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Officiel : Publication du décret relatif à l’interdiction de la sous-traitance dans le secteur public et à la dissolution de la société Itissalia Services

Le Journal Officiel de la République Tunisienne a publié aujourd’hui le décret gouvernemental n°237 de l’année 2025, portant sur l’interdiction formelle de la sous-traitance dans le secteur public et la dissolution de la société publique Itissalia Services.
Ce texte réglementaire, structuré en deux volets, marque une réforme majeure dans la gestion des ressources humaines dans la fonction publique et les entreprises publiques tunisiennes.

Interdiction de la sous-traitance dans le secteur public

Le décret interdit, à compter de sa publication, le recours à la sous-traitance dans toutes les entités relevant : du statut général des agents de l’État (loi n°112-1983), du statut des agents des entreprises publiques à caractère industriel et commercial (loi n°78-1985) ainsi que des établissements publics régis par le Code du travail.
La notion de sous-traitance est définie comme tout contrat entre une entreprise prestataire et une entité publique, visant la mise à disposition d’agents pour des tâches au sein de l’administration. Les activités de gardiennage et de nettoyage sont expressément considérées comme relevant de cette interdiction.
Toutefois, les contrats de prestations spécialisées (services ou travaux nécessitant des compétences techniques spécifiques) sont exclus de cette interdiction, à condition qu’ils ne concernent pas les activités essentielles et permanentes des entités bénéficiaires, et que les prestataires ne soient pas placés sous leur autorité directe.

Intégration des agents sous-traités

Le décret prévoit l’intégration directe des agents en activité sous contrat de sous-traitance depuis plus d’un an sans interruption (hors absences justifiées) dans leurs structures bénéficiaires d’origine. Cette mesure vise à régulariser leur situation professionnelle et à assurer leur insertion dans le cadre des statuts de la fonction publique.
Cette disposition s’applique également aux agents dont les contrats ont été résiliés ou non renouvelés depuis le 6 mars 2024, date à laquelle la décision de mettre fin progressivement à la sous-traitance a été engagée.
Le second volet du décret acte la dissolution officielle de la société publique Itissalia Services, à compter de l’entrée en vigueur du texte.
Les agents permanents de la société (à l’exclusion des sous-traitants) seront reclassés au sein de l’Office National des Postes, sous réserve d’avoir exercé dans la société pendant au moins une année complète, sans interruption injustifiée.
Cette mesure vise à préserver les droits sociaux des agents tout en réorganisant les structures publiques dans une logique de cohérence, de transparence et d’efficience.
Cette décision gouvernementale s’inscrit dans une démarche de moralisation de la gestion publique, de lutte contre la précarisation de l’emploi et de renforcement de la transparence dans le recrutement. Elle entend également mettre fin aux abus liés à la sous-traitance, souvent source de déséquilibres contractuels et de gestion parallèle du personnel dans les structures de l’État.

Sarra Zaafrani Zenzri et Édouard Ngirente discutent de l’avenir des relations Tunisie-Rwanda

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a reçu aujourd’hui un appel téléphonique de son homologue rwandais, Édouard Ngirente, au cours duquel les deux dirigeants ont discuté des moyens de renforcer les relations bilatérales entre la Tunisie et le Rwanda, en particulier dans les domaines économiques, énergétiques et de coopération technique.
Au cœur des discussions, les deux parties ont exprimé leur engagement à promouvoir un partenariat renforcé pour accroître les échanges commerciaux entre les deux pays, dans le cadre des mécanismes régionaux existants, notamment le Marché Commun de l’Afrique de l’Est et du Sud (COMESA) et la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Elles ont convenu de mettre en œuvre des initiatives communes pour dynamiser les échanges économiques et explorer les opportunités de coopération dans des secteurs stratégiques tels que les énergies renouvelables et la transition énergétique.
Zaafrani Zenzri a souligné l’importance de l’expérience réussie des deux pays dans le domaine du partage d’expertises, notamment à travers la coopération dans la gestion de l’eau et de l’électricité au Rwanda. Cette collaboration a été menée sous la supervision de la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) ainsi que de la Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE), deux acteurs clés dans les infrastructures essentielles pour le développement du pays.
De son côté, Édouard Ngirente a exprimé son souhait d’élargir cette coopération technique en incluant de nouveaux secteurs, en particulier la santé. Il a ainsi proposé d’intensifier les échanges d’expertise et de renforcer la formation de compétences dans des domaines vitaux pour le développement durable des deux nations.

Comment réinventer le secteur bancaire tunisien pour relancer l’économie ?

