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La Faculté des sciences de Gafsa décroche l’ISO 21001

La Faculté des sciences de Gafsa (FSGF) vient d’obtenir la certification qualité ISO 21001, devenant ainsi la quatrième institution universitaire à décrocher cette distinction parmi les 11 établissements rattachés à l’Université de Gafsa, a indiqué le doyen, Mohamed Ali Borji.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, il a précisé que cette norme atteste de la qualité des services en gestion administrative, en conduite de la recherche scientifique, ainsi que dans l’offre et l’amélioration des services aux étudiants et la gouvernance institutionnelle.

Borji a souligné l’importance de cette reconnaissance, qui constitue un acquis majeur pour l’Université en validant la conformité des prestations scientifiques aux standards européens et aux exigences des universités prestigieuses.

La Faculté des Sciences de Gafsa comprend sept départements scientifiques, trois laboratoires de recherche et un complexe de services mutualisés. Elle propose 18 licences dans diverses spécialités, 12 masters et trois doctorats.

Avec TAP

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Bourse : clôture stable mercredi

Le marché boursier a clôturé la séance de mercredi en parfaite stabilité, s’établissant à 11 128 points, avec un volume d’échanges relativement soutenu de 7,6 millions de dinars (MD). Cette séance a été marquée par la réalisation de deux transactions de bloc, concernant les titres AMEN BANK (pour un montant de 2 MD) et UBCI (pour 1,3 MD).

Analyse des principales valeurs

STA s’est imposé en tête du palmarès des échanges. L’action du concessionnaire automobile, adossé au groupe KILANI, a terminé la séance stable à 24,400 D, générant un volume de 2,2 MD.

NEW BODY LINE a enregistré la plus forte progression de la séance. Le titre du spécialiste des vêtements intelligents a bondi de 5 % pour atteindre 3,780 D, bien que les échanges soient restés modestes à 3 mille dinars.

ASSAD a également figuré parmi les plus grands gagnants. L’action du fabricant de batteries automobiles a progressé de 2,1 % à 2,400 D, avec un volume d’échanges de 95 mille dinars.

EURO-CYCLES a connu une orientation négative. Le titre du producteur de vélos a reculé de 2,2 % à 12,700 D, pour un montant échangé de 78 mille dinars.

TAWASOL GROUP HOLDING a subi la plus forte baisse de la séance. L’action du holding du groupe CHABCHOUB a chuté de 3,9 % à 0,750 D, dans un volume très limité de 18 mille dinars.

 

Avec TAP

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Le droit international est mort, « vive » le droit international inhumain !

Conçus respectivement pour réguler les relations internationales et protéger les populations civiles, le droit international public (DIP) et le droit international humanitaire (DIH) ne sont désormais plus qu’un décor juridique dans la gestion des conflits, où la technologie a remplacé l’éthique, et la robotisation, la responsabilité.

Par Mahjoub Lotfi Belhedi*

Dans les guerres contemporaines, Israël incarne ce glissement technologique et moral. En tant que pionnier mondial de la robotisation militaire (drones armés, surveillance automatisée, systèmes d’attaque autonomes), Israël mène des campagnes où la distance entre l’agresseur et la cible devient insignifiante. L’acte de tuer est réduit à une impulsion algorithmique : un clic froid, guidé par des données, débarrassé de toute trace d’humanité ou d’humanisme.

Sous couvert de légalité, des frappes sont menées par des drones contre des individus présumés menaçants, dans des zones densément peuplées, sans jugement, sans procès, sans reddition de comptes. Le champ de bataille devient un laboratoire : on y teste des armes, des capteurs, des intelligences artificielles, comme si les civils n’étaient plus que des variables dans un programme d’efficacité militaire. Et le monde contemple cette apocalypse en silence, sans rien dire !

L’idée d’un ordre mondial régulé, fondé sur un contrat entre États et peuples, s’efface devant un champ de bataille globalisé où règnent l’arbitraire technologique et l’impunité.

 

Nous assistons à un véritable retour à l’ère pré-hobbesienne, où l’absence d’un pouvoir onusien efficient capable d’imposer ses règles universelles fait ressurgir la loi du plus fort. Ce monde « sans Léviathan supranational » est dominé non plus par des États rationnels soumis à des normes, mais par des entités armées d’algorithmes, opérant dans une jungle juridique où le monopole de la violence légitime est remplacé par la violence algorithmique légalisée. L’idée d’un ordre mondial régulé, fondé sur un contrat entre États et peuples, s’efface devant un champ de bataille globalisé où règnent l’arbitraire technologique et l’impunité.

 

Nous assistons à un véritable retour à l’ère pré-hobbesienne, où l’absence d’un pouvoir onusien efficient capable d’imposer ses règles universelles fait ressurgir la loi du plus fort.

