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Forum arabe d’Alger : Issam Lahmar présente l’expérience tunisienne en protection sociale

La Tunisie a renforcé son arsenal juridique contre l’exploitation de la main-d’œuvre avec la promulgation d’une nouvelle loi encadrant les contrats de travail et interdisant la sous-traitance dans les secteurs public et privé. C’est ce qu’a annoncé le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, lors du quatrième Forum arabe pour l’égalité, tenu à Alger.

Le ministre est intervenu mardi lors de la deuxième session, consacrée à « La garantie d’une protection sociale dans le secteur informel », organisée par la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO). Il a précisé que la nouvelle législation criminalise désormais le recours à la sous-traitance et interdit les contrats à durée déterminée, sauf pour les emplois saisonniers.

Issam Lahmar a également présenté deux décrets-lois majeurs récemment adoptés par la Tunisie. Le premier porte sur le régime de sécurité sociale des ouvrières agricoles et prévoit la prise en charge, par l’État, des cotisations sociales durant les trois premières années d’activité, sous réserve d’une adhésion obligatoire à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Le second décret concerne les entreprises communautaires, encourageant l’auto-entrepreneuriat et la création de structures spécialisées dans des activités traditionnelles ou innovantes, notamment pour les femmes.

Ces mesures visent à assurer une protection sociale individuelle ou collective et à lutter efficacement contre l’économie informelle. Elles s’inscrivent, selon le ministre, dans la volonté de la Tunisie de combattre toute forme d’exploitation et de trafic de main-d’œuvre.

Le Forum, inauguré par le Premier ministre algérien Nadir Larbaoui, a réuni plusieurs ministres et experts internationaux spécialisés dans la protection sociale et l’économie informelle, soulignant l’importance régionale de ces enjeux.

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Kaïs Saïed salue le rôle des forces armées face aux menaces

Le président de la République, Kaïs Saïed, chef suprême des forces armées, a affirmé que l’armée tunisienne constitue un rempart indéfectible contre tous les dangers.

Il a souligné que ce rempart se dresse contre le terrorisme, la contrebande, la migration irrégulière ainsi que toute tentative d’atteinte à l’intégrité du pays.

Dans l’Ordre du jour adressé aux officiers, sous-officiers et soldats, à l’occasion du 69e anniversaire de la création de l’Armée nationale, en présence notamment du ministre de la Défense, des membres du Conseil supérieur des forces armées et de hauts responsables militaires, le chef de l’État a rappelé que, au-delà de sa mission sécuritaire, l’armée a toujours été un soutien constant aux forces de sécurité dans de nombreux domaines.

Il a mis en avant la contribution des militaires à la sécurisation des élections et des examens, à la lutte contre les incendies ainsi qu’aux opérations de secours.

Le président de la République a également salué l’apport du génie militaire à la réalisation, en un temps record, de plusieurs projets, à l’instar de celui de Rjim Maâtoug, qui a permis de transformer des zones arides en espaces verts.

« Cette journée ne suffit pas à retracer toutes les épopées accomplies par nos forces armées en temps de paix, des actions gravées dans la mémoire de chaque citoyen fier d’appartenir à la Tunisie », a-t-il déclaré.

Il a tenu à rendre hommage à tous les martyrs tombés pour la patrie et salué la détermination des soldats et officiers blessés à poursuivre leur mission de défense.

À ce titre, il a évoqué la Fondation Fidaa et l’amendement de la loi qui la régit, soulignant la fidélité du peuple tunisien envers ses martyrs et leurs familles. Il a également insisté sur la nécessité de renforcer les capacités de l’armée à travers l’élaboration de nouveaux textes de loi et le développement de l’industrie militaire nationale.

Kaïs Saïed a précisé que certains projets de lois sont déjà prêts, tandis que d’autres sont en cours de finalisation.