Encourager la concurrence bancaire, assainir le secteur, renforcer la régulation, rendre ce système plus transparent, et favoriser l’innovation et l’équité : telles sont les principales recommandations du professeur Brahim Guizani, enseignant à la Tunis Business School (TBS), pour améliorer la contribution du secteur bancaire à l’économie nationale.
Dans une note analytique intitulée “Un secteur bancaire plus compétitif pour une économie plus inclusive” et publiée sur ecoTous, Guizani rappelle que depuis plus d’une décennie, l’économie tunisienne peine à retrouver un rythme de croissance soutenu, malgré la santé étonnamment florissante du secteur bancaire.
Il souligne une contradiction majeure entre la progression constante des profits bancaires et la faible croissance du produit intérieur brut (PIB) tunisien. Selon lui, ce décalage reflète une orientation privilégiant la rentabilité des banques au détriment de leur rôle dans le financement de l’économie réelle.
La note pointe également une tendance persistante à l’exclusion des segments les plus dynamiques de l’économie tunisienne : les jeunes entrepreneurs, les start-ups, ainsi que les petites et moyennes entreprises. En effet, si les banques accumulent des richesses, elles ne les réinjectent pas suffisamment sous forme de crédits, freinant ainsi l’investissement et la création d’emplois indispensables à la relance économique.
Pour remédier à cette situation, l’auteur préconise d’encourager la concurrence bancaire en ouvrant le marché à de nouveaux acteurs, tels que les coopératives et les banques communautaires, tout en réduisant les barrières à l’entrée.
Il recommande également de réduire les créances douteuses, encadrer les conflits d’intérêts, et appliquer des règles de gestion plus strictes.
Concernant l’augmentation de la transparence du secteur, Guizani appelle à publier ouvertement les taux d’intérêt et les frais bancaires pour permettre une véritable comparaison entre les établissements.
Pour favoriser l’innovation et l’équité, la note propose de libéraliser certains taux, comme ceux sur l’épargne, et d’encourager les fusions entre banques afin de renforcer leur solidité et d’élargir l’offre dans le secteur.
Le professeur suggère en outre de donner la parole aux clients du secteur bancaire en créant un observatoire ou une association indépendante pour défendre les droits des clients des banques. Cela permettrait de rétablir la confiance des citoyens et de replacer le client au cœur du système bancaire.
En définitive, le secteur bancaire tunisien est invité à repenser son modèle pour mieux répondre aux besoins d’une économie en quête de vitalité.

Semi-marathon à Bizerte : Une première mémorable !

Le premier semi-marathon de Bizerte, organisé par le Running Club Bizerte, dimanche dernier,  marque un tournant historique pour le sport dans la ville. Cet événement a rassemblé des athlètes de Tunisie, d’Algérie et du Maroc, mettant en lumière la passion et la détermination des coureurs.

La Presse — Bizerte, ville au potentiel sportif immense mais longtemps privée d’événements d’envergure, a vécu ce dimanche un moment historique : son premier semi-marathon, une initiative qui marque un tournant majeur pour la communauté sportive locale. Plus qu’une simple course, cet événement incarne la vision et la détermination de ceux qui ont rêvé d’un Bizerte dynamique et engagé dans l’athlétisme.

Parmi ces pionniers,   Haythem Bellakhal, ancien directeur technique du Starting Club de Bizerte, a été l’un des premiers à porter l’idée d’une compétition sportive durable dans la ville. Malheureusement disparu dans des circonstances dramatiques, il n’a pu voir son ambition se concrétiser au-delà d’une unique session de cross-country.

Il y a de cela dix ans au cours desquels Bizerte est tombé dans la léthargie, abandonnant du coup ses rêves de devenir un pôle sportif dynamique.

Allait-on se soumettre à la fatalité ? C’est mal connaître les Bizertins. Et la tenue de ce premier semi-marathon de Bizerte est venue démentir cette impression. Et à notre sens, il s’agit, là, d’une belle manière de rappeler que, même après sa disparition, l’esprit de Haythem Bellakhal continue d’inspirer les initiatives qui façonnent l’avenir du sport à Bizerte.

En ce dimanche 15 juin 2025, donc, la tenue de la première session du semi-marathon de Bizerte a administré la preuve de la réconciliation de milliers de passionnés de marche et de course à pied avec leur discipline favorite.

Grâce à l’implication du Running Club Bizerte et de figures emblématiques comme le Dr Mohamed Gabsi, ce projet a pris forme et a attiré amateurs et professionnels.

Plusieurs courses

L’événement ne s’est pas limité à la course principale de 21,1 km : il a également proposé une course de 5 km pour les amateurs et une course kids de 1 km, permettant à tous les âges de participer. Le parcours, entre mer et ville, a offert un cadre exceptionnel, renforçant l’attrait de Bizerte comme destination sportive.

L’objectif affiché est clair : inscrire ce semi-marathon dans la durée et en faire un rendez-vous incontournable du calendrier sportif tunisien. Avec un soutien croissant des sponsors et une mobilisation impressionnante des passionnés de course à pied, cette première édition semble avoir posé des bases solides pour l’avenir.

Derrière le succès de ce semi-marathon, une équipe soudée et animée par une volonté inébranlable a œuvré sans relâche pour donner vie à cet événement.

Dr Mohamed Gabsi, figure emblématique du Running Club Bizerte, a été un moteur essentiel dans la mise en place de cette compétition. Son expérience et son dévouement ont permis de structurer l’organisation, de sécuriser le parcours et de garantir une expérience optimale pour les coureurs.

Le semi-marathon de Bizerte ne s’est pas limité à une simple course : il est devenu un véritable rendez-vous sportif et social.

M.B.

Vient de paraitre – « Kerkena, l’archipel de la charfiya » : Un voyage à travers l’histoire millénaire de l’île

Cet ouvrage s’intègre dans la collection Saveurs et savoir-faire et va bien au-delà des clichés de cartes postales. Il propose une immersion dans un mode de vie insulaire unique, façonné par la mer, le vent et une mémoire collective enracinée.

Paru en juin 2025, «Kerkena, l’archipel de la charfiya» est un nouvel ouvrage dédié à l’histoire et aux traditions de l’archipel de Kerkennah, situé à 18 km au large de Sfax. Ce livre de 83 pages met à l’honneur une technique de pêche ancestrale : la charfiya, inscrite en 2020 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco.

Édité conjointement par l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (Amvppc) et les Éditions du patrimoine Maghreb Méditerranée (Epmm/alif), cet ouvrage s’intègre dans la collection Saveurs et savoir-faire. Deux autres titres sont déjà parus dans cette collection multilingue (arabe, français et anglais) : Potières de Sejnane – sans tour ni four (janvier 2025) et La Harissa tunisienne, un livre qui ne manque pas de piment (mai 2024).

