Vingt-deux ans de prison par contumace contre Marzouki, Daïmi et Kilani
L’ancien président de la République provisoire Moncef Marzouki, son ex-conseiller Imed Daïmi, ainsi que l’ancien bâtonnier Abderrazek Kilani, ont été condamnés par contumace à 22 ans de prison ferme chacun avec exécution immédiate, a-t-on appris ce vendredi de sources judiciaires, selon site de la place.
Le jugement a été rendu par la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès du Tribunal de première instance de Tunis. Deux autres accusés, également en fuite, ont écopé de la même peine, ajoute la même source.
Ces condamnations interviennent à la suite d’une décision de la chambre des mises en accusation près la Cour d’appel de Tunis, qui a ordonné le renvoi des cinq accusés devant la juridiction compétente pour des faits qualifiés de crimes à caractère terroriste.
Selon la porte-parole du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, les poursuites font suite à une conférence de presse tenue à Paris, au cours de laquelle Moncef Marzouki, accompagné d’Imed Daïmi et d’Abderrazek Kilani, aurait tenu des propos virulents à l’encontre d’institutions de l’État tunisien et de membres du corps judiciaire.
Les autorités judiciaires estiment que ces déclarations relèvent de l’incitation à la haine et de l’atteinte à la sûreté de l’État, des faits considérés comme relevant de la législation antiterroriste.
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