défense tunisienne sous pression. Bechir Ben Said, vigilant, a dû intervenir sur une frappe lointaine de Delap (15e), mais les contre-attaques espérantistes étaient trop timides, comme en témoigne le tir raté de Yan Sasse.

Le véritable coup de massue est arrivé en fin de première mi-temps, avec deux buts en l’espace de deux minutes : à la 45e+3, Adarabioyo a profité d’un marquage défaillant sur corner pour ouvrir le score d’une tête imparable et à la 45e+5, Liam Delap a enfoncé le clou en dribblant la défense avant d’ajuster un tir en lucarne.

Ces deux buts ont scellé le sort de l’Espérance, révélant une fragilité défensive face aux mouvements rapides des Anglais.

En deuxième mi-temps, Maher Kenzari a tenté de réagir en lançant Wael Derbali à la place de Mokwana, puis Rodrigo Rodrigues pour Jabri (56e), mais le milieu de terrain tunisien, largement dominé, n’a pas réussi à construire le jeu. Sasse et Jabri, étouffés par la défense anglaise, n’ont jamais trouvé d’espace, tandis que Chelsea continuait de menacer (Nkunku ratant un face-à-face à la 58e).

Malgré quelques remplacements (Bouchniba pour Guennichi, Teka et Jebali pour Konaté et Sasse), l’Espérance n’a jamais trouvé de solution. Les Tunisiens ont même eu de la chance à la 76e, quand un penalty pour Chelsea a été annulé après intervention de la VAR (faute de main de Meriah).

Enfin, à la 90e+6, George a porté l’estocade avec un magnifique tir lointain pour le 3-0 final, mettant un terme aux espoirs tunisiens.

Cette défaite est cruelle mais méritée. Si l’Espérance a montré de la combativité, elle a surtout révélé son manque de maturité face à une équipe européenne. L’absence de Belaili a pesé, et le milieu de terrain, pourtant habituellement solide, a été dépassé techniquement et physiquement.

Les Sang et Or quittent la compétition la tête haute, avec une victoire symbolique face au Los Angeles FC, et l’expérience d’avoir affronté des géants comme Flamengo et Chelsea.

Formation de l’Espérance ST: Bechir Ben Said, Mohamed Ben Ali, Yassine Meriah, Mohamed Amine Tougai, Mohamed Amine Ben Hmida, Onuche Ogbelu, Khalil Guennichi (Bouchniba 72e), Abderamane Konaté (Teka 83e), Yan Sasse (Jebali 83e), Elias Mokwana (Derbali 46e), Achraf Jabri (Rodrigues 56e).

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Banque et climat : Amen Bank mise sur le vert

Depuis la signature de l’Accord de Paris de 2015, qui a appelé à aligner les flux financiers avec les objectifs climatiques, la mobilisation du secteur financier, toutes composantes incluses, et les régulateurs de la finance ont multiplié les initiatives pour l’accompagnement et le financement des projets prenant en compte les impératifs climatiques et environnementaux.

L’Amen Banque s’est intégrée dans cette mouvance depuis 2009 incluant les risques climatiques dans ses projets de financement et d’accompagnement des entreprises avec une première ligne de financement provenant de la banque mondiale suivie ensuite de la ligne de crédit Prasoc et du programme de subvention Power Tunisie.

ADAPT : un levier vert pour les entreprises privées

Le lundi 23 juin, Amen Bank a mis en avant son rôle clé dans la transition climatique, dévoilant sa vision et ses réalisations, avec un engagement financier de 323 millions de dinars, incluant 179 millions dédiés à soutenir 53 projets innovants.

Des programmes dont ADAPT (Appui à la Durabilité des Activités Productives) dotés de 25 millions d’euros, dédiés à la transition écologique. Destinée aux opérateurs privés, cette initiative vise à promouvoir des systèmes de production durables dans des secteurs clés comme l’agriculture, la pêche artisanale et l’aquaculture.

Une réponse concrète à l’urgence environnementale

L’initiative ADAPT s’inscrit dans une conjoncture marquée par l’urgence climatique, la dégradation des ressources naturelles et la nécessité d’une transition vers une économie plus résiliente. Pour Seifeddine Radhouani, responsable de la direction « Green Finance », l’enjeu est clair : “les banques ne peuvent plus se contenter d’être de simples pourvoyeuses de capitaux. Elles doivent devenir des actrices du changement, en orientant l’investissement vers des modèles vertueux“.

Un dispositif incitatif et accessible

Le programme ADAPT répond à cette exigence. Il s’adresse aux entreprises et aux entrepreneurs dans des filières à fort impact écologique et économique, avec pour objectif de les inciter à adopter des pratiques durables et innovantes. Le programme permet de financer une large palette de dépenses, allant de l’achat de matériel et d’équipements, à l’acquisition ou à la rénovation d’infrastructures, en passant par les services immatériels (études techniques, accompagnement, conseil).

