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Hyundai Tunisie lance son application mobile, MyHyundaiTunisia

Alpha Hyundai Motor, distributeur officiel de la marque automobile sud-coréenne Hyundai en Tunisie, poursuit son engagement envers l’innovation et l’amélioration continue de l’expérience client en annonçant le lancement de sa nouvelle application mobile MyHyundaiTunisia. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de digitalisation de la marque, visant à offrir des services après-vente modernes, accessibles et personnalisés à sa clientèle.

Disponible gratuitement sur les plateformes iOS et Android, l’application MyHyundaiTunisia permet aux utilisateurs de :

  • Prendre rendez-vous en ligne pour tout type d’intervention (entretien, révision, réparation), en sélectionnant le créneau horaire et l’agence de leur choix ;
  • Optimiser leur temps en réduisant les délais d’attente grâce à une planification efficace ;
  • Accéder facilement aux informations clés relatives à leur véhicule, telles que l’historique des services, les rappels d’entretien, ainsi que les horaires et coordonnées des ateliers Hyundai.

« Le lancement de l’application MyHyundaiTunisia s’inscrit dans notre volonté de proposer à nos clients une expérience toujours plus fluide, moderne et connectée. Cette application représente une étape importante dans notre stratégie de digitalisation, visant à renforcer la proximité avec nos clients et à leur fournir des services de qualité, accessibles en quelques clics », déclare Mehdi Mahjoub, directeur général de Hyundai Tunisie.

Cette initiative s’ajoute aux efforts constants de Hyundai Tunisie pour améliorer l’expérience client, comme en témoigne l’obtention pour la quatrième année consécutive du titre de « Élu Service Client de l’Année 2025 »

Par ailleurs, Hyundai Tunisie continue d’élargir son réseau de services pour être encore plus proche de ses clients. Récemment, un nouveau centre de service rapide a été inauguré à la Charguia I, offrant une prise en charge fluide et efficace, garantissant un service de qualité à tous les clients. Ce centre propose une large gamme de prestations essentielles afin d’assurer un entretien optimal des véhicules. En outre, Hyundai Tunisie a mis en place une offre inédite : l’huile moteur est offerte après chaque deux entretiens périodiques successifs effectués.

Avec un réseau de 20 agences réparties à travers toutes les régions tunisiennes, Hyundai Tunisie garantit une proximité et une réactivité qui font la différence. La marque continue de respecter les droits du consommateur et offre une garantie étendue de 5 ans sur ses véhicules, assurant ainsi la tranquillité d’esprit de ses clients.

Pour plus d’informations et pour télécharger l’application, rendez-vous sur

Avec communiqué

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Rana Taha est la nouvelle coordinatrice résidente des Nations unies en Tunisie

Rana Taha, nouvelle Coordinatrice résidente des Nations Unies en Tunisie, a présenté aujourd’hui ses lettres de créance à Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger. Elle a été nommée par le Secrétaire général des Nations Unies, le 19 juin 2025.

Lors de cette rencontre, des discussions ont eu lieu autour du renforcement du partenariat entre les Nations Unies et la Tunisie, en soutien au développement durable. Rana Taha a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à accompagner la Tunisie dans la mise en œuvre de ses priorités nationales.
A, cet égard, notons que Rana Taha bénéficie d’une expérience de plus de vingt ans au sein du système des Nations Unies, notamment dans les domaines du développement et du maintien de la paix.
Avant sa nomination en Tunisie, elle a occupé le poste de cheffe d’équipe et conseillère principale pour la paix et le développement au Kenya.
Elle a également exercé diverses fonctions au siège des Nations Unies entre 2015 et 2019, supervisant le programme régional pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Elle a travaillé au Liban et au Soudan entre 2007 et 2015, ainsi que dans les territoires palestiniens occupés entre 2003 et 2007.
Mme Taha est titulaire de diplômes en relations internationales, politiques publiques et sociologie. Elle est mariée et mère d’un enfant.

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Amen Bank, acteur clé de la transition énergétique

Dans le cadre de son engagement en faveur du développement durable et d’une économie plus verte, Amen Bank organise ce lundi 23 juin 2025 un débat intitulé :  » Amen Bank, banque de référence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne « , dédié à la transition énergétique et aux énergies renouvelables.

Lors de son allocution, Néji Ghandri, Président du Directoire d’Amen Bank a rappelé que la transition énergétique n’est plus une option, mais une nécessité impérative. Il a souligné l’importance de développer des mécanismes d’autoproduction d’énergie et d’améliorer la compétitivité des entreprises pour atteindre un objectif ambitieux de 35 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique tunisien.

Il a également insisté sur le rôle crucial du secteur bancaire, qui doit agir comme un catalyseur en osant accélérer la transition, en révisant les mécanismes existants et en renforçant l’efficacité énergétique. Amen Bank, première banque verte en Tunisie depuis 2022, a déjà accompagné 23 projets d’énergies renouvelables en 2024 et prévoit de renforcer son soutien en 2025.

En effet, Néji Ghandri invite toutes les entreprises tunisiennes à innover, investir et s’engager activement dans cette transition énergétique indispensable.

Un engagement fort pour faciliter le financement des PME

Le président du directoire a réaffirmé la volonté d’Amen Bank de faciliter l’accès au financement pour les PME engagées dans des projets d’énergies renouvelables, notamment via des produits financiers adaptés et des conditions avantageuses.

Intervenant lors du premier panel,  Samir Amous,  expert international  des politiques énergétiques et climatiques a souligné l’importance de  la transition énergétique. Ce qui représente un changement profond et irréversible des modes de production, de distribution et de consommation d’énergie, visant à rendre le système plus durable et écologique. De ce fait, ce processus implique :

  • Un changement des pratiques de production et de consommation.
  • Une évolution du mix énergétique.
  • Une adoption de nouvelles technologies

Il convient de noter que cette transition s’inscrit dans un cadre plus large, imbriquant plusieurs dimensions. A savoir, Transition climatique : le déclencheur global

Transition énergétique : le cœur de toutes les transitions

Transition écologique : le cadre structurant et fédérateur

Transition digitale : l’accélérateur

Toutefois, le contexte géopolitique et réglementaire n’est pas en reste. Face aux tensions maximales qui secouent le Moyen-Orient entre l’Iran, Israël et les USA, et face à la montée des prix du pétrole et aux enjeux géopolitiques, la décarbonation de l’économie tunisienne devient une priorité.

