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Peut-on encore défendre la subvention du pain en Tunisie ?

PainL’expert financier Moez Hadidane tire la sonnette d’alarme sur la rĂ©partition jugĂ©e injuste des subventions publiques en Tunisie. InvitĂ© sur Express FM, il a mis en lumiĂšre, Ă  partir de donnĂ©es fournies par la CONECT, les incohĂ©rences flagrantes d’un systĂšme censĂ© soutenir les plus fragiles, mais qui profiterait principalement aux plus riches.

Selon lui, 75 % des subventions consacrĂ©es aux cĂ©rĂ©ales bĂ©nĂ©ficient aux 20 % les plus aisĂ©s, tandis que les 20 % les plus pauvres du pays n’en perçoivent qu’à peine 1 %. Une situation qu’il qualifie de « dĂ©sĂ©quilibre flagrant ».

OĂč vont rĂ©ellement les subventions ?

Hadidane dĂ©taille la ventilation actuelle de l’enveloppe annuelle de 20 milliards de dinars allouĂ©e par l’État tunisien :

  • 7 milliards de dinars sont consacrĂ©s aux carburants.
  • 3,8 milliards vont aux produits de base, dont 1,3 milliard spĂ©cifiquement destinĂ© Ă  la subvention du pain.
  • Ce dernier reprĂ©sente Ă  lui seul 4 milliards de baguettes subventionnĂ©es, soit 320 millimes par unitĂ©.
  • 680 millions de dinars sont affectĂ©s au transport public.
  • La subvention des produits de base Ă©quivaut Ă  2,2 % du PIB et 6,4 % du budget de l’État.

Le paradoxe du pain

Hadidane insiste sur l’absurditĂ© du systĂšme actuel : prĂšs d’un milliard de baguettes subventionnĂ©es sont gaspillĂ©es chaque annĂ©e. Le coĂ»t de la subvention du pain – soit 1,3 milliard de dinars – permettrait, selon lui, de construire quatre hĂŽpitaux universitaires ou d’acheter 2.200 bus neufs.

Pour l’expert, une rĂ©forme du systĂšme des subventions s’impose de toute urgence, avec une redistribution plus ciblĂ©e et plus juste, en faveur des populations rĂ©ellement vulnĂ©rables.

ABS

Chiffres clés

  • 20 milliards TND — Montant annuel global des subventions publiques
  • 7 milliards TND — Subvention allouĂ©e aux carburants
  • 1,3 milliard TND — Subvention du pain (soit 320 millimes par baguette)
  • 1 milliard — Nombre de baguettes subventionnĂ©es gaspillĂ©es chaque annĂ©e
  • 342 millions TND — CoĂ»t estimĂ© d’un hĂŽpital universitaire moderne.

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Gouvernance : Vers l’ancrage dans l’administration d’une culture du rĂ©sultat

Le ministĂšre des finances a Ă©tĂ© fortement secouĂ©, ces derniers temps. Et pour cause. Il a eu beaucoup de difficultĂ©s Ă  faire passer au parlement, le projet de loi portant clĂŽture du budget de l’Etat pour l’exercice 2021. Ce projet dont l’examen par le parlement a Ă©tĂ© reportĂ© Ă  maintes reprises, se proposait d’évaluer l’exĂ©cution du budget, de vĂ©rifier si les objectifs budgĂ©taires fixĂ©s ont Ă©tĂ© atteints ou non et si les prĂ©visions du budget correspondent ou non aux dĂ©penses programmĂ©es et exĂ©cutĂ©es.

En principe, au plan procĂ©dural  tout projet de clĂŽture de budget fait l’objet de deux examens, le premier par les institutions de contrĂŽle de l’Etat (Cour des comptes) tandis que le second, il est effectuĂ© par le parlement.

D’aprĂšs les donnĂ©es officielles, les recettes effectives du budget de l’État en 2021 ont atteint 37 983,3 millions de dinars. Quant aux dĂ©penses rĂ©alisĂ©es, elles se sont Ă©levĂ©es Ă  42 547,7 millions de dinars, enregistrant ainsi un dĂ©ficit de 4 564,4 millions de dinars.

L’enjeu pour le contrĂŽle de l’Etat et pour le parlement Ă©tait donc de montrer les tenants et aboutissants de ce dĂ©ficit. Le rapport de la Cour des comptes a relevĂ© deux importantes contreperformances:

  • Un dĂ©ficit structurel persistant dans les Ă©tablissements publics,
  • Un Ă©cart important entre prĂ©visions budgĂ©taires et rĂ©sultats rĂ©els, nĂ©cessitant une rĂ©vision des hypothĂšses financiĂšres.

Au rayon des recommandations, la Cour des Comptes a suggĂ©rĂ© une Ă©tude d’impact rigoureuse pour Ă©valuer chaque projet de de loi de clĂŽture du budget.

Des irrégularités à la pelle

Discutant le projet de loi, les députés ont relevé moult irrégularités pour la plupart procédurales.

Ils ont évoqué le dépassement des délais légaux afférents au renvoi du projet devant le parlement et la violation des dispositions des articles 68 et 72 de la loi organique du budget.

Les dĂ©putĂ©s ont, en outre, relevĂ© l’absence des Ă©tats financiers approuvĂ©s par la Cour des comptes et la non-application des rĂšgles de la comptabilitĂ© publique et de la comptabilitĂ© analytique.

« L’examen du budget 2021 ne rĂ©vĂšle pas qu’un dĂ©ficit comptable, mais un dĂ©ficit de gouvernance. »

 

Face Ă  ces irrĂ©gularitĂ©s, les dĂ©putĂ©s ont mis l’accent sur la nĂ©cessitĂ© de se conformer au cadre lĂ©gislatif rĂ©gissant les finances publiques, soulignant que l’examen des projets de clĂŽture du budget de l’Etat est une occasion pour apprĂ©hender non seulement des questions d’ordre formel mais aussi des problĂšmes de fond liĂ©s Ă  la transparence et Ă  la gouvernance.

L’argumentaire du ministùre des finances, pas toujours convaincant

Dans le cadre de la continuitĂ© de l’Etat, l’actuelle ministre des finances, Mechket Slama Khaldi qui n’était pas membre du gouvernement Ă  l’époque a eu Ă  dĂ©fendre le projet de loi et Ă  justifier les contreperformances prĂ©citĂ©es.

Concernant la question du retard, elle a Ă©voquĂ© les bouleversements politiques et Ă©conomiques survenus en 2021, notamment  l’avĂšnement de la pandĂ©mie du corona virus Covid-19 et ses consĂ©quences dĂ©sastreuses. Elle a fait, Ă©galement, une mention spĂ©ciale pour les difficultĂ©s rencontrĂ©es en matiĂšre de digitalisation en Tunisie, dĂ©plorant un retard par rapport Ă  certains pays moins avancĂ©s.

« La transparence budgétaire commence par le respect des délais et des normes comptables. »

 

Au rayon des enseignements Ă  tirer, elle a assurĂ© que son dĂ©partement s’efforce d’accĂ©lĂ©rer les dĂ©lais de clĂŽture des budgets grĂące Ă  la modernisation des normes comptables et Ă  un travail collaboratif entre les diffĂ©rentes parties prenantes.

A ce sujet,  elle a appelĂ© Ă  une meilleure coordination et interconnexion entre les ministĂšres ce qui permettrait, d’aprĂšs elle, de limiter les dysfonctionnements.

Globalement, elle a indiqué que des efforts sont actuellement déployés pour corriger les anomalies et améliorer les services publics.