« Les banques ne peuvent plus se contenter d’être de simples pourvoyeuses de capitaux. Elles doivent devenir des actrices du changement, en orientant les investissements vers des modèles vertueux. »

 

Les fonds peuvent également couvrir une partie du fonds de roulement des projets. La subvention accordée varie entre 3 000 € et 70 000 €, et peut représenter jusqu’à 16 % du total des financements éligibles. Cette aide est combinée à un crédit bancaire à un taux d’intérêt fixe rendant l’ensemble attractif pour les opérateurs cherchant à moderniser leurs pratiques sans mettre en péril leur équilibre financier. “Nous avons voulu créer un dispositif accessible, clair, et qui donne une vraie impulsion. L’idée est de lever les freins à l’investissement vert”.

Alignement avec les objectifs de développement durable

Le programme ADAPT en partenariat avec des bailleurs internationaux et des institutions de développement s’inscrit dans un cadre plus large d’initiatives visant à aligner le système financier tunisien sur les objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies et les engagements pris lors des conférences sur le climat.

Agir localement pour transformer durablement

L’un des objectifs défendus par l’Amen Bank est d’ancrer la transition écologique dans les territoires ruraux et côtiers, en favorisant l’émergence de projets économiquement viables et socialement inclusifs. Dans de nombreuses régions, les filières ciblées représentent les principales sources de revenus pour les populations locales. Leur transformation durable est donc essentielle pour garantir la sécurité alimentaire, la protection des écosystèmes et le maintien de l’emploi. La banque identifie les porteurs de projets, les accompagne dans le montage de leurs dossiers et assure la gestion des fonds délégués. Cette approche permet d’instaurer un climat de confiance entre les acteurs économiques, la banque et les institutions internationales.

Des projets concrets pour des territoires vivants

Un projet de conversion d’une exploitation agricole conventionnelle en ferme agroécologique peut bénéficier d’un financement ADAPT pour l’achat de composteurs, la mise en place d’un système d’irrigation économique en eau, ou encore la formation des équipes. De même, une coopérative de pêche artisanale pourra être soutenue dans l’acquisition d’équipements moins polluants, ou le développement d’activités touristiques responsables en lien avec la mer. “Ce que nous voulons, c’est que des projets concrets voient le jour, qu’ils améliorent la vie des gens, et qu’ils montrent que l’économie verte n’est pas un luxe mais une nécessité“.

« L’économie verte n’est pas un luxe. C’est une nécessité absolue pour préserver nos ressources, garantir la sécurité alimentaire et assurer un avenir aux prochaines générations. »

 

Le programme ADAPT est ouvert jusqu’au 31 mars 2028, ce qui laisse plusieurs années aux opérateurs économiques pour se saisir de cette opportunité. Néanmoins, l’Amen Bank invite les candidats à ne pas attendre : la procédure de sélection des projets est rigoureuse, et les fonds seront accordés au fil de l’eau. Des campagnes d’information sont d’ores et déjà en cours, à travers les agences régionales de la banque, des séminaires de sensibilisation et la mise en ligne d’un portail dédié. Un dispositif d’accompagnement technique est également prévu, avec des experts mobilisables pour aider les entreprises à structurer leur démarche.

Œuvrer à la souveraineté énergétique !

Lorsqu’un pays dépend à hauteur de 70% sur le plan énergétique d’un autre pays, il est normal que ses institutions financières s’engagent dans le financement des projets d’énergies renouvelables. Amen Bank se positionne, depuis 2014, comme un acteur clé de l’accompagnement à la transition énergétique. À travers sa Banque d’Affaires, elle offre une gamme complète de services de conseil et de financement, adaptés aux besoins des entreprises engagées dans des projets durables.

« La transition n’est plus un choix ; elle est un impératif. C’est pourquoi Amen Bank s’engage avec méthode et ambition dans une stratégie bas-carbone cohérente. »

 

Un accompagnement stratégique et financier sur mesure

Amen Bank a mobilisé une équipe pluridisciplinaire (ingénieurs, analystes, conseillers techniques…) pour accompagner ses clients à chaque étape de leur projet. Elle offre  des conseils stratégiques, une optimisation fiscale, des restructurations financières, des études de rentabilité et d’évaluation des risques environnementaux et sociaux, un montage financier et des solutions de financement adaptées, incluant l’optimisation de la structure de capital (ratio d’endettement, syndication de crédits, ouverture du capital) ainsi que l’élaboration de business plans et de plans d’investissement/financement.

Vers une stratégie bas-carbone cohérente

Amen Bank propose un suivi technique à la décarbonation à travers l’analyse des émissions de gaz à effet de serre (GES), la mise en place de stratégies de réduction des émissions ainsi que le suivi de l’impact climatique et économique des projets.

