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Trump frappe l’Iran : les sites nucléaires visés, la région en alerte

Dans une annonce fracassante, le président américain Donald Trump a confirmé dans la nuit de samedi à dimanche que les forces armées des États-Unis avaient mené des frappes aériennes « très réussies » contre plusieurs installations nucléaires iraniennes, notamment les sites de Fordow, Natanz et Ispahan. Ces infrastructures figurent parmi les plus stratégiques du programme nucléaire iranien. Selon Trump, elles auraient été « totalement et complètement détruites », bien qu’aucune preuve n’ait été fournie à l’appui de ces affirmations.

Dans une allocution solennelle depuis la Maison Blanche, le président américain a averti l’Iran qu’en cas de riposte, d’autres cibles étaient « prêtes à être frappées ». Sur les réseaux sociaux, il a insisté : « N’oubliez pas, il reste beaucoup de cibles. »

Téhéran dénonce une attaque « scandaleuse »

La réaction iranienne ne s’est pas fait attendre. Le ministre des Affaires étrangères a qualifié ces frappes d’« outrageuses » et averti qu’elles auraient des « conséquences durables ». L’Organisation iranienne de l’énergie atomique a juré de ne « jamais » renoncer à son programme nucléaire, appelant la communauté internationale à condamner l’intervention américaine.

Dans un contexte de tensions exacerbées, un haut conseiller du guide suprême iranien a évoqué la possibilité de frappes contre les navires américains dans le Golfe et la fermeture du détroit d’Ormuz, point névralgique du commerce pétrolier mondial. Le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, ne s’est pas encore exprimé publiquement.

Escalade régionale : Israël et l’Iran en première ligne

Les frappes américaines surviennent alors que le conflit entre Israël et l’Iran a pris un tournant dramatique depuis le 13 juin. L’Iran affirme que plus de 400 personnes ont été tuées et plus de 3 000 blessées depuis le début de l’offensive israélienne. En réponse, les missiles iraniens ont visé le centre et le nord d’Israël, faisant au moins 23 blessés et 24 morts côté israélien.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a salué la « décision audacieuse » de Donald Trump, assurant que l’opération avait été menée en « parfaite coordination » entre les deux alliés.

Une communauté internationale inquiète

Le secrétaire général des Nations Unies s’est dit « profondément alarmé » par l’intervention américaine, appelant toutes les parties à éviter une escalade incontrôlable. Plusieurs pays d’Amérique latine ont condamné les frappes, tandis que d’autres ont simplement exprimé leur préoccupation, appelant au dialogue.

De son côté, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a indiqué qu’aucune augmentation du niveau de radiation n’avait été détectée autour des sites ciblés.

Un tournant dans la confrontation Iran–États-Unis ?

Alors que les observateurs internationaux retiennent leur souffle, une question cruciale demeure : ces frappes vont-elles précipiter une guerre ouverte dans la région ou, au contraire, ouvrir la voie à une nouvelle dynamique diplomatique ? L’ampleur réelle des dégâts infligés aux installations nucléaires iraniennes reste, à ce stade, incertaine.

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En temps de guerre, CNN préfère voler nos salades !

Missiles au-dessus de Téhéran, silence à Gaza, tension à Washington… et tomates à Tel Aviv. Ce 18 juin, pendant que les gros titres annoncent une possible intervention militaire américaine après les frappes israéliennes sur l’Iran, CNN publie, juste en dessous de sa rubrique “Breaking News”, un article frais, croquant, et bien assaisonné : “Les 24 meilleures salades du monde”.

Et au cœur du top 5 de ce palmarès planétaire, entre une panzanella toscane et une salade thaïe : la fameuse “salade israélienne”. Ou devrions-nous dire… notre salade tunisienne, version simplifiée, sans thon ni œuf.

Une salade rebaptisée, une mémoire confisquée
Tomates. Concombres. Persil. Jus de citron. Huile d’olive. Sel. Rien de plus, rien de moins. Une recette plus vieille que les frontières, connue sous mille noms dans tout le monde arabe — salata baladi en Égypte, salade méchouia en Tunisie, salade arabe en Palestine. Chez nous, on l’appelle “slata”, tout simplement.

Mais dans l’univers de CNN, cette salade devient « israélienne ». Plus fort encore : Michael Solomonov, chef israélo-américain cité dans l’article, reconnaît sans gêne ses “origines arabes”. Et pourtant, CNN classe la salade sous la bannière bleue et blanche. L’aveu est là. Le rebranding, aussi.

Mention spéciale à tout le monde… sauf à nous
Dans ce classement, le Liban est cité pour son taboulé, l’Iran pour sa salade Shirazi. Cette dernière est même comparée à la salade israélienne — ce qui revient à dire que l’original ressemble à sa propre copie. On frôle la caricature.

Mais la Tunisie, elle, brille par son absence, malgré la richesse de ses salades : méchouia, houria, slata tounsia… Rien, pas même une note de bas de page. On est pourtant au cœur de cette tradition culinaire partagée, où la tomate et le concombre se mangent crus, cuits, écrasés, fumés, marinés. Mais visiblement, le goût des origines s’arrête là où commence la géographie du pouvoir.

Soft power dans l’assiette : la guerre culturelle continue
Ce n’est pas une simple salade. C’est une stratégie. Celle de l’effacement, du maquillage, du renommage. Falafel, houmous, keffieh — tous sont devenus “produits d’exportation” israéliens aux yeux d’un certain storytelling occidental.

Et maintenant, la salade.
Publier cet article au moment même où Israël bombarde l’Iran et où les États-Unis menacent d’entrer en guerre, ce n’est pas un hasard. C’est une forme de dissonance stratégique. Tandis que les bombes tombent, les concombres racontent une autre histoire. Plus douce. Plus digeste.

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Trump à Poutine : « Occupe-toi d’abord de la Russie »

Alors que les tensions entre Israël et l’Iran entrent dans leur deuxième semaine, Donald Trump multiplie les déclarations tonitruantes. Mardi soir, depuis les jardins de la Maison Blanche, le président américain a balayé d’un revers de main l’offre de médiation russe dans le conflit en cours.

