Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

BTK BANK dévoile son nouveau service « Super Facilité », une nouvelle ère de Buy Now Pay Later en TUNISIE

Payer par facilité, en moins d’une minute, sans paperasse ni déplacement, est désormais possible grâce à Super Facilité.

BTK BANK est fière d’annoncer aujourd’hui le lancement de “Super Facilité”, une nouvelle modalité de paiement fractionné pensée pour démocratiser l’accès au paiement par facilité, en le rendant instantané, simple et inclusif et conçue pour répondre aux attentes d’une clientèle en quête d’alternative flexible permettant d’étaler les paiements en toute simplicité.

BTK BANK révolutionne le paiement fractionné avec Super Facilité

L’innovation majeure réside dans la rapidité d’accès aux paiements par facilité et l’automatisation de l’octroi :

En moins d’une minute et à travers Super Facilité, le client planifie son paiement sur l’application et le finalise instantanément chez tout commerçant équipé par un TPE ou même sur les sites e-commerce, garantissant une accessibilité maximale.

Le contrôle total est laissé au client : il sélectionne librement, par un simple scroll, la durée de remboursement (de 2 à 12 fois) et la date de prélèvement mensuel.

Sans délai d’attente, formalités ou déplacement en agence : Les clients éligibles disposent automatiquement d’un plafond utilisable immédiatement. Ce plafond peut atteindre jusqu’à 40 000 TND et les critères ont été assouplis pour favoriser une inclusion financière élargie, couvrant différentes tranches salariales.

Ce n’est certes pas la première offre de paiement différé, mais « Super Facilité » s’impose comme la première solution DIGITALE de Buy Now Pay Later en Tunisie.

Autre singularité : aucune carte additionnelle n’est requise. Le paiement par facilité s’effectue directement avec la carte bancaire habituelle du client, évitant ainsi la multiplication des cartes, tout en valorisant les cartes BTK BANK par l’élargissement de leurs fonctionnalités.

Un levier pour l’économie et l’inclusion financière

Au-delà de l’innovation technologique, BTK BANK confirme à travers “Super Facilité” sa démarche de soutien à l’activité économique à travers un mécanisme à la fois sécurisé pour la banque et conçu pour répondre aux besoins des acteurs économiques en matière de trésorerie.

– Pour les particuliers, cette solution constitue un outil de financement intelligent et accessible, facilitant les achats généralement difficiles à effectuer au comptant.

-Pour les vendeurs de biens et services, qu’il s’agisse de commerçants, prestataires, établissements éducatifs, de santé, de tourisme, ou d’autres opérateurs, ils bénéficient d’un règlement immédiat sur des règlements habituellement différés.

Côté inclusion financière, Super Facilité en tant que booster de ventes, contribuera à l’augmentation du taux d’équipement des TPE et au renforcement de l’usage des paiements par carte bancaire. Il permettra de manière directe à l’accroissement de l’usage des Wallets étant donné que ce service est intégré dans l’application BTK PAY initialement proposée comme solution de Mobile Payment.

Ce choix transforme donc BTK PAY en la 1ère application mobile en Tunisie combinant une fonctionnalité de Buy Now Pay Later et un Wallet.

À cette occasion, l’application a été entièrement repensée La refonte a porté sur la clarté des  interfaces, leur ergonomie et leur simplicité d’usage afin de garantir une expérience utilisateur intuitive.

Un positionnement stratégique au cœur de l’innovation bancaire

Instantanée, flexible et inclusive, Super Facilité incarne l’engagement de BTK BANK à accompagner l’évolution des usages et à moderniser en profondeur l’offre bancaire.

Ce lancement s’inscrit dans une stratégie claire visant à proposer des produits et services performants et à forte valeur ajoutée pour l’ensemble de l’écosystème, tout en repositionnant la banque à l’avant-garde de l’innovation financière en Tunisie.

Il contribue également à accélérer la transition vers une économie plus connectée et ouverte aux nouveaux usages.

BTK BANK : une stratégie de transformation qui porte ses fruits

En misant sur des talents jeunes occupant des postes clés, mobilisés autour d’un pipeline de projets innovants pilotés sous l’égide d’une gouvernance solide, BTK BANK récolte les premiers résultats concrets de son plan de transformation stratégique lancé fin 2021.

Avec un réseau d’agences en constante évolution pour renforcer la proximité client, un enchaînement de lancements de produits et services innovants, une digitalisation du front et du back-office, un investissement stratégique dans l’infrastructure technologique pour gagner en agilité, une gouvernance des données et une volonté collective d’aller de l’avant, BTK BANK confirme, après trois exercices consécutifs positifs, la dynamique de redressement engagée et la solidité de sa trajectoire.

L’article BTK BANK dévoile son nouveau service « Super Facilité », une nouvelle ère de Buy Now Pay Later en TUNISIE est apparu en premier sur WMC.

La Hyundai STARIA 9 Places une expérience unique

Alpha Hyundai Motor, distributeur officiel de la marque automobile sud-coréenne Hyundai en Tunisie, annonce le lancement de la deuxième édition de son roadshow national consacré au modèle Hyundai STARIA 9 Places, à partir du 11 juin 2025.

Après une première édition réussie en juin 2022, cette nouvelle tournée s’inscrit dans la volonté de Hyundai Tunisie de renforcer sa proximité avec les professionnels du transport collectif, en leur offrant l’opportunité de découvrir et tester un véhicule pensé pour leurs besoins spécifiques : confort, fiabilité et économie.

Le Hyundai STARIA 9 Places, avec son design futuriste, sa motorisation performante et son habitabilité exceptionnelle, s’impose comme une référence pour les grands taxis et les louages mais aussi pour le secteur touristique. Ce roadshow permettra aux chauffeurs et exploitants de toutes les régions du pays de vivre une expérience immersive du véhicule, à travers des essais dynamiques et des présentations techniques assurées par les équipes Hyundai.

Le planning détaillé de la tournée, la fiche technique complète du modèle, ainsi qu’une sélection de visuels sont disponibles en pièce jointe.

