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L’Arabie saoudite et le Koweït se liguent contre le blanchiment d’argent

Un protocole d’accord a été signé entre l’Arabie saoudite et le Koweït dans le but de renforcer leur collaboration dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, contribuant ainsi à renforcer les initiatives régionales pour une sécurité financière accrue.

L’Agence de Presse du Koweït (KUNA) rapporte que l’accord finalisé entre le Département général des enquêtes financières d’Arabie saoudite et la Cellule de renseignement financier du Koweït a été conclu à l’occasion de la deuxième réunion du Comité des Cellules de renseignement financier du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), qui s’est déroulée au Koweït.

Une meilleure performance des dispositifs

L’accord a pour objectif d’améliorer la collaboration opérationnelle et l’échange d’informations entre les deux nations. Cela devrait grandement améliorer la performance des dispositifs de lutte contre la criminalité financière dans la région, en adoptant les standards internationaux et en consolidant les processus partagés entre les unités de renseignement financier du CCG.

La signature découle d’un séminaire en ligne tenu en mars par le Centre national de développement du secteur non lucratif, axé sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme au sein des organismes à but non lucratif, y compris les associations caritatives et les fondations.

L’accord illustre aussi les relations économiques plus étendues entre ces deux pays voisins du Golfe. Selon les données de l’Observatoire de la complexité économique, en février, les exportations du Koweït vers l’Arabie saoudite se sont élevées à 137 millions de SR (36,5 millions de dollars). Ce qui représente une hausse de 19,6 % comparativement à l’année précédente.

Plus d’investissements au Koweït

Les délégués des deux pays ont mis en évidence l’importance du protocole d’accord pour améliorer les compétences nationales, favoriser l’intégration régionale et adopter les pratiques exemplaires en matière de renseignement financier et de conformité. La réaffirmation de la collaboration se produit alors que l’Arabie saoudite poursuit son encouragement des investissements du Koweït dans ses domaines minier et industriel.

Au mois d’avril, Bandar Alkhorayef, ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, a rencontré une délégation composée d’hommes d’affaires koweïtiens lors d’une visite officielle au Koweït. Il a mis en avant les opportunités non exploitées dans le secteur minier du Royaume. A cet effet, M. Alkhorayef a mis en exergue la signification du secteur pour SaudiVision 2030, dont l’objectif est de positionner le Royaume comme un pôle industriel et minier à l’échelle mondiale. Il a mentionné des estimations qui évaluent les ressources minérales de l’Arabie saoudite à plus de 9 300 milliards de riyals saoudiens.

Le Royaume continue de considérer la lutte contre le blanchiment d’argent comme une priorité nationale. Il a élaboré un cadre juridique et réglementaire exhaustif pour préserver l’intégrité de son système financier et contrer les actions de financement interdites, y compris celles liées au terrorisme.

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Coupe du monde des clubs: où regarder Seattle Sounders vs PSG?

Dans le cadre du troisième et dernier jour de leur groupe, les Parisiens vont croiser les fers contre Seattle Sounders à 20 heures, ce lundi 23 juin. Pour éviter d’avoir des regrets, les hommes de Luis Enrique ont intérêt à rencontrer ce match.

Le match est à suivre sur la chaîne DAZN.

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BNA Assurances face aux défis du transport routier : focus sur l’audit énergétique et l’expertise des pneus post-sinistre

Dans le cadre de son engagement en faveur de la sécurité routière et de la performance énergétique, BNA Assurances, filiale de la Banque Nationale Agricole, organise un séminaire de deux jours autour du thème : « Audit énergétique dans le transport routier », les 23 et 24 juin 2025.

Pour introduire la rencontre, Faker Raïs, directeur général de BNA Assurances, a souligné l’importance de cet atelier pour le secteur.

Cette édition met un accent particulier sur la technologie des pneumatiques et leur rôle crucial en cas de sinistre; avec une première journée dédiée à l’expertise des pneus après accident.

Pour enrichir les échanges et partager des expertises de haut niveau, BNA Assurances a convié deux intervenants de renom :

  • Samir Touil, ingénieur tunisien en poste chez BMW à Munich, reconnu pour son expertise dans la motorisation et les technologies embarquées;

  • Dr Johann Schlögel, professeur allemand et docteur en ingénierie des pneumatiques, spécialiste de l’analyse technique des pneus en cas d’accident.