En 2024, la banque a rejoint le Partnership for Carbon Accounting Financials (PCAF) afin de mesurer ses émissions financées, qui représentent l’essentiel de son empreinte carbone. Le bilan carbone Scopes 1, 2 et 3 a été finalisé au 1er semestre 2025, avec un calcul en cours des émissions financées selon les normes PCAF.

Alors que les défis climatiques s’intensifient, l’engagement pragmatique et visionnaire de l’Amen Bank a décidé de suivre une trajectoire crédible vers une économie verte, résiliente et souveraine. La transition n’est plus un choix ; elle est un impératif. Amen Bank l’a compris, a vu et a agit.

Amel Belhadj Ali

Chiffres clés

  • 323 MD — Engagement financier global d’Amen Bank pour soutenir des projets durables.
  • 179 MD — Montant destiné à financer 53 projets innovants.
  • 25 M€ — Budget du programme ADAPT pour la transition écologique.
  • 70 000 € — Montant maximal de la subvention par projet ADAPT.
  • 31 mars 2028 — Date limite pour déposer un projet au programme ADAPT.

 

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Politiques publiques du livre dans le monde arabe : une cartographie inédite dévoilée à Tunis

Les recommandations du projet d’étude sur les politiques publiques du livre dans le monde arabe portent sur l’importance de réformer le cadre juridique en matière d’édition, promouvoir la liberté d’expression, consolider la culture de respect de la propriété intellectuelle ainsi que de lutter contre le piratage.

Le soutien aux éditeurs, – en particulier les éditeurs indépendants-, la traduction et l’édition électronique, la réalisation de statistiques officielles fiables et des études ainsi que le renforcement du dialogue entre les acteurs intervenants dans la mise en place de politiques dans le secteur du livre et de l’édition sont également au cœur des recommandations.

Dévoilée mardi à la Cité de la Culture à Tunis, «la Cartographie des politiques publiques du livre dans le monde arabe” constitue un évènement majeur dans l’histoire du secteur du livre et de l’édition dans la région.

Trente maisons d’édition représentant 17 pays ainsi que des institutions publiques et des acteurs et professionnels du secteur du livre du monde arabe et de la francophonie prennent part au lancement de ce projet réalisé sur cinq ans. Organisé du 23 au 27 juin, cet événement se tient à l’initiative de l’Alliance internationale de l’édition indépendante (AIEI), en partenariat notamment avec le ministère des Affaires culturelles, de l’Alecso et de l’OIF.

L’Alliance internationale de l’édition indépendante est un collectif professionnel qui réunit plus de 980 maisons d’édition indépendantes présentes dans 60 pays dans le monde. Créée sous forme d’association en 2002, elle s’articule en 6 réseaux linguistiques (anglophone, arabophone, francophone, hispanophone, lusophone et persanophone) et en groupes thématiques. Les membres de l’Alliance sont des maisons d’édition et des collectifs d’éditeurs nationaux.

Contraintes dans la réalisation de la cartographie

La cartographie des politiques publiques du livre dans le monde arabe est présentée par Samar Haddad (Atlas Publishing, Syrie), coordinatrice de ce projet pour le monde arabe et du réseau arabophone de l’Alliance, ainsi que par Hani Altelfah, auteur de l’étude.

L’objectif de la cartographie consiste notamment à fournir des données sur les politiques publiques du livre dans les pays concernés, favoriser le dialogue et le échanges entre les éditeurs et les institutions et renforcer la circulation des livres et des idées. Une partie de cette étude a été consacrée au thème de la propriété intellectuelle en présentant un arsenal de lois locales, d’accords internationaux et des traités relatifs au sujet.

Cette étude de 130 pages fait référence au paradoxe entre les textes de loi et leur application dans la plupart des pays arabes, en particulier les lois relatives à la propriété intellectuelle, la lutte contre le piratage du livre numérique et imprimé ainsi que celles relatives aux droits du traducteur.

L’étude a révélé la faiblesse du système d’enseignement et de la formation professionnelle constitue l’une des grandes lacunes dans l’industrie du livre dans le monde arabe où elle n’est pas enseignée, le plus souvent.

L’éditrice syrienne Samar Haddad a présenté le contexte dans lequel a été réalisée ce projet d’étude entamé en 2017, à partir de la collecte de données via un formulaire en ligne, les bases de données en ligne et des entretiens avec des éditeurs et représentants des instituions publiques intervenantes dans le secteur du livre et de l’édition.

