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Inflation en Tunisie : quand les chiffres rassurent… mais la réalité inquiète

inflationLe recul officiel de l’inflation ne se traduit pas dans le quotidien des Tunisiens. Derrière les statistiques, une consommation en chute libre, des produits de base hors de prix, et une Banque centrale qui refuse d’associer sa politique monétaire. Aucune relation de cause à effet lorsque nous voyons l’inflation baisser, mais le pouvoir d’achat des Tunisiens reculer.

Selon les dernières données de l’Institut National de la Statistique (INS), l‘inflation poursuit sa baisse. Un signal a priori rassurant dans un contexte économique tendu. Pourtant, ce recul apparent des prix est largement contredit par la perception des consommateurs. Dans les marchés, les rayons des supermarchés, ou encore chez les prestataires de services, le sentiment dominant est sans équivoque : la vie devient chaque mois plus chère. Derrière ce paradoxe se cache une réalité plus complexe. Les Tunisiens ne consomment plus comme avant. Ils diminuent, rognent, renoncent. Le panier de consommation réelle s’est contracté, laissant place à une forme invisible d’appauvrissement généralisé.

Des hausses ciblées sur les produits essentiels

Les chiffres détaillés de l’INS viennent nuancer l’annonce d’un recul de l’inflation. En glissement annuel, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 6,7 %. Certains produits ont connu des flambées spectaculaires : légumes frais (+25,3 %), fruits frais (+22,8 %), viande d’agneau (+19,8 %) ou poisson frais (+10,8 %). À l’inverse, les huiles alimentaires ont baissé de 22,2 %, tout comme les œufs (-5,1 %), mais ces produits ne suffisent pas à alléger le panier global. Les produits manufacturés ne sont pas en reste, avec une hausse annuelle de 5,2 %, tirée par l’habillement (+9,4 %) et les produits d’entretien courant (+4,9 %). Quant aux services, ils ont augmenté de 4,6 %, notamment dans les restaurants, cafés et hôtels (+10,8 %).

“Le recul officiel de l’inflation ne se traduit pas dans le quotidien des Tunisiens.”

Ce constat pose une question de fond : si l’inflation baisse, comment expliquer l’explosion du prix des produits de première nécessité ? La réponse pourrait bien résider dans une transformation silencieuse des habitudes de consommation. Une part croissante de la population ne mange plus de viande rouge, limite sa consommation de fruits, se passe de poisson ou réduit les soins médicaux. Non pas par choix, mais par nécessité.

Un indice des prix à interroger

Ce décalage entre la statistique et le vécu conduit à s’interroger sur la méthodologie adoptée par l’INS. Quelle base de calcul est utilisée pour l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) ? Reflète-t-il réellement le panier moyen des ménages en 2025 ? Les prix pris en compte sont-ils les plus bas, les plus hauts, ou les moyennes nationales ? Le panier de référence a-t-il été actualisé pour correspondre aux nouvelles habitudes imposées par la crise du pouvoir d’achat ? Ces questions ne sont pas anodines. Elles touchent à la crédibilité même des institutions chargées de produire les indicateurs macroéconomiques. Sans transparence méthodologique, les données perdent leur pouvoir explicatif. Pire : elles alimentent un sentiment de déconnexion croissant entre les discours officiels et la réalité du terrain.

Un directeur taux sous tension

Autre sujet d’incompréhension : la Banque Centrale de Tunisie (BCT) refuse toujours d’abaisser son taux directeur, malgré le reflux apparent de l’inflation. Cette position suscite des critiques de plus en plus vives chez les économistes et observateurs de la vie économique. Moktar Lamari, économiste tunisien sis au Canada, va plus loin. Il estime que les chiffres de l’inflation sont « majorés artificiellement » de 75 à 200 points de base, et que l’inflation réelle se situerait plutôt autour de 4 %, et non de 5,5 %. Il plaide pour une baisse immédiate du taux directeur de 100 points de base. Pourquoi ? Pour au moins deux raisons : d’abord parce que l’inflation tunisienne est essentiellement importée et suit donc la tendance mondiale ; ensuite, parce que maintenir un taux élevé pénalise lourdement l’investissement privé et le crédit à la consommation.

“Une part croissante de la population ne mange plus de viande rouge, limite sa consommation de fruits, se passe de poisson ou réduit les soins médicaux. Non pas par choix, mais par nécessité.”

Pression politique et besoin de relance

Du côté politique aussi, le ton se durcit. Inspiré par les exemples américains ou européens, il y a des appels à une baisse substantielle des taux. Selon des sources proches du pouvoir exécutif, l’idée fait son chemin. Il s’agit de relâcher la pression monétaire pour stimuler la relance. Dans le contexte présent, les préparatifs du budget 2026 nécessiteraient une mobilisation accumulée des liquidités, aussi bien publiques que privées. L’Europe a déjà abaissé ses taux directeurs de manière significative, rendant l’argent moins cher. Par effet de balancier, la Tunisie risque de rester à contre-courant si elle ne réagit pas rapidement. Le coût du crédit reste un frein majeur à l’investissement productif et à la consommation intérieure, deux leviers essentiels de la croissance.

