Une forte explosion a retenti mercredi après-midi dans le nord de Téhéran, selon des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP) présents sur place.

Cette détonation, dont l’origine reste indéterminée, est survenue alors que plusieurs autres explosions secouaient simultanément la partie est de la capitale. La célèbre avenue Vali-Asr, qui traverse Téhéran du nord au sud, a été partiellement bouclée, rapporte l’AFP.

Parallèlement, des milliers d’habitants continuaient de fuir la capitale. Les principaux axes routiers menant hors de Téhéran étaient complètement saturés, selon les médias iraniens.

En réponse à l’appel lancé mardi par Donald Trump à une “capitulation sans condition” de Téhéran, le guide suprême de la Révolution islamique, Ali Khamenei, a affirmé que “l’Iran ne se rendra jamais”.

Le porte-parole de l’armée de l’entité sioniste a annoncé que l’armée de l’air “attaque actuellement des cibles militaires du régime iranien dans la région de Téhéran”, sans fournir davantage de précisions.

Plus tôt dans la journée, l’Agence France-Presse a rapporté plusieurs explosions dans la capitale iranienne.

Une nouvelle série de puissantes détonations a été entendue à Téhéran aux alentours de 15h50 (13h20 à Tunis), alors qu’au moins cinq colonnes de fumée noire étaient visibles dans les quartiers Est et Sud-Est de la ville. Il n’a pas été possible, dans l’immédiat, de déterminer quels bâtiments ont été visés.

Une première série d’explosions avait été signalée peu avant 15h30 (13h à Tunis).

L’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la République islamique d’Iran, a averti mercredi les États-Unis que toute intervention militaire aux côtés de l’entité sioniste entraînerait des conséquences “irréparables”. Cette déclaration intervient alors que le conflit entre l’Iran et l’entité sioniste entre dans son sixième jour.

En réponse à l’appel du président américain Donald Trump, qui a exhorté mardi Téhéran à une “capitulation sans condition”, Khamenei a affirmé que “l’Iran ne se rendra jamais”.

“Les Américains doivent savoir que toute intervention militaire américaine s’accompagnerait sans aucun doute de dommages irréparables”, a-t-il déclaré dans un message diffusé à la télévision nationale.

Le guide suprême a poursuivi : “Les gens intelligents, qui connaissent l’histoire de la nation iranienne, ne s’adresseront jamais à elle dans un langage de menace. La nation iranienne ne capitulera pas”.

Il a également accusé l’entité sioniste d’avoir commis une “immense erreur”, promettant qu’elle “en paiera le prix”.

“Le peuple iranien résiste fermement à la guerre imposée, tout comme il résistera à une paix imposée. Il n’oubliera ni le sang des martyrs ni l’attaque contre son territoire”, a conclu Ali Khamenei.

Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique d’Iran a affirmé mercredi avoir tiré des missiles hypersoniques vers l’entité sioniste, lors de la sixième nuit de riposte aux agressions de cette dernière contre l’Iran.

Selon un communiqué diffusé par la télévision d’État, l’armée iranienne a mené “la onzième vague de la fière opération Promesse Honnête 3” en utilisant des missiles balistiques hypersoniques Fattah-1 à portée intermédiaire, dévoilés en 2023. Le Corps des Gardiens de la Révolution a affirmé que Téhéran avait désormais un “contrôle total du ciel des territoires occupés”.

Mardi soir, les Gardiens de la Révolution avaient déjà annoncé une nouvelle attaque de missiles et de drones contre l’entité sioniste. Selon un autre communiqué, relayé par l’agence de presse iranienne Irna, cette “dixième attaque” aurait visé des cibles spécifiques en profondeur.

Par ailleurs, mardi matin, le service des relations publiques du Corps des Gardiens avait déclaré dans un communiqué que ses forces avaient “ciblé avec succès le centre du renseignement militaire de l’armée sioniste, ainsi que le centre de planification des assassinats et actes terroristes de l’entité sioniste (le Mossad)”.

L’entité sioniste avait lancé, vendredi dernier, une série d’attaques contre l’Iran, provoquant la mort et des blessés parmi les Iraniens. En réponse, Téhéran a affirmé sa détermination à poursuivre le combat contre l’entité sioniste “jusqu’à la dernière goutte de sang” pour défendre le pays.

