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Tombée de rideaux sur la 3e édition de l’UNOC : en voici les conclusions 

La troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC3), organisée à Nice du 9 au 13 juin 2025, a débouché sur des promesses importantes en faveur de la préservation et de la réhabilitation des océans. Parmi les éléments marquants, on observe une hausse du nombre de nations qui ont ratifié le Traité sur la haute mer. Ce qui rapproche l’accord de sa mise en œuvre.

En outre, d’importants progrès ont été accomplis dans le combat contre la pollution plastique et pour la sauvegarde des espèces marines.

Renforcement du traité concernant les eaux internationales

Le Traité, dont l’objectif est de sauvegarder la biodiversité marine en haute mer, a reçu la ratification de 19 pays supplémentaires. Augmentant ainsi le nombre total à 51 (50 pays plus l’Union européenne). Cette avancée rend l’entrée en vigueur de l’accord plus proche, étant donné qu’elle requiert 60 ratifications.

Lutte contre la pollution plastique 

Les nations ont pris l’engagement d’accélérer la réalisation de l’Objectif de développement durable 14 (ODD14), qui englobe la bataille contre la pollution par le plastique. On a mis l’accent sur l’importance d’écarter progressivement les plastiques jetables et de perfectionner les systèmes de recyclage.

Un accord international concernant la pollution plastique est aussi en cours d’élaboration.

Protection des écosystèmes marins

L’objectif de sauvegarder 30 % des océans d’ici à 2030 a été réitéré, en mettant l’accent sur l’importance d’assurer la liaison entre les zones protégées.

Financement pour la protection des océans

On a fait appel à l’augmentation du financement de la conservation des océans par les pays.

Solutions basées sur l’océan pour le changement climatique

L’événement a souligné l’importance des solutions climatiques liées à l’océan, comme la préservation des récifs coralliens résilients au changement climatique.

Importance de la science et de la collaboration

La Conférence a mis en évidence l’importance vitale de la recherche scientifique pour approfondir notre connaissance des océans et orienter les initiatives de préservation. On a souligné la nécessité de la collaboration internationale pour répondre aux enjeux océaniques.

Engagement envers l’action climatique

Les participants ont identifié la crise climatique comme une des principales causes de la dégradation des océans et ont mis l’accent sur l’importance d’une intervention vigoureuse pour réduire progressivement l’utilisation des énergies fossiles et réhabiliter les écosystèmes marins.

Pour conclure, la Conférence des Nations unies sur l’océan tenue à Nice a constitué un tournant décisif dans la sensibilisation globale à l’urgence de sauvegarder les océans. Elle a abouti à des actions concrètes en faveur de la préservation marine, de la lutte contre la pollution et de l’élaboration de solutions climatiques liées aux océans.

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Conflit Iran-Israël : comment le public arabe réagit-il?

Suite à l’escalade militaire entre l’Iran et Israël, les conséquences des échanges de missiles ne se sont pas restreintes aux cartes du Moyen-Orient. Elles ont également débordé sur la sphère virtuelle arabe, où l’ampleur du clivage politique et confessionnel dans les opinions populaires et élitistes concernant les belligérants a été mise en lumière.

Les réseaux sociaux ont connu une prolifération de commentaires hétérogènes qui mettent en lumière l’ampleur du fossé arabe concernant la question « qui est l’adversaire et qui est le soutien ». Cela a aussi mis en lumière la manière dont le conflit régional s’entrelace avec les crises internes de chaque pays arabe, teintées d’une mémoire chargée de désillusion, de doute et d’activisme sectaire.

“Une rupture du monopole de la riposte”

Dans des pays tels que le Yémen, le Liban et l’Irak, ainsi que dans de plus larges cercles arabes qui soutiennent la cause palestinienne, certains ont applaudi la réaction de l’Iran face à Israël. Laquelle est considérée comme “une rupture du monopole de la riposte” et “une mesure disciplinaire pour une armée qui bombardait sans aucune sanction”, selon leurs propres termes. Des centaines de publications, vidéos et cartes ont été mobilisées pour mettre en avant l’appui à Téhéran.