 

Ce système n’est pas un échec du droit international : c’est sa transformation cynique. Le « droit international inhumain » (DII vs DIH) est né, constitué d’un ensemble de normes détournées de leur sens initial, vidées de toute morale, utilisées pour légitimer des politiques de domination automatisée au profit des plus puissants.

Israël n’est pas seul dans cette trajectoire, mais il en est l’un des précurseurs les plus avancés : un État qui a su transformer ses guerres en produits technologiques exportables, ses pratiques en modèles sécuritaires mondialisés, et ses violations du droit en références stratégiques pour d’autres régimes répressifs.

Le droit international humanitaire, conçu pour encadrer la guerre entre États ou entre forces armées traditionnelles, n’est plus adapté. Il devient obsolète face à des armes autonomes, des guerres sans fronts, et des ennemis désignés par algorithmes.

Il n’y a plus d’illusions à entretenir, le droit international – y compris le DIH – est mort par voie d’instrumentalisation, d’absorption et de neutralisation. Désormais, il ne protège plus : il couvre. Il ne juge plus : il autorise. Il ne prévient plus : il administre l’inhumain avec méthode.

 

Le droit international humanitaire, conçu pour encadrer la guerre entre États ou entre forces armées traditionnelles, n’est plus adapté. Il devient obsolète face à des armes autonomes, des guerres sans fronts, et des ennemis désignés par algorithmes.

 

Jadis ultime rempart contre la barbarie, le droit international humanitaire n’est plus qu’une ombre vide de sens. Il ne renaîtra pas, car il s’est effacé devant des machines dépourvues de morale, de mémoire et de compassion. Aujourd’hui, ce sont elles qui font la guerre froidement, mécaniquement, paradoxalement, au nom du droit !?

 

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* Chercheur en réflexion stratégique & digitale // Data Scientist et Aiguilleur d’IA

Une procédure d’octroi de la paternité de l’appellation-métier « Aiguilleur d’IA » est déjà engagée auprès des services compétents de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).

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Royal Air Maroc célèbre la continuité de son engagement en Tunisie

Royal Air Maroc a organisé une soirée afterwork exclusive, à l’occasion de la fin de mission de M. Mohammed Issam Mosseddaq, représentant régional sortant, et de la présentation officielle de son successeur, M. Anouar Mabrouki.

Dans une ambiance élégante et conviviale, la compagnie nationale marocaine a accueilli les membres du personnel diplomatique et consulaire du Royaume du Maroc en Tunisie, plusieurs ambassadeurs accrédités à Tunis, de nombreux clients corporate, ainsi qu’un parterre de partenaires fidèles issus du réseau des agences de voyages, du monde des affaires et du tourisme.

Les discours officiels ont permis de saluer le travail remarquable accompli par M. Mosseddaq au cours des dernières années, marqué par une croissance soutenue du trafic entre Tunis et Casablanca, une proximité renforcée avec le réseau de distribution tunisien et le déploiement d’initiatives innovantes (plateforme Venga, intégration du paiement par cartes tunisiennes sur le site royalairmaroc.com, etc.).

Son successeur, M. Anouar Mabrouki, fort d’une riche expérience internationale, a exprimé sa volonté de poursuivre l’élan engagé, dans une dynamique de performance et d’écoute, tout en réaffirmant l’importance du marché tunisien dans la stratégie régionale de Royal Air Maroc.

Cette rencontre a également été l’occasion pour M. Benbrahim, de la Direction Maroc, Maghreb, Moyen-Orient & Asie, de mettre en lumière la vision stratégique de la compagnie à l’horizon 2037 : croissance de la flotte et l’extension du réseau intercontinental, renforçant ainsi la dimension panafricaine de la compagnie.

Il a mis en exergue l’amélioration continue de l’expérience client, le renforcement du rôle de Royal Air Maroc dans le rayonnement touristique et économique du Maroc, à la veille d’événements majeurs tels que la CAN 2025 et la Coupe du monde 2030.

L’événement s’est achevé par un cocktail dînatoire raffiné, rythmé par une animation musicale live, symbole d’une relation pérenne entre Royal Air Maroc et ses partenaires tunisiens, unis au service d’une ambition partagée.

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La Tunisie reçoit ses premiers bus chinois neufs : 111 véhicules livrés sur 300

La Tunisie a accueilli, ce mercredi matin au port de La Goulette, un premier lot de 111 bus et bus articulés neufs en provenance de Chine. Cette livraison s’inscrit dans le cadre d’un accord conclu avec le constructeur chinois King Long pour l’acquisition de 300 véhicules, représentant un investissement de 152 millions de dinars. Un deuxième lot a déjà quitté la Chine la semaine dernière.