Il y a peu, des sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs régions de l’entité sioniste, après l’identification de missiles lancés depuis l’Iran en direction de l’entité sioniste, a indiqué l’armée de l’entité sioniste dans un communiqué.
Le déclenchement des sirènes signifie que la population doit se confiner dans des abris pour sa sécurité.
« L’armée de l’air s’efforce actuellement d’intercepter et d’éliminer la menace en attaquant les cibles où cela est nécessaire », a précisé la même source.

Lors d’une réunion de travail mardi, le ministre de la Défense de l’entité sioniste, Israel Katz, a mis en garde l’ayatollah Ali Khamenei contre un “destin similaire à celui de Saddam Hussein”, selon un communiqué de son bureau, qui ne précise pas exactement à quoi il fait référence.
“Je mets en garde le dictateur iranien contre la poursuite de ses crimes de guerre et les tirs de missiles en direction des civils israéliens”, a déclaré Katz, selon le communiqué. “Il ferait bien de se souvenir de ce qui est arrivé au dictateur du pays voisin de l’Iran, qui a emprunté cette même voie contre Israël”, a-t-il ajouté.

Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique d’Iran a annoncé aujourd’hui mardi avoir mené une frappe de missile de précision visant le centre de renseignement militaire de l’armée sioniste (AMAN) ainsi que le quartier général responsable de la conception et de l’exécution des opérations d’assassinats et de sabotage du Mossad, situé à Tel-Aviv, selon l’agence de presse iranienne Tasnim.

Le commandant des forces terrestres de l’armée iranienne, le général de brigade Kioumars Heydari, a déclaré aujourd’hui mardi qu’une nouvelle vague d’attaques intensives menées par les forces armées iraniennes – en particulier les forces terrestres – avait été lancée à l’aide d’armements modernes et sophistiqués.

“L’ennemi doit savoir qu’une nouvelle vague d’attaques féroces des forces armées iraniennes, notamment des forces terrestres de l’armée, a commencé avec des armes modernes et perfectionnées. Cette vague s’intensifiera dans les heures à venir”, a précisé Heydari, cité par l’agence de presse de la République islamique d’Iran (IRNA).

Faisant référence à la poursuite des lancements de drones destructeurs “Arash” au cours de la journée et de la nuit passées, en direction des territoires occupés et des villes de Jaffa (Tel-Aviv) et Haïfa, le général a affirmé que des centaines de drones longue portée, à haute précision et à forte capacité de destruction, ont réussi à cibler et détruire des armements ainsi que des sites stratégiques de l’entité sioniste dans les territoires occupés, notamment à Jaffa et Haïfa.

Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique d’Iran a annoncé aujourd’hui qu’une nouvelle vague d’attaques de missiles, menée par sa force aérospatiale, avait été lancée il y a quelques instants contre l’entité sioniste. Cette offensive, selon l’agence iranienne Tasnim News, serait plus puissante et dévastatrice que les précédentes.

Dans le sixième communiqué de l’opération “Promesse honnête 3”, le Corps a déclaré :

“Nous informons le cher peuple iranien qu’une nouvelle vague d’attaques de missiles, menée par la force aérospatiale des Gardiens, a été lancée il y a quelques instants. Elle a été plus puissante et écrasante que les vagues précédentes”.

Le communiqué poursuit : “Les innovations et capacités utilisées dans cette opération ont permis aux missiles d’atteindre leurs cibles avec une précision et une efficacité maximales à l’intérieur des territoires occupés, et ce, malgré le soutien total que reçoit l’ennemi de la part des États-Unis et des puissances occidentales, ainsi que sa possession des technologies défensives les plus avancées”.

Il conclut en affirmant que les opérations “décisives, précises et encore plus dévastatrices” se poursuivront contre les cibles vitales de l’entité sioniste jusqu’à leur élimination complète.

Le Département d’État américain a publié, lundi, de nouveaux conseils aux voyageurs sur son site officiel, déconseillant à ses ressortissants de se rendre dans l’entité sioniste en raison des conflits armés, du terrorisme et des troubles civils.