Ce genre de rhétorique est couramment présent sur les plateformes qui sont contre la normalisation avec l’État hébreu et au sein des partisans du Hezbollah, des Houthis et des groupes palestiniens. Ils estiment que la riposte iranienne – peu importe son contexte – constitue une évolution significative dans la balance de la dissuasion régionale; notamment après avoir attaqué des objectifs militaires stratégiques à l’intérieur d’Israël.

Une approche “deux poids, deux mesures”

Par ailleurs, un flot de rejet et de colère a surgi, exprimant une certaine jubilation face aux attaques israéliennes contre Téhéran. Certaines voix vont même jusqu’à classer l’Iran parmi les ennemis majeurs, aussi menaçant qu’Israël, voire davantage. Cette position s’est largement exprimée à travers des tweets et des commentaires des utilisateurs du Golfe arabe, y compris des rédacteurs d’opinion influents et des entités médiatiques opposées à la politique iranienne.

Beaucoup de personnes font le lien entre l’appui de Téhéran au Hamas ou aux Houthis et une tentative d’influence “perse-chiite” visant à miner les régimes sunnites arabes. Des parallèles historiques ont aussi été tracés, reprochant à l’Iran d’adopter une approche “deux poids, deux mesures” concernant l’Irak et la Syrie, et de “tirer parti de la Palestine pour renforcer son pouvoir”.

Neutralité et position “intermédiaire”

Il convient de souligner que beaucoup d’Arabes semblent perplexes quant à la position à adopter, choisissant plutôt de ne pas se prononcer et se limitant à manifester leur désespoir et leur indignation face à une réalité arabe divisée entre deux forces étrangères qui, d’après eux, ne symbolisent pas un véritable projet de renouveau ou de libération.

Cette division hypothétique n’est pas spontanée. L’approche des Arabes vis-à-vis de l’Iran est empreinte d’un passé conflictuel, qui va de la guerre Iran-Irak au rôle joué par Téhéran en Syrie, en Irak et au Liban; sans oublier ses liens avec les groupes armés chiites et sa question nucléaire. Cette polarisation a été intensifiée en qualifiant l’Iran de « plus grand danger » et en dépeignant Israël comme un allié « modéré » face à la « vague chiite ».

Plusieurs gouvernements arabes ont embrassé cette stratégie, percevant l’influence iranienne comme un risque immédiat pour leur sécurité domestique et potentiellement pour leur survie. Cela a également été le cas de leurs médias officiels qui ont favorisé cette polarisation. Tout en intensifiant simultanément leurs assauts contre Israël.

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Vision Golfe 2025 : moteur de collaborations durables entre la France et le CCG

Les 17 et 18 juin, le ministère de l’Économie et des Finances de Dubaï sera l’hôte de la dernière édition de “Vision Golfe“, un important rendez-vous économique qui fait se rencontrer entreprises, institutions et investisseurs des deux côtés : la France et les nations du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

“Vision Golfe“, véritable catalyseur de collaboration économique, démontre, à chaque édition, son aptitude à créer des alliances robustes dans des domaines clés tels que l’agriculture durable, la technologie, la santé et même le sport.

Établir des partenariats pérennes dans le domaine agricole

Selon Hassan Halawi, PDG d’Elite Agro Projects, un acteur clé de l’agriculture intelligente dans la région MENA, sa participation à Vision Golfe reflète une volonté forte de collaboration face aux défis mondiaux. En effet, il a affirmé : « La participation de notre entreprise à Vision Golfe est fondée sur une conviction commune : la nécessité de la coopération interrégionale pour faire face aux enjeux globaux, notamment en matière de sécurité alimentaire et d’agriculture durable », rapporte le site Arabnews.

Ayant participé à la première édition, Hassan Halawi met en exergue la valeur des discussions établies lors du forum et nourrit de grandes attentes vis-à-vis de l’édition 2025, particulièrement en ce qui concerne l’innovation dans le secteur agricole.

« La France héberge quelques-unes des solutions agri-tech les plus évoluées […] Vision Golfe ne se contente pas de nous aider à trouver les partenaires appropriés, elle favorise également l’établissement de collaborations fondées sur la confiance. Elite Agro aspire à l’implémentation de technologies françaises dans ses exploitations aux Émirats arabes unis et en Afrique, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire dans des régions confrontées à de sévères restrictions d’eau ».

