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IDE : que révÚle le rapport de la Cnuced sur la Tunisie ?

Investissement IDELa ConfĂ©rence des Nations unies pour le commerce et le dĂ©veloppement (Cnuced) a publiĂ©, rĂ©cemment, un rapport accablant sur la politique d’investissement en Tunisie. Dans ce document, l’agence onusienne spĂ©cialisĂ©e dans les tendances des flux d’investissement direct Ă©tranger (IDE) dans le monde revient sur le cadre juridique, rĂ©glementaire et institutionnel relatif Ă  l’investissement en Tunisie. Elle y Ă©met des recommandations visant Ă  amĂ©liorer l’attractivitĂ© du site Tunisie pour les investisseurs Ă©trangers.

Potentiel réel, attractivité en recul

Le rapport rappelle nĂ©anmoins le potentiel productif important dont jouit le site Tunisie de par sa position gĂ©ographique stratĂ©gique, son Ă©conomie diversifiĂ©e et sa main-d’Ɠuvre qualifiĂ©e. Il estime que des rĂ©formes structurelles sont nĂ©cessaires pour renforcer son attractivitĂ©.

Les chiffres : une tendance Ă  la baisse

Selon la Cnuced, le taux d’investissement (public et privĂ©) en Tunisie s’est repliĂ© aux alentours de 16 % du PIB durant la pĂ©riode 2020-2024, contre 19,3 % en 2016. La Cnuced ajoute que « les IDE qui dĂ©passaient rĂ©guliĂšrement 1 milliard de dollars annuellement entre 2006 et 2015, se sont contractĂ©s Ă  environ 700 millions de dollars par an depuis 2020 ».

« Les IDE dépassaient réguliÚrement 1 milliard de dollars avant 2015 ; ils plafonnent à 700 millions depuis 2020. »

 

Par secteur, les IDE mobilisĂ©s ont profitĂ© principalement Ă  l’industrie manufacturiĂšre exportatrice (plus de la moitiĂ© des IDE durant la pĂ©riode 2020-2023). En revanche, les segments Ă  forte valeur ajoutĂ©e (haute technologie) restent peu dĂ©veloppĂ©s.

Conséquences économiques et sociales

Ce trend baissier des IDE a freinĂ© la croissance Ă©conomique du pays (taux de croissance moyen de 2,2 % sur 2004-2022, contre 5,5 % en moyenne pour les pays Ă  revenu intermĂ©diaire). Il s’est traduit, Ă©galement, par un chĂŽmage structurellement Ă©levĂ© (15 % en 2023) ainsi qu’une prĂ©valence de l’économie informelle (entre 27 et 49 % de l’emploi et prĂšs de 35 % du PIB selon la Cnuced).

Comparaison régionale défavorable

Comparativement avec des pays voisins, d’aprĂšs les donnĂ©es statistiques publiĂ©es par le rapport, les flux entrants moyens d’IDE ont baissĂ© de 974 millions de dollars (2014-2018) Ă  728 millions de dollars (2019-2023). Ainsi, notre pays se situe en bas de la liste des pays comparateurs, notamment l’Égypte, dont le flux moyen des IDE dĂ©passe les 8,2 milliards de dollars, et le Maroc avec un flux de l’ordre de 1,7 milliard de dollars.

Un climat d’affaires dĂ©gradĂ©

La Cnuced explique le recul des IDE en Tunisie par plusieurs facteurs. Le rapport commence par pointer du doigt la complexitĂ© administrative (rĂ©gime des autorisations et multiplication des acteurs institutionnels). Selon le rapport, ces barriĂšres ont entravĂ©, de maniĂšre significative, l’attraction des investisseurs.

Le document Ă©voque Ă©galement la faible proportion de la diaspora (environ 10 %) qui lance des projets d’investissement, l’accĂšs difficile au foncier et le retard qu’accuse le site en matiĂšre de digitalisation.

« Le chĂŽmage structurellement Ă©levĂ© et l’économie informelle reflĂštent les failles du modĂšle d’investissement. »

 

Autre facteur citĂ© par le rapport : les restrictions aux mouvements de capitaux du code de change. D’aprĂšs la Cnuced, ce code impose de fortes contraintes aux entreprises off-shore et on-shore, particuliĂšrement en ce qui concerne le transfert, le rapatriement des bĂ©nĂ©fices et le financement extĂ©rieur.

Le document Ă©numĂšre d’autres faiblesses : ambiguĂŻtĂ©s et imprĂ©cisions du cadre juridique relatif au droit du travail, Ă  l’environnement et Ă  la concurrence, et dĂ©ficit de capacitĂ© institutionnelle pour en assurer la mise en Ɠuvre.

Les recommandations de la Cnuced

Le rapport suggĂšre d’inviter les banques Ă  simplifier les procĂ©dures d’accĂšs au crĂ©dit ; Ă  renforcer et promouvoir les dispositifs spĂ©cifiques pour accompagner les TPME et startups dans leurs phases de croissance ; et Ă  dĂ©velopper des mĂ©canismes pour les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap.

Les recommandations portent aussi sur la mise en place de budgets dĂ©diĂ©s Ă  l’innovation, l’encouragement des partenariats entre gouvernement, secteur privĂ© et universitĂ©s, et le dĂ©veloppement de fonds de garantie au profit des secteurs prioritaires.

La Cnuced propose Ă©galement de crĂ©er des fonds d’investissement pour les secteurs prioritaires, dans lesquels la diaspora pourrait contribuer, et d’élargir les sources de financement de projets structurants via les PPP.

« La Cnuced recommande de supprimer la carte de commerçant Ă©tranger et d’unifier le traitement des investisseurs. »

 

Enfin, elle invite les autoritĂ©s tunisiennes Ă  simplifier le cadre rĂ©glementaire, notamment en supprimant la carte de commerçant Ă©tranger et les disparitĂ©s entre off-shore et on-shore, dans l’objectif de garantir un traitement Ă©galitaire aux investisseurs.

Le rapport revient aussi sur la nĂ©cessitĂ© de renforcer la gouvernance autour de la politique d’attractivitĂ©, notamment via un guichet unique et une meilleure coordination institutionnelle.

Un regard critique sur le rapport

Par-delĂ  ces indicateurs et recommandations, nous pensons, pour notre part, que le rapport de la Cnuced est incomplet, voire quelque part non objectif. Et pour cause : il ne prend pas en considĂ©ration l’instabilitĂ© politique de ces quinze derniĂšres annĂ©es, ni l’embargo de fait imposĂ© par plusieurs bailleurs de fonds, dont le FMI.

Abou SARRA

INDICATEURS CLÉS

  • Taux d’investissement en Tunisie : 16 % du PIB (2020-2024) contre 19,3 % en 2016.
  • IDE annuels : 700 millions USD (2020-2023), contre plus de 1 milliard entre 2006 et 2015.
  • Croissance Ă©conomique moyenne : 2,2 % (2004-2022) en Tunisie, contre 5,5 % dans les pays comparables.
  • ChĂŽmage en 2023 : 15 %.
  • Part de l’économie informelle : jusqu’à 49 % de l’emploi et 35 % du PIB.

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BTK BANK dévoile son nouveau service « Super Facilité », une nouvelle Úre de Buy Now Pay Later en TUNISIE

Payer par facilitĂ©, en moins d’une minute, sans paperasse ni dĂ©placement, est dĂ©sormais possible grĂące Ă  Super FacilitĂ©.

BTK BANK est fiĂšre d’annoncer aujourd’hui le lancement de “Super FacilitĂ©â€, une nouvelle modalitĂ© de paiement fractionnĂ© pensĂ©e pour dĂ©mocratiser l’accĂšs au paiement par facilitĂ©, en le rendant instantanĂ©, simple et inclusif et conçue pour rĂ©pondre aux attentes d’une clientĂšle en quĂȘte d’alternative flexible permettant d’étaler les paiements en toute simplicitĂ©.