Lors de la cérémonie de réception, le ministre des Transports, Rachid Amri, a souligné que ces nouveaux bus, conformes aux standards internationaux, permettront à la Société Tunisienne des Transports (TRANSTU) de réactiver plusieurs lignes. « Nous avons misé sur la qualité pour offrir un service performant aux usagers », a-t-il déclaré.

M. Amri a rappelé les efforts déployés par son département pour diversifier et moderniser les modes de transport, incluant bus, métros et trains. Il a insisté sur l’importance de disposer d’un parc opérationnel d’ici la rentrée scolaire de septembre 2025, tout en garantissant le confort des usagers.

À plus long terme, le ministère prévoit l’acquisition de 418 bus supplémentaires auprès d’un autre constructeur chinois : 118 seront alloués à la TRANSTU et 240 aux sociétés régionales, afin d’améliorer la mobilité à l’échelle nationale.

Sensibilisation et préservation du patrimoine roulant

Le ministre a également évoqué les campagnes de sensibilisation en cours, ciblant notamment les jeunes, pour encourager le respect des infrastructures et équipements publics. Des actions similaires sont menées pour prévenir les intrusions sur les voies ferrées.

Rappelons que le premier lot de 300 bus avait quitté le port chinois de Xiamen le 17 mai 2025, sous la supervision conjointe du ministère et de l’ambassade tunisienne en Chine. En février dernier, M. Amri s’était rendu sur place pour inspecter l’usine King Long et s’assurer du respect des délais et des normes de fabrication.

Cette commande s’inscrit dans une dynamique de renouvellement du parc de transport public tunisien, avec l’ambition d’améliorer la qualité de service et la ponctualité. Les prochaines livraisons, attendues dans les semaines à venir, devraient progressivement soulager les usagers et réduire la saturation des lignes existantes.

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Tunisie – Rwanda : appel téléphonique entre Zaafrani et Ngirente

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, a reçu, mardi 17 juin, un appel téléphonique de son homologue rwandais, Édouard Ngirente.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, les deux parties ont eu l’occasion de discuter des moyens permettant de booster les relations bilatérales entre les deux pays dans divers secteurs et domaines.

À cette occasion, les deux chefs de gouvernement ont réaffirmé leur volonté d’œuvrer ensemble à accroître le niveau des échanges commerciaux entre la Tunisie et le Rwanda dans le cadre des mécanismes offerts par le marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) et la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Ils ont également souligné l’engagement à renforcer les échanges économiques bilatéraux, mettant l’accent sur l’importance d’explorer les possibilités de coopération bilatérale dans des domaines prometteurs, tels que les énergies renouvelables et la transition énergétique.

Lors de cet entretien téléphonique, la cheffe du gouvernement a évoqué l’expérience distinguée entre les deux pays en matière d’échange d’expertise, citant en exemple la réussite de l’expérience de la coopération dans le domaine de la distribution d’électricité et d’eau en Rwanda, un projet supervisé par deux entreprises tunisiennes, la Société tunisienne d’électricité et de gaz international services (STEG-IS) et la Société nationale d’exploitation et de distribution d’eau (SONEDE – international).

Le domaine de la construction et des travaux publics a été également évoqué lors de cet entretien téléphonique, cite encore le communiqué.

Pour sa part, le Premier ministre rwandais a formulé le souhait de parvenir à élargir l’échange d’expériences et de compétences entre les deux pays afin d’englober d’autres domaines, dont notamment la santé.

Avec TAP

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Tunisie–États-Unis : une amitié séculaire célébrée à Tunis

Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, accompagné du ministre des Technologies de la communication, Sofiène Hmissi, a pris part mardi 17 juin 2025 à une cérémonie organisée par l’ambassade des États-Unis à Tunis à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de la Déclaration d’indépendance américaine.

Dans son allocution, Mohamed Ali Nafti a salué la solidité et la profondeur des relations entre la Tunisie et les États-Unis, établies depuis 1797. Il a souligné l’importance du partenariat stratégique entre les deux nations, exprimant la volonté de la Tunisie de le renforcer au service des intérêts communs.

Le chef de la diplomatie tunisienne s’est félicité de la dynamique positive qui caractérise les relations bilatérales, en particulier à travers la relance de plusieurs programmes de coopération américains. Il a également mis en avant l’évolution notable des échanges commerciaux, réaffirmant l’engagement de la Tunisie à les développer dans un cadre équilibré et mutuellement bénéfique.

Le ministre a par ailleurs salué le partenariat croissant dans le domaine de l’enseignement supérieur, illustré par la signature de mémorandums d’entente entre des universités tunisiennes et américaines. Ce type d’initiatives, a-t-il indiqué, contribue à renforcer les passerelles culturelles, scientifiques et sociales entre les deux peuples.