Par ailleurs, il a rappelé que les forces armées tunisiennes participent régulièrement aux missions de maintien de la paix à travers le monde, et ce, depuis les années 1960.

« La patrie est la responsabilité de chacun. Elle est notre maison, notre rempart, notre espoir et notre avenir. Elle incarne le plus haut degré d’honneur », a-t-il conclu.

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La Tunisie et l’Egypte renforcent leur coopération médicale

Les moyens susceptibles de promouvoir la coopération entre la Tunisie et l’Egypte afin de garantir les médicaments et les équipements médicaux ont été au centre d’un entretien, mardi 24 juin, au Caire, entre le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, et le président du Comité égyptien de l’achat unifié, Hichem Stit.

Les deux responsables ont passé en revue les opportunités de coopération entre les deux pays dans les secteurs de l’importation et de la distribution. Ils ont convenu de former une équipe commune afin d’établir la liste des médicaments et des équipements à acquérir en priorité auprès des fournisseurs étrangers à même de renforcer la souveraineté sanitaire et de réduire les coûts, selon un communiqué du ministère de la santé.

Cet entretien s’est déroulé en marge de la participation du ministre de la Santé à l’exposition et au Congrès médical africain Africa « Health ExCon » dans sa 4ème édition, qui se tient du 24 au 27 juin 2025 au Caire.

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Températures entre 24 °C et 30 °C cette nuit (INM)

Les températures oscilleront entre 24 °C et 30 °C, au courant de la nuit de mardi 24 à mercredi 25 juin. Elles atteindront, localement, 33 °C dans le sud-ouest du pays, a annoncé l’Institut national de la météorologie (INM).

Le ciel sera, aussi, peu nuageux sur l’ensemble du pays. Le vent soufflera de secteur sud-ouest faible à modéré et la mer sera peu agitée à calme.

 

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Gabès : Préparatifs intensifs pour l’été à Zarat

La municipalité de Zarat, dans le gouvernorat de Gabès, intensifie ses préparatifs pour la saison estivale avec plusieurs interventions récentes sur les plages du Corniche et d’El Maâmoura. On peut en citer : ramassage des algues, nettoyage des déchets, rénovation de l’éclairage, renouvellement des parasols, installation de douches et sanitaires modernes.

Des travaux ont aussi été réalisés pour résoudre la stagnation de l’eau sur la plage du Corniche, et six maîtres-nageurs ont été recrutés.

Les trois plages de Zarat, très fréquentées par des estivants locaux et étrangers (Libye, Algérie), ne bénéficient pas du nettoyage automatique de l’Agence de protection du littoral (APAL), ce qui impose un coût supplémentaire à une municipalité aux ressources limitées.

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Le SNJT annonce le décès du journaliste Walid Tlili

Le journaliste Walid Tlili s’est éteint, mardi 24 juin. Il laisse derrière lui un riche parcours professionnel, marqué par son aisance à l’oral, sa capacité à interagir avec le public et la qualité de ses émissions, qu’il a animées sur les ondes de la Radio nationale tunisienne.

Dans un communiqué publié ce mardi 24 juin, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a annoncé son décès, présentant ses condoléances à sa famille et à ses collègues, et priant Dieu de leur accorder patience et réconfort.

Le syndicat a salué les qualités humaines du défunt, soulignant sa courtoisie, son respect envers ses collègues et l’empreinte particulière qu’il a laissée à la Radio tunisienne ainsi qu’auprès de tous ceux qui l’ont côtoyé.

Le communiqué rappelle que Walid Tlili a débuté sa carrière dans la presse écrite, collaborant avec les journaux Al Akhbar, Al-Ayyam et Al-Tariq Al-Jadid, avant de contribuer à la revue de la Radio tunisienne.

Il est décrit comme « une voix puissante », ayant partagé l’antenne avec Salah Jegham à travers de nombreuses émissions, avant de lancer ses propres programmes, parmi lesquels : Al Bath Al-Moubasher, Tounes Al-Warda, Youm Saïd, Rahma Lil’Alamine, Dhayf Min Al-Zaman Al-Jamil et Aazif Al-Layl.

