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Décarbonation : l’UTICA propose un partenariat public-privé pour accompagner la transition industrielle

Le Président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) Samir Majoul a appelé, lundi, à la création d’un Observatoire de la décarbonisation industrielle qui sera le fruit d’un partenariat UTICA-Gouvernement..

«Cette structure sera chargée de centraliser les données, les bonnes pratiques et les indicateurs de performance des entreprises», a-t-il fait savoir lors d’un atelier de réflexion organisé, lundi, à Tunis, sous le thème : « Face au changement climatique : enjeux et stratégies de décarbonisation » .

Face à l’urgence climatique, la décarbonisation des modèles industriels n’est plus aujourd’hui une option mais une nécessité », a affirmé Majoul; ajoutant que cette démarche (décarbonation) est au cœur des engagements internationaux pris par la Tunisie, notamment, dans le cadre de l’Accord de Paris et de contributions déterminées au niveau national (CDN).

Selon la CDN de la Tunisie, il faut mobiliser 14,4 milliards de dollars pour atteindre les objectifs de réduction d’émissions de 45% d’ici 2030. Ce montant colossal représente un défi majeur pour les entreprises, particulièrement les PME qui constituent l’épine dorsale de l’économie tunisienne, a-t-il souligné, estimant que la réalité économique transforme, également, la décarbonisation d’un enjeu environnemental en impératif de survie économique.

Il a fait savoir que dès 2026, le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières européennes s’appliquera progressivement aux produits tunisiens, d’autant plus, que plus de 75% des exportations tunisiennes sont destinées à l’Union européenne.

Aujourd’hui, le prix du carbone sur le marché international avoisine les 80 euros la tonne.

« Pour réussir la transition énergétique vers une économie bas carbone, il est essentiel de miser sur la coopération, l’innovation, l’adaptation du cadre réglementaire, la formation et l’accompagnement des entreprises », a-t-il expliqué.

Le président de l’UTICA a avancé que l’organisation patronale veut initier un dialogue constructif entre les acteurs publics et privés pour identifier ensemble les leviers, outils et partenariats à activer.

Pour ce faire, il a préconisé le développement d’une plateforme de financement vert spécifiquement dédiée aux entreprises tunisiennes, facilitant l’accès aux ressources financières nécessaires et la création d’un centre d’expertise nationale en comptabilité carbone, développant les compétences locales et réduisant la dépendance par rapport aux expertises étrangères.

De son côté, le chargé du programme Konrad Adenauer Stiftung(KAS) Tunisie, Slim Jaoued a souligné que la stratégie de décarbonisation n’est pas un luxe mais demeure, aujourd’hui, une nécessité et surtout une opportunité pour transformer la société vers un monde meilleur.

Pour avoir un nouveau modèle de développement et une société plus résiliente et plus juste, il a mis l’accent sur l’importance de l’intelligence collective et la mobilisation d’un réseau d’experts, de chercheurs, d’entreprises et d’associations.

Pour le président du réseau pacte mondial Tunisie et de l’IRSET (l’Institut de Responsabilité Sociétale des Entreprises en Tunisie) , Sami Marrouki a mis l’accent sur l’importance de la mise en place d’une approche de coopération entre le secteur public et privé afin d’identifier les solutions aux changements climatiques.

Et de poursuivre que la Tunisie est appelée à créer son marché carbone pour accompagner la transition écologique et pour que les transactions soient effectuées en dinar tunisien.

« Il est nécessaire d’œuvrer à reporter la date d’entrée en vigueur du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières car la Tunisie n’est pas encore prête à appliquer cet instrument », a avancé Marrouki.

En fait, le MACF applique des coûts supplémentaires sur les biens importés sur le territoire de l’UE et dont la production affiche un bilan carbone supérieur à certain seuil d’un produit similaire fabriqué en Europe.

Les secteurs qui sont dans un premier temps couverts par ce nouveau mécanisme sont : le fer et l’acier, l’aluminium, le ciment, l’engrais et l’électricité.

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Tunisie : l’ONG ASR publie un guide pour protéger les élèves grâce à la zone 30 km/h

L’ONG “Ambassadeurs de la Sécurité Routière” vient de lancer un guide sur l’aménagement de la zone 30 km/h dans les environs des établissements scolaires.

Dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique Presse, en marge du démarrage d’une formation sur la sécurité routière organisée lundi à Tunis, la présidente de l’ASR Afef Ben Ghenya, a précisé que ce guide propose des solutions et présente des recommandations pratiques pour l’aménagement de l’environnement des écoles afin de prévenir les accidents de la route.

Le document est destiné, en premier, aux décideurs et divers intervenants dans le domaine de la sécurité routière et de la prévention des accidents sur la voie publique. Il est utile pour la conception des infrastructures routières aux alentours des établissements éducatifs et pour les travaux d’entretien et de réaménagement.
Il sera, dans un premier temps, distribué dans le Grand Tunis, avant d’être généralisé aux différentes régions du pays.

Le guide, insiste, parmi les solutions qu’il propose, sur l’application de la loi qui contraint les automobilistes à réduire à 30km/h la vitesse aux alentours des institutions éducatives, a souligné.

