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Fethi Nouri : « La diaspora tunisienne est un trĂ©sor national, exploitons son potentiel Â»

Dans un discours prononcĂ© Ă  l’ouverture du Tunisia Global Forum, Fethi Nouri, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), a dressĂ© un tableau complet des enjeux et opportunitĂ©s liĂ©s Ă  la diaspora tunisienne.

Qualifiant cette derniÚre de « trésor national », il a insisté sur son rÎle stratégique dans la stabilisation macroéconomique, le financement du développement et la transformation structurelle de la Tunisie.

Les transferts de devises des Tunisiens rĂ©sidant Ă  l’étranger (TRE) constituent, depuis des annĂ©es, un pilier essentiel de l’économie nationale. En 2024, ces flux ont reprĂ©sentĂ© prĂšs de 24 % des rĂ©serves en devises de la BCT, contribuant significativement Ă  la stabilitĂ© du dinar tunisien.

Plus encore, ces ressources ont permis de couvrir 49 % du service de la dette extérieure du pays, ajoute le gouverneur de la BCT. Ce qui montre leur importance critique dans la préservation de la souveraineté financiÚre de la Tunisie.

Au-delĂ  de cette fonction stabilisatrice, la diaspora joue un rĂŽle dynamique dans l’économie rĂ©elle. Ses envois de fonds stimulent la consommation des mĂ©nages, soutenant ainsi la demande intĂ©rieure.

Par ailleurs, son apport en investissements directs, particuliĂšrement dans l’immobilier, est estimĂ© Ă  prĂšs de 2 milliards de dinars, selon les Ă©tudes citĂ©es par le gouverneur.

Fethi Nouri n’a pas occultĂ© les limites du dispositif actuel. « Notre approche traditionnelle, axĂ©e sur l’assistance consulaire et les liens culturels, n’a pas permis de crĂ©er une vĂ©ritable dynamique collective porteuse de dĂ©veloppement durable », reconnait-il. Cette analyse rejoint les critiques frĂ©quentes sur le manque de structuration des politiques publiques en direction des compĂ©tences tunisiennes Ă  l’étranger.

Pourtant, le potentiel est immense. Le gouverneur a rĂ©vĂ©lĂ© qu’une cinquantaine (48) cadres tunisiens occupait des postes de direction dans des institutions financiĂšres internationales majeures. « Ces experts peuvent nous aider Ă  prĂ©parer une Ă©mission obligataire internationale dĂšs 2026 », illustre-t-il. Tout en soulignant l’urgence de mieux canaliser ces compĂ©tences vers les prioritĂ©s nationales.

Une modernisation institutionnelle en cours

Pour répondre à ces défis, la BCT a engagé plusieurs réformes structurelles.

Transparence et accessibilitĂ© : une capsule d’information vulgarisant les rĂšgles de change pour la diaspora a Ă©tĂ© produite, visant Ă  dissiper les craintes et encourager les investissements.

DĂ©matĂ©rialisation : la nouvelle plateforme en ligne de la BCT permet dĂ©sormais un suivi administratif plus rapide et transparent des dossiers.

Instruments financiers innovants : s’inspirant du modĂšle Ă©gyptien, la Tunisie envisage de crĂ©er des produits d’épargne-retraite en devises pour les expatriĂ©s, avec des versements minimums de 500 dollars sur cinq ans.

Vers une nouvelle Úre de coopération

Le patron de la BCT a conclu son discours par un appel solennel Ă  la mobilisation collective. « Vous n’ĂȘtes pas simplement des Tunisiens d’ailleurs. Vous ĂȘtes la mĂ©moire vivante de notre nation et les artisans de son avenir », a lancĂ© Fethi Nouri.

Cet plaidoyer pour un « patriotisme économique » partagé qui reflÚte la prise de conscience croissante du rÎle systémique de la diaspora dans la relance post-crise.

Alors que la Tunisie affronte des dĂ©sĂ©quilibres macroĂ©conomiques persistants, cette vision intĂ©grĂ©e pourrait marquer un tournant dans la relation entre l’État et ses citoyens rĂ©sidant Ă  l’étranger. Reste Ă  traduire ces ambitions en mesures concrĂštes, capables de transformer ce « trĂ©sor national » en levier de dĂ©veloppement durable.

Nous y reviendrons.

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Attijari bank : hausse de prÚs de 5 % des dépÎts de la clientÚle

Attijari bank publie ses indicateurs d’activitĂ© pour le 2Ăšme trimestre 2025 sur le site de la BVMT. Les dĂ©pĂŽts de la clientĂšle ont progressĂ© de 4,9 % par rapport au 30 juin 2024, tirĂ©s principalement par la collecte en dĂ©pĂŽts Ă  vue (+7,3 %) et en comptes d’épargne (+8,9 %). Les encours de crĂ©dit, en revanche, ont diminuĂ© de 1,6 % pour s’établir Ă  7 306,1 millions de dinars au 30 juin 2025. Retour sur les chiffres clĂ©s.

Les produits d’exploitation bancaire ont augmentĂ© de 2,7 % pour atteindre 585 millions de dinars, tandis que les charges d’exploitation ont progressĂ© de 3,9 %, s’élevant Ă  228,1 millions de dinars. Le Produit Net Bancaire (PNB) s’est Ă©tabli Ă  356,5 millions de dinars, en hausse de 2,0 %. Par ailleurs, les charges opĂ©ratoires ont connu une augmentation significative de 12,1 %, atteignant 185,9 millions de dinars. Le RĂ©sultat Brut d’Exploitation a reculĂ© de 7,2 % pour se fixer Ă  170,5 millions de dinars, avec un coefficient d’exploitation de 52,2 % au 30 juin 2025.