L’archipel de Kerkennah est mentionné dès l’Antiquité par l’historien grec Hérodote (484-425 av. J.-C.), qui évoque une île nommée Kyranis, peuplée d’oliviers et de vignes, accessible facilement depuis le continent. À travers les âges, Kerkennah a été un repère pour les navigateurs, un abri temporaire et un lieu d’approvisionnement en eau douce. L’île a porté divers noms selon les civilisations : Kerkinitis, Kerkinna, Kerkina ou encore Cercina chez les Grecs et les Latins. Aujourd’hui, elle est connue sous les appellations Kerkena, Kerkennah ou Qarqna. 

L’ouvrage se compose de cinq chapitres principaux : Au cœur de l’histoire, Scanner d’un archipel, Pêches et charfiya, Les voiles latines et Les Kerkenniens ichtyophages

Il s’ouvre sur une carte détaillée de l’archipel en double page, situant d’emblée le lecteur dans ce territoire singulier.

Les textes sont signés par Viviane Bettaieb, passionnée par l’histoire méditerranéenne, Ameur Oueslati, universitaire spécialisé en géomorphologie côtière, et illustrés par les photographies de Mohamed Salah Bettaieb, photographe reconnu pour ses ouvrages patrimoniaux.

L’élaboration du contenu s’appuie sur des recherches approfondies dans les Archives et la Bibliothèque nationales de Tunisie, enrichies par les témoignages des habitants et les apports d’institutions spécialisées.

La charfiya est une technique de pêche fixe et respectueuse de l’environnement, exploitant les conditions hydrographiques, les courants marins et la topographie sous-marine. Des palmes disposées en murs dans le fond marin forment un piège en entonnoir. Les poissons, portés par la marée descendante, s’y engouffrent naturellement et sont capturés vivants, sans abîmer les fonds.

Cette pratique saisonnière s’étend de l’équinoxe d’automne à juin, permettant la régénération de la faune marine. Chaque année, le remontage des charfiyas donne lieu à des rituels collectifs : repas partagés, prières et transmission des savoir-faire.

«Kerkena, l’archipel de la charfiya» va bien au-delà des clichés de cartes postales. Il propose une immersion dans un mode de vie insulaire unique, façonné par la mer, le vent et une mémoire collective enracinée. Ce livre ouvre de nouvelles perspectives sur un territoire discret, mais riche d’enseignements.

Bizerte : Le Groupe Chinois Sichuan dévoile un calendrier précis pour les travaux du nouveau pont

L’équipe technique et administrative de l’entreprise chinoise en charge de la réalisation de la deuxième et principale tranche du nouveau pont de Bizerte a annoncé son engagement à achever l’ensemble des fondations profondes des piliers principaux du pont d’ici la fin de l’année 2025.
Cette annonce a été faite lors de la visite de travail effectuée, mardi, par l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie, Wan Li, sous la supervision du gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yaâcoub, sur les chantiers situés dans les délégations de Bizerte-Sud, Zarzouna et Menzel Jemil.
La cheffe de l’unité de gestion par objectifs du projet, Lilia Sifaoui, et le directeur général de la filiale tunisienne du groupe chinois Sichuan, Yu Yeqiang, ont également pris part à cette visite.
Après une réunion de travail au siège du gouvernorat, l’ambassadeur, le gouverneur et les responsables présents ont visité les sites des travaux techniques et logistiques en cours sur les rives des délégations de Bizerte-Sud et de Menzel Jemil.
Les deux parties ont convenu du parachèvement des fondations profondes du pont sur la terre ferme d’ici le mois de juillet 2025, parallèlement à l’avancement des travaux de construction des ponts provisoires nécessaires aux travaux maritimes.
Les travaux préparatoires du projet ont également été finalisés, incluant l’installation complète du chantier ainsi que les travaux topographiques et géotechniques.
Pour rappel, le coût initial du projet du nouveau pont de Bizerte est estimé à 761 millions de dinars. Ce projet structurant fait l’objet d’un suivi régulier à travers des réunions sectorielles au siège du gouvernorat, en plus des suivis de terrain par les différentes autorités locales, régionales et nationales concernées.
Le pont est techniquement divisé en trois sections, pour une longueur totale de plus de 9 km.
Les première et troisième tranches sont réalisées par des entreprises tunisiennes, avec un taux d’avancement avoisinant les 65 % selon l’unité de gestion par objectifs.
La deuxième tranche, la plus importante, est assurée par le groupe chinois Sichuan pour un coût estimé à 610 millions de dinars. Elle concerne le pont principal, d’une longueur de 2,1 km, situé au-dessus du canal de Bizerte. Ce pont métallique à double voie, recouvert de béton armé, composé de 19 travées, s’élèvera à environ 60 mètres au-dessus du niveau de la mer, permettant le passage de tous types de navires.
Ce projet vise à renforcer les activités portuaires d’import-export et devrait être achevé d’ici le troisième trimestre de 2027, conformément aux termes du contrat.

Qui est Ali Khamenei, guide suprême iranien et implacable adversaire des États-Unis et de l’entité sioniste ?

Depuis près de quatre décennies, l’ayatollah Ali Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran, œuvre sans relâche pour faire de son pays une puissance régionale capable de rivaliser avec les États sunnites du Golfe tout en confrontant les États-Unis et réprimant toute tentative de réforme intérieure.
Bien qu’il ne fût pas initialement le successeur préféré du fondateur de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Rouhollah Khomeini, Ali Khamenei a progressivement renforcé son influence pour devenir le dirigeant incontesté de l’Iran. Dans l’ombre de son mentor, il a su établir un appareil de sécurité étendu pour consolider son pouvoir, tout en parvenant à naviguer à travers les transitions politiques successives du pays.