Cette formation de deux jours cible les ingénieurs et les techniciens des municipalités et du ministère de l’Équipement et de l’Habitat du Grand Tunis. Elle est organisée par l’ASR, en collaboration avec l’Observatoire national de la sécurité routière, le ministère des Transports, de l’Équipement et de l’Habitat, l’Agence d’urbanisme du Grand Tunis et l’Association tunisienne des routes (ATR).

Objectif: coordonner les efforts pour l’aménagement effectif de zones 30 km/h autour des établissements éducatifs, des institutions de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifiques, des centres de formations et des installations sportives et de la jeunesse conformément au décret 454/2023, modifiant et complétant le décret 151/2000 relatif aux règles générales de la circulation routière.

De son côté, le chef de la division régionale du Nord-est à l’observatoire, Aymen Ben Brahim, a souligné que cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités relatives à l’infrastructure, à l’organisation de la circulation et la sécurité des usagers de la route par la vulgarisation des textes législatifs et réglementaires et le renforcement des compétences humaines actives dans ce domaine.

Il a ajouté que des sessions similaires sont prévues dans tous les gouvernorats.

 

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La BT à vos côtés à bord des ferries CTN, de Marseille et Gênes jusqu’à la Tunisie « Plus qu’un voyage, un retour accompagné »

Dans le cadre de sa stratégie de proximité et d’engagement envers les Tunisiens Résidents à l’Étranger (TRE), la Banque de Tunisie innove en allant littéralement à leur rencontre… en mer. En effet, elle participera aux traversées maritimes organisées avec la CTN à destination de Marseille et de Gênes* durant la saison estivale 2025 (du 17 juin au 30 juillet 2025), une initiative visant à renforcer les liens avec cette clientèle privilégiée.

Écoute et proximité : la BT toujours plus proche, même en mer

Consciente de l’importance de la diaspora tunisienne dans le développement économique du pays, la Banque de Tunisie souhaite se rapprocher davantage de cette communauté en lui offrant un accueil personnalisé dès son embarquement vers la Tunisie. Une équipe dédiée sera présente à bord pour informer, conseiller et proposer des solutions bancaires adaptées aux besoins spécifiques des TRE.

Des offres exceptionnelles à découvrir à bord

À cette occasion, des préouvertures de comptes seront possibles sur place, avec un accompagnement sur mesure. Nos compatriotes pourront également découvrir le Pack “AZIZ FI BLEDI”, une offre exclusive spécialement conçue pour les Tunisiens résidant à l’étranger, combinant services bancaires, facilités d’accès et avantages tarifaires.

Des promotions exceptionnelles seront proposées pendant toute la durée de l’opération, incluant notamment la gratuité des frais du pack** ainsi que celle des virements reçus depuis l’étranger.

Grand jeu concours au programme

Afin de rendre l’expérience encore plus conviviale et festive, la Banque de Tunisie prévoit la distribution de cadeaux ainsi que l’organisation d’un grand jeu « Offre Traversée 2025 – Pack Aziz Fi Bledi »***, permettant aux heureux gagnants de remporter des livrets d’épargne alimentés d’un montant attractif.

Pour participer, il suffit de s’approcher des collaborateurs BT présents sur les navires ou de se rendre au stand BT installé sur place.

Une stratégie digitale tournée vers l’avenir

La BT consolide ainsi sa position en tant que banque de référence des TRE, une banque innovante qui place le digital au cœur de sa stratégie, à travers notamment la mise en place de demandes de crédit en ligne et l’ouverture de comptes à distance pour les TRE.

Contact :

Email : TRE@BT.COM.TN

Call Center : 81 10 12 12

(*) 12 traversées en Juin et juillet 2025 à bord du « Tanit » et de « Carthage » :  6 traversées en aller-retour Marseille et 6 traversées en aller- retour Gênes

(**) Gratuité des frais du pack pendant une année

(***) Jeu sans obligation d’achat dont le Règlement est déposé chez le notaire maître OKBA EL HECHMI, sis au 47 Avenue Farhat Hached, Tunis

Site web : Banque Tunisie

 

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“Kerkena, l’archipel de la charfiya” : Nouvel ouvrage offrant un voyage dans l’histoire millénaire de l’île

Inscrite en 2020 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, la pêche à la charfiya, technique de pêche traditionnelle pratiquée aux îles Kerkennah, à 18 KM de Sfax, est au cœur d’un nouvel ouvrage qui s’intitule “Kerkenah, l’archipel de la charfiya” paru en juin 2025.

Cet opus de 83 pages vient de paraître en coédition entre l’Agence ’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (AMVPPC) et les Editions du patrimoine Maghreb Méditerranée (EPMM/ALIF) dans la collection Saveurs et savoir-faire.

Dans la même collection sont parus deux autres ouvrages (arabe, français et anglais) autour d’éléments classé au patrimoine mondial, “Potières de Sejnane – sans tour ni four” (janvier 2025) et « La Harissa tunisienne, un livre qui ne manque pas de piment »  (mai 2024).