« À travers cette initiative, Hyundai Tunisie confirme son engagement à proposer des solutions adaptées aux besoins du marché tunisien. Le STARIA 9 Places a été conçu pour répondre aux attentes des professionnels du transport, en alliant innovation, espace, confort et maîtrise des coûts », déclare Mehdi Mahjoub, Directeur Général de Hyundai Tunisie.

Ce roadshow s’inscrit dans une série d’actions concrètes menées par Hyundai Tunisie pour accompagner ses clients au quotidien. La marque a récemment renforcé son réseau à travers l’ouverture de nouveaux centres de services rapides, et poursuit ses efforts d’amélioration continue, récompensés par le titre de « Élu Service Client de l’Année 2025 » pour la quatrième année consécutive.

Avec plus de 20 agences réparties sur l’ensemble du territoire, Hyundai Tunisie offre à ses clients proximité, réactivité et expertise. Hyundai Tunisie continue également à assurer la tranquillité d’esprit grâce à une garantie constructeur de 5 ans, parmi les plus longues du marché.

Pour plus d’info, retrouvez-nous sur nos réseaux sociaux ou sur notre site officiel : www.hyundai.com.tn

L’article La Hyundai STARIA 9 Places une expérience unique est apparu en premier sur WMC.

Ekuity Capital rejoint le New Era Fund I, portant le premier closing à 7 M€

UGFS-VC, société de gestion de capital-risque, annonce avec fierté l’entrée d’Ekuity Capital dans le tour de table du New Era Fund I, un fonds d’investissement Early Stage dédié aux startups innovantes en Tunisie.

Avec cette souscription, Ekuity Capital rejoint les deux premiers investisseurs du fonds, Smart Capital et UGFS North Africa, portant le montant du premier closing à 7 millions d’euros, sur une taille cible de 15 millions d’euros.

New Era Fund I cible les startups technologiques en phase d’amorçage et de Série A, avec un focus stratégique sur trois secteurs à fort impact :

– L’intelligence artificielle (IA)
– La biotechnologie (Biotech)
– Les technologies vertes (GreenTech)

À propos d’Ekuity Capital

Ekuity Capital, anciennement connu sous le nom de Consortium Tuniso-Koweïtien de Développement (CTKD), a été créé en 1976 sous la forme d’une joint-venture entre Kuwait Investment Authority (KIA), le fonds souverain de l’État du Koweït et le gouvernement Tunisien. Avec plus de 800 millions DT d’actifs, Ekuity Capital détient actuellement des participations importantes dans un portefeuille d’environ 15 sociétés. Le premier objectif d’Ekuity Capital est de créer de la valeur en développant des actifs à long terme, en encourageant activement les entreprises à réaliser des investissements générateurs de croissance et de rentabilité, et en accompagnant leurs acquisitions.

À propos de UGFS-VC

UGFS-VC est la filiale spécialisée en capital-risque de UGFS-NA (United Gulf Financial Services – North Africa). Dédiée à l’accompagnement des startups innovantes à fort potentiel, UGFS-VC s’appuie sur l’expertise, l’historique et le réseau de UGFS-NA, un acteur de référence du capital-investissement en Tunisie. Depuis plus de 15 ans, UGFS-NA a structuré 20 fonds d’investissement, mobilisant un total de 240 millions de dinars tunisiens, et a investi dans plus de 100 startups et PME innovantes, contribuant activement au développement de l’écosystème entrepreneurial national.

Grâce à cette nouvelle étape, New Era Fund I renforce sa mission : accompagner la nouvelle génération d’entrepreneurs tunisiens et catalyser une croissance inclusive et durable à travers l’innovation.

L’article Ekuity Capital rejoint le New Era Fund I, portant le premier closing à 7 M€ est apparu en premier sur WMC.

Bourse de Tunis : le Tunindex recule de 0,99% tiré vers le bas par SFBT

Le marché boursier a entamé la semaine sur une note morose. L’indice de référence s’est délesté lundi de -0.99 % à 10 126,24 points, dans un flux bien garni de 10,7 MD, alimenté par une transaction de bloc d’une valeur de 4,7 MD portant sur le titre SFBT, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre TUNINVEST s’est offert la meilleure performance de la séance. Dans un flux dérisoire de 4 mille dinars, l’action de la SICAR a signé une avancée de 3,8 % à 8,300 D.

Le titre SOTRAPIL a figuré parmi les plus fortes hausses de la séance. L’action du transporteur des hydrocarbures a inscrit une hausse de 2,9 % à 21,100 D. La valeur a drainé des échanges de l’ordre de 73 mille dinars.

Le titre ESSOUKNA s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du promoteur immobilier a reculé de 4,4 % à 1,730 D dans un volume d’échange de 13 mille dinars.

Le titre Euro-Cycles a régressé de 3,8% à 12,700 D. La valeur a amassé un flux de 67 mille dinars sur la séance.

Le titre SFBT a drainé le plus important volume de la séance, soit 45% du total des échanges de la séance. L’action du spécialiste en boissons gazeuses et alcoolisées s’est effritée de 0,3 % à 12,000 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 4,8 MD, grâce à une transaction de bloc d’une valeur de 4,7 MD.

 

L’article Bourse de Tunis : le Tunindex recule de 0,99% tiré vers le bas par SFBT est apparu en premier sur WMC.

Habib Ayeb prépare “Vies de Femmes”, un documentaire en hommage aux actrices de l’agriculture en Tunisie

Après “Sirocco” (Sh’hili), tourné entre la France, l’Italie, la Tunisie et le Maroc, et sorti en 2024 autour des enjeux du changement climatique, le géographe et cinéaste Habib Ayeb s’attelle à un nouveau projet documentaire intitulé “Vies de Femmes”.

L’objectif du film, selon le réalisateur, est de valoriser et de faire reconnaître l’importance des femmes dans l’ensemble de la chaîne alimentaire et dans l’agriculture en général en mettant en lumière leurs rôles variés et essentiels dans le monde rural et agricole. Que ce soit en tant que “propriétaires, locataires, ouvrières, pêcheuses ou cuisinières nourricières, ces femmes jouent un rôle central dans les chaînes agricoles, alimentaires, sociales, économiques et écologiques”.