« Je lui ai dit : Fais-moi une faveur — commence par t’occuper de tes propres affaires. Réglons d’abord les problèmes de la Russie, d’accord ? Vladimir, occupons-nous d’abord de la Russie, tu te soucieras du reste plus tard. », a-t-il lancé en réponse à l’initiative de Vladimir Poutine, qui avait proposé plus tôt dans la journée d’aider à désamorcer l’escalade militaire entre Téhéran et Tel-Aviv.

“I said do me a favor – mediate your own. Let’s mediate Russia first, OK? I said, ‘Vladimir, let’s mediate Russia first, you can worry about this later’”.

Ce rejet, formulé avec une ironie glaciale, en dit long sur la posture actuelle de Washington : aucune place pour une médiation extérieure, surtout venue d’un Kremlin que Trump cherche désormais à marginaliser sur la scène internationale.

Menace nucléaire implicite

Dans la même intervention, Trump a haussé le ton contre l’Iran, affirmant sans apporter de preuve que « le pays n’a aucune défense aérienne », le qualifiant même de « totalement sans défense ». Il a ensuite évoqué une hypothétique « reddition inconditionnelle » de Téhéran.

« Ensuite, on va faire exploser tout ce qui est nucléaire là-bas », a-t-il lancé, en référence aux sites atomiques de la République islamique. Une menace à peine voilée de frappes préventives, que de nombreux analystes interprètent comme un retour à la doctrine de « dissuasion extrême » chère aux faucons de Washington.

Des négociations… trop tard ?

Trump a par ailleurs affirmé qu’il avait été approché par des responsables iraniens pour entamer un dialogue. Il leur aurait répondu qu’« il était très tard pour parler ». Tout en se gardant d’annoncer clairement une intervention militaire, il a semé le doute : « Je vais peut-être le faire, peut-être pas. Personne ne sait. » Une ambiguïté stratégique assumée, qui vise autant à déstabiliser l’adversaire qu’à garder la main sur le tempo diplomatique.

Une semaine « très importante »

Malgré ces menaces, Trump n’a pas exclu la possibilité d’un dénouement rapide : « La semaine prochaine sera très importante, peut-être même avant. » Il a toutefois reconnu que « rien n’est encore gagné » et que « la guerre, c’est compliqué, beaucoup de choses peuvent tourner mal ».

Ces propos arrivent alors que les États-Unis poursuivent leur soutien défensif à Israël depuis le début des affrontements avec l’Iran. Mais en usant du « nous » pour parler d’éventuelles frappes, Trump continue de brouiller la ligne entre aide indirecte et entrée en guerre ouverte.

Entre menace et confusion

À travers ce mélange de bravades, de fausses ouvertures diplomatiques et d’imprécisions stratégiques, Donald Trump entretient une ambiguïté dangereuse. D’un côté, il souffle la possibilité d’un apaisement ; de l’autre, il attise les braises d’un embrasement régional. Cette posture confuse, marquée par un mépris affiché pour l’ordre diplomatique multilatéral et les institutions internationales, fait redouter le pire.

Alors que les missiles continuent de tomber au Proche-Orient, le monde retient son souffle. Et les prochaines heures pourraient bien être décisives.

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Moscou revient sur scène et avertit : L’ntervention US en soutien à Israël menace la région

Alors que le conflit entre Israël et l’Iran entre ce mercredi 18 juin dans son sixième jour, la Russie sort de sa réserve pour alerter sur les risques d’une implication militaire directe des États-Unis, qui pourrait embraser durablement le Moyen-Orient.

Après plusieurs jours de silence relatif, le ton s’est nettement durci à Moscou. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a prévenu dans une déclaration à l’agence Interfax que toute aide militaire directe américaine à Israël risquerait de déstabiliser profondément la région. Il a exhorté Washington à la retenue.

L’avertissement est sans équivoque : selon Moscou, une entrée en guerre des États-Unis contre l’Iran constituerait un point de non-retour aux conséquences imprévisibles.

Mise en garde sur le risque de catastrophe nucléaire

La porte‑parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a estimé que le monde était « à quelques millimètres d’une catastrophe nucléaire », en raison des frappes quotidiennes israéliennes contre les infrastructures nucléaires iraniennes

Poutine en première ligne diplomatique

Dans un geste diplomatique important, le président Vladimir Poutine a échangé ce matin avec son homologue des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed Al Nahyan.

Selon l’agence russe TASS, les deux dirigeants ont exprimé une « profonde inquiétude » face à l’escalade et ont souligné l’urgence d’un cessez-le-feu immédiat. Moscou a confirmé sa disponibilité à jouer un rôle de médiateur, assurant être en contact avec Téhéran et Tel Aviv.

Israël-Iran : une spirale qui menace de s’étendre

Depuis le lancement vendredi dernier de l’opération israélienne « Rising Lion », les frappes s’intensifient des deux côtés. Israël a frappé plusieurs sites nucléaires et militaires en Iran. En réponse, l’Iran a lancé des missiles balistiques sur des zones densément peuplées en Israël. Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a mis en garde contre une intervention américaine, qui, selon lui, plongerait la région dans un chaos généralisé. Le risque d’un affrontement militaire direct entre Washington et Téhéran inquiète désormais les capitales du Moyen-Orient.

Une crise à double tranchant pour Moscou

Si Moscou exprime son inquiétude, certains experts soulignent que ce conflit offre aussi des avantages géopolitiques au Kremlin. La hausse des prix du pétrole profite à la Russie malgré les sanctions. Par ailleurs, l’attention mondiale se détourne de la guerre en Ukraine pour se concentrer sur le Moyen-Orient. Enfin, cette crise donne à Moscou l’occasion de renforcer son rôle de médiateur international, malgré les critiques liées à son invasion de l’Ukraine. L’Iran reste cependant un allié stratégique majeur pour la Russie. Membre des BRICS depuis 2024 et partenaire dans plusieurs projets énergétiques, Téhéran est un pilier essentiel de la stratégie russe face à l’Occident.

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Khamenei défie Washington : « Ni guerre imposée, ni paix imposée »

À la télévision nationale, le guide suprême iranien Ali Khamenei a lancé une mise en garde cinglante à l’adresse des États-Unis, dénonçant toute tentative d’imposer une guerre ou une paix à la République islamique.