L’île de Kerkenah est évoquée par Hérodote (484-425 av. J.-C.). « Les Carthaginois rapportent qu’auprès des Gyzantes est situé une île dont le nom est Kyranis, longue de deux cents stades, resserrée dans sa largueur, où l’on passe aisément du continent voisin. Elle est couverte d’oliviers et de vignes… J’écris ce que j’ai entendu raconter », indique un texte de l’historien grec.

L’archipel a été connu par les navigateurs en tant que relai/abri et approvisionnement en eau douce. Kerkinitis, Kerkinna, Kerkina ou Cercina chez les Grecs et les Latins, l’ile a conservé la résonnance des appellations antiques « Kerkenah » et « Kerkennah » ou « Qarqna » pour les locaux.

L’ouvrage revient sur l’histoire millénaire de l’archipel depuis l’antiquité jusqu’à notre époque et où les fouilles menées témoignent d’une présence punique très dense.

Il présente cinq chapitres : « Au cœur de l’histoire », Scanner d’un archipel », « Pêches et charfyia », « Les voiles latines » et « Les Kerkeniens ichtyophage » avec une carte de l’archipel, sur deux pages au début du livre.

Le livre est composé de textes de Viviane Bettaieb, une Française passionnée par l’histoire de la Méditerranée qui écrit des textes pour différentes maisons d’édition, Ameur Oueslati universitaire spécialisé en géomorphologie et auteurs de plusieurs livres et articles sur le littoral tunisien et ses Iles, et des photographies de Mohamed Salah Bettaieb, photographe chevronné dont les photographies illustrent de Beaux livres.

La recherche documentaire s’est basée sur plusieurs sources contenues dans les Archives nationales et la Bibliothèque nationale de Tunisie en plus de la collaboration des établissements spécialisés et les habitants de l’archipel.

« Dans ce livre, Kerkenah n’est pas réduit à ses somptueux levers et couchers de soleil, ni aux plaisirs de la mer. Kerkena, l’archipel de la charfiya », est autant de nouvelles fenêtres ouvertes pour vivre une aventure livresque enrichissante, étonnante, en plongeant au cœur de traditions singulières qui ont défié le temps », peut-on lire dans le résumé.

Dans “Kerkenah, l’archipel de la charfiya », le lecteur explore l’archipel, son histoire, sa géographie et ses coutumes traditionnelles de pêche et modes de vie à travers des textes, des photos et des dessins.

La couverture du livre porte l’image d’un pêcheur à la charfyia, probablement au lever du soleil, au large de l’archipel de Kerkenah, une terre basse qui émerge à peine de l’eau.

Selon le site de l’Unesco, la pêche à la charfiya est une technique de pêche traditionnelle, pratiquée aux îles Kerkennah, qui exploite passivement les conditions hydrographiques, le relief marin et les ressources naturelles sur mer comme sur terre.

La charfiya est une pêcherie fixe qui circonscrit, grâce à des murs de palmes fichées dans le fond marin, un champ triangulaire. Les poissons, entrainés par la marée descendante, s’engouffrent dans des chambres de capture puis dans des filets ou des nasses et ne peuvent plus en ressortir Contrairement à ceux pêchés à l’aide de chaluts qui raclent les fonds marins, les poissons restent vivants et à jeun dans les nasses jusqu’au moment de la levée.

Selon la coutume, la charfiya est installée et utilisée entre l’équinoxe d’automne et le mois de juin pour permettre à la faune marine de se régénérer. Chaque année, la reconstruction de ce dispositif est associée à des pratiques sociales, comme le partage d’un repas ou des prières. La pratique de la pêche à la charfiya suppose une excellente connaissance de la topographie sous-marine et des courants marins.

La plupart des habitants des Kerkennah apprennent à pêcher dès leur plus jeune âge. Il est aussi courant qu’un râїs transmette la pêcherie à son fils aîné pour que la famille en reste propriétaire.

Ce type de pêcherie aurait été ainsi nommé vraisemblablement en référence à la lignée de la famille Charfi qui aurait possédé pendant plusieurs générations, des pêcheries fixes de ce genre. En réalité, cette appellation est générique de plusieurs types de pêcheries fixes dont les noms varient selon leur envergure, leur emplacement et leur orientation, ainsi que la profondeur de la mer.

 

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Classement WTA : Ons Jabeur chute à la 61e place mondiale avant son entrée à Berlin

La joueuse de tennis tunisienne Ons Jabeur a continué sa chute au classement mondial WTA publié ce lundi, perdant 7 places supplémentaires pour se retrouver au 61e rang mondial.

Ons Jabeur participe actuellement au tournoi de Berlin (WTA 500) disputé sur gazon. Elle avait remporté son premier match des qualifications face à la Française Elsa Jacquemot (113e mondiale) sur le score de 2-1 (4-6, 7-5, 7-6), avant de s’incliner au deuxième tour contre la Chinoise Xinyu Wang (49e mondiale) sur le score de 1-2 (1-6, 6-3, 0-6).

Cependant, elle a été repêchée comme “lucky loser” pour intégrer le tableau principal.

Elle affronte, lundi, au premier tour du tableau principal l’Américaine Caroline Dolehide, classée 64e mondiale.

Il est à rappeler qu’Ons Jabeur avait remporté le tournoi de Berlin en 2022.

