La joueuse de tennis tunisienne, Ons Jabeur (61ᵉ mondiale), s’est qualifiée ce mercredi pour les quarts de finale du tournoi WTA 500 de Berlin, après sa victoire en deux sets (6-1, 6-3) face à l’Italienne Jasmine Paolini (4ᵉ mondiale), récente lauréate du Masters 1000 de Rome.

Pour rappel, Jabeur s’était déjà qualifiée la veille pour les quarts de finale du tournoi en double (sur gazon), aux côtés de l’Espagnole Paula Badosa, après leur succès face au duo formé par l’Américaine Desirae Krawczyk et l’Australienne Storm Hunter (6-2, 0-6, 10-8).

La Coordination de l’Action Conjointe pour la Palestine a annoncé le retour de la caravane Soumoud, qui rallie la Tunisie depuis la Libye, ce mercredi 18 juin et jeudi 19 juin 2025.

Selon un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, la caravane, partie ce matin à 8 heures de la ville de Zliten, prévoit une halte déjeuner à Tajoura, suivie d’une pause dîner et d’une table ronde à Joud Daïm.

La coordination précise que la caravane se dirigera ensuite, dans la nuit, vers le poste-frontière de Ras Jdir. Le trajet se poursuivra jeudi matin via Ben Guerdane, avec des arrêts prévus à Gabès, Sfax et Sousse, avant d’atteindre finalement la capitale tunisienne.

Rappelant les conditions difficiles rencontrées, la coordination avait préalablement affirmé que la caravane “terrestre de la Résistance pour briser le blocus de Gaza” ne quitterait pas la Libye tant que tous les participants arrêtés lors de son passage sur le territoire libyen n’auraient pas été libérés.

Cette libération a été confirmée mardi soir, avec la remise en liberté de tous les membres arrêtés de la caravane Soumoud.

Le lundi précédent, la coordination avait annoncé la décision de faire revenir la caravane en Tunisie, tout en poursuivant la recherche de nouvelles voies pour lever le blocus imposé à Gaza, après le refus des autorités égyptiennes d’autoriser l’entrée de la caravane sur leur territoire.

Pour rappel, la caravane Soumoud avait quitté la Tunisie le 9 juin 2025, avec pour objectif d’atteindre Rafah, à la frontière entre l’Égypte et Gaza, via la Libye et l’Égypte. Elle avait été stoppée le 12 juin à l’entrée de Syrte en Libye, sur ordre des forces de sécurité et militaires de l’est du pays, qui l’ont contrainte à se replier vers un lieu sûr près de Misrata.

L’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la République islamique d’Iran, a averti mercredi les États-Unis que toute intervention militaire aux côtés de l’entité sioniste entraînerait des conséquences “irréparables”. Cette déclaration intervient alors que le conflit entre l’Iran et l’entité sioniste entre dans son sixième jour.

En réponse à l’appel du président américain Donald Trump, qui a exhorté mardi Téhéran à une “capitulation sans condition”, Khamenei a affirmé que “l’Iran ne se rendra jamais”.

“Les Américains doivent savoir que toute intervention militaire américaine s’accompagnerait sans aucun doute de dommages irréparables”, a-t-il déclaré dans un message diffusé à la télévision nationale.

Le guide suprême a poursuivi : “Les gens intelligents, qui connaissent l’histoire de la nation iranienne, ne s’adresseront jamais à elle dans un langage de menace. La nation iranienne ne capitulera pas”.

Il a également accusé l’entité sioniste d’avoir commis une “immense erreur”, promettant qu’elle “en paiera le prix”.

“Le peuple iranien résiste fermement à la guerre imposée, tout comme il résistera à une paix imposée. Il n’oubliera ni le sang des martyrs ni l’attaque contre son territoire”, a conclu Ali Khamenei.

Le porte-parole du tribunal de première instance de Manouba, Mohamed Amine Hammami, a annoncé l’exécution d’un mandat d’arrêt international contre le fils de l’avocate Mongia Manai, suspecté dans l’affaire du meurtre de sa mère. Le jeune homme, actuellement en fuite en Allemagne, est désormais visé par une procédure d’extradition vers la Tunisie.

Hammami a précisé que les démarches nécessaires pour son rapatriement sont en cours de finalisation par les autorités judiciaires tunisiennes.

Pour rappel, le corps de l’avocate Mongia Manai avait été retrouvé calciné et abandonné dans un canal situé derrière le complexe sportif de la Manouba. L’enquête, confiée au premier juge d’instruction du tribunal de première instance de la Manouba, avait rapidement conduit à l’émission de trois mandats de dépôt à l’encontre du fils de la victime, de son ex-mari, et d’un troisième suspect, employé dans une station de lavage appartenant à la défunte.