« Cette étude dont l’objectif était de collecter des informations relatives à 18 pays arabes, a permis de collecter des données relatives à 11 pays uniquement, a indiqué la coordinatrice du projet. Elle a expliqué des contraintes qui sont dues au manque de connaissances relatives au cadre juridique par les professionnels du secteur du livre et de l’édition, la divergence entre les lois et leur application aussi bien que le manque d’information sur les données relatives au secteur, en particulier les statistiques officielles. »

Absence de politiques publiques nationales dans le secteur

Son compatriote Hani Talfah, chercheur sur les médias, éditeur et auteur de l’étude a évoqué « le lien étroit entre les politiques publiques en région arabe en matière d’édition et la liberté d’expression, citant à cet effet la censure imposée à certaines institutions arabes, en particulier la censure d’ordre administratif, judiciaire et électronique aussi bien que l’autocensure ».

S’agissant de l’importance des politiques publiques dans le secteur du livre et de l’édition dans le monde arabe, le chercheur a évoqué « des politiques qui sont le plus souvent exclusivement élaborées par des organismes officiels et qui sont en même temps l’autorité définissant les politiques culturelles nationales ».

Il a souligné le cas de certains pays où « les politiques dans le secteur de l’édition sont quasi absentes alors que d’autres pays ne disposent même de politiques culturelles, citant à cet égard des pays comme le Yémen et le Soudan ».

Il ressort de cette étude que « les politiques d’édition concernent l’éditeur et les acteurs directs dans l’industrie du livre aussi bien que toute la chaîne du secteur du livre et de l’édition ».

Ce constat témoigne d’une faible implication des maisons d’édition et de la société civile dans l’élaboration des politiques publiques en matière d’édition et du livre. A cela s’ajoute, des contraintes en lien avec la non conformité des procédures fiscales et juridiques en vigueur avec la spécificité du secteur, avec notamment la plainte des éditeurs de taux de TVA à l’importation du livre.

Interventions d’éditeurs et un penseur tunisiens

Certains éditeurs tunisiens membres de l’Alliance internationale de l’édition indépendante, à l’instar de Nouri Abid et Elizabeth Daldoul, ont souligné les enjeux dans le secteur de l’édition et du livre, notamment l’Intelligence Artificielle dont l’usage pose une question d’ordre éthique en lien avec les droits d’auteur et de propriété intellectuelle.

« Auparavant lancée en Amérique latine et en Afrique subsaharienne, le projet de la cartographie des politiques publiques du livre dans le monde arabe est l’aboutissement d’un travail de longue haleine au sein de l’Alliance qui œuvre à la préparation de la carte mondiale des politiques éditoriales », a indique Nouri Abid.

Elizabeth Daldoul a évoqué rappelé les rencontres professionnelles de solidarité organisées lundi consacrées aux partenariats éditoriaux solidaires entre maisons d’édition arabes et francophones, avec un accent particulier mis sur les ouvrages consacrés à la Palestine ou publiés par des éditeurs palestiniens.

Pour sa part, le professeur de philosophie Hamadi Jaballah est revenu sur l’histoire de la publication des livres et les restrictions et harcèlement auxquels faisaient face les penseurs contraints au déplacement pour la diffusion de leurs idées, citant les grandes étapes au cours desquelles des livres ont été détruits des bibliothèques et lieux de culte incendiés.

 

 

 

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Tunisie : comment les diplomates tunisiennes s’imposent sur la scène internationale ?

Les femmes occupent 36 % des postes diplomatiques en Tunisie, avec 11 femmes à la tête de consulats et d’ambassades dans le monde, notamment aux États-Unis, en Inde, à Oman, à Belgrade et à Helsinki, a affirmé mardi le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti.

Il participait à une rencontre à l’Académie diplomatique marquant la célébration de la Journée internationale de la femme dans la diplomatie.

En Tunisie, la femme diplomate a investi un domaine longtemps réservé aux hommes, à la faveur du principe de l’égalité des chances défendu par l’Etat tunisien, a-t-il indiqué.

Face aux défis sécuritaires que vit le monde d’aujourd’hui, la femme diplomate tunisienne est appelée à jouer un rôle important dans la recherche de solutions et dans le développement de la diplomatie tunisienne, à travers une approche fondée sur l’innovation, le dévouement et les valeurs humaines pour établir la paix et la sécurité dans le monde. La femme tunisienne a, t-il, relevé, a prouvé sa compétence dans ce secteur et mérite une reconnaissance mondiale.

Des organisations onusiennes concernées par la question ont pris par à la rencontre qui s’est focalisée sur la réalité de la femme diplomate en Tunisie et dans le monde.

La coordinatrice des Nations unies en Tunisie Rana Taha a fait observer que l’organisation onusienne passe par la période la plus difficile jamais connue depuis sa création depuis près de 80 ans, et que la femme diplomate jouera un rôle crucial dans l’établissement de la paix à l’avenir.

Elle a salué la longue tradition de la diplomatie tunisienne depuis l’indépendance, rappelant que la Tunisie compte des pionnières dans le domaine diplomatique, reconnues par les Nations unies, à l’instar de l’activiste diplomatique Radhia Mestiri.