Rappelant les valeurs partagées de liberté, de justice et de coexistence pacifique, Mohamed Ali Nafti a souligné que la célébration de l’indépendance des États-Unis constitue une occasion de raviver ces idéaux communs, piliers de la politique étrangère tunisienne.

De son côté, l’ambassadeur américain s’est réjoui de l’excellence croissante des relations tuniso-américaines et a réitéré l’engagement de son pays à consolider et élargir les domaines de coopération dans l’intérêt des deux peuples.

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ARP : Renforcer la présence tunisienne dans le continent africain

Le groupe de coopération parlementaire avec les pays d’Afrique a tenu, mardi 17 juin, au palais du Bardo, une séance de travail avec des représentants du ministère des Affaires étrangères en charge des dossiers africains.

La vice-présidente de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Sawssen Mabrouk, a souligné que cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coordination entre le Parlement et la diplomatie tunisienne, en vue d’élaborer une vision commune visant à assurer une présence tunisienne plus marquée sur le continent africain.

Elle a rappelé que le positionnement stratégique de la Tunisie lui confère un rôle central dans la mise en place de partenariats solides et mutuellement bénéfiques avec les pays du continent.

Elle a ajouté que cette réunion représentait une occasion propice pour clarifier les grandes orientations de la politique étrangère tunisienne à l’égard du continent africain, permettant ainsi à l’Assemblée d’appuyer l’action diplomatique officielle et de promouvoir une approche fondée sur la collaboration et le travail conjoint.

Les représentants du ministère ont, pour leur part, passé en revue les principaux domaines de coopération déjà engagés avec l’Afrique subsaharienne, notamment la santé, l’enseignement supérieur, la formation professionnelle et les technologies de l’information. Ils ont toutefois souligné plusieurs défis persistants, parmi lesquels le manque de liaisons aériennes, les obstacles logistiques et la présence diplomatique limitée de la Tunisie dans plusieurs capitales africaines.

Ils ont plaidé en faveur de l’ouverture de nouvelles ambassades afin de faciliter le dialogue et les échanges, rappelant le rôle fondateur de la Tunisie au sein de l’Union africaine ainsi que son adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Ils ont également annoncé que Tunis accueillera prochainement le Centre africain des marchés intégrés.

De leur côté, les députés ont appelé à renforcer l’ouverture sur l’Afrique et à élaborer une nouvelle feuille de route en direction de l’Afrique subsaharienne, fondée sur une véritable logique de partenariat.

Parmi les priorités évoquées figurent la nécessité de mieux traiter la question de la migration irrégulière, de densifier les liaisons aériennes directes et de faire entendre la voix de la Tunisie au sein du Parlement panafricain.

Selon eux, le développement du réseau diplomatique tunisien et la facilitation de la participation aux instances africaines sont des leviers essentiels pour dynamiser les échanges commerciaux et renforcer la présence économique de la Tunisie sur le continent africain.

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Balance alimentaire : couverture en baisse à 125,7 %

L’excédent de la balance commerciale alimentaire a chuté de 1 584,2 MD à 744,2 MD entre 2024 et 2025 (à fin mai). En conséquence, le taux de couverture est passé de 153,6 % à 125,7 %, selon une note de l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI) publiée, mardi 17 juin, sur la balance commerciale alimentaire à fin mai 2025.

Cette régression s’explique principalement par la baisse des exportations d’huile d’olive (-28,9 %), de dattes (-16,0 %) et de produits de la pêche (-23,6 %), et ce malgré le recul des importations de céréales (-14,9 %), de sucre (-56,1 %) et d’huiles végétales (-18,7 %).

Les exportations alimentaires ont, en valeur, enregistré une baisse de 19,7 %, tandis que les importations ont reculé de 1,9 %.

Le prix moyen à l’exportation de l’huile d’olive a chuté à 12,81 DT/kg, soit une diminution de 52,8 % par rapport à l’année précédente. Les prix à l’exportation ont reculé de 52,8 % pour l’huile d’olive et de 1,4 % pour les produits de la pêche, alors qu’ils ont progressé de 2,1 % pour les dattes et de 19,8 % pour les agrumes, comparativement à la même période de l’année précédente.

S’agissant des prix à l’importation des produits céréaliers, ils ont baissé de 18,8 % pour le blé dur et de 1,2 % pour le blé tendre. En revanche, ils ont augmenté de 5,9 % pour l’orge et de 8,0 % pour le maïs. Le prix du sucre a également chuté de 29 %, tandis que ceux des huiles végétales et du lait (ainsi que de ses dérivés) ont respectivement augmenté de 19,5 % et de 14,1 %.