Habib Ayeb cherche à donner la parole à cette catégorie de femmes car explique-t-il dans la note d’intention “Les milliers de femmes du monde agricole, qui travaillent sans relâche et sans rien demander en retour, méritent d’être vues et entendues”.

L’origine de ce projet, actuellement en phase de production, puise dans un souvenir personnel : “Quelques années à peine avant sa disparition à un peu moins de 90 ans, ma mère ne ratait jamais la saison de la cueillette des olives. Alors que des bien plus jeunes se limitaient aux branches à portée de main, ma mère était la première à aller à la recherche des branches les plus hautes… Et de son sommet elle commandait toute la troupe et grondait les enfants quand ils marchaient sur les olives tombées par terre…”.

L’idée est de dresser des portraits détaillés de femmes engagées dans l’agriculture, la pêche ou la transformation alimentaire, à travers une approche ethnographique mêlant observation directe et immersion participative, pour mettre en évidence l’importance des savoirs agricoles et alimentaires détenus par les femmes dans les milieux ruraux et paysans, notamment les femmes dans les larges steppes du sud, les femmes des bergers, les femmes de Kerkennah (les pêcheuses et les laggata-s qui “ramassent les palourdes”) ou encore les femmes de Oued Sbaihiyya à Zaghouan (association de femmes agricultrices) etc.

Il s’agit également d’un travail sur la mémoire. Donner la parole aux femmes âgées, afin d’évoquer leur mémoire de paysannes, d’épouses, de mères, de travailleuses, permettra, selon le réalisateur, de mieux comprendre les mutations sociales engendrées par la marginalisation progressive de l’agriculture paysanne au profit de l’agrobusiness.

Pour ce projet assez spécifique, l’équipe technique sera entièrement féminine et composée de femmes professionnelles tunisiennes : réalisation, prise de son, montage, étalonnage, mixage etc.

Habib Ayeb est géographe et cinéaste, spécialisé en géographie sociale. Ses recherches et ses films portent sur des thématiques liées à la souveraineté alimentaire, à l’environnement, aux questions paysannes, aux changements climatiques et aux dynamiques de marginalité et de pauvreté, principalement en Tunisie, en Egypte et en Afrique du Nord. Il est le fondateur de Layoun Prod, une société de production cinématographique qui œuvre pour le soutien à la production et la promotion des films documentaires indépendants et engagés dans des thématiques en relation avec la justice sociale, écologique et climatique, la souveraineté alimentaire, les droits fondamentaux et les libertés individuelles.

L’article Habib Ayeb prépare “Vies de Femmes”, un documentaire en hommage aux actrices de l’agriculture en Tunisie est apparu en premier sur WMC.

Bourse de Tunis : suspension de la cotation de la SITS suite à une OPA

La cotation des titres de la Société Immobilière Tuniso-Saoudienne (SITS) sera suspendue à partir de lundi, jusqu’à nouvel ordre, a annoncé la Bourse de Tunis, dans un communiqué publié aujourd’hui.

Cette mesure a été prise, suite à une demande de lancement d’une Offre Publique d’Achat (OPA), déposée auprès du Conseil du Marché Financier (CMF), visant 1 918 304 actions de la SITS, représentant 12,30% de son capital social, déposée par l’intermédiaire en bourse,  MAC SA.

D’après la Bourse de Tunis, l’initiateur de ce projet est la société Partner Investment SARL, détenant de concert avec la société Founders Capital Partners, un taux de 87,70% du capital de la SITS.

L’article Bourse de Tunis : suspension de la cotation de la SITS suite à une OPA est apparu en premier sur WMC.

Journée africaine des droits de l’enfant : appel à une stratégie pour activer la Charte africaine

Des militants pour les droits de l’enfant ont insisté, lundi, sur la nécessité de mettre en place une stratégie pour activer la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, adoptée par l’Union africaine en 1990 et entrée en vigueur en 1999.

Lors d’une conférence en ligne organisée par l’Association tunisienne des villages d’enfants SOS et l’Association tunisienne de défense des droits de l’enfant, les intervenants, réunis à l’occasion de la Journée africaine des droits de l’enfant, célébrée chaque année le 16 juin, ont souligné l’importance de mobiliser les fonds nécessaires à l’application des dispositions de cette charte, considérée comme un document essentiel pour la promotion et la protection des droits de l’enfant en Afrique. Ils ont rappelé que ce texte complète la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant tout en prenant en compte les spécificités du contexte africain. L’objectif ultime est de garantir les droits fondamentaux de l’enfant et d’atteindre son bien-être.

L’expert en droit, sciences politiques et sociales, Hatem Kotrane, a indiqué à cette occasion que, malgré l’existence de nombreuses conventions et lois internationales destinées à garantir les droits de l’enfant dans le monde et en Afrique, les États africains n’ont pas réussi à coordonner efficacement leurs efforts pour définir des mécanismes solides de protection des droits des enfants.

Il a également attiré l’attention sur la persistance des violations des droits des enfants en Afrique, malgré certaines tentatives sérieuses d’amélioration : absence de nourriture, d’éducation, de soins de santé, de sécurité, infrastructures dégradées, en plus de fléaux tels que le travail des enfants, les viols, le mariage précoce et l’excision.

De son côté, la militante française Claire Brissart, engagée dans la défense des droits de l’enfant, a affirmé que parler aujourd’hui des droits des enfants en Afrique est devenu extrêmement difficile, à cause des guerres qui ravagent le continent et des crises qu’elles engendrent, affectant profondément les enfants, aussi bien sur le plan physique que psychologique.

 

L’article Journée africaine des droits de l’enfant : appel à une stratégie pour activer la Charte africaine est apparu en premier sur WMC.

