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Forte hausse des IDE en Tunisie en 2024, selon la CNUCED

Selon le dernier rapport de la CNUCED, les Investissements Directs Étrangers (IDE) en Tunisie ont augmenté de 21 % en 2024 par rapport à 2023, atteignant 936 millions de dollars. Le pays, aux côtés de l’Égypte, a largement contribué à la hausse des investissements en Afrique du Nord, où la valeur des nouveaux projets a progressé de 12 % pour s’établir à 76 milliards de dollars.

La Tunisie a notamment enregistré des annonces d’investissement totalisant 13 milliards de dollars, dont un mégaprojet dans les énergies renouvelables estimé à 6 milliards. L’Afrique du Nord devient ainsi la seule région du continent à afficher une hausse significative des projets d’investissement.

À l’échelle du continent africain, les IDE ont bondi de 75 % pour atteindre 97 milliards de dollars, représentant 6 % des flux mondiaux. Hors effet exceptionnel de l’Égypte, la progression reste solide (+12 %, soit 62 milliards de dollars). L’Afrique attire également un nombre croissant de mégaprojets et poursuit ses efforts de libéralisation et de facilitation des investissements.

Les investisseurs européens restent les premiers acteurs sur le continent, suivis des États-Unis et de la Chine, dont les IDE (42 milliards de dollars) s’orientent vers de nouveaux secteurs comme l’agroalimentaire et la pharmaceutique.

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Plan Mattei – Le pari africain de Giorgia Meloni

La stratégie de Giorgia Meloni pour endiguer les flux migratoires, à travers son “Plan Mattei“ divise toutefois les experts. Lesquels, du reste, ne proposent pas d’autre solution. 

À Rome, l’heure est à la diplomatie économique. Vendredi 20 juin, la capitale italienne accueille un sommet qui pourrait redéfinir les relations entre l’Europe et l’Afrique. Au cœur des discussions : le fameux « plan Mattei ». Cette initiative portée par la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, et baptisée du nom du fondateur d’Eni, le géant pétrolier transalpin.

L’ambition affichée par l’Italie est claire : transformer les relations avec le continent africain en privilégiant l’investissement plutôt que l’aide traditionnelle. Quatorze nations sont dans le viseur italien, du Maghreb – la Libye exceptée – à l’Afrique de l’Est, en passant par certains pays d’Afrique de l’Ouest comme le Sénégal ou la Côte d’Ivoire.

Lire aussi: L’Italie investit 600 millions d’euros dans le Plan Mattei pour l’Afrique

Toutefois, les chiffres révèlent un écart entre les annonces et la réalité. Si le gouvernement Meloni évoque 5,5 milliards d’euros, les documents officiels de novembre 2024 montrent qu’à peine deux milliards ont été concrètement affectés à des projets identifiés.

Ursula von der Leyen appuie Giorgia Meloni

La présence d’Ursula von der Leyen aux côtés de Giorgia Meloni n’est pas anodine. Bruxelles voit dans cette initiative italienne un complément à sa propre stratégie « Global Gateway », dotée de 150 milliards d’euros. Une manière pour l’Union européenne de répondre aux « Nouvelles routes de la soie » chinoises tout en s’appuyant sur un partenaire méditerranéen.

Il faut reconnaître que l’Italie joue habilement ses atouts diplomatiques. Contrairement à Paris, Rome ne traîne pas le boulet colonial dans la région sahélienne, où plusieurs pays ont récemment montré la porte aux forces françaises.

Des projets concrets mais des moyens limités

Parmi les initiatives phares du plan : une liaison ferroviaire entre la Zambie et l’Angola, ou encore un investissement de 65 millions d’euros dans les biocarburants kényans. Ces projets s’inscrivent dans une logique de diversification énergétique cruciale pour l’Italie depuis l’invasion russe de l’Ukraine.

Cependant, les spécialistes restent sceptiques. Giovanni Carbone, expert de l’Institut ISPI de Milan, pointe du doigt l’inadéquation entre l’ampleur des financements et l’objectif de réduction des flux migratoires. « L’échelle n’est pas la bonne », tranche-t-il.

Il faut dire que les dirigeants africains– ou bien certains d’entre eux- accueillent cette initiative avec un mélange d’intérêt et de prudence. L’ex-président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, avait mis en garde contre les « promesses non tenues ».

