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BM – Chine : consommation, un rôle clé dans la croissance économique

Selon un rapport de la Banque mondiale publié le 16 juin à Pékin, libérer la dynamique de consommation sur le marché contribuera à soutenir la croissance économique en Chine.

La mise en œuvre de politiques appropriées par Pékin contribue à augmenter la consommation en Chine, un exemple typique étant l’augmentation des ventes d’appareils électroménagers dans les grandes villes. L’économie maintenant sa dynamique de croissance début 2025, selon les données du même rapport.

« La consommation en Chine des ménages sera importante pour soutenir la croissance économique, compte tenu des défis économiques tant au niveau national qu’international ». C’est ce qu’a déclaré Mara Warwick, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Chine, la Mongolie et la Corée.

En outre, elle estime que le renforcement du filet de sécurité sociale, notamment pour les immigrants et les travailleurs temporaires, pourrait encourager une augmentation des dépenses de consommation. Et ce, en améliorant la sécurité financière et en réduisant le besoin d’épargne de précaution.

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Les immigrants illégaux toujours traqués par Trump

Donald Trump a ordonné de nouvelles opérations contre les immigrants illégaux dans les grands centres urbains, bastions des démocrates, en vue du « plus grand programme de déportation massive de l’histoire ».

« Nous devons intensifier nos efforts pour arrêter et expulser les immigrés illégaux dans les grandes villes américaines comme Los Angeles, Chicago et New York, où vivent des millions » d’entre eux. C’est ce qu’a déclaré dimanche 15 juin le président américain via Truth Social. « Ces villes, et d’autres, sont le noyau central du pouvoir démocrate », a-t-il poursuivi.

Il a fait de l’expulsion des immigrants illégaux une priorité de son second mandat. Il a fait campagne en promettant de mettre fin à la prétendue « invasion » de « criminels » étrangers aux États-Unis. Cependant, ses efforts pour lutter contre l’immigration clandestine ont particulièrement ciblé les immigrants latino-américains, pourtant essentiels dans certains secteurs économiques du pays.

A noter que les raids répétés des agents des agents de la police fédérale de l’immigration (ICE) à Los Angeles ont déclenché des manifestations, dont certaines ont dégénéré en violences. Trump a réagi en ordonnant le déploiement de 4 000 membres de la Garde nationale et de 700 marines, défiant l’opposition du gouverneur de Californie et du maire de la ville.

Samedi, alors que Donald Trump assistait à un défilé militaire à Washington, des centaines de milliers de citoyens opposés à sa politique sont descendus dans la rue sous le slogan général « No Kings » (Pas de rois). Dénonçant ce qu’ils qualifient de déviations dictatoriales du chef de l’État.

Dans son post sur Truth Social, le président républicain a souligné que « chaque jour, les hommes et les femmes courageux de l’ICE sont soumis à des actes de violence, de harcèlement et même de menaces de la part de citoyens démocrates radicaux ». Mais, a-t-il insisté, « rien ne nous empêchera de mener à bien notre mission […] Les agents de l’ICE sont chargés de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour atteindre l’objectif de faire du plus grand programme de déportation massive de l’histoire une réalité ».

« Les démocrates d’extrême gauche, avec leurs esprits malades, détestent notre pays et veulent détruire nos centres-villes — et ils y parviennent ! », a tweeté Trump.

Il a ordonné à l’ICE et aux autres agences chargées de l’application de la loi de « se concentrer » sur le cœur des villes, qui, selon lui, étaient « en proie à la criminalité » et aux « meurtres ».

Il a insisté sur le fait que l’ensemble du gouvernement avait reçu l’ordre de « consacrer toutes les ressources possibles » à cette entreprise et d’« inverser la migration de destruction massive » – l’expression faisant évidemment référence au terme « arme de destruction massive » – qui « transforme nos villes autrefois idylliques en scènes de dystopie du tiers-monde ».

« Vous avez mon soutien indéfectible. Maintenant, allez-y et faites votre travail », a-t-il ajouté – en tapant la dernière phrase en majuscules – s’adressant aux agents de l’ICE et aux « patriotes » des autres agences. « Les vrais Américains vous encouragent tous les jours », a également souligné Donald Trump.

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Von der Leyen appelle le G7 à éviter le protectionnisme

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, appelle le G7 à « éviter le protectionnisme ». Elle s’exprimait ainsi lors d’une conférence de presse, qui se tenait lundi 16 juin 2025. Au premier jour du sommet des dirigeants du groupe des sept (G7) nations les plus industrialisées du monde, qui se tient au Canada.

« Gardons nos échanges commerciaux équitables, prévisibles et ouverts. Nous devons tous éviter le protectionnisme », a exhorté Von Der Leyen lors de cette conférence de presse conjointe avec le président du Conseil européen, Antonio Costa. A noter que la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump, imposant divers droits de douane ces derniers mois, a alarmé les partenaires de son pays.

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Conflit israélo-iranien : les pôles énergétiques critiques sous pression

L’affrontement militaire israélo-iranien a une fois de plus mis en lumière le scénario le plus dangereux pour la sécurité énergétique et maritime mondiale : la déstabilisation du Golfe et du détroit d’Ormuz. Les derniers événements témoignent déjà de ce que beaucoup redoutaient : les marchés de l’énergie pourraient d’être déstabilisés en quelques heures. 

South Pars/North Dome dans le collimateur

Le gisement gazier conjoint irano-qatari de South Pars/North Dome, le plus grand au monde, aurait été indirectement affecté par les attaques israéliennes. L’Iran a annoncé une suspension partielle de la production après qu’un incendie s’est déclaré sur le site, attribuant l’incident à une frappe de drone israélien. L’information a été rapportée dimanche 15 juin par l’agence de presse Tasnim, sans confirmation officielle d’autres sources à ce jour.