Une journée technique au cœur de la sécurité

Dès l’ouverture, M. Touil a précisé que la journée ne portait pas sur les motorisations électriques, mais bien sur la pneumatique en contexte de sinistre. « Il s’agit aujourd’hui d’un focus technique sur l’expertise post-accident des pneus. Comprendre les causes d’un éclatement, déterminer s’il s’agit d’un défaut de fabrication ou d’une conséquence de l’accident, c’est fondamental dans notre secteur », a-t-il poursuivi.

Le Dr Schlögel a, quant à lui, partagé les standards allemands en matière d’investigation post-sinistre. « En Allemagne, chaque accident grave impliquant un autocar ou un poids lourd fait l’objet d’une analyse systématique des pneus. L’objectif est d’identifier d’éventuelles défaillances techniques pouvant engager la responsabilité du fabricant », a-t-il souligné.

Les participants, principalement des experts et gestionnaires de sinistres de BNA Assurances, ont ainsi pu s’initier aux méthodologies d’expertise technique utilisées à l’échelle internationale, allant de l’analyse de la carcasse jusqu’à l’identification de défauts structurels à partir de catalogues industriels spécialisés.

Un séminaire à forte valeur ajoutée pour le secteur

Ce séminaire illustre l’ambition de BNA Assurances de former ses équipes aux meilleures pratiques internationales. L’objectif : mieux cerner les responsabilités lors des sinistres, affiner l’analyse technique et garantir une gestion des dossiers plus rigoureuse et objective.

La deuxième journée portera plus spécifiquement sur l’audit énergétique appliqué au transport routier. Avec un focus sur les outils de diagnostic et les stratégies d’optimisation énergétique des flottes professionnelles.

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Israël/Etats-Unis vs Iran : vers une Troisième Guerre mondiale?

La question et sur toutes les lèvres chez beaucoup de profanes. Depuis le début de la guerre – directe aérienne – déclenchée par Israël contre l’Iran, vendredi 13 juin 2025, certains redoutent non seulement un embrasement total de la région du Moyen-Orient, mais aussi une implication de plusieurs pays dans cette guerre, surtout l’entrée en guerre des Etats-Unis contre le régime des mollahs. D’où la crainte d’une « Guerre mondiale ».

Maintenant, est-ce que toutes les conditions sont réunies pour un embrasement mondial comme ce fut le cas de la Première et de la Deuxième guerre moniales ? Certainement pas.

Un petit retour en arrière pour comprendre cela. Les deux Premières Guerres dites « mondiales » ont été qualifiées comme telles, parce qu’en 1914-1918 et 1939-1945, le monde était partagé entre quelques puissances coloniales, à savoir la France, l’Angleterre, l’Espagne, le Portugal, et à une moindre mesure par l’Italie, l’Allemagne et le Japon.

Dans les deux cas et dans cette atmosphère, la Germanie s’estimait lésée, d’où son offensive pour tenter de changer la donne. Or, chaque pays « colonial » attaqué faisait appel à l’ensemble des territoires qu’il occupait.

Aujourd’hui, en 2025, est-ce que cette condition est remplie pour parler ou s’inquiéter d’une « guerre mondiale »? Certainement pas. Est-ce que les Russes voire les Chinois vont s’impliquer directement dans cette guerre entre Israël/USA et l’Iran? Il faut en douter. On évoque ces derniers jours du Pakistan qui aurait indiqué vouloir aider l’Iran. Mais là aussi c’est peu probable.

Iran: l’expansion dérangeante de l’islam chiite

Depuis le début de la Révolution iranienne en 1979, le régime des mollahs n’a pas fait que des amis ou des alliés. Au contraire, dès l’arrivée de l’ayatollah Rouhollah Khomeini au pouvoir, on a assisté à une sorte de guerre d’influence entre Riyadh et Téhéran dans tous les pays musulmans, entre sunnites et chiites. Suivez mon regard.

Du coup, ce « processus de destruction » du régime des mollahs – pas de l’Iran – qui a fait de la course à l’armement, notamment nucléaire, la quintessence de son existence, est sans doute salué (bien entendu en sourdine) par beaucoup de pays arabes. D’ailleurs, ceci expliquant cela, la plupart des régimes arabes du Golfe dépendant pour leur sécurité du parapluie américain.