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Tozeur : Deux unités touristiques en réhabilitation

Le commissariat régional du tourisme au gouvernorat de Tozeur a annoncé que les travaux de réhabilitation de deux unités touristiques fermées à Tozeur et Tamaghza, acquises par une société d’investissement, ont enregistré une progression notable.

La réouverture des deux unités touristiques en question est prévue pour la fin de la saison estivale et le début de la saison hivernale, selon le commissaire régional au tourisme, Adel Sbita.

Cette remise en exploitation contribuera à augmenter la capacité d’hébergement globale dans la région qui est confrontée à une insuffisance de capacité d’accueil lors des périodes de forte affluence, notamment en décembre et janvier de chaque année, a souligné la même source.

Il a ajouté que les préparatifs en cours concernent la saison estivale et se poursuivront sans interruption jusqu’au début de la saison hivernale.

Les services du commissariat régional au tourisme, en coordination avec les municipalités touristiques, participent à la mise en œuvre de campagnes de nettoyage financées par le Fonds de protection des zones touristiques (FPZT), ainsi qu’à l’acquisition de matériel destiné à l’entretien de l’environnement au profit des municipalités de Tozeur et Tameghza.

Des équipes d’inspection touristique mènent des campagnes de contrôle dans les unités touristiques et dans les zones touristiques tout au long de la saison estivale, couvrant différents sites et circuits, notamment le circuit touristique de Tozeur.

Par ailleurs, les dunes de sable ont été récemment dégagées de la route menant au site d’Ong Jmal, et des projets d’aménagement environnemental sont en cours pour le compte de diverses municipalités.

Selon le commissaire régional au tourisme, le secteur enregistre des indicateurs quantitatifs et qualitatifs positifs. Durant la période allant du 1er janvier 2025 au 10 juin en cours, les indicateurs montrent une amélioration de 10 % du nombre d’arrivées et une augmentation de 10,3 % des nuitées passées.

Il a indiqué que la période actuelle correspond à une phase de transition marquée par un ralentissement de l’activité touristique, en attendant une reprise attendue en juillet et août avec l’afflux de touristes en provenance des zones balnéaires (Hammamet, Sousse, Mahdia, Djerba), qui font étape dans la région pour une nuit, contribuant ainsi à l’animation hôtelière et à la relance de l’activité locale.

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Monastir : Nouveau siège du Complexe des Finances inauguré à Bembla

Un nouveau siège du Complexe des Finances a été officiellement inauguré, mardi 24 juin, à Bembla (gouvernorat de Monastir).

D’un coût global d’environ 2,3 millions de dinars, cette infrastructure regroupe trois structures administratives : une recette des finances, un bureau de contrôle des impôts et une direction des archives régionales.

Les travaux, lancés en 2022, ont été provisoirement réceptionnés le 14 mai dernier.

Lors de la cérémonie d’inauguration, le gouverneur de Monastir, Aïssa Moussa, a pris acte des préoccupations exprimées par plusieurs citoyens, réaffirmant l’engagement des autorités régionales à en assurer le suivi dans le cadre des mécanismes institutionnels appropriés.

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Développement de l’enseignement supérieur et de la recherche au CNRD

« Le développement du système de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et son ouverture sur l’environnement économique » a été le thème d’une séance d’audition des représentants du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, tenue, mardi 24 juin, par la Commission des services et du développement social au Conseil national des régions et des districts, en présence du président du Conseil, Imed Derbali.

À cette occasion, les représentants du ministère ont présenté un exposé détaillé sur les réformes visant à développer le système de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et à favoriser son ouverture sur son environnement socio-économique. L’objectif est de renforcer le rôle de l’université dans l’impulsion du développement économique et social, ainsi que de garantir l’adaptation des orientations de l’enseignement supérieur aux besoins du marché de l’emploi en compétences, selon un communiqué du Conseil.