De son côté, le président kényan William Ruto souligne que les obstacles structurels – comme le coût prohibitif de la dette africaine – ne sauraient être résolus par les seuls investissements.

Mais encore! L’ONG ReCommon dénonce ce qu’elle considère comme un habillage vert d’intérêts économiques traditionnels. Selon Simone Ogno, porte-parole de l’organisation, le plan pourrait avant tout servir les géants italiens des hydrocarbures comme Eni, ou des groupes comme Terna et Bonifiche Ferraresi.

Par ailleurs, la question du suivi des projets devient centrale. Dans un contexte où les initiatives de développement se multiplient, la capacité de Rome à tenir ses engagements sur le long terme sera scrutée de près aussi bien par ses partenaires africains qu’européens.

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Hydrocarbures : renouvellement du partenariat entre la Tunisie et ENI

Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, a reçu mercredi 18 juin une délégation de haut niveau de la société italienne ENI. La conduisait Martina Opizzi, directrice pour la région Afrique du Nord – spécialisée dans la production d’hydrocarbures.

Côté tunisien, étaient également présents le secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane, la cheffe de cabinet, Afef Chechi Tlayari, ainsi que plusieurs hauts responsables du secteur. Sans oublier Dalila Chebbi Boutour (PDG de l’ETAP), et Hédi Chaâbane (directeur général par intérim des hydrocarbures), rapporte la Radio nationale (RTCI). Les discussions ont porté sur les activités actuelles d’ENI en Tunisie ainsi que sur ses projets d’investissement futurs dans le domaine des hydrocarbures. Il a été question de l’importance stratégique de ce secteur dans le soutien à l’économie tunisienne.

La ministre a saisi l’occasion pour saluer le partenariat stratégique entre la Tunisie et ENI dans les domaines de l’exploration et de la production pétrolière depuis les années 1960. Elle a réaffirmé la volonté des autorités tunisiennes de poursuivre le soutien à l’investissement et de renforcer la coopération avec la société italienne dans les années à venir, relève encore RTCI.

A noter que la production quotidienne actuelle des concessions d’exploitation d’hydrocarbures dans lesquelles ENI est impliquée s’élève à environ 7 884 barils de pétrole et 467 000 mètres cubes de gaz naturel.

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Lancement du Cupra Terramar : Ennakl Automobiles renforce sa position dans le segment des SUV compacts

Ennakl Automobiles a dévoilé jeudi 19 juin le tout nouveau modèle Cupra Terramar, à l’occasion de son troisième lancement majeur de l’année. L’événement s’est tenu simultanément au showroom de la marque à Tunis et à Sfax – en partenariat avec Sfax-Auto, qui a profité de l’occasion pour inaugurer son deuxième Cupra Garage dans la région.

« Avec le Terramar, nous ne lançons pas seulement un nouveau modèle, nous ouvrons une nouvelle voie pour la marque Cupra », a déclaré Anouar Ben Ammar, directeur général d’Ennakl Automobiles. Selon lui, ce lancement s’inscrit dans une stratégie de consolidation de la marque dans le segment stratégique des SUV compacts, tout en conservant l’ADN distinctif de Cupra : performance, design audacieux et électrification.

Le Cupra Terramar marque une nouvelle ère pour la marque espagnole. Ce modèle électrifié associe performance émotionnelle et technologie de pointe, tout en mettant l’accent sur une esthétique provocante et sportive. Ses lignes tendues, ses détails cuivrés et sa signature lumineuse distinctive reflètent l’identité forte de la marque.

Ennakl Automobiles, importateur officiel de Cupra en Tunisie, affirme ainsi son engagement à offrir des véhicules à forte personnalité et à haute valeur technologique. « L’émotion est au cœur de notre conduite, même dans un monde en mutation », fera remarquer Anouar Ben Ammar, soulignant l’importance pour le groupe Ennakl de proposer une mobilité tournée vers l’avenir. Au passage, il invite à rester curieux car Cupra n’a pas encore fini de surprendre.

A noter que la présentation s’est déroulée en présence de partenaires et, bien entendu, de nombreux journalistes, dans une ambiance marquée par la fierté et l’innovation.

