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La Liga : Le Barça débute sa saison en force, le Real Madrid attend son tour

FC BarceloneMADRID — Le FC Barcelone a démarré sa saison sur les chapeaux de roue en Liga. Le champion en titre s’est largement imposé (3-0) sur la pelouse de Majorque, samedi, lors de la première journée. Dominateurs de bout en bout, les Catalans ont rapidement pris l’ascendant grâce à des buts de Raphinha et Ferran Torres, avant que la jeune pépite Lamine Yamal ne parachève le travail.

Dès la 7e minute, Lamine Yamal, intenable sur son aile droite, a délivré un centre décisif pour Raphinha qui a ouvert le score. À la 24e minute, Ferran Torres a doublé la mise, inscrivant un but dans la confusion après qu’un joueur de Majorque soit resté au sol. La tâche des Catalans a été facilitée par une supériorité numérique dès la 39e minute. C’est finalement le prodige Lamine Yamal qui a clôturé le score, d’une frappe du gauche dans le temps additionnel (90e+4).

Cette victoire permet au Barça de prendre la première place provisoire du classement à la différence de buts. De son côté, le Real Madrid, avec son nouvel entraîneur Xabi Alonso, entamera sa saison mardi au Santiago Bernabéu face à Osasuna.

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Tennis – Cincinnati : Alcaraz domine Zverev et retrouve Sinner en finale

TennisCINCINNATI — L’Espagnol Carlos Alcaraz a validé son billet pour la finale du Masters 1000 de Cincinnati après une victoire convaincante face à l’Allemand Alexander Zverev (6-4, 6-3), samedi. Zverev, visiblement diminué physiquement, n’a pas été en mesure de rivaliser avec le numéro 2 mondial, qui s’est montré à la fois solide et agressif.

Cette victoire ouvre la voie à une finale très attendue entre Alcaraz et son grand rival, l’Italien Jannik Sinner, qui est le numéro 1 mondial. Sinner s’est qualifié en écartant le Français Terence Atmane en deux sets (7-6, 6-2).

Cette finale de Cincinnati sera une revanche pour Carlos Alcaraz, qui avait été battu par Sinner en juillet dernier en finale de Wimbledon. Le duel entre les deux jeunes prodiges du tennis mondial promet d’être électrique, et déterminera le vainqueur de ce prestigieux tournoi américain. Le match est prévu pour lundi.

 

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Pétanque : La Tunisie doublement en or aux Jeux mondiaux de Chengdu

PetanqueTUNIS — La pétanque tunisienne brille de mille feux aux Jeux mondiaux de Chengdu, en Chine. Le duo mixte composé de Mouna Beji et Khaled Bougriba a décroché, dimanche, la médaille d’or en s’imposant lors d’une finale haletante face à la Thaïlande, sur un score de 10-9.

Ce sacre en double mixte vient couronner une performance remarquable. En demi-finale, les Tunisiens avaient déjà fait forte impression en écartant l’équipe italienne sur un score sans appel de 13-5.

Cette victoire en double mixte est la deuxième médaille d’or pour la Tunisie dans ces Jeux mondiaux. La première avait été remportée la veille, et déjà par Mouna Beji, dans l’épreuve individuelle de tir de précision. La championne tunisienne avait dominé la Chinoise Yan Linlin en finale, sur un score de 35-31.

Ces deux médailles d’or confirment la suprématie de la Tunisie dans l’univers de la pétanque, la plaçant sur le devant de la scène mondiale.

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Ligue 1 : Le choc Club Africain-ES Zarzis en tête d’affiche de la 3e journée

FootballTUNIS — Le championnat de Ligue 1 de football professionnel se poursuit à un rythme effréné. La 3e journée, prévue les jeudi 21 et vendredi 22 août, réserve un programme chargé avec en point d’orgue le duel entre les deux leaders du classement.

Jeudi, les regards se porteront sur la capitale où la JS Omrane accueillera le CA Bizertin. L’AS Soliman, toujours en quête de son premier point, aura la lourde tâche de se mesurer au Stade Tunisien, en bonne forme. De son côté, la JS Kairouan affrontera l’Espérance ST qui cherchera à enfin décrocher sa première victoire de la saison. Enfin, à Ben Guerdane, l’US Ben Guerdane tentera de profiter de la méforme de l’ES Sahel pour enchaîner une deuxième victoire.

Vendredi, l’affiche la plus attendue opposera le Club Africain à l’ES Zarzis. Ce choc des leaders sera l’occasion pour l’une des deux équipes de prendre seule la tête du championnat. L’US Monastir recevra l’O Béja, tandis que l’AS Gabès et l’AS Marsa s’affronteront. La journée se terminera avec le match entre l’ES Métlaoui et le CS Sfaxien. Toutes les rencontres se dérouleront à 16h30.

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Ligue des champions : quel est le programme complet des barrages ?

Stade FootballPARIS — La course à la Ligue des champions entre dans sa phase finale. Les barrages aller, qui se disputeront les mardi 19 et mercredi 20 août, sont l’ultime étape pour les équipes qui rêvent de rejoindre l’élite du football européen. Ces rencontres, dont le retour aura lieu les 26 et 27 août, détermineront les sept derniers clubs qualifiés pour le tableau final.