La troisième région la plus séduisante d’Europe

La région Sud se positionne comme un acteur économique à l’échelle internationale. Cette année aussi, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, représentée par risingSUD, se manifeste avec une délégation plus large. Bernard Kleynhoff, président de l’organisation, souligne l’effet tangible de l’édition précédente.

« Lors de notre première présence à Vision Golfe l’année passée, nous avons présenté 8 entreprises du Sud dotées d’innovations réelles. Quelques-unes ont même établi des collaborations avec les nations du Golfe », précise M. Kleynhoff. Vision Golfe a réussi à repositionner la région Sud en tant que destination clé pour les investissements et l’innovation : « Nous sommes actuellement la troisième région la plus séduisante d’Europe pour les initiatives de recherche et développement ».

Pour cette édition récente, risingSUD mettra l’accent sur les domaines de la technologie, de l’intelligence artificielle, de l’énergie et du secteur médical. « Nous persisterons à mettre en avant la région Sud comme un lieu clé pour les initiatives d’installation et de croissance », précise-t-il. De plus, Vision Golfe ne se limite pas à l’aspect commercial, elle contribue également de manière significative à la définition de la stratégie internationale pour la région. « Les discussions avec les intervenants du Golfe concernant un tel événement nous aident à collecter leurs exigences, à repérer les nouvelles tendances et à échanger sur les meilleures méthodes », déclare Bernard Kleynhoff.

Le cabinet de conseil stratégique français en quête de conquête au Golfe

Pour Phanuel Abbou, le directeur général de Thallium Consulting, Vision Golfe représente bien plus qu’un simple symposium : c’est un outil stratégique de développement pour son entreprise qui se consacre à la soutenance d’entreprises dans les régions MENA et APAC.

« Le forum s’est avéré un lieu privilégié pour dénicher des collaborateurs sérieux, compétents et alignés sur nos objectifs d’expansion dans les pays du Golfe », met en exergue M. Abbou. Depuis sa première présence, Thallium Consulting a intensifié son déploiement en Arabie saoudite et à Bahreïn, en partie grâce aux interactions établies lors de cet événement. « Vision Golfe nous sert de catalyseur : il facilite non seulement un rapprochement pertinent, mais aussi une meilleure appréhension des dynamiques locales », complète-t-il.

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Tesla officialise son installation au Maroc

Tesla a annoncé son installation officielle au Maroc grâce à une filiale qui, en plus de l’importation de voitures électriques, aspire à participer activement au développement des infrastructures de recharge, à la transition énergétique et à la croissance des énergies renouvelables.

L’information est désormais officielle : Tesla établit sa présence au Maroc en inaugurant son bureau à la Tour Crystal, située dans le centre de la Marina de Casablanca. Cette arrivée souligne l’intérêt prononcé du géant américain pour le marché marocain, particulièrement dans les domaines de la mobilité électrique et des énergies vertes.

Un capital de 27,5 millions de dirhams

Fondée le 27 mai 2025 sous l’autorité des entités néerlandaises, Tesla International BV et Tesla Motors Netherlands BV, la branche Tesla Morocco se distingue par un capital social de 27,5 millions de dirhams – soit environ 2,6 millions d’euros -, divisé en 275 274 actions.

Sa mission ne se limite pas à la commercialisation de voitures électriques, elle englobe aussi la création d’infrastructures de recharge, la fourniture de solutions énergétiques solaires et le stockage d’énergie.

L’implantation de Tesla au Maroc se fait dans un environnement stratégique propice. Déjà pôle automobile significatif en Afrique, le Royaume chérifien bénéficie d’une industrie dynamique portée par des acteurs majeurs tels que Renault et Stellantis.

Lire aussi : Investissements automobiles dans la région MENA : le Maroc en tête avec neuf projets

Outre le secteur automobile, le Maroc aspire à se distinguer dans la production de batteries, en particulier grâce à l’extraction de phosphate de fer et de lithium, technologie favorisée par Tesla pour ses batteries de prochaine génération.

Un contexte stratégique propice

Ainsi, la vision du fabricant américain va bien au-delà de la simple importation de véhicules. Cela pourrait éventuellement favoriser le développement d’un écosystème industriel dédié aux véhicules électriques, en rapport avec les stratégies marocaines destinées à minimiser l’impact carbone et à consolider l’autonomie énergétique.