BTK BANK révolutionne le paiement fractionné avec Super Facilité

L’innovation majeure rĂ©side dans la rapiditĂ© d’accĂšs aux paiements par facilitĂ© et l’automatisation de l’octroi :

En moins d’une minute et Ă  travers Super FacilitĂ©, le client planifie son paiement sur l’application et le finalise instantanĂ©ment chez tout commerçant Ă©quipĂ© par un TPE ou mĂȘme sur les sites e-commerce, garantissant une accessibilitĂ© maximale.

Le contrÎle total est laissé au client : il sélectionne librement, par un simple scroll, la durée de remboursement (de 2 à 12 fois) et la date de prélÚvement mensuel.

Sans dĂ©lai d’attente, formalitĂ©s ou dĂ©placement en agence : Les clients Ă©ligibles disposent automatiquement d’un plafond utilisable immĂ©diatement. Ce plafond peut atteindre jusqu’à 40 000 TND et les critĂšres ont Ă©tĂ© assouplis pour favoriser une inclusion financiĂšre Ă©largie, couvrant diffĂ©rentes tranches salariales.

Ce n’est certes pas la premiĂšre offre de paiement diffĂ©rĂ©, mais « Super FacilitĂ© » s’impose comme la premiĂšre solution DIGITALE de Buy Now Pay Later en Tunisie.

Autre singularitĂ© : aucune carte additionnelle n’est requise. Le paiement par facilitĂ© s’effectue directement avec la carte bancaire habituelle du client, Ă©vitant ainsi la multiplication des cartes, tout en valorisant les cartes BTK BANK par l’élargissement de leurs fonctionnalitĂ©s.

Un levier pour l’économie et l’inclusion financiĂšre

Au-delĂ  de l’innovation technologique, BTK BANK confirme Ă  travers “Super FacilitĂ©â€ sa dĂ©marche de soutien Ă  l’activitĂ© Ă©conomique Ă  travers un mĂ©canisme Ă  la fois sĂ©curisĂ© pour la banque et conçu pour rĂ©pondre aux besoins des acteurs Ă©conomiques en matiĂšre de trĂ©sorerie.

– Pour les particuliers, cette solution constitue un outil de financement intelligent et accessible, facilitant les achats gĂ©nĂ©ralement difficiles Ă  effectuer au comptant.

-Pour les vendeurs de biens et services, qu’il s’agisse de commerçants, prestataires, Ă©tablissements Ă©ducatifs, de santĂ©, de tourisme, ou d’autres opĂ©rateurs, ils bĂ©nĂ©ficient d’un rĂšglement immĂ©diat sur des rĂšglements habituellement diffĂ©rĂ©s.

CĂŽtĂ© inclusion financiĂšre, Super FacilitĂ© en tant que booster de ventes, contribuera Ă  l’augmentation du taux d’équipement des TPE et au renforcement de l’usage des paiements par carte bancaire. Il permettra de maniĂšre directe Ă  l’accroissement de l’usage des Wallets Ă©tant donnĂ© que ce service est intĂ©grĂ© dans l’application BTK PAY initialement proposĂ©e comme solution de Mobile Payment.

Ce choix transforme donc BTK PAY en la 1Úre application mobile en Tunisie combinant une fonctionnalité de Buy Now Pay Later et un Wallet.

À cette occasion, l’application a Ă©tĂ© entiĂšrement repensĂ©e La refonte a portĂ© sur la clartĂ© des  interfaces, leur ergonomie et leur simplicitĂ© d’usage afin de garantir une expĂ©rience utilisateur intuitive.

Un positionnement stratĂ©gique au cƓur de l’innovation bancaire

InstantanĂ©e, flexible et inclusive, Super FacilitĂ© incarne l’engagement de BTK BANK Ă  accompagner l’évolution des usages et Ă  moderniser en profondeur l’offre bancaire.

Ce lancement s’inscrit dans une stratĂ©gie claire visant Ă  proposer des produits et services performants et Ă  forte valeur ajoutĂ©e pour l’ensemble de l’écosystĂšme, tout en repositionnant la banque Ă  l’avant-garde de l’innovation financiĂšre en Tunisie.

Il contribue également à accélérer la transition vers une économie plus connectée et ouverte aux nouveaux usages.

BTK BANK : une stratégie de transformation qui porte ses fruits

En misant sur des talents jeunes occupant des postes clĂ©s, mobilisĂ©s autour d’un pipeline de projets innovants pilotĂ©s sous l’égide d’une gouvernance solide, BTK BANK rĂ©colte les premiers rĂ©sultats concrets de son plan de transformation stratĂ©gique lancĂ© fin 2021.

Avec un rĂ©seau d’agences en constante Ă©volution pour renforcer la proximitĂ© client, un enchaĂźnement de lancements de produits et services innovants, une digitalisation du front et du back-office, un investissement stratĂ©gique dans l’infrastructure technologique pour gagner en agilitĂ©, une gouvernance des donnĂ©es et une volontĂ© collective d’aller de l’avant, BTK BANK confirme, aprĂšs trois exercices consĂ©cutifs positifs, la dynamique de redressement engagĂ©e et la soliditĂ© de sa trajectoire.

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La Hyundai STARIA 9 Places une expérience unique

Alpha Hyundai Motor, distributeur officiel de la marque automobile sud-coréenne Hyundai en Tunisie, annonce le lancement de la deuxiÚme édition de son roadshow national consacré au modÚle Hyundai STARIA 9 Places, à partir du 11 juin 2025.

AprĂšs une premiĂšre Ă©dition rĂ©ussie en juin 2022, cette nouvelle tournĂ©e s’inscrit dans la volontĂ© de Hyundai Tunisie de renforcer sa proximitĂ© avec les professionnels du transport collectif, en leur offrant l’opportunitĂ© de dĂ©couvrir et tester un vĂ©hicule pensĂ© pour leurs besoins spĂ©cifiques : confort, fiabilitĂ© et Ă©conomie.

Le Hyundai STARIA 9 Places, avec son design futuriste, sa motorisation performante et son habitabilitĂ© exceptionnelle, s’impose comme une rĂ©fĂ©rence pour les grands taxis et les louages mais aussi pour le secteur touristique. Ce roadshow permettra aux chauffeurs et exploitants de toutes les rĂ©gions du pays de vivre une expĂ©rience immersive du vĂ©hicule, Ă  travers des essais dynamiques et des prĂ©sentations techniques assurĂ©es par les Ă©quipes Hyundai.

Le planning dĂ©taillĂ© de la tournĂ©e, la fiche technique complĂšte du modĂšle, ainsi qu’une sĂ©lection de visuels sont disponibles en piĂšce jointe.

« À travers cette initiative, Hyundai Tunisie confirme son engagement Ă  proposer des solutions adaptĂ©es aux besoins du marchĂ© tunisien. Le STARIA 9 Places a Ă©tĂ© conçu pour rĂ©pondre aux attentes des professionnels du transport, en alliant innovation, espace, confort et maĂźtrise des coĂ»ts », dĂ©clare Mehdi Mahjoub, Directeur GĂ©nĂ©ral de Hyundai Tunisie.

Ce roadshow s’inscrit dans une sĂ©rie d’actions concrĂštes menĂ©es par Hyundai Tunisie pour accompagner ses clients au quotidien. La marque a rĂ©cemment renforcĂ© son rĂ©seau Ă  travers l’ouverture de nouveaux centres de services rapides, et poursuit ses efforts d’amĂ©lioration continue, rĂ©compensĂ©s par le titre de « Élu Service Client de l’AnnĂ©e 2025 » pour la quatriĂšme annĂ©e consĂ©cutive.