Attijari Bank a renforcĂ© son engagement en matiĂšre d’inclusion financiĂšre avec le lancement de sa nouvelle application mobile Attijari Up. Conçue pour rĂ©pondre aux besoins des utilisateurs, cette solution digitale vise Ă  offrir une expĂ©rience fluide, sĂ©curisĂ©e et personnalisĂ©e. Face aux nouvelles exigences rĂ©glementaires, la banque propose des alternatives digitales telles que CrĂ©dit قŰȘ-Ű·ÙŠŰł, un financement 100% digital, et Carte Flex, une carte prĂ©payĂ©e permettant des paiements flexibles jusqu’à 10 000 dinars.

Attijari Bank s’est associĂ©e au WWF North Africa et Ă  l’ANPE pour un projet de restauration Ă©cologique de l’Arboretum & Jardin botanique de Tunis.

Par ailleurs, la banque a sponsorisĂ© l’Enactus National Exposition 2025, soutenant l’entrepreneuriat des jeunes.

Enfin, dans le cadre de son engagement social, Attijari Bank a coorganisĂ© la Big JournĂ©e de chirurgie de la cataracte le 21 juin 2025, visant Ă  rĂ©aliser plus de 720 opĂ©rations Ă  travers le pays.

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Crimes de guerre Ă  Gaza : deux soldats israĂ©liens arrĂȘtĂ©s en Belgique, une premiĂšre

Deux soldats israĂ©liens ont Ă©tĂ© interpelĂ©s par les autoritĂ©s belges dans le cadre d’une « enquĂȘte pour crimes de guerre, gĂ©nocide et autres violations prĂ©sumĂ©es du droit international commises lors du conflit Ă  Gaza Â». Les deux militaires ont Ă©tĂ© identifiĂ©s et localisĂ©s par la police alors qu’ils participaient au festival de musique Tomorrowland, prĂšs d’Anvers, rapporte RFI.

L’enquĂȘte fait suite Ă  une plainte dĂ©posĂ©e par deux organisations non gouvernementales, la Hind Rajab Foundation (HRF) et le Global Legal Action Network (GLAN). Lesquelles accusent les deux soldats d’avoir participĂ© Ă  des exactions dans la bande de Gaza dans le contexte de l’offensive israĂ©lienne dĂ©clenchĂ©e aprĂšs les attaques du Hamas du 7 octobre 2023.

Selon les ONG, les suspects auraient Ă©tĂ© impliquĂ©s dans des attaques contre des zones civiles, des arrestations arbitraires et des dĂ©placements forcĂ©s de populations. Leurs accusations incluent Ă©galement des allĂ©gations de torture, d’utilisation de boucliers humains et de destructions ciblĂ©es d’infrastructures civiles, dont des habitations et des hĂŽpitaux.

Les suspects ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s grĂące Ă  leurs publications sur les rĂ©seaux sociaux, notamment des selfies pris lors du festival et une vidĂ©o montrant un groupe d’hommes brandissant un drapeau violet et blanc, identifiĂ© comme celui d’une unitĂ© militaire israĂ©lienne.

Cette affaire marque un prĂ©cĂ©dent en Europe, oĂč des poursuites pour crimes de guerre liĂ©s au conflit israĂ©lo-palestinien pourraient ĂȘtre engagĂ©es sur la base du droit international.

Bien que les faits reprochĂ©s se soient dĂ©roulĂ©s en dehors de la Belgique, la justice belge pourrait se fonder sur le principe de « compĂ©tence universelle Â» pour engager des poursuites. Ce principe permet Ă  un État de juger des crimes graves, tels que les crimes de guerre ou les crimes contre l’humanitĂ©, quel que soit leur lieu de commission.

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Gaza : 25 pays exigent un cessez-le-feu immédiat

Les ministres des Affaires Ă©trangĂšres de l’Australie, de l’Autriche, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de l’Estonie, de la Finlande, de la France, de l’Islande, de l’Irlande, de l’Italie, du Japon, de la Lettonie, de la Lituanie, du Luxembourg, des Pays-Bas, de la Nouvelle-ZĂ©lande, de la NorvĂšge, de la Pologne, du Portugal, de la SlovĂ©nie, de l’Espagne, de la SuĂšde, de la Suisse et du Royaume-Uni, ainsi que la commissaire europĂ©enne Ă  l’ÉgalitĂ©, Ă  la PrĂ©paration et Ă  la Gestion des crises, ont lancĂ© un appel urgent pour mettre fin Ă  la guerre Ă  Gaza, dĂ©nonçant une crise humanitaire dramatique et des violations du droit international.

Dans une dĂ©claration commune, ils condamnent sĂ©vĂšrement les restrictions israĂ©liennes sur l’aide humanitaire, qualifiĂ©es de « dangereuses » et « indignes », soulignant que plus de 800 Palestiniens ont Ă©tĂ© tuĂ©s en cherchant Ă  obtenir de la nourriture ou de l’eau. « IsraĂ«l doit cesser d’entraver l’action des organisations humanitaires et respecter le droit international », exigent les signataires.

Ils rĂ©clament Ă©galement la libĂ©ration « immĂ©diate et sans conditions » des otages dĂ©tenus par le Hamas depuis le 7 octobre 2023, tout en soutenant les efforts de mĂ©diation des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte pour parvenir Ă  un cessez-le-feu durable.

Les 25 pays rejettent catĂ©goriquement tout projet de dĂ©placement forcĂ© des Palestiniens, y compris vers une prĂ©tendue « ville humanitaire », ainsi que l’expansion des colonies israĂ©liennes, en particulier le plan E1 qui fragmenterait un futur État palestinien. « La colonisation et les violences des colons en Cisjordanie doivent cesser immĂ©diatement », insistent-ils.

Enfin, ils appellent Ă  une solution politique garantissant la sĂ©curitĂ© d’IsraĂ«l et des Palestiniens, rĂ©affirmant leur attachement Ă  la solution Ă  deux États. « Un cessez-le-feu immĂ©diat et inconditionnel est la seule issue », concluent-ils, laissant entendre que des mesures supplĂ©mentaires pourraient ĂȘtre prises si la situation ne s’amĂ©liore pas.