Par conséquent, on voit mal comment un de ces pays prendre fait et cause pour l’Iran. Bien sûr qu’on condamne ici et là cette guerre israélienne contre l’Iran, mais seulement du bout des lèvres.

Depuis 46 ans, l’Iran a orienté toute son énergie – financière, technologique, nucléaire, militaire – vers l’armement à des fins d’expansion religieuse, l’islam en général et le chiisme en particulier dans le monde.

Pour s’en rendre compte, regarder les changements à 180 degrés des habitudes vestimentaires dans les populations musulmanes d’Afrique et d’Asie, aussi bien chez les hommes que chez les femmes.

Les Iraniens ont fait émerger des « fanatiques » dans le monde musulman, même dans des pays qui pratiquent un islam dit « modéré ». Tout se passe comme les Iraniens s’étaient donnés pour mission de réinventer l’islam pour les musulmans.

In fine, si le régime des mollahs est démoli, peu de « régimes politiques » vont s’en émouvoir. Ceci dit, on en est loin, car les Iraniens ont des capacités de riposte importantes; riposte qui pourrait toucher au-delà d’Israël d’autres pays au Moyen-Orient, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Jordanie, Oman, Egypte, etc. Avec les conséquences économiques – voire politiques – que cela pourrait occasionner pour plusieurs pays, notamment une flambée des prix du pétrole et du gaz.

Mais ne vous inquiétez pas, il n’y aura pas de Troisième Guerre mondiale suite aux attaques américaines contre les installations nucléaires iraniennes. Au contraire, tout porte à penser qu’on se dirige vers une « reddition » voire une capitulation pure et simple du régime des mollahs. Et là l’histoire retiendra, encore une fois que les Américains sont sauvé le monde, comme ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre mondiale en 1945, avec la double capitulation de l’Allemagne et du Japon.

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Coupe du monde des clubs Fifa: l’EST « élimine » Le Los Angeles FC et se relance

Battue par Flamengo sur le score de 2-0, lors de son premier match à la Coupe du monde des clubs Fifa, l’Espérance sportive de Tunis (EST) se devait de réagir. Et c’est ce que le club tunisien a fait, et de la plus belle manière en disposant du club américain de Los Angeles FC de 1 but à zéro, dans la nuit de vendredi à samedi à Nashville.

C’est l’Algérien de l’EST, Youcef Belaïli, qui a marqué l’unique but de la rencontre à la 70e minute. Ceci étant, il faut souligner la performance du gardien espérantiste, Béchir Ben Saïd, qui a sauvé les siens en arrêtant un penalty de Bouanga dans les derniers instants du temps additionnel.

Ainsi, Los Angeles FC des Français Lloris et Giroud est éliminé de cette première coupe du monde Fifa à 32 équipes.

Avec 3 points au compteur, les Sang et Or pointent à la 3ème place ex-aequo avec Chelsea son prochain adversaire. Là il faudra sortir un autre grand jeu.

Sachant que Flamengo, avec 2 victoires en deux journées, est déjà qualifié.

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Mohamed Mrad primé à Casablanca pour son rôle bouleversant dans “JAD”, un film choc de Jamil Najjar

L’acteur tunisien Mohamed Mrad a été honoré du Prix du Meilleur Rôle Masculin au Festival du Film Arabe de Casablanca, pour sa performance intense dans JAD, un drame puissant signé Jamil Najjar. Une récompense méritée pour un rôle d’une rare intensité, à la fois sobre, habité, et profondément humain.

Un rôle à fleur de peau

Dans JAD, Mohamed Mrad incarne un personnage pris au piège d’un système de santé à l’abandon. Sans éclats, sans artifice, il fait affleurer colère, impuissance et douleur avec une justesse déconcertante.

« Un rôle difficile, servi avec une sincérité désarmante. Mohamed Mrad atteint ici un sommet d’interprétation », a souligné un membre du jury.

Jamil Najjar, un réalisateur qui dérange avec finesse

Inspiré de faits réels, JAD dépeint les défaillances du système hospitalier tunisien, gangrené par la corruption et la négligence. Avec une mise en scène épurée et rigoureuse, Jamil Najjar capte la tension dans les silences, les regards, les gestes suspendus. Loin du spectaculaire, il donne toute la place à l’humain.