Ce drame a profondément choqué l’opinion publique et suscité une vive émotion dans le milieu judiciaire tunisien.

À partir de ce soir et durant la journée de jeudi, le pays connaîtra un changement notable des conditions météorologiques avec l’arrivée d’orages, de fortes pluies et de vents violents, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM).

Des cellules orageuses, accompagnées de pluies parfois abondantes, sont attendues principalement sur les régions du nord, du centre, ainsi que sur le nord-est, le Sahel et le gouvernorat de Kairouan. Les cumuls de précipitations pourraient atteindre entre 20 et 40 millimètres par endroits. Des chutes locales de grêle sont également prévues.

Des rafales de vent temporairement fortes, pouvant atteindre 70 km/h lors des épisodes orageux, sont aussi annoncées. Ces phénomènes s’accompagneront d’une baisse relative des températures.

Les autorités appellent à la vigilance, notamment lors des déplacements et dans les zones sujettes aux inondations.

Un jeune homme dans la vingtaine a commis un acte tragique en se jetant du troisième étage d’un hôtel, dans la soirée d’hier, à Hammamet Nord, situé dans le gouvernorat de Nabeul. L’incident a entraîné la mort immédiate du jeune homme sur place.

Selon des sources citées par Diwan Fm, la victime, de nationalité tunisienne et détentrice également de la nationalité française, souffrait de troubles psychiques. Il était venu passer ses vacances estivales dans la région.

Les autorités sécuritaires ont rapidement dépêché une équipe sur les lieux. La scène a été sécurisée, la dépouille du défunt a été transportée à l’hôpital universitaire Tahar Maamouri de Nabeul, où une autopsie sera effectuée par le service de médecine légale. La procureure de la République a ordonné l’ouverture d’une enquête afin de déterminer les circonstances exactes et les causes de ce drame.

Le ministère de la santé a rappelé, ce mercredi, l’importance de l’examen médical prénuptial dans la prévention des maladies héréditaires et infectieuses.

Dans un communiqué publié sur sa page officielle, le ministère indique que cet examen médical est assuré gratuitement dans l’ensemble des établissements publics de santé.

« Cet examen est une une garantie pour la santé du couple, de la famille et de la société, et constitue une étape essentielle pour un mariage réussi, une famille soudée et une société plus sûre, notamment dans un contexte de transformations sociales rapides et de multiplication des problèmes de santé », lit-on de même source.

Le ministère précise que ce service vise à lutter contre la propagation des maladies héréditaires et infectieuses à travers le dépistage précoce des affections graves comme la thalassémie, l’hépatite B et C, ou encore le VIH (SIDA).

Les examens médicaux réalisés dans le cadre de la consultation prénuptiale comprennent une consultation médicale spécialisée, des analyses de sang importantes et spécifiques, suivies de séances d’orientation et de conseil sanitaire en fonction des résultats. La consultation fournit également des informations essentielles pour aider à prendre des décisions éclairées en matière de procréation, tout en contribuant à réduire la transmission d’infections au sein de la famille et de la communauté.

Le bilan d’énergie primaire fait apparaître, à fin avril 2025, un déficit de 1,73 Mtep enregistrant, ainsi, une hausse de 10 % par rapport à fin avril 2024, et ce, en comptabilisant la redevance, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 40% à fin avril 2025, contre 45% à fin avril 2024.

Alors que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 31%, à fin avril 2025 contre 33% durant la même période de 2024, a indiqué la même source.

Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 1,2 Mtep à fin avril 2025, enregistrant ainsi une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 7%. Cette baisse est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.

Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 72% de la totalité des ressources d’énergie primaire.

La part de l’électricité renouvelable (production STEG et privée et autoproduction) reste timide et ne représente que 2% des ressources primaires.

A signaler que la redevance sur le transit du gaz algérien a enregistré une baisse de 16% à fin avril 2025, par rapport à fin avril 2024

La demande d’énergie primaire a enregistré entre fin avril 2025 et fin avril 2024 une hausse de 3%. La demande du gaz naturel a augmenté de 5% et celle des produits pétroliers a enregistré une quasi stabilité.

La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement. En effet, la part de la demande des produits pétroliers est passé de 51% à fin avril 2024, à 50% durant la même période de 2025. Le gaz naturel a augmenté, par contre, de 48 % à fin avril 2024 à 49% à fin avril 2025.