Kef : deux nouveaux centres de collecte de céréales inaugurés à Sakiet Sidi Youssef et Kalâat Snen

Deux nouveaux centres de collecte de céréales ont été inaugurés au siège de la société tunisienne de moteurs thermiques (SAKMO) à Sakiet Sidi Youssef et dans la région de Rebiba à Kalâat Snen au Kef.

Abdelkarim Hidri, ingénieur à l’union régionale de l’agriculture, a indiqué à l’Agence TAP que le nombre des centres de collecte est ainsi passé de 21 à 23 centres pour la saison agricole en cours.

Il a ajouté que la récolte céréalière se poursuit sur un rythme ordinaire en dépit d’un déficit en nombre de moissonneuses-batteuses et un ralentissement dans les travaux d’aménagement des pistes rurales.

Les quantités de céréales collectées, jusqu’au dimanche 15 juin, ont atteint plus de 227 mille 489 quintaux dont 210 mille 399 quintaux d’orge et 12 261 quintaux de blé dur, sachant que 15% des superficies emblavées ont été récoltées.

L’article Kef : deux nouveaux centres de collecte de céréales inaugurés à Sakiet Sidi Youssef et Kalâat Snen est apparu en premier sur WMC.

Décarbonation : l’UTICA propose un partenariat public-privé pour accompagner la transition industrielle

Le Président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) Samir Majoul a appelé, lundi, à la création d’un Observatoire de la décarbonisation industrielle qui sera le fruit d’un partenariat UTICA-Gouvernement..

«Cette structure sera chargée de centraliser les données, les bonnes pratiques et les indicateurs de performance des entreprises», a-t-il fait savoir lors d’un atelier de réflexion organisé, lundi, à Tunis, sous le thème : « Face au changement climatique : enjeux et stratégies de décarbonisation » .

Face à l’urgence climatique, la décarbonisation des modèles industriels n’est plus aujourd’hui une option mais une nécessité », a affirmé Majoul; ajoutant que cette démarche (décarbonation) est au cœur des engagements internationaux pris par la Tunisie, notamment, dans le cadre de l’Accord de Paris et de contributions déterminées au niveau national (CDN).

Selon la CDN de la Tunisie, il faut mobiliser 14,4 milliards de dollars pour atteindre les objectifs de réduction d’émissions de 45% d’ici 2030. Ce montant colossal représente un défi majeur pour les entreprises, particulièrement les PME qui constituent l’épine dorsale de l’économie tunisienne, a-t-il souligné, estimant que la réalité économique transforme, également, la décarbonisation d’un enjeu environnemental en impératif de survie économique.

Il a fait savoir que dès 2026, le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières européennes s’appliquera progressivement aux produits tunisiens, d’autant plus, que plus de 75% des exportations tunisiennes sont destinées à l’Union européenne.

Aujourd’hui, le prix du carbone sur le marché international avoisine les 80 euros la tonne.

« Pour réussir la transition énergétique vers une économie bas carbone, il est essentiel de miser sur la coopération, l’innovation, l’adaptation du cadre réglementaire, la formation et l’accompagnement des entreprises », a-t-il expliqué.

Le président de l’UTICA a avancé que l’organisation patronale veut initier un dialogue constructif entre les acteurs publics et privés pour identifier ensemble les leviers, outils et partenariats à activer.

Pour ce faire, il a préconisé le développement d’une plateforme de financement vert spécifiquement dédiée aux entreprises tunisiennes, facilitant l’accès aux ressources financières nécessaires et la création d’un centre d’expertise nationale en comptabilité carbone, développant les compétences locales et réduisant la dépendance par rapport aux expertises étrangères.

De son côté, le chargé du programme Konrad Adenauer Stiftung(KAS) Tunisie, Slim Jaoued a souligné que la stratégie de décarbonisation n’est pas un luxe mais demeure, aujourd’hui, une nécessité et surtout une opportunité pour transformer la société vers un monde meilleur.

Pour avoir un nouveau modèle de développement et une société plus résiliente et plus juste, il a mis l’accent sur l’importance de l’intelligence collective et la mobilisation d’un réseau d’experts, de chercheurs, d’entreprises et d’associations.

Pour le président du réseau pacte mondial Tunisie et de l’IRSET (l’Institut de Responsabilité Sociétale des Entreprises en Tunisie) , Sami Marrouki a mis l’accent sur l’importance de la mise en place d’une approche de coopération entre le secteur public et privé afin d’identifier les solutions aux changements climatiques.

Et de poursuivre que la Tunisie est appelée à créer son marché carbone pour accompagner la transition écologique et pour que les transactions soient effectuées en dinar tunisien.

« Il est nécessaire d’œuvrer à reporter la date d’entrée en vigueur du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières car la Tunisie n’est pas encore prête à appliquer cet instrument », a avancé Marrouki.

En fait, le MACF applique des coûts supplémentaires sur les biens importés sur le territoire de l’UE et dont la production affiche un bilan carbone supérieur à certain seuil d’un produit similaire fabriqué en Europe.

Les secteurs qui sont dans un premier temps couverts par ce nouveau mécanisme sont : le fer et l’acier, l’aluminium, le ciment, l’engrais et l’électricité.

L’article Décarbonation : l’UTICA propose un partenariat public-privé pour accompagner la transition industrielle est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : l’ONG ASR publie un guide pour protéger les élèves grâce à la zone 30 km/h

L’ONG “Ambassadeurs de la Sécurité Routière” vient de lancer un guide sur l’aménagement de la zone 30 km/h dans les environs des établissements scolaires.

Dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique Presse, en marge du démarrage d’une formation sur la sécurité routière organisée lundi à Tunis, la présidente de l’ASR Afef Ben Ghenya, a précisé que ce guide propose des solutions et présente des recommandations pratiques pour l’aménagement de l’environnement des écoles afin de prévenir les accidents de la route.

Le document est destiné, en premier, aux décideurs et divers intervenants dans le domaine de la sécurité routière et de la prévention des accidents sur la voie publique. Il est utile pour la conception des infrastructures routières aux alentours des établissements éducatifs et pour les travaux d’entretien et de réaménagement.
Il sera, dans un premier temps, distribué dans le Grand Tunis, avant d’être généralisé aux différentes régions du pays.