Avec plus de 20 agences rĂ©parties sur l’ensemble du territoire, Hyundai Tunisie offre Ă  ses clients proximitĂ©, rĂ©activitĂ© et expertise. Hyundai Tunisie continue Ă©galement Ă  assurer la tranquillitĂ© d’esprit grĂące Ă  une garantie constructeur de 5 ans, parmi les plus longues du marchĂ©.

Pour plus d’info, retrouvez-nous sur nos rĂ©seaux sociaux ou sur notre site officiel : www.hyundai.com.tn

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Ekuity Capital rejoint le New Era Fund I, portant le premier closing à 7 M€

UGFS-VC, sociĂ©tĂ© de gestion de capital-risque, annonce avec fiertĂ© l’entrĂ©e d’Ekuity Capital dans le tour de table du New Era Fund I, un fonds d’investissement Early Stage dĂ©diĂ© aux startups innovantes en Tunisie.

Avec cette souscription, Ekuity Capital rejoint les deux premiers investisseurs du fonds, Smart Capital et UGFS North Africa, portant le montant du premier closing Ă  7 millions d’euros, sur une taille cible de 15 millions d’euros.

New Era Fund I cible les startups technologiques en phase d’amorçage et de SĂ©rie A, avec un focus stratĂ©gique sur trois secteurs Ă  fort impact :

– L’intelligence artificielle (IA)
– La biotechnologie (Biotech)
– Les technologies vertes (GreenTech)

À propos d’Ekuity Capital

Ekuity Capital, anciennement connu sous le nom de Consortium Tuniso-KoweĂŻtien de DĂ©veloppement (CTKD), a Ă©tĂ© créé en 1976 sous la forme d’une joint-venture entre Kuwait Investment Authority (KIA), le fonds souverain de l’État du KoweĂŻt et le gouvernement Tunisien. Avec plus de 800 millions DT d’actifs, Ekuity Capital dĂ©tient actuellement des participations importantes dans un portefeuille d’environ 15 sociĂ©tĂ©s. Le premier objectif d’Ekuity Capital est de crĂ©er de la valeur en dĂ©veloppant des actifs Ă  long terme, en encourageant activement les entreprises Ă  rĂ©aliser des investissements gĂ©nĂ©rateurs de croissance et de rentabilitĂ©, et en accompagnant leurs acquisitions.

À propos de UGFS-VC

UGFS-VC est la filiale spĂ©cialisĂ©e en capital-risque de UGFS-NA (United Gulf Financial Services – North Africa). DĂ©diĂ©e Ă  l’accompagnement des startups innovantes Ă  fort potentiel, UGFS-VC s’appuie sur l’expertise, l’historique et le rĂ©seau de UGFS-NA, un acteur de rĂ©fĂ©rence du capital-investissement en Tunisie. Depuis plus de 15 ans, UGFS-NA a structurĂ© 20 fonds d’investissement, mobilisant un total de 240 millions de dinars tunisiens, et a investi dans plus de 100 startups et PME innovantes, contribuant activement au dĂ©veloppement de l’écosystĂšme entrepreneurial national.

GrĂące Ă  cette nouvelle Ă©tape, New Era Fund I renforce sa mission : accompagner la nouvelle gĂ©nĂ©ration d’entrepreneurs tunisiens et catalyser une croissance inclusive et durable Ă  travers l’innovation.

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Bourse de Tunis : le Tunindex recule de 0,99% tiré vers le bas par SFBT

Le marchĂ© boursier a entamĂ© la semaine sur une note morose. L’indice de rĂ©fĂ©rence s’est dĂ©lestĂ© lundi de -0.99 % Ă  10 126,24 points, dans un flux bien garni de 10,7 MD, alimentĂ© par une transaction de bloc d’une valeur de 4,7 MD portant sur le titre SFBT, selon l’intermĂ©diaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre TUNINVEST s’est offert la meilleure performance de la sĂ©ance. Dans un flux dĂ©risoire de 4 mille dinars, l’action de la SICAR a signĂ© une avancĂ©e de 3,8 % Ă  8,300 D.

Le titre SOTRAPIL a figurĂ© parmi les plus fortes hausses de la sĂ©ance. L’action du transporteur des hydrocarbures a inscrit une hausse de 2,9 % Ă  21,100 D. La valeur a drainĂ© des Ă©changes de l’ordre de 73 mille dinars.

Le titre ESSOUKNA s’est placĂ© en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du promoteur immobilier a reculĂ© de 4,4 % Ă  1,730 D dans un volume d’échange de 13 mille dinars.

Le titre Euro-Cycles a régressé de 3,8% à 12,700 D. La valeur a amassé un flux de 67 mille dinars sur la séance.

Le titre SFBT a drainĂ© le plus important volume de la sĂ©ance, soit 45% du total des Ă©changes de la sĂ©ance. L’action du spĂ©cialiste en boissons gazeuses et alcoolisĂ©es s’est effritĂ©e de 0,3 % Ă  12,000 D, en alimentant le marchĂ© avec des capitaux de 4,8 MD, grĂące Ă  une transaction de bloc d’une valeur de 4,7 MD.

 

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Habib Ayeb prĂ©pare “Vies de Femmes”, un documentaire en hommage aux actrices de l’agriculture en Tunisie

AprĂšs “Sirocco” (Sh’hili), tournĂ© entre la France, l’Italie, la Tunisie et le Maroc, et sorti en 2024 autour des enjeux du changement climatique, le gĂ©ographe et cinĂ©aste Habib Ayeb s’attelle Ă  un nouveau projet documentaire intitulĂ© “Vies de Femmes”.

L’objectif du film, selon le rĂ©alisateur, est de valoriser et de faire reconnaĂźtre l’importance des femmes dans l’ensemble de la chaĂźne alimentaire et dans l’agriculture en gĂ©nĂ©ral en mettant en lumiĂšre leurs rĂŽles variĂ©s et essentiels dans le monde rural et agricole. Que ce soit en tant que “propriĂ©taires, locataires, ouvriĂšres, pĂȘcheuses ou cuisiniĂšres nourriciĂšres, ces femmes jouent un rĂŽle central dans les chaĂźnes agricoles, alimentaires, sociales, Ă©conomiques et Ă©cologiques”.

Habib Ayeb cherche Ă  donner la parole Ă  cette catĂ©gorie de femmes car explique-t-il dans la note d’intention “Les milliers de femmes du monde agricole, qui travaillent sans relĂąche et sans rien demander en retour, mĂ©ritent d’ĂȘtre vues et entendues”.

L’origine de ce projet, actuellement en phase de production, puise dans un souvenir personnel : “Quelques annĂ©es Ă  peine avant sa disparition Ă  un peu moins de 90 ans, ma mĂšre ne ratait jamais la saison de la cueillette des olives. Alors que des bien plus jeunes se limitaient aux branches Ă  portĂ©e de main, ma mĂšre Ă©tait la premiĂšre Ă  aller Ă  la recherche des branches les plus hautes
 Et de son sommet elle commandait toute la troupe et grondait les enfants quand ils marchaient sur les olives tombĂ©es par terre
”.

L’idĂ©e est de dresser des portraits dĂ©taillĂ©s de femmes engagĂ©es dans l’agriculture, la pĂȘche ou la transformation alimentaire, Ă  travers une approche ethnographique mĂȘlant observation directe et immersion participative, pour mettre en Ă©vidence l’importance des savoirs agricoles et alimentaires dĂ©tenus par les femmes dans les milieux ruraux et paysans, notamment les femmes dans les larges steppes du sud, les femmes des bergers, les femmes de Kerkennah (les pĂȘcheuses et les laggata-s qui “ramassent les palourdes”) ou encore les femmes de Oued Sbaihiyya Ă  Zaghouan (association de femmes agricultrices) etc.