Parmi les affiches à suivre, le duel entre les géants turc Fenerbahçe et portugais Benfica s’annonce particulièrement intense. Les deux équipes se battront pour décrocher leur ticket, tout comme les clubs écossais, les Glasgow Rangers et le Celtic, qui affronteront respectivement Club Bruges et Kairat Almaty. D’autres confrontations mettront aux prises des équipes inattendues comme Ferencvaros et Qarabag, tandis que le Bâle suisse tentera de s’imposer face au FC Copenhague.

Les sept équipes qui sortiront victorieuses de ces confrontations rejoindront les 29 clubs déjà qualifiés pour la phase de groupes. Le tirage au sort de cette nouvelle saison de la Ligue des champions aura lieu le 28 août, marquant le début d’une compétition qui s’annonce déjà passionnante.

 

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C’était en 2002 : promesses et désillusions de l’économie tunisienne

C'était en 2002

Parce que l’histoire de l’économie éclaire toujours le présent, WMC lance une nouvelle rubrique rétrospective : « C’était en… ». Chaque semaine, nous replongerons dans les archives de Webmanagercenter, pour revisiter des événements économiques, sociaux et politiques marquants d’il y a 10, 20 ans ou plus.

Avec cette rubrique, WMC se transforme aussi en mémoire vivante de l’économie tunisienne, en donnant une seconde vie à ses archives.

L’année 2002 fut marquée par une série d’événements économiques décisifs en Tunisie. À l’heure où la mondialisation battait son plein, le pays engageait des réformes bancaires, tentait de sauver ses champions nationaux en difficulté et voyait sa compétitivité saluée sur la scène internationale. Retour sur cinq moments clés publiés dans WMC il y a plus de vingt ans, et ce qu’ils nous disent encore aujourd’hui.

Privatisation de l’UIB : la Société Générale s’installe (6 novembre 2002)

La cession de 52 % du capital de l’Union Internationale de Banques (UIB) à la Société Générale française fut un jalon majeur. Le contrat, signé au ministère du Développement, marquait l’ouverture accrue du secteur bancaire tunisien au capital étranger.
Jean-Louis Mattei, directeur de la banque de détail internationale de la SG, promettait alors un retour sur fonds propres de 20 à 25 % et une montée en gamme des services (crédits à la consommation, assurance, leasing).

👉 Avec le recul : L’UIB a effectivement connu une modernisation, mais aussi une intégration poussée aux standards de la maison-mère.

SPDIT – SFBT : une ingénierie financière inédite (9 novembre 2002)

Pour se conformer à la loi interdisant les participations croisées, la SPDIT vendit ses parts dans la SFBT… à ses propres actionnaires. Un montage original, combinant réduction de capital et distribution de dividendes, évita un choc sur la Bourse de Tunis.
Chaque actionnaire SPDIT reçut ainsi une action SFBT pour six détenues, sans mouvement de fonds.

👉 Aujourd’hui : Cette opération illustre déjà la créativité du marché financier tunisien pour contourner des blocages structurels. Vingt ans plus tard, la SFBT est restée un fleuron coté, preuve que certaines innovations ont permis de consolider des acteurs de long terme.

BATAM : le plan de sauvetage d’un géant de la distribution (25 novembre 2002)

En difficulté, le groupe Batam bénéficia d’une “bulle d’oxygène” bancaire de 27 MDT et d’accords avec ses fournisseurs pour éviter la faillite. La loi de 1995 sur les entreprises en difficulté fut mobilisée, permettant un règlement amiable et la suspension de la cotation à la Bourse de Tunis.

👉 Vingt ans plus tard : L’affaire Batam reste un cas d’école des limites du capitalisme tunisien des années 1990-2000, marqué par des montages financiers risqués et une gouvernance fragile. Sa disparition ultérieure montre que les plans de sauvetage ne suffisent pas toujours face aux failles structurelles.

Banques de développement : vers l’universalité (2 décembre 2002)

Créées dans les années 1980 pour financer les grands projets, les banques de développement mixtes tuniso-arabes s’essoufflaient. En 2002, leur transformation en banques universelles fut actée, suivant la nouvelle loi bancaire et l’exemple du rachat de l’UIB par la SG.

👉 Avec le recul : Cette évolution a ouvert la voie à une concurrence accrue, mais elle a aussi accentué la fragilité de certaines institutions, contraintes de se restructurer face à la montée des banques commerciales et des nouveaux acteurs financiers.

Tunisie, 34ᵉ économie la plus compétitive au monde (28 novembre 2002)

Le Forum économique mondial de Davos classa la Tunisie 34ᵉ au monde en compétitivité économique, devant l’Italie, la Grèce, la Turquie, le Maroc, l’Inde ou la Chine. Un succès attribué à la “clairvoyance” des choix politiques et à l’encouragement à l’exportation.

👉 Deux décennies plus tard : La Tunisie est loin de ces classements. La désindustrialisation, la perte d’attractivité et la crise structurelle ont effacé ces performances. Ce contraste illustre la difficulté à maintenir une trajectoire de compétitivité dans un contexte de transition politique et économique.

Conclusion : le miroir du temps

En revisitant 2002, on mesure combien certaines décisions ont façonné le présent. La privatisation de l’UIB annonçait la montée en puissance des banques internationales, l’affaire Batam révélait les fragilités du capitalisme tunisien, tandis que le classement de Davos reflétait un potentiel qui s’est partiellement dissipé.