Un pouvoir incontesté, mais controversé

L’ayatollah Khamenei a survécu à l’épreuve du temps, voyant défiler plusieurs présidents iraniens et promouvant activement le programme nucléaire du pays, désormais au cœur des préoccupations internationales. Toutefois, depuis le 7 octobre 2023, l’influence de l’Iran au Moyen-Orient a été considérablement affaiblie, notamment après les coups portés par l’entité sioniste, qui a affaibli les alliés clés de la République islamique : le Hamas à Gaza, le Hezbollah au Liban, les Houthis au Yémen, et les milices chiites en Irak.
De plus, en décembre dernier, l’un des plus proches alliés de l’Iran, le président syrien Bachar el-Assad, a perdu son pouvoir, marquant un revers stratégique pour l’Iran.

Une stratégie de compromis pour maintenir le pouvoir

À 86 ans, Ali Khamenei détient depuis 1989 l’autorité suprême sur toutes les branches du gouvernement, l’armée et la justice. Si les élus gèrent les affaires quotidiennes, aucune décision majeure, notamment en ce qui concerne les relations avec les États-Unis, n’est prise sans son approbation explicite.
Profondément hostile à l’Occident, en particulier aux États-Unis, Ali Khamenei a cependant montré plusieurs fois sa volonté de négocier, surtout lorsque la survie de la République islamique est en jeu. Son concept de “flexibilité héroïque”, évoqué pour la première fois en 2013, lui permet de faire des compromis tout en préservant ses objectifs fondamentaux, à l’instar de son mentor Khomeini en 1988 qui accepta un cessez-le-feu après huit années de guerre avec l’Irak.

Accords et tensions nucléaires

En 2015, Khamenei a accepté un accord entre l’Iran et six puissances mondiales, restreignant le programme nucléaire iranien en échange d’un allègement des sanctions internationales. Cette décision visait à stabiliser l’économie iranienne et à renforcer son pouvoir interne. Cependant, après le retrait des États-Unis de cet accord en 2018 sous l’administration de Donald Trump, Khamenei a progressivement relancé son programme nucléaire, sous l’effet des nouvelles sanctions américaines.
Depuis, les tensions entre l’Iran, les États-Unis et l’entité sioniste se sont intensifiées. Khamenei a averti à plusieurs reprises que toute tentative d’agression militaire serait suivie d’une réponse proportionnée, tout en assurant que le peuple iranien prendrait en charge la sécurité intérieure face aux tentatives de déstabilisation.

Une structure de pouvoir sécuritaire renforcée

Le régime de Khamenei repose largement sur une structure de sécurité loyale, notamment le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et les forces paramilitaires du Basij. Ces derniers ont été utilisés pour réprimer toute forme de dissidence, que ce soit lors des manifestations de 2009, en réponse à la réélection controversée de Mahmoud Ahmadinejad, ou lors des émeutes de 2022 suite à la mort de Mahsa Amini.
Khamenei a également pris soin de consolider un empire financier par le biais du Setad, un conglomérat parapublic sous son contrôle direct, qui soutient non seulement l’armée mais aussi les milices chiites en Irak, au Liban et au Yémen. Cet empire a également permis de financer l’intervention militaire en Syrie pour soutenir le régime de Bachar el-Assad.

Un leader paranoïaque et résilient

Ali Khamenei est souvent décrit comme un idéologue paranoïaque, profondément marqué par une tentative d’assassinat en 1981, qui l’a laissé avec un bras droit paralysé, et par des années de torture pendant sa jeunesse. Son ascension au pouvoir en tant que Guide suprême en 1989 est vue par certains analystes comme un “accident historique”, transformant un président fragile en l’un des dirigeants les plus puissants de l’Iran moderne.
Depuis la formation de l’”axe de la résistance”, une alliance militaire et politique visant à contrer les États-Unis et l’entité sioniste, Khamenei a vu cette coalition se fissurer au cours des 18 derniers mois, notamment en raison des revers militaires et diplomatiques qu’il a subis.

Un pont d’innovation entre la Tunisie et l’Italie : La cinquième édition du programme Lab Innova for Tunisia Start-up officiellement lancée

La 5e édition du LAB Innova for Tunisia Start-up 2025 a été inaugurée hier, 16 juin 2025, au Lac de Tunis, dans le cadre du Projet de formation managériale LAB Innova for Africa Luca Attanasio, promu par ICE Agence Tunis-section commerciale de l’ambassade d’Italie, avec le Bureau de Formation aux entreprises du Siège de Rome. Le programme a été inauguré par l’ambassadeur d’Italie en Tunisie S.E. Alessandro Prunas, en présence du ministre des Technologies et de la communications Sofiene Hemissi.

Un programme de formation panafricain en expansion

L’initiative, l’une des étapes du projet LAB Innova for Africa, un programme de formation en managérial ICE Agenzia, lancé en 2019 et dédié, selon les pays africains impliqués, à l’agribusiness ou aux ICT-START-UP. 

Les nombreuses éditions ont impliqué les pays suivants : l’Angola, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Maroc, le Mozambique, le Nigeria, le Rwanda, la RD Congo, le Sénégal, la zone du Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger), la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie et la Tunisie, pour un total de 812 entreprises africaines formées aujourd’hui, dont 117 en Tunisie, y compris celles de la présente l’édition, avec un focus en Tunisie pour 4 éditions dédiées au LAB Innova for Tunisia Startup, qui atteint sa 5ème édition 2025 et la 1ère édition du LAB Innova for Tunisia Agribusiness 2025 qui a commencé en février et est toujours en cours.

