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ELFOULADH en crise : un déficit net de 42,82 millions de dinars en 2023

Les derniers états financiers de 2023 de  ELFOULADH révèlent un résultat net déficitaire de 42,82 millions de dinars, contre 6,61 millions de dinars en 2022.

Les produits d’exploitation s’élèvent à 145,72 millions de dinars en 2022, en baisse de 17,15 % par rapport à l’année précédente. Dans le même temps, les charges d’exploitation augmentent de 3,31 %, atteignant 149,64 millions de dinars. Cette évolution conduit à un résultat d’exploitation négatif de 3,92 millions de dinars, contre un bénéfice de 31,06 millions de dinars auparavant.

Les charges financières progressent de 6,64 %, pour s’établir à 40,32 millions de dinars. Par ailleurs, le montant de l’impôt sur les sociétés s’élève à 261 722 dinars, en recul de 22,80 %.

Les commissaires aux comptes ont émis un avis avec réserves, soulignant notamment des incertitudes sur la poursuite d’activité en raison des retards dans le plan d’assainissement. Les pertes accumulées atteignent 448,31 millions de dinars fin 2023, dépassant largement le capital social de 53,34 millions de dinars.

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Énergie sous tension : avec 69 % de dépendance, la Tunisie en zone rouge

La Tunisie creuse son déficit énergétique. Selon le dernier rapport du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, le taux de dépendance a atteint 60 % fin avril 2025, contre 55% un an plus tôt. Un chiffre qui bondit à 69 % si l’on exclut la redevance sur le transit du gaz algérien, contre 67 % en 2024. Une situation alarmante alors que les ressources énergétiques primaires ont chuté de 7 % sur un an, plombées par le recul de la production nationale de pétrole et de gaz.

Les ressources d’énergie primaire se sont établies à 1,2 million de tonnes équivalent pétrole (Mtep), en baisse de 7 %. Le pétrole et le gaz local représentent toujours 72 % du mix, tandis que les énergies renouvelables peinent à décoller, avec une part dérisoire de 2 %.

Dans le même temps, la redevance sur le transit du gaz algérien a chuté de 16 %, aggravant la pression sur la balance énergétique.

Demande en hausse, envol du déficit

La consommation d’énergie primaire a augmenté de 3 %, tirée par une hausse de 5 % de la demande en gaz naturel. Les produits pétroliers stagnent, mais leur part dans le mix énergétique recule légèrement (50 % contre 51 % en 2024), au profit du gaz (49 % contre 48 %). Résultat : le déficit énergétique s’élève désormais à 1,73 Mtep, en progression de 10 % sur un an.

Balance commerciale énergétique : un répit trompeur

Malgré une réduction de 8 % du déficit commercial énergétique (3,56 milliards de dinars contre 3,85 milliards en 2024), la situation reste fragile. Les exportations de produits énergétiques se sont effondrées de 28 %, tandis que les importations ont reculé de 12 %. Le rapport souligne la vulnérabilité du secteur face aux fluctuations du dollar, du prix du Brent et des volumes échangés. Une équation complexe qui, en l’absence de réformes structurelles, pourrait encore dégrader la situation dans les mois à venir.

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Mohamed Salah Ayari: la fraude fiscale coûte 23 milliards de dinars à l’État

La fraude fiscale en Tunisie représenterait environ 50% des recettes potentielles, selon les estimations de Mohamed Salah Ayari, expert en fiscalité et membre du Conseil national de la fiscalité (CNF). Intervenant jeudi 19 juin 2025 sur Diwan FM, il a indiqué que ce taux équivaudrait à un manque à gagner de près de 23 milliards de dinars pour l’État.

Bien qu’aucune étude approfondie n’ait été publiée par le ministère des Finances, Mohamed Salah Ayari s’est basé sur son expertise pour avancer ces chiffres. Il a rappelé que les autorités fiscales avaient évalué le taux de fraude à 40% en 2020, lors de la réforme du régime forfaitaire, tandis que la Direction générale des impôts l’estimait à 60% en intégrant les revenus non déclarés et d’autres contournements.