Une projection coup de poing

Dès sa première projection, JAD a bouleversé. Un long silence a suivi le générique, comme un hommage muet à la force du film et à ceux qu’il représente. Le public, saisi, n’est pas resté indemne.

Un casting de haute tenue

Aux côtés de Mohamed Mrad : Yasmine Dimassi, lumineuse et poignante, Abdelkrim Bennani, bouleversant de vérité. Tous participent à cette fresque à la fois intime et sociale, où la fiction rejoint une réalité criante.

Un message universel, un avenir international

Avec cette première distinction prestigieuse, Mohamed Mrad confirme son statut d’acteur majeur, engagé et sensible. Quant à Jamil Najjar, il s’affirme comme une voix essentielle du cinéma maghrébin.

JAD dépasse les frontières : par sa sincérité, son intensité et la gravité de son propos, il est promis à une belle carrière dans les festivals internationaux, et à une place de choix dans les  grands débats de société.

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Forte hausse des IDE en Tunisie en 2024, selon la CNUCED

Selon le dernier rapport de la CNUCED, les Investissements Directs Étrangers (IDE) en Tunisie ont augmenté de 21 % en 2024 par rapport à 2023, atteignant 936 millions de dollars. Le pays, aux côtés de l’Égypte, a largement contribué à la hausse des investissements en Afrique du Nord, où la valeur des nouveaux projets a progressé de 12 % pour s’établir à 76 milliards de dollars.

La Tunisie a notamment enregistré des annonces d’investissement totalisant 13 milliards de dollars, dont un mégaprojet dans les énergies renouvelables estimé à 6 milliards. L’Afrique du Nord devient ainsi la seule région du continent à afficher une hausse significative des projets d’investissement.

À l’échelle du continent africain, les IDE ont bondi de 75 % pour atteindre 97 milliards de dollars, représentant 6 % des flux mondiaux. Hors effet exceptionnel de l’Égypte, la progression reste solide (+12 %, soit 62 milliards de dollars). L’Afrique attire également un nombre croissant de mégaprojets et poursuit ses efforts de libéralisation et de facilitation des investissements.

Les investisseurs européens restent les premiers acteurs sur le continent, suivis des États-Unis et de la Chine, dont les IDE (42 milliards de dollars) s’orientent vers de nouveaux secteurs comme l’agroalimentaire et la pharmaceutique.

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Plan Mattei – Le pari africain de Giorgia Meloni

La stratégie de Giorgia Meloni pour endiguer les flux migratoires, à travers son “Plan Mattei“ divise toutefois les experts. Lesquels, du reste, ne proposent pas d’autre solution. 

À Rome, l’heure est à la diplomatie économique. Vendredi 20 juin, la capitale italienne accueille un sommet qui pourrait redéfinir les relations entre l’Europe et l’Afrique. Au cœur des discussions : le fameux « plan Mattei ». Cette initiative portée par la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, et baptisée du nom du fondateur d’Eni, le géant pétrolier transalpin.

L’ambition affichée par l’Italie est claire : transformer les relations avec le continent africain en privilégiant l’investissement plutôt que l’aide traditionnelle. Quatorze nations sont dans le viseur italien, du Maghreb – la Libye exceptée – à l’Afrique de l’Est, en passant par certains pays d’Afrique de l’Ouest comme le Sénégal ou la Côte d’Ivoire.

Lire aussi: L’Italie investit 600 millions d’euros dans le Plan Mattei pour l’Afrique

Toutefois, les chiffres révèlent un écart entre les annonces et la réalité. Si le gouvernement Meloni évoque 5,5 milliards d’euros, les documents officiels de novembre 2024 montrent qu’à peine deux milliards ont été concrètement affectés à des projets identifiés.

Ursula von der Leyen appuie Giorgia Meloni

La présence d’Ursula von der Leyen aux côtés de Giorgia Meloni n’est pas anodine. Bruxelles voit dans cette initiative italienne un complément à sa propre stratégie « Global Gateway », dotée de 150 milliards d’euros. Une manière pour l’Union européenne de répondre aux « Nouvelles routes de la soie » chinoises tout en s’appuyant sur un partenaire méditerranéen.