« La situation sécuritaire en Israël, y compris à Tel-Aviv et à Jérusalem, demeure imprévisible », indique l’avis, appelant les citoyens américains à faire preuve d’une vigilance accrue et à adopter les mesures nécessaires pour renforcer leur sécurité personnelle.

Le département rappelle que des incidents violents, tels que des tirs de mortier ou de roquettes, des intrusions de drones armés et des attaques de missiles, peuvent survenir sans avertissement. Les autorités américaines déconseillent également de se rendre à Al Qods occupée en raison du risque élevé d’attentats et de violences civiles, ainsi qu’à Gaza, en raison du conflit armé en cours et de la présence de groupes terroristes.

Par ailleurs, les employés du gouvernement américain en poste en “Israël” font actuellement l’objet de restrictions strictes concernant leurs déplacements personnels, notamment dans un périmètre de quatre kilomètres autour des frontières libanaise et syrienne.

Les forces armées iraniennes ont lancé une nouvelle vague d’attaques au missile et au drone contre des cibles situées à Tel Aviv et à Haïfa, dans le territoire palestinien occupé, a rapporté la chaîne de télévision d’État iranienne IRIBI TV dans la nuit de lundi à mardi.

Un missile tiré depuis l’Iran a frappé lundi avant l’aube la plus grande raffinerie de pétrole de l’État israélien, située dans le port de Haïfa, au nord du pays.

L’attaque a causé la mort de trois employés et provoqué un incendie massif au sein du complexe pétrochimique, selon un communiqué du censeur militaire israélien.

L’explosion a ciblé directement la raffinerie Bazan, l’un des centres névralgiques de l’approvisionnement en carburants et en produits pétrochimiques d’Israël, utilisée à la fois pour la consommation nationale et l’exportation. Selon les médias locaux, l’incendie déclenché par l’attaque s’est poursuivi dans l’après-midi, mobilisant d’importants moyens de secours.

Les trois victimes, initialement portées disparues, ont été retrouvées sans vie dans une structure bloquée par les flammes, selon les services de secours. Il s’agit de la deuxième frappe iranienne contre ce site en l’espace de deux jours.

Le groupe Bazan, exploitant de la raffinerie, a informé ses investisseurs que l’attaque précédente, survenue dimanche, avait déjà causé des dégâts aux conduites de transport, entraînant la fermeture partielle de certaines unités de production, selon le journal économique israélien Globes. L’escalade entre l’Iran et Israël semble franchir un nouveau cap, avec une intensification des attaques ciblant directement les infrastructures critiques.

Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a déclaré lundi que l’Iran répondrait fermement à toute attaque menée par Israël, affirmant que la riposte serait « au même niveau » et « ferait regretter à l’agresseur ses actes ».

« Nous n’avons pas été les initiateurs de la guerre, mais nous répondrons aux crimes des sionistes. Quelle que soit l’ampleur de leur attaque, la réponse sera proportionnelle », a déclaré Pezeshkian lors d’un entretien téléphonique avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Le chef de l’État iranien a insisté sur le fait que son pays ne cherchait pas l’escalade, mais qu’il réagirait sans hésitation à toute atteinte à sa souveraineté.

« Nous ne voulons pas élargir le conflit, mais toute agression contre le territoire iranien recevra une réponse qui fera regretter à l’agresseur son action », a-t-il prévenu, dénonçant également les assassinats ciblés de civils, de scientifiques et de responsables militaires iraniens. Ces déclarations interviennent après que l’armée israélienne a mené, vendredi à l’aube, plusieurs frappes contre des infrastructures civiles et militaires en Iran, faisant des morts et des blessés, selon les autorités iraniennes.

Dans un communiqué officiel, le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié ces frappes de “violation flagrante de la Charte des Nations unies” et “d’agression manifeste contre l’intégrité territoriale et la souveraineté” de la République islamique, ajoutant que l’Iran se réserve le droit d’y répondre par tous les moyens nécessaires.