Si cette première attaque ciblée contre le secteur énergétique iranien se confirmait, le conflit entrerait dans une nouvelle phase. South Pars/North Dome est une infrastructure essentielle pour le marché du gaz naturel liquéfié (GNL), qui représente une part importante des réserves mondiales. Une perturbation pourrait entraîner une flambée des prix, l’Asie et l’Europe, qui dépendent du GNL qatari, pourraient en souffrir.

Bandar Abbas : un port stratégique menacé

L’autre infrastructure sensible visée est la ville portuaire de Bandar Abbas, située au bord du golfe Persique. Des rapports indiquent que des frappes israéliennes ont touché les défenses aériennes près de la ville, mais aucune perturbation des opérations portuaires n’a été signalée. L’Iran affirme que les activités d’exportation se poursuivent normalement.

Cependant, Bandar Abbas gère environ 44 millions de tonnes d’exportations par an et est directement lié aux flux de pétrole et de conteneurs transitant par le détroit d’Ormuz. Tout dommage réel au port ou aux infrastructures environnantes affectera considérablement le transport de produits et de matières premières vers l’Asie et l’Afrique.

Le détroit d’Ormuz : le point d’étranglement vulnérable

Le cœur de la crise se situe, comme on pouvait s’y attendre, dans le détroit d’Ormuz. Ce passage maritime, long de seulement 33 km, transporte 20 % du pétrole mondial et plus de 30 % du GNL. L’Iran a une fois de plus menacé de « fermer » le détroit – pas nécessairement complètement, mais par des interventions telles que le mouillage de mines, des attaques de navires ou la saisie de pétroliers.

Bien qu’une panne totale soit un scénario extrême (compte tenu de la dépendance de l’Iran au pétrole), une interruption même partielle aurait des conséquences considérables. Les prix du pétrole avaient déjà augmenté de 9 % vendredi 13 juin, atteignant 87 dollars, et les analystes préviennent qu’un incident grave les ferait grimper directement au-dessus de 100 dollars.

Frontline se retire

Mais le signe d’inquiétude le plus immédiat est venu du secteur maritime. Lars Barstad, PDG de Frontline, la plus grande société de gestion de pétroliers cotée en Bourse au monde, a déclaré que son entreprise suspendait les nouveaux contrats de voyages vers le golfe Persique.

« Nous ne signons pas de contrats pour aller dans le Golfe. Ce n’est pas le cas actuellement », a-t-il déclaré, confirmant que « très peu » d’armateurs sont prêts à entrer dans le détroit dans ces conditions. Le message est clair : le transport maritime international entre dans une phase de désengagement massif du détroit d’Ormuz.

Cette évolution pourrait entraîner d’importantes perturbations pour l’ensemble du commerce maritime. Outre les flux énergétiques, les conteneurs sont également touchés, car la route Asie-Moyen-Orient-Afrique dépend de la stabilité de la région.

Le hub régional de Jebel Ali à Dubaï, qui sert de centre de transit pour une grande partie du Moyen-Orient, se trouve désormais dans une zone d’isolement potentiel.

Le risque est transféré : primes, délais, nouveaux itinéraires

Comme l’ont montré des crises similaires, la première chose à changer concerne les primes de risque. Les assureurs londoniens ont déjà classé la zone comme à haut risque, et en cas de résurgence – que ce soit dans une installation énergétique ou sur un navire –, les prix des assurances deviendront prohibitifs.

De plus, le détournement des navires autour de l’Afrique ajoutera 10 à 15 jours au voyage, provoquant une congestion dans les ports et des retards dans les chaînes d’approvisionnement.

Les négociants en énergie et les affréteurs de marchandises sèches sont déjà en alerte. Comme le soulignent les sources du marché, « personne ne souhaite être le premier navire à faire la une des journaux ».

Le lendemain : qui contrôle le risque ?

Cette crise démontre de la manière la plus brutale que la stabilité énergétique internationale est structurellement vulnérable. L’approvisionnement mondial dépend de quelques points géographiques et des décisions politiques de pays mutuellement hostiles. Chaque perturbation, aussi minime soit-elle, a un impact exponentiel.

Comme l’a déclaré un analyste du transport maritime à Reuters, « notre secteur ne peut pas évoluer dans de tels angles morts. Les décideurs doivent avoir accès à des données de risque précises et en temps réel. » Et cela ne s’applique pas seulement aux multinationales : cela s’applique également aux compagnies maritimes grecques, qui sont appelées à décider où, quand et comment naviguer – ou même s’il faut naviguer.

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Israël sous les missiles iraniens : Tel Aviv et Haïfa frappées, des dizaines de victimes

Des missiles iraniens ont frappé Tel Aviv et Haïfa avant l’aube lundi 16 juin, tuant au moins huit personnes et détruisant des habitations et des immeubles entiers. Suite à cela, le ministre israélien de la Défense a averti que les habitants de Téhéran « en paieraient le prix et bientôt ».

Les dangers d’une nouvelle escalade entre Israël et l’Iran planent sur la réunion des dirigeants du Groupe des Sept (G7) au Canada. Rt le président américain Donald Trump a exprimé dimanche 15 courant l’espoir qu’un accord puisse être conclu. Mais on ne note aucun signe d’apaisement des combats après un quatrième jour de guerre.