Il a également été question des défis auxquels sont confrontés les centres de recherche scientifique dans leur ouverture à leur environnement, ainsi que de la nécessité de mettre en place des mécanismes adéquats et durables, ainsi que de valoriser leurs résultats au service des objectifs du développement durable.

Un programme de transformation numérique a par ailleurs été présenté, visant à créer un système intégré regroupant toutes les données relatives aux établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Ce programme prévoit aussi l’exploitation des technologies d’intelligence artificielle dans divers domaines tels que l’environnement, la sécurité, l’éducation et la santé, afin de contribuer à la réalisation des objectifs du développement durable.

Lors du débat général, les députés ont souligné que le système de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique constitue l’un des piliers essentiels pour renforcer l’économie nationale et le développement, notamment à travers la promotion de la recherche scientifique, le renforcement de l’employabilité des diplômés et la réduction du phénomène de fuite des compétences.

Ils ont aussi insisté sur la nécessité de structurer de manière globale et organisée les programmes de recherche scientifique, en intégrant les activités de recherche, les structures de soutien, l’enseignement supérieur et les ressources humaines, afin d’assurer efficacité et performance.

Par ailleurs, ils ont réitéré l’importance d’adapter la formation universitaire aux exigences du marché du travail, afin d’équiper les jeunes des connaissances et compétences nécessaires à l’amélioration de leurs opportunités d’emploi.

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Le CMF donne son accord de principe pour l’admission en Bourse de BNA Assurances

Le Conseil d’Administration de la Bourse de Tunis, réuni le 24 juin 2025, a donné son accord de principe à l’admission des actions de la société « BNA Assurances » sur le marché principal de la Côte de la Bourse.

L’introduction définitive reste tributaire du visa du Conseil du Marché Financier (CMF), a indiqué la Bourse de Tunis, mardi 24 juin.

« BNA Assurances », précédemment connue sous le nom de « AMI Assurances » a vu le jour en 2003 suite au transfert du portefeuille de la société coopérative d’assurance et de réassurance Ittihad.

L’assureur a opéré comme une mutuelle jusqu’à fin 2013, année qui marque sa transformation en société anonyme.

Sur le marché des assurances en Tunisie, « BNA Assurances » s’est doté d’un des réseaux les plus étendus sur l’ensemble du territoire tunisien avec 120 agences et points de vente.

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Bourse : Taraji Holding vers le marché principal

Le Conseil d’Administration de la Bourse de Tunis, réuni, mardi 24 juin, a donné son accord de principe à l’admission des actions de la société «Taraji Holding» sur le marché principal de la Cote de la Bourse.

L’introduction définitive reste tributaire du visa du Conseil du Marché Financier (CMF), indique la Bourse de Tunis, dans un communiqué.

 

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36 % des postes diplomatiques occupés par des femmes en Tunisie

Les femmes occupent 36 % des postes diplomatiques en Tunisie, avec 11 d’entre elles à la tête de consulats et d’ambassades à travers le monde, notamment aux États-Unis, en Inde, à Oman, à Belgrade et à Helsinki, a déclaré, mardi 24 juin, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti.

Il s’exprimait lors d’une rencontre organisée à l’Académie diplomatique à l’occasion de la Journée internationale de la femme dans la diplomatie.

En Tunisie, les femmes diplomates ont su s’imposer dans un domaine longtemps réservé aux hommes, grâce au principe de l’égalité des chances prôné par l’État tunisien, a-t-il souligné.

Face aux défis sécuritaires mondiaux, la diplomate tunisienne est appelée à jouer un rôle clé dans la recherche de solutions et le développement de la diplomatie nationale, en s’appuyant sur une approche fondée sur l’innovation, le dévouement et les valeurs humaines pour instaurer la paix et la sécurité dans le monde. La femme tunisienne, a-t-il ajouté, a prouvé sa compétence dans ce secteur et mérite une reconnaissance à l’échelle internationale.