Fin de l’impunitĂ© des gestionnaires du budget

Abstraction faite des points de vue des uns et des autres, nous pensons que la polĂ©mique qu’a suscitĂ©e, au parlement, l’examen du projet de loi portant clĂŽture du budget 2021 a tĂ© Ă©minemment positive. Elle a eu pour grande mĂ©rite d’avoir attirĂ© l’attention sur deux failles majeures : le peu d’intĂ©rĂȘt accordĂ© par l’administration profonde  Ă  l’évaluation des budgets et l’impunitĂ© dont jouissaient les responsables en charge. DorĂ©navant, ces responsables doivent rendre des comptes.

« Cette polĂ©mique pourrait marquer le dĂ©but d’une culture du rĂ©sultat dans l’administration tunisienne. »

 

C’est pourquoi nous ne pouvons pas nous interdire de considĂ©rer cette polĂ©mique comme le dĂ©but d’une grande rĂ©volution, celle de l’ancrage dans l’administration profonde d’une culture du rĂ©sultat. Cette mĂȘme culture qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  une approche organisationnelle oĂč l’accent est mis sur l’atteinte d’objectifs quantifiables et la performance, souvent avec une forte orientation vers les chiffres et les indicateurs de succĂšs.

Abou SARRA

EN BREF

  • Le projet de loi portant clĂŽture du budget 2021 a suscitĂ© un vif dĂ©bat au Parlement tunisien.
  • Un dĂ©ficit de 4 564,4 MD a Ă©tĂ© enregistrĂ©, avec de nombreuses irrĂ©gularitĂ©s dĂ©noncĂ©es.
  • La Cour des comptes pointe un dĂ©ficit structurel des Ă©tablissements publics et des Ă©carts de prĂ©vision.
  • La ministre Mechket Slama Khaldi invoque les crises de 2021 et le retard numĂ©rique comme freins.
  • Cette crise rĂ©vĂšle le manque de culture de rĂ©sultat et d’évaluation au sein de l’administration.
  • DĂ©sormais, les gestionnaires publics sont appelĂ©s Ă  rendre des comptes.

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Nouvelle agence Ă  Lyon : la TFB repart Ă  la conquĂȘte des Tunisiens de France

La filiale de Lyon de la banque off shore  tunisienne, la Tunisian Foreign Bank (TFB) banque de droit français, basĂ©e, Ă  Paris, vient de s’offrir une agence new look dans le 7Ăšme arrondissement de La troisiĂšme ville de France. Objectif : amĂ©liorer l’image de marque de la TFB Ă  Lyon et proposer un meilleur service Ă  ses clients.

Loin d’ĂȘtre un simple Ă©vĂšnement managĂ©rial et festif, le dĂ©mĂ©nagement, ces derniers jours (fin juin 2025), de la TFB dans de nouveaux locaux Ă  Lyon constitue un signe de bonne santĂ© de la banque.

Il s’agit, de toute Ă©vidence, d’une performance lorsqu’on sait qu’il y a deux ans, la TFB Ă©tait confrontĂ©e Ă  de sĂ©rieuses difficultĂ©s au point que le gouvernement au temps de Nejla Bouden avait proposĂ© sa cession. Et pour cause.

D’aprĂšs un audit effectuĂ© en 2022, la TFB souffrait de beaucoup de faiblesses dont l’absence de vision et de stratĂ©gie et d’une mauvaise gouvernance. Cette derniĂšre Ă©tait perceptible Ă  travers la mauvaise qualitĂ© des recrutements, la vente d’actifs Ă  Paris et un climat social instable


Enfin le bout du tunnel

L’audit signale, surtout, un faible impact de la TFB sur la communautĂ© tunisienne en France et en Europe Ă  travers son faible maillage territorial mal adaptĂ© avec seulement 5 agences alors que, en sa qualitĂ© de banque de droit français, elle pourrait s’implanter dans tous les pays de l’Union europĂ©enne, du moins dans les pays oĂč il y a une forte colonie tunisienne.

En outre, on reproche Ă  la TFB de ne pas fournir de produits adaptĂ©s aux besoins des Tunisiens en Europe (prĂȘts pour Ă©tudiants entre autres
).

« Avoir un agrĂ©ment d’une banque tunisienne en France est une prĂ©cieuse opportunitĂ© qu’il faut prĂ©server et protĂ©ger. » — Rachid Batita, DG STB

 

Point d’orgue de ces contreperformances : le blĂąme et l’amende de 700.000 euros des autoritĂ©s françaises de contrĂŽle bancaire pour dĂ©faut de systĂšme de contrĂŽle interne et pour manquement à ses obligations en matiĂšre d’organisation comptable.

Quant la bonne gouvernance est assurĂ©e,  les rĂ©sultats ne peuvent que suivre

Face Ă  cette situation, les principaux actionnaires de la TFB, la sociĂ©tĂ© tunisienne de banque (STB, 39,9%), la Banque de l’Habitat (BH BANK, 27%) et la Caisse des dĂ©pĂŽts et des consignations (CDC, 9,9%), ont dĂ©cidĂ© de garder la TFB. Mieux, ces mĂȘmes actionnaires ont convenu de lui donner les moyens matĂ©riels et humains nĂ©cessaires pour se redresser Ă  court terme.

Au nombre de ces moyens, figurent une augmentation de capital de 11 millions d’euros, un systĂšme d’information et la nomination Ă  la tĂȘte de la banque d’un haut cadre chevronnĂ© connu par son expĂ©rience avĂ©rĂ©e dans le domaine bancaire et ses qualifications professionnelles et managĂ©riales.

Il s’agit de Mondher Ghazali qui avait occupĂ© le poste de Directeur GĂ©nĂ©ral de l’Union Internationale de Banques (UIB), en remplacement de Kamel NĂ©ji, aprĂšs avoir Ă©tĂ© son adjoint, depuis juin 2016. C’était d’aprĂšs les professionnels l’homme qu’il faut Ă  la place qu’il faut. Et lorsque le choix est fait sur la base de critĂšres strictement professionnels, les rĂ©sultats ne peuvent que suivre, en tĂ©moigne cet investissement, fut-il modeste de la nouvelle agence Ă  Lyon.

« L’enjeu est stratĂ©gique : capter l’épargne en devises des 800.000 Tunisiens de France. »

 

Elle est assignĂ©e, d’ici fin 2026, Ă  atteindre l’objectif que lui ont fixĂ© ses deux principaux actionnaires: la STB et la BH. Celui lĂ  mĂȘme qui consiste Ă  ne plus solliciter leur assistance et Ă  compter, dorĂ©navant, sur ses propres moyens et ressources pour exister.

L’enjeu est de taille : selon Rachid Batita, actuel Directeur gĂ©nĂ©ral de la STB, principal actionnaire de la TFB “avoir un agrĂ©ment d’une banque tunisienne en France et par delĂ  en Europe est une prĂ©cieuse opportunitĂ© qu’il faut prĂ©server et protĂ©ger”.

D’aprĂšs lui, “Il est vrai que cette banque a connu des difficultĂ©s dont des charges d’exploitation Ă©normes qui dĂ©passent de loin son PNB“.

De nos jours, dit il, nous relevons des indices rassurants Ă  mĂȘme de garantir son redressement et sa pĂ©rennitĂ©. Au nombre de ces indices, il a citĂ© une nouvelle direction forte une feuille de route cohĂ©rente. Mieux avec le nouveau code de change et les avantages qu’il propose aux tunisiens rĂ©sidents Ă  l’étranger (TRE) la banque sera en mesure de leur fournir le meilleur service et de collecter ainsi leur Ă©pargne en devises.