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Inflation en Tunisie : quand les chiffres rassurent… mais la réalité inquiète

inflationLe recul officiel de l’inflation ne se traduit pas dans le quotidien des Tunisiens. Derrière les statistiques, une consommation en chute libre, des produits de base hors de prix, et une Banque centrale qui refuse d’associer sa politique monétaire. Aucune relation de cause à effet lorsque nous voyons l’inflation baisser, mais le pouvoir d’achat des Tunisiens reculer.

Selon les dernières données de l’Institut National de la Statistique (INS), l‘inflation poursuit sa baisse. Un signal a priori rassurant dans un contexte économique tendu. Pourtant, ce recul apparent des prix est largement contredit par la perception des consommateurs. Dans les marchés, les rayons des supermarchés, ou encore chez les prestataires de services, le sentiment dominant est sans équivoque : la vie devient chaque mois plus chère. Derrière ce paradoxe se cache une réalité plus complexe. Les Tunisiens ne consomment plus comme avant. Ils diminuent, rognent, renoncent. Le panier de consommation réelle s’est contracté, laissant place à une forme invisible d’appauvrissement généralisé.

Des hausses ciblées sur les produits essentiels

Les chiffres détaillés de l’INS viennent nuancer l’annonce d’un recul de l’inflation. En glissement annuel, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 6,7 %. Certains produits ont connu des flambées spectaculaires : légumes frais (+25,3 %), fruits frais (+22,8 %), viande d’agneau (+19,8 %) ou poisson frais (+10,8 %). À l’inverse, les huiles alimentaires ont baissé de 22,2 %, tout comme les œufs (-5,1 %), mais ces produits ne suffisent pas à alléger le panier global. Les produits manufacturés ne sont pas en reste, avec une hausse annuelle de 5,2 %, tirée par l’habillement (+9,4 %) et les produits d’entretien courant (+4,9 %). Quant aux services, ils ont augmenté de 4,6 %, notamment dans les restaurants, cafés et hôtels (+10,8 %).

“Le recul officiel de l’inflation ne se traduit pas dans le quotidien des Tunisiens.”

Ce constat pose une question de fond : si l’inflation baisse, comment expliquer l’explosion du prix des produits de première nécessité ? La réponse pourrait bien résider dans une transformation silencieuse des habitudes de consommation. Une part croissante de la population ne mange plus de viande rouge, limite sa consommation de fruits, se passe de poisson ou réduit les soins médicaux. Non pas par choix, mais par nécessité.

Un indice des prix à interroger

Ce décalage entre la statistique et le vécu conduit à s’interroger sur la méthodologie adoptée par l’INS. Quelle base de calcul est utilisée pour l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) ? Reflète-t-il réellement le panier moyen des ménages en 2025 ? Les prix pris en compte sont-ils les plus bas, les plus hauts, ou les moyennes nationales ? Le panier de référence a-t-il été actualisé pour correspondre aux nouvelles habitudes imposées par la crise du pouvoir d’achat ? Ces questions ne sont pas anodines. Elles touchent à la crédibilité même des institutions chargées de produire les indicateurs macroéconomiques. Sans transparence méthodologique, les données perdent leur pouvoir explicatif. Pire : elles alimentent un sentiment de déconnexion croissant entre les discours officiels et la réalité du terrain.

Un directeur taux sous tension

Autre sujet d’incompréhension : la Banque Centrale de Tunisie (BCT) refuse toujours d’abaisser son taux directeur, malgré le reflux apparent de l’inflation. Cette position suscite des critiques de plus en plus vives chez les économistes et observateurs de la vie économique. Moktar Lamari, économiste tunisien sis au Canada, va plus loin. Il estime que les chiffres de l’inflation sont « majorés artificiellement » de 75 à 200 points de base, et que l’inflation réelle se situerait plutôt autour de 4 %, et non de 5,5 %. Il plaide pour une baisse immédiate du taux directeur de 100 points de base. Pourquoi ? Pour au moins deux raisons : d’abord parce que l’inflation tunisienne est essentiellement importée et suit donc la tendance mondiale ; ensuite, parce que maintenir un taux élevé pénalise lourdement l’investissement privé et le crédit à la consommation.

“Une part croissante de la population ne mange plus de viande rouge, limite sa consommation de fruits, se passe de poisson ou réduit les soins médicaux. Non pas par choix, mais par nécessité.”

Pression politique et besoin de relance

Du côté politique aussi, le ton se durcit. Inspiré par les exemples américains ou européens, il y a des appels à une baisse substantielle des taux. Selon des sources proches du pouvoir exécutif, l’idée fait son chemin. Il s’agit de relâcher la pression monétaire pour stimuler la relance. Dans le contexte présent, les préparatifs du budget 2026 nécessiteraient une mobilisation accumulée des liquidités, aussi bien publiques que privées. L’Europe a déjà abaissé ses taux directeurs de manière significative, rendant l’argent moins cher. Par effet de balancier, la Tunisie risque de rester à contre-courant si elle ne réagit pas rapidement. Le coût du crédit reste un frein majeur à l’investissement productif et à la consommation intérieure, deux leviers essentiels de la croissance.

“Sans transparence méthodologique, les données perdent leur pouvoir explicatif.”

Vers un sursaut de cohérence et de confiance ?