Relire ces archives, c’est confronter les promesses d’hier aux réalités d’aujourd’hui : un exercice salutaire pour penser l’avenir.

(NB: La date est celle de la publication de l’article sur WMC)

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Hôtel du Lac, 50 ans d’histoire : l’icône brutaliste de Tunis survivra-t-elle ?

Hôtel du Lac Conçu par l’architecte italien Raffaele Contigiani et inauguré en 1973, l’Hôtel du Lac s’impose comme une icône du patrimoine architectural tunisien. Sa silhouette en pyramide inversée, posée sur 190 pieux de béton armé, illustre l’ambition moderniste de la Tunisie indépendante. L’édifice, qui comptait 416 chambres, a accueilli de nombreuses personnalités internationales et reste mondialement cité comme exemple d’architecture brutaliste, voire source d’inspiration cinématographique pour Star Wars.

De la gloire à l’abandon

Initialement propriété de l’État via la SHTT, l’hôtel connaît un déclin dans les années 1990, avant de fermer au début des années 2000. Revendu à un groupe tunisien, il passe ensuite en 2010 sous le contrôle de la Libyan Arab Foreign Investment Company (LAFICO), filiale du fonds souverain libyen, pour environ 5,2 millions d’euros. Depuis, le bâtiment reste fermé, tiraillé entre projets de démolition et promesses de réhabilitation.

« L’Hôtel du Lac n’est pas un simple bâtiment, c’est un morceau de l’identité tunisienne. »

Des projets contrariés

LAFICO avait annoncé vouloir raser l’hôtel pour construire un complexe moderne, suscitant une levée de boucliers d’associations patrimoniales tunisiennes et internationales. Face à la pression citoyenne, la Commission nationale du patrimoine et le ministère de la Culture ont acté en 2024 la préservation du bâtiment, avec un projet de restauration et d’aménagement d’un pôle touristique. Le nom du groupe Radisson a circulé comme futur exploitant, sans concrétisation.

Une polémique relancée

En août 2025, de nouvelles vidéos laissent croire que la démolition aurait débuté le 15 août, déclenchant colère et manifestations. Si LAFICO affirme qu’il ne s’agit que de travaux intérieurs en vue d’une réhabilitation, plusieurs témoignages évoquent au contraire le démontage de la structure. L’absence de communication claire des autorités entretient le doute et alimente la mobilisation citoyenne.

« La pyramide inversée du Lac est plus qu’une architecture, c’est un repère culturel. »

Un enjeu patrimonial et politique

L’affaire dépasse le cas d’un hôtel abandonné. L’Hôtel du Lac symbolise la mémoire urbaine de Tunis, le conflit entre spéculation immobilière et protection du patrimoine, ainsi que les failles de gouvernance dans la gestion des édifices modernes. Ce dossier met aussi en lumière la fragilité du patrimoine hôtelier tunisien, souvent laissé à l’abandon. La mobilisation actuelle illustre une prise de conscience culturelle et civique, appelant à concilier développement économique et préservation identitaire.

EN BREF

  • Conçu en 1970, inauguré en 1973, l’Hôtel du Lac est un chef-d’œuvre brutaliste en pyramide inversée.
  • Fermé au début des années 2000, il est racheté en 2010 par la société libyenne LAFICO.
  • Depuis, le bâtiment oscille entre projets de démolition et promesses de réhabilitation.
  • En août 2025, rumeurs et vidéos relancent la polémique d’une démolition en cours.
  • Le cas de l’Hôtel du Lac illustre la tension entre spéculation économique et préservation du patrimoine tunisien.

 

Sur les réseaux

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Revue de Presse : Tapis rouge, controverses et symboles du sommet Trump-Poutine

Trump Poutine Alaska Ukraine
Trump Poutine en Alaska

Le 15 août 2025, Donald Trump, président des États-Unis, a reçu Vladimir Poutine, président de la Russie, à Anchorage, dans une ville choisie pour sa symbolique géopolitique (proximité, usage militaire, lien historique russo‑américain).

L’objectif affiché : obtenir un cessez‑le‑feu en Ukraine et amorcer un rapprochement diplomatique. Mais l’absence de l’Ukraine dans les négociations, le contexte militaire et les éléments visuels – tapis rouge, fly‑over de bombardier B‑2 – ont rapidement plongé cette rencontre dans la controverse.

Dans la Presse Internationale

The Guardian souligne l’urgence affichée par Trump : il souhaite un cessez‑le‑feu “aujourd’hui”, sous peine de sanctions sévères, tout en proposant des garanties de sécurité américaines hors OTAN. L’absence de Zelenskyy est vivement critiquée, et la symbolique (vestiaires soviétiques, accoutrement, sourires sur le tapis rouge) atténue la gravité de la situation ukrainienne.

Reuters insiste sur le fait qu’il n’y a eu aucun accord concret : Trump a nié négocier des concessions territoriales pour l’Ukraine, mais l’avenir reste flou. Zelenskyy, écarté, appelle à une “paix juste” et veut participer aux discussions.

Times of India : le réel gagnant paraît être Poutine, qui gagne en visibilité diplomatique sans rien céder.