Des organisations onusiennes engagées sur la question ont participé à cette rencontre, axée sur la situation de la femme diplomate en Tunisie et dans le monde.

La coordinatrice des Nations unies en Tunisie, Rana Taha, a souligné que l’ONU traverse actuellement l’une des périodes les plus critiques depuis sa création il y a près de 80 ans, et que les femmes diplomates joueront un rôle essentiel dans les processus de paix à venir.

Elle a salué la longue tradition diplomatique tunisienne depuis l’indépendance, rappelant que la Tunisie compte parmi ses rangs des pionnières reconnues par les Nations unies, à l’image de l’activiste diplomatique Radhia Mestiri.

De son côté, Florence Basty, représentante de l’ONU chargée des affaires des femmes tunisiennes et libyennes, a affirmé que la femme tunisienne jouit depuis plusieurs décennies d’une reconnaissance internationale pour ses grandes capacités de négociation en diplomatie, fruit de l’engagement précoce de l’État tunisien indépendant en faveur du modernisme.

Elle a souligné que la célébration des femmes dans la diplomatie est l’occasion de valoriser leurs réalisations et de réfléchir aux moyens de renforcer leur rôle dans l’action diplomatique.

La rencontre s’est clôturée par la projection d’un documentaire intitulé « La femme tunisienne et la diplomatie », rassemblant les témoignages de diplomates tunisiennes évoquant leurs parcours professionnels.

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Noureddine Nouri visite le centre de correction du collège Ibn Khaldoun

Le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, a visité, mardi 24 juin, le centre de correction des épreuves de l’examen du diplôme de fin de l’enseignement de base, général et technique, au collège Ibn Khaldoun, dans le gouvernorat de l’Ariana.

Lors de cette visite, il s’est informé des conditions de correction des épreuves, du déroulement des différentes étapes, ainsi que du respect des procédures par toutes les parties concernées.

À noter que les épreuves écrites se sont déroulées du 19 au 21 juin 2025, et que les résultats seront publiés le 7 juillet 2025.

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Pomme de terre : l’UTAP demande d’activer le plan national des semences locales

Le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), Moez Ben Zaghdane, a appelé, mardi 24 juin, à activer le plan national de production des semences locales de pommes de terre afin de réduire la dépendance aux semences importées qui représentent entre 80 % et 90 % et de consacrer la sécurité alimentaire.

Lors d’une journée portes ouvertes tenue sur le thème « Les variétés de pomme de terre les plus résilientes au changement climatique », le responsable a déclaré que les conditions sont propices à la production de la pomme de terre en Tunisie, devenue aujourd’hui possible pendant cinq saisons, grâce notamment aux recherches, à l’orientation, l’encadrement et l’accompagnement.

Selon lui, différentes variétés de semences dont la variété d’origine néerlandaise « La Spunta », ont pu s’adapter au climat et sol locaux, soulignant l’impératif d’intensifier davantage la multiplication de ses graines afin de préserver les terres contre les maladies qui ont entravé la production de cette variété.

De son côté, le directeur du Centre technique de la pomme de terre, Rachid Khalifa, a fait savoir que quarante trois variétés de pommes de terre ( 29 néerlandaises, 11 françaises, deux allemandes, et une tunisienne ) ont été expérimentées depuis le début de cette année.

Et d’ajouter que les changements climatiques requièrent de diversifier les variétés de pomme de terre, d’exploiter les superficies cultivées qui s’étalent du Nord au sud et de miser sur les variétés les plus résilientes au climat et les plus rentables.

L’objectif étant de développer la production dont la moyenne dépasse les 350 mille tonnes sur une surface estimée à 25 mille hectares durant toutes les saisons.