ConcrĂštement, la TFB, qui a Ă©tĂ© créée en 1977, dispose de deux atouts majeurs pour se dĂ©velopper : son positionnement Ă  Paris au milieu de l’Union europĂ©enne avec laquelle la Tunisie rĂ©alise plus de 75 % de son commerce extĂ©rieur, et la disponibilitĂ© d’une clientĂšle potentielle de plus de 800.000 Tunisiens rĂ©sidents en France et une communautĂ© d’environ 30.000 Français en Tunisie.

Abou SARRA

EN BREF

  • AprĂšs des annĂ©es de difficultĂ©s, la TFB se relance en France avec une nouvelle agence Ă  Lyon.
  • En 2022, un audit accablant avait pointĂ© une gouvernance dĂ©faillante et une faible utilitĂ© pour la diaspora.
  • Soutenue par ses actionnaires tunisiens (STB, BH Bank, CDC), la banque a Ă©tĂ© recapitalisĂ©e et dotĂ©e d’une nouvelle direction.
  • Avec une feuille de route claire, elle vise l’autonomie d’ici fin 2026.
  • Objectif : redevenir un acteur bancaire majeur auprĂšs des Tunisiens en Europe et capter leur Ă©pargne en devises.

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L’Accord d’association Tunisie –UE, trente ans aprùs

La Tunisie et l’Union europĂ©enne ont cĂ©lĂ©brĂ©, le 17 juillet 2025, le 30Ăšme anniversaire de l’Accord d’association conclu en 1995.

Cet accord, entrĂ© en application effective en Tunisie en 2008, a constituĂ©, une trentaine d’annĂ©es durant, le cadre juridique de la coopĂ©ration et du partenariat entre l’UE et la Tunisie.

L’Accord d’Association, entrĂ© en vigueur le 1er mars 1998, dans l’UE, Ă©tablit, Ă  terme, une zone de libre-Ă©change (ZLE) entre les deux parties.

Outre la libre circulation des marchandises, il contient des dispositions en matiÚre de paiements, capitaux, concurrence et autres dispositions économiques et il établit une coopération dans les domaines politique, économique, social, scientifique et culturel.

Il dĂ©finit par ailleurs le cadre gĂ©nĂ©ral de la coopĂ©ration financiĂšre, afin d’accompagner les dispositions de l’accord et le processus de rĂ©formes du pays.

Le dialogue politique Ă©tabli par cet accord permet de couvrir tant les questions politiques (internationales, internes, droits de l’homme et dĂ©mocratie), que les questions de migration et autres sujets d’intĂ©rĂȘt commun.

Cet accord s’insĂšre dans le cadre du processus euro-mĂ©diterranĂ©en de Barcelone lancĂ© en 1995. Il est basĂ© sur le dĂ©veloppement de la coopĂ©ration sur le plan du dialogue politique et du partenariat Ă©conomique et dans le domaine social et culturel, dans l’ensemble de l’espace euro-mĂ©diterranĂ©en.

Par les chiffres, cet accord a consolidĂ© les liens entre la Tunisie et l’UE,  en tĂ©moignent les statistiques suivantes :

  • 70% des exportations tunisiennes sont destinĂ©es Ă  l’UE,
  • 50% des importations tunisiennes proviennent de l’UE,
  • 85% des IDE en Tunisie sont d’origine europĂ©enne,
  • Plus de 75% des touristes qui visitent la Tunisie sont d’origine europĂ©enne

L’union europĂ©enne est le plus grand partenaire de Tunisie en matiĂšre de coopĂ©ration Ă©conomique  et d’appui financier bilatĂ©ral.

Toutefois, une analyse fine de ces statistiques montre que cet accord n’a pas favorisĂ© la mobilisation d’importants flux d’investissement ni l’intĂ©gration Ă©conomique du pays. Une Ă©valuation de l’Accord est vivement recommandĂ©.

ABS

Chiffres clés

  • 70 % — des exportations tunisiennes sont destinĂ©es Ă  l’Union europĂ©enne.
  • 50 % — des importations tunisiennes proviennent de l’UE.
  • 85 % — des IDE reçus par la Tunisie proviennent de pays europĂ©ens.
  • 75 % — des touristes Ă©trangers en Tunisie sont d’origine europĂ©enne.
  • 1995 — signature de l’Accord d’association Tunisie–UE, entrĂ© en vigueur en 1998.

 

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Tunisie : flambée des prix du poisson et des fruits en juin 2025 à Bir El Kassaa

Les prix de plusieurs variĂ©tĂ©s de poissons ont augmentĂ©, au cours du mois de juin 2025, au marchĂ© de gros de Bir El Kassaa. Il s’agit surtout des sparaillons, “sbares” ( +45%, Ă  5 438 millimes/kg) , des chinchards ou “chourrou” ( +10% Ă  4 241 millimes/kg) et des merlans, ” nazzali ” ( +7% Ă  16 157 millimes/kg), selon les donnĂ©es publiĂ©es par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri) sur “L’évolution de l’approvisionnement et des prix”.

Toutefois, d’autres variĂ©tĂ©s ont vu leurs prix baisser, notamment, les maquereaux “Ghezal” (-40% Ă  12 376 millimes/kg), les pageots de chalut, ” MorjĂšne Karkara ” ( -26% Ă  2500 millimes/kg), les pageaux de palangre, “Morjen Richia” ( -17% Ă  6196 millimes/kg), ainsi que les sardines ( -16% Ă  3679 millimes/kg) et les rougets blancs ( -16% Ă  8743 millimes/kg).

De mĂȘme, les prix de certains fruits ont enregistrĂ© une hausse Ă  Bir El Kassaa, en comparaison avec la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e. Ainsi, les prix des citrons se sont envolĂ©s (+87%), passant de 1 569 millimes/kg en juin 2024, Ă  2 929 millimes/kg en juin 2025. Les prix des fraises ont, Ă©galement, augmentĂ© de 24%, atteignant 3201 millimes/kg, contre 2582 millimes/kg. Idem pour les abricots dont les prix ont Ă©voluĂ© de 10% en juin 2025, pour atteindre 2751 millimes/kg.

En revanche, les prix des melons ont accusé une baisse de 26% ( 1564 millimes/kg contre 2102 millimes/kg) et ceux des prunes et des pastÚques de 11%.

S’agissant des lĂ©gumes, les prix de diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s ont connu une baisse remarquable durant le mois de juin 2025, dont les courges ( -25%), les piments doux (-20%) et les concombres ( -16%).

Les prix des pommes de terre ont, quant Ă  eux, connu une augmentation de 37%, passant de 1203 millimes/ kg en juin 2024, Ă  1647 millimes/ kg en juin 2025.

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Tunisie : recettes touristiques et transferts des Tunisiens Ă  l’étranger dĂ©passent 8,5 milliards de dinars

Les revenus du travail et les recettes touristiques ont drainĂ© un enveloppe dĂ©passant les 8,5 milliards de dinars, depuis le dĂ©but de l’annĂ©e et jusqu’au 20 juillet 2025, d’aprĂšs les indicateurs monĂ©taires et financiers, publiĂ©s, samedi, par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

L’ensemble de ces recettes permettraient de couvrir les services de la dette extĂ©rieure cumulĂ©s (dont la valeur s’élĂšve Ă  8,9 milliards de dinars), Ă  hauteur de 95,5%.

En fait, les revenus du travail (principalement les transferts des Tunisiens rĂ©sidant Ă  l’étranger), ont enregistrĂ© une hausse de 8,2%, Ă  4,6 milliards de dinars, par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e 2024. De mĂȘme, les recettes touristiques ont augmentĂ© de 8,1%, Ă  3,9 milliards de dinars.

Pour ce qui est des avoirs nets en devises, ils ont rĂ©gressĂ© de 6,3%, pour se situer au niveau de 23 milliards de dinars (l’équivalent de 100 jours d’importation), Ă  la date du 24 juillet 2025, contre 24,6 milliards de dinars (112 jours d’importation), une annĂ©e auparavant.