Il faut reconnaître que l’Italie joue habilement ses atouts diplomatiques. Contrairement à Paris, Rome ne traîne pas le boulet colonial dans la région sahélienne, où plusieurs pays ont récemment montré la porte aux forces françaises.

Des projets concrets mais des moyens limités

Parmi les initiatives phares du plan : une liaison ferroviaire entre la Zambie et l’Angola, ou encore un investissement de 65 millions d’euros dans les biocarburants kényans. Ces projets s’inscrivent dans une logique de diversification énergétique cruciale pour l’Italie depuis l’invasion russe de l’Ukraine.

Cependant, les spécialistes restent sceptiques. Giovanni Carbone, expert de l’Institut ISPI de Milan, pointe du doigt l’inadéquation entre l’ampleur des financements et l’objectif de réduction des flux migratoires. « L’échelle n’est pas la bonne », tranche-t-il.

Il faut dire que les dirigeants africains– ou bien certains d’entre eux- accueillent cette initiative avec un mélange d’intérêt et de prudence. L’ex-président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, avait mis en garde contre les « promesses non tenues ».

De son côté, le président kényan William Ruto souligne que les obstacles structurels – comme le coût prohibitif de la dette africaine – ne sauraient être résolus par les seuls investissements.

Mais encore! L’ONG ReCommon dénonce ce qu’elle considère comme un habillage vert d’intérêts économiques traditionnels. Selon Simone Ogno, porte-parole de l’organisation, le plan pourrait avant tout servir les géants italiens des hydrocarbures comme Eni, ou des groupes comme Terna et Bonifiche Ferraresi.

Par ailleurs, la question du suivi des projets devient centrale. Dans un contexte où les initiatives de développement se multiplient, la capacité de Rome à tenir ses engagements sur le long terme sera scrutée de près aussi bien par ses partenaires africains qu’européens.

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Hydrocarbures : renouvellement du partenariat entre la Tunisie et ENI

Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, a reçu mercredi 18 juin une délégation de haut niveau de la société italienne ENI. La conduisait Martina Opizzi, directrice pour la région Afrique du Nord – spécialisée dans la production d’hydrocarbures.

Côté tunisien, étaient également présents le secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane, la cheffe de cabinet, Afef Chechi Tlayari, ainsi que plusieurs hauts responsables du secteur. Sans oublier Dalila Chebbi Boutour (PDG de l’ETAP), et Hédi Chaâbane (directeur général par intérim des hydrocarbures), rapporte la Radio nationale (RTCI). Les discussions ont porté sur les activités actuelles d’ENI en Tunisie ainsi que sur ses projets d’investissement futurs dans le domaine des hydrocarbures. Il a été question de l’importance stratégique de ce secteur dans le soutien à l’économie tunisienne.

La ministre a saisi l’occasion pour saluer le partenariat stratégique entre la Tunisie et ENI dans les domaines de l’exploration et de la production pétrolière depuis les années 1960. Elle a réaffirmé la volonté des autorités tunisiennes de poursuivre le soutien à l’investissement et de renforcer la coopération avec la société italienne dans les années à venir, relève encore RTCI.

A noter que la production quotidienne actuelle des concessions d’exploitation d’hydrocarbures dans lesquelles ENI est impliquée s’élève à environ 7 884 barils de pétrole et 467 000 mètres cubes de gaz naturel.

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Lancement du Cupra Terramar : Ennakl Automobiles renforce sa position dans le segment des SUV compacts

Ennakl Automobiles a dévoilé jeudi 19 juin le tout nouveau modèle Cupra Terramar, à l’occasion de son troisième lancement majeur de l’année. L’événement s’est tenu simultanément au showroom de la marque à Tunis et à Sfax – en partenariat avec Sfax-Auto, qui a profité de l’occasion pour inaugurer son deuxième Cupra Garage dans la région.

« Avec le Terramar, nous ne lançons pas seulement un nouveau modèle, nous ouvrons une nouvelle voie pour la marque Cupra », a déclaré Anouar Ben Ammar, directeur général d’Ennakl Automobiles. Selon lui, ce lancement s’inscrit dans une stratégie de consolidation de la marque dans le segment stratégique des SUV compacts, tout en conservant l’ADN distinctif de Cupra : performance, design audacieux et électrification.