Il s’agit Ă©galement d’un travail sur la mĂ©moire. Donner la parole aux femmes ĂągĂ©es, afin d’évoquer leur mĂ©moire de paysannes, d’épouses, de mĂšres, de travailleuses, permettra, selon le rĂ©alisateur, de mieux comprendre les mutations sociales engendrĂ©es par la marginalisation progressive de l’agriculture paysanne au profit de l’agrobusiness.

Pour ce projet assez spĂ©cifique, l’équipe technique sera entiĂšrement fĂ©minine et composĂ©e de femmes professionnelles tunisiennes : rĂ©alisation, prise de son, montage, Ă©talonnage, mixage etc.

Habib Ayeb est gĂ©ographe et cinĂ©aste, spĂ©cialisĂ© en gĂ©ographie sociale. Ses recherches et ses films portent sur des thĂ©matiques liĂ©es Ă  la souverainetĂ© alimentaire, Ă  l’environnement, aux questions paysannes, aux changements climatiques et aux dynamiques de marginalitĂ© et de pauvretĂ©, principalement en Tunisie, en Egypte et en Afrique du Nord. Il est le fondateur de Layoun Prod, une sociĂ©tĂ© de production cinĂ©matographique qui Ɠuvre pour le soutien Ă  la production et la promotion des films documentaires indĂ©pendants et engagĂ©s dans des thĂ©matiques en relation avec la justice sociale, Ă©cologique et climatique, la souverainetĂ© alimentaire, les droits fondamentaux et les libertĂ©s individuelles.

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Bourse de Tunis : suspension de la cotation de la SITS suite Ă  une OPA

La cotation des titres de la SociĂ©tĂ© ImmobiliĂšre Tuniso-Saoudienne (SITS) sera suspendue Ă  partir de lundi, jusqu’à nouvel ordre, a annoncĂ© la Bourse de Tunis, dans un communiquĂ© publiĂ© aujourd’hui.

Cette mesure a Ă©tĂ© prise, suite Ă  une demande de lancement d’une Offre Publique d’Achat (OPA), dĂ©posĂ©e auprĂšs du Conseil du MarchĂ© Financier (CMF), visant 1 918 304 actions de la SITS, reprĂ©sentant 12,30% de son capital social, dĂ©posĂ©e par l’intermĂ©diaire en bourse,  MAC SA.

D’aprĂšs la Bourse de Tunis, l’initiateur de ce projet est la sociĂ©tĂ© Partner Investment SARL, dĂ©tenant de concert avec la sociĂ©tĂ© Founders Capital Partners, un taux de 87,70% du capital de la SITS.

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JournĂ©e africaine des droits de l’enfant : appel Ă  une stratĂ©gie pour activer la Charte africaine

Des militants pour les droits de l’enfant ont insistĂ©, lundi, sur la nĂ©cessitĂ© de mettre en place une stratĂ©gie pour activer la Charte africaine des droits et du bien-ĂȘtre de l’enfant, adoptĂ©e par l’Union africaine en 1990 et entrĂ©e en vigueur en 1999.

Lors d’une confĂ©rence en ligne organisĂ©e par l’Association tunisienne des villages d’enfants SOS et l’Association tunisienne de dĂ©fense des droits de l’enfant, les intervenants, rĂ©unis Ă  l’occasion de la JournĂ©e africaine des droits de l’enfant, cĂ©lĂ©brĂ©e chaque annĂ©e le 16 juin, ont soulignĂ© l’importance de mobiliser les fonds nĂ©cessaires Ă  l’application des dispositions de cette charte, considĂ©rĂ©e comme un document essentiel pour la promotion et la protection des droits de l’enfant en Afrique. Ils ont rappelĂ© que ce texte complĂšte la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant tout en prenant en compte les spĂ©cificitĂ©s du contexte africain. L’objectif ultime est de garantir les droits fondamentaux de l’enfant et d’atteindre son bien-ĂȘtre.

L’expert en droit, sciences politiques et sociales, Hatem Kotrane, a indiquĂ© Ă  cette occasion que, malgrĂ© l’existence de nombreuses conventions et lois internationales destinĂ©es Ă  garantir les droits de l’enfant dans le monde et en Afrique, les États africains n’ont pas rĂ©ussi Ă  coordonner efficacement leurs efforts pour dĂ©finir des mĂ©canismes solides de protection des droits des enfants.

Il a Ă©galement attirĂ© l’attention sur la persistance des violations des droits des enfants en Afrique, malgrĂ© certaines tentatives sĂ©rieuses d’amĂ©lioration : absence de nourriture, d’éducation, de soins de santĂ©, de sĂ©curitĂ©, infrastructures dĂ©gradĂ©es, en plus de flĂ©aux tels que le travail des enfants, les viols, le mariage prĂ©coce et l’excision.

De son cĂŽtĂ©, la militante française Claire Brissart, engagĂ©e dans la dĂ©fense des droits de l’enfant, a affirmĂ© que parler aujourd’hui des droits des enfants en Afrique est devenu extrĂȘmement difficile, Ă  cause des guerres qui ravagent le continent et des crises qu’elles engendrent, affectant profondĂ©ment les enfants, aussi bien sur le plan physique que psychologique.

 

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Kef : deux nouveaux centres de collecte de céréales inaugurés à Sakiet Sidi Youssef et Kalùat Snen

Deux nouveaux centres de collecte de céréales ont été inaugurés au siÚge de la société tunisienne de moteurs thermiques (SAKMO) à Sakiet Sidi Youssef et dans la région de Rebiba à Kalùat Snen au Kef.

Abdelkarim Hidri, ingĂ©nieur Ă  l’union rĂ©gionale de l’agriculture, a indiquĂ© Ă  l’Agence TAP que le nombre des centres de collecte est ainsi passĂ© de 21 Ă  23 centres pour la saison agricole en cours.

Il a ajoutĂ© que la rĂ©colte cĂ©rĂ©aliĂšre se poursuit sur un rythme ordinaire en dĂ©pit d’un dĂ©ficit en nombre de moissonneuses-batteuses et un ralentissement dans les travaux d’amĂ©nagement des pistes rurales.

Les quantitĂ©s de cĂ©rĂ©ales collectĂ©es, jusqu’au dimanche 15 juin, ont atteint plus de 227 mille 489 quintaux dont 210 mille 399 quintaux d’orge et 12 261 quintaux de blĂ© dur, sachant que 15% des superficies emblavĂ©es ont Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©es.

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DĂ©carbonation : l’UTICA propose un partenariat public-privĂ© pour accompagner la transition industrielle

Le PrĂ©sident de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) Samir Majoul a appelĂ©, lundi, Ă  la crĂ©ation d’un Observatoire de la dĂ©carbonisation industrielle qui sera le fruit d’un partenariat UTICA-Gouvernement..

«Cette structure sera chargĂ©e de centraliser les donnĂ©es, les bonnes pratiques et les indicateurs de performance des entreprises», a-t-il fait savoir lors d’un atelier de rĂ©flexion organisĂ©, lundi, Ă  Tunis, sous le thĂšme : « Face au changement climatique : enjeux et stratĂ©gies de dĂ©carbonisation » .

Face Ă  l’urgence climatique, la dĂ©carbonisation des modĂšles industriels n’est plus aujourd’hui une option mais une nĂ©cessitĂ© », a affirmĂ© Majoul; ajoutant que cette dĂ©marche (dĂ©carbonation) est au cƓur des engagements internationaux pris par la Tunisie, notamment, dans le cadre de l’Accord de Paris et de contributions dĂ©terminĂ©es au niveau national (CDN).

Selon la CDN de la Tunisie, il faut mobiliser 14,4 milliards de dollars pour atteindre les objectifs de rĂ©duction d’émissions de 45% d’ici 2030. Ce montant colossal reprĂ©sente un dĂ©fi majeur pour les entreprises, particuliĂšrement les PME qui constituent l’épine dorsale de l’économie tunisienne, a-t-il soulignĂ©, estimant que la rĂ©alitĂ© Ă©conomique transforme, Ă©galement, la dĂ©carbonisation d’un enjeu environnemental en impĂ©ratif de survie Ă©conomique.