Sur un autre registre, l’institut d’émission a fait Ă©tat de l’accroissement des billets et monnaies en circulation, de 14,5%, passant de 22 milliards de dinars, le 23 juillet 2024, Ă  25,3 milliards de dinars, actuellement.

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Diaspora : Le désir de revenir

Quelle attractivitĂ© exerce la ‘’mĂšre patrie’’ sur les talents tunisiens expatriĂ©s ? un sondage et le rĂ©sultat Ă©difiant !

Le Brain Drain nous a dĂ©garni. Mais il faut regarder cette rĂ©alitĂ© avec stoĂŻcisme. Les talents tunisiens expatriĂ©s, n’ont pas coupĂ© les ponts. Ils gardent la Tunisie dans leur cƓur. Et, ce qui n’est pas Ă  exclure, leur plan d’affaires ? Il y a une grande part de vĂ©ritĂ©. Le Mood lors de la deuxiĂšme Ă©dition du Tunis Global Forum, co-organisĂ© par Atuge et WATT (World Alliance on Tunisian Talents) a Ă©tĂ© de rappeler Ă  la Diaspora comment reprendre racine, dans un esprit ‘’gagnant-gagnant’’.

Revenir en Tunisie n’est pas revenir en arriĂšre !

Walid Bel Haj Amor, membre du CA de l’Atuge dira, avec force conviction que le retour au pays n’est pas ‘’l’abandon d’une trajectoire’’. Oui, soutiendra-t-il ‘’revenir au pays n’est pas revenir en arriĂšre’’. Le Talent Tunisien ExpatriĂ©, quand il renoue avec le pays ne fera que transplanter en Tunisie, une rĂ©ussite obtenue ailleurs.

« Revenir en Tunisie n’est pas un retour en arriĂšre, c’est transplanter une rĂ©ussite acquise ailleurs pour faire grandir le pays. »

 

Le tout est de savoir se servir d’un levier de succĂšs rĂ©coltĂ© par-delĂ  les mers pour en faire une force motrice en Tunisie. La Tunisie est une terre d’accueil de l’investissement et il faut l’expĂ©rimenter. Il n’y a qu’à tenter le coup.

L’Esprit dĂ©veloppĂ© par TGF est qu’on peut continuer Ă  penser global tout en ayant un ancrage local. Et pour appuyer son propos, WBA simulera un entretien avec le portrait virtuel d’un talent tunisien Expat’  gĂ©nĂ©rĂ© par IA. Et l’échange a abordĂ©, avec rĂ©alisme, les opportunitĂ©s autant que les obstacles sur terrain. La Tunisie est un pays qui attire et qui retient. Et d’ailleurs l’étude d’attractivitĂ© prĂ©sentĂ©e par Nabil Belaam, rĂ©alisĂ©e par le cabinet Emrhod consulting dont il est le CEO, abondait en ce sens.

L’Etude d’attractivitĂ© : Les chiffres Ă  retenir

Emrhod Consulting a procĂ©dĂ© Ă  un sondage auprĂšs d’un Ă©chantillon de 1041  talents tunisiens expat’, principalement en Europe, et les pays du Golfe. PrĂ©s de 60 % de la population concernĂ©e ont plus de dix ans d’expatriation c’est-Ă -dire qu’ils ont une situation stable.

Ils sont 20 % Ă  dĂ©sirer faire un retour dĂ©finitif. Ils jugent ĂȘtre suffisamment armĂ©s pour implanter leur business au pays. Toutefois, ils sont 59 % Ă  soutenir que le retour au pays ne prĂ©sente aucun intĂ©rĂȘt pour leur situation ou leur business. Et pour clĂŽturer la marche, ils sont 21 % Ă  ne pas avoir une ‘’idĂ©e claire’’ sur la question.

« La Tunisie ne manque pas de talents, elle manque d’un cadre souple et rassurant pour les retenir ou les faire revenir. »

 

Et Tous gardent un contact effectif avec le pays. Ils sont 56 % Ă  revenir plus d’une fois par an et 35 % Ă  rentrer au moins une fois l’annĂ©e. Cela fait dire Ă  Nabil Belaam, ‘’Le cƓur balance et les pieds hĂ©sitent’’.

Des obstacles récurrents

L’étude d’attractivitĂ© fait Ă©tat d’une liste d’obstacles qui nous est familiĂšre. Ils sont 71 % Ă  Ă©voquer la rigiditĂ© du marchĂ© de l’emploi. Cependant la rĂ©forme du code du travail est encore rĂ©cente et n’a peut-ĂȘtre pas Ă©tĂ©  prise en considĂ©ration par la population sondĂ©e. Ils sont 61 % Ă  citer les lenteurs administratives. Et 79 % invoquent les rigiditĂ©s du code du change. Et c’est l’occasion de rappeler que la BCT a Ă©laborĂ© une plateforme d’échanges avec les TRE. Et, d’ailleurs une capsule informative a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e Ă  TGF.

« Le cƓur des expatriĂ©s bat toujours pour la Tunisie, mais leurs pieds hĂ©sitent Ă  franchir le pas du retour. »

 

Enfin  64 % Ă©voquent la qualitĂ© de vie. Cela est sans surprise cependant nous voudrions rappeler que les cabinets d’affaires prĂ©sents sur la place ont une expertise rassurante. On peut leur faire confiance pour une Ă©ventuelle prise en mains.

Ali DRISS

EN BREF

  • La Tunisie garde une place dans le cƓur de sa diaspora, mais le retour n’est pas Ă©vident.
  • Un sondage d’Emrhod Consulting rĂ©vĂšle que seuls 20 % des expatriĂ©s souhaitent revenir dĂ©finitivement.
  • Les principaux freins : rigiditĂ© de l’emploi (71 %), code du change (79 %), lourdeurs administratives (61 %), et qualitĂ© de vie (64 %).
  • Pourtant, les liens avec le pays restent forts : plus de la moitiĂ© reviennent chaque annĂ©e.
  • Le Tunis Global Forum veut transformer cette attache affective en levier Ă©conomique.

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Journée Mondiale du Cerveau 2025 : La Tunisie en premiÚre ligne pour promouvoir la santé neurologique

Chaque annĂ©e, le 22 juillet, la World Federation of Neurology (WFN) et ses sociĂ©tĂ©s partenaires Ă  travers le monde cĂ©lĂšbrent la JournĂ©e Mondiale du Cerveau (World Brain Day – WBD). Cette journĂ©e mondiale vise Ă  sensibiliser le grand public, les professionnels de santĂ© et les dĂ©cideurs Ă  l’importance de la santĂ© cĂ©rĂ©brale et Ă  promouvoir l’accĂšs Ă©quitable aux soins neurologiques pour tous.

Le thÚme de cette année 2025 est :« La santé cérébrale à tous les ùges » (Brain Health Across the Lifespan).

Ce thĂšme met l’accent sur les besoins neurologiques Ă  chaque Ă©tape de la vie – de l’enfance au grand Ăąge – et rappelle que des interventions prĂ©coces, une prĂ©vention active et une continuitĂ© des soins sont essentielles pour prĂ©server les fonctions cĂ©rĂ©brales, amĂ©liorer la qualitĂ© de vie et rĂ©duire la charge des maladies neurologiques.