The Sun et d’autres réclament un ton plus incisif : Lavrov est affiché avec un sweat “CCCP” tandis qu’on sert ironiquement du “Chicken Kyiv” : des provocations brandies comme des messages symboliques contre l’Ukraine.

El País rapporte des manifestations massives à Anchorage : drapeaux français, girasoles et protestations contre l’exclusion de l’Ukraine et une rencontre perçue comme délirante dans une ville déjà fragilisée par les pressions logistiques et sociales.

EN BREF

  • Trump et Poutine se sont rencontrés à Anchorage le 15 août 2025 pour discuter d’un cessez-le-feu en Ukraine, sans la participation de Zelenskyy.
  • Aucune décision majeure n’a été prise ; Poutine ressort renforcé diplomatiquement.
  • Controverses visuelles : tapis rouge, bomber B-2, t-shirts “CCCP”, “Chicken Kyiv”… symboles provocateurs.
  • Réactions contrastées : applaudissements chez certains Républicains, indignation chez les pro-Ukraine et Démocrates.
  • Manifestations locales : drapeaux ukrainiens, girasoles et critiques virulentes à Anchorage.
  • Médias américains, européens et russes soulignent soit l’importance du dialogue, soit l’absence de résultats tangibles.
  • Perspective diplomatique : un suivi trilatéral impliquant Zelenskyy semble nécessaire pour une vraie avancée.

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Comment expliquer le rebond du PIB en Tunisie au printemps 2025 ?

L’économie tunisienne a marqué un net rebond au deuxième trimestre 2025. Selon les estimations des comptes nationaux, le Produit Intérieur Brut (PIB) corrigé des variations saisonnières a progressé de 3,2 % en rythme annuel, soit son plus haut niveau depuis deux ans. Par rapport au premier trimestre 2025, l’activité enregistre également une forte hausse de 1,8 %, confirmant une reprise après un début d’année en demi-teinte.

Le premier trimestre avait en effet été marqué par une quasi-stagnation, avec une baisse de –0,1 % sur un trimestre et une progression limitée à 1,6 % sur un an. Ce ralentissement traduisait les difficultés persistantes de certains secteurs clés, notamment l’industrie et l’agriculture, fragilisés par des chocs externes et des conditions climatiques défavorables.

La performance du deuxième trimestre s’inscrit dans la continuité de la tendance enclenchée en 2024, année où la croissance avait atteint 2,5 % au dernier trimestre. L’économie bénéficie d’un regain d’investissement, d’une consommation intérieure en amélioration et d’une relative reprise des exportations.

Toutefois, cette dynamique reste fragile. Les défis structurels demeurent nombreux : déficit commercial persistant, dépendance énergétique, pressions sur les finances publiques et incertitudes politiques. La demande extérieure, en particulier en provenance de l’Union européenne, pourrait également influencer la trajectoire des prochains trimestres.

Malgré ces risques, les perspectives pour 2025 apparaissent plus favorables. Si la tendance actuelle se maintient, la Tunisie pourrait renouer avec une croissance annuelle autour de 3 %, un seuil symbolique rarement atteint depuis la crise sanitaire.

Pour les investisseurs comme pour les institutions financières, ce rebond est un signal positif. Mais il souligne aussi l’urgence d’engager des réformes structurelles afin de transformer cette embellie conjoncturelle en croissance durable et inclusive.

En Bref

  • Le PIB progresse de 3,2 % sur un an au 2ᵉ trimestre 2025.
  • Forte hausse +1,8 % sur un trimestre, plus haut niveau depuis 2022.
  • Reprise après un T1 2025 marqué par la stagnation.
  • Tendance positive amorcée en 2024 confirmée.
  • Perspectives annuelles autour de 3 % si la dynamique se maintient.
  • Défis persistants : déficit commercial, énergie, stabilité politique.
PIB T2 2025
PIB T2 2025

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La Tunisie sous la menace d’orages et de pluies intenses

Orages
Orages

L’Institut National de la Météorologie (INM) a publié ses prévisions, annonçant une dégradation des conditions météorologiques à l’échelle nationale. Des nuages passagers couvrent le pays, mais la situation devrait évoluer vers un ciel plus chargé, particulièrement sur le Nord, le Centre-est et le Sud-est. Ces zones pourraient connaître l’apparition de cellules orageuses, s’accompagnant de pluies parfois intenses.

Une attention particulière est portée aux gouvernorats de Kairouan et de Sfax, où les précipitations pourraient être particulièrement importantes. Des chutes de grêle sont également possibles, bien que localisées. Parallèlement, le vent, faible à modéré sur la majorité du territoire, soufflera relativement fort près des côtes nord et dans le golfe de Hammamet. En fin de journée, il gagnera en intensité sur les hauteurs et dans le Sud, pouvant générer des tourbillons de sable. La vitesse des rafales pourrait dépasser les 80 km/h lors des épisodes orageux.

Sur le front des températures, la chaleur persiste. Le mercure affichera des maximales comprises entre 30 et 35°C sur les régions côtières et les hauteurs, et montera entre 36 et 40°C dans le reste du pays. Enfin, la mer sera agitée au Nord et peu agitée à agitée sur le reste du littoral.

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Les pays arabes condamnent les déclarations de Netanyahu sur le « Grand Israël », et après ?