Considérant ces données, l’expert a jugé irréaliste l’objectif de réduire de moitié l’évasion fiscale, préconisant plutôt une cible de 25%, plus atteignable et suffisante pour renflouer les caisses publiques sans recourir à l’endettement. Il a également plaidé pour un allègement de la pression fiscale, arguant qu’une baisse des impôts entraînerait mécaniquement une diminution de la fraude et, in fine, une hausse des recettes.

Sur la question de l’équité, Mohamed Salah Ayari a dénoncé la répartition inégale de la charge fiscale, évoquant la situation des salariés, qui supportent l’essentiel des prélèvements via la retenue à la source. Sur 12,7 milliards de dinars de recettes fiscales prévues, 8,7 milliards proviendraient ainsi de cette catégorie, une disproportion qui remet en cause toute justice sociale.

Enfin, il a alerté contre les risques d’une augmentation des impôts, prônant plutôt un élargissement de l’assiette fiscale pour une meilleure répartition des contributions. Il a aussi souligné l’importance d’améliorer les services publics, un levier incitatif pour une fiscalité plus juste et mieux acceptée par les contribuables.

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Négociations sociales : l’UGTT engage de nouvelles démarches

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a annoncé son intention d’adresser une nouvelle demande officielle au gouvernement pour relancer les négociations sur les dossiers sociaux dans la fonction publique et le secteur public. L’information a été confirmée par Echaâb News, le média affilié à la centrale syndicale.

Cette décision a été prise lors d’une réunion du bureau exécutif national de l’UGTT, tenue à son siège central sous la direction de son secrétaire général, Noureddine Taboubi.

Par ailleurs, l’instance administrative nationale du syndicat a été convoquée pour une réunion le mardi 1er juillet, afin d’examiner les derniers développements et préparer la suite des discussions avec les autorités.

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Transformation digitale et RH : Tunis accueille la 3ᵉ édition des Rencontres RH & Digital

La 3ᵉ édition des Rencontres RH & Transformation Digitale se tiendra le 24 juin 2025 à Gammarth. Cet événement, organisé par Business France en partenariat avec l’ARFORGHE, la French Tech Tunis et la Fondation Tunisie pour le Développement, rassemblera professionnels des ressources humaines, experts du digital et décideurs autour des défis du capital humain en Tunisie.

Cette édition mettra l’accent sur les nouveaux modes de management face à la transformation digitale, alors que les entreprises tunisiennes doivent conjuguer innovation technologique, attentes des talents et réorganisation des pratiques. Au programme : tables rondes, retours d’expérience, pitchs de solutions RH et rendez-vous BtoB.

Parmi les temps forts, l’intervention d’Arnaud Collery, coach en leadership et expert en transformation humaine, qui abordera l’évolution des postures managériales. Des entreprises françaises spécialisées en solutions RH et digitales présenteront également des outils concrets pour la gestion des talents, le recrutement et l’accompagnement au changement.

Public visé et inscriptions

L’événement s’adresse aux DRH d’entreprises tunisiennes et internationales basées en Tunisie, souhaitant intégrer l’humain dans leur stratégie face aux bouleversements du travail.

Participation gratuite sur inscription obligatoire pour les responsables RH :
🔗 https://forms.office.com/e/ga1H1n9k9w

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Dreaming in Color met en lumière deux entrepreneures tunisiennes

Cinq femmes d’exception redéfinissent l’entrepreneuriat en Tunisie dans le podcast Dreaming in Color (The Bridgespan Group). Leur particularité? Allier rentabilité et impact social.

Parmi ces pionnières, Leila Ben-Gacem convertit le patrimoine architectural en leviers économiques grâce à des projets comme la réhabilitation de la Médina de Tunis. Son modèle intègre artisans et jeunes diplômés.

Farah Mami, présidente de YPO Tunisie, se distingue par son approche inclusive du leadership. Elle œuvre pour l’épanouissement professionnel des femmes et minorités via l’investissement à impact.

Cette saison du podcast consacre la moitié de ses épisodes (5/10) à ces Tunisiennes qui réinventent les secteurs culturels, sociaux et économiques du pays.