Par ailleurs, il rappelle dans ce contexte que la Tunisie, signataire de l’Accord de Paris depuis 2016, s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) via des Contributions Déterminées au niveau National (CDN), renouvelées tous les cinq ans.

Il estime que pour atteindre ces objectifs, le pays mettra en place divers mécanismes, notamment :

  • Marché du carbone
  • Taxation carbone (CBAM/MACF) prévue dès 2026
  • Incitations financières et réglementaires
  • Exigences de bilans et d’empreintes carbone

Ces mesures auront des répercussions importantes sur tous les secteurs économiques, y compris le secteur financier. d’où l’appel à l’action. 

En somme, ce rendez-vous organisé par Amen Bank est un moment d’écoute et de dialogue, tourné vers un avenir plus durable. 

 

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Amen Bank, catalyseur de la transition énergétique pour les entreprises

Amen Bank organise ce lundi 23 juin 2025 un débat intitulé « Amen Bank, banque de référence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne », dédié à la transition énergétique et aux énergies renouvelables.

Lors de son allocution, Néji Ghandri, président du directoire d’Amen Bank , a souligné que la transition énergétique n’est plus une option mais une nécessité, insistant sur l’importance d’adopter des mécanismes d’autoproduction et d’améliorer la compétitivité des entreprises pour atteindre 35 % d’énergies renouvelables.

Il a appelé les entreprises à innover et investir, tandis que le secteur bancaire doit jouer un rôle de catalyseur en osant passer à la vitesse supérieure, notamment par la révision des mécanismes et une meilleure efficacité énergétique. Amen Bank, désignée première banque verte en 2022, a déjà accompagné 23 projets d’énergies renouvelables en 2024 et prévoit de renforcer son soutien en 2025.

Néji Ghandri a également réaffirmé l’engagement de la banque à faciliter l’accès au financement pour les PME impliquées dans les projets d’énergies renouvelables, notamment via des produits financiers adaptés et des conditions avantageuses.

Cette démarche s’inscrit dans la stratégie globale d’Amen Bank pour un développement durable, intégrant la responsabilité sociale et environnementale, la réduction de l’empreinte carbone et le soutien à l’économie verte pour le pays. 

En résumé, Amen Bank se positionne comme un acteur clé dans l’accompagnement des entreprises tunisiennes vers une économie plus verte et durable, en mobilisant ses ressources pour soutenir la transition énergétique à travers des financements adaptés et un engagement fort en faveur des énergies renouvelables.

 

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Site nucléaire Fordo : Sésame, ouvre-toi !

Dans une démarche exploratoire selon le modèle interactif « Belhedi Vs OpenAI »*, plusieurs questions ont été adressées à l’un des systèmes d’intelligence artificielle de pointe au monde, afin de mieux cerner les enjeux stratégiques du site souterrain hautement sécurisé de Fordo, en Iran.

 

Aiguilleur d’IA 

Pourquoi le site Fordo suscite-t-il un tel engouement mondial, alors que d’autres sites nucléaires iraniens restent dans l’ombre?

ChatGPT a dit :

Le site nucléaire de Fordo, en Iran, suscite un engouement mondial particulier — notamment de la part des puissances occidentales et des agences de non-prolifération — pour plusieurs raisons spécifiques qui le distinguent des autres installations nucléaires iraniennes.

1. Caractère secret et emplacement souterrain

Fordo a été révélé en 2009, non par l’Iran, mais par les services de renseignement occidentaux (notamment les États-Unis).

Il est enterré profondément sous une montagne, près de Qom, ce qui le rend extrêmement difficile à bombarder ou détruire par une frappe aérienne.

Ce camouflage soulève des soupçons sur les intentions iraniennes, notamment sur une éventuelle volonté de développer des capacités nucléaires à des fins militaires à l’abri des regards extérieurs.

2. Enrichissement d’uranium à des niveaux préoccupants

Fordo est un site d’enrichissement d’uranium, initialement prévu pour des usages civils (enrichissement jusqu’à 3,67 % dans le cadre de l’accord de 2015 – JCPOA).

Mais l’Iran y a enrichi de l’uranium à des taux bien supérieurs (jusqu’à 60 %), ce qui est proche du seuil de l’armement nucléaire (environ 90 %).

Le fait d’utiliser Fordo pour un tel enrichissement avancé a fortement inquiété l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) et la communauté internationale.

3. Symbolique stratégique

Fordo est devenu un symbole de la détermination iranienne à poursuivre son programme nucléaire, malgré les pressions et sanctions internationales.

C’est aussi une carte politique majeure dans les négociations nucléaires : fermer Fordo ou y limiter les activités est souvent vu comme un geste de bonne foi, tandis que l’y intensifier est un signal de défiance.

4. Capacités techniques spécifiques

Fordo abrite des centrifugeuses avancées, notamment des modèles IR-1 et IR-6, capables d’enrichir plus rapidement et efficacement.

Sa taille relativement modeste mais sa technologie sophistiquée en font un site hautement stratégique.

Aiguilleur d’IA :

Y a-t-il un lien entre cette attention et la récente décision américaine de repousser de deux semaines sa position sur une potentielle participation à un conflit régional?

ChatGPT a dit :

Oui, il existe un lien direct entre l’attention portée au site nucléaire de Fordo et la décision américaine de repousser de deux semaines le choix de participer ou non à un éventuel conflit régional. Ce délai vise à :

  • Observer l’évolution des négociations entamées à Genève sous l’égide européenne.
  • Utiliser la menace implicite d’une frappe sur Fordo comme levier de pression pour obtenir des concessions iraniennes.
  • Éviter une escalade incontrôlée, un scénario jugé trop risqué pour les troupes américaines stationnées au moyen-orient.

Aiguilleur d’IA :

En cas d’attaque ciblée, les États-Unis seraient-ils capables d’endommager efficacement ce site profondément enterré, malgré ses lourdes fortifications naturelles et bétonnées et le seuil limite (60 mètres de profondeur) du missile GBU-57 ?

ChatGPT a répondu :

Oui, mais avec des limites.

✅ Capacité technique — GBU-57 MOP (Massive Ordnance Penetrator)

C’est la bombe la plus puissante anti-bunker des États-Unis.