Palestine Pays Arabes
Palestine Pays Arabes – image ChatGPT

RAMALLAH, 15 août 2025 — Réunis sous l’égide de la Ligue des États arabes et de l’Organisation de la coopération islamique, les ministres des Affaires étrangères de 31 pays arabes et islamiques ont publié une déclaration conjointe condamnant les propos du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur la réalisation de la vision du « Grand Israël ».

Ils estiment que ces déclarations représentent une menace directe pour la sécurité nationale arabe, la souveraineté des États et la stabilité régionale et internationale. Les ministres dénoncent également l’approbation par le ministre israélien Bezalel Smotrich d’un plan de colonisation dans la zone E1, ainsi que ses propos rejetant toute perspective de création d’un État palestinien.

La déclaration rappelle que ces initiatives violent le droit international et les résolutions du Conseil de sécurité, notamment la résolution 2334, qui condamne les activités de colonisation israéliennes visant à modifier le statut démographique et juridique des territoires palestiniens occupés depuis 1967, y compris Jérusalem-Est.

Les ministres réaffirment que la bande de Gaza est une partie intégrante du territoire palestinien occupé et rejettent toute tentative de déplacement du peuple palestinien. Ils exigent la levée immédiate du blocus, l’ouverture des points de passage et un accès inconditionnel à l’aide humanitaire.

Ils appellent aussi à mettre fin aux violations israéliennes, qu’ils qualifient de crimes de guerre, et demandent à la communauté internationale, en particulier aux membres permanents du Conseil de sécurité et aux États-Unis, d’assumer leurs responsabilités juridiques et morales.

Enfin, ils réitèrent leur soutien à l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), seul représentant légitime du peuple palestinien, et appellent à la mise en place d’un État palestinien indépendant sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.

Indicateurs clés

  • 31 pays — signataires de la déclaration conjointe.
  • Résolution 2334 — du Conseil de sécurité de l’ONU, violée par la colonisation israélienne.
  • 1967 — frontières reconnues pour un futur État palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale.
  • 1 avis consultatif — de la Cour internationale de Justice réaffirmant l’illégalité de l’occupation.

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Trump-Poutine en Alaska : vers un cessez-le-feu imposé à Zelensky ?

Trump Poutine Alaska Ukraine
Trump Poutine en Alaska

ANCHORAGE (États-Unis), 16 août — La rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine, vendredi en Alaska, marque un tournant diplomatique. Après près de trois heures d’entretien sur la base militaire Elmendorf-Richardson, le président américain a affirmé que la responsabilité d’un accord de cessez-le-feu revenait désormais au président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Dans une interview à Fox News, Trump a annoncé qu’une réunion trilatérale entre lui-même, Poutine et Zelensky devrait se tenir prochainement, sans préciser ni lieu ni date. «Nous avons de bonnes chances d’y parvenir», a-t-il assuré, tout en pressant l’Ukraine de « faire avancer les choses ».

Le locataire de la Maison-Blanche a également exhorté les pays européens à « s’impliquer davantage », tout en insistant sur le rôle central de Kiev dans la recherche d’une issue.

Cette rencontre, la première entre Trump et Poutine depuis 2021, survient dans un climat international tendu où les pressions pour mettre fin au conflit ukrainien se multiplient.

EN BREF

  • Trump et Poutine se sont rencontrés trois heures en Alaska, première entrevue depuis 2021.
  • Trump affirme que la responsabilité d’un cessez-le-feu repose sur Zelensky.
  • Une réunion trilatérale Trump-Poutine-Zelensky est annoncée, sans détails.
  • Les Européens sont invités à « s’impliquer davantage » dans la résolution du conflit.
  • Le président américain se dit confiant sur les chances d’un accord.

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Land’Or Maroc lève 30 MDH pour booster sa production et ses parts de marché

LandOr MarocEn six ans de présence au Maroc, Land’Or Maroc Industries, filiale du groupe tunisien d’agrobusiness Land’Or, s’est imposée comme un acteur incontournable du marché du fromage fondu en portions. Créée pour importer et distribuer le célèbre fromage « triangle » depuis la Tunisie, l’entreprise est devenue un industriel à part entière en 2022, avec l’inauguration de son usine à Kénitra après deux ans de travaux.

Le fonds d’investissement Maghreb Private Equity Fund IV (MPEF IV), géré par Africinvest, vient de renforcer son partenariat stratégique avec Land’Or Maroc en injectant 30 millions de dirhams dans son capital. Déjà présent au tour de table du groupe depuis six ans, MPEF IV soutient ainsi la montée en puissance de la marque sur un marché dominé à plus de 40% par Les Fromageries Bel (La Vache qui Rit, Les Enfants).

Cette levée de fonds permettra à Land’Or de poursuivre ses investissements industriels et de consolider sa position parmi les challengers, avec un objectif clair : dépasser 15% de parts de marché et se hisser à la troisième place derrière Les Fromageries de Doukkala (Cœur de Lait, Carré Crème).

Le marché marocain du fromage fondu reste dynamique, les consommateurs privilégiant encore ce format par rapport aux fromages frais ou à pâte molle. En 2023, Land’Or avait déjà étendu ses capacités grâce à un prêt de 3,5 millions d’euros de la BERD, soit près de 37 millions de dirhams.