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Tunisie : pari sur le social et le compter sur soi pour son plan quinquennal

La Tunisie qui parie sur la dimension sociale du plan quinquennal de développement et sur le principe du compter sur soi, demeurera ouverte sur toutes les formes de coopération constructives et compte de nombreux partenaires actifs. C’est ce qu’a affirmé le secrétaire général du ministère de l’Economie et de la Planification, Fawzi Ghrab.

Dans une interview réalisée au studio de l’agence TAP, le responsable a indiqué que le plan quinquennal de développement, visant à augmenter davantage la croissance économique, à améliorer les performances de nombreux secteurs stratégiques et à prêter attention aux dossiers de l’éducation, la santé, l’enseignement et l’emploi, fait face à des défis financiers et climatiques.

M. Ghrab a souligné que la Tunisie œuvre à réaliser des projets qui nécessitent des ressources propres, en développant les ressources de la Trésorerie générale pour qu’elle puisse être une source de financement pour les projets publics. Mais en contrepartie, elle entretient des partenariats solides avec de nombreux partenaires financiers internationaux. La plupart des bailleurs de fonds sont prêts à soutenir le développement en Tunisie, a-t-il encore fait savoir.

Et d’ajouter que le rôle du secteur privé reste nécessaire pour impulser le processus du développement en Tunisie.

En clair, l’investissement privé permet la création de richesse et d’opportunités d’emplois. Mais la Tunisie s’appuie plus sur le principe du compter sur soi que sur l’emprunt.

M. Ghrab a noté que les défis les plus importants auxquels fait face le plan de développement quinquennal 2026-2030 consistent à miser sur des mécanismes pour la reprise de la croissance économique et l’impulsion des secteurs vitaux tels que le phosphate, le textile, les industries mécaniques et électriques, le tourisme et le secteur du tourisme alternatif.

Dans sa réponse à une question liée à l’ampleur de l’intérêt pour l’économie circulaire et la transition énergétique, M. Ghrab a souligné que la Tunisie accorde une grande attention aux transitions numériques et technologiques.

Cette transition numérique, a-t-il dit, est un axe fondamental dans le prochain plan, outre les efforts déployés en en vue de fournir de nouveaux outils pour réduire le déficit énergétique et encourager les énergies alternatives.

Pour le responsable, la Tunisie, consciente de l’importance des défis climatiques, notamment son impact sur les ressources en eau dont la rareté a affecté de nombreux secteurs et la vie des citoyens, œuvre à mettre en place des politiques pour assurer la sécurité hydraulique et l’adaptation au changement climatique.

Il a, dans ce contexte, souligné que le département ministériel de l’Economie œuvre à accompagner le Conseil des régions et des districts. Tout en fournissant une formation sur la planification territoriale. Soulevant ainsi de nombreuses questions liées à la rationalisation de la consommation des richesses en eau.

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Banques publiques : les créances douteuses pèsent autant que la réconciliation pénale

Les créances douteuses des banques publiques — à savoir la Société Tunisienne de Banque (STB), la BH BANK et la Banque Nationale Agricole (BNA) — sont estimées à 50,9 % de la valeur des revenus attendus de la réconciliation pénale, laquelle est évaluée à 13 500 millions de dinars (MD).

Ainsi, la valeur totale des créances douteuses s’élève à 6 874,4 MD, selon les indicateurs figurant dans les rapports d’activité de ces banques au titre de l’exercice 2024, publiés sur le site du Conseil du Marché Financier (CMF).

Cette estimation repose sur plusieurs références juridiques, notamment la circulaire de la Banque Centrale n° 91-2024 du 17 décembre 1991 relative à la division, à la couverture des risques et au suivi des engagements, ainsi que la circulaire n° 06 du 28 novembre 2006 relative à la gestion des systèmes de contrôle interne.