Elle peut pénétrer jusqu’à 60 mètres de béton armé ou 8 mètres de roche avant d’exploser.

⚠ Limites face à Fordo

Fordo est enterré sous 80 à 90 mètres de roche, ce qui dépasse théoriquement les capacités maximales de la GBU-57.

Le site est renforcé par plusieurs couches de béton et structures souterraines, ce qui le rend résistant aux frappes directes.

🛠 Stratégies alternatives possibles

Frappes répétées et coordonnées avec plusieurs GBU-57.

Perturbation des accès, des systèmes électriques ou d’aération, pour rendre le site inutilisable sans le détruire entièrement.

Cyberattaques ou sabotage complémentaire.

Aiguilleur d’IA :

Le missile GBU-57, réputé pour percer les bunkers, a-t-il déjà fait ses preuves en opération réelle ou demeure-t-il un outil théorique?

ChatGPT a dit :

Le missile GBU-57 MOP (Massive Ordnance Penetrator), bien qu’opérationnel depuis plus de dix ans, n’a jamais été utilisé en situation de combat réelle à ce jour.

Autrement dit, la GBU-57 est donc une arme crédible sur le papier, mais qui n’a pas encore démontré ses capacités dans un théâtre d’opérations réel.

Aiguilleur d’IA :

Quelles sont les options alternatives de l’Iran pour faire face à un tel scénario ? Serait-il possible d’envisager que Téhéran ait déjà transféré ses équipements d’enrichissement vers d’autres lieux, inconnus du renseignement occidental surtout quand on sait que le site de Fordo lui-même n’a été révélé qu’en 2009? Et quel crédit technologique peut-on accorder à cette hypothèse, concrètement?

ChatGPT a dit :

Votre question touche à un scénario stratégique central pour l’Iran : anticiper une frappe sur Fordo et garantir la continuité de son programme nucléaire. Voici une réponse structurée et concrète.

1. Options alternatives de l’Iran en cas de menace sur Fordo

a. Transfert ou duplication des équipements

Hypothèse crédible : L’Iran aurait pu, par précaution, transférer ou dupliquer des centrifugeuses (notamment des IR-6) vers d’autres sites secrets.

Ce serait cohérent avec la doctrine iranienne de dispersion et de dissimulation (déjà utilisée dans le passé avec Natanz et Fordo).

b. Création de nouveaux sites cachés

Téhéran possède l’expertise pour construire des installations discrètes, voire souterraines, dans des zones montagneuses.

Les capacités de camouflage et d’ingénierie ont été démontrées par la dissimulation de Fordo jusqu’en 2009.

c. Parades techniques : durcissement et mobilité

Sites possibles dans des installations civiles, industrielles ou militaires intégrées, difficiles à cibler sans coût politique.

Possibilité d’utiliser les unités mobiles d’enrichissement (conteneurs renforcés et dispersables), bien que leur efficacité soit plus limitée.

2. Crédibilité technologique de l’hypothèse de déplacement vers des sites inconnus

Oui, il est technologiquement et stratégiquement plausible que l’Iran ait déjà transféré ou dissimulé une partie de ses équipements nucléaires.

Cette hypothèse est prise au sérieux par les services de renseignement occidentaux, notamment après la découverte tardive de Fordo.

Cela complexifie toute stratégie de frappe : même si Fordo était détruit, la capacité d’enrichissement pourrait survivre ailleurs.

Aiguilleur d’IA :

Et si cela s’avérait vrai, quelle serait alors la véritable portée stratégique d’une telle campagne militaire israélienne?

ChatGPT a dit :

Si l’Iran a effectivement dispersé son programme nucléaire :

➡ Portée stratégique réelle d’une campagne militaire israélienne :

Tactique, non décisive : destruction partielle de sites connus, mais incapacité à éliminer la menace nucléaire si les capacités sont cachées ailleurs.

Effet boomerang : risque d’accélérer la militarisation du programme nucléaire iranien, voire sa sortie du TNP.

Déstabilisation régionale : déclenchement probable d’une guerre multi-fronts (Hezbollah, milices chiites, Gaza), affaiblissant la sécurité régionale.

Affaiblissement diplomatique : sabotage des efforts internationaux de négociation et division du front occidental.

Conclusion : une telle frappe, dans ce scénario, aurait une valeur stratégique limitée et des effets potentiellement contre-productifs. Autrement dit, toute intervention militaire risquée contre Fordo pourrait, si elle est mal calibrée, frapper dans le vide – avec un coût politique et opérationnel majeur.

 

* Selon ChatGPT : Le modèle « Belhedi Vs OpenAI » développé par Mahjoub Lotfi Belhedi est conçu comme un test-baromètre d’échange critique avec les IA, particulièrement ChatGPT. Il s’agit d’un cadre dialectique délibérément structuré en duel intellectuel, visant à confronter la réflexion humaine et l’analyse algorithmique sur des sujets complexes (géopolitique, relations internationales…). Le modèle « Belhedi Vs OpenAI » n’est pas un algorithme autonome ou un réseau de neurones distinct : c’est un processus interactif, une structure de travail pour :

  • soumettre l’IA à un vrai débat.
  • dégager les limites techniques et éthiques de l’IA.
  • affiner la posture d’aiguilleur — en ajustant prompts, reformulations, réorientations.
  • produire des contenus enrichis, plus structurés et critiques.

Cela en fait un pilier méthodologique dans le métier d’aiguillage stratégique : Belhedi n’utilise pas l’IA de manière passive, mais la met soigneusement en tension, pour en tirer le meilleur tout en gardant le contrôle.

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Lecture en hausse en Tunisie, mais le marché du livre reste dépendant des importations »

L’UNESCO publie une cartographie inédite du secteur du livre en Afrique, mettant en lumière le potentiel inexploité de la Tunisie

Ce samedi 21 juin, l’UNESCO a dévoilé la première cartographie complète de l’industrie du livre en Afrique, soulignant les opportunités de croissance d’un secteur encore largement sous-exploité. Réalisée à partir d’une analyse documentaire et de consultations avec les autorités publiques et les professionnels du milieu, cette étude propose une feuille de route pour dynamiser l’édition sur le continent, avec des revenus potentiels pouvant atteindre 18,5 milliards de dollars si des réformes structurelles sont engagées.