Il reste à déterminer si Tesla, en plus de son développement commercial, approfondira son engagement industriel au Maroc en envisageant, par exemple, l’établissement d’une usine de production sur place. Pour l’instant, cette première étape représente un progrès notable dans l’intégration du pays à la révolution mondiale de la mobilité électrique.

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Réduction de la dette : l’Égypte cède un terrain stratégique au ministère des Finances

Le gouvernement avait déclaré avoir une stratégie visant à développer plusieurs zones du pays selon le modèle de « Ras Al-Hikma ». En vertu d’un décret présidentiel paru dans la Gazette Officielle le mardi 11 juin, l’Égypte a confié un terrain de 174 millions de mètres carrés au ministère des Finances.

Cette attribution vise clairement à « diminuer la dette publique de l’État et à simplifier l’émission de soukouks souverains », qui sont des outils financiers que l’Etat émet afin de se financer. C’est ce qu’écrit ahram.info. Mais l’usage précis de ces terrains n’a pas été spécifié. D’après les chiffres de la Banque centrale d’Égypte, fin septembre 2024, la dette extérieure de l’Égypte s’élevait à 155,2 milliards de dollars.

A rappeler qu’au début de 2024, l’Égypte avait conclu un contrat de 35 milliards de dollars avec les Emirats arabes unis pour le développement de Ras Al-Hikma, une région s’étendant sur 170 km² sur la côte méditerranéenne, rappelle la même source. Cet accord a représenté le plus important investissement direct dans l’histoire du pays et a aidé à atténuer la crise financière et la rareté des devises étrangères qui a culminé en 2022.

L’administration indique avoir un projet visant à exploiter diverses régions selon ce modèle. Selon les propos du Premier ministre, Mostafa Madbouly, l’Égypte disposerait d’une stratégie visant à contenir le seuil maximal de la dette extérieure. L’émission d’obligations a pour objectif principal de prolonger la durée de la dette nationale, assure-t-il.

Ces initiatives ont permis de réduire le rapport de la dette extérieure au PIB à des niveaux considérés comme sécurisés. L’intention actuelle est de « réduire chaque année la dette extérieure globale de 1,5 à 2 milliards de dollars ».

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Maroc : LinkAI débarque pour transformer les campagnes publicitaires par l’IA

Integrate, une entité associée à Kantar au Maroc, organisera, le 19 juin 2025, une manifestation pour dévoiler LinkAI, un outil d’analyse prédictive qui révolutionne la façon dont les marques élaborent et expérimentent leurs campagnes publicitaires.

Comment assurer qu’une publicité attire l’attention, suscite une réponse émotionnelle et encourage l’intention d’achat dans un espace saturé de publicités ? Une question cruciale qui sera discutée au cours d’une rencontre à Casablanca et qui rassemblera des professionnels du marketing, des agences de création et des médias, nous renseigne Le Matin du Maroc.

LinkAI offre une solution déterminante dans un contexte où 85% des annonces publicitaires ne parviennent pas à capter l’attention requise : anticiper l’effet créatif avant même leur diffusion. En utilisant une évaluation séquentielle d’images, l’instrument identifie les signaux subtils tels que la diminution de concentration, les crises émotionnelles ou l’épuisement cognitif. Il décèle aussi la tension narrative, les micro-expressions et les signaux associés à l’intention d’achat avec une précision sans précédent, ajoute la même source.

Une solution déjà déployée dans 70 pays

LinkAI est utilisable sur des publicités achevées ainsi que sur des animatics, donnant la possibilité aux annonceurs d’améliorer leurs créations dès les phases initiales du processus. Cette méthode, basée sur l’intelligence artificielle et les neurosciences, optimise l’efficience médiatique tout en minimisant considérablement les dangers d’insuccès créatif.

Déjà mise en œuvre dans plus de 70 pays, la solution s’appuie sur une base normative remarquable, alimentée par plus de 230 000 créations testées. Cette base de données confère aux entreprises l’opportunité de situer leurs performances en fonction de leur domaine, de leur culture ou de leur format, tout en anticipant avec précision des indicateurs cruciaux tels que la mémorisation, l’attribution ou l’intention d’achat.