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Kesra sous l’objectif d’Emna Chaabouni et Yesmine Ben Salah

Emna Chaabouni et Yesmine Ben Salah, photographes et membres du collectif Lune dĂ©raison, ont transformĂ© leur fascination pour Kesra en une exposition immersive, mĂȘlant photographie, poĂ©sie et cinĂ©ma. PrĂ©sentĂ©e d’abord dans ce village perchĂ© de Siliana, puis Ă  Hammamet, leur dĂ©marche va au-delĂ  du simple tĂ©moignage visuel : elle tisse un dialogue intime avec les habitants et les paysages, rĂ©vĂ©lant une Tunisie rurale Ă  la fois vibrante et oubliĂ©e. Entre clichĂ©s spontanĂ©s, archives murales et un documentaire en gestation, leur travail interroge aussi les promesses dĂ©laissĂ©es de la rĂ©volution. Une invitation Ă  voir Kesra autrement. Elles Ă©taient invitĂ©es sur RTCI dans l’émission Autour de midi pour revenir sur leur travail artistique.

DĂšs leur rencontre au sein du collectif Lune dĂ©raison, Emna et Yesmine ont partagĂ© une ambition commune : rĂ©vĂ©ler les rĂ©gions tunisiennes sans les instrumentaliser, mais en tissant des liens avec leurs habitants. Notre rĂȘve Ă©tait de travailler avec ces territoires, pour eux et avec eux, pas d’en extraire des images pour les exposer loin d’eux, souligne Emna. À Kesra, ce projet a pris vie, et l’accueil des habitants a dĂ©passĂ© leurs attentes. Ils se sont reconnus dans nos clichĂ©s, ravis de voir leurs paysages, leurs enfants, jusqu’aux petits graffitis qui peuplent leurs murs, se rĂ©jouit Yesmine. Une rĂ©action prĂ©cieuse, alors que les artistes craignaient une mĂ©fiance envers la photographie, parfois perçue comme intrusive en milieu rural.

PerchĂ© prĂšs de Makthar, Kesra culmine comme le point le plus haut de Tunisie. Loin des foules touristiques, le village dĂ©voile des paysages Ă©poustouflants : sources cristallines, cerisaies, architectures de pierre et une quiĂ©tude propice Ă  la crĂ©ation. Emna y a posĂ© ses valises en 2019, sĂ©duite au point d’y puiser l’inspiration pour SĂ©rieux pas sĂ©rieux, un recueil de poĂšmes publiĂ© aux Ă©ditions SchĂ©ma. L’idĂ©e Ă©tait de dire qu’on peut ĂȘtre sĂ©rieux sans se prendre au sĂ©rieux, rĂ©sume-t-elle, Ă©voquant cette ode Ă  la lĂ©gĂšretĂ©. L’exposition, visible Ă  Hammamet jusqu’au 3 aoĂ»t, explore Kesra sous multiples facettes. Une section dĂ©diĂ©e Ă  l’architecture rĂ©vĂšle la poĂ©sie des pierres et les mĂ©tamorphoses du paysage. Ton temps, ton sourire saisit l’insouciance des enfants dans des portraits spontanĂ©s, tandis que Ton nom, tes histoires exhume les traces anonymes laissĂ©es par les habitants, des fresques murales aux archives oubliĂ©es.

En parallĂšle, un documentaire en cours de montage prolonge cette immersion. TournĂ© avec des moyens modestes, il dresse un constat sĂ©vĂšre sur l’abandon des rĂ©gions post-rĂ©volution. Kesra pourrait ĂȘtre un pĂŽle touristique et agricole si on lui en donnait les moyens. La rĂ©volution est nĂ©e ici, mais les promesses ont Ă©tĂ© oubliĂ©es, dĂ©plore Emna.

PortĂ© par une audace revendiquĂ©e, le collectif L’une des raisons transcende la simple documentation pour dĂ©fendre une Tunisie mĂ©connue. Il faut ĂȘtre un peu fou pour croire en nos projets. Mais c’est cette folie qui les rend possibles, sourit Emna. Yesmine, plus technique, admire la spontanĂ©itĂ© de sa complice : ensemble, elles brisent les limites qu’elles n’oseraient affronter seules.

AprĂšs Hammamet, l’exposition pourrait s’installer Ă  Tunis, Gafsa ou Djerba. Le documentaire sera finalisĂ© d’ici quelques mois. En attendant, SĂ©rieux pas sĂ©rieux et les clichĂ©s exposĂ©s continuent de raconter Kesra, miroir d’une Tunisie rurale vibrante et fragile.  L’exposition est Ă  dĂ©couvrir Ă  l’espace Fausse Note (Hammamet) jusqu’au 3 aoĂ»t. Le livre SĂ©rieux pas sĂ©rieux est disponible aux Ă©ditions SchĂ©ma. Le documentaire sera diffusĂ© prochainement.

 

 

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STTM : 7,7 millions de tonnes de phosphate transportés en six mois

Au cours des six premiers mois de 2025, la SociĂ©tĂ© tunisienne de transport des matĂ©riaux miniers (STTM) a acheminĂ© 7,7 millions de tonnes de phosphate brut et de stĂ©riles depuis les sites d’extraction vers les laveries de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG), selon une source interne citĂ©e par Express FM.

Ce volume s’inscrit dans la lignĂ©e des performances de 2024, oĂč la STTM avait transportĂ© plus de 16,5 millions de tonnes, malgrĂ© des difficultĂ©s persistantes liĂ©es au manque de matĂ©riel lourd, aux pĂ©nuries de piĂšces de rechange et Ă  une instabilitĂ© administrative affectant ses opĂ©rations logistiques.