En effet, la campagne WBD 2025 s’articule autour de cinq messages clĂ©s pour faire progresser la santĂ© cĂ©rĂ©brale Ă  l’échelle mondiale :

  1. Sensibilisation
    Lutter contre la stigmatisation, briser les tabous et promouvoir la reconnaissance précoce des troubles neurologiques.
  2. Éducation
    Former les professionnels de santé, soutenir les aidants et informer le public grùce à des connaissances actualisées et accessibles.
  3. Prévention
    Promouvoir des mesures de prévention efficaces : nutrition infantile, vaccination, gestion des facteurs de risque (hypertension, obésité, mode de vie
).
  4. AccĂšs aux soins et gestion du handicap
    Assurer des soins neurologiques de qualitĂ©, accessibles et Ă©quitables, ainsi que des services de rééducation et des technologies d’assistance, notamment dans les pays Ă  revenu faible ou intermĂ©diaire.
  5. Plaidoyer
    Encourager les politiques de santé publique, augmenter les financements pour la recherche, et renforcer les systÚmes de santé neurologique.

La Tunisie s’inscrit pleinement dans cette dynamique. GrĂące Ă  l’implication active de ses sociĂ©tĂ©s savantes, de ses professionnels de la santĂ© et de ses institutions universitaires, la Tunisie Ɠuvre depuis plusieurs annĂ©es Ă  amĂ©liorer la prise en charge des maladies neurologiques, Ă  renforcer la formation des neurologues et Ă  promouvoir la recherche clinique dans ce domaine.

« La santĂ© cĂ©rĂ©brale est l’affaire de tous et Ă  tout Ăąge. À travers cette journĂ©e, nous rĂ©affirmons notre engagement Ă  sensibiliser, prĂ©venir et amĂ©liorer l’accĂšs aux soins neurologiques, en plaçant la Tunisie au cƓur des initiatives rĂ©gionales et internationales. » dĂ©clare Pr Riadh Gouider, PrĂ©sident du RĂ©seau Tunisien des SociĂ©tĂ©s de Neurologie.

Des actions de sensibilisation via les réseaux sociaux et les médias et des rencontres scientifiques sont organisées. Ces initiatives visent à informer le public sur les enjeux de la santé cérébrale, encourager le dépistage précoce et lutter contre la stigmatisation des maladies neurologiques.

Dans ce contexte, un webinaire conjoint sera organisĂ© le Samedi 26 Juillet 2025 par l’African Academy of Neurology (AFAN) et la Pan Arab Union of Neurological Societies (PAUNS), rĂ©unissant des experts africains et arabes autour du thĂšme de la santĂ© cĂ©rĂ©brale. La Tunisie y jouera un rĂŽle actif, Ă  travers la participation de ses experts, soulignant sa position de carrefour entre les mondes arabe et africain dans le domaine des neurosciences.

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FIH 2025 : Addict Ameba enflamme la scĂšne avec un voyage musical entre jazz et afrobeat

Le théùtre de plein air de Hammamet a accueilli, mercredi soir, le groupe italien “Addict Ameba” dans une prestation sous le signe de la diversitĂ© offrant un voyage sonore entre jazz, funk, blues, rock, afrobeat et Ă©thio-jazz.

Rabii Brahim, acteur et musicien tunisien, qui collabore avec le groupe milanais depuis des années a rejoint la scÚne ajoutant ainsi une touche musicale tunisienne.

Rabii Brahim a collaborĂ© avec les musiciens d’Addict Ameba dans notamment “Ya Bled”, single extrait de leur deuxiĂšme album, « Caosmosi ». Cette chanson raconte l’amour pour la terre natale et la nostalgie chez les migrants.

Dans cet album le collectif a Ă©galement collaborĂ© avec Joshua Idehen, poĂšte et chanteur anglo-nigĂ©rian et plume des groupes Sons Of Kemet et The Comet is Coming, auteur et voix principale du titre “Look At Us”.

Le groupe milanais a offert un vĂ©ritable voyage musical dans les cultures et les contrĂ©es sous les sonoritĂ©s de divers instruments :  saxophone, trompette, percussion africaine, sud-amĂ©ricaine, Tam Tam, batterie, basse, guitares, claviers et bongos.

Ce show, entiĂšrement instrumental, a dĂ©marrĂ© avec des pistes sonores envoĂ»tantes et des morceaux comme “Furiosa”, “Panamor” ou encore “Panorama”.

Le leader du groupe Paolo Cerruto a rappelé les liens culturels séculaires entre les Tunisiens et les Italiens, unis par la musique, le patrimoine sicilien, la richesse linguistique et la proximité géographique et historique des deux pays de la rive sud de la Méditerranée.

Addict Ameba est un collectif musical basĂ© Ă  Milan qui puise avec audace dans la fusion des genres et des styles en jazz, funk et sons alternatifs, avec un zeste de rythmes rock.

Ce groupe de dix musiciens est nĂ© au studio historique « Il Guscio Â», dans le quartier de Casoretto, oĂč leur premier album, « Panamor », a Ă©tĂ© enregistrĂ© et diffusĂ© en 2020. Ce mĂȘme album mĂ©lange afro, jazz Ă©thiopien, rock psychĂ©dĂ©lique et musique latine et a Ă©tĂ© saluĂ© par la critique, largement bien accueilli par le public.

En 2024, les musiciens ont sorti leur deuxiĂšme album, « Caosmosi », publiĂ© par « La Tempesta Â», qui les a dĂ©signĂ©s comme Ă©tant l’un des projets les plus intĂ©ressants de l’underground italien.

Avec des arrangements originaux et ambitieux, son premier album Panamor reprĂ©sente “une union profonde entre les ĂȘtres vivants et les objets dans un monde de plus en plus divisĂ©â€, peut-on lire sur la plateforme spĂ©cialisĂ©e « Discogs Â».

Plus qu’un simple groupe, Addict Ameba est un large collectif italien qui fait de la fraternitĂ© l’arme pour traverser ensemble la musique live. La force motrice rĂ©side dans le contexte hĂ©tĂ©rogĂšne de ses membres et la relative familiaritĂ© avec diffĂ©rents domaines folkloriques Â», indique le cĂ©lĂšbre site de discographie.

Lors de ce concert prĂ©sentĂ© dans le cadre du 59Ăšme festival international de Hammamet, “Addict Ameba” a notamment rendu hommage Ă  la bande Gaza sous blocus et ses habitants vivant une crise humanitaire sans prĂ©cĂ©dent.

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KĂ©bili : Ghazi Ayadi, Iheb Taoufik et Jenjoon Ă  l’affiche du festival 2025

Les organisateurs du Festival international de Kébili (FIK), au Sud de la Tunisie, ont dévoilé le programme et les préparatifs pour la 17Úme édition qui se déroulera du 27 juillet au 5 août 2025.

Lors d’un point de presse organisĂ©, mercredi, dans un espace de la ville de KĂ©bili, le directeur du festival, Mohamed Boubaker, a notamment Ă©voquĂ© les difficultĂ©s ayant entourĂ© la tenue de cette Ă©dition qui se rapportent au retard dans la mise en place de l’Association du festival. Cette situation a mis la pression sur les organisateurs soucieux de trouver les financements nĂ©cessaires pour prĂ©parer un programme qui rĂ©pond aux attentes des festivaliers, a-t-il expliquĂ©.

Le directeur du festival a soulignĂ© que la rĂ©gion ne dispose pas d’un théùtre de plein air pour abriter ce genre de manifestations. Les organisateurs comptent sur la prĂ©sence du public aux diffĂ©rents spectacles prĂ©vus et qui se dĂ©rouleront au club Maracana ayant Ă©galement abritĂ© l’édition prĂ©cĂ©dente, a-t-il dit.

La programmation de cette 17Ăšme Ă©dition prĂ©voit la participation d’artistes tunisiens et Ă©trangers. L’ouverture sera avec un spectacle gratuit de la troupe d’Omar Saber, alors que la clĂŽture sera avec la “Habbit Zamani” du chanteur Ghazi Ayadi.

