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Déclaration de Carthage pour « Une seule santé » : une feuille de route régionale face aux défis 

La Déclaration de Carthage pour « Une seule santé » a été officiellement présentée ce samedi par le ministre tunisien de la Santé, Mustapha Ferjani, à l’ouverture de la Conférence régionale sur l’approche « One Health » organisée les 14 et 15 juin 2025 à Tunis, réunissant les pays de la région MENA.

Ce texte fondateur vise à renforcer la coopération régionale face aux défis croissants en matière de santé publique, de protection animale et d’environnement, dans un contexte marqué par les changements climatiques, la désertification, la résurgence des maladies émergentes et les risques de pandémies.

Un engagement collectif pour une approche intégrée

La Déclaration appelle les pays signataires à intégrer l’approche « Une seule santé » dans leurs politiques nationales, à mettre en place des mécanismes d’investissement dans des systèmes d’alerte précoce, de contrôle sanitaire et de formation, tout en misant sur l’échange d’expertises et la coopération internationale.

Le ministre Ferjani a plaidé pour la création d’un centre régional « One Health » basé en Tunisie, qui jouerait un rôle clé dans le renforcement des capacités, la diffusion des meilleures pratiques et l’harmonisation des cadres législatifs. Il a également insisté sur la sensibilisation du public, la mobilisation des ressources et l’importance d’une gouvernance sanitaire efficace à tous les niveaux.

Un document structurant à transformer en plan d’action

La Déclaration de Carthage propose une vision commune et opérationnelle pour faire face aux risques sanitaires transfrontaliers, notamment les maladies transmises de l’animal à l’homme, comme la malaria ou la leishmaniose. Elle s’inspire de l’expérience tunisienne et tire des leçons des conséquences de la pandémie de Covid-19, tant sur les plans sanitaires que socio-économiques.

Les participants à la conférence ont unanimement souligné la nécessité urgente de concrétiser cette déclaration en un plan d’action régional efficace, fondé sur le partenariat, la solidarité et l’adaptation aux réalités spécifiques de chaque pays.

Soutien des organisations internationales

Les représentants de l’OMS, de la FAO, du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) ont exprimé leur plein soutien à l’initiative. Ils se sont engagés à accompagner les États de la région dans la mise en œuvre de plans intégrés, en apportant un appui technique, scientifique et logistique, et en encourageant les synergies et le partage d’expériences.

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Zoom – Frappes iraniennes sur Israël : le Moyen-Orient au bord de l’embrasement – et la Tunisie face à l’onde de choc

L’escalade entre Téhéran et Tel-Aviv marque un tournant stratégique majeur pour le Moyen-Orient. Au-delà du choc régional, c’est tout l’équilibre géopolitique mondial qui vacille. Le Maghreb, et notamment la Tunisie, pourrait en subir des répercussions économiques, sécuritaires et diplomatiques.

Décryptage d’un basculement aux ramifications multiples

 

Une rupture historique dans le rapport de force

L’attaque directe et revendiquée de l’Iran contre Israël, après le bombardement du consulat iranien à Damas, constitue une première dans l’histoire de la rivalité entre les deux puissances. L’Iran ne se cache plus derrière ses réseaux : il assume ouvertement sa riposte. Ce tournant traduit non seulement une démonstration de force extérieure, mais aussi une volonté de raffermir la cohésion interne face aux défis économiques et sociaux que traverse la République islamique.

Israël, de son côté, voit s’effriter l’efficacité de sa stratégie de dissuasion. Pris entre plusieurs fronts – Gaza, Liban, Syrie – l’ouverture d’un axe direct avec l’Iran redistribue totalement les cartes.

 

La Tunisie et le Maghreb dans la ligne indirecte du feu

Pour la Tunisie et les pays du Maghreb, cette montée des tensions n’est pas un spectacle lointain. Elle menace de perturber les équilibres déjà fragiles de la région.

Sur le plan économique, une hausse prolongée des prix du pétrole affecterait lourdement la facture énergétique tunisienne, déjà sous pression. La flambée des cours du baril pourrait accentuer les déséquilibres budgétaires et nourrir l’inflation importée.