Face Ă  ces dĂ©fis, le gouvernement tunisien prĂ©pare une restructuration de la sociĂ©tĂ©. Une rĂ©union de travail, prĂ©sidĂ©e mardi dernier par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, s’est tenue au siĂšge du ministĂšre pour discuter d’un programme de rĂ©forme visant Ă  amĂ©liorer la rentabilitĂ©, renforcer la qualitĂ© des services et assurer la pĂ©rennitĂ© de la STTM Ă  moyen et long terme. Le phosphate transportĂ© est ensuite transformĂ© en produits commerciaux, humides ou sĂ©chĂ©s, avant d’ĂȘtre exportĂ© ou utilisĂ© localement.

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ChÚques impayés : une amnistie controversée au détriment des créanciers

L’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple a examinĂ© ce lundi en sĂ©ance plĂ©niĂšre un projet de loi accordant une amnistie gĂ©nĂ©rale aux Ă©metteurs de chĂšques sans provision. Une initiative qui suscite de vives critiques, notamment de la part des experts juridiques et des acteurs Ă©conomiques, alors qu’une rĂ©forme rĂ©cente avait dĂ©jĂ  assoupli les sanctions pour ce dĂ©lit.

Mohamed Nekhili, expert en droit bancaire, s’est fermement opposĂ© Ă  cette proposition lors d’une interview sur Express FM. Il rappelle que la loi n°41/2024, adoptĂ©e le 2 aoĂ»t 2024, avait dĂ©jĂ  instaurĂ© un mĂ©canisme de rĂ©gularisation souple pour les dĂ©biteurs. Ce texte leur permettait de s’engager Ă  rembourser leur dette sur trois ans, avec seulement 10 % du montant exigible immĂ©diatement. Â« Pourquoi revenir sur un dispositif Ă  peine entrĂ© en vigueur ? », s’interroge-t-il. « Cette amnistie arrive trop tĂŽt, sans nĂ©cessitĂ© rĂ©elle, et risque de fragiliser davantage la sĂ©curitĂ© des transactions commerciales. »

Le principal point de controverse rĂ©side dans l’absence de garanties pour les bĂ©nĂ©ficiaires des chĂšques impayĂ©s. Contrairement Ă  la rĂ©forme de 2024, qui maintenait l’obligation de remboursement, cette amnistie effacerait purement et simplement les sanctions pĂ©nales – sans contraindre les dĂ©biteurs Ă  honorer leurs dettes.

« On prive les crĂ©anciers de tout recours, alors que certains attendent depuis des annĂ©es d’ĂȘtre payĂ©s », dĂ©plore Mohamed Nekhili. « Pire encore, cette loi pourrait profiter Ă  ceux qui ont frauduleusement fait opposition Ă  leurs chĂšques, une pratique assimilable Ă  de l’escroquerie. » Au-delĂ  des considĂ©rations juridiques, cette mesure pourrait avoir un impact nĂ©gatif sur les relations commerciales. « Si les crĂ©anciers perdent confiance dans les instruments de paiement, cela dĂ©couragera les transactions », met en garde l’expert.

Alors que prĂšs de 90 % des dossiers de chĂšques sans provision avaient pu ĂȘtre rĂ©solus grĂące Ă  la loi de 2024, cette amnistie apparaĂźt comme une rĂ©ponse disproportionnĂ©e. Pourquoi une telle prĂ©cipitation ? La question reste en suspens, tandis que le texte poursuit son parcours lĂ©gislatif sous le feu des critiques.

À suivre.

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L’ARP vote la clîture du budget 2021

L’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) a approuvĂ© ce lundi le projet de loi n°75-2024 portant clĂŽture du budget de l’État pour l’exercice 2021. Le texte a Ă©tĂ© adoptĂ© avec 64 voix pour, 8 contre et 7 abstentions.

Initialement prĂ©vu pour examen plus tĂŽt, le projet avait Ă©tĂ© reportĂ© le 8 juillet dernier Ă  la demande de la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi. Celle-ci avait justifiĂ© ce dĂ©lai par les consĂ©quences de la pandĂ©mie de Covid-19 et les changements majeurs survenus depuis 2021, compliquant l’équilibre des comptes publics.

Dans une dĂ©claration le mĂȘme jour, la ministre avait assurĂ© que son dĂ©partement travaillait Ă  accĂ©lĂ©rer les procĂ©dures de clĂŽture budgĂ©taire. Elle avait Ă©galement Ă©voquĂ© une rĂ©forme des normes comptables, notamment l’adoption de la comptabilitĂ© en partie double, afin de rĂ©duire les retards Ă  l’avenir.

Ce vote marque une étape administrative cruciale pour régulariser la gestion des finances publiques, bien que le délai de prÚs de quatre ans ait suscité des réserves parmi certains élus.

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Grand-Tunis : la SONEDE annonce une interruption d’eau pour travaux urgents

Une interruption de la distribution d’eau potable interviendra lundi Ă  partir de 15 heures dans les gouvernorats du Grand Tunis, a annoncĂ© la SociĂ©tĂ© nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE).

Cette coupure rĂ©sulte d’une panne du transformateur Ă©lectrique principal de la station de pompage des eaux brutes de Ghedir el Golla.

La SONEDE a prĂ©cisĂ© que la distribution reprendra progressivement le mĂȘme jour, vers minuit, une fois les travaux terminĂ©s. Ses Ă©quipes techniques interviennent en collaboration avec la SociĂ©tĂ© tunisienne de l’électricitĂ© et du gaz (STEG) et la Protection civile.

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Neila Ben Zina dĂ©corĂ©e de la LĂ©gion d’honneur 

 Neila Ben Zina, entrepreneure franco-tunisienne active dans le secteur de la tech inclusive, a Ă©tĂ© nommĂ©e Chevalier de la LĂ©gion d’honneur. Cette distinction rĂ©compense son parcours professionnel et son engagement en faveur d’une technologie vectrice d’inclusion et de formation.