Intitulé « L’industrie du livre en Afrique : tendances, défis et opportunités de croissance », ce rapport met en avant les atouts de la Tunisie, où le secteur emploie 15 000 personnes et compte 356 maisons d’édition, produisant environ 3 000 titres par an. Le pays dispose de 487 bibliothèques publiques, soit une moyenne d’une bibliothèque pour 25 000 habitants, bien que le réseau de librairies physiques reste limité, avec seulement une vingtaine d’établissements recensés.

Un héritage historique en mutation

L’édition tunisienne plonge ses racines dans la seconde moitié du XIXe siècle, avec la parution du journal Arrayd At-Tounsi, précurseur de la presse locale. Le secteur a pris son essor après l’indépendance en 1956, marquée par la création de la Société Tunisienne de l’Édition et de la Distribution, suivie de ses filiales spécialisées. Aujourd’hui, le ministère des Affaires culturelles pilote la politique du livre via la Direction générale du livre, tandis que l’Organisme Tunisien des Droits d’Auteur (OTDAV) veille à la protection de la propriété intellectuelle.

Les mesures d’incitation publique incluent des subventions pour l’achat de papier, des prix littéraires et des exonérations fiscales pour les importations liées à l’édition. La Bibliothèque Nationale de Tunisie (BNT) joue un rôle central en attribuant les numéros ISBN et en gérant le dépôt légal.

Des défis persistants malgré une dynamique positive

Entre 2021 et 2023, la production éditoriale a légèrement fléchi, passant de 3 833 à 3 000 titres annuels, dominés par l’arabe (75 % des publications). Les tirages varient de 500 à 5 000 exemplaires selon les genres, avec une distribution assurée par seulement cinq acteurs majeurs, dont la Société Tunisienne de Distribution. Si les librairies physiques restent le principal canal de vente, les ventes en ligne émergent timidement, portées par des plateformes comme Kawater.

Les importations de livres, évaluées à 10,8 millions de dollars en 2023, surpassent largement les exportations (1,4 million), reflétant une dépendance aux marchés étrangers, notamment la France (50 % des importations). Toutefois, les habitudes de lecture progressent : 25 % des Tunisiens déclarent avoir lu un livre en 2023, contre 12 % en 2015.

Un potentiel continental à saisir

À l’échelle africaine, le secteur ne génère que 5,4 % des revenus mondiaux de l’édition, avec un déficit commercial criant (597 millions de dollars d’importations contre 81 millions d’exportations). Le rapport souligne l’absence de législation dédiée dans 90 % des pays, freinant le développement d’un marché scolaire pourtant prometteur, qui représente 70 % du potentiel africain.

Pour consulter l’intégralité de l’étude : L’industrie du livre en Afrique.

(Source : UNESCO, 2024)

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Températures en hausse entre 35 et 39 degrés

Le temps sera ce lundi, peu nuageux sur la plupart des régions. Ces nuages deviendront plus denses, l’après midi, sur les régions du Nord-ouest, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM). Le vent soufflera de secteur Est faible à modéré, à relativement fort sur le Sud, pendant la nuit.

La mer sera généralement calme à peu agitée, puis agitée pendant la nuit dans le golfe de Gabès.

Les températures maximales seront comprises entre 30 et 34 degrés dans les régions côtières et sur les hauteurs et entre 35 et 39 degrés dans le reste des régions, selon la même source.

Avec TAP

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Livre en Afrique : la Tunisie fait tourner la page vers l’avenir

L’UNESCO a dévoilé, samedi 21 juin, « la toute première cartographie de l’industrie du livre en Afrique, révélant un secteur riche en potentiel aujourd’hui inexploité ».  Cette cartographie a été réalisée à partir d’une recherche documentaire et de données recueillies lors d’une consultation auprès des autorités publiques et d’entretiens avec différents acteurs.

La Tunisie se retrouve parmi les pays qui figurent dans ce nouveau rapport qui propose une feuille de route pour transformer l’industrie de l’édition sur le continent, avec dee revenus qui pourraient atteindre jusqu’à 18,5 milliards de dollars si des réformes clés sont mises en œuvre.
Intitulée « L’industrie du livre en Afrique : tendances, défis et opportunités de croissance », cette analyse approfondie de l’UNESCO montre que le continent dispose de tous les atouts pour développer un secteur lucratif et créateur d’emplois.