Sur le plan commercial, les perturbations dans les détroits d’Ormuz et de Bab el-Mandeb – points de passage cruciaux pour le commerce mondial – pourraient désorganiser les chaînes logistiques, augmenter les coûts d’approvisionnement, et ralentir la croissance.

Sur le plan sécuritaire, le regain de tension au Moyen-Orient pourrait avoir un effet domino en Afrique du Nord et dans le Sahel, zones déjà marquées par la montée des réseaux extrémistes. La Tunisie, malgré ses efforts en matière de sécurité, reste vulnérable aux reconfigurations du djihadisme régional, notamment dans le cadre d’alliances opportunistes entre groupes transnationaux.

 

Trois scénarios, trois risques pour le Maghreb

 

  • Le premier risque, l’embrasement militaire global et un choc énergétique et diplomatique :

Une confrontation plus prononcée entre Israël et l’Iran impliquerait inévitablement leurs alliés respectifs. Pour le Maghreb, cela signifierait non seulement des tensions diplomatiques à gérer dans un contexte d’alignements forcés, mais aussi un choc inflationniste à absorber, avec des répercussions sociales potentiellement explosives.

 

  • Le second risque, la guerre indirecte : instabilité diffuse et menace terroriste :

Dans ce scénario, les tensions se déplacent vers les théâtres périphériques. Les groupes extrémistes pourraient tenter de réinvestir des espaces fragiles, en particulier au Sahel et en Libye, créant un effet de contagion sécuritaire vers l’Algérie, la Tunisie et la Mauritanie.

 

  • Le troisième risque, la désescalade diplomatique… une opportunité pour les médiations sud-méditerranéennes ?

Si les grandes puissances parviennent à imposer un retour au dialogue, cela pourrait ouvrir un espace de repositionnement pour des pays comme la Tunisie, traditionnellement attachés à la non-ingérence et au multilatéralisme. Une médiation régionale, voire africaine, pourrait offrir une alternative crédible à l’affrontement, tout en revalorisant le rôle des pays non alignés dans la recomposition géopolitique.

 

Entre reconfiguration mondiale et dilemmes maghrébins.

 

Cette crise n’est pas seulement un duel militaire : elle annonce une recomposition géopolitique. Tandis que l’Occident réaffirme son soutien à Israël, l’Iran bénéficie d’une bienveillance stratégique de Moscou et du silence tactique de Pékin.

Le monde arabe et les pays du Sud, dont le Maghreb, se retrouvent une fois encore confrontés à des choix difficiles : préserver leurs équilibres diplomatiques ou redéfinir leurs alignements stratégiques.

Pour la Tunisie, ces évolutions interviennent dans un contexte de fragilité économique et d’isolement diplomatique relatif. L’exacerbation des tensions mondiales renforce l’urgence de renforcer les marges d’autonomie stratégique, de diversifier les partenariats économiques et de consolider les mécanismes de sécurité régionale.

 

Une opportunité à saisir dans la tourmente ?

Si le risque de contagion est réel, cette crise pourrait également inciter les pays du Maghreb à accélérer leur coordination diplomatique et sécuritaire. Une voix maghrébine commune sur la scène internationale, axée sur la paix, la stabilité régionale et la défense des intérêts énergétiques, pourrait redonner du poids à la région dans un monde multipolaire en gestation.

 

In fine, le moment de lucidité stratégique

Les frappes iraniennes contre Israël ne sont pas qu’un épisode de plus dans l’instabilité moyen-orientale. Elles annoncent une rupture durable, dont les ondes de choc atteindront inévitablement la rive sud de la Méditerranée.

Pour la Tunisie et ses voisins, le défi est triple : contenir les répercussions économiques, prévenir les menaces sécuritaires, et se positionner intelligemment dans un monde où la neutralité devient un art diplomatique de plus en plus stratégique.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Coupe du monde des clubs 2025 : voici la composition des huit groupes

Le nouveau format de la Coupe du monde des clubs – à 32 équipes -, dont quatre africaines, se déroule du 15 juin au 13 juillet 2025 aux États-Unis.

On y trouve également le PSG (nouveau champion d’Europe), le Real Madrid, l’Inter Milan, Manchester City, l’Inter de Miami, etc. 

À souligner au passage que la Fifa, présidée par Gianni Infantino, a provisionné la somme de 874.565.000 euros pour cette édition. Et que le vainqueur empochera la coquette somme de 125 millions de dollars, soit un peu plus de 109 millions d’euros.