Des explosions ont retenti lundi à Téhéran, ont rapporté les médias locaux, alors que l’armée israélienne avait émis peu auparavant un ordre d’évacuation visant une zone de la capitale iranienne.
Trois jours après le déclenchement d’une vaste offensive de l’armée israélienne contre l’Iran, le conflit entre les deux pays ne montre aucun signe d’apaisement. En réponse aux premières frappes, les forces iraniennes ont mené des attaques de représailles au cours du week-end.
Lundi, Reuters a rapporté que « les villes de Tel Aviv et de Haïfa ont été ciblées par de nouvelles attaques iraniennes ».
L’armée israélienne affirme vouloir éliminer ce qu’elle considère comme une menace représentée par l’Iran.
Le bilan humain est lourd : au moins 24 civils auraient été tués côté israélien, selon Reuters, tandis que les autorités iraniennes font état de 224 morts, dont environ 90 % de civils, selon un communiqué du ministère de la Santé à Téhéran.
Par ailleurs, des explosions ont été signalées dans l’ouest et l’est de la capitale iranienne. Selon l’agence Fars, l’armée israélienne aurait frappé une base militaire située à l’ouest de Téhéran, déclenchant l’activation du système de défense aérienne.
Un porte-parole de l’armée israélienne a également annoncé sur une plateforme numérique l’émission d’un ordre d’évacuation pour une zone de la capitale iranienne.

Des sources du régime sioniste ont reconnu qu’environ 30 missiles balistiques iraniens ont frappé différentes zones dans les territoires occupés, dimanche soir, selon l’agence de presse iranienne Iran.
Des médias israéliens ont confirmé qu’une nouvelle salve de missiles avait été tirée en direction des territoires occupés.

Le service d’urgence israélien a également annoncé que 15 personnes avaient été blessées à Haïfa, à la suite de l’une de ces frappes.

Des milliers de touristes présents dans les territoires palestiniens occupés ont été réveillés par les sirènes d’alerte aérienne, se précipitant vers les abris et consultant frénétiquement les sites de voyage à la recherche de solutions pour fuir. Leurs projets de vacances ont été complètement bouleversés par l’escalade du conflit entre Israël et l’Iran.

L’armée israélienne a lancé une attaque surprise contre l’Iran dans les premières heures de la matinée de vendredi, fermant l’espace aérien et appelant la population à rester confinée, alors que les deux parties échangeaient des frappes meurtrières.

Selon le ministère israélien du Tourisme, environ 40 000 touristes se retrouvent actuellement bloqués dans les territoires occupés. Plusieurs compagnies aériennes ont annulé leurs vols jusqu’à nouvel ordre, laissant les voyageurs dans l’incertitude, contraints soit d’attendre, soit de recourir à des itinéraires alternatifs coûteux via les pays voisins.

Justin Joyner, un touriste originaire de Californie, passe ses vacances à al Qods occupée avec son père John et son fils. Bien qu’ils aient anticipé quelques perturbations en raison de la guerre en cours dans la bande de Gaza, ils ne s’attendaient pas à l’éclatement d’un nouveau conflit à grande échelle.

Jarir Glazer, venue de Cleveland pour participer à un stage en soins infirmiers dans la même région, descend en urgence les dix étages de son hôtel à chaque déclenchement des sirènes, une situation qui s’est répétée à plusieurs reprises depuis la nuit de vendredi.

Dès les premiers instants, un silence profond a enveloppé la salle du 4^e Art à Tunis. Alors que le public prenait place pour la cérémonie du quarantième jour du décès d’Anouar Chaâfi, un geste sobre et bouleversant captait les regards par sa portée symbolique : sa chaise roulante, fidèle compagne de ses dernières années, avait été installée parmi les spectateurs, à la place exacte qu’il occupait habituellement, avant d’être portée sur scène, comme pour prolonger son regard vers ce public qui l’a toujours fasciné.

C’est dans une atmosphère chargée d’émotions, entre nostalgie, douleur, mélancolie et souvenir, que le Théâtre National Tunisien a commémoré, mardi soir, la mémoire du metteur en scène, dramaturge et critique théâtral disparu le 30 avril 2025, à l’âge de 75 ans, en présence d’un grand nombre d’artistes, d’hommes de culture et de représentants des médias.  

Dans son hommage, Moez Mrabet, directeur général du Théâtre National Tunisien, est revenu sur le parcours de celui qui a fondé le Centre des arts dramatiques et scéniques de Médenine et dirigé le Théâtre national entre 2011 et 2014.  