Les autres soirĂ©es seront animĂ©es par le chanteur Jenjoon (29 juillet), un spectacle musical tuniso-canadien gratuit “Violon autour du monde” (30 juillet), un spectacle KaraokĂ© gratuit “Notre public l’artiste” (2 aoĂ»t), du rai avec l’AlgĂ©rien Moh Milano (3 aoĂ»t) et un spectacle de la star arabe l’Egyptien Iheb Taoufik (4 aoĂ»t).

Le public aura deux rendez-vous avec le quatriĂšme art : “Big Bossa” piĂšce de Wajiha Jendoubi (28 juillet) et “Kasr Ethara” spectacle de Hafedh Khlifa (1er aoĂ»t).

Le Festival international de KĂ©bili est soutenu par le ministĂšre des Affaires Culturelles, indique l’affiche du festival.

 

 

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Bourse de Tunis: Bourse de Tunis : UNIMED en tĂȘte, l’indice Tunindex poursuit sa hausse Ă  11 875 points

Le marchĂ© poursuit son Ă©lan haussier. L’indice de rĂ©fĂ©rence a affichĂ© une embellie de 0,2 % Ă  11875 points, dans un volume de 8,8 MD, selon l’intermĂ©diaire en bourse Tunisie Valeurs.

Le titre UNIMED s’est offert la meilleure performance de la sĂ©ance. L’action du fleuron national des produits stĂ©riles a signĂ© une avancĂ©e de 5,4 % Ă  9,250 D, en gĂ©nĂ©rant des Ă©changes de 1,1 MD.

Le titre TPR a affichĂ© un beau parcours sur la sĂ©ance. L’action de l’extrudeur d’aluminium a enregistrĂ© une hausse 2,9 % Ă  11,600 D.

La valeur a drainé un flux relativement modeste de 90 mille dinars.

Le titre MPBS a affiché la plus forte correction à la baisse de la séance.

Dans un volume de 40 mille dinars, l’action du spĂ©cialiste en bois a reculĂ© de –3,1 % Ă  8,700 D.

Le titre SOTIPAPIER a figurĂ© parmi les plus grands perdants de la sĂ©ance. L’action du spĂ©cialiste du papier Kraft et Test liner s’est dĂ©lestĂ©e de –2,8 % Ă  3,180 D. La valeur a mobilisĂ© des Ă©changes de 37 mille dinars sur la sĂ©ance.  Le titre UIB a particuliĂšrement animĂ© la sĂ©ance.

L’action de la filiale du groupe SOCIETE GENERALE s’est offert un gain de 2,3 % Ă  21,500 D, en alimentant le marchĂ© avec des capitaux bien garnis de 4,3 MD.

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Tunisie : transport, Ă©nergie, phosphate
 la BERD prĂȘte Ă  financer de nouveaux projets

Le ministre de l’Economie et de la planification Samir Abdelhafidh a discutĂ© jeudi, 24 juillet 2025, avec le Directeur principal chargĂ© de la partie mĂ©ridionale et orientale du bassin mĂ©diterranĂ©en (rĂ©gion SEMED), Ă  la Banque europĂ©enne pour la reconstruction et le dĂ©veloppement (BERD),Mark Davis, actuellement en visite de travail Ă  Tunis, de l’avancement d’un nombre de programmes et de projets financĂ©s par la Banque. Les deux parties ont Ă©galement examinĂ© les perspectives pour renforcer davantage la coopĂ©ration financiĂšre et technique, au cours de la prochaine pĂ©riode.

Cette coopĂ©ration devra concerner un certain nombre de domaines vitaux et de prioritĂ© nationale, tels que le transport, l’eau, l’assainissement, les Ă©nergies renouvelables, le phosphate et  le soutien au secteur privĂ©, a indiquĂ© le ministĂšre de l’Economie et de la planification dans un communiquĂ© publiĂ© jeudi. Le ministre a saluĂ© le niveau de la coopĂ©ration entre la Tunisie et la Banque, soulignant l’intĂ©rĂȘt Ă  renforcer davantage cette coopĂ©ration et d’élargir ses domaines, conformĂ©ment aux prioritĂ©s de la Tunisie et ses objectifs de dĂ©veloppement.

De son cĂŽtĂ©, Mark Davis a exprimĂ© l’engagement de la BERD Ă   poursuivre son appui Ă  la Tunisie dans son processus de rĂ©forme et dans l’exĂ©cution de ses programmes de dĂ©veloppement prioritaires, ainsi que la volontĂ© de consolider le partenariat entre les deux parties .  Il a Ă©galement mis l’accent sur la disponibilitĂ© de la Banque pour Ă©tudier les propositions de projets prĂ©sentĂ©es au financement et Ɠuvrer Ă  fournir l’appui et l’expĂ©rience technique nĂ©cessaires.

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Code pénal tunisien : vers une version amendée et consensuelle

L’examen du rapport de la commission de la lĂ©gislation lĂ©gale autour des propositions des lois n°15 et n°28 de l’annĂ©e 2023 portant amendement de l’article 96 du Code pĂ©nal a Ă©tĂ© Ă  l’ordre du jour de la sĂ©ance plĂ©niĂšre de l’AssemblĂ©e des ReprĂ©sentants du Peuple (ARP) organisĂ©e jeudi.

Lors de la sĂ©ance matinale, les dĂ©putĂ©s se sont accordĂ©s sur la nĂ©cessitĂ© de la rĂ©vision de l’article 96 du Code PĂ©nal Ă©tant donnĂ© que son application sur le terrain a dĂ©montrĂ© des lacunes et des rĂ©percussions sur le rendement des des fonctionnaires.

Ils ont estimĂ© que son application a conduit Ă  des pressions supplĂ©mentaires sur les tribunaux qui ont divergĂ© dans leur application des dispositions de l’article en question.

Plusieurs dĂ©putĂ©s ont fait observer que cet article a Ă©tĂ© introduit dans le code pĂ©nal de maniĂšre qui ne laisse aucune possibilitĂ© au pouvoir judiciaire de nĂ©gocier les dĂ©cisions ni rĂ©duire les peines. Ils ont notĂ© que les erreurs administratives sont devenues ces derniĂšres annĂ©es un dĂ©lit passible des peines maximales. Ils ont Ă©galement insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de distinguer entre l’intention criminelle portant prĂ©judice Ă  l’administration et les erreurs involontaires.

AprĂšs 2011, l’article 96 est pour les ministres, les directeurs et les responsables d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l’épĂ©e de DamoclĂšs” qui pĂšse sur eux dans le cadre de la lutte contre la corruption.

Pour le dĂ©putĂ© Mohamed Zied Maher, l’article 96 apparait dans des termes “vagues” ce qui a entraĂźnĂ© diffĂ©rentes interprĂ©tations par les tribunaux entravant le bon fonctionnement des institutions.

De son cĂŽtĂ©, Hatem Labbaoui a relevĂ© que les tribunaux regorgent de cas de personnes jugĂ©es sur la base de l’article 96 ajoutant que l’application de l’article a nui de maniĂšre significative au bon fonctionnement des institutions et conduit Ă  l’absence d’initiative de la part des responsables.

Dans le mĂȘme contexte, certains dĂ©putĂ©s n’ont pas cachĂ© leurs craintes de ce qu’ils ont qualifiĂ© d’ “intention  prĂ©mĂ©ditĂ©e” de ne pas voter en faveur de la discussion les deux projets de loi, article par article, et de les renvoyer en commission, malgrĂ© leur importance.