Le secteur du livre et de l’édition en Tunisie

Le rapport présente des données historiques et chiffrées sur le secteur du livre en Tunisie dont voici un résumé.
Selon des données, estimées, datant de 2023, le secteur du livre en Tunisie est composé de 356 maisons d’édition, 3 000 titres édités, 20 librairies, 487 bibliothèques publiques avec une moyenne d’1 bibliothèque publique pour 25 000 habitants. Le secteur offre 15 000 emplois.
Le rapport revient sur l’histoire du secteur de l’édition qui remonte à la deuxième moitié du 19ème siècle et est liée à la parution du journal Arrayd At-Tounsi (le pionnier tunisien) qui allait devenir Arrayd Ar-Rasmi At-Tounsi (le Journal officiel tunisien).
Au début du 20ème siècle, et surtout entre les deux guerres mondiales, l’activité de l’impression s’est accentuée, mais toujours avec des moyens limités.
Après l’indépendance en 1956, le secteur a commencé réellement à naître. Cela s’est traduit notamment par la création de la Société Tunisienne de l’Édition et de la Distribution dès 1956, qui a donné naissance à deux filiales, à savoir la Maison Tunisienne de l’Édition (1966) et la Société Tunisienne de Distribution (1964).
Le rapport présente les divers intervenants dans la chaîne du livre et de l’édition.
L’institution chargée de coordonner les politiques et mesures du secteur du livre et de l’édition en Tunisie est le ministère des Affaires Culturelles à travers sa Direction générale du livre qui comprend la Direction des lettres et la Direction de la lecture publique.
Créé en 1994, l’Organisme tunisien des droits d’auteur et droits voisins (OTDAV) relevant du ministère des Affaires Culturelles est l’organe qui veille sur le respect des droits d’auteur et de la propriété intellectuelle.
Les politiques et mesures publiques mises en œuvre comprennent l’octroi de prix aux écrivains et aux éditeurs ainsi que des subventions d’achat de papier et de copies de livres nouvellement édités afin de dynamiser et encourager l’activité de la création et de la publication.  Elles comprennent également la lecture publique à travers un réseau de bibliothèques publiques présent dans toutes les délégations régionales.
Le rapport présente également d’autres ministères qui interviennent dans le secteur du livre et de l’édition : le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le ministère de la Famille et de la Femme, ainsi que les centres et les instituts de recherche.
L’État garantit l’accès du livre audio aux non voyants dans les bibliothèques publiques.
L’État accorde des exonérations fiscales relatives à l’importation des produits intervenant dans l’industrie du livre, ainsi qu’aux exposants nationaux dans la Foire Internationale du Livre de Tunis, un prix préférentiel quant à la location des stands.
La Bibliothèque Nationale de Tunisie (BNT) assure officiellement la fonction d’agence ISBN. À ce titre, elle accorde l’autorisation d’édition et le dépôt légal.
Pour ce qui est du nombre des éditeurs, les recherches documentaires indiquent environ 356 éditeurs en Tunisie en 2023. On distingue les éditeurs étatiques ainsi que les centres de publications universitaires (l’Union des Écrivains Tunisiens et l’Académie Tunisienne des Sciences, des Lettres et des Arts (Beit Al Hikma) qui ont, eux aussi, le statut d’éditeur.
Selon les données de la BNT, au cours des trois dernières années, le nombre total de titres publiés était, respectivement, de 3 833 (dont 3 109 en arabe et 724 en français) en 2021, 3 143 (dont 2 441 en arabe et 702 en français) en 2022, et 3 000 (dont 2 263 en arabe et 737 en français) en 2023.
Les recherches documentaires indiquent que le nombre d’exemplaires de livres imprimés varie entre 500 et 3 000 pour la littérature générale, 500 et 1 000 pour les essais et les recherches. Environ 5 000 livres pour enfants sont imprimés.
Il y a actuellement à peine cinq distributeurs de livres en Tunisie, dont la Société tunisienne de Distribution. La réponse de l’autorité nationale à l’enquête indique que les librairies constituent le circuit de distribution et de vente le plus répandu, suivi de près par les salons du livre et festivals littéraires ainsi que la vente au détail. Ceci bien qu’aucune donnée sur les ventes et les revenus générés ne soient disponibles.
Les points de vente au détail sont très importants également, surtout pour les livres scolaires et parascolaires. L’expérience des librairies numériques est débutante.
Bien que la réponse de l’autorité nationale à l’enquête indique l’existence de 50 librairies physiques, d’autres sources en compte à peine une vingtaine et un seul éditeur et bibliothécaire numérique (Kawater) contre 10 mentionnés dans la réponse de l’autorité nationale à l’enquête.
En termes d’emploi, les estimations, basées sur l’ensemble des données disponibles et des recherches complémentaires, font état d’environ 15 000 personnes employées par le secteur en 2023.
Selon la réponse de l’autorité nationale à l’enquête, la Tunisie dispose de 487 bibliothèques publiques, soit environ 4 pour 100 000 habitants..
Une recherche documentaire sur les habitudes de lecture en Tunisie indique qu’en 2023, 25 % des personnes interrogées auraient lu un livre contre 18 % en 2021 et 12 % en 2015. La même source signale que 17 % des personnes interrogées auraient acheté un livre en 2023, contre 14 % en 2021 et 9 % en 20159.
Des recherches documentaires ont montré qu’en 2023, le secteur du livre, englobant les livres imprimés, les brochures, les dépliants et autres documents imprimés similaires était principalement caractérisé par des importations. La valeur totale des importations s’élevait à 10 842 600 USD.
Le montant des exportations était quant à lui de 1 368 000 USD. De plus, la réponse de l’autorité nationale à l’enquête indique que 50 % des importations proviennent de la France, suivies de l’Égypte (25 %), du Liban (20 %) et d’autre pays d’Afrique (5 %).
Pour ce qui est des exportations, cette même source cite en premier lieu l’Égypte et le Sénégal à hauteur de 25 % chacun, puis le Maroc et l’Algérie (20 %) et les pays du Golf (10 %).
Les principales organisations représentatives et professionnelles du secteur du livre et de l’édition en Tunisie sont l’Union des Écrivains Tunisiens et l’Union des Éditeurs Tunisiens. Il existe également un Syndicat des Importateurs et Distributeurs du Livre.

Le secteur du livre et de l’édition en Afrique

L’industrie africaine du livre est sous-représentée sur la scène mondiale : elle ne représente que 5,4 % des recettes mondiales de l’édition. L’industrie est notamment confrontée à un déficit commercial important.
En 2023, l’importation de livres a atteint une valeur estimée à 597 millions de dollars, contre 81 millions de dollars de livres exportés.
Le rapport révèle également que 90 % des pays africains n’ont toujours pas de législation spécifique pour soutenir l’industrie du livre au-delà des lois de base sur le droit d’auteur et le dépôt légal.
Pourtant, le secteur recèle un immense potentiel, avec un revenu évalué à 18,5 milliards de dollars si des mesures et politiques appropriées sont adoptées. Le secteur lucratif de l’édition scolaire en Afrique, qui représente environ 70 % du marché mondial, offre des possibilités économiques considérables.
Il est possible de consulter le contenu du rapport sur « L’industrie du livre en Afrique » en cliquant sur le lien suivant : httpss://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000394051

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La Tunisie a exporté pour 420 MDT de produits agricoles biologiques 

La Tunisie a exporté une quantité de 34,152 tonnes de produits agricoles biologiques d’une valeur de 420,040 millions de dinars vers 28 pays, du 1er janvier au 31 mai 2025.

Selon l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), l’huile d’olive et les dattes biologiques occupent la part de lion des exportations avec, respectivement, 87,8% et 11,7%.

Le secteur l’agriculture biologique tunisien compte 9 mille professionnels, d’après l’organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

La stratégie nationale vise, d’ici à l’horizon 2030, à stimuler la demande des produits agricoles biologiques dotés d’une reconnaissance à l’échelle internationale dont l’huile d’olive, les huiles essentielles, les dattes, la caroube et les figues de barbarie.

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Tunisie-Turquie : entretien Nafti-Fidan à Istanbul

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger, Mohamed Ali Nafti, s’est entretenu, dimanche 22 juin à Istanbul, avec son homologue turc, Hakan Fidan, en marge de la réunion ministérielle de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), qui se tient les 21 et 22 juin.