Il a fait savoir que dĂšs 2026, le MĂ©canisme d’Ajustement Carbone aux FrontiĂšres europĂ©ennes s’appliquera progressivement aux produits tunisiens, d’autant plus, que plus de 75% des exportations tunisiennes sont destinĂ©es Ă  l’Union europĂ©enne.

Aujourd’hui, le prix du carbone sur le marchĂ© international avoisine les 80 euros la tonne.

« Pour rĂ©ussir la transition Ă©nergĂ©tique vers une Ă©conomie bas carbone, il est essentiel de miser sur la coopĂ©ration, l’innovation, l’adaptation du cadre rĂ©glementaire, la formation et l’accompagnement des entreprises », a-t-il expliquĂ©.

Le prĂ©sident de l’UTICA a avancĂ© que l’organisation patronale veut initier un dialogue constructif entre les acteurs publics et privĂ©s pour identifier ensemble les leviers, outils et partenariats Ă  activer.

Pour ce faire, il a prĂ©conisĂ© le dĂ©veloppement d’une plateforme de financement vert spĂ©cifiquement dĂ©diĂ©e aux entreprises tunisiennes, facilitant l’accĂšs aux ressources financiĂšres nĂ©cessaires et la crĂ©ation d’un centre d’expertise nationale en comptabilitĂ© carbone, dĂ©veloppant les compĂ©tences locales et rĂ©duisant la dĂ©pendance par rapport aux expertises Ă©trangĂšres.

De son cĂŽtĂ©, le chargĂ© du programme Konrad Adenauer Stiftung(KAS) Tunisie, Slim Jaoued a soulignĂ© que la stratĂ©gie de dĂ©carbonisation n’est pas un luxe mais demeure, aujourd’hui, une nĂ©cessitĂ© et surtout une opportunitĂ© pour transformer la sociĂ©tĂ© vers un monde meilleur.

Pour avoir un nouveau modĂšle de dĂ©veloppement et une sociĂ©tĂ© plus rĂ©siliente et plus juste, il a mis l’accent sur l’importance de l’intelligence collective et la mobilisation d’un rĂ©seau d’experts, de chercheurs, d’entreprises et d’associations.

Pour le prĂ©sident du rĂ©seau pacte mondial Tunisie et de l’IRSET (l’Institut de ResponsabilitĂ© SociĂ©tale des Entreprises en Tunisie) , Sami Marrouki a mis l’accent sur l’importance de la mise en place d’une approche de coopĂ©ration entre le secteur public et privĂ© afin d’identifier les solutions aux changements climatiques.

Et de poursuivre que la Tunisie est appelée à créer son marché carbone pour accompagner la transition écologique et pour que les transactions soient effectuées en dinar tunisien.

« Il est nĂ©cessaire d’Ɠuvrer Ă  reporter la date d’entrĂ©e en vigueur du mĂ©canisme d’ajustement carbone aux frontiĂšres car la Tunisie n’est pas encore prĂȘte Ă  appliquer cet instrument », a avancĂ© Marrouki.

En fait, le MACF applique des coĂ»ts supplĂ©mentaires sur les biens importĂ©s sur le territoire de l’UE et dont la production affiche un bilan carbone supĂ©rieur Ă  certain seuil d’un produit similaire fabriquĂ© en Europe.

Les secteurs qui sont dans un premier temps couverts par ce nouveau mĂ©canisme sont : le fer et l’acier, l’aluminium, le ciment, l’engrais et l’électricitĂ©.

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Tunisie : l’ONG ASR publie un guide pour protĂ©ger les Ă©lĂšves grĂące Ă  la zone 30 km/h

L’ONG “Ambassadeurs de la SĂ©curitĂ© RoutiĂšre” vient de lancer un guide sur l’amĂ©nagement de la zone 30 km/h dans les environs des Ă©tablissements scolaires.

Dans une dĂ©claration Ă  l’Agence Tunis Afrique Presse, en marge du dĂ©marrage d’une formation sur la sĂ©curitĂ© routiĂšre organisĂ©e lundi Ă  Tunis, la prĂ©sidente de l’ASR Afef Ben Ghenya, a prĂ©cisĂ© que ce guide propose des solutions et prĂ©sente des recommandations pratiques pour l’amĂ©nagement de l’environnement des Ă©coles afin de prĂ©venir les accidents de la route.

Le document est destinĂ©, en premier, aux dĂ©cideurs et divers intervenants dans le domaine de la sĂ©curitĂ© routiĂšre et de la prĂ©vention des accidents sur la voie publique. Il est utile pour la conception des infrastructures routiĂšres aux alentours des Ă©tablissements Ă©ducatifs et pour les travaux d’entretien et de rĂ©amĂ©nagement.
Il sera, dans un premier temps, distribuĂ© dans le Grand Tunis, avant d’ĂȘtre gĂ©nĂ©ralisĂ© aux diffĂ©rentes rĂ©gions du pays.

Le guide, insiste, parmi les solutions qu’il propose, sur l’application de la loi qui contraint les automobilistes Ă  rĂ©duire Ă  30km/h la vitesse aux alentours des institutions Ă©ducatives, a soulignĂ©.

Cette formation de deux jours cible les ingĂ©nieurs et les techniciens des municipalitĂ©s et du ministĂšre de l’Équipement et de l’Habitat du Grand Tunis. Elle est organisĂ©e par l’ASR, en collaboration avec l’Observatoire national de la sĂ©curitĂ© routiĂšre, le ministĂšre des Transports, de l’Équipement et de l’Habitat, l’Agence d’urbanisme du Grand Tunis et l’Association tunisienne des routes (ATR).

Objectif: coordonner les efforts pour l’amĂ©nagement effectif de zones 30 km/h autour des Ă©tablissements Ă©ducatifs, des institutions de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche scientifiques, des centres de formations et des installations sportives et de la jeunesse conformĂ©ment au dĂ©cret 454/2023, modifiant et complĂ©tant le dĂ©cret 151/2000 relatif aux rĂšgles gĂ©nĂ©rales de la circulation routiĂšre.

De son cĂŽtĂ©, le chef de la division rĂ©gionale du Nord-est Ă  l’observatoire, Aymen Ben Brahim, a soulignĂ© que cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en Ɠuvre des activitĂ©s relatives Ă  l’infrastructure, Ă  l’organisation de la circulation et la sĂ©curitĂ© des usagers de la route par la vulgarisation des textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires et le renforcement des compĂ©tences humaines actives dans ce domaine.

Il a ajouté que des sessions similaires sont prévues dans tous les gouvernorats.

 

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La BT Ă  vos cĂŽtĂ©s Ă  bord des ferries CTN, de Marseille et GĂȘnes jusqu’à la Tunisie « Plus qu’un voyage, un retour accompagnĂ© »

Dans le cadre de sa stratĂ©gie de proximitĂ© et d’engagement envers les Tunisiens RĂ©sidents Ă  l’Étranger (TRE), la Banque de Tunisie innove en allant littĂ©ralement Ă  leur rencontre
 en mer. En effet, elle participera aux traversĂ©es maritimes organisĂ©es avec la CTN Ă  destination de Marseille et de GĂȘnes* durant la saison estivale 2025 (du 17 juin au 30 juillet 2025), une initiative visant Ă  renforcer les liens avec cette clientĂšle privilĂ©giĂ©e.

Écoute et proximitĂ© : la BT toujours plus proche, mĂȘme en mer

Consciente de l’importance de la diaspora tunisienne dans le dĂ©veloppement Ă©conomique du pays, la Banque de Tunisie souhaite se rapprocher davantage de cette communautĂ© en lui offrant un accueil personnalisĂ© dĂšs son embarquement vers la Tunisie. Une Ă©quipe dĂ©diĂ©e sera prĂ©sente Ă  bord pour informer, conseiller et proposer des solutions bancaires adaptĂ©es aux besoins spĂ©cifiques des TRE.