« Ce peuple ne se rendra à personne face à l’imposition », a-t-il déclaré d’un ton ferme, dans un discours retransmis par les agences Tasnim et Mehr. « L’Iran résistera à une guerre imposée tout comme à une paix imposée. »

Cette prise de parole intervient alors que les tensions atteignent un nouveau sommet dans la région, une semaine après des frappes israéliennes sur le territoire iranien.

Le président américain Donald Trump, particulièrement virulent sur les réseaux sociaux, a qualifié Khamenei de « cible facile », appelant mardi à une « reddition inconditionnelle » de l’Iran.

Une rhétorique jugée provocatrice par Téhéran. Sans nommer directement Trump, Khamenei a taclé ceux qui « ne connaissent ni l’histoire ni le caractère du peuple iranien ». « Ceux qui connaissent vraiment cette nation savent qu’elle ne répond pas au langage des menaces. »

Le guide suprême a prévenu : toute intervention militaire américaine serait accueillie par des « conséquences graves et irréparables ».

Dans un contexte d’escalade, où la diplomatie semble marginalisée par le fracas des ultimatums, les propos de Khamenei résonnent comme une tentative de dissuasion stratégique. Mais aussi comme un signal clair : Téhéran ne reculera pas.

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Iran – Israël : Un colonel américain suspendu pour propos anti-israéliens

Le Pentagone a suspendu un officier supérieur après la publication de messages hostiles à Israël. L’affaire intervient alors que le Congrès cherche à encadrer tout recours à la force contre l’Iran.

Le 17 juin 2025, le colonel Nathan McCormack, responsable de la cellule Levant et Égypte au sein de l’état-major interarmées américain, a été suspendu de ses fonctions. En cause : des publications sur X (ex-Twitter) jugées incompatibles avec ses responsabilités stratégiques.

Dans ces messages, McCormack qualifie Israël de « pire allié » et accuse le Premier ministre Benyamin Netanyahou de vouloir « expulser les Palestiniens » dans le cadre d’un projet de « purification ethnique ». Il critique aussi la complaisance occidentale envers Israël, qu’il attribue à une « culpabilité post-Shoah ».

Le Pentagone a réagi en soulignant que ces opinions ne représentent pas la position du Département de la Défense. L’officier a été écarté du Joint Staff le temps d’une enquête administrative.

Le Congrès tente de freiner une escalade contre l’Iran

Le même jour, les représentants Thomas Massie (républicain) et Ro Khanna (démocrate) ont déposé une résolution bipartisane pour empêcher tout engagement militaire contre l’Iran sans autorisation du Congrès. « Ce n’est pas notre guerre », a déclaré Massie.

Alors que Donald Trump accentue sa rhétorique contre Téhéran, plusieurs parlementaires, dont Bernie Sanders et Tim Kaine, appellent à un strict encadrement du pouvoir exécutif. Leur objectif : éviter une nouvelle intervention militaire au Moyen-Orient, alors que les tensions entre Israël et l’Iran restent à un niveau critique.

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Trump exige la reddition de l’Iran

Alors que la guerre entre Israël et l’Iran entre dans son sixième jour, Donald Trump change de ton. Le président américain a exigé mardi soir la “reddition inconditionnelle” de Téhéran, affirmant que les États-Unis “contrôlent totalement le ciel iranien”. Cette inflexion majeure survient alors que les bombardements israéliens sur Téhéran s’intensifient et que les frappes iraniennes se poursuivent sur le territoire israélien.

“La patience américaine touche à sa fin”

Dans un message publié sur Truth Social, Donald Trump a directement visé l’ayatollah Ali Khamenei, qu’il a qualifié de “cible facile”. “La patience des États-Unis touche à sa fin”, a-t-il écrit, avant de réclamer une “reddition inconditionnelle” de l’Iran.

Quelques heures plus tôt, le président américain s’était réuni pendant plus d’une heure et vingt minutes dans la Situation Room avec ses principaux ministres, chefs militaires et le président des chefs d’état-major interarmées. Selon plusieurs sources relayées par CNN, Trump se montre de plus en plus favorable à des frappes américaines contre les infrastructures nucléaires iraniennes, même s’il n’écarte pas une sortie diplomatique — à condition que Téhéran cède sans conditions.

Coordination avec Israël, vers une posture commune

Dans la soirée de mardi, Trump s’est également entretenu par téléphone avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Aucun communiqué officiel n’a été publié, mais cet échange, tenu au plus fort des frappes israéliennes sur Téhéran, laisse peu de doutes sur l’objectif commun : neutraliser la capacité militaire stratégique de l’Iran.

Washington affirme désormais exercer un “contrôle total” de l’espace aérien iranien. Ce message vise autant à dissuader une riposte de Téhéran qu’à signaler aux alliés régionaux que la doctrine de “pression maximale” est pleinement réactivée.

Téhéran sous les bombes

Tôt ce mercredi matin, plusieurs explosions ont secoué la capitale iranienne. L’armée israélienne a confirmé avoir mené des frappes aériennes visant des sites militaires et nucléaires à Téhéran et ses environs, notamment des centres de production d’armes et des centrifugeuses à Natanz.

Les défenses aériennes iraniennes ont tenté d’intercepter les missiles, mais des images partagées sur les réseaux sociaux montrent des panaches de fumée noire s’élevant au-dessus de plusieurs quartiers résidentiels. Les autorités iraniennes restent avares en détails, et le bilan humain exact demeure incertain.

Riposte iranienne et black-out israélien

En réponse, l’Iran a lancé dans la nuit une salve de missiles, dont certains de type hypersonique “Fattah”, vers le centre et le nord d’Israël. Des explosions ont été entendues à Tel-Aviv, et 94 blessés ont été recensés par le ministère israélien de la Santé, principalement en raison d’éclats liés aux interceptions.

L’armée israélienne maintient une stricte censure sur les cibles touchées et l’étendue des dégâts. La presse locale évoque néanmoins plusieurs incendies déclenchés par les frappes.