Des startups tunisiennes sélectionnées pour leur innovation

Le format traditionnel LAB INNOVA a prévu en février le lancement d’un appel à candidatures dédié à la sélection de startups, diffusé grâce à l’étroite collaboration avec le ministère des Technologies de la communication et Smart Capital, l’Association tunisienne des startups et plusieurs Pôles Technologiques locaux, désignés à tour de rôle chaque année, qui représentent tous les partenaires du projet.

L’appel à candidatures cette année comprend les secteurs suivants : 

AgriTech, Big Data, Blockchain, Cybersécurité, Énergie, Fintech, GreenTech, Intelligence Artificielle (IA), TIC, Internet des Objets (IoT).

Focus sur les technologies vertes et les textiles intelligents

Le thème de cette édition est consacré à la fois à la durabilité/aux technologies vertes et aux textiles-mode. Les Smart Technoparks Tunisiens- El Ghazala (Tunis), Novation City (Sousse) et le Pôle de Compétitivité de Bizerte ont contribué au soutien et à la diffusion de l’appel à candidature. Environ 40 candidatures ont été déposées, parmi lesquelles 20 participants ont été sélectionnés par la Commission des Institutions concernées.

Ont été nombreuses les candidatures liées à la mobilité et au green-tech, applications du textile, à l’agritech et au traitement de l’eau.

Un parcours structuré : formation locale et immersion en Italie

À partir d’aujourd’hui, les entreprises seront impliquées dans un programme de formation managériale qui comprend : une phase en classe, une phase de formation en ligne et, à la fin du programme de formation, un Study-Tour en Italie, qui comprend une visite à un événement sectoriel, des rencontres institutionnelles et professionnelles avec des homologues du secteur en Italie, pour augmenter la croissance et les opportunités commerciales. Le voyage d’étude aura lieu cette année lors de l’événement Ecomondo, qui a lieu chaque année à Rimini en novembre. Il s’agit de l’événement dédié à l’économie verte et circulaire, qui dispose d’un espace dédié, le « quartier de l’innovation ». Parmi les sujets de la formation : la communication ciblée pour les pitchs et les rendez-vous d’affaires, le plan marketing, le marketing international, le marketing digital et un cours de remise à niveau sur les outils de soutien financier et la protection de la propriété intellectuelle comme élément compétitif pour l’entreprise.

Un partenariat stratégique pour l’innovation numérique

S.E l’ambassadeur d’Italie, Alessandro Prunas, en inaugurant le cours, a rappelé la signature de la déclaration conjointe entre le ministre du Made in Italy Adolfo Urso et le ministre tunisien des Technologies de la communication a souligné comment la coopération dans le domaine de la transition numérique représente l’un des piliers du partenariat italo-tunisien : « Avec plus de 1 400 startups actives, la Tunisie dispose d’un écosystème entrepreneurial dynamique avec une forte vocation innovante.

La signature, en mai 2024, de la déclaration conjointe entre l’Italie et la Tunisie pour la promotion d’initiatives de collaboration économique et industrielle dans le domaine de l’intelligence artificielle et de la recherche dans la transition numérique a marqué l’ouverture d’une nouvelle aire dans notre coopération bilatérale. Dans ce cadre en janvier 2025 Terna Innovation Zone a été inaugurée, il s’agit d’un hub créé par Terna Spa (Terna – Rete Elettrica Nazionale S.p.A. -société italienne qui exploite des réseaux de transport d’électricité) dédié aux programmes d’innovation et d’accélération, qui permet aux start-up tunisiennes d’accéder à de nouvelles ressources, compétences et opportunités de croissance. 

De même la cinquième édition du Lab Innova for Tunisia Start-Up, le programme de formation managériale organisé par  ICE Agence Tunis-Section Commerciale de l’ambassade d’Italie confirme le fort engagement de l’Italie à soutenir l’écosystème d’innovation tunisien : un engagement qui s’inscrit pleinement dans l’esprit du Plan Mattei, dont l’objectif est de promouvoir un développement partagé par l’innovation et la valorisation des talents. »

La Tunisie et l’Italie : vers une vision partagée de l’innovation

La Tunisie et l’Italie partagent une vision stratégique commune sur le développement technologique et les TIC, comme clé du développement du Système Pays : l’Italie, dans le cadre d’un processus de soutien aux startups démarré en 2012, a atteint en 2024 un nombre de 12 500 startups inscrites dans la section dédiée du Registre des Sociétés (source MIMIT- Ministère du Made in Italy), entreprises soutenues et accompagnées à travers un système complexe d’incitations fiscales, de financements subventionnés, de financement participatif en actions, de services d’internationalisation et de soutien à l’étranger : une expertise importante, que l’Italie souhaite partager avec la Tunisie, en fournissant des compétences et des outils pour faire face aux défis des marchés internationaux. 

La Tunisie a entamé le même processus en 2018 avec les mesures contenues dans le « Startup Act » et dans le cadre du Plan stratégique national pour la Tunisie numérique 2021-2025, visant non seulement à soutenir les startups locales, mais plus généralement à encourager les jeunes talents, la croissance économique du pays et à faire de la Tunisie un véritable hub d’innovation pour l’ensemble du continent africain.

La formation ICE : un levier pour l’internationalisation des startups

La Directrice du Bureau de l’Agence ICE de Tunis Francesca Tango a déclaré :

« La Formation joue un rôle de plus en plus stratégique dans la vie professionnelle de chacun d’entre nous, la formation ICE Agenzia vise à accompagner les managers tunisiens du secteur dans un « scale-up » utile dédié notamment aux activités de communication de leur projet innovant (pitching, marketing digital, analytiques, réseaux sociaux, protection et valorisation de la propriété intellectuelle), dans le but de permettre une expansion et une amélioration de leur réseau de contacts.