À noter que les importations alimentaires ont représenté 8,2 % des importations totales, contre 13,6 % pour les exportations alimentaires dans l’ensemble des exportations.

L’excédent de la balance commerciale alimentaire a contribué à la réduction du déficit de la balance commerciale globale à hauteur de 8,9 %.

Pour rappel, le déficit global de la balance commerciale du pays s’est creusé de 30,5 % à fin mai 2025, atteignant -8367,2 MD.

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Bourse: Le marché met fin à sa tendance baissière

L’indice de référence a terminé la séance sur une note quasi stable, enregistrant une légère hausse de 0,02 % pour s’établir à 11 128 points. Du côté des échanges, le volume total transigé sur le marché a atteint 15,5 millions de dinars, porté par cinq transactions de bloc. Parmi elles, quatre ont concerné le titre SFBT pour un montant total de 6,6 MDt, tandis qu’une autre transaction de 1 MDt a porté sur le titre POULINA GROUP HOLDING, selon l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre NEW BODY LINE a enregistré la meilleure performance de la séance, avec une progression de 5,9 % à 3,600 dinars, dans un volume très faible de 3 mille dinars.

Le titre ESSOUKNA a également affiché une belle progression. L’action du promoteur immobilier a gagné 4,1 % pour atteindre 1,800 dinar, sans générer de flux notable au cours de la séance.

En revanche, le titre CIMENTS DE BIZERTE figure parmi les plus fortes baisses. L’action du cimentier a reculé de 3,2 % à 0,610 dinar, dans un volume très faible d’un millier de dinars.

Toujours dans le rouge, TAWASOL GROUP HOLDING a cédé 2,5 % pour s’établir à 0,780 dinar. L’action du holding du groupe Chabchoub a enregistré un volume modeste de 94 mille dinars sur la séance.

Enfin, SFBT s’est distinguée comme la valeur la plus dynamique de la journée. L’action du spécialiste des boissons gazeuses et alcoolisées s’est appréciée de 0,3 % à 12,040 dinars, alimentant le marché à hauteur de 11,1 MDt, notamment grâce à quatre transactions de bloc totalisant 6,6 MDt.

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E-commerce : obligation d’informer précisément et en transparence

Le ministère du Commerce et du Développement des exportations a appelé, mardi 17 juin, les e-commerçants à fournir impérativement aux consommateurs des informations « précises » et « transparentes » sur leurs produits ou services avant toute finalisation de transaction.

Dans un communiqué adressé aux commerçants utilisant différents canaux de vente électronique (plateformes web, applications mobiles et réseaux sociaux), le ministère a insisté sur l’obligation de mentionner l’identité de l’entreprise (nom commercial, identifiant unique, adresse et contact).

Il a, également souligné la nécessité de présenter le produit ou le service de manière claire et précise, en précisant les conditions de garantie, les frais de livraison, les délais d’exécution de la commande ainsi que les modalités de paiement.

Le ministère a aussi rappelé l’importance d’informer les consommateurs sur les conditions de rétractation, d’échange et de retour.

Concernant les sociétés de livraison, celles-ci sont exhortées à respecter le cadre légal régissant leur activité, en indiquant obligatoirement leur identité ainsi que celles du vendeur et du consommateur sur la facture ou le bon de livraison.

La facture doit en outre comporter impérativement la date de livraison du produit ou d’achèvement du service, ainsi que les frais associés.

Par ailleurs, le ministère invite les consommateurs à éviter les achats sur les sites ou plateformes ne mentionnant pas ces informations, rappelant qu’ils ont le droit d’exiger une facture attestant leurs transactions afin de préserver leurs droits à l’échange ou au retour.

Enfin, il rappelle que les services de contrôle économique sont mobilisés pour lutter contre toute pratique ne respectant pas les règles du e-commerce et les droits des consommateurs.

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Balance alimentaire : taux de couverture en baisse à 125,7 % fin mai 2025

L’excédent de la balance commerciale alimentaire a diminué, passant de 1 584,2 MD à 744,2 MD entre 2024 et 2025 (à fin mai).

Par conséquent, le taux de couverture a chuté de 153,6 % à 125,7 %, selon une note publiée, mardi 17 juin, par l’ONAGRI sur la balance commerciale alimentaire à fin mai 2025.

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Loi sur l’indemnisation des agents de force de sécurité en cas d’accident de travail examinée

La Commission parlementaire de la défense, de la sécurité et des forces portant les armes a auditionné ce mardi 17 juin, au Palais du Bardo, des représentants de la partie initiatrice de la proposition de loi visant à modifier la loi n°50 du 19 décembre 2013, relative à l’instauration d’un régime particulier de réparation des dommages subis par les agents des forces de sécurité à la suite d’accidents de travail ou de maladies professionnelles.