Un bilan déséquilibré

Depuis le début des hostilités, les frappes israéliennes sur l’Iran ont fait plus de 240 morts, dont au moins 70 femmes et enfants, selon des sources hospitalières. Côté israélien, 24 personnes ont été tuées par les attaques iraniennes.

Gaza en ruines

Parallèlement, la guerre à Gaza se poursuit dans l’indifférence diplomatique. Ce mercredi, les forces israéliennes ont tué 89 Palestiniens à Khan Younès, dont une majorité se trouvait dans une file d’attente pour l’aide alimentaire. Le ministère de la Santé local affirme que le nombre total de morts dépasse 55 000, avec plus de 128 000 blessés.

Vers un affrontement direct ?

L’exigence américaine de capitulation marque un tournant stratégique. La ligne rouge semble franchie. Face à une posture de guerre totale portée par Trump, Téhéran devra choisir entre l’escalade ou une difficile négociation en position de faiblesse. Aucun canal diplomatique crédible n’est, à cette heure, activé.

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Appel entre Tunis et Le Caire consacré aux tensions régionales

Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a échangé ce lundi 16 juin 2025 avec son homologue égyptien, Badr Abdelatty, à propos des derniers développements géopolitiques dans la région. Selon un communiqué officiel, les deux diplomates ont souligné l’urgence d’une coordination arabe et musulmane renforcée, afin d’anticiper les risques pesant sur la stabilité régionale et internationale.

Au cours de cet échange, Tunis et Le Caire ont réaffirmé la solidité de leurs relations bilatérales et exprimé leur volonté commune d’intensifier la coopération sur les plans diplomatique, économique et sécuritaire, en prévision de futures échéances entre les deux capitales.

Cette conversation intervient alors que l’Égypte est critiquée pour avoir refusé à la Caravane Soumoud le passage vers Gaza via son territoire, contraignant les volontaires maghrébins à annoncer leur retour.

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Tunisie : quatre organisations unies pour la libération des volontaires de la Caravane Soumoud

Quatre grandes organisations tunisiennes – la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), l’Ordre national des avocats et la Fédération nationale des journalistes tunisiens – ont publié, ce lundi 16 juin 2025, un communiqué commun appelant les autorités de l’Est libyen à libérer sans délai les volontaires de la « Caravane Soumoud » détenus en Libye.

Cette caravane solidaire avec Gaza, largement soutenue par les peuples du Maghreb, incarne une action civile et pacifique en faveur de la cause palestinienne.

Cependant, son avancée a été interrompue à Syrte où plusieurs militants – trois Tunisiens, trois Algériens, six Libyens et un Soudanais – ont été arrêtés.

Les quatre organisations tunisiennes appellent leurs gouvernements à engager d’urgence toutes les démarches diplomatiques nécessaires pour obtenir la libération de ces volontaires et soutenir la caravane.

Par ailleurs, la « Coordination Soumoud » organise une manifestation devant l’ambassade de Libye à Tunis, en coordination avec la société civile et des acteurs politiques, afin de réclamer la libération des détenus et la levée du blocus imposé à la caravane.

La coalition réaffirme son soutien total à cette initiative pacifique inscrite dans le mouvement mondial de solidarité envers la Palestine.

Enfin, la Coordination de l’action commune pour la Palestine annonce une libération partielle des détenus, tandis que les négociations se poursuivent pour la remise en liberté complète des autres participants.

Cette situation met en lumière la complexité politique en Libye et l’importance d’une mobilisation diplomatique et populaire pour défendre les acteurs civils engagés dans des causes justes.

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Hyundai Tunisie lance un roadshow dédié au STARIA 9 Places

Alpha Hyundai Motor, importateur officiel de la marque sud-coréenne en Tunisie, a annoncé le lancement de la deuxième édition de son roadshow national dédié au modèle Hyundai STARIA 9 Places, à partir du 11 juin 2025.

Après une première tournée concluante en 2022, l’objectif de cette nouvelle campagne est de rapprocher la marque des professionnels du transport collectif, en mettant à leur disposition des essais dynamiques et des présentations techniques du véhicule. Le STARIA 9 Places s’adresse principalement aux exploitants de grands taxis, de louages et d’entreprises touristiques.

Doté d’un design futuriste, d’une motorisation performante et d’un espace intérieur optimisé, le véhicule a été pensé pour répondre aux exigences du marché tunisien : confort, fiabilité, rentabilité.

« Le STARIA 9 Places a été conçu pour répondre aux attentes des professionnels du transport, en alliant innovation, espace, confort et maîtrise des coûts », souligne Mehdi Mahjoub, directeur général de Hyundai Tunisie.

Hyundai Tunisie accompagne ce roadshow d’un ensemble d’initiatives commerciales, dont le renforcement de son réseau à travers de nouveaux centres de service rapide. La marque, déjà récompensée pour la quatrième année consécutive comme “Élu Service Client de l’Année 2025”, entend consolider sa position sur le segment utilitaire.

Avec une garantie constructeur de 5 ans et un réseau de plus de 20 agences à travers le pays, Hyundai mise sur la proximité et la qualité de service pour fidéliser sa clientèle.

Le calendrier du roadshow et la fiche technique du véhicule sont disponibles sur le site officiel : www.hyundai.com.tn


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Tunisie : l’armée de l’air commande 12 hélicoptères américains Bell

L’armée de l’air tunisienne a signé un accord pour l’acquisition de 12 hélicoptères utilitaires Subaru Bell 412EPX, a annoncé lundi le constructeur américain Bell Textron Inc. lors du Salon aéronautique de Paris.

Cette commande marque la première livraison de cette version dans la région Moyen-Orient et Afrique. Les hélicoptères seront destinés à des missions militaires et sécuritaires multiples, selon Bell.

Le Bell 412EPX, développé en partenariat avec le constructeur japonais Subaru, dispose d’un poids maximal au décollage de 5 530 kg. Il peut transporter jusqu’à 2,4 tonnes en charge interne, ou 2,8 tonnes en charge externe, grâce à deux moteurs PT6T-9 de Pratt & Whitney Canada.