A l’occasion de cette édition, nous avons lancé une enquête auprès de tous les participants des éditions précédentes : nombreuses (87% des réponses) sont les entreprises qui travaillent aujourd’hui en permanence avec d’autres pays (non seulement l’Italie, mais aussi la France, l’Allemagne, l’Espagne, le Portugal, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Qatar), les participants ont tous souligné l’importance de bien communiquer leurs projets innovants et de se sentir membre d’un réseau. 

Un autre fait intéressant concernant la participation à l’appel d’admission 2025 est d’avoir reçu de nombreuses candidatures liées non seulement à des applications dédiées aux services, mais aussi à la mobilité intelligente, aux technologies durables pour la gestion de l’eau, aux textiles innovants et verts et aux applications d’IA. Cela témoigne de l’image d’une Tunisie de plus en plus ouverte sur l’avenir et qui développe de plus en plus les thèmes actuels tels que la Biotech, la Deeptech (nouveaux matériaux, robotique avancée, intelligence artificielle), la Cleantech».

Défense aérienne iranienne : deux drones sionistes abattus à l’ouest de Machhad

Les systèmes de défense aérienne iraniens ont abattu, aujourd’hui mardi, deux drones sionistes à l’ouest de la ville de Machhad, dans le nord-est de l’Iran.
Amirallah Shamkhadri, responsable des affaires sécuritaires dans la province de Khorasan Razavi, a déclaré que les systèmes de défense aérienne de Machhad ont réussi, ce matin, à abattre deux petits drones sionistes qui tentaient de cibler des installations dans la ville.
L’agence de presse iranienne (Tassnim) rapporte que Shamkhadri a précisé qu’à 2 h 25 (heure locale), une explosion a été entendue à l’ouest de Machhad, suite à l’activation des systèmes de défense aérienne, qui ont détecté plusieurs drones et les ont immédiatement abattus.
Il a ajouté qu’à 10 h 15 (heure locale), un autre drone a été repéré dans les environs de l’aéroport international de Machhad. Ce drone a été intercepté immédiatement et abattu avant de constituer une menace sécuritaire.
Shamkhadri a salué la grande réactivité des forces armées et des services de sécurité, soulignant que « ce niveau de vigilance est ce qui a assuré la tranquillité et la stabilité des habitants de Khorasan Razavi ». Il a également précisé que ces forces restent « fermes dans leurs positions, et leurs yeux vigilants sont la garantie de la sécurité des citoyens ».
Le régime sioniste a lancé, dans la nuit de vendredi dernier, une attaque à grande échelle contre l’Iran, visant des cibles militaires et nucléaires, dans une opération nommée “Le Lion Monté”. Cette attaque a coûté la vie à des dirigeants militaires, des scientifiques nucléaires et des civils. En réponse, Téhéran a mené des frappes de missiles contre le régime sioniste, dans le cadre d’une opération baptisée “La Promesse Honnête 3”.

Décès du jeune tunisien Abdelmajid Hajri, disparu en Suède

La famille d’Abdelmajid Hajri, un jeune tunisien de 35 ans disparu en Suède depuis le 29 mai 2025, a confirmé ce mardi son décès. Dans une déclaration à Diwan FM, sa sœur, Hana Hajri, a exprimé sa tristesse et a confirmé la tragique nouvelle. Elle a précisé que, pour l’instant, aucune information complémentaire n’avait été reçue concernant les circonstances de sa mort.
Abdelmajid Hajri, résident en Suède, avait été signalé disparu le jeudi 29 mai dernier dans des circonstances encore floues. Sa famille, inquiète, avait lancé un appel à l’aide via les médias et les réseaux sociaux, cherchant des informations pour retrouver sa trace.
Depuis sa disparition, les autorités suédoises ont ouvert une enquête, mais aucune annonce officielle n’a encore été faite sur les raisons de sa disparition ni sur les détails de l’incident.

Alerte dans l’entité sioniste : des sirènes retentissent après le lancement de missiles depuis l’Iran

Il y a peu, des sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs régions de l’entité sioniste, après l’identification de missiles lancés depuis l’Iran en direction de l’entité sioniste, a indiqué l’armée de l’entité sioniste dans un communiqué.
Le déclenchement des sirènes signifie que la population doit se confiner dans des abris pour sa sécurité.
« L’armée de l’air s’efforce actuellement d’intercepter et d’éliminer la menace en attaquant les cibles où cela est nécessaire », a précisé la même source.

Ons Jabeur file en quarts de finale à Berlin en doubles et se qualifie en simples

La Tunisienne Ons Jabeur s’est qualifiée pour les quarts de finale du WTA 500 de Berlin (sur gazon) en doubles, aux côtés de l’Espagnole Paula Badosa.

Elles ont éliminé le duo composé de l’Américaine Desirae Krawczyk et de l’Australienne Storm Hunter sur le score de 6-2, 0-6, 10-8, ce mardi.

La tenniswoman tunisienne (61e mondiale) est également en lice en simples, après sa qualification pour les huitièmes de finale, obtenue lundi, en battant l’Américaine Caroline Dolehide (64e) sur le score de 7-6, 6-1.

Au deuxième tour, Jabeur, qui avait été repêchée en tant que « Lucky Loser », affrontera l’Italienne Jasmine Paolini (4e mondiale), qui a remporté le mois dernier le Masters 1000 de Rome.