Côté diffusion, c’est l’entreprise britannique DAZN qui a obtenu les droits au niveau mondial. Elle les a cédés à TF1 pour la finale, pour une codiffusion le 13 juillet à 21 heures, et pour l’entrée en lice du PSG, contre l’Atlético de Madrid, la nuit de samedi à dimanche 15 juin à 21 heures, rapporte 20minutes.fr

À noter également que le match d’ouverture opposera dimanche 15 juin (à 3 heures du matin, heure de Tunisie) Al Ahly à Inter Miami.

Voici les groupes de la Coupe du monde des clubs :

Groupe A

  • Palmeiras (Brésil)
  • Porto (Portugal)
  • Al Ahly (Égypte)
  • Inter Miami (États-Unis).

Groupe B

  • Paris Saint-Germain (France)
  • Atlético de Madrid (Espagne)
  • Botafogo (Brésil)
  • Seattle Sounders (USA).

Groupe C

  • Bayern Munich (Allemagne)
  • Auckland City (Nouvelle-Zélande)
  • Boca Juniors (Argentine)
  • Benfica (Portugal).

Groupe D

Groupe E

  • River Plate (Argentine)
  • Urawa Red Diamonds (Japon)
  • Monterrey (Mexique)
  • Inter Milan (Italie).

Groupe F

  • Fluminense (Brésil)
  • Borussia Dortmund (Allemagne)
  • Ulsan HD (Corée)
  • Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud).

Groupe G

  • Manchester City (Angleterre)
  • Wydad AC (Maroc)
  • Al Ain (EAU)
  • Juventus (Italie).

Groupe H

  • Real Madrid (Espagne)
  • Al-Hilal (Arabie saoudite)
  • Pachuca (Mexique)
  • Salzbourg (Autriche).

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Le Maroc dans le top 5 des puissances économiques d’Afrique (FMI)

Contrairement à plusieurs autres pays du continent africain, qui dépendent essentiellement de leurs ressources naturelles, le Royaume du Maroc se distingue comme un modèle hybride, à mi-chemin entre une économie émergente et une puissance d’influence régionale.

C’est en tout cas ce qui ressort du classement du FMI de 2025, faisant état d’une performance du Royaume qui dépasse les seuls indicateurs quantitatifs : elle reflète une transformation qualitative, une volonté de s’inscrire durablement dans les chaînes de valeur régionales et mondiales, ainsi qu’une ambition panafricaine assumée.

Selon les dernières prévisions du FMI pour 2025, le Maroc se hisse à la cinquième place des économies africaines, avec un PIB estimé à 165,8 milliards de dollars. Une performance remarquable qui positionne le Royaume comme un acteur économique de premier plan sur le continent.

Ce succès économique n’est pas le fruit du hasard, mais celui d’une vision stratégique à long terme. Depuis plus d’une décennie, le Maroc a engagé une transformation structurelle de son économie, misant sur la diversification plutôt que sur la rente extractive.

Une économie diversifiée

L’économie marocaine, parmi les plus diversifiées du continent avec celle de l’Afrique du Sud, est soutenue par les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, de l’offshoring… qui contribuent, à côté des phosphates et de l’agriculture, à la création d’emplois et à la hausse des exportations.

Parmi les moteurs de cette dynamique figurent :

  • Un secteur automobile devenu le premier exportateur industriel du pays, avec une chaîne de valeur bien intégrée.
  • Des énergies renouvelables en plein essor, notamment grâce aux projets phares comme Noor Ouarzazate.
  • Le développement des infrastructures logistiques et portuaires, à l’image du port Tanger Med, désormais un hub stratégique en Méditerranée.
  • Une stabilité politique et une gouvernance économique prudente.

Résilience

Le Maroc se distingue aussi par une résilience avérée face aux chocs exogènes récents : crise du Covid-19, guerre en Ukraine et dérèglements climatiques. Son modèle, basé sur une croissance inclusive, une ouverture mesurée et des réformes structurelles, attire aujourd’hui l’attention des partenaires internationaux.