Ce débat sur l’inflation et les taux d’intérêt dépassent les chiffres. Il révèle une crise de confiance plus profonde entre les institutions économiques et les citoyens. Il est urgent de réconcilier les données officielles avec la réalité vécue. Cela passe par une révision des outils statistiques, une meilleure communication sur les choix méthodologiques, et une politique monétaire cohérente avec les besoins du pays. Mais tout n’est pas figé. Des voix s’élèvent, les débats s’ouvrent, et les comparaisons internationales offrent des pistes concrètes. Si la Tunisie parvient à conjuguer rigueur méthodologique, courage politique et écoute des réalités sociales, elle peut encore transformer ce moment d’inquiétude en opportunité de réforme. Car derrière les tensions du moment se dessine peut-être une chance de repartir sur des bases plus justes, plus transparentes, et plus solidaires.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • L’inflation officielle baisse en Tunisie, mais le pouvoir d’achat des citoyens se dégrade.
  • Malgré les statistiques, les prix des produits essentiels comme les légumes et la viande augmentent fortement.
  • Cette situation conduit les ménages à réduire drastiquement leur consommation.
  • La méthodologie de calcul de l’Indice des Prix à la Consommation est remise en question.
  • La Banque Centrale de Tunisie est sous pression pour abaisser son taux directeur, jugé trop élevé.
  • Un réalignement des politiques économiques avec la réalité sociale est crucial pour restaurer la confiance.

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“NAJAH -Hayett Assurances-” : Investissez dès maintenant dans l’avenir de vos enfants

Assurance NAJAH est une nouvelle solution d’assurance spécialement conçue pour financer les études supérieures et faciliter l’entrée dans la vie active des enfants.

Dans un contexte où les coûts de l’éducation continuent de croître, Assurance NAJAH se positionne comme une réponse flexible et adaptée à tous les budgets.

Une formule flexible et accessible

Assurance NAJAH permet aux parents de constituer une bourse pour leurs enfants dès aujourd’hui.

Les souscripteurs peuvent déterminer l’âge auquel leur enfant commencera à bénéficier de la bourse, ainsi que la durée et le montant de celle‑ci. Cette flexibilité permet de répondre aux besoins spécifiques de chaque famille.

Des garanties multiples pour une tranquillité d’esprit

En plus de l’épargne, Assurance NAJAH propose des garanties complémentaires en option, assurant des bourses en cas de décès du souscripteur. Cela garantit que, même en cas de malheur, l’avenir financier de l’enfant sera protégé.

Un rendement attractif et sécurisé

Avec Assurance NAJAH, l’épargne est rémunérée à un taux de rendement minimum garanti, annoncé chaque année par Assurances Hayett.  De plus, une participation aux bénéfices, représentant au moins 90% du taux de rendement des fonds gérés, s’ajoute à ce rendement, offrant ainsi une croissance stable de l’épargne.

Une épargne disponible à tout moment

Assurance NAJAH offre également la possibilité d’obtenir une avance, de réaliser un rachat partiel ou de demander le rachat total de l’épargne en cas de besoin de trésorerie.

Une lettre d’information annuelle, envoyée dès que le contrat atteint deux ans, permet de suivre l’évolution de la bourse assurée.

À propos d’Assurances Hayett

Assurances Hayett est un leader dans le secteur de l’assurance vie en Tunisie, proposant une gamme complète de produits d’assurance pour les particuliers et les entreprises. Avec une mission axée sur l’innovation et la fiabilité, Assurances Hayett continue d’offrir des solutions adaptées aux besoins de ses clients.

Pour plus d’informations sur Assurance NAJAH, visitez notre site web 

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Soutien aux exploitants agricoles : Échelonnement des dettes

Le 30 mai 2025, les ministres des Finances, des Domaines de l’État et des Affaires foncières, et de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime ont conjointement publié une circulaire essentielle. Celle-ci vise à apporter un soutien concret aux exploitants des biens domaniaux rencontrant des difficultés financières.

Objectifs et mesures clés

Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale d’optimisation de l’exploitation des biens de l’État et de renforcement de leur rôle économique. Elle vise également à soutenir les projets publics et à garantir la pérennité des entreprises et des emplois associés.

La circulaire prévoit notamment la possibilité pour les exploitants des terres domaniales d’échelonner leurs dettes. Pour bénéficier de cette mesure, une demande écrite et motivée doit être adressée au receveur des finances compétent, en coordination avec les services régionaux du ministère des Domaines de l’État. Il est à noter que cette procédure est accessible même si le contrat d’exploitation est arrivé à échéance. Cependant, le montant de chaque échéance mensuelle ne pourra être inférieur au montant mensuel du loyer annuel initialement fixé. Cette facilité de paiement est une mesure de soutien à la trésorerie des exploitants et ne constitue pas une régularisation définitive de la dette.

Renforcement de la coordination et du recouvrement

La circulaire instaure également une régularité dans le fonctionnement de la commission régionale permanente de coordination entre les différentes structures impliquées dans le recouvrement des recettes domaniales. Cette commission se réunira désormais tous les trois mois, ou en cas de besoin, à l’initiative du trésorier régional. Sa mission principale sera d’identifier les obstacles au recouvrement des redevances dues à l’État et de favoriser l’échange d’informations entre les services concernés, afin d’améliorer l’efficacité du recouvrement.