La représentante de l’ONU chargée des affaires des femmes tunisiennes et libyennes Florence Basty, a, de son côté, soutenu qu’il existe une reconnaissance internationale des grandes capacités de négociation de la femme tunisienne en diplomatie et que cette reconnaissance remonte à plusieurs décennies, lorsque l’État tunisien indépendant s’est engagé sur la voie du modernisme.

Elle a souligné que la célébration des femmes dans la diplomatie est l’occasion de mettre en avant les réalisations de la femme dans ce domaine et de penser les moyens de développer l’action diplomatique.

Les participants à la rencontre ont assisté à la projection d’un documentaire intitulé « La femme tunisienne et la diplomatie », comportant les témoignages de diplomates tunisiennes qui évoquent leurs expériences professionnelles.

 

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Tunisie : le statut d’auto-entrepreneur présenté aux jeunes de Gafsa

Une journée d’information sur le statut d’auto-entrepreneur a été organisée, mardi, au siège du gouvernorat de Gafsa.

Le directeur régional de l’emploi, Mohamed Sniha a indiqué à l’Agence TAP que ce rendez-vous vise à présenter les avantages sociaux, financiers et techniques offerts par ce régime au profit des travailleurs qui en bénéficient.

Il a ajouté que le projet d’auto-entrepreneur vise à renforcer le rôle social de l’Etat, à promouvoir le développement et l’emploi et à encourager les initiatives professionnelles individuelles.

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Tunisie : Vers un plan national pour l’autosuffisance en semences de pommes de terre

Le président de l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche, Moez Ben Zaghdane a appelé, mardi, à activer le plan national de production des semences locales de pommes de terre afin de réduire la dépendance à l’égard des semences importées qui représentent entre 80% et 90% et de consacrer la sécurité alimentaire.

Lors d’une journée portes ouvertes tenue sur le thème “Les variétés de pomme de terre les plus résilientes au changement climatique”, le responsable a déclaré que les conditions sont propices à la production de la pomme de terre en Tunisie, devenue aujourd’hui possible pendant cinq saisons, grâce notamment aux recherches, à l’orientation, l’encadrement et l’accompagnement.

Selon lui, différentes variétés de semences dont la variété d’origine néerlandaise ” La Spunta”, ont pu s’adapter au climat et sol locaux, soulignant l’impératif d’intensifier davantage la multiplication de ses graines afin de préserver les terres contre les maladies qui ont entravé la production de cette variété.

De son côté, le directeur du Centre Technique de la Pomme de Terre, Rachid Khalifa a fait savoir que quarante trois variétés de pommes de terre ( 29 néerlandaises, 11 françaises, deux allemandes, et une tunisienne ) ont été expérimentées depuis le début de cette année.

Et d’ajouter que les changements climatiques requièrent de diversifier les variétés de pomme de terre, d’exploiter les superficies cultivées qui s’étalent du Nord au sud et de miser sur les variétés les plus résilientes au climat et les plus rentables.

L’objectif étant de développer la production dont la moyenne dépasse les 350 mille tonnes sur une surface estimée à 25 mille hectares durant toutes les saisons.

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Tunisie : Comment les créances bancaires peuvent-elles financer le développement local ?

Les créances douteuses des banques publiques, à savoir la Société tunisienne de banque (STB) , la BH BANK, et la Banque nationale agricole (BNA) , sont estimées à 50,9 % de la valeur des revenus attendus de la réconciliation pénale, laquelle est estimée à 13 500 millions de dinars (MD).

Ainsi, la valeur des créances douteuses représente 6874,4 millions de dinars, selon les indicateurs des rapports d’activité de ces banques au titre de l’exercice 2024 publiés sur le site du Conseil du marché financier (CMF).

La valeur des créances douteuses est déterminée selon un ensemble de textes et de références juridiques, notamment la circulaire de la Banque Centrale n° 91-2024 du 17 décembre 1991 relative à la division, la couverture des risques et le suivi des engagements, et la circulaire de l’autorité d’émission n° 06 du 28 novembre 2006 relative à la gestion des systèmes de contrôle interne.

Afin de soutenir le développement dans le cadre de la récupération des fonds acquis de manière illégale, la loi n° 3 du 18 janvier 2024, en date du 18 janvier 2024, modifiant le décret n° 13 du 2022, en date du 20 mars 2022, réglemente les mécanismes de la réconciliation pénale et l’affectation de ses produits.

Selon les dispositions de la loi, les produits de la réconciliation pénale sont distribués selon un critère bien déterminé. Ainsi 80% de ces produits sont alloués à des projets de développement dans les délégations, par ordre de classement, des plus pauvres aux moins pauvres, et une partie peut être utilisée pour financer des projets d’importance et d’intérêt national, tandis que 20 % sont alloués aux communautés locales pour contribuer au capital des entreprises locales ou régionales, ayant la vocation des sociétés citoyennes, conformément à la législation en vigueur.