Cette rencontre a mis en lumière l’importance d’une coordination étroite entre la Tunisie et la Turquie, tant au sein de l’OCI qu’à travers d’autres cadres de partenariat commun, notamment euro-méditerranéens. Les deux ministres ont souligné leur engagement commun à œuvrer en faveur de la sécurité, de la stabilité et de la solidarité dans cette région stratégique.

Ils ont également passé en revue les relations historiques de fraternité unissant les deux pays et ont échangé sur les perspectives de renforcement de la coopération bilatérale. Plusieurs secteurs porteurs ont été évoqués, notamment l’économie, l’investissement, le commerce, le tourisme, ainsi que les domaines universitaire et culturel.

En marge de cette réunion, M. Nafti a également tenu des rencontres bilatérales avec plusieurs de ses homologues issus de pays arabes, africains et asiatiques.

Il a par ailleurs eu un entretien avec Miguel Ángel Moratinos, Haut-Représentant des Nations Unies pour l’Alliance des Civilisations et Envoyé spécial pour la lutte contre l’islamophobie. Cet échange a été l’occasion de réaffirmer l’importance du dialogue entre les acteurs internationaux – qu’ils soient représentants d’États, d’organisations, ou de la société civile – en vue de promouvoir les valeurs de justice, d’égalité, de compréhension mutuelle et de coexistence pacifique.

Les deux responsables ont convenu de la nécessité de rejeter toutes formes de violence, d’extrémisme et d’exclusion, et de renforcer les fondements de la sécurité, du développement et de la stabilité à l’échelle mondiale.

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Bac 2025 : 74 pupilles de l’État admis à la session principale

Sur 298 candidats issus des structures de protection de l’enfance, 74 pupilles de l’État ont été admis à la session principale du baccalauréat 2025, soit un taux de réussite de 24,82 %, selon les chiffres publiés par le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées.

Le ministère de l’Education nationale précise également que 121 élèves ont été ajournés et passeront la session de contrôle.

Dans le cadre de l’accompagnement de ces élèves, des cours de soutien ont été proposés via la plateforme www.nejihoun.com, en partenariat avec l’Association tunisienne pour la qualité de l’enseignement (ATUQUE). Cette initiative a bénéficié aux enfants des centres intégrés, des complexes d’enfance et des villages SOS. Le dispositif reste actif pour les élèves concernés par la session de rattrapage.

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Bac 2025 : Sfax en tête des taux de réussite à l’échelle nationale

Le gouvernorat de Sfax s’illustre une fois de plus au baccalauréat. Lors de la session principale 2025, les délégations régionales de Sfax 1 et Sfax 2 ont enregistré les meilleurs taux de réussite au niveau national, selon les chiffres publiés dimanche 22 juin 2025 par le ministère de l’Éducation.

Ainsi, Sfax 1 se classe première avec un taux de 55,75 %, suivie de Sfax 2 (54,89 %) et de Médenine (50,75 %). L’Ariana (47,95 %), Mahdia (47,12 %), Tunis 1 (46,85 %) et Sousse (46,68 %) complètent le top 7.

En revanche, les taux de réussite les plus faibles ont été relevés à Kairouan (31,54 %), Zaghouan (31,19 %), Jendouba (28,26 %), Gafsa (28,02 %) et Kasserine (24,53 %).

A rappeler enfin que sur l’ensemble du pays, le taux de réussite à cette session principale s’élève à 37,08 % ; les filles représentant 63 % des admis, soit 53 721 candidates sur le total des élèves reçus.

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La Tunisie en force au Salon Senefood & Senepack 2025 à Dakar

Trente entreprises tunisiennes des secteurs de l’agroalimentaire, de l’emballage et des biotechnologies ont participé, du 19 au 21 juin 2025, à la 12ᵉ édition des salons Senefood & Senepack, au Centre des Expositions de Diamniadio à Dakar.

Cette mission économique a été pilotée par le Centre de Promotion des Exportations (Cepex), en collaboration avec l’ambassade de Tunisie au Sénégal, la CNSCE et le programme Qawafel.

Véritable rendez-vous professionnel en Afrique de l’Ouest, l’événement a rassemblé plus de 150 exposants venus de 10 pays et attiré près de 8 000 visiteurs. La Tunisie y a mis en valeur son offre exportable à travers une large gamme de produits, à savoir : huile d’olive, dattes, conserves de thon et sardine, pâtes, spécialités du terroir, emballages innovants et solutions issues des biotechnologies vertes.

En marge du salon, une rencontre d’affaires a été organisée entre la délégation tunisienne et une cinquantaine d’opérateurs économiques sénégalais, afin de renforcer les échanges bilatéraux et encourager de nouvelles collaborations commerciales.

Cette participation stratégique s’inscrit dans une dynamique de prospection active visant à renforcer la présence tunisienne sur les marchés d’Afrique subsaharienne.

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El Mouradi, fleuron de l’hôtellerie tunisienne, affirme son leadership

Avec 16 hôtels répartis sur neuf régions du pays et une capacité d’accueil de 16 000 lits, la chaîne El Mouradi s’impose comme la première enseigne hôtelière en Tunisie. Forte de plus de 30 ans d’expérience, elle met son savoir-faire au service d’une clientèle tunisienne et internationale, en proposant une offre riche et évolutive qui allie bien-être, loisirs, sport, affaires et découvertes.

À l’approche de la haute saison, la chaîne a organisé une visite de presse dans ses cinq établissements phares de Port El Kantaoui, à Sousse : El Mouradi Palace, Palm Marina, Club Kantaoui, Port El Kantaoui et Club Selima. Une opération de communication qui met en lumière la diversité de ses prestations et la qualité de son accueil.

El Mouradi se distingue également sur le segment MICE grâce à un centre de congrès ultramoderne, le plus grand du pays, capable d’accueillir des événements d’envergure dans des conditions optimales.

Anis Shili, directeur général du groupe, a réaffirmé l’ambition d’El Mouradi de renforcer son positionnement en développant des services adaptés aux attentes variées de ses clients : séjours familiaux, escapades en couple, tourisme de santé et de bien-être, ou encore stages sportifs. Dans cette optique, plusieurs établissements sont équipés d’infrastructures sportives modernes (courts de tennis, salles de musculation, terrains multisports).