Abou SARRA

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Point Doc 2025 : la Cité de la Culture accueille un festival autour du documentaire et des enjeux environnementaux

La Cité de la Culture à Tunis vibrera au rythme du cinéma documentaire du 19 au 21 juin à l’occasion de la 5ᵉ édition du festival Focus sur le documentaire (Point Doc). Placé sous le thème « Dialogue entre le cinéma documentaire et les enjeux environnementaux », cet événement promet d’être un carrefour d’idées et de créations engagées.

Organisé par Doc House, le festival réunira des cinéastes, des experts internationaux et des représentants d’institutions culturelles autour d’une programmation riche en projections et débats. L’objectif : Éveiller les consciences sur les défis écologiques et explorer, à travers le prisme du documentaire, les interactions entre l’humain et son environnement.

Cette édition se veut un laboratoire de réflexion collective, où des œuvres documentaires serviront de catalyseurs pour imaginer des solutions durables et inspirer l’action. Les échanges mettront en lumière des récits puissants, capables de fédérer autour d’un avenir commun.

Fondée en 2018 par un collectif d’artistes et de professionnels de la culture, Doc House s’impose comme une organisation indépendante à but non lucratif dédiée à la promotion du cinéma documentaire en Tunisie et en Afrique du Nord.

L’association œuvre pour la production, la distribution et la mise en réseau professionnelle dans ce secteur artistique en pleine expansion régionale.

Le festival Point Doc confirme ainsi son statut de rendez-vous incontournable pour les passionnés du genre documentaire et les acteurs engagés dans la sensibilisation environnementale par l’image.

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Santé, environnement et animaux : la Tunisie plaide pour une approche intégrée dans la région MENA

Le ministre de la santé Mustapha Ferjani a appelé samedi à la nécessité de mettre en place des réseaux spécialisés et intégrés regroupant des médecins, des pharmaciens, des médecins vétérinaires et des spécialistes dans le secteur de l’environnement en vue d’élaborer des plans et des programmes communs et d’établir des recherches académiques unifiées dans les universités, à même de renforcer l’approche “Une seule santé”.

S’exprimant à l’ouverture de la conférence régionale “une seule santé” dans la région MENA qu’abrite la Tunisie les 14 et 15 juin 2025 avec la participation de plusieurs ministres et des responsables de haut niveau venus de 14 pays, Ferjani a souligné la nécessité de transformer les discussions et les idées issues de cette conférence en actions concrètes.

Dans ce contexte, il a plaidé en faveur de l’adoption de “la déclaration de Carthage”, qui sera présentée aux conférenciers, au premier jour des travaux. Ce document vise à consolider la coordination à l’échelle régionale en vue de faire face aux menaces pouvant atteindre les humains, les animaux et l’environnement, dans le contexte des changements climatiques rapides et la lutte contre les microbes antibactériens.

Le ministre de la santé a précisé que cette conférence a pour objectif d’établir une feuille de route à l’échelle régionale et nationale, par le biais de la coordination des politiques, l’harmonisation des législations et des programmes, afin de lutter de manière efficiente contre les maladies émergentes menaçant la santé des humains, des animaux et des écosystèmes.

A noter que la conférence régionale “une seule santé” a été organisée par le gouvernement tunisien avec le soutien de la banque mondiale et en partenariat avec l’organisation mondiale de la santé (OMS), le programme des nations unis pour l’environnement, l’organisation de la FAO, l’organisation mondiale pour la santé des animaux.

Y prennent part, plusieurs ministres de la santé, de l’agriculture et de l’environnement et des responsables de haut niveau, ainsi que des directeurs généraux et des représentants des ministères concernés et de responsables d’agences onusiennes.

Il convient de rappeler que « la Déclaration de Carthage pour Une Seule Santé », est un pacte commun entre les ministères de la Santé, de l’Agriculture et de l’Environnement. Ce document, déjà transmis aux pays participants, vise à établir les principes fondamentaux de l’approche « Une seule santé » dans un esprit d’engagement collectif des parties prenantes, a indiqué le président du comité scientifique de la conférence Hechmi Louzir, au cours d’une conférence de presse tenue jeudi dernier.

La conférence régionale “Une seule santé”, a pour objectif de renforcer les partenariats et de favoriser l’échange des expériences afin d’aboutir à des recommandations concrètes et d’élaborer des stratégies efficaces de lutte contre les pandémies qui menacent la vie des humains et des animaux.

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Tennis de table : le Tunisien Wassim Essid médaillé d’argent en double mixte U19 en Norvège

Le jeune pongiste Tunisien Wassim Essid a remporté la médaille d’argent en double mixte (U19) lors de l’édition 2025 des Internationaux de la jeunesse, organisés à Sandefjord, en Norvège.

En finale, le duo composé d’Essid et de la Portugaise Julia Leal s’est incliné face à la paire de Taipei chinois (shen Hsin-Chih / Chen Min-Hsin) en trois sets (0-3).