Les derniers morts en Israël, signalés par les services d’urgence nationaux, portent le bilan à 23 morts depuis vendredi. Les attaques israéliennes en Iran ont tué au moins 224 personnes, selon le décompte du ministère iranien de la Santé.

Israël sérieusement touché

Des opérations de recherche et de sauvetage sont en cours à Haïfa, où une trentaine de personnes ont été blessées, selon les services d’urgence. Tandis que des dizaines de secouristes se précipitaient sur les zones touchées. Des incendies ont été observés dans une centrale électrique près du port, selon les médias.

Des images vidéo ont montré plusieurs missiles tirés au-dessus de Tel-Aviv, et des explosions ont été entendues dans cette ville et au-dessus de Jérusalem. Plusieurs immeubles résidentiels d’un quartier densément peuplé de Tel-Aviv ont été détruits par une frappe iranienne qui a fait voler en éclats les fenêtres d’hôtels et d’autres habitations voisines, à quelques centaines de mètres seulement de l’ambassade des États-Unis dans la ville.

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L’Égypte active un plan d’urgence pour le gaz naturel 

En réponse rapide aux tensions militaires dans la région et à la perturbation des approvisionnements en gaz en provenance de l’est, le ministère égyptien du Pétrole et des Ressources minérales a activé un plan d’urgence préparé au préalable pour les priorités d’approvisionnement en gaz naturel.

Le ministère indique, dans communiqué publié vendredi 13 juin, que le plan d’urgence prévoit l’interruption de l’approvisionnement en gaz naturel de certaines activités industrielles, l’augmentation de la consommation de diesel au maximum disponible pour les centrales électriques et la coordination de l’exploitation de certaines centrales au diesel.

Il s’agit d’une mesure de précaution visant à maintenir la stabilité du réseau de gaz naturel et à éviter la nécessité de réduire la charge du réseau électrique, en attendant la reprise de l’approvisionnement en gaz naturel depuis l’est.

Il convient de noter dans ce contexte que trois navires de regazéification sont arrivés en Égypte. L’un d’eux regazéifie actuellement le gaz et l’injecte dans le réseau national de gaz naturel. Les deux autres navires sont en cours d’équipement et de raccordement aux ports pour commencer à y pomper du gaz naturel.

Le ministère a ajouté que la salle d’exploitation du réseau de gaz naturel continue de surveiller la situation 24 heures sur 24, notant que le réseau de gaz et les réserves de diesel sont sûrs.

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241 milliards pour l’atome : l’ambition nucléaire de l’UE prend forme

Les projets des pays de l’Union européenne visant à développer l’énergie nucléaire nécessiteront des investissements de 241 milliards d’euros (278 milliards de dollars), ainsi que de nouveaux instruments de financement qui rendraient ces coûts énormes moins risqués pour les investisseurs privés. C’est ce qu’a indiqué, vendredi 13 juin, la Commission européenne.

Les pays de l’UE ont élaboré des plans visant à étendre la capacité de l’énergie nucléaire à 109 gigawatts d’ici 2050, contre 98 gigawatts aujourd’hui, souligne la Commission dans un projet d’analyse des besoins d’investissement pour le secteur.

Ces plans nécessiteraient des investissements de 205 milliards d’euros dans de nouvelles centrales nucléaires, plus 36 milliards d’euros pour prolonger la durée de vie des réacteurs existants, y compris des fonds publics et privés, indique le projet, rapporte Reuters.

À noter que l’énergie nucléaire a produit environ 24% de l’électricité de l’UE en 2024.

Alors que les récents projets nucléaires en Europe dépassent les budgets prévus et sont confrontés à de longs retards, la Commission estime que davantage d’instruments financiers étaient nécessaires pour attirer les investisseurs privés, découragés par ces risques et les coûts initiaux énormes.

Un retard de cinq ans dans la mise en œuvre des nouveaux projets prévus ajouterait 45 milliards d’euros supplémentaires à leur coût estimé d’ici 2050, a-t-elle déclaré. « Une combinaison de diverses sources de financement complétées par des instruments de réduction des risques pourrait être la réponse », ajoute-t-elle.

Les pays de l’UE sont depuis longtemps en désaccord sur la promotion de l’énergie nucléaire pour atteindre les objectifs d’émissions de CO2. Au cœur du débat se trouvent la France, qui dépend du nucléaire comme principale source d’électricité, et l’Allemagne, qui y était opposée sous les gouvernements précédents.

En conséquence, les politiques énergétiques de l’UE n’ont généralement pas ciblé l’énergie nucléaire avec des incitations ou des objectifs, et le budget de l’UE ne soutient pas la construction de nouvelles centrales nucléaires.

Le projet de document prévoit que la Commission et la Banque européenne d’investissement (BEI) lanceront un programme pilote d’accords d’achat d’électricité d’une valeur de 500 millions d’euros, auquel les projets nucléaires seront éligibles.

Douze des 27 États membres de l’UE disposent actuellement de réacteurs nucléaires, la France possédant de loin le plus grand parc. La Slovaquie et la Hongrie ont de nouveaux réacteurs en construction, tandis que des pays comme la Pologne espèrent construire leurs premières centrales.

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Tensions Israël-Iran : Wall Street termine en forte baisse

Wall Street a terminé en forte baisse vendredi 13 juin après que l’Iran a lancé des missiles sur Israël en réponse aux frappes israéliennes intensives visant à paralyser la capacité de Téhéran à fabriquer des armes nucléaires.

Des explosions ont été entendues et vues au-dessus de Tel-Aviv et de Jérusalem comme riposte de l’Iran aux frappes israéliennes ayant ciblé plusieurs sites militaires et nucléaires iraniens.