Dans ce contexte, le dĂ©putĂ© Mohamed Ali, a notĂ© que la demande de reporter l’adoption des deux projets cache une intention d’entraver la promulgation de cette loi, malgrĂ© ce que cela reprĂ©sente comme manque de respect envers les efforts des dĂ©putĂ©s et les attentes des Tunisiens victimes de l’article 96.

Cet amendement, a-t-il fait observer constitue une rĂ©habilitation pour l’administration qui a su remplir son rĂŽle malgrĂ© le contexte dans le pays, ce qui exige de nous de la renforcer plutĂŽt que de la harceler et de la bĂąillonner.

D’autres dĂ©putĂ©s se sont interrogĂ©s sur la dĂ©cision du bureau d’ordre du parlement de rejeter les propositions d’amendement prĂ©sentĂ©es ce jeudi par des groupes parlementaires peu avant le dĂ©marrage de la plĂ©niĂšre. Une attitude qu’ils ont qualifiĂ©e de contraire aux usages et au rĂšglement intĂ©rieur de l’ARP, ont-ils relevĂ©.

La sĂ©ance a Ă©tĂ© levĂ©e vers 13h30 et reprendra aprĂšs une heure et demi pour poursuivre la discussion des deux propositions d’amendement de l’article 96 du code pĂ©nal.

Le 3 juillet en cours, la commission de la lĂ©gislation a votĂ©, Ă  l’unanimitĂ© de ses  membres, la proposition d’expliciter davantage les Ă©lĂ©ments constitutifs du dĂ©lit de dĂ©tournement de fonds publics par un fonctionnaire ou assimilĂ©, dans le but d’éviter la multiplication des interprĂ©tations et la rĂ©duction injustifiĂ©e de la peine de prison.

Pour rappel, une version unifiĂ©e et consensuelle des deux propositions de loi relatives Ă  la rĂ©vision de l’article 96 du Code pĂ©nal avait Ă©tĂ© retenue.

Fruit d’un marathon de discussions, de dĂ©libĂ©rations et de consultations avec des experts en droit pĂ©nal, la version consensuelle prĂ©voit notamment la rĂ©duction de la peine d’emprisonnement Ă  six ans, ainsi que l’introduction explicite de l’élĂ©ment intentionnel du dĂ©lit, en prĂ©cisant qu’il s’agit de l’exploitation, par un fonctionnaire public, de sa position afin d’obtenir un avantage indu pour lui-mĂȘme ou pour autrui, au dĂ©triment de l’administration et en violation des lois  en vigueur.

L’article 96 du Code pĂ©nal concerne les prĂ©judices portĂ©es par un fonctionnaire ou assimilĂ© Ă  l’administration pour se procurer un avantages matĂ©riel Ă  eux-mĂȘmes lui ou Ă  d’autres.

L’article 98 du mĂȘme texte de loi concerne la restitution des biens dĂ©tournĂ©s ou de la valeur des intĂ©rĂȘts ou gains obtenus en cas de condamnation pour corruption, dĂ©tournement de fonds ou autres infractions similaires.

La derniĂšre rĂ©vision vise Ă  prĂ©ciser les cas oĂč cette peine complĂ©mentaire peut ĂȘtre annulĂ©e.

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Escrime – Mondiaux 2025 : Ahmed et Fares Ferjani qualifiĂ©s pour le tableau principal Ă  Tbilissi

L’escrimeur tunisien Ahmed Ferjani s’est qualifiĂ© ce jeudi pour le tableau principal des Ă©preuves du sabre aux Championnats du monde d’escrime de Tbilissi (GĂ©orgie). Il rejoint ainsi son compatriote Fares Ferjani, mĂ©daillĂ© d’argent aux derniers JO de Paris, et exemptĂ© des tours prĂ©liminaires.

Ahmed Ferjani a d’abord franchi le premier tour prĂ©liminaire (phase de poules), puis a Ă©liminĂ© le Saoudien Adel Al-Mutairi en 15-10 lors du deuxiĂšme tour.

Demain vendredi, Ahmed Ferjani affrontera l’Egyptien Mohamed Amer en 32e de finale.

Fares Ferjani rencontrera, quant Ă  lui, le Hongkongais Ho Pak Lam Hugo.

Au fleuret fĂ©minin, Nourane Bchir s’est imposĂ©e en phase de poules, puis a dominĂ© la Kazakhe Gnoeva Aliona (15-4) en tour prĂ©liminaire. Elle affrontera l’Allemande Klebrink Ann en 32e de finale.

En revanche, Yasmine Ayari n’a pas passĂ© le premier tour (phase de poules).

S’agissant des Ă©preuve de l’épĂ©e, Eya Rouatbi n’a pas pu se qualifier pour le tableau principal aprĂšs sa dĂ©faite (15-8), mercredi, face Ă  la Japonaise Yoshimura Miho au tour prĂ©liminaire.

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Gabùs mise sur le tourisme alternatif avec 14,6 MD d’investissements en 2025

Un colloque sur l’investissement dans le secteur du tourisme a Ă©tĂ© organisĂ©, jeudi, Ă  GabĂšs en marge de la cĂ©lĂ©bration du Festival de la FĂȘte de la Mer.

A cette occasion, le gouverneur de la rĂ©gion, Radhouan Nsibi a indiquĂ© que la rĂ©habilitation du Souk Jara Ă  GabĂšs incendiĂ© le 2 mai 2022 sera entamĂ©e, au mois d’aoĂ»t prochain, ajoutant que ce site est considĂ©rĂ© comme l’une des principales destinations touristique de la ville.

Il a appelĂ© Ă  diversifier l’offre touristique dans la rĂ©gion en promouvant, notamment, les nouveaux projets dans le secteur du tourisme alternatif tels que la station thermale d’El Khbayet et la zone touristique Ă©cologique intĂ©grĂ©e Ă  GabĂšs-sud.

De son cĂŽtĂ©, le commissaire rĂ©gional au tourisme, BĂ©chir Kdiri, a indiquĂ© que la rĂ©gion compte 21 unitĂ©s hĂŽteliĂšres d’une capacitĂ© de 1328 lits, ajoutant que la valeur des investissements touristiques dĂ©clarĂ©s en 2025 est de 14,6 millions de dinars.

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Enseignement supérieur : des députés appellent à une révision équitable de la carte universitaire

Des dĂ©putĂ©s au conseil national des rĂ©gions et des districts ont appelĂ©, au cours d’une sĂ©ance de dialogue tenue jeudi en prĂ©sence du ministre de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche scientifique, Ă  la nĂ©cessitĂ© de rĂ©viser la carte de rĂ©partition des Ă©tablissements universitaires dans le pays, qu’ils qualifient “d’inĂ©quitable entre les diffĂ©rentes rĂ©gions”.

Ils ont indiquĂ© qu’un nombre de gouvernorats font face Ă  plusieurs difficultĂ©s, citant Ă  titre d’exemple le gouvernorat de Tataouine, qui est confrontĂ© Ă  certaines problĂ©matiques liĂ©es au nombre limitĂ© des spĂ©cialitĂ©s universitaires, notant, par ailleurs, l’absence d’établissements universitaires dans le gouvernorat de KĂ©bili.

Les dĂ©putĂ©s ont appelĂ© Ă  la nĂ©cessitĂ© de doter les universitĂ©s de spĂ©cialitĂ©s adaptĂ©es aux spĂ©cificitĂ©s de chaque rĂ©gion et qui rĂ©pondent aux besoins du marchĂ© de l’emploi, de l’intelligence artificielle, des Ă©nergies renouvelables, de l’économie numĂ©rique et de l’agriculture intelligente.