Ambitions

Parmi les ambitions du pays pour les prochaines années : accélérer l’industrialisation, renforcer la compétitivité des PME et consolider la position du pays en tant que plateforme régionale pour l’Afrique subsaharienne, notamment à travers Casablanca Finance City et l’expansion des entreprises marocaines en Afrique de l’Ouest.

Le Maroc ne mise pas uniquement sur les infrastructures ou l’industrie, il joue également la carte de la transition écologique et technologique. Le pays se veut un hub de l’innovation verte en Afrique, avec des projets de coopération énergétique transfrontalière, comme le futur gazoduc Afrique Atlantique qui traverse plusieurs États d’Afrique de l’Ouest, des initiatives diplomatiques autour du climat, comme l’organisation de la COP22 à Marrakech et le leadership sur les enjeux climatiques africains. De plus, il affiche la volonté de devenir un exportateur d’hydrogène vert à moyen terme, en capitalisant sur le solaire et l’éolien.

Un marché attractif…

Le Royaume séduit les marchés financiers et les bailleurs internationaux grâce à une politique de gestion rigoureuse de la dette, une maîtrise de l’inflation, et un système bancaire considéré comme l’un des plus solides d’Afrique. Ce climat de confiance lui permet d’attirer des investissements directs étrangers (IDE) soutenus, notamment dans les énergies, les infrastructures et la finance verte.

À noter enfin que l’Afrique du Sud maintient sa position de première puissance économique du continent africain avec un PIB prévisionnel de 410,3 milliards de dollars, et ce, en dépit des tensions politiques et des fragilités économiques récurrentes qui affectent sa stabilité. L’Égypte se classe en seconde position, consolidant au passage son statut de pilier régional, avec une projection de 347,3 milliards de dollars, illustrant sa capacité à peser durablement dans les équilibres économiques du continent.

L’Algérie ferme le trio de tête, avec un PIB estimé à 268,9 milliards de dollars, bénéficiant largement d’un environnement énergétique favorable et de recettes d’exportation en hausse.

La véritable surprise vient du Nigeria, dont la puissance démographique – plus de 220 millions d’habitants – ne suffit plus à masquer les failles structurelles. Le pays glisse à la quatrième place avec un PIB de 188,3 milliards de dollars, révélant une difficulté persistante à transformer son immense potentiel en croissance économique soutenue.

 

Source : Maroc Diplomatique

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L’Iran lance sa riposte: 7 blessés dans le centre d’Israël 

Selon plusieurs médias, l’Iran a lancé sa riposte sur Israël, après les frappes menées par l’État hébreu sur plusieurs sites militaires et nucléaires iraniens.
Comme attendu, le commandement militaire israélien indique que plusieurs dizaines de missiles balistiques iraniens ont été tirés sur Jérusalem et à Tel Aviv, faisant au moins 7 blessés.

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La Foire internationale de Sfax accueille sa 59e édition, du 17 juin au 1er juillet

Organisée par l’Association des expositions et congrès internationaux de Sfax, la 59e édition de la Foire internationale de Sfax ouvrira ses portes du 17 juin au 1er juillet 2025 au Palais des expositions de la ville.

L’annonce officielle a été faite jeudi 12 juin lors d’une conférence de presse tenue dans les locaux du parc des expositions.

Placée sous le signe du renouveau et de l’ouverture, cette édition promet d’être marquante par la diversité et la richesse de son offre.

Issam Ben Abdallah, directeur commercial de l’Association, a souligné que plus de 40 % des exposants participeront pour la première fois à la foire, représentant toutes les régions de Tunisie ainsi que plusieurs pays étrangers. Il a rappelé que cet événement constitue désormais une plateforme commerciale de référence, favorisant non seulement l’exposition et la vente directe, mais aussi les échanges économiques et la création de partenariats.

Parmi les moments forts de cette édition, la participation de l’Entreprise algérienne des foires et exportations se distingue, avec 22 entreprises issues de divers secteurs : pneumatiques, produits ménagers, industrie agroalimentaire, équipements de boulangerie, transport et logistique, plasturgie, mobilier, textile, matelas, emballage, ainsi que produits électriques et d’éclairage.

Les organisateurs ont prévu un espace d’exposition de 10 000 m² pour accueillir une vaste gamme de produits allant du prêt-à-porter à l’artisanat, en passant par les articles de cuir, la décoration, les équipements domestiques et les créations artisanales qui mêlent tradition et innovation.