À la suite de cette escalade, les prix du pétrole ont déjà bondi de près de 7%, craignant que le conflit ne perturbe l’approvisionnement en brut du Moyen-Orient. En revanche, les actions énergétiques américaines ont progressé parallèlement, notamment celles d’Exxon de 2,2% et Diamondback Energy de 3,7%.

« Il semble que nous soyons confrontés à un conflit militaire généralisé », a déclaré vendredi 13 juin Elias Haddad, stratège senior des marchés chez Brown Brothers Harriman. « Si cela aboutit à la fermeture du détroit d’Ormuz, par lequel transite un tiers de l’approvisionnement mondial en pétrole, cela pourrait avoir des conséquences désastreuses sur les marchés mondiaux ».

Forte baisse dans l’aérien

Les actions des compagnies aériennes ont chuté face aux craintes d’une hausse des prix du carburant. Ainsi, Delta Air Lines a perdu 3,8%, United Airlines a chuté de 4,4% et American Airlines a diminué de 4,9%.

Idem pour le secteur de la défense

Les actions du secteur de la défense ont grimpé, avec Lockheed Martin, RTX Corporation et Northrop Grumman, tous gagnant plus de 3%.

Le S&P 500 a reculé de 1,13% pour terminer la séance à 5 976,97 points. Dix des onze indices sectoriels du S&P 500 ont également reculé, entraînés par les valeurs financières SPSY, en baisse de 2,06%, suivie d’une perte de 1,5% dans les technologies de l’information

Le Nasdaq a reculé de 1,30% à 19 406,83 points, tandis que le Dow Jones Industrial Average a reculé de 1,79% à 42 197,79 points.

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L’Iran riposte à Israël avec des missiles au-dessus de Jérusalem et de Tel-Aviv

L’Iran et Israël se sont mutuellement attaqués ce samedi matin 14 juin avec des missiles et des frappes aériennes après qu’Israël a lancé sa plus grande offensive aérienne contre son ennemi de longue date pour tenter de l’empêcher de développer l’arme nucléaire.

Les sirènes d’alerte aérienne ont retenti à travers Israël, y compris à Tel-Aviv et à Jérusalem, poussant les habitants à se précipiter dans des abris tandis que des vagues successives de missiles iraniens traversaient le ciel et que des intercepteurs israéliens se levaient pour les affronter.

On parle de trois morts en Israël et de dizaines d’autres blessés…

Les équipes de secours fouillaient les décombres des immeubles d’appartements détruits à Rishon LeZion, une ville située à l’extérieur de Tel-Aviv.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré que les dirigeants iraniens avaient franchi une ligne rouge en tirant sur des civils et qu’ils en paieraient le prix fort.

En Iran, plusieurs explosions ont été entendues dans la nuit dans la capitale Téhéran, a rapporté l’agence de presse semi-officielle Tasnim.

L’envoyé iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, a déclaré que 78 personnes, dont de hauts responsables militaires, ont été tuées dans les frappes israéliennes contre l’Iran et plus de 320 blessées, la plupart étant des civils.

Téhéran a lancé des vagues de frappes aériennes samedi, après deux salves vendredi soir, a rapporté Fars. L’une des vagues a visé Tel-Aviv, la capitale économique d’Israël, avant l’aube samedi, et des explosions ont été entendues jusqu’à Jérusalem, selon des témoins.

Ces attaques ont été lancées en réponse aux attaques israéliennes visant l’Iran, vendredi matin, contre des commandants, des scientifiques nucléaires, des cibles militaires et des sites nucléaires. L’Iran nie que ses activités d’enrichissement d’uranium fassent partie d’un programme d’armement secret…

Des responsables israéliens ont déclaré que Natanz avait été gravement touché, mais qu’il faudrait peut-être un certain temps avant que l’étendue des dégâts ne soit connue.

Les pays occidentaux accusent depuis longtemps l’Iran d’y raffiner de l’uranium à des niveaux adaptés à la fabrication d’une bombe plutôt qu’à un usage civil.

Khamenei : les États-Unis sont complices des attaques

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a accusé Israël d’avoir déclenché une guerre. Un haut responsable iranien a déclaré qu’aucun endroit en Israël ne serait sûr et que la vengeance serait douloureuse.

Enfin, le président américain Donald Trump assure qu’il n’était pas trop tard pour que Téhéran mette fin à la campagne de bombardements israélienne en concluant un accord sur son programme nucléaire.

Les négociations doivent reprendre dimanche 15 juin à Oman, mais l’Iran a indiqué qu’il pourrait ne pas y participer. « L’autre partie (les États-Unis) a agi d’une manière qui rend le dialogue inutile », a déclaré vendredi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. « On ne peut pas prétendre négocier et en même temps diviser le travail en permettant au régime sioniste (Israël) de cibler le territoire iranien ».

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Un bond en avant dans les investissements en IA au Moyen-Orient

La directrice de l’équipe de recherche de MAGNITT, Farah Al-Nahlawi, a déclaré, jeudi 12 juin, que les investissements dans l’IA dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA) ont connu une croissance significative entre 2022 et 2024, leur part des investissements en capital-risque passant de 8 % en 2022 à 12 % en 2024.

Dans une interview accordée à Al Business, Al-Nahlawi a ajouté que les entreprises utilisant l’intelligence artificielle (IA) dans le cadre de leurs services (AI Enabled) représentaient la plus grande part des investissements, par rapport aux entreprises qui s’appuient sur l’IA comme fondement de leur modèle économique (AI Native). Des pays comme les Émirats arabes unis et l’Égypte ont constaté un intérêt marqué pour ce type d’entreprises.