Pour le prix, sachez que le Cupra Terramar 1.4 TSI est proposé à partir de 172 980 DT; alors que le Cupra Terramar 1.4 TSI Sport est à 184 980 DT.

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Startup Village ouvre ses portes à La Charguia avec une ambition collaborative et innovante

À l’occasion de son inauguration officielle, Startup Village a dévoilé les contours de son projet, présenté comme un écosystème unique dédié aux startups, aux PME et aux entrepreneurs.

Dans une déclaration accordée à L’Économiste Maghrébin, Iheb Béji, promoteur du projet, a exposé sa vision, son modèle économique et les services proposés dans cet espace situé à La Charguia.

Une vision axée sur le partage et l’apprentissage

Startup Village se positionne comme un lieu où l’échec est perçu comme une étape nécessaire vers la réussite, assure-t-il en substance. « Notre objectif est de créer un environnement où le travail collaboratif et la réflexion collective permettent d’accélérer l’innovation », explique M. Béji.

Contrairement aux espaces de coworking traditionnels, ce projet se veut avant tout un « espace de vie », conçu pour offrir un cadre à la fois professionnel et convivial, explique-t-il.

L’accent est mis sur le « design thinking », avec des infrastructures modulables adaptées aux besoins des entrepreneurs. Le site intègre non seulement des espaces de travail, mais aussi des solutions logistiques, des modèles de vente innovants et des zones dédiées à la création.

Un modèle économique basé sur les services, pas la location

Contrairement à une simple offre immobilière, Startup Village propose une approche différente. « Nous ne louons pas des bureaux, nous mettons à disposition des services complets pour les entreprises », souligne Iheb Béji. Ce modèle inclut des formules flexibles, allant du flex office (postes à la journée) au private office (bureaux privatifs).

Déjà, 80% des espaces sont occupés, une performance notable pour une structure qui vient tout juste d’être inaugurée. Le complexe compte actuellement 250 postes de travail, un espace de stockage de 1000 m², ainsi que des « boxes » modulables pour les petites entreprises.

Un projet mature après 10 mois d’aménagement

Le développement de Startup Village a nécessité dix mois de travaux, avec un aménagement pensé pour favoriser les échanges et la productivité. L’écosystème s’appuie sur des partenariats stratégiques avec des acteurs clés de l’innovation, dans une logique de mutualisation des compétences.

« Nous croyons en un écosystème fondé sur la transparence, la confiance et la communauté », affirme-t-il. Et d’ajouter que l’objectif à long terme est de faire de Startup Village un pôle incontournable pour les porteurs de projets en Tunisie, en leur offrant à la fois des ressources matérielles et un réseau professionnel solide.

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Israël/Iran: Trump envisage d’entrer en guerre

Jamais la situation au Moyen-Orient n’a été aussi dangereuse. Le monde retient son souffle. Il y a quelques minutes, le président américain Donald Trump, cité par le média AXIOS toujours très bien informé, envisage d’entrer en guerre contre l’Iran.

Il a également affirmé : « nous avons le contrôle total de l’espace aérien iranien ».

Trump a ajouté : « Nous savons où se cache le Guide suprême, mais nous n’allons pas le tuer pour le moment ». Il demande aussi à l’Iran de « capituler sans conditions ». Cela rappeler l’Allemagne et le Japon pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Alors, rappelons que pendant la journée, des informations ont circulé pour souligner que des avions américains se dirigeaient vers la zone du conflit.

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La Chine suspend les droits de douane pour 53 pays africains… pour quel impact?

53. C’est le nombre de pays africains qui sont exemptés de droits de douane en Chine. L’annonce a été faite le 12 juin par Pékin.

Et comme l’on peut s’y attendre, cette « … annonce a eu un fort retentissement sur le continent », soulignent nos confrères de la RFI. Cependant, il faut savoir que l’Empire du Milieu importe d’Afrique essentiellement des matières premières, les minerais et le pétrole entre autres qui ont une faible valeur ajoutée, tient à le rappeler la radio française. « Une exemption complète des droits de douane ne devrait avoir qu’un impact marginal sur les économies africaines ».