Le guide, insiste, parmi les solutions qu’il propose, sur l’application de la loi qui contraint les automobilistes à réduire à 30km/h la vitesse aux alentours des institutions éducatives, a souligné.

Cette formation de deux jours cible les ingénieurs et les techniciens des municipalités et du ministère de l’Équipement et de l’Habitat du Grand Tunis. Elle est organisée par l’ASR, en collaboration avec l’Observatoire national de la sécurité routière, le ministère des Transports, de l’Équipement et de l’Habitat, l’Agence d’urbanisme du Grand Tunis et l’Association tunisienne des routes (ATR).

Objectif: coordonner les efforts pour l’aménagement effectif de zones 30 km/h autour des établissements éducatifs, des institutions de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifiques, des centres de formations et des installations sportives et de la jeunesse conformément au décret 454/2023, modifiant et complétant le décret 151/2000 relatif aux règles générales de la circulation routière.

De son côté, le chef de la division régionale du Nord-est à l’observatoire, Aymen Ben Brahim, a souligné que cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités relatives à l’infrastructure, à l’organisation de la circulation et la sécurité des usagers de la route par la vulgarisation des textes législatifs et réglementaires et le renforcement des compétences humaines actives dans ce domaine.

Il a ajouté que des sessions similaires sont prévues dans tous les gouvernorats.

 

L’article Tunisie : l’ONG ASR publie un guide pour protéger les élèves grâce à la zone 30 km/h est apparu en premier sur WMC.

La BT à vos côtés à bord des ferries CTN, de Marseille et Gênes jusqu’à la Tunisie « Plus qu’un voyage, un retour accompagné »

Dans le cadre de sa stratégie de proximité et d’engagement envers les Tunisiens Résidents à l’Étranger (TRE), la Banque de Tunisie innove en allant littéralement à leur rencontre… en mer. En effet, elle participera aux traversées maritimes organisées avec la CTN à destination de Marseille et de Gênes* durant la saison estivale 2025 (du 17 juin au 30 juillet 2025), une initiative visant à renforcer les liens avec cette clientèle privilégiée.

Écoute et proximité : la BT toujours plus proche, même en mer

Consciente de l’importance de la diaspora tunisienne dans le développement économique du pays, la Banque de Tunisie souhaite se rapprocher davantage de cette communauté en lui offrant un accueil personnalisé dès son embarquement vers la Tunisie. Une équipe dédiée sera présente à bord pour informer, conseiller et proposer des solutions bancaires adaptées aux besoins spécifiques des TRE.

Des offres exceptionnelles à découvrir à bord

À cette occasion, des préouvertures de comptes seront possibles sur place, avec un accompagnement sur mesure. Nos compatriotes pourront également découvrir le Pack “AZIZ FI BLEDI”, une offre exclusive spécialement conçue pour les Tunisiens résidant à l’étranger, combinant services bancaires, facilités d’accès et avantages tarifaires.

Des promotions exceptionnelles seront proposées pendant toute la durée de l’opération, incluant notamment la gratuité des frais du pack** ainsi que celle des virements reçus depuis l’étranger.

Grand jeu concours au programme

Afin de rendre l’expérience encore plus conviviale et festive, la Banque de Tunisie prévoit la distribution de cadeaux ainsi que l’organisation d’un grand jeu « Offre Traversée 2025 – Pack Aziz Fi Bledi »***, permettant aux heureux gagnants de remporter des livrets d’épargne alimentés d’un montant attractif.

Pour participer, il suffit de s’approcher des collaborateurs BT présents sur les navires ou de se rendre au stand BT installé sur place.

Une stratégie digitale tournée vers l’avenir

La BT consolide ainsi sa position en tant que banque de référence des TRE, une banque innovante qui place le digital au cœur de sa stratégie, à travers notamment la mise en place de demandes de crédit en ligne et l’ouverture de comptes à distance pour les TRE.

Contact :

Email : TRE@BT.COM.TN

Call Center : 81 10 12 12

(*) 12 traversées en Juin et juillet 2025 à bord du « Tanit » et de « Carthage » :  6 traversées en aller-retour Marseille et 6 traversées en aller- retour Gênes

(**) Gratuité des frais du pack pendant une année

(***) Jeu sans obligation d’achat dont le Règlement est déposé chez le notaire maître OKBA EL HECHMI, sis au 47 Avenue Farhat Hached, Tunis

Site web : Banque Tunisie

 

L’article La BT à vos côtés à bord des ferries CTN, de Marseille et Gênes jusqu’à la Tunisie « Plus qu’un voyage, un retour accompagné » est apparu en premier sur WMC.

“Kerkena, l’archipel de la charfiya” : Nouvel ouvrage offrant un voyage dans l’histoire millénaire de l’île

Inscrite en 2020 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, la pêche à la charfiya, technique de pêche traditionnelle pratiquée aux îles Kerkennah, à 18 KM de Sfax, est au cœur d’un nouvel ouvrage qui s’intitule “Kerkenah, l’archipel de la charfiya” paru en juin 2025.

Cet opus de 83 pages vient de paraître en coédition entre l’Agence ’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (AMVPPC) et les Editions du patrimoine Maghreb Méditerranée (EPMM/ALIF) dans la collection Saveurs et savoir-faire.

Dans la même collection sont parus deux autres ouvrages (arabe, français et anglais) autour d’éléments classé au patrimoine mondial, “Potières de Sejnane – sans tour ni four” (janvier 2025) et « La Harissa tunisienne, un livre qui ne manque pas de piment »  (mai 2024).

L’île de Kerkenah est évoquée par Hérodote (484-425 av. J.-C.). « Les Carthaginois rapportent qu’auprès des Gyzantes est situé une île dont le nom est Kyranis, longue de deux cents stades, resserrée dans sa largueur, où l’on passe aisément du continent voisin. Elle est couverte d’oliviers et de vignes… J’écris ce que j’ai entendu raconter », indique un texte de l’historien grec.