Elle a expliqué que dans le secteur des technologies financières (fintech), les entreprises ont levé environ 174 millions de dollars, dont 66 % étaient destinés à des entreprises utilisant l’IA, ce qui reflète le recours croissant à l’intelligence artificielle comme outil de soutien aux services financiers.

Toujours selon Mme Al-Nahlawi, les Émirats arabes unis mènent des initiatives dans ce domaine grâce à leur Stratégie nationale d’intelligence artificielle 2031, ainsi qu’à des investissements importants d’institutions telles que City View et Google, et de fonds comme Wa’ed Ventures.

L’Arabie saoudite a également lancé sa stratégie d’IA pour la période 2025-2030, avec une forte présence d’investissements égyptiens.

Elle a souligné que parmi les transactions les plus marquantes du secteur entre 2022 et 2024 figurait l’acquisition de Paymob (50 millions de dollars), suivie de celle de The Applied AI Company (42 millions de dollars). Le premier trimestre 2025 a vu une nouvelle transaction de plus de 50 millions de dollars.

En termes de nombre de transactions, Gaia Accelerators d’Arabie saoudite a ouvert la voie, suivi de Flat6Labs et 500 Global, dans un contexte d’activité importante de la part d’investisseurs locaux tels que VantO Investors.

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Trump menace d’augmenter « bientôt » les tarifs douaniers sur les voitures importées

Donald Trump a annoncé, jeudi 12 juin, qu’il pourrait augmenter les droits de douane supplémentaires qu’il a imposés sur les voitures importées aux États-Unis « dans un avenir proche ». 

« Pour mieux protéger les travailleurs de l’automobile, j’ai imposé des droits de douane de 25 % sur toutes les voitures fabriquées à l’étranger », a déclaré Trump lors d’une cérémonie à la Maison Blanche. « Je pourrais augmenter ces droits de douane prochainement », poursuit-il.

Il a ajouté que depuis qu’il a imposé la première série de tarifs douaniers sur les véhicules importés début mai, « les investissements dans l’industrie automobile et dans l’industrie en général ont augmenté ». Ce qu’il considère comme un signe que sa politique était correcte, selon l’Agence France-Presse (AFP).

Suite à ses propos, les actions des fabricants américains ont chuté à Wall Street avant de se redresser.

A rappeler également que Trump a récemment décidé de doubler la taxe supplémentaire américaine sur les importations d’acier et d’aluminium à 50 %.

Depuis son retour au pouvoir en janvier 2025, le président américain a placé les droits de douane au cœur de sa politique. Ces droits visent à stimuler l’industrie manufacturière, à générer de nouvelles recettes et à encourager d’autres pays à négocier des accords en faveur des États-Unis.

Par ailleurs, Trump a déclaré qu’il aimerait parler avec le PDG de Tesla, Elon Musk, des voitures électriques. « Elon Musk m’apprécie vraiment et je veux lui parler de voitures électriques. J’aime aussi Tesla ».

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Le prix de l’or atteint 3 412,29 $ l’once après l’attaque israélienne contre l’Iran

Le prix de l’or a augmenté alors que les investisseurs se sont tournés vers des actifs refuges après qu’Israël a annoncé une attaque contre l’Iran. Les tensions poussent les investisseurs à acheter de l’or comme valeur refuge.

Les prix de l’or ont augmenté vendredi 13 juin et sont prêts à enregistrer des gains hebdomadaires, bénéficiant des tensions au Moyen-Orient qui ont stimulé la demande d’actifs refuges.

Le prix de l’or au comptant a augmenté d’environ 0,8 % à 3 412,29 $ l’once. Le métal précieux a progressé d’environ 3,1 % depuis le début de la semaine.

Les contrats à terme sur l’or américain ont augmenté d’environ 1,2 % pour atteindre 3 384,40 $.

Quant aux autres métaux précieux, l’argent au comptant a augmenté de 0,3 % à 36,25 $, le platine de 0,2 % à 1 297,72 $ et le palladium de 0,6 % à 1 062,35 $.

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Le pétrole grimpe de 6 % après les tensions Israël-Iran

L’escalade des tensions entre l’Iran et Israël a accru la probabilité de perturbations de l’approvisionnement en pétrole.

Les prix du pétrole ont bondi de plus de 4 dollars le baril vendredi 13 juin, atteignant leur plus haut niveau en près de cinq mois après l’attaque israélienne contre l’Iran, aggravant considérablement les tensions au Moyen-Orient et suscitant des inquiétudes quant à une perturbation des approvisionnements en pétrole.

Les contrats à terme sur le brut Brent ont bondi de 4,60 $, soit 6,63 %, à 73,96 $ le baril après avoir atteint un sommet intra-journalier de 78,50 $, le plus haut depuis le 27 janvier.

Le brut américain West Texas Intermediate a augmenté de 4,99 $, soit 7,33 %, à 73,03 $ le baril après avoir atteint un sommet de 77,62 $, le plus haut depuis le 21 janvier.

L’escalade des tensions avec l’Iran a accru la probabilité de perturbations de l’approvisionnement en pétrole.

A rappeler que les opérations commerciales maritimes du Royaume-Uni ont averti mercredi que la montée des tensions au Moyen-Orient pourrait entraîner une escalade de l’activité militaire, ce qui pourrait avoir un impact sur le trafic maritime dans les principales voies navigables.

Selon JP Morgan, les prix du pétrole pourraient augmenter entre 120 et 130 dollars le baril si le détroit d’Ormuz était fermé, un scénario que la banque considère comme dangereux mais avec une faible probabilité.