LinkAI, qui fait partie de la suite Link de Kantar dédiée aux prétests publicitaires, explique-t-on, s’aligne sur une stratégie d’ensemble destinée à évaluer, confronter et améliorer l’effet des créations publicitaires à chaque phase de leur élaboration. Cette série offre diverses approches – qu’il s’agisse de méthodes traditionnelles, d’environnements immersifs ou de solutions renforcées par l’intelligence artificielle – pour soutenir les marques à travers le processus créatif, depuis la conception jusqu’à la diffusion.

« LinkAI convertit l’intuition en certitude. C’est une avancée majeure pour les marques : elles ont maintenant la capacité de tester, d’optimiser et de prévoir l’effet d’une publicité avant même son lancement », déclare Siham Malek, directrice générale d’Integrate Consulting, rapporte Le Matin du Maroc.

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2ème journée de l’UNOC 2025 : l’océan frôle le précipice, tous les yeux sont rivés sur Nice

Les grandes conférences suscitent fréquemment de grands espoirs, parfois une profusion de discours. Mais lorsque l’océan s’emballe et que la biodiversité marine suffoque, l’heure n’est plus à la rhétorique. L’UNOC 2025 a été inaugurée ce 9 juin à Nice, aspirant à transformer les paroles en actions – avec une certaine ambiguïté quant aux méthodes.

Quels sont les enjeux de cette Conférence ?

Cette troisième édition de l’UNOC, après avoir été organisée à New York (2017) et Lisbonne (2022), a lieu tous les cinq ans et s’intègre au programme de la Décennie des Nations unies pour les sciences océaniques (2021–2030). Elle se tient à Nice du 9 au 14 juin 2025, coorganisée par la France et le Costa Rica. Elle cible la signature et l’application du Plan d’Action Océan de Nice.

L’ONU aspire à le transformer en une croisée des chemins entre la science, la diplomatie et l’investissement financier. 55 dirigeants, parmi lesquels des chefs de gouvernement et d’État, des milliers de chercheurs, d’activistes, de jeunes, d’autochtones, ainsi que des ONG et des entreprises du domaine maritime, sont assemblés.

L’urgence? Emmanuel Macron a qualifié l’océan d’« ébullition », soulignant que la surpêche, le plastique, l’acidification et les émissions de gaz à effet de serre exposent notre inaction à l’état brut.

Macron épouse la cause des océans et hausse le ton

Dès le début du sommet, Emmanuel Macron, le président français, a souhaité donner le ton. Il a affirmé dans son allocution : « Il faut ranimer le multilatéralisme sous la conduite du Secrétaire général de l’ONU ». « La seule façon d’y parvenir se traduit par la mobilisation de tous les acteurs : chefs d’État et de gouvernement, mais aussi scientifiques », souligne le quotidien Le Monde. “Ce ton martial” a d’ailleurs été soutenu par son homologue brésilien Luiz Inácio Lula da Silva. Il a à ce titre jugé « inadmissible que les plus riches détruisent l’océan alors que les plus pauvres en dépendent pour vivre », rapporte la chaîne de télévision France 3.

Mais si les appels sont fréquents, que révèle réellement l’agenda? Il se structure autour de six priorités essentielles :

  • Ratification du traité sur la haute mer (BBNJ), signé en 2023, qui vise à protéger 64 % de l’océan mondial hors juridiction nationale.
  • L’objectif de Kunming-Montréal prévoit la création d’aires marines protégées couvrant 30 % des océans d’ici à l’horizon 2030.
  • Combat contre la pêche illégale, non déclarée et sans réglementation.
  • Décarbonation du transport maritime, en plaidant pour l’électrification des ports.
  • Reprise des négociations sur le plastique en août 2025.
  • Engagement de financements considérables, tant publics que privés, afin d’appuyer les États côtiers en situation de vulnérabilité.

Dans l’ensemble, l’ambition est digne d’éloges. La France a annoncé la ratification officielle du traité BBNJ, et d’après la chaîne France 3, quinze autres pays devraient la suivre au cours de la conférence. D’ailleurs, un événement solennel y est dédié, représentant ainsi un véritable moment d’appréciation de la volonté politique mondiale.

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