Dans le cadre de la récupération des fonds acquis de manière illégale, la loi n° 3 du 18 janvier 2024, modifiant le décret n° 13 du 20 mars 2022, encadre les mécanismes de la réconciliation pénale et l’affectation de ses produits.

Conformément à cette loi, 80 % des produits de la réconciliation pénale sont destinés à financer des projets de développement dans les délégations, classées par ordre de pauvreté, tandis que 20 % sont alloués aux collectivités locales pour renforcer le capital des entreprises locales ou régionales à vocation citoyenne, conformément à la législation en vigueur. Le recouvrement des créances douteuses des trois banques publiques pourrait donc renforcer cette dynamique.

Parmi ces créances, les montants les plus élevés sont enregistrés par la STB (3 159 MD), suivie de la BH (2 048,4 MD) et de la BNA (1 667 MD).

Il convient de rappeler que le président de la République, Kaïs Saïed, a régulièrement insisté, lors de ses réunions avec les responsables gouvernementaux, sur la nécessité de poursuivre une politique d’autonomie et de restitution des fonds spoliés au peuple tunisien. Cela implique la mobilisation de toutes les institutions de l’État, notamment les banques et les structures financières, afin de soutenir l’effort de développement et de renforcer le rôle social de l’État.

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Plan quinquennal : document préliminaire attendu fin 2025

Le secrétaire général du ministère de l’Économie et de la Planification, Fawzi Ghrab, a indiqué que le document préliminaire du plan quinquennal de développement 2026-2030 sera finalisé d’ici la fin de l’année 2025. Ce document devrait ensuite être soumis à l’examen des deux chambres législatives au début de l’année suivante, en l’absence de délai constitutionnel contraignant.

Dans une interview accordée au studio de l’agence TAP, Ghrab a précisé que la priorité, à ce stade, sera accordée à l’examen du budget de l’État pour l’année 2026, qui sera débattu à l’Assemblée des représentants du peuple et au Conseil national des régions et des districts (CNRD). Le plan de développement sera quant à lui examiné dans un second temps.

Toujours selon Ghrab, le document préliminaire du plan pourrait être présenté au Conseil des ministres avant la fin de l’année en cours, puis adopté conformément aux dispositions de la circulaire n°10 du chef du gouvernement, datée du 22 avril 2025, relative à l’élaboration du plan quinquennal 2026-2030.

« Contrairement au budget de l’État, le plan de développement n’est pas soumis à un calendrier constitutionnel strict. Il pourra donc être débattu par le Conseil national des régions et des districts, ainsi que par l’Assemblée des représentants du peuple, durant la première partie de l’année 2026 », a-t-il souligné.

Le responsable a par ailleurs évoqué une certaine souplesse dans l’articulation entre le budget de l’État et le plan de développement. « Il est possible d’intégrer certaines propositions de projets dans le projet de budget de 2026, à condition que leur niveau de maturité le permette », a-t-il précisé.

Enfin, Ghrab a estimé que l’introduction, pour la première fois, d’un niveau interrégional structuré autour de cinq grands districts dans le prochain plan contribuera à renforcer les liens entre les régions et à stimuler leur compétitivité.

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Plan de développement 2026-2030 : financement et hypothèses à définir après synthèse

Jusqu’à présent, il n’est pas possible de fixer ni les hypothèses du plan de développement 2026-2030, ni le coût total de son financement. Mais ceci sera possible, dès l’achèvement de toutes les étapes de synthèse et la formulation du document préliminaire, a déclaré le secrétaire général du ministère de l’Economie et de la Planification, Faouzi Ghrab.

Dans une interview télévisée réalisée au studio de l’agence TAP, M. Ghrab a précisé que le plan quinquennal de développement est élaboré de manière participative et progressive dans le cadre d’une relation partant du niveau local pour atteindre le central.

Il a souligné que les institutions de l’Etat ont fourni uniquement l’accompagnement et la formation, ainsi que les documents nécessaires pour aider ces conseils. Le plan de développement, a-t-il dit, devrait traduire les aspirations des citoyens et répondre aux orientations qui seront appliquées par les politiques publiques, précisant qu’il s’appuie principalement sur la planification du territoire.