Même si les modalités de ces suppressions n’ont pas encore été définies, certains dirigeants y voient « une réponse politique aux droits de douane » de Trump. C’est pourquoi le directeur de la Chaire business et industrie en Afrique à l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC), Benoit Chervalier, avertit déjà : « Si les exemptions ne concernent que les matières brutes – cela n’aura que peu d’effet et cela n’incitera pas les pays africains à accélérer sur la transformation locale ». Et d’expliquer : « C’est une chose d’exonérer, par exemple, de la matière brute. C’en est une autre de savoir si le même type d’exemptions couvrirait des matières transformées en Afrique qui seraient exportées en Chine. Pour l’instant, on n’est pas du tout dans ce cas de figure ».

De son côté, Thierry Pairault, chercheur et spécialiste de la présence chinoise en Afrique, souligne que sur les produits agricoles, la Chine tient également les manettes : « Les échanges agricoles ne sont pas du fait d’une activité promue par les pays africains et d’une activité organisée, par exemple, par la province du Hunan. Cela risque de profiter davantage à la province du Hunan, qui utilise ses échanges commerciaux avec l’Afrique pour renflouer ses finances locales, qu’aux producteurs africains ».

Au final, les échanges des pays africains avec Pékin ne représentent que 3 % du commerce extérieur chinois. Donc, Thierry Pairault estime qu’« il n’y a rien d’économique dans l’annonce faite par le gouvernement chinois. Personnellement, je considère que c’est un acte politique. C’est un effet d’annonce, qui va, entre autres, à l’encontre des déclarations de Donald Trump. Et je pense que l’élément le plus important, c’est beaucoup plus dans cet affrontement entre la Chine et les États-Unis. Très objectivement, c’est sur une portion très minime que les choses peuvent jouer ». 

Comprendre par-là que cette exonération par des droits de douane ne compensera pas les taxes imposées aux produits africains. Il faut en un mot rester prudent.

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Et si Trump ne voulait plus aucun Africain aux États-Unis ?

Près de la moitié des pays africains, plus précisément 25 (sur 53 pays), sont désormais interdits d’entrée sur le territoire américain. C’est ce que rapportent RFI, le Washington Post et Reuters. Ils ont « 60 jours pour répondre aux conditions de sécurité demandées par Washington », selon un document envoyé le 14 juin 2025 par le département d’Etat aux diplomates des pays concernés.

Au total, 36 pays sont concernés par cette interdiction de Trump, dont 25 en Afrique, qui pourraient être interdits de voyage aux États-Unis. Un document interne, consulté par le Washington Post et Reuters, a été envoyé aux diplomates des pays concernés, samedi 14 juin.

A rappeler que début de ce mois juin, une mesure d’interdiction d’entrée sur le territoire américain avait déjà été décrétée, visant douze pays, dont la République du Congo, le Tchad et Haïti. Des restrictions avaient aussi été décidées, notamment pour le Togo et le Burundi. Ces mesures ont été justifiées pour des raisons de sécurité nationale, par le président des États-Unis, Donald Trump.

Voici la liste des pays africains susceptibles d’être concernés :

  • Angola
  • Bénin
  • Burkina Faso
  • Cap-Vert
  • Cameroun
  • Côte d’Ivoire
  • République Démocratique du Congo
  • Djibouti
  • Éthiopie
  • Égypte
  • Gabon
  • Gambie
  • Ghana
  • Liberia
  • Malawi
  • Mauritanie
  • Niger
  • Nigeria
  • Sao Tomé-et-Principe
  • Sénégal
  • Soudan du Sud
  • Tanzanie
  • Ouganda
  • Zambie
  • Zimbabwe.

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BTK BANK réinvente le paiement fractionné avec “Super Facilité”

BTK BANK frappe fort en lançant “Super Facilité”, une solution de paiement en plusieurs fois 100 % digitale, instantanée et accessible, qui vient bousculer les usages traditionnels du chèque et positionner la banque en pionnière du Buy Now Pay Later en Tunisie.

Une nouvelle ère du paiement, en un scroll

Avec Super Facilité, plus besoin de formalités ni de rendez-vous en agence. En moins d’une minute, le client planifie son paiement via l’application BTK PAY, choisit le nombre d’échéances (de 2 à 12 fois), et finalise l’achat chez n’importe quel commerçant équipé d’un TPE ou sur un site e-commerce.

  • Pas de carte spéciale à utiliser.
  • Pas d’attente.
  • Jusqu’à 40 000 dinars de plafond accessible directement.