“Sans transparence méthodologique, les données perdent leur pouvoir explicatif.”

Vers un sursaut de cohérence et de confiance ?

Ce débat sur l’inflation et les taux d’intérêt dépassent les chiffres. Il révèle une crise de confiance plus profonde entre les institutions économiques et les citoyens. Il est urgent de réconcilier les données officielles avec la réalité vécue. Cela passe par une révision des outils statistiques, une meilleure communication sur les choix méthodologiques, et une politique monétaire cohérente avec les besoins du pays. Mais tout n’est pas figé. Des voix s’élèvent, les débats s’ouvrent, et les comparaisons internationales offrent des pistes concrètes. Si la Tunisie parvient à conjuguer rigueur méthodologique, courage politique et écoute des réalités sociales, elle peut encore transformer ce moment d’inquiétude en opportunité de réforme. Car derrière les tensions du moment se dessine peut-être une chance de repartir sur des bases plus justes, plus transparentes, et plus solidaires.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • L’inflation officielle baisse en Tunisie, mais le pouvoir d’achat des citoyens se dégrade.
  • Malgré les statistiques, les prix des produits essentiels comme les légumes et la viande augmentent fortement.
  • Cette situation conduit les ménages à réduire drastiquement leur consommation.
  • La méthodologie de calcul de l’Indice des Prix à la Consommation est remise en question.
  • La Banque Centrale de Tunisie est sous pression pour abaisser son taux directeur, jugé trop élevé.
  • Un réalignement des politiques économiques avec la réalité sociale est crucial pour restaurer la confiance.

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Soutien aux exploitants agricoles : Échelonnement des dettes

Le 30 mai 2025, les ministres des Finances, des Domaines de l’État et des Affaires foncières, et de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime ont conjointement publié une circulaire essentielle. Celle-ci vise à apporter un soutien concret aux exploitants des biens domaniaux rencontrant des difficultés financières.

Objectifs et mesures clés

Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale d’optimisation de l’exploitation des biens de l’État et de renforcement de leur rôle économique. Elle vise également à soutenir les projets publics et à garantir la pérennité des entreprises et des emplois associés.

La circulaire prévoit notamment la possibilité pour les exploitants des terres domaniales d’échelonner leurs dettes. Pour bénéficier de cette mesure, une demande écrite et motivée doit être adressée au receveur des finances compétent, en coordination avec les services régionaux du ministère des Domaines de l’État. Il est à noter que cette procédure est accessible même si le contrat d’exploitation est arrivé à échéance. Cependant, le montant de chaque échéance mensuelle ne pourra être inférieur au montant mensuel du loyer annuel initialement fixé. Cette facilité de paiement est une mesure de soutien à la trésorerie des exploitants et ne constitue pas une régularisation définitive de la dette.

Renforcement de la coordination et du recouvrement

La circulaire instaure également une régularité dans le fonctionnement de la commission régionale permanente de coordination entre les différentes structures impliquées dans le recouvrement des recettes domaniales. Cette commission se réunira désormais tous les trois mois, ou en cas de besoin, à l’initiative du trésorier régional. Sa mission principale sera d’identifier les obstacles au recouvrement des redevances dues à l’État et de favoriser l’échange d’informations entre les services concernés, afin d’améliorer l’efficacité du recouvrement.

Abou SARRA

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Point Doc 2025 : la Cité de la Culture accueille un festival autour du documentaire et des enjeux environnementaux

La Cité de la Culture à Tunis vibrera au rythme du cinéma documentaire du 19 au 21 juin à l’occasion de la 5ᵉ édition du festival Focus sur le documentaire (Point Doc). Placé sous le thème « Dialogue entre le cinéma documentaire et les enjeux environnementaux », cet événement promet d’être un carrefour d’idées et de créations engagées.

Organisé par Doc House, le festival réunira des cinéastes, des experts internationaux et des représentants d’institutions culturelles autour d’une programmation riche en projections et débats. L’objectif : Éveiller les consciences sur les défis écologiques et explorer, à travers le prisme du documentaire, les interactions entre l’humain et son environnement.

Cette édition se veut un laboratoire de réflexion collective, où des œuvres documentaires serviront de catalyseurs pour imaginer des solutions durables et inspirer l’action. Les échanges mettront en lumière des récits puissants, capables de fédérer autour d’un avenir commun.

Fondée en 2018 par un collectif d’artistes et de professionnels de la culture, Doc House s’impose comme une organisation indépendante à but non lucratif dédiée à la promotion du cinéma documentaire en Tunisie et en Afrique du Nord.

L’association œuvre pour la production, la distribution et la mise en réseau professionnelle dans ce secteur artistique en pleine expansion régionale.