Dans un contexte national marqué par les crises, leurs initiatives démontrent qu’une nouvelle économie inclusive est possible. La Médina renaît, des emplois émergent et des voix féminines s’imposent dans des sphères traditionnellement masculines.

Chiffres clés :

  • 100 % des projets présentés associent rentabilité et impact social.

  • Trois des cinq entrepreneures opèrent dans des zones défavorisées.

  • +30 % de création d’emplois locaux générés par leurs activités.

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QatarEnergy fait son entrée en Algérie avec le projet Ahara

Un consortium mené par la Sonatrach (51%), associé à QatarEnergy (24,5%) et TotalEnergies (24,5%, opérateur en phase d’exploration), s’est vu attribuer le permis d’exploration et d’exploitation du bloc Ahara, dans l’Est algérien. Cette attribution, issue de l’appel d’offres 2024 piloté par ALNAFT, marque l’entrée de QatarEnergy dans le secteur énergétique algérien.

D’une superficie de 14 900 km², le périmètre d’Ahara s’étend sur les bassins de Berkine et Illizi, des zones riches en hydrocarbures. Ce projet pourrait dynamiser la production algérienne, renforçant ainsi son rôle clé dans l’approvisionnement énergétique de l’Europe.

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Poulina lance une OPA simplifiée sur 12,3 % du capital de la SITS via sa filiale

Le groupe Poulina, à travers sa filiale Partner Investment SARL, a déposé une offre publique d’achat (OPA) simplifiée sur 1.918.304 actions de la Société immobilière tuniso-saoudienne (SITS), représentant 12,3 % de son capital.

Cette opération, menée par l’intermédiaire en bourse MAC SA, a conduit le Conseil du marché financier (CMF) à suspendre la cotation des actions SITS dès le lundi 16 juin 2025. La suspension temporaire des titres SITS intervient le temps que la procédure réglementaire de l’OPA suive son cours. Le CMF a confirmé cette décision dans un communiqué publié le même jour. Cette opération renforce la stratégie d’acquisition de Poulina dans le secteur immobilier, via sa filiale spécialisée Partner Investment SARL.

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Transfert de technologie : la Tunisie attire un investissement chinois dans la santé

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, s’est entretenu, mardi 17 juin 2025, avec une délégation de l’entreprise chinoise Zy CRO, spécialisée dans les médicaments biologiques et la recherche clinique. La rencontre s’est déroulée en présence de l’expert tunisien en pharmacologie oncologique, Moez Ben Ali, ainsi que de plusieurs cadres du ministère.

Selon un communiqué officiel, les discussions ont porté sur l’implantation en Tunisie d’une unité de production de médicaments biologiques et d’équipements médicaux. Ce projet pilote, destiné à approvisionner les marchés africains et moyen-orientaux, s’inscrit dans une dynamique de transfert de technologie et de renforcement de la souveraineté pharmaceutique nationale.

Le ministre a réaffirmé l’engagement de la Tunisie à soutenir ce type d’initiatives stratégiques, soulignant leur importance pour le développement de l’industrie locale, la création d’emplois et l’avancée de la recherche médicale.

Avec TAP

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Publication d’un décret interdisant la sous-traitance

Le décret n°327 de l’année 2025, interdisant le recours à la sous-traitance dans le secteur public et actant la dissolution de la société publique « L’Informationnelle des Services », a été publié ce mardi 17 juin, au Journal officiel de la République tunisienne, selon un communiqué de la Présidence du Gouvernement.
Cette décision complète la réforme du Code du travail récemment adoptée, qui avait déjà interdit et criminalisé la sous-traitance dans le secteur privé. Le texte marque une nouvelle étape dans la politique de restructuration du marché du travail engagée par les autorités tunisiennes.
Le gouvernement indique que cette mesure vise à mettre fin aux formes d’emploi jugées précaires dans les administrations et entreprises publiques. Elle s’inscrit dans la volonté du chef de l’État, Kaïs Saïed, d’instaurer un modèle d’emploi fondé sur la stabilité et la dignité du travail. « L’État social n’est pas un simple slogan », avait-il déclaré lors d’interventions précédentes.
Le décret entrera en vigueur immédiatement, obligeant les structures concernées à intégrer directement les fonctions jusque-là externalisées ou à revoir leurs modes de gestion internes.