Cette nouvelle étape illustre la stratégie offensive du groupe fondé en 1994 par Hatem Denguezli et Hichem Ayed, qui entend capitaliser sur sa marque forte et sur l’appui d’investisseurs institutionnels pour accélérer sa croissance au Maghreb.

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Sommet en Alaska : Trump et Poutine se retrouvent, l’Ukraine suspendue aux négociations

Trump Poutine
Trump Poutine en Alaska

Les présidents américain et russe ont entamé des pourparlers cruciaux sur l’avenir de l’Ukraine, dans une rencontre symbolique qui cristallise à la fois espoirs et craintes sur la scène internationale.

ANCHORAGE, ALASKA – Dans un geste de haute diplomatie qui rappelle la guerre froide, les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine se sont rencontrés ce 15 août sur la base militaire d’Elmendorf-Richardson, en Alaska. Accueilli personnellement par son homologue américain à sa descente d’avion, le chef du Kremlin a échangé une poignée de main chaleureuse avec le locataire de la Maison Blanche, offrant une image forte qui a immédiatement fait le tour du monde.

Ce sommet, dont l’unique et délicate mission est de discuter de la guerre en Ukraine, a été initié à l’invitation de Donald Trump. L’enjeu est colossal : mettre fin à un conflit qui dure, et ce, sans la présence directe du principal concerné, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, une absence qui soulève de vives critiques.

Un tête-à-tête à haut risque

L’atmosphère en Alaska, ce vendredi, était chargée d’une tension palpable. Les images des deux dirigeants, l’un descendant les marches de l’avion, l’autre l’accueillant avec un sourire, ont été interprétées de multiples manières sur la Toile. Si certains y ont vu une marque de respect mutuel et une volonté de dialogue, d’autres ont déploré une mise en scène trop symbolique pour être rassurante. “C’est l’image de la puissance qui s’affiche, celle de la diplomatie directe, quitte à choquer”, commente un internaute.

Sur les réseaux sociaux, la conversation s’est rapidement orientée vers les implications de cette rencontre. De nombreux appels à la paix et à la diplomatie ont émergé, espérant qu’une solution négociée puisse enfin être trouvée. Cependant, la critique la plus récurrente est l’absence de l’Ukraine à la table des négociations. “Comment peut-on décider du sort d’un pays sans le consulter ?”, s’insurge un utilisateur, reflétant le sentiment d’une trahison potentielle.

Des réactions européennes en sourdine

L’Europe, observatrice attentive et partenaire majeur de Kiev, se montre particulièrement préoccupée. Pour certains commentateurs, ce sommet en Alaska, loin des capitales européennes, renvoie le Vieux Continent à une position de spectateur. “On sent une certaine jalousie de l’Europe, comme si elle était marginalisée par cette relation bilatérale”, commente un analyste sur les réseaux sociaux.

À l’heure où nous mettons sous presse, les discussions à huis clos se poursuivent. L’issue de ce sommet impromptu est encore incertaine, mais une chose est sûre : le monde entier a les yeux rivés sur Anchorage, espérant que cette poignée de main historique ne restera pas qu’un simple symbole, mais ouvrira la voie à une paix durable pour l’Ukraine.

 

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Un sentiment de lassitude face à la météo télévisée tunisienne

Pr Mohamed dachraouiDepuis plus de trente ans, le logiciel utilisé pour la présentation de la météo sur la télévision tunisienne reste inchangé. Chaque soir, après le journal télévisé de 20 heures, nous sommes confrontés au même format, sans renouvellement notable. Cette répétition a engendré un désintérêt croissant, voire une forme de lassitude perceptible.

État actuel et diagnostic

  • Voix monocorde et langage figé : Les présentateurs et présentatrices sont souvent perçus comme récitant un texte de manière mécanique, sans dynamisme ni engagement. Le style de présentation, resté figé depuis les années 1990, n’a guère évolué sur le plan visuel ou narratif, ce qui entraîne une expérience peu captivante.
  • Des cartes visuellement dépassées : Les cartes météorologiques présentent une esthétique datée, avec une palette de couleurs et des animations très limitées. Elles peinent à rivaliser avec les standards internationaux, qu’il s’agisse des chaînes européennes ou de certaines chaînes arabes plus modernes.
  • Manque d’éléments dynamiques : L’absence de zooms régionaux, de vues satellites animées, d’infographies interactives ou de modélisations 3D rend le bulletin météo peu attrayant, notamment pour les jeunes générations, habituées à des formats plus immersifs.

Pourquoi cette situation persiste-t-elle ?

  • Inertie institutionnelle : L’Établissement de la Télévision Tunisienne évolue lentement, en raison d’un manque de modernisation, de lourdeurs administratives, et parfois d’une certaine résistance au changement.
  • Manque d’investissement technologique : Alors que de nombreux pays ont digitalisé et modernisé leurs bulletins météo (interfaces tactiles, réalité augmentée, habillage graphique innovant), la Tunisie demeure attachée à un modèle certes fonctionnel, mais largement dépassé.
  • Insuffisance de formations spécialisées : Les formations audiovisuelles dans ce domaine spécifique restent rares. Présentateurs et techniciens sont peu exposés aux nouveaux outils ou aux codes de la météo télévisée contemporaine.