Le festival Point Doc confirme ainsi son statut de rendez-vous incontournable pour les passionnés du genre documentaire et les acteurs engagés dans la sensibilisation environnementale par l’image.

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Santé, environnement et animaux : la Tunisie plaide pour une approche intégrée dans la région MENA

Le ministre de la santé Mustapha Ferjani a appelé samedi à la nécessité de mettre en place des réseaux spécialisés et intégrés regroupant des médecins, des pharmaciens, des médecins vétérinaires et des spécialistes dans le secteur de l’environnement en vue d’élaborer des plans et des programmes communs et d’établir des recherches académiques unifiées dans les universités, à même de renforcer l’approche “Une seule santé”.

S’exprimant à l’ouverture de la conférence régionale “une seule santé” dans la région MENA qu’abrite la Tunisie les 14 et 15 juin 2025 avec la participation de plusieurs ministres et des responsables de haut niveau venus de 14 pays, Ferjani a souligné la nécessité de transformer les discussions et les idées issues de cette conférence en actions concrètes.

Dans ce contexte, il a plaidé en faveur de l’adoption de “la déclaration de Carthage”, qui sera présentée aux conférenciers, au premier jour des travaux. Ce document vise à consolider la coordination à l’échelle régionale en vue de faire face aux menaces pouvant atteindre les humains, les animaux et l’environnement, dans le contexte des changements climatiques rapides et la lutte contre les microbes antibactériens.

Le ministre de la santé a précisé que cette conférence a pour objectif d’établir une feuille de route à l’échelle régionale et nationale, par le biais de la coordination des politiques, l’harmonisation des législations et des programmes, afin de lutter de manière efficiente contre les maladies émergentes menaçant la santé des humains, des animaux et des écosystèmes.

A noter que la conférence régionale “une seule santé” a été organisée par le gouvernement tunisien avec le soutien de la banque mondiale et en partenariat avec l’organisation mondiale de la santé (OMS), le programme des nations unis pour l’environnement, l’organisation de la FAO, l’organisation mondiale pour la santé des animaux.

Y prennent part, plusieurs ministres de la santé, de l’agriculture et de l’environnement et des responsables de haut niveau, ainsi que des directeurs généraux et des représentants des ministères concernés et de responsables d’agences onusiennes.

Il convient de rappeler que « la Déclaration de Carthage pour Une Seule Santé », est un pacte commun entre les ministères de la Santé, de l’Agriculture et de l’Environnement. Ce document, déjà transmis aux pays participants, vise à établir les principes fondamentaux de l’approche « Une seule santé » dans un esprit d’engagement collectif des parties prenantes, a indiqué le président du comité scientifique de la conférence Hechmi Louzir, au cours d’une conférence de presse tenue jeudi dernier.

La conférence régionale “Une seule santé”, a pour objectif de renforcer les partenariats et de favoriser l’échange des expériences afin d’aboutir à des recommandations concrètes et d’élaborer des stratégies efficaces de lutte contre les pandémies qui menacent la vie des humains et des animaux.

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Tennis de table : le Tunisien Wassim Essid médaillé d’argent en double mixte U19 en Norvège

Le jeune pongiste Tunisien Wassim Essid a remporté la médaille d’argent en double mixte (U19) lors de l’édition 2025 des Internationaux de la jeunesse, organisés à Sandefjord, en Norvège.

En finale, le duo composé d’Essid et de la Portugaise Julia Leal s’est incliné face à la paire de Taipei chinois (shen Hsin-Chih / Chen Min-Hsin) en trois sets (0-3).

Plus tôt dans la compétition, le tandem tuniso-portugais s’était qualifié pour la finale après une victoire convaincante (3-1) contre les Polonais Artur Gromek et Natalia Bogdanowicz.

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Algérie : Belgacem Tabaï préside la Commission des normes à la Conférence internationale du Travail 2025

L’Algérie, représentée par le Conseiller auprès de la Mission permanente auprès de l’Office des Nations unies à Genève, M. Belgacem Tabaï, a présidé la Commission de l’application des normes internationales du travail dans le cadre des travaux de la 113
session de la Conférence internationale du Travail, qui s’est tenue à Genève (Suisse) du 3 au 13 juin en cours.

Dans son allocution à l’occasion de l’adoption du rapport de la Commission, le président de la Commission a souligné que “cette élection reflète la confiance dont jouit l’Algérie auprès des Etats membres et des partenaires sociaux”.

Il a également rappelé que “la Commission de l’application des normes constitue l’un des piliers fondamentaux du système de contrôle de l’OIT depuis 1926, en tant qu’espace tripartite consacré au respect des normes internationales et à la promotion des droits fondamentaux des travailleurs”.

 

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Judo – Mondiaux 2025 : fin de parcours pour Oumaima Bdioui en -48 kg à Budapest

La Tunisienne Oumaima Bdioui a été éliminée en huitièmes de finale de la catégorie des -48 kg des championnats du monde seniors de judo, organisés à Budapest (Hongrie), après sa défaite, vendredi, devant la Japonaise Koga Wakana.