L’envoyé spécial américain Steve Witkoff prévoit de rencontrer dimanche à Oman le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, pour discuter de la réponse de Téhéran à la proposition américaine d’un accord nucléaire. Mais cette réunion risque de ne pas avoir lieu, compte tenu des frappes israéliennes contres des sites nucléaires et militaires iraniens.

A rappeler au passage que Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré jeudi 11 juin que l’Iran avait violé ses obligations de non-prolifération nucléaire pour la première fois depuis près de 20 ans.

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Israël bombarde des sites nucléaires et militaires iraniens 

Israël a annoncé ce vendredi matin 13 juin avoir ciblé les installations nucléaires, les usines de missiles balistiques et des hauts commandants militaires en Iran, au début de ce qui, selon lui, serait une opération prolongée visant à empêcher Téhéran de construire une arme atomique.

Des médias et des témoins iraniens ont rapporté des explosions, notamment dans la principale installation d’enrichissement d’uranium du pays, à Natanz, dans la nuit de jeudi à vendredi 13 juin. Suite à cela, Israël a déclaré l’état d’urgence en prévision de frappes de missiles balistiques et de drones en représailles.

Selon la télévision d’État iranienne, Hossein Salami, chef du corps d’élite des Gardiens de la révolution, a été tué ainsi que plusieurs enfants. Alors que le quartier général de l’unité à Téhéran a été touché. D’autres médias iraniens assurent également qu’au moins deux scientifiques nucléaires, à savoir Fereydoun Abbasi et Mohammad Mehdi Tehranchi, ont également été tués lors de ces frappes,

« Nous sommes à un moment décisif de l’histoire d’Israël », a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans un message vidéo enregistré. Il y a quelques instants, Israël a lancé l’opération « Lion Montant ». Cette opération se poursuivra aussi longtemps que nécessaire pour éliminer cette menace, a-t-il affirmé.

A noter que ce dernier, quelques heures avant, avait failli être contrainte de démissionner suite à un vote à la Knesset.

Un responsable militaire israélien a déclaré qu’Israël a frappé des dizaines de cibles nucléaires et militaires, dont l’installation de Natanz, dans le centre de l’Iran. Il a ajouté que l’Iran disposait de suffisamment de matériel pour fabriquer 15 bombes nucléaires en quelques jours.

Parallèlement à d’importantes frappes aériennes, le Mossad, l’agence de renseignement israélienne, a mené une série d’opérations de sabotage secrètes en Iran, rapporte Axios, citant un haut responsable israélien. Ces opérations visaient à endommager les sites de missiles stratégiques de l’Iran et ses capacités de défense aérienne.

L’Iran prévoit de « répondre durement » à l’attaque israélienne

L’Iran envisage de « répondre durement » à l’attaque israélienne lancée tôt vendredi contre son programme nucléaire, selon une source de sécurité iranienne citée par Reuters.

« La réponse à l’attaque israélienne sera dure et décisive », indique la même source. Tout en ajoutant que les détails des représailles de l’Iran « sont discutés aux plus hauts niveaux ».

En attendant, fermeture de l’aéroport Ben Gourion

L’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv a été fermé jusqu’à nouvel ordre et les unités de défense aérienne israéliennes sont en état d’alerte maximale face à d’éventuelles frappes de représailles de l’Iran.

« Suite à la frappe préventive de l’État d’Israël contre l’Iran, une attaque de missiles et de drones contre l’État d’Israël et sa population civile est attendue dans un délai immédiat », a déclaré le ministre de la Défense Israël, Israël Katz, dans un communiqué.

De son côté, le chef d’état-major de l’armée, Eyal Zamir, indique que des dizaines de milliers de soldats avaient été appelés et « préparés à travers toutes les frontières ».

Les États-Unis « pas impliqués »

Le président américain Donald Trump convoquera une réunion du Conseil de sécurité nationale dans la matinée de ce vendredi 13 juin, a annoncé la Maison Blanche.

D’ailleurs, le porte-parole des forces armées iraniennes a affirmé qu’Israël et son principal allié, les États-Unis, paieraient un « lourd tribut » pour l’attaque, accusant Washington d’avoir fourni un soutien à l’opération.

Un responsable israélien a déclaré à la chaîne publique israélienne Kan qu’Israël avait coordonné les frappes avec Washington. Mais le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a déclaré que les Etats-Unis n’étaient pas impliqués et que Tel Aviv avait agi unilatéralement pour se défendre.

« Nous ne sommes pas impliqués dans des frappes contre l’Iran et notre priorité absolue est de protéger les forces américaines dans la région », a-t-il dit dans un communiqué.

Par ailleurs, les attaques ont provoqué une forte chute des cours boursiers dans les premiers échanges asiatiques ce vendredi, entraînée par une vente massive des contrats à terme américains, tandis que les cours du pétrole ont bondi de 12 %.

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Marché aérien : Airbus parie sur 20 ans de croissance

Airbus a révisé à la hausse mercredi 11 juin ses prévisions concernant la demande d’avions au cours des 20 prochaines années, indiquant aux investisseurs et aux fournisseurs que l’industrie du transport aérien devrait surmonter la vague actuelle de tensions commerciales.

Le constructeur aéronautique européen dit s’attendre, pour le secteur qu’il domine avec l’américain Boeing, à une livraison 43 420 avions commerciaux entre 2025 et 2044, soit une augmentation de 2 % par rapport à ses précédentes prévisions, rapporte le site spécialisé Zonebourse.