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KOTOUF-Festival : Djerba devient le carrefour des littératures méridionales

La première édition du KOTOUF-Festival des Littératures du Sud se déroulera les 17 et 18 octobre à Djerba, marquant un événement culturel majeur dédié à la mise en valeur des richesses littéraires et intellectuelles du Sud. Initié par une équipe principalement féminine, ce festival a pour ambition de décentraliser la culture et d’offrir une plateforme aux créateurs et penseurs souvent marginalisés des régions méridionales.

Fatma Dellagi-Bouvet de la Maisonneuve, membre du comité de direction du festival, écrivaine, membre du Parlement des écrivains francophones et psychiatre tunisienne exerçant à Paris, a accordé un entretien à L’Économiste Maghrébin pour expliquer la philosophie du KOTOUF-Festival. Elle souligne l’importance de rompre avec la surreprésentation des références culturelles occidentales. « Nous avons trop souvent négligé les richesses du Sud. Djerba, avec son histoire millénaire et son rôle de carrefour culturel, est l’endroit idéal pour accueillir cette diversité », affirme-t-elle. À noter que l’événement se tiendra en partenariat avec l’Association d’Animation Culturelle de Djerba et sous l’égide de Destination Djerba.

Ce festival se présente comme une réponse à l’invisibilisation des productions intellectuelles et littéraires du Sud, tout en s’inscrivant dans une dynamique de tourisme culturel. « Les habitants de Djerba aspirent à dépasser l’image réductrice de l’île comme simple destination touristique balnéaire. Ce festival démontre que Djerba peut aussi briller par son patrimoine immatériel et sa vitalité intellectuelle », explique-t-elle. Elle évoque d’ailleurs des surprises liées à des éléments culturels djerbiens récemment inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, qui seront mis en lumière lors de l’événement.

Un programme riche et varié au KOTOUF-Festival

Le festival proposera une série d’activités destinées à un public large et diversifié. Des tables rondes réuniront des auteurs tunisiens de renom, tels qu’Emna Belhadj Yahia, Faouzia Zouari, Mohamed Mahjoub, Nadia Khiari, Lotfi Chebbi, Hafidha Karabiben, Fethi Ben Maamar, Hassanine Ben Amou, ainsi que des écrivains internationaux comme Tanella Boni (Côte d’Ivoire), James Noël (Haïti) et Lise Gauvin (Canada). Ces rencontres seront l’occasion d’échanges approfondis sur les spécificités et les enjeux des littératures du Sud.

Des séances de lecture musicale et des performances théâtrales viendront animer les deux jours de festivités, offrant une approche immersive de la littérature. Le festival mettra en avant la recherche et l’innovation culturelle à travers des stands présentant les travaux universitaires les plus récents. Une collaboration étroite a été établie avec les universités de Gabès, Médenine, Gafsa, Carthage et Tunis, permettant une participation active des étudiants et de leurs enseignants.

Au programme également : des ateliers créatifs (bande dessinée, écriture, traduction) ouverts à tous les passionnés. Point d’orgue de cette édition : l’UNESCO s’associe au festival en y intégrant la Semaine mondiale du roman, apportant une dimension internationale à l’événement.

Une exposition photographique de Pierre Gassin sur le thème de la berbérité sera également proposée, accompagnée d’un concours destiné aux jeunes talents locaux. Cette initiative vise à encourager la participation active de la jeunesse et à renforcer le lien entre patrimoine et création contemporaine.

Une approche transgénérationnelle et inclusive

Le festival se distingue par sa volonté d’associer toutes les générations. Des élèves des écoles locales seront invités à illustrer par des dessins les textes lus lors des séances, tandis que les étudiants universitaires présenteront leurs projets littéraires et de recherche. « Nous voulons que ce festival soit une fête de la littérature accessible à tous, des plus jeunes aux plus âgés, et qu’il reflète la diversité de notre société », précise Fatma Bouvet de la Maisonneuve.