Lors des deux premiers tours, Bdioui a battu respectivement la Roumaine Laura Bogdan et la Colombienne Lasso Erika.

Les Mondiaux de Budapest, organisés du 13 au 19 juin, réunissent quelques 563 judokas représentant 93 pays.

Outre Oumaima Bdioui, la Tunisie est représentée par Arij Akab (-78 kg) et Siwar Dhaouadi (78 kg), chez les dames, et par Alaeddine Ben Chelbi (-73 kg) et Koussay Ben Gharss (-100 kg) chez les hommes.

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L’Office de Rjim Maatoug pour le développement du Sud et du Sahara tient sa première réunion

Le ministre de la défense nationale, Khaled Shili, a présidé, vendredi, au siège du département, la première réunion du conseil de l’établissement de l’Office de Rjim Maatoug pour le développement du Sud et du Sahara, en présence du directeur général de l’Office et des représentants des ministères et des organismes concernés.

Lors de cette réunion, cite un communiqué du département, le ministre a rappelé la teneur du décret n° 247 du 8 mai 2025, texte qui a changé la dénomination de l’Office pour le développement de Rjim Maatoug pour devenir désormais « Office de Rjim Maatoug pour le développement du Sud et du Sahara » et a élargi son champ d’intervention ainsi que ses attributions.

Il a dans ce contexte souligné que la mise en œuvre effective de ce texte réglementaire commande impérativement de mobiliser les efforts des différentes parties intervenantes, dont notamment, les ministères et les organismes publics concernés.

Le ministre a, par ailleurs, précisé que la mise en œuvre de ce texte dans la pratique nécessite la mise en place d’un « plan d’action intégré, réaliste et ciblé » permettant de garantir la réussite de ce projet qui couvre désormais l’ensemble des régions du sud et du Sahara tunisiens.

Il a ajouté que cette nouvelle expérience de développement vient refléter « une approche intégrée » centrée dans sa substance autour de l’esprit du compter sur soi.

Elle s’inscrit également dans la perspective de traiter les conditions socio-économiques avec toute l’efficacité requise, à travers l’intégration des régions reculées dans les choix de développement et la consécration du rôle social de l’État.

Dans ce contexte, explique le ministre, le projet s’efforcera de prendre en charge les catégories vulnérables, de lutter contre le chômage et de réduire incidences découlant du décrochage scolaire précoce.

Pour ce faire, le ministre a insisté sur l’impératif de procéder à une sélection poussée des projets éligibles dans le cadre de cette expérience afin que de garantir leur impact positif sur les habitants de ces régions.

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Santé en Tunisie : un plan 2026-2030 pour garantir l’accès équitable aux soins

La réalisation d’un nouveau plan de développement sanitaire (2026-2030), à partir des besoins des régions, a été au centre d’une séance de travail tenue ce vendredi au siège du ministère de la santé avec la participation de représentants du ministère de l’Économie et de la Planification ainsi que des directeurs régionaux de la santé, par visioconférence.

Selon le ministre de la santé, Mustapha Ferjani, ce nouveau plan sera axé sur la garantie du droit du citoyen à l’accès à la santé dans toutes les régions et ce, conformément à la vision du Président de la République, lit-on dans un communiqué du département.

Il s’agit notamment de renforcer la prévention et la sécurité sanitaire, d’améliorer l’accès équitable et sûr aux services de santé, de garantir une couverture sanitaire universelle, d’accélérer la transformation numérique du secteur, et de faire de la santé un levier de développement économique et social.

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Tunisie : un programme national pour lutter contre la maltraitance des seniors

La Tunisie célèbre dimanche prochain la journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées qui coïncide avec le 15 juin de chaque année.

A cette occasion, une réunion de travail s’est tenue vendredi au siège du ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées consacrée au programme mis au point par le ministère pour la célébration de cette journée, en consécration des constantes et des fondements de l’état social, selon un communiqué publié par le ministère.

Au cours de cette réunion, la ministre de la famille Asma Jebri a appelé à la nécessité de mettre en œuvre ce programme élaboré aux plans national et régional pour sensibiliser les citoyens aux pratiques de maltraitance des personnes âgées, rappelant l’importance de préserver leurs droits et dignité, à travers des activités à dimensions sociales et de sensibilisation.

“La protection des personnes âgées ne se limite pas uniquement aux politiques publiques, aux législations et aux programmes a-t-elle indiqué, précisant qu’il était fondamental d’éduquer les enfants, dès leur plus jeunes âge, au respect des séniors, d’enraciner la culture de la bientraitance au sein de la famille et de lutter contre toutes formes de négligence et de maltraitance des personnes âgées”.

Jebri a relevé que ces valeurs contribuent à la cohésion familiale et à l’édification d’une société solidaire, et valorisent les acquis et les expérience des anciennes générations.

A l’occasion de cette journée, une stratégie de communication sera mise en œuvre par le ministère de la famille à travers les médias et les supports numériques.