La Tunisie opère déjà 39 appareils de la marque Bell, incluant les modèles UH-1, 205 et OH-58. Ce nouvel achat vise à renforcer les capacités de projection de l’armée dans un contexte sécuritaire régional instable.

« Le Bell 412 est l’un des appareils les plus fiables au monde », a déclaré Tim Evans, directeur régional de Bell pour le Moyen-Orient et l’Afrique. Selon l’industriel, plus de 54 % des Bell 412 en service dans le monde sont engagés dans des missions militaires ou parapubliques.

Vers une remise à niveau de la sécurité aérienne militaire

Cette commande intervient alors que l’aviation militaire tunisienne a enregistré quatre crashs majeurs d’hélicoptères en moins de quatre ans. Le dernier en date, le 21 juin 2024 à Gafsa, a coûté la vie à un pilote.

Depuis 2021, des accidents similaires ont été recensés à Bizerte, en mer au large de Bizerte, et à El Hamma, causant la mort d’au moins neuf militaires au total. Ces incidents ont ravivé les inquiétudes sur l’état des équipements et la sécurité des vols.

Des enquêtes ont été ouvertes à chaque fois, mais la récurrence des crashs met en lumière les limites de la flotte existante. La modernisation annoncée pourrait répondre en partie à ces défaillances.

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L’Iran bombardé : la stratégie du choc pour un changement de régime ?

Au-delà des cibles militaires et nucléaires, les frappes israéliennes en cours contre l’Iran semblent viser le cœur même du pouvoir à Téhéran. Selon plusieurs sources américaines relayées par CNN et The New York Times, l’État hébreu n’écarte plus l’hypothèse d’un effondrement du régime, consécutif à une guerre d’usure savamment orchestrée.

Officiellement, Israël affirme vouloir empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. « Nous traitons désormais avec la tête du serpent », a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, vendredi 13 juin. Mais derrière ce discours sécuritaire transparaît une stratégie plus profonde : fragiliser durablement l’État iranien pour forcer un tournant politique, voire institutionnel.

Un rapport du renseignement américain cité par CNN évoque le changement de régime comme une visée latente, persistante dans les cercles sécuritaires israéliens. Bien que les frappes n’aient pas officiellement cet objectif déclaré, plusieurs responsables américains estiment qu’Israël voit dans l’opération actuelle une opportunité historique.

Selon le New York Times, les premières frappes ont visé des personnalités de premier plan au sein de l’appareil militaire iranien : le chef d’état-major Mohammad Bagheri, le commandant des Gardiens de la Révolution Hossein Salami et plusieurs généraux auraient été tués. Cette attaque ciblée, au cœur même de Téhéran, aurait désorganisé la chaîne de commandement, sans précédent depuis la guerre Iran-Irak.

Une logique de négociation sous les bombes

La séquence actuelle semble s’inscrire dans une tactique dite des « pourparlers sous les bombes » : intensifier la pression militaire pour forcer l’adversaire à la table des négociations dans une posture de faiblesse. Téhéran doit justement reprendre prochainement des discussions indirectes avec Washington sur le dossier nucléaire. Pour un analyste proche des services de renseignement américains, « plus le régime est occupé à contenir les incendies internes, plus il devient perméable aux concessions externes ».

L’administration Trump, selon plusieurs fuites, avait été informée à l’avance du plan israélien, sans pour autant y apporter un soutien militaire direct. Cette posture ambiguë reflète les divisions stratégiques à Washington sur la gestion du dossier iranien.

Des précédents historiques contrastés

Ce type de stratégie n’est pas sans précédent. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont tenté à plusieurs reprises de provoquer des changements de régime dans la région. En Iran même, la CIA avait orchestré en 1953 l’opération Ajax, renversant le Premier ministre Mohammad Mossadegh. Mais les tentatives plus récentes illustrent la complexité — voire l’échec — de telles entreprises.

Irak, Libye, Syrie : des résultats ambigus

L’invasion de l’Irak en 2003, motivée par la crainte d’armes de destruction massive, a certes conduit à la chute de Saddam Hussein, mais au prix d’un effondrement institutionnel, de la montée du terrorisme et d’une instabilité régionale durable.

La Libye, en 2011, a connu une trajectoire similaire : l’intervention internationale contre le régime de Kadhafi a débouché sur un chaos prolongé, avec un État failli et des milices rivales.

En Syrie, malgré un long siège international et des pressions militaires indirectes, le régime de Bachar al-Assad a résisté plus de dix ans avant de s’effondrer brutalement en décembre 2024, à la suite d’une offensive rebelle inattendue. Cette chute tardive montre que même les régimes les plus enracinés peuvent finir par vaciller… ou se maintenir contre toute attente.

Un pari stratégique risqué

Pour Israël, l’option d’un effondrement contrôlé du régime iranien paraît séduisante. L’État hébreu espère peut-être reproduire, à une échelle bien plus grande, la dynamique observée au Liban : les frappes de 2024 contre le Hezbollah avaient affaibli durablement son emprise politique.

Mais ce pari reste à haut risque. L’Iran dispose encore d’un appareil sécuritaire résilient et d’une base sociale mobilisable en cas de menace extérieure. L’effet de « ralliement autour du drapeau » pourrait paradoxalement renforcer le régime face à une agression étrangère.

Le Guide suprême Ali Khamenei a déjà promis une riposte « douloureuse et irréversible ». Une escalade directe — voire un embrasement régional — reste possible si Téhéran choisit la confrontation au lieu de la négociation.

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Frappes israéliennes en Iran : l’Arabie saoudite et d’autres pays dénoncent une escalade dangereuse 

Les frappes aériennes menées par Israël dans la nuit du 12 au 13 juin sur plusieurs sites militaires et nucléaires en Iran ont suscité une vague de condamnations à travers le monde. Si l’État hébreu assume ouvertement l’opération — baptisée Rising Lion —, ses répercussions diplomatiques s’annoncent déjà majeures.

L’Arabie saoudite, premier acteur régional à réagir, a dénoncé, vendredi 13 juin, « une violation flagrante du droit international ». Dans un communiqué diffusé par son ministère des affaires étrangères, Riyad a condamné des « attaques odieuses » et a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à « assumer ses responsabilités pour faire cesser immédiatement cette agression ».