L’un des principes fondateurs du festival est le respect d’une stricte parité, tant en termes de genre que d’origine géographique. Parmi les invités figurent des auteurs comme l’Algérien Walid Hajar Rachedi, le Malgache Jean-Luc Raharimanana et la Mauricienne Ananda Devi« La présence de ces grands noms de la littérature internationale est une reconnaissance de la vitalité culturelle de la Tunisie et du Sud en général », se réjouit l’organisatrice.

Soutenu par des sponsors locaux et une banque partenaire, le KOTOUF-Festival aspire à s’inscrire dans la durée, à l’image de grands événements littéraires internationaux comme le festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo. « Notre objectif est de faire de Djerba, chaque mois d’octobre, une capitale culturelle où la littérature investit l’espace public, des cafés aux maisons particulières », conclut-elle . Elle appelle à un « rêve collectif intelligent et festif », mêlant créativité, échanges et convivialité.

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Le programme PRASOC a transformé 57 millions d’euros en 4 000 emplois en Tunisie

La cérémonie de clôture du PRASOC (Programme d’Appui au Secteur Privé et à l’Inclusion Financière) s’est tenue ce 17 juin 2025 à Tunis. Financé par la Coopération italienne, ce projet, lancé fin 2020, a permis de soutenir les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de l’économie sociale et solidaire en Tunisie.

Avec un budget total de 57 millions d’euros, dont 50 millions en crédit d’aide et 7 millions en dons, PRASOC a été la première initiative de crédit mixte entre l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) et la Caisse des Dépôts et des Prêts (CDP). Le programme a mobilisé 20 millions d’euros sous forme de crédit, répartis en deux lignes de financement : l’une pour l’agriculture, l’autre pour l’économie sociale et solidaire. Un fonds dédié à l’inclusion financière a également renforcé les capacités d’investissement des entreprises via des subventions ciblées.

À son terme, PRASOC a financé près de 400 projets et contribué à la création ou consolidation de plus de 4.000 emplois à travers le pays. Le programme a travaillé en synergie avec d’autres initiatives, comme ADAPT, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’AICS et le Programme Alimentaire Mondial (PAM), pour promouvoir des systèmes agroalimentaires durables.

Dans la continuité de ce succès, un nouveau projet, PRASOC VERT, est en préparation. Doté de 23,5 millions d’euros (20 millions en crédit et 3,5 millions en dons), il se concentrera sur l’agroécologie et la pêche durable. Par ailleurs, une nouvelle ligne de crédit de 55 millions d’euros, active depuis fin 2024, est désormais accessible à la plupart des secteurs économiques, notamment pour l’acquisition d’équipements italiens.

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Atelier du Meuble Intérieurs clôture 2024 avec 29,22 M DT de CA

La société Atelier du Meuble Intérieurs a clôturé l’exercice 2024 avec un chiffre d’affaires consolidé en légère hausse, atteignant 29,22 millions de dinars contre 28,69 millions l’année précédente, soit une progression de 2 %. En conséquence, le conseil d’administration a proposé la distribution d’un dividende de 0,450 dinar par action, correspondant à 45 % de la valeur nominale.

Les actionnaires sont convoqués à une assemblée générale ordinaire le mardi 24 juin 2025 à l’hôtel The Nine Lifestyle Experience, situé sur la route de La Marsa. Parallèlement, une assemblée générale extraordinaire se tiendra le mardi 2 septembre 2025 pour statuer sur une augmentation de capital par incorporation de réserves.

Cette opération, d’un montant de 523 448 dinars, passera par l’émission de 523 448 actions nouvelles, attribuées gratuitement aux actionnaires selon un ratio de 8 pour 85. Le capital social sera ainsi rehaussé de 5,56 millions à 6,08 millions de dinars, avec une jouissance des nouvelles actions rétroactive au 1er janvier 2025.

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Iran-Israël : Riadh Sidaoui décrypte les risques d’un embrasement régional

Dans une analyse approfondie diffusée sur sa chaîne YouTube, le politologue Riadh Sidaoui décrypte la récente escalade militaire entre l’Iran et Israël, en soulignant les risques d’un embrasement plus large au Moyen-Orient. Son examen, nourri d’éléments historiques et stratégiques, met en lumière les mécanismes d’une confrontation aux ramifications multiples.