L’archipel a été connu par les navigateurs en tant que relai/abri et approvisionnement en eau douce. Kerkinitis, Kerkinna, Kerkina ou Cercina chez les Grecs et les Latins, l’ile a conservé la résonnance des appellations antiques « Kerkenah » et « Kerkennah » ou « Qarqna » pour les locaux.

L’ouvrage revient sur l’histoire millénaire de l’archipel depuis l’antiquité jusqu’à notre époque et où les fouilles menées témoignent d’une présence punique très dense.

Il présente cinq chapitres : « Au cœur de l’histoire », Scanner d’un archipel », « Pêches et charfyia », « Les voiles latines » et « Les Kerkeniens ichtyophage » avec une carte de l’archipel, sur deux pages au début du livre.

Le livre est composé de textes de Viviane Bettaieb, une Française passionnée par l’histoire de la Méditerranée qui écrit des textes pour différentes maisons d’édition, Ameur Oueslati universitaire spécialisé en géomorphologie et auteurs de plusieurs livres et articles sur le littoral tunisien et ses Iles, et des photographies de Mohamed Salah Bettaieb, photographe chevronné dont les photographies illustrent de Beaux livres.

La recherche documentaire s’est basée sur plusieurs sources contenues dans les Archives nationales et la Bibliothèque nationale de Tunisie en plus de la collaboration des établissements spécialisés et les habitants de l’archipel.

« Dans ce livre, Kerkenah n’est pas réduit à ses somptueux levers et couchers de soleil, ni aux plaisirs de la mer. Kerkena, l’archipel de la charfiya », est autant de nouvelles fenêtres ouvertes pour vivre une aventure livresque enrichissante, étonnante, en plongeant au cœur de traditions singulières qui ont défié le temps », peut-on lire dans le résumé.

Dans “Kerkenah, l’archipel de la charfiya », le lecteur explore l’archipel, son histoire, sa géographie et ses coutumes traditionnelles de pêche et modes de vie à travers des textes, des photos et des dessins.

La couverture du livre porte l’image d’un pêcheur à la charfyia, probablement au lever du soleil, au large de l’archipel de Kerkenah, une terre basse qui émerge à peine de l’eau.

Selon le site de l’Unesco, la pêche à la charfiya est une technique de pêche traditionnelle, pratiquée aux îles Kerkennah, qui exploite passivement les conditions hydrographiques, le relief marin et les ressources naturelles sur mer comme sur terre.

La charfiya est une pêcherie fixe qui circonscrit, grâce à des murs de palmes fichées dans le fond marin, un champ triangulaire. Les poissons, entrainés par la marée descendante, s’engouffrent dans des chambres de capture puis dans des filets ou des nasses et ne peuvent plus en ressortir Contrairement à ceux pêchés à l’aide de chaluts qui raclent les fonds marins, les poissons restent vivants et à jeun dans les nasses jusqu’au moment de la levée.

Selon la coutume, la charfiya est installée et utilisée entre l’équinoxe d’automne et le mois de juin pour permettre à la faune marine de se régénérer. Chaque année, la reconstruction de ce dispositif est associée à des pratiques sociales, comme le partage d’un repas ou des prières. La pratique de la pêche à la charfiya suppose une excellente connaissance de la topographie sous-marine et des courants marins.

La plupart des habitants des Kerkennah apprennent à pêcher dès leur plus jeune âge. Il est aussi courant qu’un râїs transmette la pêcherie à son fils aîné pour que la famille en reste propriétaire.

Ce type de pêcherie aurait été ainsi nommé vraisemblablement en référence à la lignée de la famille Charfi qui aurait possédé pendant plusieurs générations, des pêcheries fixes de ce genre. En réalité, cette appellation est générique de plusieurs types de pêcheries fixes dont les noms varient selon leur envergure, leur emplacement et leur orientation, ainsi que la profondeur de la mer.

 

L’article “Kerkena, l’archipel de la charfiya” : Nouvel ouvrage offrant un voyage dans l’histoire millénaire de l’île est apparu en premier sur WMC.

Classement WTA : Ons Jabeur chute à la 61e place mondiale avant son entrée à Berlin

La joueuse de tennis tunisienne Ons Jabeur a continué sa chute au classement mondial WTA publié ce lundi, perdant 7 places supplémentaires pour se retrouver au 61e rang mondial.

Ons Jabeur participe actuellement au tournoi de Berlin (WTA 500) disputé sur gazon. Elle avait remporté son premier match des qualifications face à la Française Elsa Jacquemot (113e mondiale) sur le score de 2-1 (4-6, 7-5, 7-6), avant de s’incliner au deuxième tour contre la Chinoise Xinyu Wang (49e mondiale) sur le score de 1-2 (1-6, 6-3, 0-6).

Cependant, elle a été repêchée comme “lucky loser” pour intégrer le tableau principal.

Elle affronte, lundi, au premier tour du tableau principal l’Américaine Caroline Dolehide, classée 64e mondiale.

Il est à rappeler qu’Ons Jabeur avait remporté le tournoi de Berlin en 2022.

L’article Classement WTA : Ons Jabeur chute à la 61e place mondiale avant son entrée à Berlin est apparu en premier sur WMC.

Inflation en Tunisie : quand les chiffres rassurent… mais la réalité inquiète

inflationLe recul officiel de l’inflation ne se traduit pas dans le quotidien des Tunisiens. Derrière les statistiques, une consommation en chute libre, des produits de base hors de prix, et une Banque centrale qui refuse d’associer sa politique monétaire. Aucune relation de cause à effet lorsque nous voyons l’inflation baisser, mais le pouvoir d’achat des Tunisiens reculer.