Plus tôt dans la compétition, le tandem tuniso-portugais s’était qualifié pour la finale après une victoire convaincante (3-1) contre les Polonais Artur Gromek et Natalia Bogdanowicz.

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Algérie : Belgacem Tabaï préside la Commission des normes à la Conférence internationale du Travail 2025

L’Algérie, représentée par le Conseiller auprès de la Mission permanente auprès de l’Office des Nations unies à Genève, M. Belgacem Tabaï, a présidé la Commission de l’application des normes internationales du travail dans le cadre des travaux de la 113
session de la Conférence internationale du Travail, qui s’est tenue à Genève (Suisse) du 3 au 13 juin en cours.

Dans son allocution à l’occasion de l’adoption du rapport de la Commission, le président de la Commission a souligné que “cette élection reflète la confiance dont jouit l’Algérie auprès des Etats membres et des partenaires sociaux”.

Il a également rappelé que “la Commission de l’application des normes constitue l’un des piliers fondamentaux du système de contrôle de l’OIT depuis 1926, en tant qu’espace tripartite consacré au respect des normes internationales et à la promotion des droits fondamentaux des travailleurs”.

 

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Judo – Mondiaux 2025 : fin de parcours pour Oumaima Bdioui en -48 kg à Budapest

La Tunisienne Oumaima Bdioui a été éliminée en huitièmes de finale de la catégorie des -48 kg des championnats du monde seniors de judo, organisés à Budapest (Hongrie), après sa défaite, vendredi, devant la Japonaise Koga Wakana.

Lors des deux premiers tours, Bdioui a battu respectivement la Roumaine Laura Bogdan et la Colombienne Lasso Erika.

Les Mondiaux de Budapest, organisés du 13 au 19 juin, réunissent quelques 563 judokas représentant 93 pays.

Outre Oumaima Bdioui, la Tunisie est représentée par Arij Akab (-78 kg) et Siwar Dhaouadi (78 kg), chez les dames, et par Alaeddine Ben Chelbi (-73 kg) et Koussay Ben Gharss (-100 kg) chez les hommes.

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L’Office de Rjim Maatoug pour le développement du Sud et du Sahara tient sa première réunion

Le ministre de la défense nationale, Khaled Shili, a présidé, vendredi, au siège du département, la première réunion du conseil de l’établissement de l’Office de Rjim Maatoug pour le développement du Sud et du Sahara, en présence du directeur général de l’Office et des représentants des ministères et des organismes concernés.

Lors de cette réunion, cite un communiqué du département, le ministre a rappelé la teneur du décret n° 247 du 8 mai 2025, texte qui a changé la dénomination de l’Office pour le développement de Rjim Maatoug pour devenir désormais « Office de Rjim Maatoug pour le développement du Sud et du Sahara » et a élargi son champ d’intervention ainsi que ses attributions.

Il a dans ce contexte souligné que la mise en œuvre effective de ce texte réglementaire commande impérativement de mobiliser les efforts des différentes parties intervenantes, dont notamment, les ministères et les organismes publics concernés.

Le ministre a, par ailleurs, précisé que la mise en œuvre de ce texte dans la pratique nécessite la mise en place d’un « plan d’action intégré, réaliste et ciblé » permettant de garantir la réussite de ce projet qui couvre désormais l’ensemble des régions du sud et du Sahara tunisiens.

Il a ajouté que cette nouvelle expérience de développement vient refléter « une approche intégrée » centrée dans sa substance autour de l’esprit du compter sur soi.

Elle s’inscrit également dans la perspective de traiter les conditions socio-économiques avec toute l’efficacité requise, à travers l’intégration des régions reculées dans les choix de développement et la consécration du rôle social de l’État.

Dans ce contexte, explique le ministre, le projet s’efforcera de prendre en charge les catégories vulnérables, de lutter contre le chômage et de réduire incidences découlant du décrochage scolaire précoce.

Pour ce faire, le ministre a insisté sur l’impératif de procéder à une sélection poussée des projets éligibles dans le cadre de cette expérience afin que de garantir leur impact positif sur les habitants de ces régions.

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Santé en Tunisie : un plan 2026-2030 pour garantir l’accès équitable aux soins

La réalisation d’un nouveau plan de développement sanitaire (2026-2030), à partir des besoins des régions, a été au centre d’une séance de travail tenue ce vendredi au siège du ministère de la santé avec la participation de représentants du ministère de l’Économie et de la Planification ainsi que des directeurs régionaux de la santé, par visioconférence.

Selon le ministre de la santé, Mustapha Ferjani, ce nouveau plan sera axé sur la garantie du droit du citoyen à l’accès à la santé dans toutes les régions et ce, conformément à la vision du Président de la République, lit-on dans un communiqué du département.

Il s’agit notamment de renforcer la prévention et la sécurité sanitaire, d’améliorer l’accès équitable et sûr aux services de santé, de garantir une couverture sanitaire universelle, d’accélérer la transformation numérique du secteur, et de faire de la santé un levier de développement économique et social.

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Tunisie : un programme national pour lutter contre la maltraitance des seniors

La Tunisie célèbre dimanche prochain la journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées qui coïncide avec le 15 juin de chaque année.