Simple, rapide, et inclusif, Super Facilité démocratise l’accès au paiement étalé, avec des critères d’éligibilité assouplis pour toucher un public large, y compris les revenus intermédiaires.

Un booster pour l’économie réelle

En plus de répondre aux besoins des particuliers, Super Facilité offre aux commerçants et prestataires de tous secteurs (éducation, santé, tourisme…) un avantage stratégique : le règlement immédiat, sans attendre les échéances. Résultat : plus de ventes, moins de risques.

Cette solution représente également un levier de modernisation : en stimulant l’usage du paiement par carte et des wallets, elle accélère la digitalisation du commerce tunisien.

BTK PAY, première app tunisienne à intégrer un BNPL natif

À l’occasion de ce lancement, l’application BTK PAY a été entièrement repensée : design plus clair, ergonomie optimisée, navigation intuitive. Elle devient la première app bancaire tunisienne à combiner Buy Now Pay Later + portefeuille digital, au service d’une expérience client fluide et innovante.

Une vision stratégique, des résultats visibles

Super Facilité incarne l’orientation claire de BTK BANK : innover utile, moderniser l’offre bancaire, et élargir l’inclusion financière. C’est l’un des piliers d’un plan de transformation ambitieux lancé fin 2021, déjà marqué par :

  • une série de lancements digitaux réussis,

  • des agences modernisées,

  • une gouvernance des données solide,

  • et trois exercices consécutifs dans le vert.

 

BTK BANK ne se contente plus d’accompagner le changement : elle en est désormais un acteur moteur.

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Déclaration de Carthage pour « Une seule santé » : une feuille de route régionale face aux défis 

La Déclaration de Carthage pour « Une seule santé » a été officiellement présentée ce samedi par le ministre tunisien de la Santé, Mustapha Ferjani, à l’ouverture de la Conférence régionale sur l’approche « One Health » organisée les 14 et 15 juin 2025 à Tunis, réunissant les pays de la région MENA.

Ce texte fondateur vise à renforcer la coopération régionale face aux défis croissants en matière de santé publique, de protection animale et d’environnement, dans un contexte marqué par les changements climatiques, la désertification, la résurgence des maladies émergentes et les risques de pandémies.

Un engagement collectif pour une approche intégrée

La Déclaration appelle les pays signataires à intégrer l’approche « Une seule santé » dans leurs politiques nationales, à mettre en place des mécanismes d’investissement dans des systèmes d’alerte précoce, de contrôle sanitaire et de formation, tout en misant sur l’échange d’expertises et la coopération internationale.

Le ministre Ferjani a plaidé pour la création d’un centre régional « One Health » basé en Tunisie, qui jouerait un rôle clé dans le renforcement des capacités, la diffusion des meilleures pratiques et l’harmonisation des cadres législatifs. Il a également insisté sur la sensibilisation du public, la mobilisation des ressources et l’importance d’une gouvernance sanitaire efficace à tous les niveaux.

Un document structurant à transformer en plan d’action

La Déclaration de Carthage propose une vision commune et opérationnelle pour faire face aux risques sanitaires transfrontaliers, notamment les maladies transmises de l’animal à l’homme, comme la malaria ou la leishmaniose. Elle s’inspire de l’expérience tunisienne et tire des leçons des conséquences de la pandémie de Covid-19, tant sur les plans sanitaires que socio-économiques.

Les participants à la conférence ont unanimement souligné la nécessité urgente de concrétiser cette déclaration en un plan d’action régional efficace, fondé sur le partenariat, la solidarité et l’adaptation aux réalités spécifiques de chaque pays.

Soutien des organisations internationales

Les représentants de l’OMS, de la FAO, du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) ont exprimé leur plein soutien à l’initiative. Ils se sont engagés à accompagner les États de la région dans la mise en œuvre de plans intégrés, en apportant un appui technique, scientifique et logistique, et en encourageant les synergies et le partage d’expériences.

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Zoom – Frappes iraniennes sur Israël : le Moyen-Orient au bord de l’embrasement – et la Tunisie face à l’onde de choc

L’escalade entre Téhéran et Tel-Aviv marque un tournant stratégique majeur pour le Moyen-Orient. Au-delà du choc régional, c’est tout l’équilibre géopolitique mondial qui vacille. Le Maghreb, et notamment la Tunisie, pourrait en subir des répercussions économiques, sécuritaires et diplomatiques.