Lutte contre la falsification des cartes oranges : déploiement des lecteurs QR à la frontière

Le Bureau Unifié Automobile Tunisien (BUAT) entamera, ce mercredi 18 juin 2025, l’équipement de 11 postes frontaliers terrestres, dont 9 avec l’Algérie et 2 avec la Libye, de lecteurs de vérification rapide (lecteurs QR), afin de lutter contre les opérations de falsification des cartes d’assurance interarabe, connues sous le nom de “carte orange”, avant l’entrée sur le territoire tunisien.
Dans une déclaration à l’Agence TAP, le Directeur général du Bureau, Ahmed Hadroug, a précisé que l’opération de distribution de ces équipements se poursuivra jusqu’au 25 juin 2025, au niveau des postes frontaliers terrestres. “Les contrôles de la validité des cartes oranges débuteront effectivement à partir du 1er juillet 2025”, a-t-il ajouté.
Il a expliqué que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la falsification des cartes oranges d’assurance automobile, à la suite de la détection de plusieurs cas de falsification.
Hadroug a indiqué que des véhicules libyens et algériens munis de cartes oranges falsifiées — qu’elles soient sous leur ancienne forme papier ou leur nouvelle forme électronique — ont été enregistrés. Ces véhicules ont causé des accidents de la route en Tunisie, ce qui pourrait priver les victimes de l’indemnisation des dommages subis.
“La convention de la carte orange stipule que le bureau unifié émetteur de la carte falsifiée n’assume pas les conséquences des accidents causés”, a précisé le directeur général.
Hadroug a en outre souligné que le dossier de la carte orange revêt une importance particulière, car son émission électronique a débuté, du côté algérien et libyen, depuis le 1er janvier 2024. Face à l’augmentation du nombre de cartes électroniques falsifiées, il est essentiel de mettre en place des mesures adéquates pour protéger les droits des assurés et préserver l’équilibre financier du Bureau.
Le directeur général a ajouté que le BUAT a détecté environ 27 cartes falsifiées provenant de véhicules libyens, dont 5 selon le nouveau modèle électronique, pour un montant total estimé à 200 000 dinars. Par ailleurs, 4 cartes fraudées en provenance d’Algérie, dont 2 selon le nouveau modèle électronique, ont été également identifiées pour un montant d’environ 350 000 dinars.
Hadroug a rappelé que, le 1er juin 2025, le BUAT a conclu un accord bilatéral avec la Direction Générale des Douanes, visant à équiper tous les postes frontaliers terrestres avec la Libye et l’Algérie d’un système de contrôle rapide pour vérifier l’authenticité des cartes oranges présentées par les automobilistes étrangers avant leur entrée sur le territoire tunisien.

La route radiale X20 prend forme dans le Grand Tunis : deux tronçons déjà exploités

Le deuxième tronçon de la route radiale X20, reliant la route régionale n°38 (route de Béjaoua et Oued Ellil) à l’échangeur de Douar Hicher (route de Chenoua), sur une distance d’environ 3 km dans le gouvernorat de La Manouba, est entré en exploitation mardi.
Cette mise en service intervient après l’achèvement des travaux et la résolution des problèmes ayant entravé cette partie du projet, a indiqué le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Slah Zouari. Il a ajouté que son département s’emploie à achever l’ensemble du projet avant la fin de l’année en cours, en accélérant la réalisation du tronçon restant, situé dans le gouvernorat de l’Ariana, sur une distance d’environ 4 km.
Zouari a aussi souligné l’importance stratégique du projet de la route radiale X20, qui constitue la deuxième rocade périphérique du Grand Tunis. D’une longueur totale de 15,5 km, cette infrastructure traverse trois gouvernorats : Tunis, La Manouba et l’Ariana, pour un coût estimé à 140 millions de dinars, sans compter les frais liés à l’aménagement paysager, aux ouvrages d’art et aux installations techniques nécessaires.
Le ministre a mis en avant la contribution de cette route — dont le taux d’avancement dépasse actuellement 90 % — à l’amélioration de la circulation dans les zones concernées, tout en insistant sur l’urgence de finaliser la portion restante.
De son côté, le directeur général des Ponts et Chaussées, Khaled Latrach, a précisé que les retards enregistrés dans l’exécution du projet sont dus à des problèmes liés au transfert des réseaux publics d’eau potable, d’électricité, de télécommunications ainsi qu’au foncier. Le coût des expropriations pour cause d’utilité publique s’est élevé à 35 millions de dinars.
À noter que deux tronçons de la rocade X20 sont désormais opérationnels dans les gouvernorats de Tunis et de La Manouba, pour une longueur totale d’environ 8 km.

Entité sioniste : Le ministre de la Défense met en garde l’ayatollah Khamenei contre un sort à la Saddam Hussein

Lors d’une réunion de travail mardi, le ministre de la Défense de l’entité sioniste, Israel Katz, a mis en garde l’ayatollah Ali Khamenei contre un “destin similaire à celui de Saddam Hussein”, selon un communiqué de son bureau, qui ne précise pas exactement à quoi il fait référence.
“Je mets en garde le dictateur iranien contre la poursuite de ses crimes de guerre et les tirs de missiles en direction des civils israéliens”, a déclaré Katz, selon le communiqué. “Il ferait bien de se souvenir de ce qui est arrivé au dictateur du pays voisin de l’Iran, qui a emprunté cette même voie contre Israël”, a-t-il ajouté.

CPG : les agents de la Société tunisienne de transport des produits miniers entament une grève sauvage

Les employés de la Société Tunisienne de Transport des Produits Miniers (STTPM) ont déclenché, ce mardi 17 juin 2025, une grève générale sauvage. Ce mouvement, qui se déroule sans encadrement syndical, affecte directement les sites de production de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG).

La raison principale de cette action est la protestation des ouvriers contre l’intention de la CPG de recourir à la sous-traitance pour le transport du phosphate brut, depuis les carrières jusqu’aux usines de lavage.