Cela comprend 42 450 avions de ligne – soit une augmentation de 2 % par rapport aux prévisions précédentes -, et 970 avions cargos construits en usine – soit une augmentation de 3 %.

Airbus a maintenu sa précédente projection selon laquelle le trafic aérien augmenterait en moyenne de 3,6 % par an, malgré une réduction d’un demi-point de pourcentage de sa prévision de croissance annuelle du commerce à 2,6 % et une légère réduction de sa projection de croissance du PIB mondial à 2,5 %.

« Il y a certainement quelques turbulences en raison de la situation géopolitique et commerciale récente », a déclaré Antonio Da Costa, vice-président chargé de l’analyse et des prévisions du marché, cité par Zonebourse. « Il est encore très tôt… néanmoins, les premiers signaux nous donnent un certain espoir ».

Il faut rappeler que l’industrie aérospatiale a été secouée par les tarifs douaniers américains introduits par Donald Trump et par la perspective de représailles de la part de l’Union européenne, ainsi que par les fluctuations brutales des droits punitifs échangés entre les États-Unis et la Chine.

Les responsables d’Airbus soulignent que les dernières prévisions supposent que les tarifs de base de 10 % imposés par l’administration Trump sur la plupart des importations resteraient en place pendant un certain temps, contrastant avec la perturbation plus profonde menacée par des tarifs punitifs plus importants.

Le transport aérien, qui est étroitement lié à l’économie et à l’augmentation du nombre de classes moyennes disposant de revenus disponibles, a souvent prouvé sa résistance aux chocs, indique M. Da Costa.

Le PDG d’Airbus, Guillaume Faury, a appelé à un retour au libre-échange pour le secteur aérospatial, rejoignant ainsi un chœur de dirigeants de l’industrie américaine qui mettent en garde contre les dommages causés par une guerre tarifaire.

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La BM reprend le financement des projets nucléaires

Le président de la Banque mondiale (BM), Ajay Banga, a annoncé mercredi 11 juin au personnel de l’institution que celle-ci reprendrait son soutien aux projets d’énergie nucléaire « pour la première fois depuis des décennies ».

Dans un courriel adressé mercredi au personnel de la BM, M. Banga a expliqué que ce soutien comprendrait « des efforts pour développer les réacteurs nucléaires existants dans les pays qui en disposent, et pour améliorer les réseaux et les infrastructures. Nous œuvrerons également à accélérer le développement des petits réacteurs nucléaires modulaires, qui constitueront une option viable pour davantage de pays à long terme ».

« À cette fin, la Banque s’associera à l’AIEA pour renforcer notre capacité à conseiller sur les garanties de non-prolifération, la sécurité et le cadre réglementaire », a-t-il ajouté. Il n’a pas précisé les montants qui pourraient être alloués à ces projets.

Fin avril, le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, s’est félicité d’un « dialogue constructif avec la Banque mondiale » sur la question dans un message sur la plateforme X, soulignant toutefois que « le financement est essentiel » et que son organisation est « prête à soutenir » la Banque mondiale si elle change d’approche sur la question.

L’institution financière basée à Washington s’est fixé pour objectif de connecter plus de 300 millions de personnes aux réseaux électriques au cours de la prochaine décennie, un objectif qu’elle considère comme essentiel à sa lutte contre la pauvreté, sa mission principale.

Cependant, comme le souligne Ajay Banga, « la demande en électricité va plus que doubler dans les pays en développement d’ici 2035 », ce qui nécessitera un financement accru des réseaux électriques, passant de 280 milliards de dollars par an actuellement à 630 milliards de dollars par an d’ici une décennie.

Après avoir décliné suite à la catastrophe de Fukushima au Japon en 2011, l’intérêt pour l’énergie nucléaire connaît un regain d’intérêt à l’échelle mondiale, notamment en raison des énormes besoins énergétiques du numérique et du développement de l’intelligence artificielle.

Lire aussi: Le Japon doute désormais du nucléaire : les coûts des mesures de sécurité sont trop élevés

Aux États-Unis, plusieurs grandes entreprises du numérique envisagent d’acquérir de petits réacteurs nucléaires modulaires pour alimenter leurs centres de données, dont la consommation énergétique augmente considérablement avec l’utilisation de l’intelligence artificielle.

Plus largement, plusieurs pays, notamment la France, le Royaume-Uni et l’Indonésie, ont annoncé ces derniers mois la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, les considérant comme une solution bas carbone pour répondre à leurs besoins croissants en électricité.

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États-Unis : l’inflation meilleure que prévu à 2,4 % en mai

L’inflation aux États-Unis n’a montré qu’une accélération marginale et inférieure aux prévisions le mois dernier, malgré les inquiétudes suscitées par la politique tarifaire du président Trump, rapporte le magazine ‘Capital’.

En particulier, l’indice des prix à la consommation (IPC) aux États-Unis a progressé à un rythme annuel de 2,4 % en mai, en légère accélération par rapport aux 2,3 %, tandis qu’en comparaison mensuelle, les prix ont augmenté à un rythme de seulement 0,1 % après la hausse mensuelle précédente de 0,2 %.

Concrètement, l’indice structurel s’est maintenu en mai à un taux de croissance annuel de 2,8 %, alors que les analystes s’attendaient à une légère accélération à 2,9 %.

Dans les composantes individuelles de la mesure, la baisse continue des prix de l’énergie et des services a largement compensé les autres pressions inflationnistes, tandis que les catégories qui devaient afficher des augmentations liées aux tarifs douaniers de Trump, comme les véhicules et les vêtements, ont finalement affiché des baisses.