Propositions concrètes

Pour redonner à la météo télévisée sa pertinence et son attractivité, plusieurs pistes d’amélioration peuvent être envisagées :

  • Renouveler l’interface graphique : Utiliser des logiciels météorologiques modernes.
  • Former les présentateurs : Les sensibiliser aux techniques d’animation, à la vulgarisation scientifique et au travail vocal, pour une présentation plus vivante et engageante.
  • Contextualiser les prévisions : Relier les bulletins météo à des enjeux concrets comme la santé, l’agriculture, le tourisme ou encore la vie scolaire, afin d’enrichir leur utilité.
  • Intégrer des technologies immersives : Introduire la réalité augmentée, les cartes interactives ou des séquences en 3D pour dynamiser la présentation.

Conclusion

La monotonie du bulletin météo télévisé tunisien reflète une absence de modernisation tant sur le plan technique que narratif. Ce retard agace un public de plus en plus exigeant, notamment les jeunes générations.

Il est urgent d’engager une refonte ambitieuse pour redonner à la météo télévisée sa place dans le paysage audiovisuel national.

Par Pr. Mohamed DACHRAOUI

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La météo du 15 août est-elle un signe de l’évolution du climat en Tunisie ?

MétéoLe ciel tunisien sera généralement peu nuageux ce 15 août, avec une évolution notable dans l’après-midi. L’Institut National de la Météorologie (INM) prévoit l’apparition de nuages denses sur les régions du centre et du sud, pouvant évoluer en cellules orageuses. Ces phénomènes locaux pourraient s’accompagner de chutes de grêle dans des zones limitées, invitant à la prudence.

Côté vent, une dominance du secteur nord est attendue. S’il restera faible à modéré sur la majeure partie du territoire, il se renforcera dans le Golfe de Tunis. En fin de journée, une intensification est également prévue dans le sud, avec des rafales pouvant dépasser temporairement les 70 km/h, notamment sous les orages.

Sur le littoral, la mer sera peu agitée avant de devenir progressivement agitée dans le Golfe de Tunis. Les températures maximales, quant à elles, afficheront un contraste entre les régions côtières et l’intérieur des terres, oscillant entre 30 et 35 degrés sur le littoral et les hauteurs, et s’élevant jusqu’à 40 degrés dans les autres régions.

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Commerce extérieur fin juin 2025 : la Tunisie face à un déséquilibre inquiétant

Commerce Extérieur juin 2025L’Institut national de la statistique (INS) vient de publier les chiffres du commerce extérieur arrêtés à fin juin 2025. Derrière statistiques et pourcentages, un constat s’impose : le pays s’enfonce dans un déséquilibre qui menace à la fois la croissance, la stabilité monétaire et la sécurité alimentaire.

En un an, le déficit commercial a bondi de 9,6 milliards de dinars à 11,9 milliards, soit une aggravation de 2,3 milliards. Ce chiffre, loin d’être anecdotique, illustre une tendance préoccupante : la machine exportatrice tunisienne ralentit, pendant que les importations explosent.

Quand les importations galopent et les exportations s’essoufflent

Dans une économie ouverte, il est logique que les importations augmentent lorsque la demande intérieure se porte bien. Mais encore faut-il que les exportations suivent le rythme. Dans les faits, la réalité des échanges commerciaux en Tunisie n’est pas des plus reluisantes : Les importations grimpent de 45 % en valeur, les exportations reculent légèrement… mais reculent tout de même. Cette divergence alimente un déficit commercial qui pèse sur les réserves en devises et fragilise le dinar.

Secteurs clés l’huile d’olive recule, le textile décroche

Le recul touche des secteurs stratégiques et en prime l’agroalimentaire : l’huile d’olive, fleuron des exportations tunisiennes, enregistre une chute considérable. La baisse des prix a entraîné une diminution des recettes d’exportation, malgré une augmentation des quantités exportées. Ses ventes à l’étranger passent d’un peu plus de 3,6 milliards de dinars en 2024 à 2,5 milliards en 2025, soit 900 millions de moins. Une contre-performance qui s’explique par la volatilité des prix internationaux.

L’analyse sectorielle révèle des dynamiques très contrastées :

  • En hausse : le secteur mines, phosphates et dérivés progresse de +8,6 % et les industries mécaniques et électriques enregistrent une avancée de +6,5 %.
  • En forte baisse : l’énergie plonge de -34,8 %, en raison d’un effondrement des ventes de produits raffinés (381,3 MD contre 1 143,1 MD un an plus tôt) ;
  • Recul des industries agroalimentaires de -17,5 %, tiré par la baisse des exportations d’huile d’olive (2 506,1 MD contre 3 636,2 MD) ;
  • Textile, habillement et cuir : repli plus modéré de -0,2 %.

Le taux de couverture poursuit sa descente

Le taux de couverture des importations par les exportations s’effrite dangereusement : 75,6% en 2025, contre 79,4 % en 2024 et 78 % en 2023. En 2022, il dépassait encore ce seuil. Ce glissement, discret mais constant, traduit une perte de compétitivité et une dépendance accrue vis-à-vis de l’étranger.

Importations : derrière les chiffres, des choix politiques

Les données brutes cachent des décisions stratégiques – ou leur absence. S’agissant des Céréales : en volume, les achats passent de 2,375 millions de tonnes en 2024 à 1,953 million en 2025. Un recul paradoxal, alors même que les besoins restent élevés. Officiellement, la bonne récolte nationale compenserait, mais les risques de tensions sur le marché ne sont pas écartés.