La ministre de la famille a souligné que la célébration par la Tunisie de la journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées, réitère l’attachement de notre pays à concrétiser ses choix constants visant à consolider la place privilégiée des personnes âgées dans le contexte d’une société équilibrée et solidaire, dans laquelle ces personnes bénéficient de leurs droits, de la prise en charge et de la protection.

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ATB-Prix arabe Mustapha Azzouz 2025 : Palmarès complet

Les activités de clôture de la 16ème édition du Prix arabe Mustapha Azzouz de littérature pour enfants 2025 se sont déroulées récemment sur deux jours à la Cité de la Culture de Tunis, capitale.

Cet événement a été organisé en partenariat entre le Forum de la Littérature pour Enfants et l’Arab Tunisian Bank (ATB).

Le jury, présidé par l’écrivaine Nafla Dhahab et composé des écrivains Amal Mokhtar, Professeur Mohamed Al-Qadi, Hedi Khadhraoui, et du chercheur Fathi Ben Maamer, a tenu une série de réunions pour examiner 117 textes soumis par des auteurs et créateurs de littérature pour adolescents, ainsi que 22 textes créatifs écrits par de jeunes auteurs.

C’est lors de la cérémonie de clôture de haut niveau sur les lauréats des différentes catégories ont été dévoilés et récompensés.

L’écrivaine tunisienne Ichraf Ben Mourad, résidant au Qatar, a remporté le premier prix, d’une valeur de 12 000 dinars tunisiens (DT), pour son roman « Rêve de Lumière » (حلم نور).

Le deuxième prix, d’une valeur de 8 000 DT, a été attribué au roman « Couleurs de la Vie » (ألوان الحياة) de l’écrivaine tunisienne Basma Ghandouzi.

Quant au troisième prix, doté de 5 000 DT, il a été décerné à l’écrivain tunisien Ibrahim Riahi pour son roman « Le Garçon à l’œil paresseux » (الفتى ذو العين الكسولة).

Par ailleurs, le jury a remis trois prix financiers d’une valeur de 1 000 DT à chacun aux jeunes lauréats du concours destiné aux adolescents… Il s’agit de :

Nourcine Charfi d’Algérie pour son histoire « Les Graines d’Olivier » (بذور الزيتون),

de son compatriote Moatassam Billah Wathek Midani pour son roman « Vivons avec Respect » (لنعش باحترام),

et d’Islam Majoul de Tunisie pour son histoire « Là où est la Liberté… là est la Patrie » (حيث تكون الحرية.. يكون الوطن).

Au cours de la cérémonie de clôture, un hommage posthume a été rendu à feu Faraj Chouchane, éminent homme de culture et de médias, et ancien conseiller scientifique du Prix.

Madame Anissa Bouhajba Saâdaoui, ancienne directrice de la communication à l’Arab Tunisian Bank, a également été honorée en reconnaissance à l’importance de son rôle dans la création et le développement du Prix arabe Mustapha Azzouz de littérature pour enfants, et pour avoir encouragé le soutien régulier de la banque.

Les activités de clôture avaient débuté par l’accueil de 60 enfants ayant participé à trois ateliers organisés en marge de l’événement, en coopération et en partenariat avec le Ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes Âgées.

Cela a créé une atmosphère de carnaval rafraîchissante pour le Forum arabe de littérature pour enfants, dont l’ouverture a été supervisée par le Dr. Mohamed Ait Mihoub, président du Forum de la Littérature pour Enfants, et Madame Jamila Bel Tayeb, Directrice Générale de l’Enfance.

Cette année, le forum s’est penché sur le thème de « L’humour, la comédie et le jeu dans la création destinée aux enfants », et a présenté dix interventions scientifiques par les chercheurs Mohamed El Mai, Samia Dridi, El Idy Jallouli (Algérie), Chafik Jendoubi, Adel Khadhra, Noureddine Krediss, Moawia Al Farjani, Ridha Ben Salah, Ali Boujdidi et Soumaya Ben Salem.

Site web : ATB

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Bourse de Tunis : le Tunindex recule de 0,76 % sur la semaine, plombé par SIAME et ICF

Le marché boursier a clôturé la semaine dans le rouge. L’indice de référence s’est délesté vendredi de 0,76 % à 11 237,61 points dans un modeste volume de 4,9 MD, ramenant ainsi sa performance depuis le début de l’année à +12,9 %, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre SOMOCER a chapeauté le palmarès de la séance. L’action du loueur a progressé de 3,7 % à 0,560 D, dans un modeste flux de 43 mille dinars.
Le titre SITS s’est également placé en haut du podium. L’action du promoteur immobilier s’est offert un gain de 3,2 % à 2,230 D, dans un volume faible de 11 mille dinars.

Le titre SIAME s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du spécialiste en compteur intelligeant a perdu 5,7 % à 2,970 D, dans un flux de 44 mille dinars sur la séance.

