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Point de vue : Copinage médiatique !

La Presse —  Omniprésents et envahissants à la limite de l’insupportable sur les médias, maints avocats dépassent de loin leur première vocation, celle de défendre les intérêts de leurs clients et de plaider en leur faveur. Consultants de fait en politique, en économie, en sociologie, en psychologie, en audiovisuel, ils sont également envahissants dans le milieu sportif. Et plus précisément dans ces fameuses radios et télévisions via la casquette tout terrain d’avocat en sport. 

Ils parlent non seulement des litiges et de l’interprétation des textes et des règlements (leur domaine originel), mais ils nous bombardent depuis des années de leurs analyses techniques, de leurs scoops sur les transferts, de leurs avis sur les fédérations, sur l’infrastructure sportive avec aussi la défense de leurs clubs de cœur sur ces plateaux.

Comment un avocat qui traite de simples litiges de joueurs ou d’entraîneurs impayés, qui n’a pas eu d’expérience en football ou dans les médias (parce qu’il y a quelques avocats qui ont une vocation de journaliste et qui savent combiner les deux casquettes, mais c’est une poignée), se transforme en consultant technique ? Le plus grave, c’est que les émissions sont tournées en faveur d’une affaire donnée, et c’est ce copinage médiatique qui dérange pleinement.

Un avocat qui impose à une émission d’inviter son client qui, le plus beau, cherche un club, et qui intervient en direct (quel hasard !) pour vendre les services de son client-joueur en direct, c’est le comble de ce chaos médiatique. 

Cela prouve que certains avocats dépassent leur noble vocation pour se transformer tout simplement en agents de joueurs qui n’ont pas froid aux yeux pour le faire devant leur collègues. Et les émissions télé et radio dans tout cela ? Ces producteurs qui n’ont plus d’autorité sur des animateurs frivoles, peu connaisseurs et soumis à des dirigeants et clubs, perdent aussi de leur crédibilité.

Avec des audiences élevées, ces émissions détournent les vérités et influencent un public émotif et qui croit tout ce qu’on lui dit. A tel point que l’on peut deviner facilement le message qu’on va transmettre sur une émission rien qu’en sachant qui présente et qui sont les invités. Tout est calculé et préparé à l’avance.

Et la majorité des émissions jouent des rôles clairs en faveur de certains clubs, agents de joueurs (qui commercialisent leurs joueurs et élèvent leur cote en usant de l’intox dans ces émissions) ou joueurs à la recherche de clubs. Et bien sûr certains avocats qui, aujourd’hui, dirigent indiscutablement une grande partie du paysage footballistique. Une sorte d’entente qui arrange les intérêts de tous. Et au final des émissions et une matière laide, populiste, suspecte et qui donne envie de se déconnecter. 

Point de vue : Un douloureux désistement !

La Presse — La Tunisie n’organisera pas le championnat arabe des nations à Nabeul. Une information triste qui se confirmait au gré des jours pour ceux qui sont proches du comité provisoire de la FTBB. Un comité qui a certainement trouvé un lourd héritage de 20 ans de gestion personnifiée et chaotique de Ali Benzarti qui a misé seulement sur l’équipe messieurs pour la lâcher depuis plus de 7 ans avec une régression indiscutable.

Ce n’est pas facile pour un comité provisoire chargé de préparer les élections de tout résoudre et d’honorer les engagements pris. Ça demande des années pour restructurer une fédération qui fonctionnait telle une entreprise familiale. Benzarti. Mais en même temps, se désister de l’organisation est un mauvais signal. Une sorte d’échec. Voire d’incompétence.

On savait la date, on savait où ça devrait se dérouler, on a une équipe qui se prépare pour jouer les premiers rôles, alors c’était quoi le problème au juste ? Une ville comme Nabeul, un des bastions du basket tunisien avec une belle logistique disponible avec des salles de Hammamet, Beni Khiar et d’autres qui peuvent prêter main-forte, était le meilleur choix.

Ceci sans oublier la capacité d’hébergement et le large choix dans cette zone touristique notoire. Finalement et après une longue hésitation, on n’a pu être à temps et cette organisation est tombée à l’eau pour que le Bahreïn rebondisse et l’organise. 

Quelles que soient les raisons, rien ne justifie ce manquement. Toutes les circonstances atténuantes qu’on peut donner au bureau provisoire de la FTBB ne peuvent pas occulter ce malaise qu’on ressent. Il y va de la crédibilité de notre sport  et de notre compétence à organiser les événements sportifs.

Au moment où l’Egypte et le Maroc notamment ne ratent aucun événement en Afrique et au monde arabe toutes compétitions et catégories confondues, ce n’est pas beau que l’on se désiste d’organiser un événement qui aurait été une vraie fête à Nabeul. L’équipe de Tunisie, en phase de transition, a besoin de jouer devant son public. Malheureusement, ce ne sera pas le cas. Les critiques qui fusent de partout, essentiellement du clan de l’ex-bureau fédéral dissous, sont compréhensibles. On leur a donné en tout cas l’occasion de le faire. 

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