La réduction des quantités de sucre importées, est-elle aussi notable. Après un peu plus de 300 000 tonnes importées en 2023, le volume tombe à 159 000 tonnes en 2024, provoquant des pénuries, puis à 142 000 tonnes cette année. Avec une production locale quasi inexistante, cette raréfaction semble relever d’une stratégie implicite de réduction des subventions, au prix d’une tension sur les prix à la consommation. Encore heureux que les produits pharmaceutiques soient disponibles en légère hausse de 4,4 à 4,8% en valeurs stables.

Matières premières : signes d’essoufflement industriel

La baisse des importations de papier, carton, coton et fibres textiles végétales reflète le ralentissement du secteur textile. À l’inverse, le bois, l’aluminium et certains métaux progressent, signe que d’autres branches industrielles résistent encore.

Mais le signal le plus préoccupant vient des équipements industriels : les importations de chaudières, réacteurs et machines mécaniques reculent fortement. Moins d’équipements, c’est moins d’investissements productifs… et donc un risque de croissance bridée à moyen terme.

Une trajectoire risquée

Le commerce extérieur est souvent un thermomètre de l’économie. Or, les chiffres de 2025 indiquent que la Tunisie s’engage sur une trajectoire où le déficit se creuse, les secteurs exportateurs perdent du terrain et l’investissement industriel ralentit.

Si cette tendance se confirme, le pays risque non seulement d’accroître sa dépendance aux financements extérieurs, mais aussi de voir ses marges de manœuvre budgétaires et monétaires se réduire encore. Dans un contexte mondial instable, ce n’est pas seulement une alerte statistique : c’est un avertissement stratégique.

Amel Belhadj Ali

Commerce extérieur Tunisie : les 5 chiffres à retenir à fin juin 2025

1️⃣ 11,9 milliards de dinars → Montant du déficit commercial, un record historique, en hausse de 2,3 milliards par rapport à 2024.
2️⃣ 75 % → Taux de couverture des importations par les exportations, contre 79 % un an plus tôt.
3️⃣ -34,8 % → Chute des exportations d’énergie, plombées par l’effondrement des ventes de produits raffinés (381,3 MD contre 1 143,1 MD).
4️⃣ -17,5 % → Recul des exportations d’industries agroalimentaires, essentiellement dû à la baisse des ventes d’huile d’olive (2 506,1 MD contre 3 636,2 MD).
5️⃣ +8,6 % et +6,5 % → Progression respective des exportations de mines, phosphates et dérivés et des industries mécaniques et électriques, rares secteurs en hausse.

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Tunisie : bras de fer entre l’UGTT et le gouvernement sur le détachement syndical

UGTTLa présidence du gouvernement tunisien a publié, jeudi 14 août 2025, un décret mettant fin au détachement syndical à compter du 11 août.

Réagissant à cette mesure, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri, a déclaré à Diwan FM que ce texte « intervient dans un contexte de guerre contre le droit syndical » et traduit la volonté du pouvoir « de poursuivre les restrictions » en la matière.

Selon lui, il s’agit d’un geste politique destiné à envoyer un message ferme, plus qu’à répondre à une réalité, puisque « le détachement syndical a pratiquement disparu depuis 2022 ». Il estime que la décision vise surtout « à attiser les tensions ou à satisfaire une partie de l’opinion publique et des partisans ».

Le texte gouvernemental, publié sur le site officiel, demande aux ministres et secrétaires d’État de dresser immédiatement la liste des agents détachés auprès des organisations syndicales, dans l’ensemble des administrations centrales, régionales et locales, et de les rappeler à leurs postes d’origine. En cas de refus, les administrations devront engager les procédures administratives et juridiques appropriées.

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L’égalité homme-femme commence aussi… dans la cuisine

Femme Homme Ménage CuisineLe député à l’Assemblée des représentants du peuple, Youssef Trichoun, a tenu à clarifier la polémique entourant un supposé projet de loi imposant le partage des tâches ménagères entre époux. Selon lui, il s’agit d’une interprétation erronée : le sujet relève en réalité d’un projet présenté, en sa qualité de représentant du Parlement, auprès de l’ONU Femmes.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’économie du care, débattu lors de plusieurs rencontres en Égypte et en Jordanie. Une dimension importante concerne la promotion de la justice sociale et l’égalité dans la répartition des charges domestiques.

Dans une déclaration à Diwan FM, Trichoun a souligné que l’égalité entre hommes et femmes au travail ne se limite pas au salaire et aux horaires. Elle doit aussi inclure le partage équitable des tâches domestiques, un sujet encore largement tabou.

Le député plaide pour un changement de mentalités, dénonçant les stéréotypes ancrés dans l’éducation et la culture, où certaines tâches sont considérées comme exclusivement masculines. Il estime que l’éducation des enfants doit reposer sur une véritable coparentalité, avec une présence active du père dans la gestion du foyer.

Il propose, à titre d’exemple, de modifier les images dans les manuels scolaires : remplacer les représentations traditionnelles où la mère cuisine et le père travaille aux champs, par des illustrations reflétant une répartition égalitaire. Pour cela, il préconise un cadre législatif d’orientation visant à refondre la conception des supports pédagogiques et briser ces clichés.

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