Le titre ICF a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action a reculé de 3,4 % à 109,010 D, en amassant un flux de 40 mille dinars. Le titre POULINA GROUP HOLDING a été le titre le plus échangé sur la séance.

Le titre de la holding s’est effrité de 0,64 % à 15,590 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 482 mille dinars, soit 10 % du volume de la cote.

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“From Ground Zero” de Rashid Masharawi : 22 histoires de Gaza entre guerre et espoir

Dans son dernier film “From Ground Zero”, le cinéaste palestinien Rashid Masharawi présente 22 histoires inédites du quotidien dans la bande de Gaza, résumé d’une vie dans le chaos avec une touche d’optimisme.

“From Ground Zero” a fait sa première tunisienne, jeudi soir, à la salle de cinéma Ciné350 à la Cité de la Culture en prévision de sa sortie dans les salles le mercredi prochain, 18 juin, comme l’a annoncé la productrice Dorra Bouchoucha.

Ce film, déjà sorti dans plusieurs pays occidentaux tels que la France et les Etats Unis, est une coproduction internationale réunissant plusieurs pays (Palestine, France, Qatar, Émirats arabes unis, Suisse, Danemark) avec la participation de Nomadis Images de Dorra Bouchoucha. Il est distribué en Tunisie par Easy Distribution.

“From Ground Zero” (1h54), candidat de la Palestine aux Oscars 2025, a été sélectionné dans plusieurs festivals notamment aux Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) 2024 dans la section dédiée au cinéma palestinien.

Il est le fruit d’une initiative lancée par le Fonds Masharawi pour les cinéastes de Gaza, créé en novembre 2023. Ce fonds a pour mission de soutenir et de promouvoir les voix artistiques émergentes de Gaza, un territoire souvent sous-représenté dans le paysage cinématographique mondial.

Cette sélection de courts métrages formant le projet de Masharawi comprend six fictions dont No Signal de Mohammad Al Sharif (4′), Tout va bien de Nidal Damo (4′), Charm de Bashar Al Balbisi (4′), Le Professeur de Tamer Nijim (5′), Jour d’école d’Ahmed Al Danaf (3′) et Taxi Wanissa d’Etimad Washah (5′).

Seize courts sont du genre documentaire avec Selfies de Reema Mahmoud (8′), Sorry Cinema d’Ahmed Hassouna (7′), Flashback d’Islam Al Zeriei (5′), Echo de Moustafa Koulab (3′), Peau douce de Khamis Masharawi (8′), Surcharge d’Ala’a Islam Ayoub (4′), Le Paradis de l’enfer de Karim Satoum (5′), 24 heures d’Alaa Damo (6′), Jad et Nathalie d’Aws Al-Banna (3′), Recycling de Rabab Khamis (3′), Offrandes de Mustafa Al Nabih (5′), Non de Hana Eleiwa (8′), Farah et Myriam de Wissam Moussa (6′), Fragments de Basel El Maqousi (3′), Hors cadre de Neda’a Abu Hassnah (7′) et Réveil de Mahdi Karirah (5′).

Les courts métrages formant ce Drame social ont été tous réalisés à Gaza, ville natale du réalisateur, qui a choisi de donner la voix à des réalisateurs de la Bande assiégée pendant la guerre du 7 Octobre 2023. Résultat, un film assez touchant, avec une musique de Naseer Shamma, et où le spectateur découvre de plus près le vécu de gens ayant tout perdu et gardent toujours espoir en un lendemain meilleur.

Rashid Masharawi a réussi à offrir un récit intimiste et humaniste où l’histoire de chacun compte. Chaque réalisateur a choisi de zoumer sur la question qui le préoccupe le plus et qui définit sa vision de la vie en temps de guerre.

A travers un nombre important de courts, le réalisateur a essayé de lever le voile sur le vécu de gens désarmés et d’un univers qui diffère des images de la guerre dans l’actualité et les médias en général.

“From Ground Zero” est un film d’actualité où le regard poétique et optimiste défie la guerre, réussissant ainsi à sortir ces gens de leur quotidien difficile. La caméra leur a donné des ailes pour voyager dans le rêve et voir la vie autrement. Pour certains, la guerre a tout arraché, leurs rêves sont brisés et l’espoir en un lendemain meilleur ne semble pas évident. D’autres, vivent dans les décombres de la guerre mais réussissent à se relever.

La caméra pénètre dans l’univers impitoyable de la guerre et ses ravages sur la psychologie de gens affaiblie par la peur, la perte des leurs, la maladie, la faim et la pauvreté.

Les camps des réfugiés et le déplacement des populations sous les bombardements, sont des images devenues quasi familières mais que le film présente dans une vision artistique et humaniste où la ligne entre la réalité et la fiction semble assez fine.

“From Ground Zero” est une récriture de l’histoire de la guerre et un témoignage collectif sur une humanité perdue qui trouvera certainement sa place dans les manuscrits et les rayons des Bibliothèques.