Selon un communiqué de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), cette proposition de loi vise à établir un régime spécifique d’indemnisation des préjudices corporels résultant d’accidents de travail ou de maladies professionnelles, au profit des agents des forces de sécurité intérieure, de leur vivant ou, en cas de décès, au bénéfice de leurs ayants droit.

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Investissements agricoles : 166,1 MD à fin mai 2025 (APIA)

Quelque 1 189 opérations d’investissement, d’une valeur totale de 166,1 millions de dinars, ont été approuvées dans le secteur agricole à fin mai 2025, par les comités d’octroi des avantages. Ces investissements devraient permettre la création de 1 117 emplois permanents, selon un bulletin statistique publié, mardi 17 juin, par l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA).

Les investissements agricoles approuvées à fin mai 2025 se répartissent entre 708 opérations de création (pour une valeur de 90 millions de dinars), 481 opérations d’extension et de renouvellement (76,1 millions de dinars) et 580 autres opérations d’investissement.

Selon l’APIA, 45 % de ces investissements concernent des projets déclarés en 2024, 34 % des projets déclarés en 2025, tandis que le reste porte sur des projets déclarés en 2023 ou antérieurement.

Le secteur agricole arrive en tête avec des investissements approuvés estimés à 75 millions de dinars, suivi des services liés à l’agriculture et à la pêche maritime (51,2 MD), de l’aquaculture (29,8 MD), de la pêche (9 MD) et, enfin, de la première transformation des produits agricoles et de la pêche maritime (1,1 MD).

Les investissements dans le secteur de l’aquaculture ont enregistré une hausse spectaculaire de 1858 % par rapport à la même période de 2024, atteignant 29,8 millions de dinars contre 1,5 million de dinars en 2024. Par ailleurs, les investissements dans le secteur des services liés à l’agriculture et à la pêche maritime ont progressé de 94 %, passant de 26,4 millions de dinars à 51,2 millions de dinars.

En revanche, les investissements dans le secteur de la pêche ont chuté de 33 %, s’établissant à 9 millions de dinars contre 13,4 millions de dinars à la même période en 2024.

Concernant la répartition des investissements par type de promoteurs, 16 opérations ont été approuvées en faveur de sociétés communautaires, pour un montant de 4,1 millions de dinars. Ces projets seront réalisés dans les gouvernorats de La Manouba, Béja, Kairouan, Nabeul, Kébili, Siliana, Mahdia et Sidi Bouzid.

Par ailleurs, 215 opérations ont été validées au profit de jeunes promoteurs pour un montant global de 21,8 millions de dinars. De plus, 80 femmes promotrices ont obtenu des décisions d’octroi d’avantages pour la mise en œuvre de projets d’une valeur de 7,6 millions de dinars.

Les investissements approuvés ont bénéficié de subventions d’un montant total de 41,08 millions de dinars, représentant 24,7 % de leur valeur globale. Ces subventions ont concerné principalement l’acquisition de matériel agricole, à hauteur de 21 millions de dinars, soit 51 % du total. À ce titre, l’achat de 603 tracteurs agricoles pour une valeur de 56,6 millions de dinars a été approuvé, contre 480 tracteurs d’une valeur de 43,8 millions de dinars durant la même période en 2024.

Les subventions ont également couvert l’acquisition d’équipements fonctionnant à l’énergie solaire : 91 projets d’un montant total de 2,8 millions de dinars ont été approuvés, assortis de subventions d’une valeur de 1,5 million de dinars. En outre, 161 opérations liées à l’économie d’eau d’irrigation ont été approuvées pour un montant de 2,4 millions de dinars, ainsi que 129 projets intégrés de culture d’olivier pour une valeur de 15,8 millions de dinars.

Le taux de recours au crédit a atteint 32,4 % de la valeur totale des investissements approuvés, contre 27 % à la même période de 2024. Les crédits ont permis de financer 547 projets, soit 46 % du nombre total des projets validés. Les crédits fournisseurs restent en tête des mécanismes de financement, avec 390 crédits accordés pour un montant de 26,2 millions de dinars.

Enfin, 16 crédits fonciers d’une valeur de 2,5 millions de dinars ont été approuvés, contre 11 crédits d’une valeur de 1,6 million de dinars à la même période de 2024. Ces financements permettront l’intégration de 159 hectares de terres dans le circuit économique.

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Fête de la Musique : concerts gratuits des lauréats Elyssa les 20-21 juin à Dar Sébastien

Le projet Elyssa propose deux concerts gratuits les vendredi 20 et samedi 21 juin, de 19h à minuit, à Dar Sébastien, Centre culturel international de Hammamet (CCIH) à l’occasion de la Fête de la Musique.