Des offres exceptionnelles à découvrir à bord

À cette occasion, des prĂ©ouvertures de comptes seront possibles sur place, avec un accompagnement sur mesure. Nos compatriotes pourront Ă©galement dĂ©couvrir le Pack “AZIZ FI BLEDI”, une offre exclusive spĂ©cialement conçue pour les Tunisiens rĂ©sidant Ă  l’étranger, combinant services bancaires, facilitĂ©s d’accĂšs et avantages tarifaires.

Des promotions exceptionnelles seront proposĂ©es pendant toute la durĂ©e de l’opĂ©ration, incluant notamment la gratuitĂ© des frais du pack** ainsi que celle des virements reçus depuis l’étranger.

Grand jeu concours au programme

Afin de rendre l’expĂ©rience encore plus conviviale et festive, la Banque de Tunisie prĂ©voit la distribution de cadeaux ainsi que l’organisation d’un grand jeu « Offre TraversĂ©e 2025 – Pack Aziz Fi Bledi »***, permettant aux heureux gagnants de remporter des livrets d’épargne alimentĂ©s d’un montant attractif.

Pour participer, il suffit de s’approcher des collaborateurs BT prĂ©sents sur les navires ou de se rendre au stand BT installĂ© sur place.

Une stratĂ©gie digitale tournĂ©e vers l’avenir

La BT consolide ainsi sa position en tant que banque de rĂ©fĂ©rence des TRE, une banque innovante qui place le digital au cƓur de sa stratĂ©gie, Ă  travers notamment la mise en place de demandes de crĂ©dit en ligne et l’ouverture de comptes Ă  distance pour les TRE.

Contact :

Email : TRE@BT.COM.TN

Call Center : 81 10 12 12

(*) 12 traversĂ©es en Juin et juillet 2025 Ă  bord du « Tanit Â» et de « Carthage Â» :  6 traversĂ©es en aller-retour Marseille et 6 traversĂ©es en aller- retour GĂȘnes

(**) Gratuité des frais du pack pendant une année

(***) Jeu sans obligation d’achat dont le RĂšglement est dĂ©posĂ© chez le notaire maĂźtre OKBA EL HECHMI, sis au 47 Avenue Farhat Hached, Tunis

Site web : Banque Tunisie

 

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“Kerkena, l’archipel de la charfiya” : Nouvel ouvrage offrant un voyage dans l’histoire millĂ©naire de l’üle

Inscrite en 2020 sur la Liste reprĂ©sentative du patrimoine culturel immatĂ©riel de l’humanitĂ©, la pĂȘche Ă  la charfiya, technique de pĂȘche traditionnelle pratiquĂ©e aux Ăźles Kerkennah, Ă  18 KM de Sfax, est au cƓur d’un nouvel ouvrage qui s’intitule “Kerkenah, l’archipel de la charfiya” paru en juin 2025.

Cet opus de 83 pages vient de paraĂźtre en coĂ©dition entre l’Agence ’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (AMVPPC) et les Editions du patrimoine Maghreb MĂ©diterranĂ©e (EPMM/ALIF) dans la collection Saveurs et savoir-faire.

Dans la mĂȘme collection sont parus deux autres ouvrages (arabe, français et anglais) autour d’élĂ©ments classĂ© au patrimoine mondial, “PotiĂšres de Sejnane – sans tour ni four” (janvier 2025) et « La Harissa tunisienne, un livre qui ne manque pas de piment Â»  (mai 2024).

L’üle de Kerkenah est Ă©voquĂ©e par HĂ©rodote (484-425 av. J.-C.). « Les Carthaginois rapportent qu’auprĂšs des Gyzantes est situĂ© une Ăźle dont le nom est Kyranis, longue de deux cents stades, resserrĂ©e dans sa largueur, oĂč l’on passe aisĂ©ment du continent voisin. Elle est couverte d’oliviers et de vignes
 J’écris ce que j’ai entendu raconter », indique un texte de l’historien grec.

L’archipel a Ă©tĂ© connu par les navigateurs en tant que relai/abri et approvisionnement en eau douce. Kerkinitis, Kerkinna, Kerkina ou Cercina chez les Grecs et les Latins, l’ile a conservĂ© la rĂ©sonnance des appellations antiques « Kerkenah » et « Kerkennah » ou « Qarqna » pour les locaux.

L’ouvrage revient sur l’histoire millĂ©naire de l’archipel depuis l’antiquitĂ© jusqu’à notre Ă©poque et oĂč les fouilles menĂ©es tĂ©moignent d’une prĂ©sence punique trĂšs dense.

Il prĂ©sente cinq chapitres : « Au cƓur de l’histoire Â», Scanner d’un archipel Â», « PĂȘches et charfyia Â», « Les voiles latines Â» et « Les Kerkeniens ichtyophage Â» avec une carte de l’archipel, sur deux pages au dĂ©but du livre.

Le livre est composĂ© de textes de Viviane Bettaieb, une Française passionnĂ©e par l’histoire de la MĂ©diterranĂ©e qui Ă©crit des textes pour diffĂ©rentes maisons d’édition, Ameur Oueslati universitaire spĂ©cialisĂ© en gĂ©omorphologie et auteurs de plusieurs livres et articles sur le littoral tunisien et ses Iles, et des photographies de Mohamed Salah Bettaieb, photographe chevronnĂ© dont les photographies illustrent de Beaux livres.

La recherche documentaire s’est basĂ©e sur plusieurs sources contenues dans les Archives nationales et la BibliothĂšque nationale de Tunisie en plus de la collaboration des Ă©tablissements spĂ©cialisĂ©s et les habitants de l’archipel.

« Dans ce livre, Kerkenah n’est pas rĂ©duit Ă  ses somptueux levers et couchers de soleil, ni aux plaisirs de la mer. Kerkena, l’archipel de la charfiya », est autant de nouvelles fenĂȘtres ouvertes pour vivre une aventure livresque enrichissante, Ă©tonnante, en plongeant au cƓur de traditions singuliĂšres qui ont dĂ©fiĂ© le temps », peut-on lire dans le rĂ©sumĂ©.

Dans “Kerkenah, l’archipel de la charfiya », le lecteur explore l’archipel, son histoire, sa gĂ©ographie et ses coutumes traditionnelles de pĂȘche et modes de vie Ă  travers des textes, des photos et des dessins.

La couverture du livre porte l’image d’un pĂȘcheur Ă  la charfyia, probablement au lever du soleil, au large de l’archipel de Kerkenah, une terre basse qui Ă©merge Ă  peine de l’eau.

Selon le site de l’Unesco, la pĂȘche Ă  la charfiya est une technique de pĂȘche traditionnelle, pratiquĂ©e aux Ăźles Kerkennah, qui exploite passivement les conditions hydrographiques, le relief marin et les ressources naturelles sur mer comme sur terre.

La charfiya est une pĂȘcherie fixe qui circonscrit, grĂące Ă  des murs de palmes fichĂ©es dans le fond marin, un champ triangulaire. Les poissons, entrainĂ©s par la marĂ©e descendante, s’engouffrent dans des chambres de capture puis dans des filets ou des nasses et ne peuvent plus en ressortir Contrairement Ă  ceux pĂȘchĂ©s Ă  l’aide de chaluts qui raclent les fonds marins, les poissons restent vivants et Ă  jeun dans les nasses jusqu’au moment de la levĂ©e.