Anouar Chaâfi, qui a laissé plus de vingt œuvres théâtrales et une série d’écrits qui continueront à nourrir les générations futures, a toujours dépassé les formes établies pour proposer un théâtre expérimental qui interroge, bouscule et révèle, a-t-il témoigné avant de conclure : «Anouar Chaâfi restera vivant dans le cœur des hommes de théâtre et à jamais présent dans l’histoire du théâtre tunisien».

Prenant la parole, Nissaf Ben Hafsia, directrice des arts scéniques au ministère des Affaires culturelles, a évoqué avec émotion la perte de celui qu’elle considérait à la fois comme un maître et un ami. Son premier rôle sur scène, se souvient-elle, remonte à Oud Romman, une pièce produite en 1993 dans le cadre du mouvement théâtral initié par Chaâfi à Médenine, alors qu’elle était encore étudiante.

Jamel Chandoul, directeur du Centre des arts dramatiques et scéniques de Médenine, a, lui aussi, rendu un dernier salut à la mémoire de celui qui, en 1989, fonda la troupe du Théâtre d’expérimentation, et, trois ans plus tard, lança le Festival national du théâtre expérimental. Grâce à lui, Médenine est passée d’un désert artistique à un véritable havre de création, a-t-il témoigné. La cérémonie de commémoration a également été marquée par des témoignages de plusieurs acteurs culturels qui l’ont accompagné tout au long de son parcours, dont notamment Mohsen Ben Mohamed, Lotfi Arbi Snoussi, Ghazi Zaghbani, Ridha Boukadida et Ali Yahyaoui.

Cette commémoration, ponctuée par l’interprétation d’extraits de trois de ses pièces, ainsi que par la projection de vidéos d’archives retraçant les grandes étapes de son parcours artistique, a pris fin au fil de la voix de la jeune artiste Ichraq Matar dans une interprétation de la chanson «Kalimet», écrite par Mnaouar Smadah, composée par Hamadi Ajimi, en guise d’adieu à celui qui avait fait du théâtre bien plus qu’un métier : une vie dédiée à la scène.

Une nouvelle attaque de missiles lancée depuis l’Iran a déclenché, dimanche après-midi, les sirènes d’alerte dans plusieurs régions à travers Israël, selon un communiqué de l’armée israélienne. Des millions de personnes ont été contraintes de se réfugier dans des abris.
L’attaque a commencé aux alentours de 16h, heure locale (13h GMT), marquant le premier tir de missiles effectué en pleine journée par la République islamique depuis le début de l’escalade actuelle, consécutive à l’attaque meurtrière menée vendredi par Israël contre le territoire iranien.
Par ailleurs, les secours ont retrouvé, dimanche, le corps d’une nouvelle victime sous les décombres d’un immeuble directement touché par un missile durant la nuit. La police a précisé que les recherches se poursuivaient pour localiser trois personnes toujours portées disparues.
D’après la chaîne publique israélienne Kan TV, les frappes iraniennes menées depuis vendredi ont fait au moins 14 morts.

Huit personnes ont été tuées et plus de 150 autres blessées dans une série de frappes iraniennes ayant visé plusieurs régions de l’entité sioniste dans la nuit de samedi à dimanche, selon un communiqué du service d’ambulance et d’urgence.

Parmi les victimes, quatre personnes — dont un enfant âgé de dix ans — ont péri dans une attaque ayant ciblé une zone située au centre des territoires palestiniens occupés. Plus de 100 personnes y ont également été blessées.

Dans la région de la Galilée occidentale, au nord du pays, trois femmes ont trouvé la mort après qu’une roquette iranienne a touché et détruit un immeuble résidentiel de trois étages, selon la même source.

Un autre tir de roquette a frappé une habitation dans la région de Haïfa, causant la mort d’une femme dans la vingtaine et faisant quatorze blessés.

En outre, 37 personnes ont été blessées dans la région centrale de Shephelah.
Ces attaques interviennent dans un contexte d’escalade militaire entre l’Iran et l’entité sioniste. Alors que Tel-Aviv poursuit ses frappes contre des cibles en territoire iranien, Téhéran a lancé dans la nuit une nouvelle salve de missiles, marquant une intensification notable du conflit en cours.