Réprobation dans le Golfe et au-delà

Oman, pays hôte de pourparlers informels entre Washington et Téhéran, a exprimé une condamnation similaire, déplorant une « escalade susceptible d’embraser toute la région ». Le Qatar et le Koweït ont également exprimé leur inquiétude, appelant au respect de la souveraineté iranienne et à la désescalade.

En Asie, l’Indonésie a exprimé sa préoccupation face aux « risques majeurs pour la stabilité régionale et mondiale ». Le Japon a exhorté toutes les parties à « la retenue » et à privilégier « la voie diplomatique », tandis que la Chine a mis en garde contre « une dérive vers un conflit ouvert ».

Du côté occidental, les réactions sont restées plus nuancées. Le Royaume-Uni s’est dit « préoccupé par l’escalade » tout en réaffirmant le droit d’Israël à se défendre. L’Union européenne a appelé à « éviter tout acte susceptible de compromettre davantage la stabilité régionale », sans condamner directement l’opération israélienne.

Un précédent stratégique

Selon plusieurs analystes, cette attaque marque un tournant dans la confrontation israélo-iranienne. « Le niveau de coordination, la simultanéité des frappes sur Natanz, Ispahan, Tabriz, Téhéran et Khorramabad montrent une planification militaire poussée », note un diplomate européen. Contrairement aux échanges de 2024 — ripostes limitées après l’attaque de l’ambassade iranienne à Damas et l’assassinat du général Abbas Nilforoushan —, cette opération semble viser à dégrader durablement les capacités stratégiques iraniennes.

L’ONU, par la voix du secrétaire général António Guterres, a exprimé sa « vive inquiétude » face à ce qu’il qualifie d’« escalade militaire dangereuse », appelant toutes les parties à la retenue. Des consultations d’urgence pourraient être convoquées au Conseil de sécurité dans les prochaines heures.

Un risque d’embrasement régional

À Téhéran, les autorités iraniennes ont dénoncé une « agression brutale » et promis une « riposte décisive ». Plusieurs responsables iraniens ont évoqué la possibilité de s’en prendre aux intérêts américains dans la région, bien que Washington ait assuré ne pas avoir été informé des frappes israéliennes.

Les États-Unis, tout en rappelant leur engagement en faveur de la sécurité d’Israël, ont ordonné l’évacuation partielle de plusieurs ambassades et bases militaires en Irak et au Golfe. Le Pentagone a indiqué avoir placé ses forces en état d’alerte renforcée.


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Israël bombarde l’Iran, Trump s’abstient : la région au bord du précipice

Tel-Aviv a mené dans la nuit du 12 au 13 juin une série de frappes ciblées contre plusieurs sites stratégiques en Iran, provoquant la mort de hauts gradés du Corps des Gardiens de la Révolution. Téhéran promet une réponse “stratégique”. Washington, dirigé par Donald Trump, se dit non impliqué mais reste silencieux.

Dans un coup de force qui pourrait faire basculer le Moyen-Orient dans une nouvelle phase de confrontation ouverte, Israël a visé dans la nuit de jeudi à vendredi plusieurs infrastructures militaires et nucléaires iraniennes. L’opération, nommée Rising Lion, a notamment ciblé le site d’enrichissement d’uranium de Natanz, des centres de commandement du Corps des Gardiens de la Révolution à Téhéran, et des bases de missiles dans les villes de Khorramabad, Tabriz et Ispahan. Le général Hossein Salami, ancien chef du CGRI, aurait été tué dans les frappes, ce qui confère à cette offensive une portée politique aussi forte que militaire.

Le gouvernement iranien a immédiatement dénoncé une “agression planifiée” et a convoqué une réunion de crise du Conseil suprême de sécurité nationale. Dans un communiqué, le ministère iranien de la Défense a promis que cette attaque “ne resterait pas sans réponse” et a laissé entendre que les intérêts américains dans la région pourraient être considérés comme des cibles légitimes, au même titre qu’Israël.

Trump en retrait… ou complice ?

Cette attaque, bien que revendiquée unilatéralement par Tel-Aviv, s’inscrit dans un contexte stratégique où les États-Unis, depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche en janvier, ont clairement resserré leurs liens avec le gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou. Si la Maison-Blanche affirme n’avoir été ni informée ni associée à l’opération, le président Trump n’a formulé aucune condamnation, se contentant d’appeler à la “vigilance” tout en réaffirmant le droit d’Israël à se défendre.

Sur le terrain, la tension est palpable. Les forces américaines stationnées en Irak, au Koweït et au Qatar sont en alerte maximale. L’état-major américain redoute une réponse indirecte de l’Iran par l’intermédiaire de ses réseaux régionaux : Hezbollah au Liban, milices chiites en Irak et en Syrie, ou encore attaques navales sur les lignes de fret dans le détroit d’Ormuz et la mer Rouge. Un scénario d’embrasement fragmenté et prolongé, bien plus complexe qu’un affrontement direct.

En parallèle, l’attaque israélienne enterre de fait toute possibilité de reprise du dialogue sur le nucléaire iranien. Des discussions secrètes entre émissaires américains et iraniens, prévues à Oman dans les prochains jours, ont été suspendues sine die. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui suivait de près le site de Natanz, n’a pas encore pu évaluer l’étendue des dégâts.

Ce raid soulève une série de questions sur l’efficacité à long terme d’une stratégie israélienne fondée sur la dissuasion par la force. En s’attaquant au territoire iranien, Tel-Aviv rompt un tabou stratégique et place Téhéran dans une position où l’absence de réponse affaiblirait considérablement son autorité régionale. Mais une réponse trop massive risquerait d’ouvrir un conflit de grande ampleur.

Le silence prudent de Donald Trump, qui depuis son retour au pouvoir se montre favorable à une ligne dure contre l’Iran, est interprété à Téhéran comme un aval implicite. Une position qui isole davantage les États-Unis sur la scène internationale, alors que l’Union européenne appelle à la désescalade et que la Russie et la Chine exigent une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.