Selon la coutume, la charfiya est installĂ©e et utilisĂ©e entre l’équinoxe d’automne et le mois de juin pour permettre Ă  la faune marine de se rĂ©gĂ©nĂ©rer. Chaque annĂ©e, la reconstruction de ce dispositif est associĂ©e Ă  des pratiques sociales, comme le partage d’un repas ou des priĂšres. La pratique de la pĂȘche Ă  la charfiya suppose une excellente connaissance de la topographie sous-marine et des courants marins.

La plupart des habitants des Kerkennah apprennent Ă  pĂȘcher dĂšs leur plus jeune Ăąge. Il est aussi courant qu’un rñїs transmette la pĂȘcherie Ă  son fils aĂźnĂ© pour que la famille en reste propriĂ©taire.

Ce type de pĂȘcherie aurait Ă©tĂ© ainsi nommĂ© vraisemblablement en rĂ©fĂ©rence Ă  la lignĂ©e de la famille Charfi qui aurait possĂ©dĂ© pendant plusieurs gĂ©nĂ©rations, des pĂȘcheries fixes de ce genre. En rĂ©alitĂ©, cette appellation est gĂ©nĂ©rique de plusieurs types de pĂȘcheries fixes dont les noms varient selon leur envergure, leur emplacement et leur orientation, ainsi que la profondeur de la mer.

 

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Classement WTA : Ons Jabeur chute à la 61e place mondiale avant son entrée à Berlin

La joueuse de tennis tunisienne Ons Jabeur a continué sa chute au classement mondial WTA publié ce lundi, perdant 7 places supplémentaires pour se retrouver au 61e rang mondial.

Ons Jabeur participe actuellement au tournoi de Berlin (WTA 500) disputĂ© sur gazon. Elle avait remportĂ© son premier match des qualifications face Ă  la Française Elsa Jacquemot (113e mondiale) sur le score de 2-1 (4-6, 7-5, 7-6), avant de s’incliner au deuxiĂšme tour contre la Chinoise Xinyu Wang (49e mondiale) sur le score de 1-2 (1-6, 6-3, 0-6).

Cependant, elle a Ă©tĂ© repĂȘchĂ©e comme “lucky loser” pour intĂ©grer le tableau principal.

Elle affronte, lundi, au premier tour du tableau principal l’AmĂ©ricaine Caroline Dolehide, classĂ©e 64e mondiale.

Il est Ă  rappeler qu’Ons Jabeur avait remportĂ© le tournoi de Berlin en 2022.

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Inflation en Tunisie : quand les chiffres rassurent
 mais la réalité inquiÚte

inflationLe recul officiel de l’inflation ne se traduit pas dans le quotidien des Tunisiens. DerriĂšre les statistiques, une consommation en chute libre, des produits de base hors de prix, et une Banque centrale qui refuse d’associer sa politique monĂ©taire. Aucune relation de cause Ă  effet lorsque nous voyons l’inflation baisser, mais le pouvoir d’achat des Tunisiens reculer.

Selon les derniĂšres donnĂ©es de l’Institut National de la Statistique (INS), l‘inflation poursuit sa baisse. Un signal a priori rassurant dans un contexte Ă©conomique tendu. Pourtant, ce recul apparent des prix est largement contredit par la perception des consommateurs. Dans les marchĂ©s, les rayons des supermarchĂ©s, ou encore chez les prestataires de services, le sentiment dominant est sans Ă©quivoque : la vie devient chaque mois plus chĂšre. DerriĂšre ce paradoxe se cache une rĂ©alitĂ© plus complexe. Les Tunisiens ne consomment plus comme avant. Ils diminuent, rognent, renoncent. Le panier de consommation rĂ©elle s’est contractĂ©, laissant place Ă  une forme invisible d’appauvrissement gĂ©nĂ©ralisĂ©.

Des hausses ciblées sur les produits essentiels

Les chiffres dĂ©taillĂ©s de l’INS viennent nuancer l’annonce d’un recul de l’inflation. En glissement annuel, les prix des produits alimentaires ont augmentĂ© de 6,7 %. Certains produits ont connu des flambĂ©es spectaculaires : lĂ©gumes frais (+25,3 %), fruits frais (+22,8 %), viande d’agneau (+19,8 %) ou poisson frais (+10,8 %). À l’inverse, les huiles alimentaires ont baissĂ© de 22,2 %, tout comme les Ɠufs (-5,1 %), mais ces produits ne suffisent pas Ă  allĂ©ger le panier global. Les produits manufacturĂ©s ne sont pas en reste, avec une hausse annuelle de 5,2 %, tirĂ©e par l’habillement (+9,4 %) et les produits d’entretien courant (+4,9 %). Quant aux services, ils ont augmentĂ© de 4,6 %, notamment dans les restaurants, cafĂ©s et hĂŽtels (+10,8 %).




“Le recul officiel de l’inflation ne se traduit pas dans le quotidien des Tunisiens.”

Ce constat pose une question de fond : si l’inflation baisse, comment expliquer l’explosion du prix des produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ© ? La rĂ©ponse pourrait bien rĂ©sider dans une transformation silencieuse des habitudes de consommation. Une part croissante de la population ne mange plus de viande rouge, limite sa consommation de fruits, se passe de poisson ou rĂ©duit les soins mĂ©dicaux. Non pas par choix, mais par nĂ©cessitĂ©.

Un indice des prix Ă  interroger

Ce dĂ©calage entre la statistique et le vĂ©cu conduit Ă  s’interroger sur la mĂ©thodologie adoptĂ©e par l’INS. Quelle base de calcul est utilisĂ©e pour l’Indice des Prix Ă  la Consommation (IPC) ? ReflĂšte-t-il rĂ©ellement le panier moyen des mĂ©nages en 2025 ? Les prix pris en compte sont-ils les plus bas, les plus hauts, ou les moyennes nationales ? Le panier de rĂ©fĂ©rence a-t-il Ă©tĂ© actualisĂ© pour correspondre aux nouvelles habitudes imposĂ©es par la crise du pouvoir d’achat ? Ces questions ne sont pas anodines. Elles touchent Ă  la crĂ©dibilitĂ© mĂȘme des institutions chargĂ©es de produire les indicateurs macroĂ©conomiques. Sans transparence mĂ©thodologique, les donnĂ©es perdent leur pouvoir explicatif. Pire : elles alimentent un sentiment de dĂ©connexion croissant entre les discours officiels et la rĂ©alitĂ© du terrain.

Un directeur taux sous tension

Autre sujet d’incomprĂ©hension : la Banque Centrale de Tunisie (BCT) refuse toujours d’abaisser son taux directeur, malgrĂ© le reflux apparent de l’inflation. Cette position suscite des critiques de plus en plus vives chez les Ă©conomistes et observateurs de la vie Ă©conomique. Moktar Lamari, Ă©conomiste tunisien sis au Canada, va plus loin. Il estime que les chiffres de l’inflation sont « majorĂ©s artificiellement » de 75 Ă  200 points de base, et que l’inflation rĂ©elle se situerait plutĂŽt autour de 4 %, et non de 5,5 %. Il plaide pour une baisse immĂ©diate du taux directeur de 100 points de base. Pourquoi ? Pour au moins deux raisons : d’abord parce que l’inflation tunisienne est essentiellement importĂ©e et suit donc la tendance mondiale ; ensuite, parce que maintenir un taux Ă©levĂ© pĂ©nalise lourdement l’investissement privĂ© et le crĂ©dit Ă  la consommation.




“Une part croissante de la population ne mange plus de viande rouge, limite sa consommation de fruits, se passe de poisson ou rĂ©duit les soins mĂ©dicaux. Non pas par choix, mais par nĂ©cessitĂ©.”