Au-delà de son volet commercial, la Foire de Sfax proposera également un programme riche en animations sportives, culturelles et ludiques, destiné à tous les publics, avec l’objectif de valoriser les talents locaux et d’offrir une expérience conviviale à ses visiteurs.

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La Manouba lance un projet pilote de collecte des huiles alimentaires usagées

La municipalité de La Manouba a donné jeudi 11 juin le coup d’envoi d’un projet pilote de collecte et de valorisation des huiles alimentaires usagées, en partenariat avec l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED). L’initiative a été inaugurée lors d’une journée de sensibilisation organisée à l’occasion de la Journée nationale de la propreté et de l’environnement.

À cette occasion, deux conventions ont été signées : l’une entre la municipalité et l’ANGED, l’autre entre une entreprise spécialisée dans la collecte des huiles usagées et six résidences pilotes de la ville, qui participeront activement à la phase expérimentale.

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, présent lors du lancement, a précisé que ce projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de transition écologique, axée sur la consommation durable, la gestion intégrée des déchets et la réduction des impacts environnementaux. Il a rappelé que la valorisation de ce type de déchets s’inscrit dans les priorités de l’État pour une économie circulaire plus efficiente.

Il a également souligné que plus de 5 000 tonnes de déchets ont été collectés à la décharge de Borj Chakir durant les deux jours de l’Aïd al-Adha, illustrant l’ampleur des enjeux liés à la gestion des déchets urbains.

De son côté, le directeur général de l’ANGED, Badreddine Lasmar, a indiqué que La Manouba devient ainsi la deuxième municipalité à intégrer cette initiative pilote, après d’autres expériences menées dans le Grand Tunis, ainsi que dans les gouvernorats de Nabeul et Bizerte. Le programme vise à collecter environ 10 000 tonnes d’huiles usagées sur la période 2025-2027.

Selon lui, la Tunisie consomme en moyenne 220 000 tonnes d’huiles alimentaires par an, dont 88 000 tonnes deviennent des déchets – plus de la moitié provenant des ménages. Il estime que la valorisation d’une tonne d’huile usagée pourrait générer un revenu d’environ 2 000 dinars, notamment à travers sa transformation en biodiesel. Actuellement, environ 40 000 tonnes sont déjà valorisées chaque année à cette fin.

Fethi Darouez, secrétaire général de la municipalité de La Manouba, a pour sa part annoncé que 500 familles locales ont déjà adhéré au projet, qui devrait s’élargir prochainement à d’autres acteurs, notamment les restaurants universitaires et les établissements de santé.

Ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large visant à structurer des filières de valorisation de déchets à fort potentiel économique et environnemental, à l’échelle locale et nationale.

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Pour Poulina, 2024 rime avec « résilience, rigueur et cap maintenu »

À l’occasion de sa communication financière annuelle, tenue ce mardi 10 juin 2025 à son siège à Ezzahra, Poulina Group Holding (PGH) a présenté ses performances pour l’exercice 2024, marqué par un contexte économique national et international difficile.

Animée par Ahmed Bouzguenda, président du conseil d’administration, et Mahjoub Langar, directeur général du Groupe, cette rencontre a permis de détailler les résultats financiers, les investissements stratégiques et les engagements RSE du groupe.

Une année 2024 sous le signe de la résilience

Dans un environnement économique tunisien caractérisé par une croissance du PIB limitée à 1,4 % et une inflation en baisse à 7 %, Poulina a démontré sa capacité d’adaptation. « Si on devait donner un titre à l’année 2024 pour le groupe PGH, je dirais : résilience, rigueur et cap maintenu », a déclaré Ahmed Bouzguenda en ouverture de la session.

Malgré une légère baisse de 0,9 % du chiffre d’affaires, qui s’établit à 3 448 millions de dinars (TND), le groupe a renforcé sa rentabilité.

L’EBITDA a progressé de 11,6 % pour atteindre 612,4 millions de dinars, tandis que le résultat net a bondi de 25 % à 162,1 millions de dinars. « Cette performance s’explique par la maîtrise accrue des coûts variables, notamment les achats, et l’optimisation des processus industriels », a précisé le président.