A cette occasion, une réunion de travail s’est tenue vendredi au siège du ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées consacrée au programme mis au point par le ministère pour la célébration de cette journée, en consécration des constantes et des fondements de l’état social, selon un communiqué publié par le ministère.

Au cours de cette réunion, la ministre de la famille Asma Jebri a appelé à la nécessité de mettre en œuvre ce programme élaboré aux plans national et régional pour sensibiliser les citoyens aux pratiques de maltraitance des personnes âgées, rappelant l’importance de préserver leurs droits et dignité, à travers des activités à dimensions sociales et de sensibilisation.

“La protection des personnes âgées ne se limite pas uniquement aux politiques publiques, aux législations et aux programmes a-t-elle indiqué, précisant qu’il était fondamental d’éduquer les enfants, dès leur plus jeunes âge, au respect des séniors, d’enraciner la culture de la bientraitance au sein de la famille et de lutter contre toutes formes de négligence et de maltraitance des personnes âgées”.

Jebri a relevé que ces valeurs contribuent à la cohésion familiale et à l’édification d’une société solidaire, et valorisent les acquis et les expérience des anciennes générations.

A l’occasion de cette journée, une stratégie de communication sera mise en œuvre par le ministère de la famille à travers les médias et les supports numériques.

La ministre de la famille a souligné que la célébration par la Tunisie de la journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées, réitère l’attachement de notre pays à concrétiser ses choix constants visant à consolider la place privilégiée des personnes âgées dans le contexte d’une société équilibrée et solidaire, dans laquelle ces personnes bénéficient de leurs droits, de la prise en charge et de la protection.

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ATB-Prix arabe Mustapha Azzouz 2025 : Palmarès complet

Les activités de clôture de la 16ème édition du Prix arabe Mustapha Azzouz de littérature pour enfants 2025 se sont déroulées récemment sur deux jours à la Cité de la Culture de Tunis, capitale.

Cet événement a été organisé en partenariat entre le Forum de la Littérature pour Enfants et l’Arab Tunisian Bank (ATB).

Le jury, présidé par l’écrivaine Nafla Dhahab et composé des écrivains Amal Mokhtar, Professeur Mohamed Al-Qadi, Hedi Khadhraoui, et du chercheur Fathi Ben Maamer, a tenu une série de réunions pour examiner 117 textes soumis par des auteurs et créateurs de littérature pour adolescents, ainsi que 22 textes créatifs écrits par de jeunes auteurs.

C’est lors de la cérémonie de clôture de haut niveau sur les lauréats des différentes catégories ont été dévoilés et récompensés.

L’écrivaine tunisienne Ichraf Ben Mourad, résidant au Qatar, a remporté le premier prix, d’une valeur de 12 000 dinars tunisiens (DT), pour son roman « Rêve de Lumière » (حلم نور).

Le deuxième prix, d’une valeur de 8 000 DT, a été attribué au roman « Couleurs de la Vie » (ألوان الحياة) de l’écrivaine tunisienne Basma Ghandouzi.

Quant au troisième prix, doté de 5 000 DT, il a été décerné à l’écrivain tunisien Ibrahim Riahi pour son roman « Le Garçon à l’œil paresseux » (الفتى ذو العين الكسولة).

Par ailleurs, le jury a remis trois prix financiers d’une valeur de 1 000 DT à chacun aux jeunes lauréats du concours destiné aux adolescents… Il s’agit de :

Nourcine Charfi d’Algérie pour son histoire « Les Graines d’Olivier » (بذور الزيتون),

de son compatriote Moatassam Billah Wathek Midani pour son roman « Vivons avec Respect » (لنعش باحترام),

et d’Islam Majoul de Tunisie pour son histoire « Là où est la Liberté… là est la Patrie » (حيث تكون الحرية.. يكون الوطن).

Au cours de la cérémonie de clôture, un hommage posthume a été rendu à feu Faraj Chouchane, éminent homme de culture et de médias, et ancien conseiller scientifique du Prix.

Madame Anissa Bouhajba Saâdaoui, ancienne directrice de la communication à l’Arab Tunisian Bank, a également été honorée en reconnaissance à l’importance de son rôle dans la création et le développement du Prix arabe Mustapha Azzouz de littérature pour enfants, et pour avoir encouragé le soutien régulier de la banque.

Les activités de clôture avaient débuté par l’accueil de 60 enfants ayant participé à trois ateliers organisés en marge de l’événement, en coopération et en partenariat avec le Ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes Âgées.

Cela a créé une atmosphère de carnaval rafraîchissante pour le Forum arabe de littérature pour enfants, dont l’ouverture a été supervisée par le Dr. Mohamed Ait Mihoub, président du Forum de la Littérature pour Enfants, et Madame Jamila Bel Tayeb, Directrice Générale de l’Enfance.

Cette année, le forum s’est penché sur le thème de « L’humour, la comédie et le jeu dans la création destinée aux enfants », et a présenté dix interventions scientifiques par les chercheurs Mohamed El Mai, Samia Dridi, El Idy Jallouli (Algérie), Chafik Jendoubi, Adel Khadhra, Noureddine Krediss, Moawia Al Farjani, Ridha Ben Salah, Ali Boujdidi et Soumaya Ben Salem.

Site web : ATB

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