En particulier, les prix de l’énergie ont baissé de 1 % sur un mois, et les prix des véhicules neufs et d’occasion ont baissé respectivement de 0,3 % et 0,5 %. Les prix des vêtements ont également baissé de 0,4 %.

En revanche, l’alimentation a enregistré une hausse de 0,3 %, tout comme le logement, que l’agence statistique américaine a décrit comme le « principal facteur » de la hausse, par ailleurs modeste, de l’IPC.

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Négociations à Londres: Américains et Chinois proches d’un accord commercial

Un accord commercial de principe entre les États-Unis et la Chine a été annoncé après deux jours de discussions à Londres. Qualifié de « cadre général », ce compromis attend désormais la validation finale des présidents Donald Trump et Xi Jinping.

Dans un message publié sur Truth Social, mercredi 11 juin, le président américain a déclaré : « L’accord avec la Chine est prêt, sous réserve de l’approbation finale du président Xi et de moi-même ».

Il a précisé que la Chine fournirait à l’avance « les aimants et toutes les terres rares nécessaires ». En échange, les États-Unis respecteront leurs engagements, notamment l’accueil d’étudiants chinois dans leurs universités — une mesure que Trump affirme avoir « toujours appréciée ».

Des droits de douane rééquilibrés

Trump indique que les États-Unis bénéficieront d’un total de droits de douane de 55 %, contre 10 % pour la Chine. Selon Bloomberg, ce pourcentage inclut un tarif de base de 10 %, une surtaxe de 20 % sur le fentanyl, ainsi que 25 % de tarifs déjà en place depuis le premier mandat de Trump.

Volonté de coopération renforcée

Dans un second message, Trump a évoqué la volonté commune d’ouvrir davantage la Chine au commerce américain : « Ce serait une grande victoire pour les deux pays ! », a-t-il écrit.

Du côté chinois, le vice-Premier ministre He Lifeng a souligné la nécessité de renforcer la coopération bilatérale et de « réduire les malentendus ». Il a insisté sur l’importance d’un dialogue constructif pour résoudre les différends commerciaux.

Progrès notables à Londres

Selon la télévision d’État chinoise CCTV, les négociations à Londres ont permis de « nouveaux progrès » dans la résolution des préoccupations économiques respectives. Pékin a notamment insisté sur le fait que « les mots doivent être contraignants et les actions doivent commencer ».

Les discussions ont également porté sur l’accès aux terres rares — un point de friction majeur — les États-Unis accusant la Chine de restreindre leurs exportations. Le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, s’est dit « confiant » quant à une résolution rapide de ce différend.

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Le dollar chute à son plus bas niveau en sept semaines

Le dollar a chuté en raison des attentes accrues de baisses des taux de la Réserve fédérale cette année et de l’incertitude persistante concernant les guerres tarifaires.

La chute généralisée du billet vert (dollar) jeudi 12 juin a poussé l’euro à un plus haut de sept semaines en début de séance, avant que la monnaie commune ne réduise certains gains pour atteindre 1,1513 $ lors de la dernière séance.

La livre sterling est restée stable à 1,3544 $, tandis que le yen a grimpé de 0,4 % à 143,95 pour un dollar.

Face à un panier de devises, le dollar est tombé à son plus bas niveau depuis le 22 avril à 98,246 et était en baisse de 0,04 % à 98,419.

Les rendements des bons du Trésor américain ont chuté mercredi, l’indice des prix à la consommation « de base », très surveillé, ayant allégé la pression sur la Réserve fédérale pour qu’elle maintienne des taux d’intérêt plus élevés plus longtemps.

A cet égard, les marchés anticipent deux baisses de taux de la Fed de 25 points de base d’ici la fin de l’année, avec 80 % de chances que la première mesure intervienne en septembre et 100 points de base d’ici septembre 2026.

Les analystes restent toutefois prudents quant aux perspectives d’inflation avant la publication ce jeudi de l’indice des prix à la production.

« Nous pensons que l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) de base s’avérera légèrement plus ferme; même si le résultat dépendra également des données de l’IPP de base ». C’est ce qu’a déclaré David Doyle, responsable économique chez Macquarie Group Limited.

Les actions américaines ont terminé en baisse mercredi, le Dow Jones étant inchangé, le S&P 500 chutant d’un quart de pour cent et le Nasdaq perdant un demi pour cent.

« Malgré les chiffres modestes, jusqu’à la fin de l’année, nous prévoyons que l’inflation sous-jacente d’une année sur l’autre restera élevée et pourrait potentiellement augmenter à mesure que les pressions sur les prix découlent de la récente mise en œuvre des tarifs douaniers ».

Le yuan onshore a augmenté de 0,1 % à 7,1818 pour un dollar, bien que les gains aient été limités par la trêve encore fragile dans la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine et l’incertitude entourant les prochaines actions des deux pays.

Force de l’euro

L’euro s’accroche à de solides gains jeudi 12 juin, après avoir bondi face à la plupart des autres devises lors de la séance précédente.

Face au yen, la monnaie unique a perdu 0,15 % pour s’établir à 165,88, après avoir atteint son plus haut niveau depuis octobre 2024.

Bien qu’il n’y ait pas eu de déclencheur immédiat derrière ces mouvements, les analystes affirment que l’euro a bénéficié au cours de la semaine dernière du soutien de la rhétorique agressive de la Banque centrale européenne.

Ils estiment également que l’incertitude sur l’avenir du commerce mondial, ainsi que les rares détails d’un accord-cadre conclu entre les États-Unis et la Chine cette semaine, ont freiné l’humeur générale des marchés et donné aux investisseurs davantage de raisons de vendre le dollar.

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