Une structure financière solide et des investissements ciblés

La santé financière de PGH s’est améliorée, avec un endettement net ramené à 129 % contre 147 % en 2023. « Notre ratio dette nette/EBITDA est passé à 2,4, contre 2,9 l’année dernière, ce qui renforce notre capacité d’autofinancement et notre flexibilité stratégique », a souligné Ahmed Bouzguenda.

En 2024, le groupe a investi 230 millions de dinars, principalement dans l’extension de ses capacités industrielles et la transition énergétique. Parmi les projets phares figurent la nouvelle briqueterie de TGI CF et le déploiement d’installations photovoltaïques. « Dès que nous obtenons les autorisations nécessaires, nous équiperons nos sites en énergie solaire. C’est une priorité », a-t-il ajouté.

Pour les années 2025 à 2027, PGH prévoit un plan d’investissement ambitieux, avec des enveloppes de 280 millions de dinars en 2025, 316 millions en 2026 et 339 millions en 2027. Ces fonds seront principalement alloués aux secteurs agroalimentaire, avicole et de l’emballage, ainsi qu’aux énergies renouvelables.

Une dynamique boursière exceptionnelle

L’action PGH a enregistré une progression remarquable de 85 % en 2024, confirmant la confiance des investisseurs dans la stratégie du groupe. « Plusieurs actionnaires ont cédé des titres pour répondre à la demande du marché, assurant ainsi une liquidité optimale », a expliqué Ahmed Bouzguenda.

Un engagement RSE renforcé

Poulina a accentué ses efforts en matière de responsabilité sociétale et environnementale (RSE). En 2024, le groupe a réutilisé 546 000 m³ d’eau dans ses processus industriels, soit un taux de réutilisation de 73 %, bien supérieur à l’objectif national de 50 %. « Nous avons mis en place une politique de gestion de l’eau avec des comités dédiés qui se réunissent mensuellement », a indiqué, pour sa part, Mahjoub Langar.

Le groupe a également accéléré sa transition énergétique, avec 31 sites équipés en panneaux photovoltaïques, permettant une économie de 18 000 tonnes équivalent pétrole (Tep) et une réduction de 44 500 tonnes de CO₂. « Nous anticipons les futures réglementations européennes sur l’empreinte carbone, notamment avec l’analyse de 44 activités en scope 1 et 2 », a-t-il précisé.

Capital humain et impact social

Avec 13 700 collaborateurs et près de 1 000 recrutements par an, PGH confirme son rôle de premier employeur privé en Tunisie. « Notre capital humain est une priorité absolue, et nous renforçons continuellement nos politiques de formation et de sécurité au travail », a affirmé Mahjoub Langar.

Par ailleurs, la Fondation Poulina pour le Savoir a poursuivi ses initiatives sociales, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et du soutien aux régions. « Nous agissons concrètement sur le terrain, en tant qu’entreprise citoyenne responsable », a rappelé Ahmed Bouzguenda.

Perspectives 2025 : ambition et détermination

Pour 2025, PGH table sur une croissance modérée, avec un chiffre d’affaires prévisionnel de 3 499 millions de dinars. « Notre vision pour les prochaines années est claire : construire un groupe durablement performant, responsable et créateur de valeur pour tous », a conclu le président.

Les détails complets des résultats et des projets seront présentés lors de l’assemblée générale du groupe, prévue le 11 juin 2025.

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Apple ouvre sa technologie de l’IA aux développeurs tiers

Apple annonce une série de fonctionnalités d’intelligence artificielle, notamment l’ouverture de la technologie sous-jacente d’Apple Intelligence dans une modeste mise à jour de ses logiciels et services, alors qu’elle pose les bases des avancées futures.

Les présentations lors de sa conférence annuelle des développeurs mondiaux se sont davantage concentrées sur les développements progressifs, notamment les traductions en direct pour les appels téléphoniques, qui améliorent la vie quotidienne plutôt que sur les ambitions en matière d’IA que les concurrents d’Apple commercialisent.

Un an après avoir échoué à fournir les mises à niveau basées sur l’IA promises à des produits clés tels que Siri, Apple a tenu ses promesses d’IA aux consommateurs en toute discrétion, en communiquant qu’elle pourrait aider dans des tâches comme trouver où acheter une veste similaire à celle qu’ils ont vue en ligne.