En plus de ce refus, les grévistes exigent la régularisation de la situation de la STTPM et la mise en œuvre de réformes majeures pour redresser la société.

Bibliothèque Verte du Belvédère: la réouverture prévue le 22 juin prochain

La Bibliothèque Verte, nichée au cœur du parc du Belvédère, vient de faire peau neuve pour devenir un lieu vivant ouvert à toutes et à tous, propice à la lecture, au jeu, à l’apprentissage… et aux rêves en plein air.

A l’occasion de sa réouverture, prévue pour le dimanche 22 juin 2025, un programme riche et varié a été concocté pour les petits comme pour les grands, offrant l’occasion de découvrir son fonds documentaire enrichi, sa nouvelle salle d’exposition dédiée à l’art nature et à l’art environnemental, ainsi qu’une scène ouverte et des espaces extérieurs aménagés pour lire en pleine nature, à l’ombre des arbres.

Dès 10h00, plusieurs ateliers créatifs autour du livre seront proposés, dont « La Balade des mots », un atelier d’écriture en arabe et en français inspiré d’une promenade dans la nature, « Contes sous les arbres », des lectures animées et des marionnettes pour tous les âges, « Signets nature », une activité de création de marque-pages végétaux, ainsi que « La chasse aux mots verts », un jeu de piste et concours organisé dans la bibliothèque.

Vers 11h00, le vernissage de l’exposition d’art « Murmures zoopoétiques » viendra marquer un autre temps fort de la journée de réouverture. Illustrations, photographies et sculptures dialogueront autour du vivant avec les artistes Nesrine El Amine, Bader Klidi et Pol Guillard, dans une approche sensible et poétique du monde animal. Entre traces, récits et présences invisibles, leurs œuvres interrogent notre lien au vivant à travers une expression artistique engagée.

Organisée jusqu’au 28 juin 2025 dans le local de l’Association des Amis du Belvédère (AAB), cette exposition collective réunit trois artistes qui explorent chacun, à leur manière, la relation au vivant : Bader Klidi, artiste pluridisciplinaire, mêle peinture, sculpture, musique et art digital dans des projets qui relient science, spiritualité, nature et myth, Nesrine El Amine, artiste visuelle et commissaire d’exposition et Pol Guillard, artiste et photographe professionnel installé en Tunisie depuis 2006.

La musique sera également au rendez-vous avec l’artiste Yasmine Trabelsi, dans une performance inspirée de sonorités du monde, portée par sa voix, sa guitare et son oud, offrant un voyage musical sous les arbres des cinq continents.

Affaire Chafik Jarraya : le procès de l’homme d’affaires et de l’ancien DG des services spéciaux reporté

Ce mardi 17 juin 2025, la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme du Tribunal de première instance de Tunis a examiné, par vidéoconférence, l’affaire de « mise à disposition d’une armée étrangère ». Cette affaire implique l’homme d’affaires Chafik Jarraya, un ancien directeur général des services spécialisés du ministère de l’Intérieur (actuellement en liberté provisoire), un homme politique libyen (en fuite), et d’autres personnes.

La chambre a décidé de reporter le procès à une date ultérieure. Cette décision fait suite à une demande de Chafik Jarraya, qui a sollicité une libération provisoire sous caution afin de présenter des informations qu’il a qualifiées d’ « importantes pour l’intérêt supérieur du pays ». Le report permettra également d’attendre l’issue d’un recours en cassation devant la Cour de cassation concernant la décision de la chambre d’accusation liée à cette affaire.

Il est à noter que les autres accusés en liberté provisoire, y compris l’ancien directeur des services spécialisés, n’étaient pas présents à l’audience.

Pour rappel, le premier juge d’instruction du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme avait émis un mandat de dépôt à l’encontre de l’homme d’affaires Chafik Jarraya pour des accusations liées à la « mise à disposition d’une armée étrangère en temps de paix ». L’enquête sur cette affaire a débuté en 2017.

Elaboration du schéma directeur d’aménagement du territoire national : lancement de la troisième phase

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, a donné ce mardi matin le coup d’envoi de la troisième phase de l’élaboration du Schéma Directeur d’Aménagement du Territoire National.

Le ministre a précisé que cette étude débutera effectivement début 2025 et s’étendra sur trois ans. Il a également indiqué que le ministère a confié la tâche à des bureaux d’études et des experts spécialisés pour élaborer ce schéma directeur. Ce dernier est une feuille de route stratégique qui définit les grandes orientations pour l’utilisation et l’optimisation du territoire à l’horizon 2050, afin d’atteindre les objectifs économiques, sociaux et spatiaux escomptés.

Ce schéma directeur sera une référence essentielle pour tous les futurs plans de développement et un cadre pour l’élaboration des prochains projets nationaux et régionaux. Il servira d’outil de planification stratégique pour la période à venir.

Le dernier schéma directeur remonte à 2007. Cependant, en raison des profondes mutations économiques, politiques et environnementales que le monde et la Tunisie ont connues, il est devenu impératif de mettre à jour ce document. De plus, la Constitution de 2022 en Tunisie apporte de nouvelles orientations et de nouveaux axes qui seront intégrés dans la nouvelle étude.

Le bureau d’études responsable mènera une série de consultations et de discussions aux niveaux local, régional et national, afin d’élaborer des orientations fondées sur la réalité et répondant aux aspirations des régions.

Le ministre a souligné que le plan de développement 2026-2030 s’appuiera, du moins partiellement, sur les résultats de cette étude, marquant ainsi le premier plan à préparer l’avenir du pays à la lumière de ce document de référence.

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