Au lendemain des frappes, la région semble suspendue à la décision que prendra Téhéran. Frappes ciblées, cyberattaques, ou attaques via des groupes armés ? Quelle que soit la forme, la riposte semble désormais inévitable. Et avec elle, le risque d’un engrenage qui pourrait redessiner durablement l’équilibre stratégique du Moyen-Orient.

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Quand l’envoyé de Trump suggère que Netanyahu pourrait diriger les États-Unis

Les déclarations de Steven Witkoff, envoyé spécial américain au Moyen-Orient, lors du gala de l’organisation United Hatzalah à New York mercredi 5 juin 2024, ont provoqué un tollé diplomatique révélateur. En affirmant que Donald Trump « pourrait être le premier président en exercice qui pourrait être Premier ministre d’Israël en même temps », Witkoff a involontairement mis en lumière l’inversion des rapports de force entre Washington et Tel Aviv. Plusieurs médias, dont The Times of Israel, ont largement relayé ces propos, qui illustrent crûment la réalité géopolitique actuelle.

L’analyse de cette déclaration révèle une vérité dérangeante : si l’on inverse la lecture de la phrase, on obtient que « Netanyahu pourrait être Premier ministre d’Israël et président des États-Unis en même temps », ce qui décrit avec une précision troublante l’influence réelle exercée par le dirigeant israélien sur les décisions américaines. Les tentatives de l’administration Trump pour minimiser ces propos ne font qu’aggraver une situation déjà compromise, dévoilant l’embarras de Washington face à cette vérité involontairement exprimée.

Les propos de Witkoff sur l’Iran confirment cette analyse. En reprenant mot pour mot la rhétorique israélienne sur l’interdiction totale d’enrichissement d’uranium, l’envoyé américain illustre comment la politique américaine au Moyen-Orient s’est progressivement alignée sur les priorités de Tel Aviv, au détriment des intérêts géopolitiques américains traditionnels. Cette position maximaliste, allant bien au-delà des positions historiques de Washington, montre l’ampleur de l’influence israélienne sur les choix stratégiques américains.

L’évacuation du personnel diplomatique de Bagdad et l’alerte maximale dans les bases américaines du Moyen-Orient confirment que les États-Unis subissent désormais les conséquences d’une politique qu’ils ne maîtrisent plus vraiment. Les 2 500 soldats américains en Irak deviennent les victimes collatérales d’une stratégie dictée depuis Tel Aviv, tandis que la diplomatie américaine se contente de justifier a posteriori des décisions prises ailleurs.

Le lapsus de Witkoff révèle donc une réalité géopolitique longtemps niée : dans le tandem États-Unis/Israël, c’est désormais le partenaire junior qui dicte sa conduite au partenaire senior. Cette inversion des rôles, passée sous silence à Washington, apparaît aujourd’hui au grand jour, à travers les maladresses d’un envoyé spécial trop zélé. Les déclarations du 5 juin 2024 marquent peut-être un tournant dans la perception publique des relations américano-israéliennes, ouvrant une brèche dans le discours officiel et contraignant Washington à une remise en cause nécessaire de ses priorités régionales.

Breaking: Special Presidential Envoy @SteveWitkoff remarks on Iran as he is honored at @UnitedHatzalah gala pic.twitter.com/M05KA7645g

— Ellie Cohanim (@EllieCohanim) June 12, 2025

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Le Caire brise l’élan de solidarité : 200 militants pro-Gaza expulsés

Dans la continuité de l’élan populaire incarné par la Caravane Soumoud — un convoi de solidarité qui a récemment traversé l’Afrique du Nord jusqu’à la frontière égyptienne — une nouvelle vague internationale devait converger vers Gaza mi-juin. Mais cette fois, c’est au Caire que le mouvement s’est heurté à un mur. Plus de 200 militants venus du monde entier pour participer à la Marche mondiale vers Gaza ont été interpellés et expulsés d’Égypte entre le 15 et le 19 juin.

L’opération, d’une ampleur inédite, a visé des citoyens irlandais, australiens, français, néerlandais, marocains et algériens dès leur arrivée à l’aéroport du Caire. Certains ont même été cueillis dans leurs hôtels avant d’être rapidement refoulés vers leurs pays d’origine. Cette marche pacifique devait se tenir à la frontière de Rafah pour dénoncer le blocus israélien qui étouffe Gaza depuis plus d’un an et demi.

Le député irlandais Paul Murphy a qualifié ces mesures d’« injustifiables », soulignant que les marcheurs n’avaient aucune intention de franchir la frontière mais souhaitaient simplement exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien. Dans une déclaration à The Journal, il a ajouté : « Ces arrestations précoces sont un message clair : la solidarité avec Gaza sera entravée à tout prix. » Dublin a mobilisé ses services consulaires pour assister ses ressortissants pris dans ce piège administratif.

Selon Mada Masr, certains activistes algériens et marocains ont été détenus jusqu’à 24 heures avant d’être expulsés, tandis que des participants turcs ont été arrêtés devant leurs hôtels. Un responsable égyptien anonyme a confié au média que la priorité du gouvernement était d’empêcher tout passage vers Rafah, « pour des raisons de souveraineté et de sécurité ».

L’Égypte invoque ses « impératifs de souveraineté et de sécurité » pour justifier ces mesures, rappelant que l’accès au Nord-Sinaï nécessite une autorisation préalable. Mais derrière cette posture officielle, c’est bien la pression israélienne qui dicte la conduite du Caire. Tel Aviv multiplie les pressions diplomatiques pour empêcher tout rassemblement international près de Gaza.

Cette opération illustre parfaitement le contraste entre l’élan populaire mondial et la frilosité des États arabes. Alors que les peuples continuent de manifester leur soutien à Gaza, les gouvernements cèdent aux pressions géopolitiques. L’avenir de ces initiatives citoyennes reste plus que jamais suspendu aux calculs diplomatiques des chancelleries, loin des aspirations de leurs propres populations.

Les organisateurs persistent dans leur volonté de dialogue avec Le Caire, mais aucune alternative n’a encore été proposée pour canaliser cette solidarité internationale bridée. La suite des événements dépendra désormais de la position officielle du Caire et de la capacité des activistes à maintenir la pression internationale.