Décryptage d’un basculement aux ramifications multiples

 

Une rupture historique dans le rapport de force

L’attaque directe et revendiquée de l’Iran contre Israël, après le bombardement du consulat iranien à Damas, constitue une première dans l’histoire de la rivalité entre les deux puissances. L’Iran ne se cache plus derrière ses réseaux : il assume ouvertement sa riposte. Ce tournant traduit non seulement une démonstration de force extérieure, mais aussi une volonté de raffermir la cohésion interne face aux défis économiques et sociaux que traverse la République islamique.

Israël, de son côté, voit s’effriter l’efficacité de sa stratégie de dissuasion. Pris entre plusieurs fronts – Gaza, Liban, Syrie – l’ouverture d’un axe direct avec l’Iran redistribue totalement les cartes.

 

La Tunisie et le Maghreb dans la ligne indirecte du feu

Pour la Tunisie et les pays du Maghreb, cette montée des tensions n’est pas un spectacle lointain. Elle menace de perturber les équilibres déjà fragiles de la région.

Sur le plan économique, une hausse prolongée des prix du pétrole affecterait lourdement la facture énergétique tunisienne, déjà sous pression. La flambée des cours du baril pourrait accentuer les déséquilibres budgétaires et nourrir l’inflation importée.

Sur le plan commercial, les perturbations dans les détroits d’Ormuz et de Bab el-Mandeb – points de passage cruciaux pour le commerce mondial – pourraient désorganiser les chaînes logistiques, augmenter les coûts d’approvisionnement, et ralentir la croissance.

Sur le plan sécuritaire, le regain de tension au Moyen-Orient pourrait avoir un effet domino en Afrique du Nord et dans le Sahel, zones déjà marquées par la montée des réseaux extrémistes. La Tunisie, malgré ses efforts en matière de sécurité, reste vulnérable aux reconfigurations du djihadisme régional, notamment dans le cadre d’alliances opportunistes entre groupes transnationaux.

 

Trois scénarios, trois risques pour le Maghreb

 

  • Le premier risque, l’embrasement militaire global et un choc énergétique et diplomatique :

Une confrontation plus prononcée entre Israël et l’Iran impliquerait inévitablement leurs alliés respectifs. Pour le Maghreb, cela signifierait non seulement des tensions diplomatiques à gérer dans un contexte d’alignements forcés, mais aussi un choc inflationniste à absorber, avec des répercussions sociales potentiellement explosives.

 

  • Le second risque, la guerre indirecte : instabilité diffuse et menace terroriste :

Dans ce scénario, les tensions se déplacent vers les théâtres périphériques. Les groupes extrémistes pourraient tenter de réinvestir des espaces fragiles, en particulier au Sahel et en Libye, créant un effet de contagion sécuritaire vers l’Algérie, la Tunisie et la Mauritanie.

 

  • Le troisième risque, la désescalade diplomatique… une opportunité pour les médiations sud-méditerranéennes ?

Si les grandes puissances parviennent à imposer un retour au dialogue, cela pourrait ouvrir un espace de repositionnement pour des pays comme la Tunisie, traditionnellement attachés à la non-ingérence et au multilatéralisme. Une médiation régionale, voire africaine, pourrait offrir une alternative crédible à l’affrontement, tout en revalorisant le rôle des pays non alignés dans la recomposition géopolitique.

 

Entre reconfiguration mondiale et dilemmes maghrébins.

 

Cette crise n’est pas seulement un duel militaire : elle annonce une recomposition géopolitique. Tandis que l’Occident réaffirme son soutien à Israël, l’Iran bénéficie d’une bienveillance stratégique de Moscou et du silence tactique de Pékin.

Le monde arabe et les pays du Sud, dont le Maghreb, se retrouvent une fois encore confrontés à des choix difficiles : préserver leurs équilibres diplomatiques ou redéfinir leurs alignements stratégiques.

Pour la Tunisie, ces évolutions interviennent dans un contexte de fragilité économique et d’isolement diplomatique relatif. L’exacerbation des tensions mondiales renforce l’urgence de renforcer les marges d’autonomie stratégique, de diversifier les partenariats économiques et de consolider les mécanismes de sécurité régionale.