Selon les dernières données de l’Institut National de la Statistique (INS), l‘inflation poursuit sa baisse. Un signal a priori rassurant dans un contexte économique tendu. Pourtant, ce recul apparent des prix est largement contredit par la perception des consommateurs. Dans les marchés, les rayons des supermarchés, ou encore chez les prestataires de services, le sentiment dominant est sans équivoque : la vie devient chaque mois plus chère. Derrière ce paradoxe se cache une réalité plus complexe. Les Tunisiens ne consomment plus comme avant. Ils diminuent, rognent, renoncent. Le panier de consommation réelle s’est contracté, laissant place à une forme invisible d’appauvrissement généralisé.

Des hausses ciblées sur les produits essentiels

Les chiffres détaillés de l’INS viennent nuancer l’annonce d’un recul de l’inflation. En glissement annuel, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 6,7 %. Certains produits ont connu des flambées spectaculaires : légumes frais (+25,3 %), fruits frais (+22,8 %), viande d’agneau (+19,8 %) ou poisson frais (+10,8 %). À l’inverse, les huiles alimentaires ont baissé de 22,2 %, tout comme les œufs (-5,1 %), mais ces produits ne suffisent pas à alléger le panier global. Les produits manufacturés ne sont pas en reste, avec une hausse annuelle de 5,2 %, tirée par l’habillement (+9,4 %) et les produits d’entretien courant (+4,9 %). Quant aux services, ils ont augmenté de 4,6 %, notamment dans les restaurants, cafés et hôtels (+10,8 %).

“Le recul officiel de l’inflation ne se traduit pas dans le quotidien des Tunisiens.”

Ce constat pose une question de fond : si l’inflation baisse, comment expliquer l’explosion du prix des produits de première nécessité ? La réponse pourrait bien résider dans une transformation silencieuse des habitudes de consommation. Une part croissante de la population ne mange plus de viande rouge, limite sa consommation de fruits, se passe de poisson ou réduit les soins médicaux. Non pas par choix, mais par nécessité.

Un indice des prix à interroger

Ce décalage entre la statistique et le vécu conduit à s’interroger sur la méthodologie adoptée par l’INS. Quelle base de calcul est utilisée pour l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) ? Reflète-t-il réellement le panier moyen des ménages en 2025 ? Les prix pris en compte sont-ils les plus bas, les plus hauts, ou les moyennes nationales ? Le panier de référence a-t-il été actualisé pour correspondre aux nouvelles habitudes imposées par la crise du pouvoir d’achat ? Ces questions ne sont pas anodines. Elles touchent à la crédibilité même des institutions chargées de produire les indicateurs macroéconomiques. Sans transparence méthodologique, les données perdent leur pouvoir explicatif. Pire : elles alimentent un sentiment de déconnexion croissant entre les discours officiels et la réalité du terrain.

Un directeur taux sous tension

Autre sujet d’incompréhension : la Banque Centrale de Tunisie (BCT) refuse toujours d’abaisser son taux directeur, malgré le reflux apparent de l’inflation. Cette position suscite des critiques de plus en plus vives chez les économistes et observateurs de la vie économique. Moktar Lamari, économiste tunisien sis au Canada, va plus loin. Il estime que les chiffres de l’inflation sont « majorés artificiellement » de 75 à 200 points de base, et que l’inflation réelle se situerait plutôt autour de 4 %, et non de 5,5 %. Il plaide pour une baisse immédiate du taux directeur de 100 points de base. Pourquoi ? Pour au moins deux raisons : d’abord parce que l’inflation tunisienne est essentiellement importée et suit donc la tendance mondiale ; ensuite, parce que maintenir un taux élevé pénalise lourdement l’investissement privé et le crédit à la consommation.

“Une part croissante de la population ne mange plus de viande rouge, limite sa consommation de fruits, se passe de poisson ou réduit les soins médicaux. Non pas par choix, mais par nécessité.”

Pression politique et besoin de relance

Du côté politique aussi, le ton se durcit. Inspiré par les exemples américains ou européens, il y a des appels à une baisse substantielle des taux. Selon des sources proches du pouvoir exécutif, l’idée fait son chemin. Il s’agit de relâcher la pression monétaire pour stimuler la relance. Dans le contexte présent, les préparatifs du budget 2026 nécessiteraient une mobilisation accumulée des liquidités, aussi bien publiques que privées. L’Europe a déjà abaissé ses taux directeurs de manière significative, rendant l’argent moins cher. Par effet de balancier, la Tunisie risque de rester à contre-courant si elle ne réagit pas rapidement. Le coût du crédit reste un frein majeur à l’investissement productif et à la consommation intérieure, deux leviers essentiels de la croissance.

“Sans transparence méthodologique, les données perdent leur pouvoir explicatif.”

Vers un sursaut de cohérence et de confiance ?

Ce débat sur l’inflation et les taux d’intérêt dépassent les chiffres. Il révèle une crise de confiance plus profonde entre les institutions économiques et les citoyens. Il est urgent de réconcilier les données officielles avec la réalité vécue. Cela passe par une révision des outils statistiques, une meilleure communication sur les choix méthodologiques, et une politique monétaire cohérente avec les besoins du pays. Mais tout n’est pas figé. Des voix s’élèvent, les débats s’ouvrent, et les comparaisons internationales offrent des pistes concrètes. Si la Tunisie parvient à conjuguer rigueur méthodologique, courage politique et écoute des réalités sociales, elle peut encore transformer ce moment d’inquiétude en opportunité de réforme. Car derrière les tensions du moment se dessine peut-être une chance de repartir sur des bases plus justes, plus transparentes, et plus solidaires.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • L’inflation officielle baisse en Tunisie, mais le pouvoir d’achat des citoyens se dégrade.
  • Malgré les statistiques, les prix des produits essentiels comme les légumes et la viande augmentent fortement.
  • Cette situation conduit les ménages à réduire drastiquement leur consommation.
  • La méthodologie de calcul de l’Indice des Prix à la Consommation est remise en question.
  • La Banque Centrale de Tunisie est sous pression pour abaisser son taux directeur, jugé trop élevé.
  • Un réalignement des politiques économiques avec la réalité sociale est crucial pour restaurer la confiance.

L’article Inflation en Tunisie : quand les chiffres rassurent… mais la réalité inquiète est apparu en premier sur WMC.