Le recouvrement des créances douteuses des trois banques publiques est à même de soutenir cette démarche.

Les valeurs les plus importantes des créances irrécouvrables reviennent à la STB (3159 MD), la BH (2048,4 MD) et la BNA (1667 MD).

A rappeler que le président de la République, Kaïs Saïed a toujours mis l’accent, lors de ses réunions avec les responsables du gouvernement, sur la nécessité de poursuivre la politique d’autonomie et de recouvrement des fonds spoliés au peuple tunisien, afin de consolider davantage le rôle social de l’Etat, ce qui nécessite la conjugaison des efforts de toutes les institutions de l’Etat, notamment bancaires et financières, aux fins de contribuer efficacement à l’effort de développement et de soutenir le budget.

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Plan quinquennal 2026-2030 : Quels projets seront intégrés au budget 2026 ?

Le secrétaire général du ministère de l’Économie et de la Planification, Fawzi Ghrab, a souligné que le document préliminaire du plan de développement 2026-2030 sera prêt avant la fin de 2025, et qu’il sera examiné par les deux chambres législatives au début de l’année prochaine en l’absence d’un délai constitutionnel.

Ghrab a ajouté, dans une interview réalisée au studio de l’agence TAP, sur l’avancement de la mise en place du plan quinquennal de développement, que la priorité sera donnée au budget de l’État pour l’année 2026 qui sera examiné par l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts, à condition qu’une attention soit plus tard accordée au plan de développement.

Dans le même contexte, il s’est référé au document préliminaire pour le plan de développement quinquennal qui pourrait être examiné par le Conseil des ministres avant la fin de cette année et approuvé conformément aux exigences de la circulaire n° 10 du chef du gouvernement de 2025, publiée le 22 avril 2025, liée au plan de développement quinquennal 2026-2030.

« Le plan de développement n’est pas soumis à des délais constitutionnels, comme c’st le cas pour le budget de l’État, et le document peut être discuté par le Conseil national des régions et les districts, et l’Assemblée des représentants du peuple, au cours de la première période de l’année 2026.

Pour le responsable, il y a une certaine flexibilité au niveau de la relation entre le budget de l’État et le plan de développement. « Il y a une tendance à prendre en considération certaines propositions de projets et à les inclure dans le projet de budget de l’État pour l’année 2026, si leur maturité est confirmée », a-t-il affirmé.

Il a estimé que l’inclusion, pour la première fois, du niveau interrégional, qui est basé sur 5 districts dans le prochain plan de développement, contribuera à renforcer les relations entre les régions ainsi que la compétitivité des régions.

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Comment la Tunisie compte-t-elle financer son plan de développement 2026-2030 sans dépendre de l’emprunt ?

La Tunisie qui parie sur la dimension sociale du plan quinquennal de développement et sur le principe du compter sur soi, demeurera ouverte sur toutes les formes de coopération constructives et compte de nombreux partenaires actifs, a affirmé le secrétaire général du ministère de l’Economie et de la Planification, Fawzi Ghrab.

Dans une interview réalisée au studio de l’agence TAP , le responsable a indiqué que le plan quinquennal de développement, visant à augmenter davantage la croissance économique, à améliorer les performances de nombreux secteurs stratégiques et à prêter attention aux dossiers de l’éducation, la santé, l’enseignement et l’emploi, fait face à des défis financiers et climatiques.

Ghrab a souligné que la Tunisie œuvre à réaliser des projets qui nécessitent des ressources propres , en développant les ressources de la trésorerie générale pour qu’elle puisse être une source de financement pour les projets publics, mais en contrepartie, elle entretient des partenariats solides avec de nombreux partenaires financiers internationaux. La plupart des bailleurs de fonds sont prêts à soutenir le développement en Tunisie, a-t-il encore fait savoir.

Et d’ajouter que le rôle du secteur privé reste nécessaire pour impulser le processus du développement en Tunisie .

En clair, l’investissement privé permet la création de richesse et d’opportunités d’emplois, mais la Tunisie s’appuie plus sur le principe du compter sur soi que sur l’emprunt.

Ghrab a noté que les défis les plus importants auxquels fait face le plan de développement quinquennal 2026-2030 consistent à miser sur des mécanismes pour la reprise de la croissance économique et l’impulsion des secteurs vitaux tels que le Phosphate, le textile, les industries mécaniques et électriques, le tourisme, et le secteur du tourisme alternatif.

Dans sa réponse à une question liée à l’ampleur de l’intérêt pour l’économie circulaire et la transition énergétique, Ghrab a souligné que la Tunisie accorde une grande attention aux transitions numériques et technologiques.

Cette transition numérique, a-t-il dit, est un axe fondamental dans le prochain plan, outre les efforts déployés en en vue de fournir de nouveaux outils pour réduire le déficit énergétique et encourager les énergies alternatives.