Pression politique et besoin de relance

Du cĂŽtĂ© politique aussi, le ton se durcit. InspirĂ© par les exemples amĂ©ricains ou europĂ©ens, il y a des appels Ă  une baisse substantielle des taux. Selon des sources proches du pouvoir exĂ©cutif, l’idĂ©e fait son chemin. Il s’agit de relĂącher la pression monĂ©taire pour stimuler la relance. Dans le contexte prĂ©sent, les prĂ©paratifs du budget 2026 nĂ©cessiteraient une mobilisation accumulĂ©e des liquiditĂ©s, aussi bien publiques que privĂ©es. L’Europe a dĂ©jĂ  abaissĂ© ses taux directeurs de maniĂšre significative, rendant l’argent moins cher. Par effet de balancier, la Tunisie risque de rester Ă  contre-courant si elle ne rĂ©agit pas rapidement. Le coĂ»t du crĂ©dit reste un frein majeur Ă  l’investissement productif et Ă  la consommation intĂ©rieure, deux leviers essentiels de la croissance.




“Sans transparence mĂ©thodologique, les donnĂ©es perdent leur pouvoir explicatif.”

Vers un sursaut de cohérence et de confiance ?

Ce dĂ©bat sur l’inflation et les taux d’intĂ©rĂȘt dĂ©passent les chiffres. Il rĂ©vĂšle une crise de confiance plus profonde entre les institutions Ă©conomiques et les citoyens. Il est urgent de rĂ©concilier les donnĂ©es officielles avec la rĂ©alitĂ© vĂ©cue. Cela passe par une rĂ©vision des outils statistiques, une meilleure communication sur les choix mĂ©thodologiques, et une politique monĂ©taire cohĂ©rente avec les besoins du pays. Mais tout n’est pas figĂ©. Des voix s’élĂšvent, les dĂ©bats s’ouvrent, et les comparaisons internationales offrent des pistes concrĂštes. Si la Tunisie parvient Ă  conjuguer rigueur mĂ©thodologique, courage politique et Ă©coute des rĂ©alitĂ©s sociales, elle peut encore transformer ce moment d’inquiĂ©tude en opportunitĂ© de rĂ©forme. Car derriĂšre les tensions du moment se dessine peut-ĂȘtre une chance de repartir sur des bases plus justes, plus transparentes, et plus solidaires.

Amel Belhadj Ali




EN BREF

  • L’inflation officielle baisse en Tunisie, mais le pouvoir d’achat des citoyens se dĂ©grade.
  • MalgrĂ© les statistiques, les prix des produits essentiels comme les lĂ©gumes et la viande augmentent fortement.
  • Cette situation conduit les mĂ©nages Ă  rĂ©duire drastiquement leur consommation.
  • La mĂ©thodologie de calcul de l’Indice des Prix Ă  la Consommation est remise en question.
  • La Banque Centrale de Tunisie est sous pression pour abaisser son taux directeur, jugĂ© trop Ă©levĂ©.
  • Un rĂ©alignement des politiques Ă©conomiques avec la rĂ©alitĂ© sociale est crucial pour restaurer la confiance.

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 mais la rĂ©alitĂ© inquiĂšte est apparu en premier sur WMC.

“NAJAH -Hayett Assurances-” : Investissez dùs maintenant dans l’avenir de vos enfants

Assurance NAJAH est une nouvelle solution d’assurance spĂ©cialement conçue pour financer les Ă©tudes supĂ©rieures et faciliter l’entrĂ©e dans la vie active des enfants.

Dans un contexte oĂč les coĂ»ts de l’éducation continuent de croĂźtre, Assurance NAJAH se positionne comme une rĂ©ponse flexible et adaptĂ©e Ă  tous les budgets.

Une formule flexible et accessible

Assurance NAJAH permet aux parents de constituer une bourse pour leurs enfants dĂšs aujourd’hui.

Les souscripteurs peuvent dĂ©terminer l’ñge auquel leur enfant commencera Ă  bĂ©nĂ©ficier de la bourse, ainsi que la durĂ©e et le montant de celle‑ci. Cette flexibilitĂ© permet de rĂ©pondre aux besoins spĂ©cifiques de chaque famille.

Des garanties multiples pour une tranquillitĂ© d’esprit

En plus de l’épargne, Assurance NAJAH propose des garanties complĂ©mentaires en option, assurant des bourses en cas de dĂ©cĂšs du souscripteur. Cela garantit que, mĂȘme en cas de malheur, l’avenir financier de l’enfant sera protĂ©gĂ©.

Un rendement attractif et sĂ©curisĂ©

Avec Assurance NAJAH, l’épargne est rĂ©munĂ©rĂ©e Ă  un taux de rendement minimum garanti, annoncĂ© chaque annĂ©e par Assurances Hayett.  De plus, une participation aux bĂ©nĂ©fices, reprĂ©sentant au moins 90% du taux de rendement des fonds gĂ©rĂ©s, s’ajoute Ă  ce rendement, offrant ainsi une croissance stable de l’épargne.

Une Ă©pargne disponible Ă  tout moment

Assurance NAJAH offre Ă©galement la possibilitĂ© d’obtenir une avance, de rĂ©aliser un rachat partiel ou de demander le rachat total de l’épargne en cas de besoin de trĂ©sorerie.

Une lettre d’information annuelle, envoyĂ©e dĂšs que le contrat atteint deux ans, permet de suivre l’évolution de la bourse assurĂ©e.

À propos d’Assurances Hayett

Assurances Hayett est un leader dans le secteur de l’assurance vie en Tunisie, proposant une gamme complĂšte de produits d’assurance pour les particuliers et les entreprises. Avec une mission axĂ©e sur l’innovation et la fiabilitĂ©, Assurances Hayett continue d’offrir des solutions adaptĂ©es aux besoins de ses clients.

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Soutien aux exploitants agricoles : Échelonnement des dettes

Le 30 mai 2025, les ministres des Finances, des Domaines de l’État et des Affaires fonciĂšres, et de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la PĂȘche maritime ont conjointement publiĂ© une circulaire essentielle. Celle-ci vise Ă  apporter un soutien concret aux exploitants des biens domaniaux rencontrant des difficultĂ©s financiĂšres.

Objectifs et mesures clés

Cette initiative s’inscrit dans une dĂ©marche globale d’optimisation de l’exploitation des biens de l’État et de renforcement de leur rĂŽle Ă©conomique. Elle vise Ă©galement Ă  soutenir les projets publics et Ă  garantir la pĂ©rennitĂ© des entreprises et des emplois associĂ©s.

La circulaire prĂ©voit notamment la possibilitĂ© pour les exploitants des terres domaniales d’échelonner leurs dettes. Pour bĂ©nĂ©ficier de cette mesure, une demande Ă©crite et motivĂ©e doit ĂȘtre adressĂ©e au receveur des finances compĂ©tent, en coordination avec les services rĂ©gionaux du ministĂšre des Domaines de l’État. Il est Ă  noter que cette procĂ©dure est accessible mĂȘme si le contrat d’exploitation est arrivĂ© Ă  Ă©chĂ©ance. Cependant, le montant de chaque Ă©chĂ©ance mensuelle ne pourra ĂȘtre infĂ©rieur au montant mensuel du loyer annuel initialement fixĂ©. Cette facilitĂ© de paiement est une mesure de soutien Ă  la trĂ©sorerie des exploitants et ne constitue pas une rĂ©gularisation dĂ©finitive de la dette.

Renforcement de la coordination et du recouvrement

La circulaire instaure Ă©galement une rĂ©gularitĂ© dans le fonctionnement de la commission rĂ©gionale permanente de coordination entre les diffĂ©rentes structures impliquĂ©es dans le recouvrement des recettes domaniales. Cette commission se rĂ©unira dĂ©sormais tous les trois mois, ou en cas de besoin, Ă  l’initiative du trĂ©sorier rĂ©gional. Sa mission principale sera d’identifier les obstacles au recouvrement des redevances dues Ă  l’État et de favoriser l’échange d’informations entre les services concernĂ©s, afin d’amĂ©liorer l’efficacitĂ© du recouvrement.

Abou SARRA

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