Dans un post LinkedIn, Neila Ben Zina a exprimĂ© sa « profonde gratitude », soulignant que cette rĂ©compense honore un effort collectif. Elle rend hommage Ă  sa famille, notamment sa mĂšre (Chevalier des Arts et des Lettres), sa grand-mĂšre (premiĂšre femme mĂ©decin d’Afrique) et son pĂšre, dĂ©crits comme des modĂšles.

À travers ses fonctions chez Wimbee, Campusna et Holberton School Tunis, ainsi que son implication dans la French Tech Tunis, RĂ©seau Entreprendre et Limpact, Neila Ben Zina promeut une approche sociale de la data et de l’intelligence artificielle. « Cette distinction valide notre mission : bĂątir un avenir plus juste et ambitieux », affirme-t-elle. Elle insiste Ă©galement sur la nĂ©cessitĂ© de renforcer les collaborations euro-africaines pour une innovation « transformatrice », rĂ©affirmant son engagement des deux rives de la MĂ©diterranĂ©e.

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Amnistie des chùques sans provision : l’ARP face à un dilemme

Le dĂ©bat sur l’amnistie des chĂšques sans provision agite Ă  nouveau l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP). InvitĂ© ce samedi 19 juillet 2025  de Houna Tounes, Dhafer Sghiri, dĂ©putĂ© et membre de la commission des finances, a levĂ© le voile sur les discussions en cours  et les divergences qui persistent.

À l’origine, le texte ne concernait que les chĂšques impayĂ©s n’excĂ©dant pas 5 000 dinars. Mais en commission, les parlementaires ont Ă©largi le spectre. « Certains ont plaidĂ© pour une amnistie totale, sans conditions de montant », a expliquĂ© Sghiri. Une mesure justifiĂ©e, selon lui, par la nĂ©cessitĂ© de « tourner la page » et de dĂ©sengorger les prisons.  Le lĂ©gislateur devra trancher dĂšs lundi 21 juillet, lors d’une sĂ©ance plĂ©niĂšre consacrĂ©e au sujet. Deux options sont sur la table : soit s’en tenir au seuil initial de 5 000 dinars, soit introduire des paliers diffĂ©renciĂ©s. « Les amendements ne manqueront pas », anticipe le dĂ©putĂ©.

Mais attention : mĂȘme en cas de grĂące gĂ©nĂ©rale, les dĂ©biteurs ne seront pas quittes pour autant. « L’amnistie n’efface pas la dette, insiste Sghiri. Les Ă©metteurs de chĂšques sans provision devront toujours rembourser. » Le systĂšme actuel a ses profiteurs, dĂ©nonce-t-il : « Certains pratiquent le chantage ou prĂȘtent Ă  des taux usuraires. » Pourtant, dans 80 % des cas, les montants concernĂ©s restent modestes (≀ 5 000 dinars). Une raison de plus, estime le parlementaire, pour sortir de l’impasse : « L’État est obligĂ© de recourir Ă  une amnistie tous les dix ans. La situation actuelle est intenable. »

Et de conclure, pragmatique : « Il faut redonner de l’air Ă  l’économie – et aux Tunisiens. »

À suivre lundi dans l’hĂ©micycle.

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Un conducteur fonce sur la foule à Los Angeles : plus de 28 blessés

Plus de 28 personnes blessĂ©es, certaines griĂšvement, aprĂšs qu’un vĂ©hicule a foncĂ© sur une foule Ă  Los Angeles. 

Samedi 19 juillet, les services d’incendie de Los Angeles ont fait Ă©tat de plusieurs blessĂ©s aprĂšs qu’un vĂ©hicule non identifiĂ© a heurtĂ© une foule sur Santa Monica Boulevard. Selon les premiers rapports, les blessures varient entre graves, critiques et lĂ©gĂšres : 5 d’entre elles sont dans un Ă©tat critique, 8 Ă  10 autres gravement blessĂ©es, et environ 12 avec des blessures mineures.

Des images du lieu de l’accident montrent des scĂšnes choquantes, avec des personnes Ă©tendues sur la route prĂšs d’une voiture grise endommagĂ©e, qui avait percutĂ© le trottoir devant le bĂątiment The Fairmont.

Les pompiers ont prĂ©cisĂ© qu’ils triaient les victimes et coordonnaient leur transport vers les hĂŽpitaux. L’incident s’est produit prĂšs de l’intersection entre Santa Monica Boulevard et Vermont Street.

Par ailleurs, des informations non confirmĂ©es Ă©voquent des altercations dans la foule avant l’accident, suivies de coups de feu. La police aurait reçu un appel d’urgence (911) signalant une rixe impliquant une quinzaine de personnes, avec des tirs. Les autoritĂ©s n’ont pas encore fourni de dĂ©tails supplĂ©mentaires sur les circonstances exactes de l’incident ou l’identitĂ© du conducteur.

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La ZaouĂŻa de Sidi Ali Chiha transformĂ©e en pĂŽle d’excellence du patrimoine

Le nouveau siĂšge du Centre des sciences et techniques du patrimoine, situĂ© Ă  la MĂ©dina de Tunis, a Ă©tĂ© inaugurĂ© vendredi par Tarek Baccouche, directeur gĂ©nĂ©ral de l’Institut national du patrimoine (INP).

Le Centre des Sciences et Techniques du Patrimoine a installĂ© son siĂšge dans un ancien mausolĂ©e du quartier Halfaouine, la ZaouĂŻa de Sidi Ali Chiha, Ă©difiĂ©e entre 1852 et 1857 sous le rĂšgne des Husseinites. Ce monument Ă  l’architecture remarquable fait partie des nombreux Ă©difices islamiques rĂ©cemment restaurĂ©s ou en cours de restauration dans la MĂ©dina de Tunis, classĂ©e au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979. La mĂȘme annĂ©e, deux autres sites tunisiens ont rejoint cette liste prestigieuse : le site archĂ©ologique de Carthage et l’amphithéùtre d’El Jem.