La désertification menace directement environ les trois cinquièmes des terres tunisiennes, y compris celles du Nord et du Centre, selon Sghaïer Neggari, directeur général de l’Institut des Régions Arides de Médenine.

La déclaration du responsable de l’Institut, également secrétaire général de l’Association des Centres de Recherche sur la Désertification des Pays Arabes, a été faite dans le cadre de l’organisation par l’Institut d’un séminaire virtuel pour célébrer la Journée Mondiale de Lutte Contre la Désertification et la Sécheresse, qui a lieu chaque année le 17 juin. Le séminaire était intitulé « Défis réels et opportunités prometteuses pour la réhabilitation » et a vu la participation de 50 chercheurs et de 14 pays arabes.

L’Institut a présenté une intervention sur le « Rôle des institutions de recherche dans la lutte contre la désertification dans les zones arides », au cours de laquelle le représentant de l’Institut a souligné les principaux acquis à valoriser et l’exploitation optimale des terres menacées par la désertification.

Selon le responsable de l’Institut, la désertification affecte 23,2 % des terres du Nord et du Centre à un degré modéré, soulignant que les indicateurs de désertification sont en augmentation constante.

Il a précisé qu’un cinquième des terres tunisiennes est désertique, qu’un autre cinquième est affecté par la désertification, et que 6 % ne sont pas affectés.

Neggari a souligné que l’Institut des Régions Arides a été fondé il y a 50 ans dans le but de lutter contre la désertification en Tunisie, en particulier dans les régions du sud tunisien. Il a également mentionné que l’Institut a été élu en novembre 2024 au secrétariat général des centres de recherche sur la désertification des pays arabes, en reconnaissance de ses efforts en matière de recherche scientifique dans ce domaine.

Il a estimé que le phénomène de la désertification est transfrontalier, et qu’il est donc nécessaire de regrouper les expertises au niveau de ces pays, de tirer parti des recherches scientifiques pertinentes, de réduire le phénomène, de rationaliser les ressources fragiles, de maîtriser les pratiques agricoles et de planter des végétaux adaptés à la sécheresse et à la rareté de l’eau, de contrôler l’érosion et d’optimiser l’utilisation des ressources en eau tout en gérant la pression sur les besoins.

La production nationale de pétrole brut s’est établie à 438 kilotonnes (kt) à fin avril 2025, enregistrant une baisse de 5 % par rapport à la même période de 2024. C’est ce qui ressort du rapport sur la conjoncture énergétique d’avril 2025, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Cette diminution de la production concerne la majorité des principaux champs pétroliers, notamment : Nawara : -42 %, El Hajeb/Guebiba : -29 %, Ashtart : -16 %, Miskar : -11 %, Hasdrubal : -9 %, Cherouq : -14 %, Barka : -67 %, Gherib : -21 %.

En revanche, certains champs ont enregistré une amélioration notable : Ezzaouia : +242 %, M.L.D : +20 %, El Borma : +4 %, D.S.T : +66 %.

Selon le même rapport, la production journalière moyenne de pétrole est passée de 29,8 mille barils/jour à fin avril 2024 à 27,3 mille barils/jour à fin avril 2025.

Le Dr. Mustapha Ferjani, ministre de la Santé, a supervisé, le mardi 17 juin 2025, l’inauguration de nouveaux services et départements  à l’hôpital Charles Nicolle de Tunis, dans le cadre de la réalisation de projets visant l’amélioration de l’infrastructure hospitalière et des équipements.  Un nouveau bâtiment a été inauguré, offrant 20 lits de réanimation et 10 lits de soins intensifs.

Ce service, équipé des technologies les plus récentes, a été réalisé dans le cadre de la coopération tuniso-italienne pour un coût de 10 millions de dinars. Il est destiné à devenir un centre modèle pour la formation des équipes de soins maternels et infantiles. Par ailleurs, une nouvelle unité d’hospitalisation de jour a été ouverte. Elle permettra d’offrir des soins précis aux patients diabétiques sans nécessiter une hospitalisation prolongée, tout en proposant des services de diagnostic et d’éducation avancés.

Le service de radiologie a, de son côté, été renforcé avec l’acquisition d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM) de pointe, d’une valeur de 4,5 millions de dinars. Cet équipement améliorera considérablement la précision et la rapidité des diagnostics. Enfin, une nouvelle unité de fragmentation des calculs, fonctionnant grâce à l’intelligence artificielle, a été lancée au sein du service d’urologie.

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie du ministère visant la transformation numérique de la santé.