Les structures du ministère de l’Economie et de la planification, les offices de développement, les directions régionales au développement, et le réseau des coordinateurs des bureaux du programme de développement intégré ont participé au processus d’accompagnement et à l’organisation. Sachant que le ministère a indiqué avoir assuré environ 1200 opérations d’accompagnement des sessions tenues au niveau des conseils locaux jusqu’au 10 juin 2025.

Il a souligné que les grandes orientations et les axes de développement seront mis en œuvre d’abord au niveau local puis au niveau régional, en passant par le niveau régional. Précisant à cet égard que les ministères ne proposeront plus de projets au niveau local, comme c’était le cas auparavant.

Il a, par ailleurs, ajouté que chaque ministère, dans le cadre des orientations du nouveau plan, fournira un rapport sur les politiques publiques. Etant donné que chaque ministère dispose d’études prospectives et de politiques publiques approuvées et que les ministères proposeront quelques grands projets uniquement dans le cadre du plan.

Et d’ajouter qu’à cette phase, commence l’opération de synthèse entre les rapports locaux, régionaux et des districts, ainsi que les politiques publiques issues des ministères. Ce qui permettra d’identifier les grands thèmes du plan de développement et d’élaborer un draft de projet d’un document complémentaire.

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Plan de développement 2026-2030 : Les conseils locaux ont finalisé leurs rapports

Le plan de développement 2026/2030, élaboré dans un nouveau cadre institutionnel, a été achevé dans sa phase locale, tandis que le volet régional devrait être finalisé d’ici un mois, a indiqué le secrétaire général du ministère de l’Economie et de la Planification, Faouzi Ghrab.

Dans une interview réalisée au studio TV de l’agence TAP, Ghrab a rappelé que le plan en question est élaboré dans le cadre d’une relation partant du niveau local pour atteindre le central. Cette approche n’était pas adoptée dans les plans précédents qui ont été axés sur un système central présentant des propositions et des orientations de développement, a-t-il encore précisé.

Le responsable a souligné que le plan 2026/2030 intervient dans un cadre politique et institutionnel basé sous le signe « construction et édification » et basé sur la concrétisation des objectifs de la constitution, notamment, le rôle social de l’Etat et du compter sur soi tout en accordant une importance aux volets local et régional dans la proposition des politiques de développement.

Il a rappelé que le Conseil national des régions et des districts qui constitue la deuxième chambre parlementaire, est doté de prérogatives en termes d’élaboration et d’adoption de plans de développement.

Et d’ajouter que le rôle des ministères et des autorités publiques dans l’élaboration du plan porte sur l’accompagnement, la formation et la mise à disposition des outils nécessaires.

Au sujet de l’état d’avancement de l’élaboration dudit plan, le responsable a souligné que le ministère œuvre à respecter les délais du circulaire de la présidence du gouvernement.

Il a fait savoir que le plan 2026/2030 est basé sur un processus ascendant accordant aux conseils locaux et régionaux un rôle important dans la proposition des projets de développement, vu que ces structures reflètent la voix du citoyen et transmettent ses avis.

Dans sa contribution à l’élaboration du plan, chaque conseil passe par trois étapes; à savoir le diagnostic de la situation de développement, l’identification des problématiques et la mise en place des listes des priorités ou des projets, a-t-il précisé.

Des rapports sont par la suite soumis aux conseils régionaux qui devront à leur tour présenter un rapport de synthèse à la date du 22 juillet, a-t-il encore expliqué.

Il fait remarquer que l’accent est mis sur la proposition de projets réalisables en s’appuyant sur des donnés et des études techniques, ajoutant que le ministère fournit des fiches techniques de projets pour faciliter l’opération de proposition par les conseils locaux.

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