 

 

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Anouar Chaâfi célébré au 4e Art : retour sur l’héritage d’un maître du théâtre expérimental

Dès les premiers instants, un silence profond a enveloppé la salle du 4ème Art à Tunis. Alors que le public prenait place pour la cérémonie du quarantième jour du décès d’Anouar Chaâfi, un geste sobre et bouleversant captait les regards par sa portée symbolique : sa chaise roulante, fidèle compagne de ses dernières années, avait été installée parmi les spectateurs, à la place exacte qu’il occupait habituellement, avant d’être portée sur scène, comme pour prolonger son regard vers ce public qui l’a toujours fasciné.

C’est dans une atmosphère chargée d’émotions, entre nostalgie, douleur, mélancolie et souvenir, que le Théâtre National Tunisien a commémoré, mardi soir, la mémoire du metteur en scène, dramaturge et critique théâtral disparu le 30 avril 2025, à l’âge de 75 ans, en présence d’un grand nombre d’artistes, d’hommes de culture et de représentants des médias.

Dans son hommage, Moez Mrabet, directeur général du Théâtre National Tunisien, est revenu sur le parcours de celui qui a fondé le Centre des arts dramatiques et scéniques de Médenine et dirigé le Théâtre national entre 2011 et 2014.

Anouar Chaâfi, qui a laissé plus de vingt œuvres théâtrales et une série d’écrits qui continueront à nourrir les générations futures, a toujours dépassé les formes établies pour proposer un théâtre expérimental qui interroge, bouscule et révèle, a-t-il témoigné avant de conclure “Anouar Chaâfi restera vivant dans le coeur des hommes de théâtre et à jamais présent dans l’histoire du théâtre tunisien”.

Prenant la parole, Nissaf Ben Hafsia, directrice des arts scéniques au ministère des affaires culturelles, a évoqué avec émotion la perte de celui qu’elle considérait à la fois comme un maître et un ami. Son premier rôle sur scène, se souvient-elle, remonte à Oud Romman, une pièce produite en 1993 dans le cadre du mouvement théâtral initié par Chaâfi à Médenine, alors qu’elle était encore étudiante.

Jamel Chandoul, directeur du Centre des arts dramatiques et scéniques de Médenine, a lui aussi rendu un dernier salut à la mémoire de celui qui, en 1989, fonda la troupe du Théâtre d’expérimentation, et, trois ans plus tard, lança le Festival national du théâtre expérimental.

Grâce à lui, Médenine est passée d’un désert artistique à un véritable havre de création, a-t-il témoigné.

La cérémonie de commémoration a également été marquée par des témoignages de plusieurs acteurs culturels qui l’ont accompagné tout au long de son parcours dont notamment Mohsen Ben Mohamed, Lotfi Arbi Snoussi, Ghazi Zaghbani, Ridha Boukadida et Ali Yahyaoui.

Cette commémoration, ponctuée par l’interprétation d’extraits de trois de ses pièces, ainsi que par la projection de vidéos d’archives retraçant les grandes étapes de son parcours artistique, a pris fin au fil de la voix de la jeune artiste Ichraq Matar dans une interprétation de la chanson “Kalimet”, écrite par Mnaouar Smadah, composée par Hamadi Ajimi, en guise d’adieu à celui qui avait fait du théâtre bien plus qu’un métier : une vie dédiée à la scène.

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Exposition Dhouha Gara : “Le chemin vers la lumière” au Centre culturel Bir Lahjar

L’artiste Plasticienne Dhouha Gara expose au Centre culturel Bir Lahjar du 13 juin au 05 juillet 2025. Le vernissage de l’exposition ” Le chemin vers la lumière” aura lieu ce vendredi 13 juin 2025.

A propos de Dhouha GARA
Mêler deux univers opposés, jouer avec les couleurs et les formes, me libérer… C’est dans cet élan que je cherche à ouvrir mon cœur à une dimension plus spirituelle.

Entre acrylique, pastel et textures, je cherchais ma voie, une quête vers ma lumière intérieure, vers mes propres émotions. Ce voyage intime a donné naissance au thème de ma première exposition personnelle : une exploration du figuratif abstrait.

Comme beaucoup, j’ai commencé par le figuratif, explorant le patrimoine, les forts, et les habits traditionnels, en particulier ceux de Kélibia. Mais peindre le réel ne suffisait pas à apaiser mes émotions.

Dhouha Gara, artiste plasticienne autodidacte, issue d’une famille d’artistes, est la fille du défunt acteur renommé Rachid Gara et la nièce du peintre Raouf Gara. Depuis une dizaine d’années, je me suis consacrée à la peinture, cet univers onirique qui m’a permis de me retrouver, de m’envoler.

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Elyssa fête la musique au Centre Culturel International de Hammamet

L’Institut français de Tunisie a le plaisir d’annoncer l’organisation de l’événement « Elyssa fête la musique », qui se tiendra les vendredi 20 et samedi 21 juin 2025, de 19h à minuit, au Centre Culturel International de Hammamet (Dar Sebastian). Cette manifestation s’inscrit dans le cadre du projet Elyssa, un dispositif de soutien à la création artistique contemporaine en Tunisie.