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, a annoncé le mardi 17 juin 2025 que la Tunisie a exporté 195 000 tonnes d’huile d’olive au cours des six premiers mois de 2025, dont 40 000 tonnes d’huile d’olive biologique. Ces exportations ont été réalisées vers plus de 60 pays à travers le monde.

Dans une déclaration à l’agence Tunis Afrique Presse, Ben Cheikh a anticipé une production de 340 000 tonnes d’huile d’olive pour l’année en cours, contre 230 000 tonnes en 2024.

À cet égard, il a salué l’importance du secteur de l’olive et de l’huile d’olive, ainsi que les efforts déployés par l’État dans ce domaine. Il a souligné que les oliveraies représentent 20 % des surfaces oléicoles mondiales et que la Tunisie se positionne comme le quatrième producteur mondial d’huile d’olive, avec une moyenne de 230 000 tonnes sur la dernière décennie, et le troisième exportateur avec une moyenne de 200 000 tonnes sur la même période.

Ben Cheikh a également ajouté que ce secteur contribue à environ 45 % des recettes d’exportation de produits agroalimentaires.

Le ministre a, à cette occasion, salué les efforts considérables déployés par tous les acteurs du secteur – ministères, structures administratives, agriculteurs, transformateurs, exportateurs et conditionneurs – pour améliorer la qualité de l’huile d’olive et augmenter le volume et la valeur des exportations vers les marchés de consommation. Il a précisé que plus de 80 % des exportations concernent l’huile d’olive extra vierge, ce qui a permis d’accorder une place distinguée à l’huile d’olive tunisienne sur de nombreux marchés.

Il a souligné que la Tunisie accorde une grande importance au développement du secteur de l’huile d’olive et à l’amélioration de sa qualité. L’huile d’olive tunisienne jouit d’une position mondiale privilégiée, illustrée par les nombreuses distinctions internationales obtenues année après année dans diverses compétitions mondiales. C’est la preuve des qualités positives et des spécificités gustatives exceptionnelles de l’huile d’olive tunisienne.

Enfin, il a appelé tous les intervenants du secteur de l’olive et de l’huile d’olive à continuer d’exceller sur les scènes locales et internationales et à imposer la réputation et la saveur de l’huile d’olive tunisienne partout dans le monde afin de la valoriser davantage et d’augmenter sa valeur ajoutée.

Une éruption volcanique survenue mardi sur l’île de Florès, dans l’est de l’Indonésie, a conduit à l’annulation d’au moins 20 vols depuis et vers Bali, ont indiqué les autorités aéroportuaires ce mercredi. Le mont Lewotobi Laki-laki, haut de 1 584 mètres, est entré en activité, projetant un épais nuage de cendres jusqu’à 10 kilomètres d’altitude.

Face au risque pour l’aviation, plusieurs compagnies internationales, dont Jetstar, Virgin Australia, Air India, Air New Zealand, Tigerair Singapore et Juneyao Airlines (Chine), ont annulé leurs dessertes vers Bali. Des vols intérieurs, notamment ceux opérés par Air Iga à destination de Labuan Bajo, ont également été suspendus.

La protection civile indonésienne a signalé des retombées de cendres sur plusieurs villages proches du volcan, forçant au moins une évacuation dans la nuit. L’activité sismique reste soutenue, selon l’agence, ce qui laisse présager une poursuite de l’éruption.

Les autorités géologiques ont élevé le niveau d’alerte au maximum et appellent les habitants et les touristes à éviter un périmètre de 7 kilomètres autour du cratère. Aucun dégât matériel ni blessé n’a été signalé à ce stade.

Le mont Lewotobi Laki-laki – dont le nom signifie “homme” en indonésien – est géologiquement associé à un volcan voisin plus calme appelé Lewotobi Perempuan “femme”. En novembre dernier, une précédente éruption du Laki-laki avait fait 9 morts, causé l’annulation de dizaines de vols et entraîné le déplacement de milliers de personnes.

La saison de nidification de la tortue caouanne (Caretta caretta) débute de manière exceptionnelle sur l’archipel tunisien de Kuriat, avec déjà 40 nids recensés, selon les premières observations des équipes de suivi écologique de l’Association Notre Grand Bleu. Et ce n’est que le début de la saison.

Face aux menaces pesant sur certains sites de ponte — telles que l’érosion côtière, la montée des eaux ou encore le piétinement — plusieurs nids ont été déplacés avec précaution vers des zones plus sûres, conformément à un protocole scientifique strict. L’objectif, selon l’association, est de maximiser les chances d’éclosion et de soutenir activement la conservation de cette espèce marine menacée.