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L’Iran en ligne de mire, Bagdad vidée de ses diplomates : Washington otage de Tel Aviv

L’alerte maximale décrétée dans les bases américaines du Moyen-Orient révèle une fois de plus les contradictions d’une stratégie régionale fondée sur l’intimidation plutôt que sur la négociation. Selon plusieurs sources, dont CBS et Reuters, l’imminence d’une opération israélienne contre l’Iran, anticipée par Washington, illustre parfaitement cette dérive d’une coalition qui privilégie systématiquement la force à la diplomatie.

Cette escalade programmée intervient précisément au moment où des pourparlers nucléaires pourraient reprendre à Oman entre l’émissaire américain Steven Witkoff et le ministre iranien Abbas Araghchi. Coïncidence troublante ou calcul délibéré ? L’analyse iranienne d’une « guerre psychologique » destinée à peser sur les négociations mérite d’être prise au sérieux. Car derrière cette montée des tensions se dessine un schéma récurrent : utiliser la menace militaire israélienne comme levier diplomatique américain.

L’évacuation du personnel diplomatique de Bagdad, annoncée par Trump, confirme que Washington anticipe des représailles contre ses propres installations. Paradoxe d’une politique qui expose délibérément ses citoyens aux conséquences de choix stratégiques discutables. Les 2 500 soldats américains stationnés en Irak deviennent ainsi les otages involontaires d’une stratégie régionale dont ils ne maîtrisent ni les objectifs ni les risques.

L’interconnexion entre le dossier de Gaza et la crise nucléaire iranienne, soulignée lors des échanges entre Le Caire et Washington, révèle l’instrumentalisation cynique des souffrances palestiniennes au service d’une géopolitique plus large. L’Iran, accusé de soutenir le Hamas, devient le bouc émissaire d’un conflit dont les racines dépassent largement son influence régionale.

Cette logique de confrontation permanente hypothèque toute perspective de stabilisation durable au Moyen-Orient et transforme chaque crise en prétexte à une escalade supplémentaire.

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Caravane Soumoud : Quand les peuples avancent, les États hésitent

La caravane de résistance, forte de quelque 1500 militants venus de Tunisie et d’Algérie, a entamé jeudi sa progression vers les villes de l’est libyen, dans l’espoir ultime d’atteindre Gaza. Cette mobilisation populaire illustre la persistance du soutien arabe à la cause palestinienne, alors que le conflit entre dans sa deuxième année.

Composé d’une vingtaine d’autobus et de 350 véhicules, le convoi a été chaleureusement accueilli mercredi soir à Zliten, à l’ouest de la Libye, avant de se diriger vers Misrata. Les autorités locales libyennes ont appelé la population à manifester son soutien à cette initiative citoyenne. Cependant, l’avenir du convoi demeure incertain face aux obstacles diplomatiques qui se dressent devant lui.

L’Egypte a en effet maintenu ses conditions strictes d’accès à la zone frontalière avec Gaza, exigeant des demandes officielles transmises par ses ambassades. Le Caire justifie ces mesures par « la délicatesse de la situation sécuritaire » dans cette région sensible depuis l’escalade du conflit. Les organisateurs du convoi affirment avoir tenté, en vain, d’établir le dialogue avec les autorités égyptiennes depuis plusieurs semaines.

L’initiative se heurte également à l’hostilité israélienne. Le ministre de la Défense Israël Katz a explicitement interdit l’entrée de ces « manifestants djihadistes » – selon ses termes – dans l’enclave palestinienne, sommant l’Egypte d’empêcher leur progression.

Cette caravane s’inscrit dans un mouvement de solidarité internationale plus large. A La Haye, des manifestants se sont rassemblés devant la Cour internationale de Justice pour dénoncer le sort des prisonniers palestiniens. Ces mobilisations témoignent de la persistance d’un élan de soutien populaire, malgré l’enlisement diplomatique du dossier palestinien.

Reste à savoir si ce convoi citoyen parviendra à franchir les multiples barrières politiques et sécuritaires qui jalonnent encore sa route vers Gaza, toujours sous blocus après plus d’un an et demi de guerre.

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Tunisie : les promesses non tenues de la gestion des déchets

Près de trois décennies après le lancement des premières politiques de valorisation des déchets, la Tunisie semble toujours enlisée dans une impasse écologique. Invitée mercredi 11 juin sur la radio Mosaïque FM, Ines Labiadh, coordinatrice du département de justice environnementale et climatique au Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), a dressé un constat sans appel : la gestion des déchets demeure l’un des angles morts des politiques publiques.

Depuis 1996, l’État tunisien affiche sa volonté de moderniser ce secteur à travers le recyclage, la valorisation énergétique et la réduction des décharges. Mais « les approches traditionnelles ont montré leurs limites », juge Mme Labiadh. Selon elle, la prolifération de plus de 3 000 décharges anarchiques à travers le pays illustre l’inefficacité d’un système reposant encore largement sur l’enfouissement. « Dans certains pays, les déchets génèrent de la richesse. En Tunisie, ils produisent des crises », déplore-t-elle.

Les conséquences de cette gestion défaillante se font sentir sur la santé des populations, notamment dans des régions industrielles comme Gabès, où les maladies respiratoires et les cancers se multiplient. Le FTDES évoque régulièrement le phosphogypse rejeté par les usines chimiques comme source majeure de pollution. À l’échelle nationale, 6 000 décès prématurés seraient liés chaque année à la pollution de l’air, selon plusieurs études.

La réponse politique reste en deçà des enjeux. Le projet de nouvelle loi sur l’environnement, amorcé en septembre 2022, est toujours en cours de discussion. En l’absence d’un cadre réglementaire renouvelé, la société civile peine à faire pression sur les autorités. « Nous avons besoin d’une révolution environnementale à tous les niveaux : législatif, institutionnel et citoyen », insiste Mme Labiadh.

Face à l’inaction de l’État, certaines municipalités tentent de structurer localement des projets de tri et de compostage. Mais les moyens manquent. Pour le FTDES, il s’agit désormais de replacer la justice environnementale au cœur du débat démocratique, dans un pays où la crise écologique se conjugue à la crise sociale.

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