Dans un communiquĂ© publiĂ© vendredi soir, le ministre des Affaires culturelles a soulignĂ© que l’inauguration de ce centre s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme de restauration, de rĂ©amĂ©nagement et de valorisation des monuments historiques. Les travaux de rĂ©habilitation ont Ă©tĂ© menĂ©s par la Direction de l’entretien des monuments et des sites de la MĂ©dina de Tunis.

Ce nouveau centre accueillera des ateliers de formation thĂ©orique et pratique couvrant divers mĂ©tiers et techniques du patrimoine. Selon le ministĂšre, l’objectif est de permettre aux artisans et aux jeunes gĂ©nĂ©rations d’acquĂ©rir les compĂ©tences nĂ©cessaires pour prĂ©server et dĂ©velopper les savoir-faire traditionnels menacĂ©s de disparition. Les spĂ©cialitĂ©s proposĂ©es incluront la gravure sur stuc et sur mĂ©tal, la gravure et dĂ©coration sur bois, la mosaĂŻque, la sculpture sur marbre, le polissage, l’ingĂ©nierie de la pierre ainsi que les techniques de restauration et rĂ©amĂ©nagement des monuments historiques.

L’Institut national du patrimoine organisera Ă©galement dans ce centre des sessions de formation d’envergure nationale et internationale destinĂ©es Ă  ses cadres et Ă  l’ensemble des professionnels du secteur patrimonial. Comme le prĂ©cise le site internet de l’INP, les missions principales de ce centre consistent Ă  former des cadres spĂ©cialisĂ©s dans les sciences et techniques du patrimoine et Ă  dĂ©velopper des programmes et projets pilotes dans les domaines des sciences et arts patrimoniaux.

FondĂ© il y a plus de trente ans en application du dĂ©cret n° 94-2367 du 18 novembre 1994, le Centre des Sciences et Techniques du Patrimoine est une institution placĂ©e sous la tutelle de l’Institut national du patrimoine. Il comprend deux dĂ©partements principaux : un service dĂ©diĂ© Ă  la formation des cadres et un autre consacrĂ© aux programmations et projets pilotes.

Le service de formation a pour missions principales d’organiser des cursus pour architectes spĂ©cialisĂ©s dans la restauration et la valorisation des monuments et sites, en partenariat avec l’UNESCO et d’autres institutions spĂ©cialisĂ©es, ainsi que de former des experts en techniques de conservation incluant la tĂ©lĂ©dĂ©tection, la photogrammĂ©trie, l’analyse historique et matĂ©rielle des Ɠuvres, et les mĂ©thodes de conservation prĂ©ventive.

Quant au service des programmes et projets pilotes, ses attributions concernent principalement l’assistance technique pour la sĂ©lection et l’acquisition d’équipements spĂ©cialisĂ©s, ainsi que le recrutement et la gestion d’experts et spĂ©cialistes nĂ©cessaires aux activitĂ©s du centre.

Avec TAP

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ChÎmage de longue durée : vers un recrutement exceptionnel dans le public

La Commission de la planification stratĂ©gique, du dĂ©veloppement durable, des transports, des infrastructures et de l’amĂ©nagement du territoire a approuvĂ©, vendredi 18 juillet 2025, une proposition de loi visant Ă  faciliter le recrutement dans la fonction publique des diplĂŽmĂ©s de l’enseignement supĂ©rieur en chĂŽmage de longue durĂ©e.

Lors de cette sĂ©ance, les membres de la commission ont examinĂ© le texte article par article, aprĂšs un rappel des Ă©tapes prĂ©alables ayant conduit Ă  son Ă©laboration. L’objectif affichĂ© est de rĂ©pondre Ă  la prĂ©caritĂ© croissante des jeunes diplĂŽmĂ©s confrontĂ©s Ă  une absence prolongĂ©e d’emploi.

Les discussions ont portĂ© sur plusieurs points clĂ©s, notamment les conditions d’éligibilitĂ© des candidats et la formulation de certaines dispositions. Des amendements ont Ă©tĂ© proposĂ©s pour clarifier le texte et supprimer des redondances. AprĂšs dĂ©libĂ©ration, la version amendĂ©e du projet de loi a Ă©tĂ© adoptĂ©e Ă  l’unanimitĂ©. Elle doit dĂ©sormais passer en sĂ©ance plĂ©niĂšre pour un vote dĂ©finitif.

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Ahlem Bel Hadj Ammar prend la tĂȘte de la Chambre de commerce tuniso-suisse

 La Chambre de commerce et d’ndustrie tuniso-suisse (CCITNCH) a renouvelĂ© son comitĂ© exĂ©cutif lors de son AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale Élective, tenue le 15 juillet 2025. Cette nouvelle Ă©quipe, Ă©lue pour un mandat de trois ans (2025–2028), aura pour mission de renforcer les relations Ă©conomiques entre la Tunisie et la Suisse.

Ahlem Bel Hadj Ammar, cofondatrice de SalammbĂŽ, a Ă©tĂ© Ă©lue prĂ©sidente, succĂ©dant ainsi Ă  l’ancien bureau. Elle sera Ă©paulĂ©e par deux vice-prĂ©sidents : Hichem Aounallah (DG de Bioprotection S.A.) et Mehdi Gharbi (Directeur des affaires corporatives chez JTI Tunisia). Le comitĂ© comprend Ă©galement des profils variĂ©s issus du secteur privĂ©, dont Anis Wahabi (AWT Audit et Conseil) comme trĂ©sorier, Youssef Baltagi (Kesvir) comme secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, ainsi que cinq autres membres reprĂ©sentant des entreprises tunisiennes et internationales.