 

Une opportunité à saisir dans la tourmente ?

Si le risque de contagion est réel, cette crise pourrait également inciter les pays du Maghreb à accélérer leur coordination diplomatique et sécuritaire. Une voix maghrébine commune sur la scène internationale, axée sur la paix, la stabilité régionale et la défense des intérêts énergétiques, pourrait redonner du poids à la région dans un monde multipolaire en gestation.

 

In fine, le moment de lucidité stratégique

Les frappes iraniennes contre Israël ne sont pas qu’un épisode de plus dans l’instabilité moyen-orientale. Elles annoncent une rupture durable, dont les ondes de choc atteindront inévitablement la rive sud de la Méditerranée.

Pour la Tunisie et ses voisins, le défi est triple : contenir les répercussions économiques, prévenir les menaces sécuritaires, et se positionner intelligemment dans un monde où la neutralité devient un art diplomatique de plus en plus stratégique.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Coupe du monde des clubs 2025 : voici la composition des huit groupes

Le nouveau format de la Coupe du monde des clubs – à 32 équipes -, dont quatre africaines, se déroule du 15 juin au 13 juillet 2025 aux États-Unis.

On y trouve également le PSG (nouveau champion d’Europe), le Real Madrid, l’Inter Milan, Manchester City, l’Inter de Miami, etc. 

À souligner au passage que la Fifa, présidée par Gianni Infantino, a provisionné la somme de 874.565.000 euros pour cette édition. Et que le vainqueur empochera la coquette somme de 125 millions de dollars, soit un peu plus de 109 millions d’euros.

Côté diffusion, c’est l’entreprise britannique DAZN qui a obtenu les droits au niveau mondial. Elle les a cédés à TF1 pour la finale, pour une codiffusion le 13 juillet à 21 heures, et pour l’entrée en lice du PSG, contre l’Atlético de Madrid, la nuit de samedi à dimanche 15 juin à 21 heures, rapporte 20minutes.fr

À noter également que le match d’ouverture opposera dimanche 15 juin (à 3 heures du matin, heure de Tunisie) Al Ahly à Inter Miami.

Voici les groupes de la Coupe du monde des clubs :

Groupe A

  • Palmeiras (Brésil)
  • Porto (Portugal)
  • Al Ahly (Égypte)
  • Inter Miami (États-Unis).

Groupe B

  • Paris Saint-Germain (France)
  • Atlético de Madrid (Espagne)
  • Botafogo (Brésil)
  • Seattle Sounders (USA).

Groupe C

  • Bayern Munich (Allemagne)
  • Auckland City (Nouvelle-Zélande)
  • Boca Juniors (Argentine)
  • Benfica (Portugal).

Groupe D

Groupe E

  • River Plate (Argentine)
  • Urawa Red Diamonds (Japon)
  • Monterrey (Mexique)
  • Inter Milan (Italie).

Groupe F

  • Fluminense (Brésil)
  • Borussia Dortmund (Allemagne)
  • Ulsan HD (Corée)
  • Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud).

Groupe G

  • Manchester City (Angleterre)
  • Wydad AC (Maroc)
  • Al Ain (EAU)
  • Juventus (Italie).

Groupe H

  • Real Madrid (Espagne)
  • Al-Hilal (Arabie saoudite)
  • Pachuca (Mexique)
  • Salzbourg (Autriche).

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Le Maroc dans le top 5 des puissances économiques d’Afrique (FMI)

Contrairement à plusieurs autres pays du continent africain, qui dépendent essentiellement de leurs ressources naturelles, le Royaume du Maroc se distingue comme un modèle hybride, à mi-chemin entre une économie émergente et une puissance d’influence régionale.

C’est en tout cas ce qui ressort du classement du FMI de 2025, faisant état d’une performance du Royaume qui dépasse les seuls indicateurs quantitatifs : elle reflète une transformation qualitative, une volonté de s’inscrire durablement dans les chaînes de valeur régionales et mondiales, ainsi qu’une ambition panafricaine assumée.

Selon les dernières prévisions du FMI pour 2025, le Maroc se hisse à la cinquième place des économies africaines, avec un PIB estimé à 165,8 milliards de dollars. Une performance remarquable qui positionne le Royaume comme un acteur économique de premier plan sur le continent.

