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Kais Saied : “L’État tunisien ne cédera pas au chantage, la loi s’appliquera à tous”

Le président de la République Kais Saied a affirmé qu’il se trompe celui qui croit pouvoir empêcher l’application de la loi et du principe de redevabilité, soulignant que nombreux services publics ne fonctionnent pas conformément à la politique arrêtée par l’État tunisien ni dans le respect de la législation en vigueur.

Présidant jeudi le conseil des ministres, il a ajouté que le crime est double lorsque, non seulement, on se soustrait à son devoir, mais qu’en plus, on entrave délibérément la mise en œuvre des projets nationaux, dans le seul but d’attiser les tensions sociales par tous les moyens.

Certains responsables ont failli à leur devoir, a-t-il fait observer, jugeant inadmissible que le président de la République se trouve obligé d’intervenir pour résoudre un problème censé relever de la compétence d’un responsable local.

Kais Saied a jugé “absolument anormales” les coupures fréquentes d’eau et d’électricité dans plusieurs régions de la République. Il a insisté sur le besoin d’une nouvelle approche nationale des services publics incluant entre autres les transports, la santé, le marché de gros….

L’Etat social et la révolution législative doivent être suivis par une révolution administrative et culturelle, a-t-il soutenu.

La solution ne peut être que de portée nationale et non sectorielle. Elle doit s’inscrire dans le cadre d’une approche globale, a-t-il fait observer.

L’Etat tunisien ne cède pas à la pression du chantage et ceux qui se posent aujourd’hui en victimes portent pourtant une part de responsabilité dans l’appauvrissement d’une large partie de la population.

Les Tunisiens sont victimes d’une politique adoptée depuis des décennies qui a sapé les fondements de plusieurs services publics comme la santé, l’éducation, le transport, la sécurité sociale….., a-t-il fait observer.

C’est un combat mené sur plusieurs fronts que nous menons, aujourd’hui, pour asseoir les fondements de la justice sociale dans le cadre d’un Etat qui garantit, effectivement, les droits et les libertés…

La souveraineté de l’Etat tunisien est indiscutable, nous traitons en position d’égal à égal et nos positions sont claires puisqu’elles procèdent de la volonté de tous les Tunisiens, a-t-il, par ailleurs, souligné, insistant que le pays avance dans la bonne voie, celle tracée par le peuple.

Les infiltrés qui se sont immiscés dans l’administration tunisienne pour servir les intérêts des lobbies doivent comprendre que la Tunisie appartient à un peuple souverain et non à ceux qui ont pris le contrôle de l’économie et du taux de croissance, où presque tous les services publics ont été cédés, a poursuivi le président de la République avant de souligner l’engagement de l’Etat tunisiens à restituer les ressources des Tunisiens.

Abordant le dossier des fonds spoliés, le président de la République a fait savoir que plusieurs parties étrangères évoquent des prétextes juridiques pour justifier leur rétention.

Il a par ailleurs souligné l’urgence d’accélérer la réforme de plusieurs structures qui représentent une véritable hémorragie pour les finances publiques.

 

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Saïed : “Personne n’est au-dessus de la loi et la souveraineté nationale n’est pas négociable”

Le président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé jeudi, lors de sa présidence du Conseil des ministres, que l’application de la loi ne saurait être entravée, insistant sur le fait que “nul n’est au-dessus de la reddition de comptes”. Il s’est exprimé dans un discours ferme sur le fonctionnement de l’administration tunisienne et la situation de plusieurs services publics qu’il juge en décalage avec les orientations définies par l’État.

Responsabilités entravées et sabotage délibéré

Le chef de l’État a dénoncé le comportement de certains responsables qui, au lieu d’assumer leurs fonctions, bloquent volontairement l’avancement de projets publics. “Le but est clair : attiser la colère sociale par tous les moyens”, a-t-il affirmé, tout en précisant que plusieurs responsables publics n’ont pas rempli leurs obligations et n’ont, de ce fait, plus leur place dans l’appareil d’État.

Il a fustigé la nécessité de devoir intervenir personnellement dans des affaires qui devraient être gérées à l’échelle locale, citant notamment des irrégularités dans la gestion de l’eau potable dans le gouvernorat du Kef, où des factures falsifiées ont été émises, ainsi que des coupures d’eau et d’électricité jugées “injustifiées” dans plusieurs régions à la veille de l’Aïd al-Adha.

Sur un autre plan, le président a appelé à une refonte complète du modèle de gestion des services publics essentiels, tels que la santé, les transports ou encore le marché de gros. “La révolution législative doit être suivie d’une révolution administrative et culturelle”, a-t-il déclaré, évoquant la construction d’un État social fondé sur la justice économique, la transparence et la fin de la marginalisation.

“Il n’y a pas de liberté de circulation sans transport accessible, ni de droit à l’éducation sans moyens adéquats dans toutes les régions”, a-t-il souligné, appelant à la concrétisation des droits garantis par la Constitution – politiques, civils, économiques et sociaux – afin d’assurer à tous les citoyens une vie digne et un emploi.