Sous la prĂ©sidence d’honneur de l’ambassadeur de Suisse en Tunisie, Joseph Renggli, la CCITNCH entend Â« intensifier ses services pour ses membres et promouvoir les synergies Ă©conomiques bilatĂ©rales Â». Cyrine Fayache, en tant qu’Executive Manager, assurera la gestion opĂ©rationnelle de cette feuille de route.

Cette élection marque une volonté de continuité, tout en insufflant une dynamique nouvelle pour accompagner les entreprises tunisiennes et suisses dans un contexte économique en mutation.

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Tunisie : le secteur bancaire tunisien face à une année difficile

L’annĂ©e 2025 s’annonce « incertaine Â» et maussade pour les banques tunisiennes. Car elles sont confrontĂ©es Ă  un contexte conjoncturel tendu, une baisse attendue des taux susceptible de peser sur leurs marges d’intĂ©rĂȘt, un durcissement fiscal imposĂ© par les autoritĂ©s, ainsi qu’à des exigences prudentielles accrues. Et ce, notamment avec l’entrĂ©e en vigueur de la nouvelle loi sur les chĂšques, estime l’intermĂ©diaire en bourse Tunisie Valeurs.

Dans une note rĂ©cemment publiĂ©e, intitulĂ©e « Bilan financier et boursier du premier semestre 2025 et stratĂ©gie d’investissement pour le second semestre », Tunisie Valeurs a soulignĂ© que les agences de notation internationales couvrant les banques tunisiennes anticipent dĂ©jĂ  une contraction des bĂ©nĂ©fices du secteur en 2025. Et ce, malgrĂ© une amĂ©lioration du profil de risque des Ă©tablissements, portĂ©e par la rĂ©cente hausse de la note souveraine de la Tunisie. Zoom sur le secteur bancaire.

Selon l’intermĂ©diaire en bourse, les rĂ©sultats du premier trimestre des banques cotĂ©es reflĂštent un ralentissement de la croissance du secteur. Ces chiffres rĂ©vĂšlent une hausse du Produit Net Bancaire (PNB) agrĂ©gĂ© limitĂ©e Ă  2,1 % en glissement annuel. Tandis que les charges opĂ©rationnelles ont augmentĂ© de 6,6 %, entraĂźnant une dĂ©gradation mĂ©canique de la productivitĂ© du secteur.

ParallĂšlement, l’activitĂ© de collecte maintient sa dynamique positive (+9,3 % en glissement annuel pour l’encours agrĂ©gĂ© des dĂ©pĂŽts), contrastant avec la morositĂ© de l’activitĂ© de crĂ©dit (une progression timide de +1,6 % pour l’encours agrĂ©gĂ© des crĂ©dits). Dans un environnement Ă©conomique de plus en plus complexe, souligne Tunisie Valeurs, les banques devraient renforcer leur vigilance face au risque de crĂ©dit et intensifier leurs efforts de recouvrement sous ses trois aspects : recouvrement commercial, recouvrement dynamique et recouvrement contentieux. L’intermĂ©diaire en bourse prĂ©conise une gestion proactive et prudente des portefeuilles de crĂ©dit afin de rĂ©duire le coĂ»t net du risque et de faire face Ă  l’alourdissement de la pression fiscale.

Une nouvelle norme

Dans ce contexte, une nouvelle norme semble s’imposer au secteur bancaire tunisien : un ralentissement structurel de la croissance. DĂšs lors, la sĂ©lection des valeurs bancaires les plus solides devient cruciale. Tunisie Valeurs recommande ainsi une sous-pondĂ©ration du secteur bancaire dans les portefeuilles d’investissement.

En revenant sur les rĂ©sultats de 2024, l’intermĂ©diaire en bourse estime qu’ils ont Ă©tĂ© globalement satisfaisants pour le secteur bancaire cotĂ©, notamment en termes de croissance des bĂ©nĂ©fices, de soliditĂ© bilantielle et de politique de dividendes. Toutefois, ajoute-t-il, le bilan est moins positif concernant la qualitĂ© du portefeuille et la productivitĂ©.

Avec TAP

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Coup de tonnerre : Ons Jabeur met sa carriĂšre en pause

La joueuse de tennis tunisienne Ons Jabeur a fait une annonce marquante ce jeudi : elle prendra une pause indéterminée loin des courts, afin de se ressourcer physiquement et mentalement.

Dans une publication Instagram empreinte d’émotion, la Tunisienne a partagĂ© ses raisons : Â« Ces deux derniĂšres annĂ©es, j’ai tout donnĂ©, surmontĂ© des blessures et relevĂ© d’innombrables dĂ©fis. Mais, au fond, cela fait trop longtemps que je ne ressens plus cette joie sur le terrain. Le tennis est un sport magnifique, mais aujourd’hui, j’ai besoin de prendre du recul, de me recentrer sur moi-mĂȘme : pour respirer, guĂ©rir et retrouver le bonheur simplement. Merci Ă  mes fans pour leur soutien inconditionnel. Votre amour me porte, oĂč que je sois. MĂȘme loin des courts, je resterai connectĂ©e Ă  vous et partagerai ce nouveau chapitre. Â»

Forfait dĂšs le premier tour de Wimbledon, Jabeur, ancienne numĂ©ro 2 mondiale, voit son classement WTA chuter Ă  la 71Ăšme place. Une situation contrastĂ©e pour celle qui a marquĂ© l’histoire du tennis africain et arabe avec cinq titres Ă  son palmarĂšs, dont Madrid et Berlin en 2022, ainsi que Charleston en 2023.

Cette pause intervient aprÚs des mois de lutte contre les blessures et le doute, rappelant les défis mentaux auxquels sont confrontés les athlÚtes de haut niveau. Son retour reste à ce jour sans date, mais une chose est sûre : le monde du tennis lui souhaite un repos bien mérité.

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QNB renforce sa position en MEA Avec 1 354 milliards QAR d’actifs

QNB, la plus grande institution financiÚre au Moyen-Orient et en Afrique (Région MEA), vient de rendre public ses résultats du deuxiÚme trimestre 2025.