Un dĂ©putĂ© a soulignĂ© que le budget allouĂ© au secteur de l’enseignement supĂ©rieur qui ne dĂ©passe pas les 1,5 pc du PIB est considĂ©rĂ© comme insuffisant par rapport Ă  celui du Maroc (2,9%)
Il a Ă©voquĂ© la dĂ©gradation de l’infrastructure universitaire en rĂ©fĂ©rence aux conditions de logement, aux restaurants universitaires et Ă  la qualitĂ© des repas et des services fournis aux Ă©tudiants.

Les dĂ©putĂ©s ont rĂ©clamĂ© l’augmentation du budget de la recherche scientifique, relevant la nĂ©cessitĂ© d’accorder davantage d’autonomie aux chercheurs afin qu’ils puissent innover et renforcer leur capacitĂ© de recherche.

Certains dĂ©putĂ©s se sont interrogĂ©s sur le nombre des doctorants au chĂŽmage inscrits sur la plateforme numĂ©rique “Minassati” ainsi que les postes Ă  pourvoir dans les Ă©tablissements de la recherche scientifique.

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Arab Tunisian Bank : Indicateurs d’activitĂ© du premier semestre 2025

Les crĂ©dits nets de provisions et d’agios rĂ©servĂ©s de l’Arab Tunisian Bank ont atteint 5.345,9 MD Ă  fin juin 2025 contre 5.385,7 MD au 30 juin 2024.

  • Les dĂ©pĂŽts de la clientĂšle ont atteint 6.781,3 MD au 30-06-2025 contre 6.275,8 MD Ă  fin juin 2024.
  • Les dĂ©pĂŽts Ă  vue ont atteint 2.242,5 MD au 30/06/2025 contre 2.088,8 MD au 30/06/2024 soit une progression de 153,7 MD ou de 7,36 %.
  • Les dĂ©pĂŽts d’épargne se sont Ă©tablis Ă  1.832 MD au 30/06/2025 contre 1.705,4 MD au
    30/06/2024 soit une hausse de 126,6 MD ou de 7,42 %.
  • Les produits d’exploitation bancaire ont atteint 401,4 MD au 30/06/2025 contre 386,4 MD au 30/06/2024 soit une augmentation de 15 MD ou de 3,88 %.
  • Les charges d’exploitation bancaires ont atteint 226,7 MD au 30 juin 2025 contre 204,2 MD au 30 juin 2024 soit une hausse de 11,02 %.
  • Le produit net bancaire au 30-06-2025 s’est inscrit Ă  174,7 MD contre 182,3 MD pour la mĂȘme pĂ©riode 2024.
  • Les charges opĂ©ratoires de la banque ont atteint 127,4 MD Ă  fin juin 2025 contre 116,9 MD Ă  fin juin 2024.

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Manouba : une nouvelle station d’interconnexion RFR–bus opĂ©rationnelle dĂšs septembre 2025

La mise en service de la nouvelle station d’interconnexion entre le rĂ©seau ferroviaire rapide (RFR) Ă  El GobaĂą d’Oued Ellil Ă  Manouba et les bus de la sociĂ©tĂ© des transports de Tunis, a Ă©tĂ© au centre d’une rĂ©union tenue, hier mercredi, au siĂšge du gouvernorat.

Ce projet sera opérationnel, au mois de septembre prochain, avec le lancement de deux lignes qui assureront la liaison entre Tebourba et Bab Alioua (116) et Tebourba et Bab El Khadra (42).

Une deuxiĂšme station d’interconnexion serait, prochainement, assurĂ©e au niveau de la gare Manouba-Kassab.

S’agissant de la ligne (D) du rĂ©seau ferroviaire rapide reliant Tunis et GobaĂą lancĂ©e depuis sept mois, ce projet a permis de faciliter l’accĂšs aux transports publics pour les habitants Ă  Oued Ellil, Douar Hicher, Khaled Ibn Walid et Manouba, selon des informations fournies Ă  l’Agence TAP par le gouvernorat de Manouba.

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Enseignement supĂ©rieur : vers une rĂ©forme globale et le lancement officiel de l’Agence d’évaluation ATEA

“LancĂ©e en 2022 et chargĂ©e principalement de l’évaluation des universitĂ©s, des Ă©tablissements publics et privĂ©s d’enseignement supĂ©rieur et de recherche ainsi que de leurs programmes, l’Agence tunisienne d’évaluation et d’accrĂ©ditation (ATEA) entrera en service d’ici l’annĂ©e prochaine et ce, aprĂšs la finalisation de la mise en place de ses structures au cours de cette annĂ©e”, a annoncĂ© jeudi, le ministre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique, Mondher BelaĂŻd.

“Son entrĂ©e en service contribuera au dĂ©veloppement du systĂšme de formation universitaire et au renforcement de l’employabilitĂ© des diplĂŽmĂ©s grĂące Ă  la promotion du systĂšme de qualitĂ© et d’accrĂ©ditation”, a-t-il ajoutĂ© lors d’une sĂ©ance de dĂ©bat organisĂ©e au Conseil National des RĂ©gions et des Districts.

Le ministre a Ă©galement indiquĂ© que des travaux sont en cours pour rĂ©former le systĂšme de formation universitaire, en attendant l’instauration du Conseil supĂ©rieur de l’éducation.

Il a rappelĂ© que ces rĂ©formes comprennent l’adoption d’une nouvelle architecture de formation, la rĂ©vision de l’offre de formation, la restructuration des commissions nationales d’habilitation, ainsi que le renforcement de la co-construction des parcours de formation selon une approche participative avec l’environnement Ă©conomique.

“À partir de la prochaine rentrĂ©e universitaire, le ministĂšre Ɠuvrera aussi Ă  amĂ©liorer la performance du secteur de l’enseignement supĂ©rieur privĂ© et Ă  renforcer son encadrement, Ă  travers la rĂ©vision des textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires qui le rĂ©gissent, ainsi que par le renforcement des mĂ©canismes de suivi et de contrĂŽle”, a ajoutĂ© BelaĂŻd.

Le ministre a, en outre, fait savoir que le dĂ©partement compte mettre en place un systĂšme informatique intĂ©grĂ© pour la gestion des Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur privĂ©s, permettant le suivi des inscriptions des Ă©tudiants, la supervision du corps enseignant, ainsi que le suivi du parcours universitaire des Ă©tudiants.

Il a, dans ce contexte, insistĂ© sur l’importance d’encourager les Ă©tablissements privĂ©s Ă  recruter des docteurs pour l’enseignement, ce qui contribuerait Ă  l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de l’enseignement supĂ©rieur privĂ©.

Le ministre a Ă©galement indiquĂ© que le dĂ©partement est en train de rĂ©aliser 20 projets d’amĂ©lioration de l’infrastructure des Ă©tablissements de l’enseignement supĂ©rieur dans le 1er district moyennant un budget estimĂ© Ă  114 millions de dinars, ainsi que 103 projets d’une valeur de 468 millions de dinars.

En parallÚle, 53 projets sont en cours de réalisation dans le quatriÚme district pour une valeur de 192 millions de dinars, et 26 projets dans le cinquiÚme district pour un montant de 225 millions de dinars.

Le ministre de l’Enseignement supĂ©rieur a rappelĂ© que le nombre de diplĂŽmĂ©s pour l’annĂ©e 2025 s’élĂšve Ă  51 580 Ă©tudiants. Il a ajoutĂ© que les universitĂ©s tunisiennes accueilleront, lors de la prochaine rentrĂ©e universitaire, 76 178 nouveaux bacheliers de la session 2025.

Le nombre de doctorants pour la mĂȘme annĂ©e est estimĂ© Ă  12 500 Ă©tudiants, tandis que le nombre d’étudiants internationaux en doctorat s’élĂšve Ă  3 170.

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