Ces deux concerts seront consacrés aux créations des douze artistes lauréats du programme Elyssa, a annoncé l’Institut français de Tunisie (IFT). Les artistes présenteront le fruit de leurs différentes phases de résidence, qui se sont déroulées depuis janvier 2025 au Centre culturel international de Hammamet, durant lesquelles ils ont créé, peaufiné, répété et développé leurs compositions.

Initié par l’Institut Français de Tunisie (IFT) et soutenu par le Fonds Équipe France (FEF), le projet « Elyssa » est un dispositif d’aide à la création destiné à accompagner les artistes résidant en Tunisie dans les domaines des arts visuels et des musiques. Cette initiative innovante a pour ambition de soutenir la scène artistique tunisienne en offrant un accompagnement personnalisé aux artistes, qu’ils soient émergents ou confirmés

Lancé au mois d’octobre 2024, le programme « Elyssa » d’une durée d’un an est demi, a été pensé comme un espace où se rencontrent création artistique et entreprenariat culturel. Conçu comme un véritable tremplin à la création, ce projet accompagne les artistes visuels et les musiciens tunisiens depuis la conception de leurs projets jusqu’à la réalisation concrète de leurs initiatives.
Lancé en 1983, la Fête de la musique est un évènement annuel célébré à travers le monde le 21 juin (date qui coïncide le plus souvent avec le premier jour de l’été dans l’hémisphère nord), principalement le soir et la nuit jusqu’au lendemain matin.
Programme détaillé des deux concerts :
Vendredi 20 juin :
19h00-19h45 : Nejia
19h50-20h35 : Broua
20h40-21h25 : Soudeni
21h30-22h15 : Ayman Boujlida – Mabrouka
22h20-23h05 : Islem Jemai
23h10-23h55 : Benjemy – Haï
Samedi 21 juin :
19h00-19h45 : Hadra
19h50-20h35 : Jathb
20h40-21h25 : Laimanprod (Aymen Goubaa)
21h30-22h15 : Ahmed Litaeim – Pyschedelic Winds
22h20-23h05 : Chaima Mahmoud
23h10-23h55 : Dendri Stambeli Movement
NB: l’entrée est libre dans la limite des places disponibles

 

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Gafsa : Arrivée du deuxième vol de pèlerins en provenance des lieux saints

L’aéroport international de Gafsa-Ksar a réceptionné, mardi 17 juin, le deuxième vol de rapatriement des pèlerins du gouvernorat, transportant 256 passagers.

Selon Mehrez Sneni, directeur régional des affaires religieuses, ce vol, initialement programmé, lundi à 4h30, a été retardé pour des raisons logistiques.

Le premier vol, avec 39 pèlerins originaires de Métlaoui, était arrivé, dimanche 15 juin, à l’aéroport de Tozeur-Nefta.

Le dernier vol de retour, avec dix pèlerins de Belkhir, est attendu, lundi 23 juin, à 20h15 à l’aéroport international de Sfax-Thyna.

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Santé unique : suivi de la conférence MENA au ministère de la Santé

Une séance de travail a été consacrée, mardi 17 juin, au ministère de la Santé au suivi de la mise en œuvre des résultats de la conférence régionale sur la « Santé unique » pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA). Elle était organisée à Tunis, les 14 et 15 juin 2025, avec la participation de ministres et de hauts responsables de 14 pays.

Tenue en présence des ministres de la Santé, Mustafa Ferjani, de l’Agriculture, Ezzedine Ben Cheikh, et de l’Environnement, Hbib Abid, cette séance a abouti à un accord portant sur l’évaluation des résultats de la conférence régionale « Santé unique ».

Il a également été convenu de lancer un programme opérationnel, aux niveaux national et international, pour mettre en œuvre la Déclaration de Carthage et créer un comité directeur mixte réunissant les ministères concernés.

Le ministre de la Santé a souligné l’importance d’une coordination permanente entre ces secteurs afin de réussir cette démarche collective. Laquelle renforcera la position de la Tunisie au niveau régional dans les domaines de la santé, de l’environnement et du développement durable, selon un communiqué du ministère de la Santé.

La « Déclaration de Carthage », présentée par le ministre de la Santé lors de la séance d’ouverture de la conférence régionale sur la « Santé unique » pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, formule plusieurs recommandations clés. Elle engage notamment les pays à intégrer l’approche de la santé unique dans leurs politiques nationales, à développer des mécanismes d’investissement dans les systèmes d’alerte précoce, de surveillance et de formation. Et ce, tout en soulignant l’importance de la coopération internationale et du partage d’expertises.