Le Conseil d’administration du Groupe QNB a approuvĂ© ale 9 juillet 2025 les rĂ©sultats financiers pour le semestre clos le 30 juin 2025. Par ailleurs, le Conseil d’Administration a approuvĂ© la distribution d’un dividende intĂ©rimaire en numĂ©raire Ă©quivalant Ă  35 % de la valeur nominale de l’action (0,35 QAR par action), payable aux actionnaires Ă©ligibles Ă  la clĂŽture de la sĂ©ance de bourse du 17 juillet 2025. La distribution proposĂ©e du dividende intĂ©rimaire en numĂ©raire reste soumise Ă  l’approbation de la Banque centrale du Qatar (QCB). Avec cette deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive de dividendes intĂ©rimaires, QNB Ă©tablit fiĂšrement une tendance de rĂ©fĂ©rence en matiĂšre de distribution intermĂ©diaire visant Ă  rĂ©compenser ses actionnaires.

Les bĂ©nĂ©fices nets ont atteint 8,4 milliards QAR (2,3 milliards USD) au 30 juin 2025, rĂ©alisant ainsi une progression de 3 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Le bĂ©nĂ©fice net avant l’imposition des taxes du Pilier Deux a atteint 9,1 milliards QAR (2,5 milliards USD), soit une hausse de 11 % par rapport Ă  juin 2024.

Le rĂ©sultat d’exploitation s’est Ă©levĂ© Ă  21,8 milliards QAR (6 milliards USD), soit une augmentation de 8 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. ReflĂ©tant ainsi la performance du Groupe Ă  maintenir une croissance au niveau de diverses sources de revenus.

Le total des actifs au 30 juin 2025 a enregistrĂ© une augmentation de 7 % par rapport au 30 juin 2024 pour atteindre 1 354 milliards QAR (372 milliards USD), principalement due Ă  la croissance des prĂȘts et avances qui ont augmentĂ© de 9% pour atteindre 962 milliards QAR (264 milliards USD). L’évolution du volume des nouveaux dĂ©pĂŽts et leur diversification ont contribuĂ© Ă  l’augmentation des ressources clientĂšle de 5% par rapport au 30 juin 2024 pour atteindre 935 milliards QAR (257 milliards USD).

L’efficacitĂ© opĂ©rationnelle du Groupe QNB (mesurĂ©e par le ratio coĂ»t-revenu) a atteint 23 %, soit l’un des meilleurs ratios parmi les grandes institutions financiĂšres de la rĂ©gion MEA.

Au 30 juin 2025, le taux des crĂ©ances non-performantes a Ă©tĂ© maintenu Ă  2,9 %, soit l’un des taux les plus faibles des institutions financiĂšres de la rĂ©gion MEA, reflĂ©tant ainsi la haute qualitĂ© du portefeuille crĂ©dits du Groupe et la gestion efficiente du risque de crĂ©dit. Par ailleurs, le ratio de couverture des crĂ©ances a Ă©tĂ© maintenu Ă  100 % reflĂ©tant la politique prudente adoptĂ©e par le Groupe par rapport aux crĂ©ances non-performantes.

Le total des capitaux propres a progressé de 8 % par rapport à juin 2024 pour atteindre 119 milliards QAR (33 milliards USD). Le bénéfice par action a atteint 0,85 QAR (0,23 USD).

Le ratio d’adĂ©quation des fonds propres (CAR) a atteint 19,2% au 30 juin 2025. Le ratio de liquiditĂ© Ă  court terme (LCR) et le ratio structurel de liquiditĂ© Ă  long terme (NSFR) ont atteint respectivement 151 % et 103 % au 30 juin 2025, dĂ©passant ainsi les exigences minimales rĂšglementaires de la Banque centrale du Qatar et du ComitĂ© de BĂąle.

Statistiques Groupe

Le Groupe QNB emploie plus de 31.000 collaborateurs répartis sur plus de 900 sites, à travers 28 pays dans trois continents et dispose de plus de 5.000 distributeurs automatiques de billets.

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AfricInvest parmi les 14 gestionnaires retenus par le FM6I

Le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement (FM6I), dotĂ© d’un capital public initial de 1,7 milliard de dollars, a sĂ©lectionnĂ© 14 sociĂ©tĂ©s de gestion – dont l’africaine AfricInvest – pour dynamiser les investissements privĂ©s, renforcer les fonds propres des entreprises et stimuler la crĂ©ation d’emplois durables. Cette sĂ©lection fait suite Ă  un appel Ă  manifestation d’intĂ©rĂȘt ayant reçu 47 candidatures, tĂ©moignant de l’attractivitĂ© du dispositif.

LancĂ© en 2020 dans le cadre du plan de relance post-pandĂ©mie, le FM6I vise Ă  mobiliser 3,3 milliards de dollars de capitaux privĂ©s afin de gĂ©nĂ©rer entre 13 et 16,6 milliards de dollars d’investissements d’ici 2026. Son objectif : accompagner les grands projets, consolider les entreprises et accĂ©lĂ©rer leur transformation structurelle.

Le fonds s’appuie sur une architecture thĂ©matique couvrant des secteurs clĂ©s tels que l’industrie, l’agriculture, le tourisme, la logistique et les infrastructures, tout en soutenant les start-up. Pour renforcer son impact, il a Ă©galement lancĂ© CapAccess, un fonds de dette destinĂ© Ă  faciliter l’accĂšs des PME au financement.

En outre, des partenariats majeurs ont Ă©tĂ© conclus avec la Banque europĂ©enne d’investissement (500 millions d’euros) et l’IFC pour cofinancer des projets d’infrastructures durables. À travers ce dispositif, le FM6I ambitionne de dĂ©velopper un Ă©cosystĂšme local de capital-investissement, d’attirer des expertises internationales et de consolider la place financiĂšre marocaine.

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