“NAJAH -Hayett Assurances-” : Investissez dès maintenant dans l’avenir de vos enfants

Assurance NAJAH est une nouvelle solution d’assurance spécialement conçue pour financer les études supérieures et faciliter l’entrée dans la vie active des enfants.

Dans un contexte où les coûts de l’éducation continuent de croître, Assurance NAJAH se positionne comme une réponse flexible et adaptée à tous les budgets.

Une formule flexible et accessible

Assurance NAJAH permet aux parents de constituer une bourse pour leurs enfants dès aujourd’hui.

Les souscripteurs peuvent déterminer l’âge auquel leur enfant commencera à bénéficier de la bourse, ainsi que la durée et le montant de celle‑ci. Cette flexibilité permet de répondre aux besoins spécifiques de chaque famille.

Des garanties multiples pour une tranquillité d’esprit

En plus de l’épargne, Assurance NAJAH propose des garanties complémentaires en option, assurant des bourses en cas de décès du souscripteur. Cela garantit que, même en cas de malheur, l’avenir financier de l’enfant sera protégé.

Un rendement attractif et sécurisé

Avec Assurance NAJAH, l’épargne est rémunérée à un taux de rendement minimum garanti, annoncé chaque année par Assurances Hayett.  De plus, une participation aux bénéfices, représentant au moins 90% du taux de rendement des fonds gérés, s’ajoute à ce rendement, offrant ainsi une croissance stable de l’épargne.

Une épargne disponible à tout moment

Assurance NAJAH offre également la possibilité d’obtenir une avance, de réaliser un rachat partiel ou de demander le rachat total de l’épargne en cas de besoin de trésorerie.

Une lettre d’information annuelle, envoyée dès que le contrat atteint deux ans, permet de suivre l’évolution de la bourse assurée.

À propos d’Assurances Hayett

Assurances Hayett est un leader dans le secteur de l’assurance vie en Tunisie, proposant une gamme complète de produits d’assurance pour les particuliers et les entreprises. Avec une mission axée sur l’innovation et la fiabilité, Assurances Hayett continue d’offrir des solutions adaptées aux besoins de ses clients.

Pour plus d’informations sur Assurance NAJAH, visitez notre site web 

https://www.hayett.tn/particuliers/epargne/epargne‑education/najah

L’article “NAJAH -Hayett Assurances-” : Investissez dès maintenant dans l’avenir de vos enfants est apparu en premier sur WMC.

Soutien aux exploitants agricoles : Échelonnement des dettes

Le 30 mai 2025, les ministres des Finances, des Domaines de l’État et des Affaires foncières, et de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime ont conjointement publié une circulaire essentielle. Celle-ci vise à apporter un soutien concret aux exploitants des biens domaniaux rencontrant des difficultés financières.

Objectifs et mesures clés

Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale d’optimisation de l’exploitation des biens de l’État et de renforcement de leur rôle économique. Elle vise également à soutenir les projets publics et à garantir la pérennité des entreprises et des emplois associés.

La circulaire prévoit notamment la possibilité pour les exploitants des terres domaniales d’échelonner leurs dettes. Pour bénéficier de cette mesure, une demande écrite et motivée doit être adressée au receveur des finances compétent, en coordination avec les services régionaux du ministère des Domaines de l’État. Il est à noter que cette procédure est accessible même si le contrat d’exploitation est arrivé à échéance. Cependant, le montant de chaque échéance mensuelle ne pourra être inférieur au montant mensuel du loyer annuel initialement fixé. Cette facilité de paiement est une mesure de soutien à la trésorerie des exploitants et ne constitue pas une régularisation définitive de la dette.

Renforcement de la coordination et du recouvrement

La circulaire instaure également une régularité dans le fonctionnement de la commission régionale permanente de coordination entre les différentes structures impliquées dans le recouvrement des recettes domaniales. Cette commission se réunira désormais tous les trois mois, ou en cas de besoin, à l’initiative du trésorier régional. Sa mission principale sera d’identifier les obstacles au recouvrement des redevances dues à l’État et de favoriser l’échange d’informations entre les services concernés, afin d’améliorer l’efficacité du recouvrement.

Abou SARRA

L’article Soutien aux exploitants agricoles : Échelonnement des dettes est apparu en premier sur WMC.

Point Doc 2025 : la Cité de la Culture accueille un festival autour du documentaire et des enjeux environnementaux

La Cité de la Culture à Tunis vibrera au rythme du cinéma documentaire du 19 au 21 juin à l’occasion de la 5ᵉ édition du festival Focus sur le documentaire (Point Doc). Placé sous le thème « Dialogue entre le cinéma documentaire et les enjeux environnementaux », cet événement promet d’être un carrefour d’idées et de créations engagées.

Organisé par Doc House, le festival réunira des cinéastes, des experts internationaux et des représentants d’institutions culturelles autour d’une programmation riche en projections et débats. L’objectif : Éveiller les consciences sur les défis écologiques et explorer, à travers le prisme du documentaire, les interactions entre l’humain et son environnement.

Cette édition se veut un laboratoire de réflexion collective, où des œuvres documentaires serviront de catalyseurs pour imaginer des solutions durables et inspirer l’action. Les échanges mettront en lumière des récits puissants, capables de fédérer autour d’un avenir commun.

Fondée en 2018 par un collectif d’artistes et de professionnels de la culture, Doc House s’impose comme une organisation indépendante à but non lucratif dédiée à la promotion du cinéma documentaire en Tunisie et en Afrique du Nord.

L’association œuvre pour la production, la distribution et la mise en réseau professionnelle dans ce secteur artistique en pleine expansion régionale.

Le festival Point Doc confirme ainsi son statut de rendez-vous incontournable pour les passionnés du genre documentaire et les acteurs engagés dans la sensibilisation environnementale par l’image.

L’article Point Doc 2025 : la Cité de la Culture accueille un festival autour du documentaire et des enjeux environnementaux est apparu en premier sur WMC.

❌