En coulisses, Apple a laissé entendre qu’elle proposait ses propres outils aux développeurs, parallèlement à ceux de ses concurrents, à l’instar de la stratégie de Microsoft. Craig Federighi, directeur des logiciels d’Apple, a déclaré que l’entreprise proposerait ses propres outils de saisie semi-automatique de code et ceux d’OpenAI dans ses principaux logiciels de développement Apple, et qu’elle ouvrirait aux développeurs tiers le modèle d’IA fondamental qu’elle utilise pour certaines de ses propres fonctionnalités.

« Nous ouvrons l’accès à n’importe quelle application pour exploiter directement le modèle de langage intégré à l’appareil, au cœur d’Apple », a ajouté M. Federighi.

Dans une première démonstration de ce fonctionnement, la société a ajouté la génération d’images à partir de ChatGPT d’OpenAI à son application Image Playground, affirmant que les données utilisateur ne seraient pas partagées avec OpenAI sans l’autorisation de l’utilisateur.

« On peut voir que la priorité d’Apple est ce qu’ils font en arrière-plan, plutôt que ce qu’ils font en amont, ce qui n’intéresse pas vraiment la plupart des gens pour le moment », a souligné Ben Bajarin, directeur général du cabinet d’analyse Creative Strategies.

Apple est confronté à une série de défis techniques et réglementaires sans précédent alors qu’il lance sa conférence des développeurs de logiciels. Ses actions, qui étaient stables avant le début de l’événement, ont clôturé en baisse de 1,2 % lundi 9 juin.

« À un moment où le marché s’interroge sur la capacité d’Apple à prendre une quelconque longueur d’avance dans le domaine de l’IA, les fonctionnalités annoncées semblent, au mieux, progressives », selon Thomas Monteiro, analyste senior chez Investing.com.

Cela contraste avec la vision ambitieuse présentée par Apple l’année dernière. « Ils sont passés d’un état de visionnaire – qui parlait d’agents avant que beaucoup d’autres ne le fassent – à un état de conscience qu’en fin de compte, ce qu’ils doivent faire, c’est tenir leurs promesses par rapport à ce qu’ils ont présenté il y a un an », indique Bob O’Donnell, analyste en chef chez Technalysis Research.

Les dirigeants d’Apple ont déclaré que les développeurs n’auront accès qu’à la version intégrée d’Apple Intelligence, qui n’exploite pas les centres de données dédiés à l’IA d’Apple. Le modèle intégré compte environ 3 milliards de paramètres. Ce qui témoigne de son niveau de sophistication. Il ne peut donc pas gérer les tâches plus complexes que les modèles basés sur le cloud.

Alors que les dirigeants d’Apple discutaient de nouvelles fonctionnalités lors de l’événement à Cupertino, en Californie, OpenAI a annoncé lundi une nouvelle étape financière, atteignant 10 milliards de dollars de revenus annualisés en juin.

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Mpox : l’OMS maintient son alerte mondiale face à la propagation du virus

Face à la recrudescence des cas de Mpox, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à redoubler de vigilance et réclame un soutien international renforcé. Lundi, l’organisation a confirmé le maintien de son niveau d’alerte mondiale.

Le 9 juin, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé que la flambée actuelle de Mpox répond toujours aux critères d’urgence de santé publique de portée internationale (USPPI). Ce niveau d’alerte, autrefois le plus élevé défini par le Règlement sanitaire international (RSI), a été complété depuis juin 2024 par un nouveau statut : celui d’urgence due à une pandémie, instauré par les États membres de l’OMS.

Lire aussi : L’UNICEF lance un appel d’offres d’urgence pour les vaccins Mpox

Une situation préoccupante, notamment en RDC

Cette décision fait suite à la quatrième réunion du Comité d’urgence du RSI, tenue le 5 juin. Bien que des progrès aient été enregistrés dans certains pays, le comité a recommandé le maintien de l’alerte, en raison d’une hausse continue des cas et d’un risque élevé de transmission non détectée au-delà du continent africain. La République démocratique du Congo (RDC) figure parmi les pays les plus touchés par cette épidémie persistante.

De ce fait, l’OMS insiste sur l’importance d’une coopération internationale accrue pour contenir la propagation du virus et renforcer les capacités de surveillance et de réponse, particulièrement dans les régions à haut risque.

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