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Manouba : mise en service du 2ᵉ tronçon de la X20

Le deuxième tronçon de la route radiale X20 reliant la route régionale n°38 (route de Bejaoua et Oued Lil) à l’échangeur de Douar Hicher (Route Chenoua) sur une distance d’environ 3 km, dans le gouvernorat de la Manouba, est entré en exploitation, mardi 17 juin.

L’entrée en exploitation de ce tronçon intervient après l’achèvement des travaux et la résolution des problèmes ayant entravé cette partie du projet de la route radiale X20, a fait savoir le ministre de l’Equipement et de l’Habitat, Slah Zouari. Tout en ajoutant que son département œuvre à finaliser ce projet avant la fin de l’année en cours en accélérant la réalisation du tronçon restant, situé dans le gouvernorat de l’Ariana sur une distance d’environ 4 kilomètres.

Slah Zouari a souligné que le projet de la route X20 est d’une grande importance et constitue la deuxième route périphérique au niveau du Grand Tunis. En effet, ce projet concerne un tronçon de 15,5 km et traverse trois gouvernorats à savoir Tunis, la Manouba et l’Ariana avec un budget de 140 millions de dinars. Outre les coûts liés aux travaux d’aménagement paysager, aux ouvrages d’art et aux installations techniques nécessaires.

De plus, Slah Zouari a mis l’accent sur la contribution de ce projet, dont le taux de réalisation a dépassé 90 %, dans l’amélioration du trafic routier dans les zones concernées, soulignant la nécessité d’accélérer l’achèvement de la partie restante.

Pour sa part, le directeur général des ponts et chaussées Khaled Latrach a déclaré que les questions relatives au transfert des réseaux publics d’eau potable, de télécommunications et d’électricité et au foncier ont été derrière le retard enregistré dans la mise en œuvre du projet, précisant que le coût de l’expropriation pour cause d’utilité publique dans ce projet a atteint 35 millions de dinars.

Il est à noter que deux tronçons de la rocade X20 sont à ce jour entrés en exploitation dans les gouvernorats de Tunis et de la Manouba sur une distance d’environ 8 km.

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BUAT : 11 postes frontaliers équipés contre la falsification

Le Bureau Unifié Automobile Tunisien (BUAT) entamera, mercredi 18 juin 2025, l’équipement de 11 postes frontaliers terrestres — dont neuf avec l’Algérie et deux avec la Libye — de lecteurs de vérification rapide (lecteurs QR). Et ce, afin de lutter contre la falsification des cartes d’assurance interarabes, connues sous le nom de « carte orange », avant l’entrée sur le territoire tunisien.

Dans une déclaration à l’agence TAP, le directeur général du Bureau, Ahmed Hadroug, a indiqué que l’opération de distribution de ces équipements se poursuivra jusqu’au 25 juin 2025. Les contrôles de validité des cartes orange débuteront effectivement à partir du 1er juillet 2025, a-t-il précisé.

Il a expliqué que cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts de lutte contre la falsification des cartes d’assurance automobile, à la suite de la détection de plusieurs cas de fraude.

M. Hadroug a indiqué que l’entrée de véhicules libyens et algériens munis de cartes orange falsifiées — qu’elles soient en version papier ou électronique — a bien été constatée. Certains de ces véhicules ont été impliqués dans des accidents de la route sur le territoire tunisien, exposant les victimes au risque de ne pas être indemnisées pour les dommages subis.

« La convention de la carte orange stipule que le bureau émetteur d’une carte falsifiée ne prend pas en charge les conséquences de tels accidents », a-t-il précisé.

Le directeur général du BUAT a souligné l’importance de ce dossier. Tout en rappelant que la délivrance électronique des cartes orange a commencé, côté algérien et libyen, le 1er janvier 2024. Face à la recrudescence des fraudes liées à ces cartes électroniques, il a insisté sur la nécessité de déployer les efforts requis pour protéger les droits des assurés et préserver les équilibres financiers du Bureau.

Il a également fait savoir que le BUAT a détecté environ 27 cartes falsifiées provenant de véhicules libyens, dont cinq selon le nouveau format électronique, pour un montant total estimé à 200 mille dinars. Du côté algérien, quatre cartes orange falsifiées ont été relevées, dont deux en version électronique, pour un montant avoisinant 350 mille dinars.

M. Hadroug a enfin rappelé qu’un accord bilatéral a été signé le 1er juin 2025 avec la Direction générale des douanes. Il vise à équiper l’ensemble des postes frontaliers terrestres avec la Libye et l’Algérie de systèmes de vérification rapide. Ce dispositif permettra aux agents des douanes de contrôler l’authenticité des cartes orange présentées par les automobilistes étrangers avant leur entrée sur le territoire tunisien.

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