Riadh Sidaoui établit un parallèle saisissant avec les prémices de la guerre en Ukraine en 2022. Un indice, selon lui, aurait dû alerter : le rappel des familles de diplomates américains au Moyen-Orient, ordonné par Washington peu avant les frappes. Une manœuvre similaire avait précédé l’invasion russe, trahissant une anticipation claire du conflit par les États-Unis.  L’analyste revient sur l’opération israélienne « Lion Ascendant », marquée par une mobilisation massive : plus de 200 avions de combat déployés et 350 cibles iraniennes visées, dont des installations nucléaires et des bases stratégiques. Les bilans, fournis par Téhéran, font état de 78 morts et 329 blessés, parmi lesquels des scientifiques nucléaires et des hauts responsables des Gardiens de la révolution.

Le drapeau rouge de Jamkaran : un symbole chargé de sens

Au-delà des frappes, M. Sidaoui relève une dimension symbolique forte. L’apparition du drapeau rouge de Jamkaran à Qom – un rituel chiite lié à la vengeance pour l’imam Hussein – ne serait pas un simple acte religieux, mais une véritable déclaration de guerre. Un signal qui, par le passé, a précédé des interventions militaires iraniennes, comme en 2020 et 2022. L’expert oppose deux doctrines militaires radicalement différentes. Il s’agit de celle d’Israël qui mise sur sa supériorité aérienne, avec notamment ses chasseurs F-35, et des frappes chirurgicales. Et celle de l’Iran, en revanche, qui privilégie une approche par vagues successives : drones, missiles balistiques, puis hypersoniques, pour saturer les défenses adverses. Une stratégie forgée malgré les embargos occidentaux, souligne M. Sidaoui.

Le droit international, un instrument à géométrie variable

Les deux camps invoquent l’article 51 de la Charte de l’ONU (légitime défense), mais leur position diffère fondamentalement. Israël aurait agi hors du cadre strict du Chapitre VII, tandis que l’Iran tente de se présenter comme la victime cherchant une réponse proportionnée. Notre interlocuteur dénonce une « bataille des perceptions », où désinformation et récits contradictoires brouillent la compréhension du conflit. Les divergences entre médias arabes et internationaux illustrent cette lutte pour le contrôle narratif. En effet, les États-Unis affichent un soutien sans faille à Israël, y compris en matière de renseignement alors que la Russie et la Chine, bien que liées à l’Iran par des accords économiques et militaires, maintiennent une position ambiguë, évitant de s’engager trop ouvertement.

Pour Riadh Sidaoui, la situation reste explosive. Entre symboles guerriers, asymétrie des forces et jeux d’influence géopolitique, chaque nouvelle frappe pourrait précipiter la région dans un conflit plus large. Reste à savoir si les canaux diplomatiques parviendront à contenir l’escalade

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Le président Saïed étend l’interdiction de la sous-traitance au secteur public

 Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu lundi 16 juin 2025, au palais de Carthage,  Issam Lahmer, ministre des Affaires sociales, et Sofiane Hmissi, ministre des Technologies de la communication. Les discussions ont principalement porté sur un projet de décret interdisant la sous-traitance dans le secteur public et prévoyant la dissolution de la société Itissalia services.

Le chef de l’État a justifié cette décision comme un prolongement de la réforme du Code du travail, qui interdit et pénalise déjà la sous-traitance dans le secteur privé. « L’employé du secteur privé, comme l’agent public, doit travailler dans la sécurité et la stabilité. Quand il se sent intégré à l’institution qui l’emploie, son engagement et son dévouement sont plus grands », a-t-il déclaré.

Il a fermement condamné les pratiques abusives, qualifiant certains contrats de « forme moderne d’esclavage sous couvert de légalité », ajoutant que ces « textes taillés sur mesure pour en profiter ont été abrogés ou sont en voie de l’être ».

Vers une « État social » concret

Saïed a réaffirmé sa volonté d’ancrer « l’État social » dans les faits, à travers tous les secteurs et toutes les régions. « Ce n’est pas un simple slogan, mais une réalité en construction. C’est une révolution de libération nationale, jusqu’à la victoire », a-t-il martelé.