Pour le responsable, la Tunisie, consciente de l’importance des défis climatiques, notamment son impact sur les ressources en eau, dont la rareté a affecté de nombreux secteurs et la vie des citoyens, œuvre à mettre en place des politiques pour assurer la sécurité hydraulique et l’adaptation au changement climatique.

Il a, dans ce contexte, souligné que le département ministériel de l’Economie œuvre à accompagner le Conseil des régions et des districts, en fournissant une formation sur la planification territoriale, soulevant ainsi de nombreuses questions liées à la rationalisation de la consommation des richesses en eau.

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Comment la Tunisie élabore-t-elle son plan 2026-2030 à partir des priorités locales et régionales ?

Jusqu’à présent, il n’est pas possible de fixer ni les hypothèses du plan de développement 2026-2030 ni le coût total de son financement, mais ceci sera possible, dès l’achèvement de toutes les étapes de synthèse et la formulation du document préliminaire, a déclaré le secrétaire général du ministère de l’Economie et de la Planification, Faouzi Ghrab.

Dans une interview télévisée réalisée au studio de l’agence TAP, Ghrab a précisé que le plan quinquennal de développement est élaboré de manière participative et progressive dans le cadre d’une relation partant du niveau local pour atteindre le central.

Il a souligné que les institutions de l’Etat ont fourni uniquement l’accompagnement et la formation , ainsi que les documents nécessaires pour aider ces conseils. Le plan de développement, a-t-il dit, devrait traduire les aspirations des citoyens et répondre aux orientations qui seront appliquées par les politiques publiques , précisant qu’il s’appuie principalement sur la planification du territoire.

Les structures du ministère de l’Economie et de la planification, les offices de développement, les directions régionales au développement, et le réseau des coordinateurs des bureaux du programme de développement intégré ont participé au processus d’accompagnement et à l’organisation , sachant que le ministère a indiqué avoir assuré environ 1200 opérations d’accompagnement des sessions tenues au niveau des conseils locaux jusqu’au 10 juin 2025.

Il a souligné que les grandes orientations et les axes de développement seront mis en œuvre d’abord au niveau local puis au niveau régional, en passant par le niveau régional, précisant à cet égard que les ministères ne proposeront plus de projets au niveau local, comme c’était le cas auparavant.

Il a, par ailleurs, ajouté que chaque ministère, dans le cadre des orientations du nouveau plan, fournira un rapport sur les politiques publiques, étant donné que chaque ministère dispose d’études prospectives et de politiques publiques approuvées, et que les ministères proposeront quelques grands projets uniquement dans le cadre du plan.

Et d’ajouter qu’à cette phase, commence l’opération de synthèse entre les rapports locaux, régionaux et des districts, ainsi que les politiques publiques issues des ministères , ce qui permettra d’identifier les grands thèmes du plan de développement et d’élaborer un draft de projet d’un document complémentaire.

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Quelles sont les priorités du plan tunisien 2026-2030 pour un développement inclusif ?

Le plan de développement 2026/2030, élaboré dans un nouveau cadre institutionnel, a été achevé dans sa phase locale, tandis que le volet régional devrait être finalisé d’ici un mois, a indiqué le secrétaire général du ministère de l’Economie et de la Planification, Faouzi Ghrab.

Dans une interview réalisée au studio TV de l’agence TAP, Ghrab a rappelé que le plan en question est élaboré dans le cadre d’une relation partant du niveau local pour atteindre le central. Cette approche n’était pas adoptée dans les plans précédents qui ont été axés sur un système central présentant des propositions et des orientations de développement, a-t-il encore précisé.

Le responsable a souligné que le plan 2026/2030 intervient dans un cadre politique et institutionnel basé sous le signe « construction et édification » et basé sur la concrétisation des objectifs de la constitution, notamment, le rôle social de l’Etat et du compter sur soi tout en accordant une importance aux volets local et régional dans la proposition des politiques de développement.

Il a rappelé que le Conseil national des régions et des districts qui constitue la deuxième chambre parlementaire, est doté de prérogatives en termes d’élaboration et d’adoption de plans de développement.

Et d’ajouter que le rôle des ministères et des autorités publiques dans l’élaboration du plan porte sur l’accompagnement, la formation et la mise à disposition des outils nécessaires.

Au sujet de l’état d’avancement de l’élaboration dudit plan, le responsable a souligné que le ministère œuvre à respecter les délais du circulaire de la présidence du gouvernement.

Il a fait savoir que le plan 2026/2030 est basé sur un processus ascendant accordant aux conseils locaux et régionaux un rôle important dans la proposition des projets de développement, vu que ces structures reflètent la voix du citoyen et transmettent ses avis.

Dans sa contribution à l’élaboration du plan, chaque conseil passe par trois étapes; à savoir le diagnostic de la situation de développement, l’identification des problématiques et la mise en place des listes des priorités ou des projets, a-t-il précisé.