 LE PROJET ELYSSA

Piloté par l’Institut français de Tunisie avec le soutien du Fonds Équipe France, le projet Elyssa vise à renforcer les dynamiques de création et de professionnalisation des artistes résidant en Tunisie. Il s’adresse aux secteurs des arts visuels et des musiques, en proposant un accompagnement structuré incluant résidences de création, formations techniques et artistiques, mentorat et opportunités de diffusion.

À l’issue de quatre appels à candidatures (deux par discipline), 32 projets ont été sélectionnés par un comité composé de professionnels des secteurs culturels tunisien et français. Depuis janvier 2025, les artistes lauréats bénéficient d’un accompagnement personnalisé adapté à leurs besoins.

UN TEMPS FORT DE DIFFUSION ARTISTIQUE

« Elyssa fête la musique » constitue le temps fort du volet musical du projet Elyssa. Ces deux soirées de concerts publics marquent la fin du cycle d’accompagnement et offrent aux 12 projets musicaux lauréats l’opportunité de présenter pour la première fois le fruit de leur travail devant un public élargi, dans un cadre professionnel.

Les concerts seront répartis sur deux soirées consécutives, avec une programmation alternée entre deux scènes, permettant une visibilité équitable des artistes. Cette restitution constitue un espace de valorisation de la diversité musicale contemporaine tunisienne.

UN PARTENARIAT AVEC LE CENTRE CULTUREL INTERNATIONAL DE HAMMAMET

Partenaire du projet depuis ses débuts, le Centre Culturel International de Hammamet a accueilli les résidences de création et de préparation scénique en janvier, février, mai et juin 2025. Sa contribution permet d’inscrire l’événement dans un lieu emblématique de la vie artistique en Tunisie, notamment connu pour son rôle dans le rayonnement du Festival International de Hammamet.

PROGRAMME

Pour célébrer la fête de la musique, le projet Elyssa et ses lauréats vous proposent ainsi deux soirées de concerts.

Vendredi 20 juin

  • 19H00 – 19H45 : NEJIA
  • 19H50 – 20H35 : BROUA
  • 20H40 – 21H25 : SOUDENI
  • 21H30 – 22H15 : AYMAN BOUJLIDA – MABROUKA
  • 22H20 – 23H05 : ISLEM JEMAI
  • 23H10 – 23H55 : BENJEMY – HAÏ

Samedi 21 juin

  • 19H00 – 19H45 : HADRA
  • 19H50 – 20H35 : JATHB
  • 20H40 – 21H25 : LAIMANPROD (Aymen Goubaa)
  • 21H30 – 22H15 : PSychedelic Winds
  • 22H20 – 23H05 : CHAIMA MAHMOUD
  • 23H10 – 23H55 : DENDRI STAMBELI MOVEMENT

INFORMATIONS PRATIQUES

Entrée gratuite dans la limite des places disponibles.

Lieu : Dar Sebastien – Centre culturel international de Hammamet

Dates et horaires : 20 & 21 juin 2025 de 19h à 00h

Pour toute information supplémentaire, veuillez contacter l’équipe culturelle de l’Institut français de Tunisie à projetelyssa@institutfrancais-tunisie.com.

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Dar El Founoun accueille la première édition du Salon national des arts plastiques en Tunisie

La première édition du Salon national des arts plastiques, se tiendra du 14 juin au 5 juillet 2025 à la Maison des Arts du Belvédère (Centre national d’art vivant-CNAV), avec la participation de l’ensemble des délégations régionales aux affaires culturelles, selon un communiqué du ministère des affaires culturelles.

Organisé sous l’égide du ministère des affaires culturelles, par la Direction des arts plastiques et le Bureau des affaires régionales, ce nouveau rendez-vous, inédit dans le paysage artistique tunisien à l’échelle nationale, se déroulera à raison de deux éditions par an.

Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie de décentralisation culturelle, visant à offrir aux artistes de toutes les régions l’opportunité de présenter leurs œuvres dans un espace professionnel, ouvert à la diversité des approches et des pratiques artistiques.

Multidisciplinaire, le salon est ouvert aux différentes expressions artistiques : installation, photographie, gravure, peinture, céramique et sculpture.

L’événement a pour ambition d’encourager et d’accompagner les multiples expressions plastiques sur l’ensemble du territoire et valoriser les talents issus des régions de l’intérieur en leur offrant un lieu d’exposition conforme aux standards professionnels à Dar El Founoun.

Un catalogue collectif viendra par ailleurs documenter l’ensemble des œuvres présentées, afin de mieux faire connaître ces artistes et de promouvoir leur travail auprès du public, des médias, ainsi que des professionnels du secteur : galeristes, institutions artistiques et collectionneurs.

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