Cette annonce s’inscrit dans la continuité des réformes controversées du président, qui prône une rupture avec les mécanismes économiques qu’il juge « prédateurs ». La dissolution de « Télécom Services », filiale de l’opérateur public Tunisie Télécom, pourrait marquer un tournant dans la restructuration du secteur des télécommunications.

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Tunisie-Égypte : Renforcement de la coordination face aux défis régionaux

 Le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a eu un entretien téléphonique, lundi 16 juin, avec son homologue égyptien, Badr Abdelatty.

Les deux chefs de diplomatie ont examiné les récents développements dans la région, mettant l’accent sur l’importance d’une coordination renforcée entre les pays arabes et musulmans pour prévenir les risques pesant sur la sécurité et la stabilité régionales et internationales.

Dans un communiqué, le ministère tunisien des Affaires étrangères a indiqué que les deux parties avaient réaffirmé la solidité des relations bilatérales et exprimé leur volonté commune d’approfondir leur coopération dans divers domaines, au profit des intérêts des deux pays. Cet échange s’inscrit dans la perspective des prochaines rencontres officielles entre la Tunisie et l’Égypte.

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Après caravane Soumoud, l’enfermement : l’appel choc d’un avocat

L’avocat Sami Ben Ghazi a lancé, ce lundi 16 juin 2025, un appel à ses confrères afin de constituer un comité de défense pour les citoyens tunisiens emprisonnés en Libye après leur participation à la caravane  Soumoud.

Dans une publication sur Facebook, Me Ben Ghazi a alerté sur la situation inquiétante de plusieurs participants, actuellement détenus à Benghazi dans des conditions opaques. « Ces Tunisiens sont partis par conviction et se retrouvent aujourd’hui incarcérés loin de chez eux, sans assistance juridique, sans perspective claire et sans garanties de procès équitable », a-t-il dénoncé.

L’avocat a exhorté ses pairs à former une équipe juridique et à organiser une mission officielle pour exiger la libération des détenus. Il s’est par ailleurs porté volontaire pour assurer leur défense.

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BVMT : Suspension de la cotation des titres de la SITS

La Bourse de Tunis a annoncé,  la suspension de la cotation des titres de la Société Immobilière Tuniso-Saoudienne (SITS) à compter de lundi, et ce jusqu’à nouvel ordre. Cette décision fait suite au dépôt d’une demande d’Offre Publique d’Achat (OPA) auprès du Conseil du Marché Financier (CMF).

L’OPA, initiée par Partner Investment SARL et transmise par l’intermédiaire en bourse MAC SA, porte sur 1 918 304 actions de la SITS, représentant 12,30 % de son capital social. Actuellement, Partner Investment SARL et Founders Capital Partners détiennent conjointement 87,70 % du capital de la société. La suspension temporaire de la cotation intervient dans le cadre de cette opération, conformément aux règles du marché financier tunisien.

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Zouheir Maghzaoui : « Nous avons tout fait pour aider la caravane Soumoud »

Le secrétaire général du Mouvement Echâab , Zouheir Maghzaoui, a déclaré qu’ils soutiennent la « Caravane Soumoud  » pour briser le siège de Gaza et venir en aide aux Palestiniens.

Lors de son intervention aujourd’hui dans l’émission « Politica » sur Jawhara FM, il a ajouté : « J’ai personnellement refusé d’être présent lors du départ de la caravane depuis la Tunisie. Car je tenais à ce qu’elle reste une initiative populaire et portée par la jeunesse, sans être récupérée par un parti ou une tendance politique. »

M. Maghzaoui a poursuivi : « J’ai décliné l’invitation car certains cherchent à pêcher en eaux troubles et veulent détourner l’attention des nobles objectifs de cette caravane… Tout ce que nous avons pu apporter comme soutien – aides matérielles et contacts pour faciliter son passage en Libye, nous l’avons fait. »

Le secrétaire général du Mouvement du Peuple a également appelé les autorités tunisiennes à agir pour la libération des participants à la « Caravane de la Résistance », actuellement retenus en Libye.

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