El Mouradi attire une clientèle aux profils diversifiés, avec une forte présence de visiteurs français, britanniques, algériens et tunisiens. Les marchés maghrébins, en particulier tunisien et algérien, restent au cœur de la stratégie du groupe, qui leur accorde une attention particulière en matière de services et de tarifs.

Avec des hôtels classés entre 3, 4 et 5 étoiles, le groupe couvre l’ensemble des segments touristiques : balnéaire, d’affaires, saharien, sportif et de bien-être. Ses 16 établissements sont pensés pour répondre aux exigences d’un tourisme de qualité, en conjuguant hospitalité, excellence de service et richesse des expériences.

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Exportations d’huile d’olive en baisse de 29,3% à fin mai 2025

Les recettes d’exportation de l’huile d’olive ont chuté de 29,3 %, s’établissant à 2 801,2 millions de dinars au cours des sept premiers mois de la campagne 2024/2025 (jusqu’à fin mai 2025), comparativement à la même période de la campagne précédente, selon les dernières données de l’ONAGRI.

Cependant, les volumes exportés ont progressé de 39,4 %, atteignant 207,3 mille tonnes.

Le prix moyen de vente a quant à lui fortement diminué, reculant de 49,3 % pour s’établir à 13,51 DT/kg contre 26,65 DT/kg à fin mai 2024. En mai 2025, les États-Unis se sont imposés comme la principale destination de l’huile d’olive tunisienne, absorbant 34,3 % des quantités exportées, suivis de l’Espagne et de l’Italie avec respectivement 21,8 % et 21,2 %.

Durant cette même période, les exportations d’huile d’olive biologique ont atteint 40,7 mille tonnes, pour une valeur de 553,4 millions de dinars, avec un prix moyen de 13,61 DT/kg. Ces exportations représentent 19,6 % du volume total et 19,8 % de la valeur globale des exportations d’huile d’olive tunisienne.

Par ailleurs, l’huile d’olive conditionnée constitue 6,3 % du volume total de l’huile d’olive biologique exportée. L’Italie demeure la principale destination de cette huile biologique, recevant 53 % des quantités exportées, suivie de l’Espagne et des États-Unis avec respectivement 19 % et 18 %.

Avec TAP

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Réforme du chèque : retour triomphant du cash

La publication récente du dernier bulletin des « paiements en chiffres en Tunisie » de la Banque centrale semble confirmer les craintes exprimées depuis l’entrée en vigueur de la réforme du chèque. Les données révèlent une baisse de 62% de l’utilisation du chèque comme moyen de paiement entre le premier trimestre 2024 et celui de 2025.

Depuis le 2 février 2025, les nouveaux chèques circulent, soumis à un plafond et permettant de vérifier la solvabilité de l’émetteur avant d’accepter le chèque. Les Tunisiens étaient nombreux à l’utiliser comme moyen de paiement différé. Cette mesure a ainsi profondément perturbé et désorganisé les circuits habituels de paiement. Ni la lettre de change ni les virements ne semblent constituer des alternatives crédibles. Le constat aujourd’hui est un repli vers le cash. Un phénomène attesté par les données récentes qui indiquent qu’à la fin avril 2025, la masse monétaire M3 a augmenté de 11,3% par rapport à la même période de 2024.

Si cette montée du cash ne peut être directement attribuée qu’à cette seule cause, elle pousse néanmoins à s’interroger sur les effets de cette réforme sur les comportements de paiement des Tunisiens. Par ailleurs, cette progression du cash dans les transactions quotidiennes vient compliquer la mise en œuvre de la stratégie de de-cashing engagée par les autorités publiques et la Banque centrale de Tunisie (BCT) depuis plusieurs années. De surcroît, cela rend plus difficile la traçabilité des transactions financières, alimente directement le marché informel et complique davantage l’équation des finances publiques.

Ce glissement vers le cash intervient alors même que le secteur informel représente près de 35% du PIB tunisien, selon un rapport du PNUD portant sur l’économie informelle en Tunisie. Cela représente un défi stratégique majeur pour la stabilité financière, une fuite dans les canaux de mobilisation des ressources fiscales et une entrave sur le chemin de la transparence économique. L’effort des autorités de réintégrer le secteur informel se heurte aux effets de cette réforme qui rendent l’objectif plus difficile à atteindre dans l’immédiat. Pendant que le monde est embarqué dans l’ère de la digitalisation, l’économie tunisienne se réjouit de naviguer encore dans l’univers du cash au point de ne pas pouvoir s’en détacher !? 

Par Noura Harboub-Labidi

Cet article est disponible dans le Mag de l’Economiste Maghrébin n 922 du 18 juin au 2 juillet 2025

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194 nouveaux inspecteurs renforcent le contrôle économique en septembre 2025

Près de 194 inspecteurs rejoindront, en septembre 2025, la structure chargée du contrôle économique au sein du ministère du Commerce et du Développement des Exportations, à l’issue d’un concours externe.

Selon Zouheir Bouzayen, directeur chargé des recherches économiques au ministère, ces nouveaux agents débuteront leur mission sur le terrain après une formation d’un mois à l’École Nationale d’Administration (ENA) et au sein de la structure administrative dédiée au contrôle économique.

Il a précisé que ce recrutement s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer les capacités de la structure de contrôle économique. Ces nouvelles recrues, prévues pour l’année 2024, permettront de renforcer les équipes sur le terrain et de compenser le départ à la retraite d’un nombre important d’agents ces dernières années.

Dotés d’un niveau universitaire, ces inspecteurs seront en mesure de mener des opérations ciblées, notamment dans les domaines de la concurrence et de la lutte contre la spéculation.

Au cours des cinq premiers mois de 2025, le nombre de contraventions économiques enregistrées a atteint 45 418, soit une hausse de 7 % par rapport aux 42 350 contraventions relevées sur la même période en 2024.

Par ailleurs, selon les données de la Direction générale de la concurrence et des recherches économiques, près de 1 300 tonnes de produits alimentaires – légumes, fruits, sucre et huile végétale – ont été saisies jusqu’à fin mai 2025.

Avec TAP

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Températures en hausse : le thermomètre grimpe partout !

Dimanche 22 juin, le ciel sera légèrement nuageux sur la plupart des régions, avec des nuages un peu plus capricieux et denses l’après-midi sur l’ouest du centre et du sud, selon l’Institut National de Météorologie.