Des rapports sont par la suite soumis aux conseils régionaux qui devront à leur tour présenter un rapport de synthèse à la date du 22 juillet, a-t-il encore expliqué.

Il fait remarquer que l’accent est mis sur la proposition de projets réalisables en s’appuyant sur des donnés et des études techniques, ajoutant que le ministère fournit des fiches techniques de projets pour faciliter l’opération de proposition par les conseils locaux.

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Tunisie : Mohamed Ali Nafti réaffirme le soutien indéfectible à la cause palestinienne

Le ministre des Affaires étrangères de la migration et des tunisiens à l’étranger Mohamed Ali Nafti a déclaré mardi que la position diplomatique de la Tunisie est une position de principe qui s’appuie sur politique constante de condamnation de toutes les agressions perpétrées contre les pays islamiques.

Lors d’une conférence, organisée à l’Académie diplomatique, le ministre a souligné que la Tunisie adopte une diplomatie qui rompt avec la violence et défend les causes justes, dont en premier lieu la cause palestinienne.

Lors de son allocution, Nafti a insisté sur la nécessité de veiller à ce que la cause palestinienne soit présente dans l’action diplomatique afin que le peuple palestinien puisse recouvrer ses droits légitimes sur l’ensemble de ses terres historiques, avec al Qods pour capitale.

Dans un communiqué publié par le département des affaires étrangères, dans la nuit de lundi à mardi, la Tunisie a réitéré sa ferme condamnation de toute agression visant les ressources, l’intégrité et la souveraineté nationale de l’Iran et la sécurité de son peuple frère, soulignant en contrepartie qu’elle fait part de sa solidarité avec l’État frère du Qatar.

La Tunisie a exhorté les différentes parties à œuvrer en vue de déjouer les projets de l’entité sioniste visant à semer la discorde et la division entre les pays et à déstabiliser la sécurité et la stabilité de la région.

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Sijoumi : une étude de 24 mois pour aménager les rives du lac et améliorer la qualité de vie

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Slah Zouari, a annoncé, mardi, le lancement de l’étude stratégique pour le développement intégré des rives du lac de Sijoumi.

Cette étude, qui s’étalera sur 24 mois et qui sera élaborée sous la supervision d’un bureau d’études tunisien, constitue une étape importante dans la démarche de la Tunisie pour améliorer la situation environnementale, sociale et économique de la région, a précisé Zouari, lors d’une journée d’information organisée à Tunis, consacrée au lancement de cette étude.

Cette étude servira de document définissant les grandes options futures à moyen et long termes, s’appuyant sur une vision prospective pour une exploitation optimale du lac de Sijoumi. Elle sera élaborée avec la participation des différents intervenants publics de la région, des représentants de la société civile et sous l’encadrement d’un groupe d’experts.

Le ministre a souligné que la zone humide de Sijoumi représente une partie importante de la banlieue ouest du Grand Tunis, couvrant une superficie d’environ 3 000 hectares et étant adjacente à plusieurs quartiers résidentiels abritant près de 600 000 habitants. De plus, elle est classée parmi les sites relevant de la convention de Ramsar en tant que zone humide d’importance internationale.

Zouari a signalé que l’État vise à aménager un plan d’eau au cœur d’un tissu urbain, contribuant ainsi à une coexistence harmonieuse entre la ville moderne et la nature sous toutes ses formes.

L’objectif est de créer un espace intégré et attractif offrant une qualité de vie améliorée, accessible à toutes les catégories sociales, avec des infrastructures de détente et de bien-être pour une vie meilleure.

Il a également rappelé que le ministère avait précédemment été chargé de préparer une étude de valorisation et d’aménagement de la sebkha de Sijoumi, qui a conduit à une orientation visant à augmenter la capacité du milieu naturel à absorber les eaux pluviales provenant de plusieurs points, afin de protéger les zones avoisinantes des inondations.

Cette hypothèse comprend également l’assainissement de la zone humide des sources de pollution, la suppression des rejets anarchiques, ainsi que la promotion de la biodiversité et de l’équilibre écologique pour un environnement sain.

De son côté, Nadia Gouider Trabelsi, directrice générale des services aériens et maritimes au ministère de l’Équipement et de l’Habitat, a précisé que la réalisation du projet de développement intégré des rives du lac de Sijoumi nécessitera des financements importants estimés à près de 400 millions de dinars, ce qui impliquera la recherche d’investisseurs et la mise en place d’un partenariat public-privé.

Elle a ajouté que cette étude permettra d’établir une vision pour résoudre le problème de pollution dans la région de Sijoumi et de promouvoir des projets résidentiels et industriels verts.

L’objectif est de rendre les rives du lac attractives afin de développer les services et de créer des emplois pour améliorer les conditions de vie des habitants de la région, a-t-elle noté.

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