Il convient de rappeler que les îles Kuriat constituent chaque année un site majeur de reproduction pour les tortues caouannes en Méditerranée, faisant de cet archipel un haut lieu de la biodiversité marine en Tunisie.

L’Instance administrative de la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) a décidé, lors de sa réunion tenue mardi et présidée par Salah Eddine Salmi, Secrétaire Général Adjoint chargé des Offices et Établissements Publics à l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), de mener une grève générale le 17 juillet 2025.

Cette décision de grève fait suite à plusieurs revendications principales dont la protection et le maintien du caractère public de l’entreprise et le rejet de la « privatisation des acquis publics ».  Le personnel et les cadres s’opposent fermement à ce qu’ils considèrent comme une cession des biens publics, en particulier le droit de l’État et de l’entreprise sur les crédits carbone. Par les agents de la STEG réclament la mise en œuvre des accords déjà signés en plus de la révision du statut de base de l’entreprise.

Dans une opération de sécurité majeure, les autorités iraniennes ont annoncé l’arrestation d’un groupe suspecté d’appartenir au service de renseignement israélien, le Mossad, lors d’une opération menée dans la capitale, Téhéran.

Selon l’agence de presse Tasnim, Morad Moradi, adjoint au gouverneur de la ville de Boukharestan dans la province d’Ispahan, a déclaré que les forces iraniennes avaient réussi à arrêter des membres d’un groupe alors qu’ils entraient dans la ville.

Le responsable iranien a confirmé que des quantités importantes d’explosifs, ainsi que des petits drones équipés de systèmes de ciblage, des armes de guerre sophistiquées, des équipements de communication précis et des systèmes de contrôle à distance, avaient été saisis lors de l’inspection du véhicule qu’ils utilisaient.

Moradi a précisé que la cellule prévoyait de mener des attaques suicides de grande envergure dans des zones densément peuplées, dans le but de semer le chaos dans le pays.

Cette opération de sécurité est un nouvel indicateur de l’escalade des tensions entre Téhéran et Tel Aviv, sur fond d’échanges d’accusations d’espionnage et de sabotage entre les deux parties.

Le ministère de l’Énergie des Émirats arabes unis a annoncé ce mercredi, sur la base d’informations préliminaires, que la collision survenue entre deux pétroliers dans le golfe d’Oman résulte d’une mauvaise appréciation de la trajectoire navigable par l’un des navires.

Selon un communiqué relayé par l’Agence de presse des Émirats, “les premières informations concernant l’accident survenu hier entre deux navires à 24 milles marins des côtes émiraties indiquent que la collision est due à une erreur de jugement dans le suivi du passage maritime par l’un des navires impliqués”.

Les deux pétroliers, Adalin et Front Eagle, se sont percutés mardi près du détroit d’Hormuz, provoquant un incendie à bord. Cet incident intervient dans un contexte de tensions croissantes et d’interférences électroniques liées au conflit entre l’Iran et l’entité sioniste. Aucun membre des équipages n’a été blessé lors de cette collision.

L’armée sioniste a annoncé ce mercredi le déclenchement des sirènes d’alerte dans le nord de l’entité sioniste, par crainte de l’infiltration d’un drone ennemi.

Le porte-parole de l’armée sioniste a déclaré dans un communiqué sur la plateforme X : “Des sirènes d’alerte retentissent dans le nord d’Israël en raison de l’infiltration d’un drone ennemi”.

Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé que ses forces avaient utilisé la première génération de missiles Fattah lors de la onzième vague de l’“Opération Promesse Honnête 3”, affirmant que cette action portait un message clair de puissance iranienne à l’adresse de l’allié présumé de Tel-Aviv et instigateur de la guerre.

Dans un communiqué, le CGRI a déclaré : “La onzième vague de l’opération héroïque Promesse Honnête 3, menée avec les missiles Fattah de première génération, marque le début de la fin de la prétendue invincibilité de l’armée sioniste, et le commencement de sa confusion et de sa destruction”.

Le communiqué ajoute : “Les puissants missiles Fattah, capables de manœuvrer et de percer les boucliers antimissiles, ont frappé cette nuit à plusieurs reprises les abris des forces sionistes, semant la panique et envoyant un message fort de puissance iranienne à l’allié présumé de Tel-Aviv, accusé d’alimenter les conflits”.

Enfin, le CGRI a affirmé que : “L’attaque de cette nuit démontre que l’Iran a désormais un contrôle total de l’espace aérien au-dessus des territoires occupés, dont les habitants sont désormais totalement incapables de se défendre face aux frappes de missiles iraniens”.