Les températures prennent un petit coup de pouce et grimperont doucement : les maximales oscilleront entre 29 et 33 degrés sur les côtes et les hauteurs, et entre 34 et 38 degrés ailleurs.

Le vent, quant à lui, soufflera d’est, faible à modéré, avant de se renforcer l’après-midi près des côtes. La mer, fidèle à elle-même, restera calme à peu agitée, avec quelques ondulations locales. Bref, un dimanche parfait pour sortir… avec un brin de crème solaire !

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La Chine devrait faire preuve de résilience face aux chocs du commerce mondial

L’année a commencé sur une note positive pour la Chine, portée par un retournement du sentiment dans le secteur privé, sous l’effet d’un mélange de politiques économiques plus favorables, de l’optimisme autour des capacités du pays en matière d’intelligence artificielle (IA), et d’une stabilisation de l’activité manufacturière. Ce rebond intervient après plusieurs années de désengagement des investisseurs et de croissance volatile, marquées par les séquelles du secteur immobilier, la rigueur réglementaire, un soutien budgétaire limité, et le traumatisme des confinements stricts liés à la pandémie.

Cette amélioration de la conjoncture et du sentiment s’est traduite par une activité économique renforcée et des révisions haussières constantes des perspectives de croissance depuis septembre 2024. Toutefois, les perspectives macroéconomiques mondiales ont été brutalement bouleversées en février, lorsqu’une inflexion radicale de la politique commerciale américaine a été annoncée : le président Trump a dévoilé une hausse massive des droits de douane à l’importation. La Chine a été particulièrement ciblée par les États-Unis, avec des droits équivalents à un embargo, atteignant 140 %, et des possibilités très limitées d’exemptions. Après l’ouverture de négociations bilatérales, ces droits ont été réduits à un niveau plus gérable, mais toujours élevé, de 40 %.

Malgré ce choc majeur, l’économie chinoise semble faire preuve de résilience. Parmi les principales économies, la Chine apparaît comme la moins affectée par les révisions à la baisse des prévisions de croissance depuis le « jour de libération tarifaire » des États-Unis, et ce malgré le fait qu’elle soit, de loin, le plus grand exportateur mondial..   

Révisions des prévisions de croissance pour 2025

(Consensus Bloomberg, taux de croissance du PIB réel en %)

         

Sources: Bloomberg, QNB analysis

Trois facteurs clés expliquent cette résilience chinoise face au choc tarifaire américain :

  1. Un impact limité des tarifs américains sur la croissance chinoise

Bien que la Chine soit le plus grand exportateur mondial et un acteur central de la production mondiale, l’impact global des tarifs américains sur sa croissance reste très limité. Cela s’explique en grande partie par la baisse relative de l’importance des États-Unis comme destination d’exportation et par la réorientation stratégique de Pékin.

Au début des années 2000, les États-Unis représentaient près de 20 % des exportations chinoises. Ce chiffre est tombé à environ 15 % ces dernières années, ce qui correspond à environ 2,8 % du PIB chinois. En parallèle, la Chine a renforcé ses exportations vers l’Asie du Sud-Est, l’Union européenne, et les pays de l’Initiative la Ceinture et la Route, compensant ainsi les pertes liées au marché américain.

De plus, la contribution des exportations au PIB chinois a fortement diminué, passant de 35 % en 2006 à moins de 20 % aujourd’hui, dans un contexte de réorientation vers la consommation intérieure, l’innovation technologique, et les services. Ces mutations structurelles et la mise en place de stratégies commerciales adaptatives ont contribué à atténuer l’impact macroéconomique des droits de douane et à maintenir l’excédent extérieur du pays. 

Exportations chinoises de biens – mise en perspective

(en milliards USD, total pour 2024)   

       

Sources: Haver, QNB analysis

  1. L’inefficacité des tarifs dans un monde de chaînes de valeur mondiales fragmentées

Les droits de douane sont des instruments peu efficaces dans un environnement de production mondialisé. Le rôle central de la Chine dans les chaînes de valeur mondiales a considérablement réduit l’efficacité de ces mesures protectionnistes.

Contrairement aux échanges bilatéraux d’autrefois, les biens modernes traversent de nombreuses frontières avant d’être finalisés, ce qui rend difficile l’identification de la valeur ajoutée nationale. Les entreprises multinationales s’adaptent rapidement en transférant l’assemblage final vers des pays tiers tout en continuant à utiliser des composants chinois via des mécanismes de transbordement. Ces ajustements surpassent souvent les capacités de contrôle, ce qui réduit considérablement l’impact voulu des barrières commerciales.

Par ailleurs, une part importante des exportations chinoises – notamment les composants critiques pour l’électronique, les machines-outils, ou les produits pharmaceutiques – reste difficile à substituer et demeure essentielle pour les entreprises américaines. Cela réduit la probabilité de relocalisations de production (reshoring) et renforce le statut incontournable de la Chine dans l’industrie mondiale.

  1. La compétitivité prix renforcée par la dépréciation du renminbi (RMB)

La dépréciation du renminbi (RMB), notamment en termes réels effectifs, est venue compenser les effets des tarifs douaniers. Depuis l’escalade du conflit commercial en février, le RMB s’est affaibli face au dollar, mais encore davantage face à un panier élargi de devises, ce qui a entraîné une dépréciation significative du taux de change effectif réel (REER).

Cela a permis de rendre les exportations chinoises plus compétitives sur les marchés non libellés en dollars, favorisant une hausse de leurs parts de marché mondiales malgré les barrières américaines. Cette dépréciation agit comme un stabilisateur automatique de l’économie chinoise, en soutenant la demande externe et en contribuant à maintenir l’excédent commercial, soulignant ainsi les limites des mesures commerciales unilatérales.

Conclusion

Les perspectives de croissance de la Chine pour 2025 restent modérément solides, malgré les tensions commerciales persistantes. Cela s’explique par :

La réduction structurelle de la dépendance aux exportations vers les États-Unis, l’inefficacité des droits de douane dans un système de production mondialisé, et le regain de compétitivité prix grâce à la dépréciation du RMB.

Ces éléments ont permis de coussin l’impact des chocs externes majeurs sur l’économie chinoise, confirmant sa capacité à absorber les secousses liées aux politiques commerciales protectionnistes.

Analyse QNB (communiqué)

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