Lutte contre la corruption et la captation des ressources

Le chef de l’État a en outre lancé une mise en garde à ceux qu’il accuse de se tourner vers l’étranger, se montrant critiques envers certains acteurs politiques et médiatiques qu’il qualifie de “traîtres et agents à la solde de puissances étrangères”. “La Tunisie est un État souverain. Sa souveraineté appartient au peuple, et n’est pas à vendre”, a-t-il martelé.

Il a également réitéré que la souveraineté de la Tunisie à l’international n’est pas un sujet de négociation, et que les relations avec les autres pays doivent se faire sur un pied d’égalité, dans le respect de la volonté populaire.

Kaïs Saïed a aussi dénoncé l’influence persistante de lobbies et de clans économiques ayant, selon lui, accaparé la richesse nationale. Il a rappelé que la majorité des services publics ont été bradés, contribuant à l’extension de la pauvreté et de la corruption. “Les richesses du peuple tunisien doivent lui revenir, et nous ne les céderons pas”, a-t-il déclaré.

Concernant les fonds détournés à l’étranger, il a critiqué les obstacles judiciaires invoqués par certains pays pour empêcher leur restitution, affirmant que seuls de “maigres montants” ont été récupérés, à l’instar de plusieurs pays africains.

Une volonté d’aller jusqu’au bout

“Nous n’accepterons rien d’autre que la victoire et le rétablissement complet de l’État”, a insisté le président, évoquant la récente interdiction de la sous-traitance dans les secteurs public et privé comme mesure forte contre l’exploitation des travailleurs. Il a également appelé à une évaluation rigoureuse de nombreuses structures publiques qui, selon lui, gaspillent l’argent du contribuable sans produire de résultats tangibles.

“Tous les Tunisiens sont égaux. Il n’y a pas de traitement préférentiel entre les régions. Et toute personne fautive devra rendre des comptes, quelle que soit sa fonction”, a-t-il ajouté.

Finalement et non moins important, le président a dénoncé les discours alarmistes et les campagnes de désinformation visant à affaiblir les institutions. Il a affirmé que la Tunisie dispose des ressources nécessaires pour surmonter ses difficultés, à condition de faire preuve de détermination. Il a conclu en assurant que les “résidus du passé” encore présents dans l’administration seront écartés et traduits en justice.

Il est à noter que le Conseil des ministres a par ailleurs examiné plusieurs projets de lois et décrets d’application, et discuté de l’état général des services publics.

La Presse

La CDG préside un CM sur un projet de loi fondamentale sur les structures sportives

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, a présidé, samedi 14 juin à La Kasbah, un conseil ministériel consacré à l’examen d’un projet de loi organique sur les structures sportives, dans le cadre des réformes en cours dans le secteur.

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a présidé ce samedi, au Palais de la Kasbah, un conseil ministériel dédié à l’examen d’un nouveau projet de loi fondamentale sur les structures sportives.

En ouvrant la séance, elle a souligné la nécessité de réorganiser et moderniser le cadre institutionnel du sport, afin de remédier aux dysfonctionnements qui affectent les établissements publics et freinent le bon déroulement des activités sportives. Elle a plaidé pour une vision renouvelée, en phase avec les normes internationales et les principes nationaux, afin de répondre aux défis actuels du secteur.

Le sport, a-t-elle rappelé, représente aujourd’hui bien plus qu’un enjeu social ou éducatif : il est devenu un vecteur économique important, porteur d’emplois, notamment pour les jeunes diplômés. D’où l’urgence de réviser une législation devenue obsolète, notamment la loi organique n°11 de 1995, qui ne répond plus aux exigences actuelles.

Une loi pour moderniser la gouvernance du sport

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, a présenté les grandes lignes du projet, qui vise à adapter le système sportif national aux mutations du sport mondial et aux exigences de performance. Ce texte s’inspire des expériences comparées à l’international et cherche à valoriser les disciplines sportives, tout en portant l’ambition de rehausser le niveau de compétitivité tunisien à l’échelle régionale et mondiale.

Le projet introduit plusieurs principes fondamentaux :

  • Démocratisation des structures sportives à travers des élections internes garantissant intégrité et neutralité ;

  • Transparence via des mécanismes d’information et de publication renforcés ;

  • Gouvernance rigoureuse pour une gestion saine des ressources humaines et financières ;

  • Professionnalisation des clubs sportifs, avec des méthodes de gestion modernes ;

  • Diversification des sources de financement ;

  • Contrôle accru pour assurer la continuité du service public sportif.

Une nouvelle ère pour le sport tunisien

En conclusion, la cheffe du gouvernement a salué ce projet comme une étape décisive vers une réforme en profondeur du secteur sportif. Elle a mis en avant l’importance de la transparence, de l’éthique et de la bonne gouvernance comme piliers d’une nouvelle dynamique, destinée à doter le sport tunisien d’un cadre juridique solide, à même de soutenir ses ambitions futures.

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