Le Cupra Terramar marque une nouvelle ère pour la marque espagnole. Ce modèle électrifié associe performance émotionnelle et technologie de pointe, tout en mettant l’accent sur une esthétique provocante et sportive. Ses lignes tendues, ses détails cuivrés et sa signature lumineuse distinctive reflètent l’identité forte de la marque.

Ennakl Automobiles, importateur officiel de Cupra en Tunisie, affirme ainsi son engagement à offrir des véhicules à forte personnalité et à haute valeur technologique. « L’émotion est au cœur de notre conduite, même dans un monde en mutation », fera remarquer Anouar Ben Ammar, soulignant l’importance pour le groupe Ennakl de proposer une mobilité tournée vers l’avenir. Au passage, il invite à rester curieux car Cupra n’a pas encore fini de surprendre.

A noter que la présentation s’est déroulée en présence de partenaires et, bien entendu, de nombreux journalistes, dans une ambiance marquée par la fierté et l’innovation.

Pour le prix, sachez que le Cupra Terramar 1.4 TSI est proposé à partir de 172 980 DT; alors que le Cupra Terramar 1.4 TSI Sport est à 184 980 DT.

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Startup Village ouvre ses portes à La Charguia avec une ambition collaborative et innovante

À l’occasion de son inauguration officielle, Startup Village a dévoilé les contours de son projet, présenté comme un écosystème unique dédié aux startups, aux PME et aux entrepreneurs.

Dans une déclaration accordée à L’Économiste Maghrébin, Iheb Béji, promoteur du projet, a exposé sa vision, son modèle économique et les services proposés dans cet espace situé à La Charguia.

Une vision axée sur le partage et l’apprentissage

Startup Village se positionne comme un lieu où l’échec est perçu comme une étape nécessaire vers la réussite, assure-t-il en substance. « Notre objectif est de créer un environnement où le travail collaboratif et la réflexion collective permettent d’accélérer l’innovation », explique M. Béji.

Contrairement aux espaces de coworking traditionnels, ce projet se veut avant tout un « espace de vie », conçu pour offrir un cadre à la fois professionnel et convivial, explique-t-il.

L’accent est mis sur le « design thinking », avec des infrastructures modulables adaptées aux besoins des entrepreneurs. Le site intègre non seulement des espaces de travail, mais aussi des solutions logistiques, des modèles de vente innovants et des zones dédiées à la création.

Un modèle économique basé sur les services, pas la location

Contrairement à une simple offre immobilière, Startup Village propose une approche différente. « Nous ne louons pas des bureaux, nous mettons à disposition des services complets pour les entreprises », souligne Iheb Béji. Ce modèle inclut des formules flexibles, allant du flex office (postes à la journée) au private office (bureaux privatifs).

Déjà, 80% des espaces sont occupés, une performance notable pour une structure qui vient tout juste d’être inaugurée. Le complexe compte actuellement 250 postes de travail, un espace de stockage de 1000 m², ainsi que des « boxes » modulables pour les petites entreprises.

Un projet mature après 10 mois d’aménagement

Le développement de Startup Village a nécessité dix mois de travaux, avec un aménagement pensé pour favoriser les échanges et la productivité. L’écosystème s’appuie sur des partenariats stratégiques avec des acteurs clés de l’innovation, dans une logique de mutualisation des compétences.

« Nous croyons en un écosystème fondé sur la transparence, la confiance et la communauté », affirme-t-il. Et d’ajouter que l’objectif à long terme est de faire de Startup Village un pôle incontournable pour les porteurs de projets en Tunisie, en leur offrant à la fois des ressources matérielles et un réseau professionnel solide.

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Israël/Iran: Trump envisage d’entrer en guerre

Jamais la situation au Moyen-Orient n’a été aussi dangereuse. Le monde retient son souffle. Il y a quelques minutes, le président américain Donald Trump, cité par le média AXIOS toujours très bien informé, envisage d’entrer en guerre contre l’Iran.

Il a également affirmé : « nous avons le contrôle total de l’espace aérien iranien ».

Trump a ajouté : « Nous savons où se cache le Guide suprême, mais nous n’allons pas le tuer pour le moment ». Il demande aussi à l’Iran de « capituler sans conditions ». Cela rappeler l’Allemagne et le Japon pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Alors, rappelons que pendant la journée, des informations ont circulé pour souligner que des avions américains se dirigeaient vers la zone du conflit.

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