Ce succès économique n’est pas le fruit du hasard, mais celui d’une vision stratégique à long terme. Depuis plus d’une décennie, le Maroc a engagé une transformation structurelle de son économie, misant sur la diversification plutôt que sur la rente extractive.

Une économie diversifiée

L’économie marocaine, parmi les plus diversifiées du continent avec celle de l’Afrique du Sud, est soutenue par les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, de l’offshoring… qui contribuent, à côté des phosphates et de l’agriculture, à la création d’emplois et à la hausse des exportations.

Parmi les moteurs de cette dynamique figurent :

  • Un secteur automobile devenu le premier exportateur industriel du pays, avec une chaîne de valeur bien intégrée.
  • Des énergies renouvelables en plein essor, notamment grâce aux projets phares comme Noor Ouarzazate.
  • Le développement des infrastructures logistiques et portuaires, à l’image du port Tanger Med, désormais un hub stratégique en Méditerranée.
  • Une stabilité politique et une gouvernance économique prudente.

Résilience

Le Maroc se distingue aussi par une résilience avérée face aux chocs exogènes récents : crise du Covid-19, guerre en Ukraine et dérèglements climatiques. Son modèle, basé sur une croissance inclusive, une ouverture mesurée et des réformes structurelles, attire aujourd’hui l’attention des partenaires internationaux.

Ambitions

Parmi les ambitions du pays pour les prochaines années : accélérer l’industrialisation, renforcer la compétitivité des PME et consolider la position du pays en tant que plateforme régionale pour l’Afrique subsaharienne, notamment à travers Casablanca Finance City et l’expansion des entreprises marocaines en Afrique de l’Ouest.

Le Maroc ne mise pas uniquement sur les infrastructures ou l’industrie, il joue également la carte de la transition écologique et technologique. Le pays se veut un hub de l’innovation verte en Afrique, avec des projets de coopération énergétique transfrontalière, comme le futur gazoduc Afrique Atlantique qui traverse plusieurs États d’Afrique de l’Ouest, des initiatives diplomatiques autour du climat, comme l’organisation de la COP22 à Marrakech et le leadership sur les enjeux climatiques africains. De plus, il affiche la volonté de devenir un exportateur d’hydrogène vert à moyen terme, en capitalisant sur le solaire et l’éolien.

Un marché attractif…

Le Royaume séduit les marchés financiers et les bailleurs internationaux grâce à une politique de gestion rigoureuse de la dette, une maîtrise de l’inflation, et un système bancaire considéré comme l’un des plus solides d’Afrique. Ce climat de confiance lui permet d’attirer des investissements directs étrangers (IDE) soutenus, notamment dans les énergies, les infrastructures et la finance verte.

À noter enfin que l’Afrique du Sud maintient sa position de première puissance économique du continent africain avec un PIB prévisionnel de 410,3 milliards de dollars, et ce, en dépit des tensions politiques et des fragilités économiques récurrentes qui affectent sa stabilité. L’Égypte se classe en seconde position, consolidant au passage son statut de pilier régional, avec une projection de 347,3 milliards de dollars, illustrant sa capacité à peser durablement dans les équilibres économiques du continent.

L’Algérie ferme le trio de tête, avec un PIB estimé à 268,9 milliards de dollars, bénéficiant largement d’un environnement énergétique favorable et de recettes d’exportation en hausse.

La véritable surprise vient du Nigeria, dont la puissance démographique – plus de 220 millions d’habitants – ne suffit plus à masquer les failles structurelles. Le pays glisse à la quatrième place avec un PIB de 188,3 milliards de dollars, révélant une difficulté persistante à transformer son immense potentiel en croissance économique soutenue.

 

Source : Maroc Diplomatique

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L’Iran lance sa riposte: 7 blessés dans le centre d’Israël 

Selon plusieurs médias, l’Iran a lancé sa riposte sur Israël, après les frappes menées par l’État hébreu sur plusieurs sites militaires et nucléaires iraniens.
Comme attendu, le commandement militaire israélien indique que plusieurs dizaines de missiles balistiques iraniens ont été tirés sur Jérusalem et à Tel Aviv, faisant au moins 7 blessés.

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